Il n’y a rien à craindre de la crise de 2008, tout va rentrer dans l’ordre !
La bourse a encore dévissé mercredi et se reprend jeudi. Six points malgré les bonnes intentions des banques centrales. Tous les médias ont fait des éditions spéciales. Plus de 20 minutes dans le JT de la Deux. C’est un peu l’affolement. L’homme sous l’emprise des émotions, que ce soit la peur ou l’amour, perd la raison.
La crise actuelle est pour l’essentiel d’ordre financier. Et non pas d’ordre économique, comme en 1929 où ce fut une grande dépression qui gagna le monde entier. Certes, un peu de récession s’est dessinée depuis deux ans. Une récession très diversifiée. Touchant des secteurs plus que d’autres. En fait, on assiste à une recomposition des cartes financières. La crise de 2008, c’est à la fois celle de 1987 et 1991 et 2001 dans le domaine des actions et celle du Japon dans le domaine de la spéculation sur les titres et l’immobilier. Plus les subprimes.
Ce qui se passe, c’est la fin d’une partie de poker. Les établissements financiers ont acheté des cartes depuis quelques années et récemment. On ne sait plus quel est le résultat de cette distribution des produits financiers. Cet automne 2008, les banques ont fait tapis. Elles ont abattu leurs cartes, pas toutes, pas le même jour et on a vu quelques surprises, comme au poker. Affolement général. Panique chez les traders, les épargnants, les dirigeants, les politiques. La grande salle du poker mondial s’est retrouvée tourneboulée. Les médias ont relayé, les cellules psychologiques de l’expertise économique ont essayé de rassurer. Mais que se passe-t-il au juste ?
Une métaphore, qui vaut ce qu’elle vaut. Imaginons le fonctionnement de l’économie comme un réseau de distribution d’eau, avec les actifs financiers, privés, publics, représentés par les châteaux d’eau et les circuits de distribution, l’eau du robinet, pour chaque particulier, autrement dit, les revenus ordinaires de l’épargne et du travail, et le symbole de l’économie réelle. Le robinet coule d’un débit régulier pour un salarié. Pour un artisan, c’est plus irrégulier, mais bien moins que pour une profession libérale encadrée comme l’infirmier ou le médecin. Pour le licencié, le débit chute rapidement et, pour le précaire, c’est presque du goutte-à-goutte. Mais tout coule… de source et l’économie va bon train. Alors quel est cet étrange phénomène qui vient perturber ce long fleuve tranquille de l’économie… lundi c’est ravioli, mercredi c’est spaghetti chez les Groseille ; lundi c’est noir, mercredi c’est noir chez les Kerviel !
En fait, on assiste à une recomposition des actifs financiers de par le monde. Les Etats, les fonds souverains, les fonds de pension, les créances des différents trésors, les réserves monétaires, les banques centrales, les titres boursiers, les actifs immobiliers qu’ils soient individuels ou collectifs, les crédits titrisés… voilà tout un réseau de châteaux d’eau financiers qui, en ce moment, subissent de fortes fluctuations. Des fortunes passent d’Etat en Etat, de banque en banque. Un simple particulier vendra son appartement à la baisse. Les fonds souverains sont à l’affût de bonnes affaires, comme tous ceux qui ont des liquidités suffisantes et une gestion saine. Comme Warren Buffet. Ou alors les Etats qui grâce à la manne des contribuables peuvent acheter des banques en mauvais état pour les retaper et les revendre plus tard. Ce dispositif est sans doute nécessaire. Il faut une continuité du fluide monétaire. Si les épargnants paniquent, ils retirent leur argent, on se demande pour quoi en faire, mais l’homme est parfois irrationnel. Les Etats rassurent. Un autre facteur joue, c’est le niveau réel des châteaux d’eau. Des banques aux créances pourries ont laissé croire à un niveau élevé, mais ce n’est plus le cas maintenant puisque la partie de poker se termine et que les vrais comptes avec les vrais chiffres ne font pas faire forcément les bons amis. Vous n’allez plus regarder votre banquier du même œil et même Junker, président de l’Eurogroupe, s’est fait quelques ennemis en maudissant les financiers.
Pour faire simple, cette crise se résout avec des fortunes qui passent de main en main. La Chine évidemment joue sa carte, avec d’autres pays émergents. Les bons du trésor américains se déplacent, comme d’ailleurs l’activité économique dont la recomposition planétaire se fait en phase avec la tectonique géopolitique. Tout va rentrer dans l’ordre car la monnaie va continuer à circuler dans les robinets. Mais des modifications vont se produire, en fait, au niveau des gros châteaux d’eau, après ces semaines de frénésie boursière. Ensuite, lent processus de rééquilibrage, avec baisse de l’immobilier, ajustement du crédit, ralentissement mondial de l’économie et, peut-être, quelques règles supplémentaires une fois la nouvelle administration américaine en place. Rappelons-nous le Japon et sa fameuse bulle spéculative. Le 29 décembre 1989, pendant que le Mur de Berlin se fissurait, l’indice Nikkei pesait 39 000 points, avant la longue chute. En 2008, il vaut à peine 9 000 points (alors la chute de 40 % du Cac 40 en quatre ans fait doucement rigoler, mais c’est bientôt Halloween, pensez à acheter le masque avec le graphe de l’indice boursier pour faire peur). Pour être précis, les accords de Plaza signés en 1985 et dépréciant le dollar ont accentué la formation de la bulle car les Japonais ont rapatrié des sommes colossales de dollars. Déflation, baisse de l’immobilier pendant dix ans et plus. En fait, cette crise a marqué un réajustement de l’économie du Japon. Rassurant les élites de Los Angeles qui se demandaient en 1985 si la ville n’allait pas être achetée par le Japon. Eh bien ce qui se passe en 2008, c’est un peu le début d’un réajustement des économies mondiales. Avec un spectre japonais pour les Etats-Unis qui ont vécu à crédit et vont devoir passer à la caisse. La justice du marché est implacable. Le Japon a vécu pendant quinze ans une période de marasme, de morosité, de déclin social, de misère pour les démunis, mais son économie a fonctionné. Il s’en est bien tiré parce que le Japon a une culture de cohésion sociale. Ce qui n’est pas forcément le cas des Etats-Unis. Nul ne sait comment un peuple qui se croit exceptionnel va vivre la longue stagnation si elle se produit. C’est un autre sujet. Mais le spectre du Japon plane sur l’Amérique et ses dirigeants le savent bien. Ils auront parfois l’alternative entre un lent déclin et un rachat par des fonds souverains ou des groupes asiatiques pour un peu de redynamisation. Les Saoudiens pourraient bien investir dans Los Angeles !
Quant à l’Europe, elle va surfer sur une très modeste croissance. Dans quelques années, le tournant de l’après-pétrole va se dessiner. Aux Etats d’anticiper intelligemment, avec la participation des industriels doués. Un mot pour finir sur la vie prosaïque. Le pouvoir d’achat ne pourra pas augmenter pour les classes moyennes. Les richissimes vont faire d’excellentes affaires. LVMH n’a pas de souci à se faire. Certains vont trinquer, mais cela fait trois décennies que ça dure et c’est entré dans les mœurs. Pensez aux Restos du cœur et à remplir votre petit sac plastique pour la banque alimentaire après avoir parcouru les rayons des supermarchés.
Pour résumer, la crise de 2008 n’est pas économique, mais financière pour l’essentiel. Elle est accompagnée par une récession légère. Elle est une combinaison de plusieurs effets, la bulle immobilière (effet Japon), les bilans des établissements financiers, des actifs mal évalués à la Bourse (effet 1987), des chocs géo-économiques avec la Chine notamment, des créances douteuses. Une fois tout ce bazar soldé, un peu comme une réaction chimique qui s’achève, l’économie réelle va reprendre son cours et, d’ailleurs, elle ne s’est pas arrêtée. Donc pas d’inquiétude.
117 réactions à cet article
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Tout va rentrer dans l’ordre .... momentanément.
Si certains économistes et analystes ne se trompent pas ... le pire est devant, pas derrière.
Les subprime c’est environ 2000 milliards, les CDO (à venir) 65000 milliards et il existe encore la dette US que la crise actuelle justement révèle, sans parler du dollar totalement sur-évalué et de l’euro sur-évalué aussi mais qui pourrait s’aprécier face au dollar !
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Communiqué de Banksters & Co :
Un problème d’argent ? Des fins de mois difficiles ? Besoin de fric, de grisbi, de flouze, de pépettes, d’artiche, de tune, d’oseille, de pèse, de radis, de pognon, de blé, de biffetons, de galette ?
Qu’à cela ne tienne !
La BCE vous réserve le meilleur écueil !
The BCE is good for you ! The BCE accompanies you all life !
