Ils sont de retour les bobo de la gauche prostrée
Ces temps-ci ils publient leur mémoire, leur testament politique, leur grimoire de recettes du terroir pour une révolution tranquille sans menace ni danger et qui surtout ne risque pas d'arriver. Même pas une insurrection, tout juste une série de réformettes de ce système capitaliste qu’ils ont tant aimé. D’un âge avancé ces vieux polichinelles de la gauche plurielle récidivent et nous éclaboussent de leurs jérémiades philosophiques quand ce n’est pas éthiques ou épistémologiques (sic).
Jean-Marc Piotte vient de gratifier l’humanité d’un autre de ces testaments politisés dont nous nous serions bien passés. L’opuscule intitulé : « Démocratie des urnes et démocratie de la rue ». Regard sur la société et la politique, chez Québec Amérique. La scribouilleuse Cornellier du quotidien Le Devoir, l’organe national des Bobos du Plateau, en écrit ceci : C’est le testament intellectuel d’un marxiste révisionniste (sic). Elle cite le vieux prédicateur : « A moins de se réfugier dans un refus de principe, la voie à suivre est réformiste. La gauche ne peut plus espérer renverser radicalement le capitalisme au profit du communisme. (…) le marxisme a ses lacunes… sa vision déterministe de l’histoire est erronée (…) son obsession économique lui fait sous-estimer l’importance du politique et de la démocratie, et son analyse de la lutte des classes l’amène à négliger la domination des hommes sur les femmes, et la discrimination contre les minorités ». Fin du prêche piottiste.
Le plumitif, bobo universitaire, qui ne fut jamais marxiste, ne fusse qu’un instant, ne serait-ce qu’un moment, mais qui fut bien trotskyste de son vivant, et même avant, a suivi les traces de Benny Levy, un maoïste français, pas davantage marxiste que JMP, BHL, Krivine, Laguiller, Bensaïd ou Dany le Rouge ne le furent un jour. Benny de Paris, ex-secrétaire de Sartre, a lui aussi publié son bréviaire mortuaire et lui aussi aujourd’hui il fait le prêche tout comme un dénommé Del Negro du Plateau, une kippa sous le chapeau, psalmodiant le retour de Yahweh pour sauver l’entité sioniste délaissée (1).
Ils ont tous mal tourné ces ex-maoïstes, ces réels trotskystes, ces authentiques gauchistes des groupuscules En Lutte, PCO, PCC (ML), PCC, GMR et autres Lambertistes de la Ligue Socialiste entriste. Aujourd’hui, ils sortent de terre comme des champignons vénéneux, en couches pléthoriques, sous le soleil automnal, profitant des révoltes populaires et ouvrières tous ces « has been » de la go-gauche chagrin des années quatre-vingt. Hier encore, obséquieux, ils se sont mérité un strapontin tout au fond du jardin des affidés de la télé, des salles de rédaction bondée, des syndicats abandonnés, et des ONG subventionnées (subventions que le gouvernement Harper leur retire peu à peu) ; salaire bien mérité, croyaient-ils, pour avoir liquidé les ardeurs révoltées de toute une génération de sacrifier.
« Marx est mort » disaient-ils, « Das Kapital » aussi, la « classe ouvrière » tant pis (sic). « Mais de quoi me parlez-vous mon ami ? Je n'en ai point vu d’ouvriers aliénés de ma carrière universitaire toute entière mon cher. Allons, buvons un pichet pour se remémorer ce bon vieux temps où nous dirigions les destinées de nos groupuscules marxisants comme nous gérons aujourd’hui nos ONG compassées et nos étudiants doctorants. » (Paroles glanées dans un café de la rue Université).
Aujourd'hui, dissimulés par leurs feuilles de vignes de travestis-réformistes, ces vieux compères pseudo-révolutionnaires de la go-gauche solidaire et d’« Option citoyenne » ; ces vieux révoltés édentés, toujours aussi tordus, loustics et alambiqués, manœuvrent pour ne pas trop se mouiller, car vous savez cette nouvelle vague de soulèvement des « masses populaires » pourrait très bien s'avérer aussi éphémère que celle qui l’a précédée, et il ne faudrait pas que ces rêveurs de la go-gauche engoncée se retrouvent isolés - seuls devant la manifestation des révoltés assiégés – matraqués – emprisonnés – tués parfois (pensez à Allende) quand le balancier de la destinée ramènera les salariés dans les abattoirs des usines mal famées.
Aucun danger, Badiou, Piotte, Baudet, Saillant, Comeau, Laviolette, Bourque, Gill, Nouveaux Cahiers du Socialisme, À Babord, Rashi et compagnie, tous ces poltrons, tous ces fripons, qui veulent la gloire de la scène et de l’écran mais sans les dommages collatéraux de la justice des riches, et surtout ne pas servir de cibles aux Patriotes des Chevaliers de l’indépendance, de l'Aube Dorée, ou du Front National, payés par les affidés des fortunés. Au cinéma ça va, mais sur les barricades de Montréal, d’Athènes ou de Paris…non merci.
Difficile n'est-ce pas pour ces planqués de cette pseudo-gauche soixante-huitarde qui n’ont pas eu la chance comme les Roch Denis, Lisée, Dubuc, Dubuc (L’autre), Duceppe, David, Khadir, Fontecilla, Letourneau et même Péladeau m’a-t-on dit, de se caser et de prospérer ; vedettes – saltimbanques – des milliardaires, de paraître sans « être », d'avoir le beurre et l'argent du beurre de la trahison.