Sincerely JC.T
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L’étude de l’économie est le meilleur moyen de ne plus la comprendre. Je préfère me fier à mes intuitions intellectuelles
Pour info, quand je suis arrivé aux Mines à 19 ans, le prof d’éco nous avait fait jouer à une simulation d’échanges avec des règles, un jeu autant économique que psychologique, au bout d’une heure, j’avais mis en équation le jeu. Le prof m’a écarté vu que le jeu n’avait plus aucun intérêt. J’avais redécouvert les équations de Ricardo sur les avantages comparatifs.
Je sais qu’avec les bonnes infos, je peux mettre mes intuitions en marche et livrer des conclusions pertinentes. Mais rien n’empêche les gens de se faire peur en croyant les médias et les experts qui parlent à la télé. Puisqu’ils sont invités à la télé, c’est qu’ils disent des choses vraies. Je ne vais pas étudier l’éco mais je vous conseille, Renève, d’aller voir la télé. Il y a des tas de gens qui vont vous dire la vérité -
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Il y aquelques jours, vous et Philippe Reneve M"aviez prevenu qu’un de mes articles en moderaion concernat Demian West semblait apparaitre et disparaitre. Il s’est stabilisé sur Centpapiers :
http://www.centpapiers.com/OPINION-Du-risque-d-evoquer-les,4428
Pierre JC Allard -
Oui, le "crédit" a changé de main, mais non, tout ne continuera pas tou à fait comme avant.
Les "pions" tirent aussi leurs propres leçons des gains réalisés sur leur dos par les joueurs.-
Pour se faire, il faudrait que les "pions" aient une vision politique
Pour l’instant, comme le dirait Sloterdijk, ils ont créé la banque de la colère
Au vu des votes négatifs sur ce billet, on voit se dessiner cette colère. Ca les embêterait que j’ai dit vrai, car ils passeraient alors pour des idiots alors qu’en croyant à l’effondrement du système, ils se croient intelligents -
Il ne faudrait pas croire que la vision macro est la seule à avoir qlq importance : la colère partagée est une émotion motrice pas forcément malfaisante, qui a l’avantage de donner la parole à ceux qui l’ont rarement et ... le monopole de l’intelligence pourrait bien en être ébranlé.
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par Bernard Dugué (IP:xxx.x0.171.154) le 9 octobre 2008 à 12H56 							
																																					
Au vu des votes négatifs sur ce billet, on voit se dessiner cette colère. Ca les embêterait que j’ai dit vrai, car ils passeraient alors pour des idiots alors qu’en croyant à l’effondrement du système, ils se croient intelligents
Alors que monsieur Dugué ne se "croit" pas intelligent : il sait qu’il l’est !
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Les saoudiens rachetant Hollywood ? Ce serait un casus-belli au Moyen-Orient.
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Et le retour à la tradition de la bonne vieille pellicule
Fini le numérique, voici les films tournés en 35 millimètres, avec un peu de pellicule voilée -
Et si les saoudiens achetaient walt disney , un moyen pour eux d’avoir la peau de Mickey ?
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@ Bernard Dugué. Je crois respectueusement que c’est plus grave que ça ... L’Islande vient de faire EXACTEMENT ce que je recommande depuis le début de cette crise que j’annonce depuis des années. Je suis fier de mes ancêtres les Vikings
http://www.mail.com/Article.aspx?articlepath=APNews\General-World-News\20081009\EU-Iceland-Meltdown.xml&cat=world&subcat=&pageid=1
http://nouvellesociete.org/H40.html
http://les7duquebec.wordpress.com/2008/09/29/la-crise-dans-le-miroir/
Pierre JC Allard -
Léon, si on prend les critères du chômage, nous sommes en crise économique depuis 20 ans ou au moins depuis 1991. ça n’a dérangé personne à ce que je sache, en tous cas pas les gens ordinaires qui ont leur boulot et leur épargne. Et tout d’un coup, vous allez me faire croire cher Léon, que je suis aveugle face à la détresse des chômeurs !
Mon CUL !
Si les gens s’inquiètent de la crise, c’est parce qu’ils ont peur pour leur petits sous. Le voisin qui se suicide, ils s’en tapent. Cessez donc ce petit jeu de procès d’intention. Vous n’y connaissez rien en économie -
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Cher Léon, il ne suffit pas d’enseigner l’économie pour saisir les grandes manoeuvres actuelles.
Si vous êtes vraiment doué en économie, faites un commentaire, ou un billet pour réfuter point par point ce que j’énonce, car au cas où cela aurait échappé au lecteur, pratiquement aucun des commentaires n’a pris appui sur la substance du billet. Je n’ai vu que diversion, blaques, procès d’intention, invocations, incantations, quoique, quand elles sont de Mike Oldfield....
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Décidément, monsieur Dugué se révèle, et de très loin, le personnage avec le plus de complaisante suffisance et d’hystérique fatuité d’Agoravox.
Son CV en donnait déjà une idée assez précise, mais là, il vient de faire péter tous les baromètres de la vanité...
vanitas vanitatum, et omnia vanitas !
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@ Sysiphe,
Il n’y a aucune vanité, je n’ai fait que répliquer à des attaques ad hominem
Parfois je laisse faire, mais là, je n’ai aucun complexe à répondre aux ricaneurs -
Une petite musique d’actualité
http://www.youtube.com/watch?v=rdLUV0hhYZY-
Oui, et bien moi, quelque chose me dit qu’on n’est pas encore au milieu Dugue.
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Tout va bien
Lerma, Sarko et lyon : sortez immédiatement du corps de Mr dugué.
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Soros qui baigne dans la finance et en est un des acteur majeur, cyniquement nous professe que la crise est
partie et que rien ne l’arretera !!!-
Ce qui se passe est comme un tsunami,on voit la vague géante arriver,tout le monde panique et c’est bien normal,mais la vague n’a pas encore fait ses ravages,il ne fait nul doute qu’une fois passée elle va laisser une page blanche sur nos sociétés et après tout tant mieux ! Il ne faudra surtout pas laisser les mêmes escrocs nous dicter la reconstruction,la brèche est ouverte,ce sera le moment de batir des fondations saines,avec le peuple,pour le peuple et par le peuple,il faudra d’abord juger et châtier les irresponsables de tout bord qui nous ont embarqués vers le néant.....(les années de frais de "bouch" et ses amis....entre autres...)
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Ce qui se passe est comme un tsunami
Tres bonne comparaison avec le tsunami
Alors que tout le monde croit qu’un tsunami, c’est une vague de 20m de haut, les images de 2004 nous ont montré une serie de petites vagues de 2 à 3 m, mais les unes derriere les autres sans reflux, qui tel des escaliers, submergent tout au fur et à mesure de leur arrivée.
Cette crise ressemble au tsunami : des vaguelettes de 3 à 9 % de chute de bourse à chaque séance, mais sans reflux ( c’est a dire sans remonté des indices), et cette chute submerge toutes les économies par à-coups successifs. et rien ne les arrete -
Comment ose-t-on encore croire qu’une quelconque "science" puisse prédire un avenir q’on n’avait pas encore prédit ? S’il est possible de remonter la chaine des causes, il est impossible de descendre celle des conséquences. Quand donc nous débarrasserons-nous de ces experts en sciences humaines qui ont pris le pouvoir en prétendant connaître les causes alors que leur objet est d’avoir à connaître les lois de la nature humaine ?
La pensée est malade ; Comme un arbre malade, elle ne peut donner de bons fruits.
Quand tout ton cheptel est malade, ne cherche pas de quoi il est malade ; change le d’étable, dit Saint-Exupery dans Citadelle. Il est temps de changer de civilisation.
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Je crois que vous confondez sciences humaines et pseudo-sciences économiques, qui n’ont strictement rien de scientifique, et dont les pseudo "experts" n’ont jamais su voir ni prédire quoi que ce soit à moyen ni long terme, vu qu’ils sont eux-mêmes tenus par les intérêts financiers à très court terme.
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Aucune illusion à avoir ; le système sera raccomodé, grâce à l’intervention des états, le sauvetage des banques et des organismes financiers par l’argent des contribuables, mais il n’y aura aucune remise en question fondamentale du système et de ses excès, et tout repartira comme avant... jusqu’à la prochaine crise.
En attendant, effectivement, le chomage va exploser, le travail sera de plus en plus difficile à trouver, de plus en plus dur à effectuer, de moins en moins payé ; les écarts entre les revenus du capital et celui du travail continueront à s’accroitre au bénéfice du capital, la part des richesses produites également.
Ceux qui tiennent le manche, et dont dépend l’économie réelle ne sont pas près de vouloir le lacher, et on peut être sûr que les politiques en place leur donneront le coup de main nécessaire.
Fillon a déjà déclaré, hier, que "le système libéral n’était pas en cause" dans la crise,
un rapport du Conseil Economique préconise de développer le crédit hypothécaire (celui à l’origine de la crise des subprimes) en France,
et Barroso, Trichet, Junker, le FMI et la Banque Mondiale vont apporter tout leur soutien au plan de sauvetage des banques et organismes financiers, pour que tout puisse reprendre comme avant, après quelques rustines.
Les contribuables auront payé les pots cassés, et le petit casino de la spéculation et des paradis fiscaux va pouvoir souffler et reprendre ses activités lucratives pour les requins de la finance.
La privatisation des bénéfices, et la socialisation des pertes ont encore de beaux jours devant elles...
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Non , non, je ne confonds pas. C’est le thème de tout mon site. Voyez http://www.aspirale.be/wordpressfr/2008/01/27/mode-demploi-des-experts/ ou http://www.aspirale.be/wordpressfr/2008/05/29/pour-les-achives/
Il y a peu de vrais "experts" et et beaucoup trop d’ "ex-pères".... -
1/2 h après le choc qui a ébranlé le Titanic, le capitaine Dugué continue de dire aux passagers qu’il n’y a rien à craindre.
Les paris sont ouverts. Rendez-vous quand l’orchestre jouera "Plus près de toi mon Dieu".-
Les paris sont ouverts,
Mais nous ne savons pas si la célèbre controverse d’Agoravox, entre Forest et Dugué, sera aussi célèbre que la controverse de Valladolid. Tiens, curieux, Forest n’est pas encore venu donner son avis.
Dieu merci, je n’irai pas au bûcher, bien qu’ayant déclaré, comme Galilée
Eh pourtant elle tourne... l’économie ! -
Oui. Tout comme les spirales, les tornades et les ouragans.
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"La vérité ne triomphe pas toujours, mais l’ignorant finit par disparaitre"
Espérons être du bon côté ... de la Manche
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Forest n’est pas encore venu donner son avis
Celui de Céphale me convient ici. J’ai écrit ici au moins 150 fois que ce serait une crise économique et pas seulement financière, que puis-je dire de plus ?
Ce qui me scie, c’est qu’il y a encore des gens qui croient à la "théorie du découplage" et qui pensent que l’Asie va bien s’en sortir, voire sauver l’Occident. C’est comme espérer de Delphi qu’il sauve General Motors ! -
Bernard s’est levé du bon pied ce matin ! Il voit la vie en rose !!...Je pense que cette crise est financière,ça c’est évident ! mais elle est aussi économique (le moteur énergétique est obsolète..)la croissance était une fausse croissance,qui se fait sur le dos des peuples, de la pollution et de la mise en danger de l’échosystème de la planète...la crise est aussi philosophique ! car elle remet en cause la "pensée unique",plus rien ne pourra être comme avant,le peuple endormi depuis longtemps s’aperçoit d’un coup de la supercherie immonde,les discours vont changer et les mentalités aussi,on entend aujourd’hui les mêmes salauds nous parler d’éthique alors qu’il y a 15 jours les mêmes nous vantaient les mérites du capitalisme triomphant.....
Mais vous avez quand-même raison Bernard,il faut rester optimiste ! à la seule condition de se séparer des anciens acteurs dirigeants et financiers devenus totalement non-crédibles du jour au lendemain..... -
Sur cette crise , autant prendre l’avis de spécialiste et notamment Paul Jorion qui avait prédit la crise bien avant qu’on en parle .
Comprendre la crise, par Paul Jorion2 octobre 2008Pourquoi donc la plupart des gouvernements de la planète s’apprêtent-t-ils à renflouer leurs banques -même si « leurs caisses étaient vides » lorsqu’il s’agissait de financer d’autres dépenses pourtant tout aussi justifiables ? Tout simplement parce que l’ensemble des activités humaines en dépend. Sans circulation monétaire, l’économie s’arrête, la dépression dévaste tout. La finance est en position de prendre les sociétés en otage. Sa capacité de nuisance est incomparable. Cette dangerosité est connue et comprise depuis la crise des années trente. On avait alors décidé de mettre la bête en cage pour l’empêcher de nuire. Durant les trente glorieuses, le système du crédit, la circulation des capitaux, étaient largement encadrés par l’état. La « révolution libérale » a détricoté peu à peu toutes les règles, fait sauter tous les garde-fous. Non seulement l’animal allait jouir d’une liberté retrouvée, mais il allait également bénéficier d’un régime hautement calorique : l’accroissement des inégalités et la masse des capitaux circulants. Un niveau de chômage élevé et persistant - désormais considéré comme naturel ou frictionnel - la menace des délocalisations, la concurrence des pays à bas salaires ont eu pour effet de limer les griffes d’une grande majorité des salariés désormais privés de leur propre capacité de « nuire », c’est-à-dire de défendre leurs intérêts et de préserver l’équilibre indispensable entre les forces sociales. Dans le même temps, l’affaiblissement de la base productive a fait exploser les déficits extérieurs. Résultat ? Moins d’argent d’un côté, de colossales fortunes de l’autre, et entre les deux plateaux de la balance, la finance, chargée de faire prospérer les bas de laines. Il n’a pas fallu bien longtemps pour que la différence de potentiel trouve à s’exprimer. Endettement des ménages d’un coté, rentiers milliardaires de l’autre, mis en relation par l’ingénierie financière dopée par une insatiable demande de placements, encore accrue par les capitaux étrangers. Nous venons d’assister à une expérimentation de physique sociale de gigantesque dimension. Jusqu’où pouvait-on comprimer les revenus du travail et soutenir la demande grâce au crédit tout en dilatant les revenus du capital ? Nous avons la réponse. Jusqu’au jour où la bulle immobilière US a éclaté. Paul Jorion propose ici sa lecture de cette séquence en pointant les similitudes de la situation actuelle avec les années trente et propose de constitutionaliser les principes qui interdiraient le retour de telles crises.
la suite : http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2216
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Je crois que le problème est plus un problème d’ordre structurel que conjoncturel.
Le système financier actuel repose sur la main mise par les USA depuis le debut des accords de Brettons Wood , et après cela na cessé d’aller dans le même sens, privatisation des profits et socialisation des pertes.
Ce que nous voyons actuellement ,n’est qu’une conséquence du système monétaire et financier mondial. Ne nous leurrons pas, soit nous aurons denouveau droit à une autre structure qui permettra aux intérêts privés de pomper allégrement sur l’ensemble des ressources de ceux qui font la réelle économie du monde.
Je crois que la révolution qui se prépare sera de reconsidérer complément la donne, l’argent ne doit plus être aux mains des financiers, mais aux mains des citoyens. Pourquoi notre etat doit il payer plus d’intérêts aux organismes bancaires privés que sa prope dette ?
Le système va péter tout simplement parce que de plus en plus de citoyens de part le monde se rendent compte qu’une société aussi inégalitaire n’est pas souhaitable. Le reveil des conscience a commencé, mais comme toute naissance, cela se fait dans la douleur, mais pour après, souhaitons le arriver à un monde plus juste.-
J’adhère totalement !! éliminer et châtier sévèrement les tricheurs et redistribution des cartes,le jeu pourra recommencer que lorsque de nouvelles règles équitables auront été établies....un monde nouveau et meilleur est à mettre sur les rails ,il y a du taff !!!!
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Enfin quelqu’un qui prend en compte la dimension humaine.
Bien entendu, si la grande majorité des personnes laissent une infime minorité continuer à jouer et à s’engraisser à ses dépends, rien ne changera et les conséquences seront bien pire que ce que l’on entend par "crise de 29" (faut remonter plus loin dans l’histoire pour retrouver un équivalent).
L’écroulement du système n’est pas souhaitable puisque il est couplé à l’économie tangible, pas plus que n’est souhaitable le renflouement d’un hydre métastasé dont la puanteur n’a d’équivalent que l’inconséquence et la folie de ceux qui ont permis son développement.
Les exemples à suivre ne manquent pas dans l’histoire des USA, ce qui manque c’est la volonté politique d’amputer le membre gangréné pour sauver ce qui fonctionne bien. La crise pourrait être résolue en quelques jours seulement mais bon les acteurs politiques contemporains veulent le beurre, l’argent du beurre et la crémière avec....
Personnellement, je souhaite de tout coeur que l’auteur ai raison et que tout finisse par s’arranger. Sinon en tant que pauvre j’irais grossir le rang des victimes collatérales du vampirisme financier. -
ça buzze pas mal aussi au sujet des CDS (credit default swaps)
Ces produits font-ils partie des causes de la crise de confiance actuelle,
ou devons-nous craindre un second effet kiss-cool puissance 10 ?
Il serait intéressant de lire vos avis à ce sujet..
Cordialement,
T.
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A propos des CDS (credit derivatives swaps), Voir cet article en ce moment même
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pour reprendre vos dernières métaphores, la voiture de la finance est partie en aquaplanning et a fini sa course dans la glissière de sécurité
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Tout va rentrer dans l’ordre :
- Les riches seront toujours plus riches.
- Les pauvres seront toujours plus pauvres et plus nombreux.
- Les chômeurs verront leur nombre se multiplier et leurs allocations continuer à diminuer.
- Le travail sera (pour ceux qui en ont) toujours plus pénible.
- Le pouvoir d’achat continuera de baisser.
- Le gaspillage des ressources continuera.
Réjouissez-vous bonnes gens !-
L’évolution s’est toujours faite en dents de scie.
La civilisation "humanisante" en a pris un coup dans l’aile avec l’arrivée des pays émergents sur le marché, mais ... le cours normal de l’évolution devrait reprendre.
Ok, la crise est là, mais elle montre du doigt les faiblesses du système, qui est forcé d’aller à l’encontre de la théorie libérale (non-interventionisme et dérégulation).
En sus, les "pions" que nous sommes vont ressortir de tout ça échaudés en cherchant des solutions qui privilégie leur autonomie par rapport à une collectivité qui peut leur faire défaut. -
les titres toxiques vont etre retirés,bon.un petit problème:les dérivés sont toxiques par définition.prenons 10% comme hyper-toxiques,par exemple.et alors ?
1 200 000 000 000 000$ de dérivés,10%=120 000M$ à comparer avec le commerce mondial à 44 000M$ par an,eh oui.
tant que personne ne s’en rent compte,tout va bien,meme aujourd’hui.
sinon le dollar ne vaudrait plus rien tout simplement.
belle perspective.
the solution : lyndon larouche http://www.solidariteetprogres.org/
bonne réflexion-
Pourait on voir cette crise comme une chance de remettre les choses à plats ?
video sur internet : http://fr.youtube.com/watch?v=MxHw1MsMISQ&feature=related-
Pour remettre les choses à plat, il faudrait commencer à utiliser des moyens d’échanges autres que ceux détenus par les banques.
L’argent monétaire est actuellement devenu une immense dette envers notre économie future.
Il faut commencer à utiliser très rapidement des moyens d’échange alternatifs (SEL) qui préservent une saine capacité d’évolution. -
Oui.
Soustraire à ceux qui exploitent le monde, leurs armes : essentiellement l’argent.
Coopératives, mutualisation des ressources ; échanges, trocs ; probablement la seule manière de changer un système qui, sitôt rétabli grâce à l’argent des contribuables, va reprendre son inexorable marche de rouleau compresseur, d’aggravation des inégalités, de pillage des richesses, de privatisation du vivant.. -
J’ajouterais ... passer au libre (linux et cie) , vues que les solutions logicielles financières ont du souci à se faire quand au financement de leur croissance ...
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Je décline toute responsabilité dans la trajectoire de ce vaisseau.
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Pfffffffff......
Alors je sais, c’est un peu compliqué tout ce qui se passe, et on aimerait bien avoir un avis tranché....
Mais c’est pas une raison pour écrire n’importe quoi, faut faire de la plomberie et arréter l’économie.
Pour celui qui dit que l’éco n’est pas une science :
c’est une science HUMAINE, comme la sociologie et l’histoire, on dit que c’est la plus dure des sciences molles en raison de la forte utilisation d’outils mathématique. Les économistes font donc des prévisions, non des prédiction, libre à toi de préferer l’astrologie, mais beaucoup de gens parlaient de cette crise comme une épée de Damoclés dont on ne savait pas quand elle allait nous tomber dessus. Evidemment, si tes sources d’informations se limitent aux 20h et au blog de Morandini, pas étonnant que tu n’en ai jamais entendu parlé.
Pour l’auteur, grossomodo, tu nous dis tout va rentrer dans l’ordre dans le titre et dans le texte tu dis qu’on va avoir droit à une récession, donc que les temps vont être dur. C’est logique ça ? Tu t’attendais à ce que la planète soit aspirée dans le trou noir du bilan des banques ?
Bien heureux celui qui croit connaitre le futur, et dans cas, la situation est si complexe, profonde et protéiforme que je regarde toujours avec un grand étonement ceux qui croient avoir tout compris. Il va falloir quelques années pour vraiment comprendre ce qui est en train de se passer, tant il y a d’implications idéologiques et pratiques dans un monde dont la configuration est si complexe, si "imbriqué" et en plus complétement nouveau(chine etc).-
En tout cas, cela me fait penser à force de lire tous ces articles sur cette crise que tout cela est bien trop complexe. ça ne peut pas fonctionner correctement. Est-ce que la nature se serait emmerdée à concevoir la vie de manière si biscornue ? C’est de morale et d’éthique dont manque ce monde. Pas d’analyses économiques ! Et puis n’oubliez pas qu’il n’y a que 3 façons de voir la chose : 1. j’ai quelque chose à perdre (parce que j’ai des choses) ; 2. Jen ’ai rien à perdre (car je n’ai rien) ; 3. j’en ai rien à foutre (car c’est n’importe quoi).
Alors je préfère que l’on dise c’est de la merde ce système plutôt que faire peur aux gens qui n’y comprennent rien (toutes les petites mains qui font exister le monde, les éboueurs qui vident les poubelles par exemple).
CAR C’EST DE LA MERDE, AUTANT QU’ON SE LE DISE.
C’est une honte de faire sortir des milliards par magie pour sauver un "système" alors qu’il y a toujours des êtres sur cette terre qui crèvent de faim, de maladie, et d’ennui. Alors c’est quoi la réalité ?
Y’a pas de prévisions à faire, y’a juste à réclamer JUSTICE !!!!!!!!!!!!!! -
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Lu quelque part : http://www.gold-eagle.com/editorials_08/willie100908.html
Si vous aviez acheté 1000 $ d’actions de Delta Airlines il y a un an, vous auriez aujourd’hui 49 $. Si vous aviez acheté 1000 $ de AIG vous en auriez 33 $. Si vous aviez acheté 1000 $ de Lehman Brother il y a un an, aujourd’hui vous auriez tout perdu. Cependant si vous aviez acheté pour 1000 $ de bière il y a un an, que vous ayez tout bu et revendu l’aluminium alors vous auriez encore 214 $. En conséquence, le meilleur investissement est encore de boire un maximum et de recycler l’emballage.-
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Phil,
On voit votre sagesse mais ne soyez pas auveugle au point d’ignorer les milliards de dollars gagnés par les mécanisme de vente à découvert d’actions à Wall Street -
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ouia ouai d’puis l’temps qu’on parle d’la crise dans s’pays ,j’sais toujours pas si j’gagne une grosse somme dans qu’ellle banque j’vais la foutre
c pas avec la bande d’abruti a col blanc que j’en sais plus-
Ouep c’est hallucinant ce qui se passe. Hors financiéres, le CAC est valorisé à 8 fois les bénéfices ce qui est pas cher du tout. (Cela veut dire grosso modo que votre achat d’action est rentabilisé en seulement 8 ans, hors spéculation et goodwill).
Mais on est en phase de dégonflage de bulle. Donc de même qu’il y a exubérance irrationelle lors de la création de la bulle, il y a pessimisme irrationel au dégonflage de celle-ci.
Je ne serai pas surpris que l’on tombe a 2500 points pour le CAC voire même moins. En tout cas pour l’instant je ne suis pas acheteur malgré les prix très bas.
Mais ce qui est sur c’est qu’il va y avoir de bonnes affaires et c’est déja le cas pour certaines valeurs qui sont intéréssantes rien que pour toucher les dividendes (cela fesait longtemps que l’on avait oublié ce fondamental en bourse).
Mais maintenant il y a toute une génération qui a placé ses espoirs dans une hausse surnaturelle de la bourse pour sa retraite autrement infinancable (à moins d’épargner 50% de ses revenus ce que personne ne fait). Cette génération se précipite en ce moment sur les fonds de pension pour récupérer son fric. Il faut la laisser faire et investir après dans les boites qui n’auront pas souffert de la crise.
Et la beaucoup de boites notamment dans la partie techno (mais pas seulement) ne seront que peu touchées par la crise. Prenez IBM qui a annoncé aujourd’hui des résultats supérieurs aux attentes.
Le moment est historique, il faut être prêt.-
Ne ramasse pas un couteau qui tombe.
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Bernard, mon sac de poil à gratter s’appelle reviens !
Le pire -ou le meilleur- est que tu as probablement raison-
reçu 5 sur 5
Le pire étant que rien ne change puisque tout change et que dans un an, les affaires recommencent
Le meilleur étant que que le monde continue à tourner.
Crise, c’est aussi opportunité, je ne suis pas sûr que la société saisisse ses opportunités pour changer la donne. Il reste les opportunités pour les investisseurs. Warren Buffet fait ses courses à Wall Steet. Il y a de bonnes affaires, comme à Paris. Des actions en solde -
mais bien sûr tout est normal dans la norme du mal... rien à signaler... et deux billons de dollar qui allongent la dette des USA chaque semaine pour financer des massacres, juste ppour être sûr que les states ne s’en relèveront jamais... et que l’état d’urgence est à l’ordre du jour... et la loi martiale peut intervenir n’importe quand sans que M.Bush ait besoin de passer par le congrès... et certains états americains sont déjà envahis par des soldats de l’ONU... tout va bien, tout est absolument normal.
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@ L’auteur
La comparaison avec le Japon n’est pas forcément mauvaise sur le rapport entre bourse et conséquence pour la population, mais il faut tout de même comparer ce qui est comparable.
Le Japon n’avait pas (et n’a toujours pas), le dixième du role économique international des Etats Unis. Que le Japon se replit sur lui même pour laisser sa crise passer, et elle passe. Que les Etats Unis se replient sur eux même pour laisser leur crise passer, et la crise se diffuse.
La Chine joue sa carte dites vous, pourquoi pas, admettons, mais et après ? On connait les règles internationales fixées plus ou moins arbitrairement par les Etats Unis, si demain se sont les chinois qui prennent la tête de l’économie mondiale, seront ils aussi magnanimes ? En admettant bien sur, qu’ils la prennent car je ne suis pas sur que se soit là leur dessein ; auquel cas, qu’est-ce qui ce passe si précisément, plus personne ne dirige l’économie, si le pétrole change de monnaie d’étalonnage tous les ans ? L’anarchie n’a jamais favorisé les politiiques raisonnables.-
Pour résumer, la crise de 2008 n’est pas économique, mais financière pour l’essentiel.
Etonnante conclusion. Vous semblez croire qu’il n’y a aucune interaction entre les bourses, les établissements financiers et bancaires et les entreprises. La crise que nous vivons actuellement est financière certes mais se métastasera très vraisemblablement dans le corps économique tout entier.
Elle est accompagnée par une récession légère.
Cette crise n’est pas accompagnée par une récession. Elle sera suivie d’une récession. Il faudra simplement patienter un peu (en gros, la récession, pas forcément légère, sera sans doute pour 2009).
Une fois tout ce bazar soldé, un peu comme une réaction chimique qui s’achève, l’économie réelle va reprendre son cours et, d’ailleurs, elle ne s’est pas arrêtée.
Personne n’a dit que l’économie réelle s’était arrêtée. Tant que nous vivrons dans une économie de marché, il y aura toujours de l’offre et de la demande, même si celles-ci ne concernent qu’un marché minoritaire. Mais combien de cocus et pour combien de temps ?
Donc pas d’inquiétude.
La complexité du monde expliquée aux nuls. cette utilisation de la méthode coué me sidère. Rien ne dit que le pire est à venir mais j’ai la prétention de croire que cette crise n’est que le début d’une rupture (si chère à notre merveilleux président...) et n’en n’est qu’une des composantes. Tellement d’évènements en si peu de temps (crise alimentaire, crise géopolitique, crise écologique...).
Prodromes d’un phénomène radical encore insoupçonnable ? Je ne possède malheureusement pas de boule de cristal. Contrairement à vous. Vous en avez de la chance.
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Si, inquiétude pour tous ceux qui sont exposés et vont perdre leur emploi, comme au début des années 1990 mais les gens s’en foutent et comme je l’ai dit, ils ne s’intéressent qu’à leur sous. Interrogez les gens, comme le font un peu les médias, vous verrez que ceux qui paniquent sont plutôt aisés, avec une épargne conséquente et un niveau correct
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Il est étonnant comme l’auteur, dès l’annonce des premiers indices "au vert" s’est précipité pour expliquer que tout allait rentrer dans l’ordre, pas de chance les indices sont repassés au rouge !
L’aurait peut-être mieux fait d’attendre !
Pour moi la situation ressemble à celle décrite par les soldats américains lors de la guerre du vietnam :
S.N.A.F.U
(Situation Normal All Fucked Up)-
C’est ce qu’on appelle chercher des poux
J’ai évoqué les indices du matin comme la presse l’a fait. C’était un élément d’information mais qui n’engage pas le fond de la démonstration. Que la bourse chute ce soir et demain ne changera rien à mes conclusions -
Dicton financier : "le marché peut rester irrationnel plus longtemps que tu peux rester solvable".
Que le pessimisme atteigne des niveaux irrationels c’est un fait. Certaines actions sont vraiment en solde de même qu’elles étaient survalorisées il y a moins de deux ans.
Puis un jour (et c’est ca qu’on ne peut pas prédire), la baisse va s’arréter et les prix remonteront à des niveaux normaux.
Mais évidemment pour l’instant j’ai beau trouver que les actions sont en soldes je n’achéte pas vu que je me dit que je vais trouver moins cher plus tard. Mais en tenant par l’absurde, si le CAC devait atteindre des PE de 5 ou 6 comme il a l’air de se destiner à le faire clairement il y a un moment ou il suffira aux actions d’émettre des dividendes pour trouver des acheteurs. Parce que cela deviendra un placement de ouf. Ce qui ne veut pas dire qu’elle remonteront en fléche d’ailleurs. Peut être que l’effet de levier deviendra une chose du passé. -
@ L’Auteur,
Votre intuition :. et votre équation, ne l’auriez-vous pas réalisée avec une équerre et un fil à plomb ?
Dans les semaines qui suivront l’élection du Président des USA, le calme reviendra…car nous seront si c’est le GO :. Qui a gagné ou la GL :. ?
GO :. = Obama
GL :. = MacCain.
À noter : Qu’Obama est un " Mantra ", comme Mao, Maria, etc.
La maîtrise du dollar, c’est la maîtrise des finances mondiales, celle de la géopolitique, donc la maîtrise du monde.
Géométrie : Géo : signifiant la terre, et, métrie : maîtrise.
Il y a très peu d’initiés sur ce Blog et qui pourrait leur en vouloir ? Pas moi en tout cas.
Bonne soirée.
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Obama, mantra comme Guérava ?
J’avoue que je ne suis pas dans les rênes des intitiés, et des maçons d’Orient ou Réguliers, je ne sais qui emportera la mise, pour autant qu’Obama et MC Cain en soient.
Sinon, il est impossible d’avoir la maîtrise du dollar sans la complicité des valets -
Une idée en passant, le Dow Jones et le Nasqacq continuent à baisser. Le syndrôme japonais est en marche aux States. Il n’y aura pas d’effet Plaza, les dollars ne peuvent être rapatriés, par contre, il n’y a aucune raison que les bourses européennes plongent.
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Quels cadavres reste-il à découvrir dans les placards US ?
- L’évolution extrèmement rapide de la dette publique américaine, qui va d’ici à la fin de l’année faire rendre l’âme au dollar US,
- l’éffonrement des fonds de pension américain, qui, je vous le rappelle, sont contitués d’actions.
A propos de ce dernier évènement, s’il se produit, comment ne pas imaginer comme "dommage collatéral"à cet évènement, un mouvement de colère des salariés américains, qui voient de la sorte leurs plan d’épargne retraite fondre comme neige au soleil ? Des manifestations ? Une répression ? Et une reprise en main "énergique" de la part de ceux, qui ne veulent pas tout voir s’écrouler ? Une dictature en somme au pays de l’Oncle SAM...
Riez, riez. Mais dépechez vous, car bientôt, vous pourriez pleurer.-
Pleurons en effet,
Les gigolos vont être en chômage technique,
vu qu’il y aura de moins en moins de vieilles riches à cause des fonds de pensions, et ces vieilles, elles préférent soigner leur chien que baiser comme des chiennes -
									Quels cadavres reste-il à découvrir dans les placards US ?
L’évolution extrèmement rapide de la dette publique américaine, qui va d’ici à la fin de l’année faire rendre l’âme au dollar US,
l’éffonrement des fonds de pension américain, qui, je vous le rappelle, sont contitués d’actions.
Ces deux la sont déja connus. Si le dollar remonte en ce moment c’est parce que les américains liquident leurs actions européennes, asiatiques et russes pour ramener du dollar chez eux et éponger leurs pertes. Du coup de l’argent en euro, yuan ou autre est reconverti en dollar et ce dernier remonte. Dés que tout cela sera épuisé, on va voir la débacle s’accélérer. Ca va faire très très mal.
A propos de ce dernier évènement, s’il se produit, comment ne pas imaginer comme "dommage collatéral"à cet évènement, un mouvement de colère des salariés américains, qui voient de la sorte leurs plan d’épargne retraite fondre comme neige au soleil ? Des manifestations ? Une répression ? Et une reprise en main "énergique" de la part de ceux, qui ne veulent pas tout voir s’écrouler ? Une dictature en somme au pays de l’Oncle SAM...
Les américains risquent en effet de se facher très fort. Le prochain président des USA a intérêt à redonner rapidement confiance. Si les américains ont confiance en lui il n’y aura que peu de manifestations et troubles et il pourra naviguer à travers la crise comme l’ont fait naguére d’autres hommes politiques. Sinon, cela se finira probablement très mal.
Souvenez vous, c’est dans la tempête que l’on voit les bons marins.
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Un scoop ! ça vient de sortir !...
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7232-
C’est pas un scoop, c’est exactement l’idée que l’on se fait des Etats-Unis d’Amérique. Leur hégémonie est finie. Le seul hic, c’est qu’il ne faut pas que ce pays pète les plombs comme l’Allemagne hitlérienne en 1941
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les états-unis ? combien de divisions ? et surtout combien de têtes nucléaires et d’ADM variées ?.....avec les fous actuels ils faut s’attendre à tout !!...
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"Donc pas d’inquiétude."
...comme dit Claude Allègre !-
Pourquoi introduire Allègre comme élément de complexité supplémentaire. Sur le CO2 je le suis volontiers, ces gens du Grenelle m’emmerdent, et les millions d’euros gaspillés pour la voiture propre, Sarkozy est un âne ! Et ses conseillers aussi mais les lobbys sont loin d’être des ânes. Les profiteurs ont compris quelque chose que la plèbe ignore. Où es-tu Zen ? Du côté de la plèbe
Le Dow Jone a chuté de plus de 7 ce soir, quelle importance, tous ces vieux riches américains avec leurs fonds de pension, qu’ils crèvent ! -
@ Bernard Dugué,
Les Mantras participent aux conditionnements de l’inconscient du cerveau humain. Ils sont utilisés depuis plus de 2000 ans.
Par exemple : MA et AR, sont deux Mantras.
D’ou Maria utilisé par l’église catholique, à la place de Myriam.
Je pourrais citer, MAman, MATER, MATERialisme, etc. Je ne ferais pas un cours.
Dans le nom : OBAMA : vous pouvez découvrir des Mantras, comme : MA, MAO, BOA, AMA, pour les plus frappants.
Abel est une victime de haute valeur symbolique, il est le type du juste persécuté, et une figure du Christ. Son sang est éloquent auprès de Dieu, mais celui de Jésus l’est plus encore.
Dans le nom : (Mac)CAIN…. La Bible : Caïn
La Bible : Caïn (Le mot hébreu peut signifier " forgeron " ou encore, à l’aide de la racine qnh " j’ai acquis " est un personnage de la BIBLE et du Coran. Fils aîné d’Adam et Ève, il est considéré par les judéo-chrétiens comme le premier meurtrier de l’histoire, en tuant par jalousie son frère cadet, Abel. (L’YS ABEL)Le Coran : raconte aussi l’histoire des fils d’Adam, sans les caractériser par leur profession comme dans la Bible qui présente Abel comme pasteur et Caïn comme cultivateur. En revanche la tradition musulmane leur donne des noms : Hâbîl pour Abel et Qâbîl pour Caïn.
Que je sache, les Musulmans sont plutôt des pasteurs (éleveurs) et les Juifs des cultivateurs. (ADAMO, autre Mantras, a chanté qu’ils ont planté des millions d’arbres).
Avec un peu de réflexion, vous pouvez trouver l’enjeu de cette élection. Il ne m’appartient pas de le faire.
Bonne soirée.
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L’erreur fondamentale de ce genre d’analyse c’est de considérer la finance, et plus généralement l’économie dans son ensemble comme un système clos : toutes choses égales par ailleurs....
Or c’est totalement irréaliste : qu’est-ce que l’économie sinon un domaine humain, une partie de l’ensemble des relations entre les humains et aussi d’ailleurs la nature.
Parce qu’on ne peut concevoir le système financier sans prendre en compte les fondements économiques qui le sous-tendent. Et ces mêmes fondements font partie de l’ensemble des relations entre les hommes, avec leurs aspects historiques, culturels, psychologiques, idéologiques, politiques, mystiques aussi ainsi que leurs besoins matériels et intellectuels.
Il y a aussi la terre, la nature, la géographie, la répartition des matières dans le monde.
Prétendre appréhender tout ceci relève du fantasme.
Notre civilisation, qui se croit supérieure à toutes les autres, a tout subordonné d’abord à l’économique au sens étroit du terme, en négligeant tout ce qui n’était pas "calculable", puis à son corollaire : la finance. Et encore à seulement une vision de l’économie, considérée comme la seule possible, toute autre forme de pensée étant rejetée par des arguments relevant de l’idéologie.
Ce faisant elle a négligé un tout petit détail : le réel.
Mais si vous négligez le réel, le réel lui s’occupera de vous, tôt ou tard.-
@ Bernard, bonsoir à tous :
D’ordinaire, je suis en phase avec Forest sur la gravité, mais là, je salue le courage éditorial de Bernard qui va à contre courant du move qui répète que c’est terrible, et qu’on va morfler comme des Russes, etc.
On ne sait pas ce que c’est en réalité (par rapport aux Russes en l’occurence)
Mais atterrissons : la crise financière annoncée ici sur AV, prédite par des observateurs armés de leur bon sens est bien là. Elle va polluer l’économie dans une mesure difficile à apprécier précisément.
Pour ceux qui n’ont pas de crédit à rembourser, pour les retraités, pour les pleins proprios de leur toit, peu d’inquiétude à avoir : un peu d’inflation c’est tout...
Pour les autres, c’est selon : s’ils étaient financièrement exposés, ils souffriront davantage. S’ils n’avaient pas une bonne situation professionnelle, ils seront peut-être licenciés en premier.
Bref, çà va galérer un peu plus qu’avant, mais rien de comparable à 29 ou l’après guerre.
Les français sont des épargnants, contrepartie d’un manque d’audace observable tant dans la vie que les urnes, et ceci est une constante de nature à nous faire passer ces temps troublés sans dommages comparables avec ce qui arrive aux E-U où tout un chacun flambe ses $ avant de les avoir gagnés.
Les banques n’ont pas une vision claire de la qualités des créances douteuses qui se baladent çà et là dans les comptes : il faudra du temps pour éclaicir et faire le point. La solvabilité future des contractants de subprimes est un paramètre incertain. Mais dans la mesure où les débiteurs paient, les choses s’arrangeront. Reste à ne pas saboter leur restant de solvabilité.
Les autres entreprises, non financières, avec leur marché, leur savoir-faire et leur clients stables ont de bons fondamentaux. Inconnues de la côte, elles sont "l’économie réelle".
Avec cette crise, on surjoue ses malheurs, banquiers ou ménagère entre 25 et 50 ans. C’est un filon en or pour les médias. Cà intéresse tout le monde. Et on pleure !
Le vrai sujet c’’est les règles fiscales -et sanctions- au niveau international qui devraient s’imposer pour limiter ces surchauffes très profitables pour certains mais nuisibles au plus grand nombre, d’autant plus nuisibles que l’on se trouve déjà dans les embarrassements pécuniers.
Merci Bernard de ce clin d’oeil audacieux de la raison. Courage à tous ! Cà passera. Et rappelez-vous que le CAC est tombé à 2400 points en 2002 sans qu’on crie à la fin du monde.
[email protected]
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Mais je ne souhaite pas que ça aille mal !
Qu’y puis-je ? Simplement, je vous suggère, à propos d’économie réelle, de regarder les chiffres mondiaux et français et récents de ventes de voitures et mise en chantier de bâtiments.
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"Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages [...] Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué" (Nicolas Sarkozy ,candidat 2007)
Dépêchez-vous de vous endetter ! Ayez confiance...-
La démagogie est le terreau de la misère......les baratineurs se sont tus ,mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient..
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La vérité est un peu entre les deux. Les américains abusent du crédit et des marchés financier à un niveau ou c’est maladif alors que les français ne l’utilisent peut être pas assez.
Mais la on entre dans une période ou notre aversion au crédit va nous servir. Il faut donc en profiter pour faire des réformes et s’étendre à fond.
Sans compter que pour l’europe la crise peut être une super opportunité. Il faut renforcer nos liens avec la Chine et la Russie et on pourra alors avoir un bloc Eurasien extrémement puissant.
D’autant que l’on va surement pouvoir compter sur le retour de scientifiques et cadres de haut niveau partis aux états unis ces derniéres années. Si on sait les accueillir, il y a moyen de transformer cette crise en fabuleuse opportunité. Soyons prêt !
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j’ai lu que les chinois refusaient d’acheter des bons aux trésors us !
d’apres ce que j’ai compris l’economie us est à genoux et d’ici très peu de temps elle sera à terre,les constructeurs de voiture vendent 30% de moins.des dizaine de ligne aérienne ont été supprimé,le taux d’incident de paiement pour les cartes de crédit explose,etc....
la finance us a explosé et les 5 grande banque d’investissement ont disparue,les deux dernières ont changé leurs statut pour avoir droit au cash de l’état.
c’est le modèle qui s’effondre,le premier assureur AIG,une des première caisse d’épargne WM,freddie mac et fanny mae,les plus gros emeteur de dette aux mondes,la faillite pure d’une big bank,la faillite de centaine d’autre petite et très petite banque,et meme le fdci est à manque d’argent http://www.reuters.com/article/ousiv/idusbng28670420080827.
si le systeme s’effondre aux usa et que mac cain gagne,le pays se transformera en état totalitaire,c’est quasi sure,ce n’est plus le m^me pays que dans les années 30,ils vont préférer emprisonner les gens que les aider réellement,ça coutera moins chère !
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j’ai lu que les chinois refusaient d’acheter des bons aux trésors us !
Probablement pas complétement ce serait suicidaire pour eux. Ils ont besoin que les américains achétent leurs exportations. Donc il faut les maintenir à flot le temps d’avoir une situation de rechange. Sinon c’est game over pour eux aussi. Et ils le savent très bien.
d’apres ce que j’ai compris l’economie us est à genoux et d’ici très peu de temps elle sera à terre,les constructeurs de voiture vendent 30% de moins.des dizaine de ligne aérienne ont été supprimé,le taux d’incident de paiement pour les cartes de crédit explose,etc....
L’économie US ? Cela dépend quoi ! On a annoncé aujourd’hui qu’IBM allait très bien et avait battu les résultats. On est juste en train de revenir aux fondamentaux et les boites qui ont des technologies solides et un business solide vont en sortir consolidées. Celles qui vendent du vent ou du rêve (marketing) vont se faire laminer.
si le systeme s’effondre aux usa et que mac cain gagne,le pays se transformera en état totalitaire,c’est quasi sure,ce n’est plus le m^me pays que dans les années 30,ils vont préférer emprisonner les gens que les aider réellement,ça coutera moins chère !
Le risque n’est pas Obama ou McCain mais l’armée. Que va t’il se passer si le gouvernement US ne peut plus financer le complexe militaro-industriel ? A vrai dire, je préfére ne pas avoir à connaitre la réponse à cette question.
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comme dit l’auteur, ca y est on est a la fin de la crise, d’ailleurs ca va déjà mieux
la preuve, ce soir le Down jones n’a chuté que de 7%
merci bernard pour ta clairvoyance
ps : 1000 excuses pour le double post
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"Le risque n’est pas Obama ou McCain mais l’armée. Que va t’il se passer si le gouvernement US ne peut plus financer le complexe militaro-industriel ? A vrai dire, je préfére ne pas avoir à connaitre la réponse à cette question"
Voila une excellente question, que je ne me poserais pas non plus.-
9 octobre 2008
En annonçant la mise sous tutelle de Kaupthing, la première des trois banques privés et la dernière à être nationalisé en une semaine, voici ce qu’a déclaré Geir Haarde, premier ministre d’Islande. "Ce que nous avons appris (...), c’est qu’il n’est pas sage pour un petit pays d’essayer de jouer un rôle de leader dans le domaine de la banque internationale"
Quel culot d’attribuer à l’État les méfaits du capitalisme néolibéral privé.
Le gouverneur de la Banque centrale, David Oddsson, s’est insurgé contre la mise en cause des pouvoirs publics : "Je trouve étrange que les gens pleurent sur le pyromane et s’en prennent au pompier", a-t-il dit, cité dans la presse locale.
Voici ce que déclarait il y a 5 jours Alexandre De Groote, administrateur délégué de Petercam Institutional Bonds ; "pour l’instant, toutes les analyses qualifient Kaupthing de banque saine. Elle a des besoins de refinancement importants mais c’est le cas de toutes les banques. En réalité, il y a, dans le marché, une crise de confiance envers l’Etat islandais."
Les banques islandaises sont récentes et leur histoire est une saga édifiante. Jadis toutes les banques d’Etat, très nombreuses dans un aussi petit pays, ont fusionné. Il n’en est plus resté que trois, privatisées dans les années 1990. Le schéma est jusqu’ici classique. Mais à qui confier le noyau dur de ces banques ? Cruel dilemme et conflit d’intérêt : les riches repreneurs se sont avérés être des entrepreneurs qui, une fois devenus banquiers, se sont accordé des crédits avec une coupable libéralité. (Le Monde)
Les trois banques privés sont aujourd’hui nationalisées. Les Russes ont promis un prêt de 4 milliards d’euros à L’État Islande.
Au menu parlementaire du premier ministre Geir Haarde ; un arsenal législatif sans précédent en Europe donnant la possibilité à l’Etat de diriger tout le système bancaire.
Les actifs gérés par les trois banques nouvellement nationalisées représentent neuf fois le Produit intérieur brut (PIB) du pays.
Résultâts : une inflation de 15 %, une monnaie qui, a perdu 60 % de sa valeur et le peuple qui va en subir les conséquences pendant plusieurs années.
Question ? Pourquoi avoir privatisé ces institutions banquaires quand les profits étaient là avant 1990 ?
15 ans de profits privés et maitenant la ruine publique
Des noms maintenant ;
Björgólfur Gudmundsson, banque Landsbanki - Possède maintenant de bonnes entreprises dans la pharmacie et le téléphone en Europe de l’Est et propriétaire d’un club de foot de première division britannique, West Ham.
Johannes et Jón Ásgeir Jóhannesson, banque Glitnir - Bien qu’appauvri le fils Jón vole toujours en jet privé entre l’Islande et New York où il réside.
Pour la banque Kaupthing, j’ai mal au coeur d’y chercher les détails ( http://www.kaupthing.com/ ), la colère s’amplifie.
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"Pourquoi ne pas réfléchir aussi à une amnistie fiscale pour nos compatriotes qui accepteraient de rapatrier leurs capitaux, sous condition bien sûr de souscrire à cet emprunt d’Etat ?" (Bernard Accoyer, président UMP de l’Assemblée nationale dans les Echos)
Les scandaleuses « vacances » des dirigeants d’AIG : Près de 200.000 dollars ont servi à payer les chambres (à 1.000 dollars la nuit ou plus), plus de 150.000 dollars les repas, et 23.000 dollars les soins de remise en forme (Le Figaro).
Donc tout est déjà parfaitement en ordre. Quel est le problème ?-
Apres le DJ qui a perdu 7%, cette nuit les asiatiques chutent a 9% (-9.62 pour le nikkei), et ce matin, les europeennes ouvrent a -10%
ca sent la fin de crise ça !!!
nanard 1er, prix nobel de l’economie
vas-y nanard !!!-
Nanar à la barre, je propose mon propre plan pour renflouer l’Europe économique !
Yeaahhhhhhhh -
les devises à nanard-shadock
"plus ca rate, plus ça a de chance de reussir" -
			 				 Vers un retour de la question sociale au coeur de la crise 			 				-
Ce qui est grave et édifiant dans cette crise qui la folie de tous les gouvernants néolibéraux de la planète , c’est que l’Etat n’est plus au service d’intérêt public et des citoyens mais bien d’interêts privés , c’est un gigantesque holp up généralisé .
A quand la révolution ?-
C’est la faillite du néo-libéralisme libre échangiste ...
www.la-bas.org/article.php3-
Quelqu’un peut-il éteindre la lumière avant de fermer la porte SVP ?
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Bon, vraiment rien de nouveau sous le soleil avec cet article, à part lorsque vous parlez de la COHESION SOCIALE.
Il y plus de cohésion sociale aux Etats Unis qu’ici.
Ici le voisin peut crever de faim personne ne bouge.
Allez aux USA (pas seulement en vacances) pour voir que là-bas les gens sont solidaires.-
Arpès une étude attentive du texte et des commentaires, je peux l’écrire avec assurance : BRAVO BERNARD !
Mon premier commentaire sur le 1er artcile que j’ai lu de vous disait en substance : j’attends mieux d’une personne avec un CV comme le votre. Un "philosophe" se doit d’être dangereux et polémiste de part ses prises de positions (l’inverse d’un BHL et du consensus mou qui caractérise l’intelligentia française).
Que vous ayez raison ou pas, peu importe.
Après 15 articles fin du monde, vous sortez enfin du carcan des commentateurs habituels, et répondez à coup de marteau. C’est une bonne nouvelle pour ce site (en attendant la suite).-
Cher Renève,
Cela vous dépasse... dès que l’on sort du binaire vous êtes perdu... Elargissez vos perspectives ! -
@ l’auteur,Si on vous avait dit il y a 1 mois que l’Islande demanderait un prêt de 4 milliards de dollars à la Russie, vous auriez dit quoi ?Vous pensez que demain, après une bonne purge, le système va redémarrer, comme on repart au boulot après une bonne cuite ? Sauf que le système est ivre mort, qu’il est au volant d’un poids lourd chargé de nitroglycérine (et qu’on ne guérit pas une trombose avec une purge !).Vous faites une grossière erreur en isolant la crise financière et économique des autres crises en cours où partout les USA sont en échec (je veux dire l’establisment US, par le gars de GM qu’on vient de mettre au chômage). Ces 2 crises ne sont que des éléments d’une crise plus globale : le leadership des USA est terminé, ce qui implique que le système doit changer en profondeur car jusqu’à présent il n’y avait qu’une seule monnaie : le dollar.Il va falloir rebattre les cartes pour un New Deal, mais il doit être mondial et il devra choisir sa monnaie !Les USA n’accepteront JAMAIS que le dollar ne soit plus la monnaie de référence, sauf s’ils sont mis à genoux. Ils ont voulu nous refiler leurs dettes ... ça ne fonctionne pas comme escompté (!) ... des 11 septembre on ne peut pas faire le coup tous les jours !Vous pensez que la pression sera suffisamment forte pour que les peuples acceptent n’importe quoi en échange d’une restabilisation du navire ? Vous vous trompez. Les peuples ont vu le cul du roi car il est tombé de son piédestal. Son autorité est en lambeaux et rien ne pourra la rétablir. La curée va être lancée, elle l’est déjà, par tous les petits valets et les petits marquis qui hier encensaient le système et qui aujourd’hui le descendent car ils commencent à avoir peur pour leur peau.
Les incantations au Dieu régulation (croyez-vous que la convention de Genève a prévenu les génocides ?) ne peuvent pas changer la nature d’un système qui ne peut, par nature, pas être régulé. Le capitalisme est basé essentiellement sur le principe de la spéculation. Aujourd’hui cette spéculation ne peut plus être maîtrisée.
Le principe de la spéculation, et donc celui des marchés financiers, c’est que les uns gagnent ce que les autres perdent, mais nous n’en sommes plus là, les USA ayant détourné le système à leur seul profit (y compris la tentative d’instrumentaliser la crise), ceux qui pensaient avoir gagné se rendent compte qu’ils n’ont gagné que du vent, y compris les falsificateurs, car ils se sont refilés la vérole entre-eux !
C’est le point final à la non convertibilité du dollar et à l’arrêt par les USA de la publication de leur masse monétaire (mars 2006).
Les USA vivaient à crédit ... il est temps de relever le compteur !
Maintenant il va falloir trouver autre chose et vite, car l’une des prochaines bombes c’est les résultats des entreprises pour le trimestre en cours, et pour beaucoup, la fin de l’exercice au 31/12 !!!!
‘’…Puisque ce n’est plus qu’un système
Et sa police américaine
De monde meilleur on ne parle plus
Tout juste sauver celui là celui là
Il est temps à nouveau
Oh temps à nouveau
De prendre le souffle à nouveau
Il est temps à nouveau
Oh temps à nouveau
De nous jeter à l’eau… ‘’Jean-Louis Aubert1992-
@ .Bernard Dugué
Merçi pour cet article qui vient de quelqu’un qui s’il n’est pas un économiste du moins a une certaine vista intellectuelle.J’ai noté pas mal de détracteurs qui n’ont pour penser que ce que l’on donne à la télé,c’est vous dire,et sont éffrayés de penser différement et de faire leurs travaux pratiques.Nous avons eu un grand homme qui les traitaient de veaux je crois qu’il en reste pas mal.A croire que se faire mal noter sur ce site démontre pas mal de choses.il est vrai que tu vas à l’encontre de la .rumeur diffusée par les medias qui voudraient nous affoler contrairement à notre président (je n’ai pas voté pour lui ) qui lui essaye de calmer le jeux. De toutes façons on sait à qui appartiennent les medias surement pas à l’état français mais plutôt aux multinationales. Il est intéressant de constater , comme il a été signalé dans un commentaire ,qu’il est bizarre que cette "crise " arrive juste un mois avant les élections U.S. Pourtant Lyndon Larouche en parlait déjà au début de l’année donnant l’automne comme début,alors nos dirigeants n’ont rien vu venir,un peu comme pour le11/09 ? On continue à nous prendre pour ce que nous ne sommes pas (tous hélas ),des imbéciles tombés de la dernière pluie.
Comme tu l’as si bien fais remarquer cette crise n’a rien à voir [n’en déplaise aux médias les mêmes qui relayaient déjà les preuves de la culpabilité de l’Irak dans le 11/09,preuves que l’on attend toujours ] avec celle de 1929 car elle est financière et non pas économique.Pour celle de 1929 il y aurai encore beaucoup à dire vu que la suite fut la main mise de la réserve fédérale sur l’émission d’argent aux E.U.D’ailleurs la fed n’a que le nom de fédéral car comme beaucoup de gens ne le savent pas c’est une banque PRIVEE !!!
A part ça business comme d’habitude on attire l’argent on fait monter les côtes puis arrivé à une certaine hauteur l’on retire toutes ses billes ’ et fait courir des rumeurs ( comme en 29 ) ce qui provoque un effondrement des cours ,
et puis suite logique on rachète à un prix plus bas ,comme c’est entrain de se passer pour l’immobilier et pour l’or qui ne cesse de grimper,beaucoup de gens en achètent :gare à la chute.Moi merçi je ne risque rien car je n’ai pas d’argent,demain le soleil se lèvera crise ou pas crise et je ferai mon possible pour que ma journée soit productive et non pas spéculative.
J’Avoue que ce serai un honneur de me retrouver avec des chiffres négatifs dans la notation de mon commentaire,car bênets du monde entier si vous voullez qu’il y ait " crise " continuez à y apporter vôtre énergie et alors nous serons en bonne voie.
En ces temps d’imposture universelle dire la vérité est un acte révolutionnaire/c’est vrai qu’au début il n’y a jamais beaucoup de résistants-
Pour les ceusses qui voudraient avoir un peu d’info sur ce qui doit être fait
http://www.solidariteetprogres.org/article4652.html
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@ isatouissit
Bon sang j’ai dû me tromper de pays et habiter ailleurs qu’aux E.U durant toutes ces années car je n’y ai pas vu ce que tu racontes pourtant j’y ai travaillé,m’y suis marié et y ai vécu dans des milieux différents et partout tout est basé sur le Dieu argent : in God we trust all others pay cash !!!
Non vraiment j’ai du rêver merçi de me réveiller -
@ issatouissit
je t’ avais laissé un commentaire mais il semblerai qu’il ait disparu,un trou noir sans doute,messieurs les censeurs beau boulot !!!
POURQUOI et je pose la question à tous les commentateurs , les commentaires ne seraient pas numérotés comme je le vois sur certains sites,cela permettrait de répondre au commentaire n° untel ou untel et laisserai voir qu’il n’existe pas de cachotiers sur ce site qui paraissait assez intéressant et commence à devenir décevant.-
@ ISSATOUISSIT :
Feriez vous partie de l’équipe d’agora ou seriez proche d’eux car le message que je vous avais adréssé a disparu .
Pourtant je n’y était pas insultant ,loin s’en faut ,tout juste ironique vous disant qu’ayant habité plusieurs années la-bas et y retournant chaque année je n’y avais pas vu la même chose que vous au sujet de la solidarité,ou alors dans des milieux bien fermés.Aux E.U ils ont une blague qui dit :
IN GOD WE TRUST ALL OTHERS PAY CASH ( Nous avons confiance en Dieu tous les autres payent cash ) -
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Bernard s’est levé du bon pied ce matin ! Il voit la vie en rose !!...Je pense que cette crise est financière,ça c’est évident ! mais elle est aussi économique (le moteur énergétique est obsolète..)la croissance était une fausse croissance,qui se fait sur le dos des peuples, de la pollution et de la mise en danger de l’échosystème de la planète...la crise est aussi philosophique ! car elle remet en cause la "pensée unique",plus rien ne pourra être comme avant,le peuple endormi depuis longtemps s’aperçoit d’un coup de la supercherie immonde,les discours vont changer et les mentalités aussi,on entend aujourd’hui les mêmes salauds nous parler d’éthique alors qu’il y a 15 jours les mêmes nous vantaient les mérites du capitalisme triomphant.....
Qu’y puis-je ? Simplement, je vous suggère, à propos d’économie réelle, de regarder les chiffres mondiaux et français et récents de ventes de voitures et mise en chantier de bâtiments.Ajouter une réaction
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