Dans la vie il faut choisir camarades de la gauche désorientés et pas encore casés, choisir d'être du côté du prolétariat, même quand les choses tournent mal et que l'espoir s'étiole ; ou choisir de se la couler douce sous les palmiers de Cuba, du Venezuela, aussi loin que possible des lieux du combat… loin de la banlieue de Paris, ou encore rue Berri, ici et maintenant, dans ces pays impérialistes d'Occident, notamment, où notre classe (qui n'a jamais cessé d'exister même quand vous l’avez reniée) peine et souffre hier dans les manufactures, aujourd'hui devant les usines en grève ou fermées aux salaires de misère, paupérisée et outrée, sous les décombres au Bengladesh, sous les balles en Afrique ségréguée, en Syrie strangulée, en Grèce assassinée, au Brésil enragé…
Je n’ai qu’un vœu, je n’ai qu’un souhait à adresser à tous ceux qui tournent enfin, ou à nouveau, leur regard vers la gauche où nous vous attendions patiemment, violemment, éperdument. Ne laissez pas ces renégats, ces revenants pédants, ces Bobos à gogo vous seriner Morphée au pays des révoltés. Ils ont tous répudié l’ouvrier, qu’ils soient tous ostracisés – rejetés – châtiés.
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La semaine prochaine : LA FRANCE, À L’ORÉE DU CHAOS
Pour lire les éditoriaux de Robert Bibeau : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
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(1) http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20131003.OBS9679/mais-qui-est-donc-benny-levy.html
20 réactions à cet article
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Il avaient des idées « révolutionnaires » mais ils ont eu une place de choix dans la société, or la place de choix est plus influente que les idées, volatiles comme on sait ; la situation détermine le larron, à une place de bourgeois il ne peut y avoir qu’un bourgeois. Circulons, il n’y a rien à voir !
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@ Mr Bibeau ......
D’accord à 100% avec votre billet , on les connait presque tous ces pourfendeurs du capitalisme des beaux quartiers et soi disant défendeurs ardents des classes populaires laborieuses , dans le confort paisible de l’appartement des quartiers chics des grandes villes ou dans la propriété familiale acquise par le Papa qui assurait les études, l’appart ou le studio de standing, la voiture et l’argent de poche en plus d’un compte ouvert à son grand garçon étudiant ou sa grande fille étudiante, organisant avec des amis et amies le nouveau « grand soir » et la « révolution prolétarienne » qui sonnait si bien alors qu’ils n’avaient jamais côtoyé , ou alors de très loin ces damnés de la terre et ces forçats de la faim ...Sauf peut être assis derrière les vitres fumées dans la confortable limousine de Papa, acquise honteusement par le sueur et le sang des malheureux exploités de l’usine du Père !!, en traversant ces villes crasseuses des banlieues qui sentent la chaussette sale, l’urine et le pinard à deux ronds !!Je n’exagère pas, j’en connais personnellement, hier ardents admirateurs de Staline, Mao, Pol Pot et Castro, vous savez, ces braves hommes qui protégeaient leurs population de la gangrène capitaliste, offrant bonheur, joie de vivre et opulence aux habitants de ces paradis Socialistes !!, et aujourd’hui ayant repris les affaires de Papa grâce à l’héritage , et puis il faut bien conserver le confort et les acquis familiaux !! mais attention, au fond de nos coeurs, malgré la Porsche Panaméra et la résidence secondaire à Marbella , notre épouse ex top model et propriétaire d’une maison de haute couture, notre coeur donc est toujours à Gauche et nous sommes prêts à tout donner pour nôtre cause si il le fallait !!Vu que ça ne risque pas grand chose de ce côté là ......parce que le Grand Soir a du plomb dans l’aile, promis depuis 100 ans et jamais vu !!! donc on est à l’abri !! alors sans risque , on peut revenir faire un petit coucou, et proclamer nos convictions intactes ,en souvenir des réunions dans la belle piaule d’étudiant, où nous portions cheveux longs et barbe, en écoutant l’Internationale poing levé en buvant du Coca et fumant des Marlboro , puis ensuite du Bob Dylan et François Béranger , rêvant d’un monde meilleur, celui de la Corée du Nord actuel par exemple !!-
Je m’étonne que cet article ait pu paraître
Comme je m’étonne aussi de la non-parution d’articles traitant du tireur-fou qui se revendique de gauche lui aussi
Chance pour la France, de gauche ; faisant son cirque sous un gouvernement de gauche soyons pudiques
Ah si il avait été seulement un peu skinead sur les bords ; on avait 10 articles la-dessus ce matin
Les fascistes ne sont pas ceux que les merdias nous désignent sur ordre de ce gouvernement de faux-culs
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@ Kern....
Enfin....on ne parle pas ici d’un tireur fous de gauche et ( chance pour le France ) de surcroît ici...vous rendez vous compte du tollé général ??un révolutionnaire comme on les aime ici !! il a même été flinguer un photographe d’un journal de Gôche , et pour contrebalancer, canarder le façade d’une Banque, symbole du capitalisme....Madame Taubira proposera même qu’on baptise une rue ou un square à son nom comme symbole de la résistance à la décadence de monde actuel !! -
à l’auteur
Je vois que vous rêvez de la révolution et du grand soir, et pourquoi pas d’une belle guillotine toute neuve sur la place de la Concorde ? Comme vos aînés, probablement (je suppose que vous êtes encore bien jeune) vous finirez, dans vingt ans, par nous jouer une toute autre musique. La même probablement que les crétins dont vous dénoncez ici un peu facilement le ridicule. Mais la vie est ainsi faite : nous vieillissons tous, et les illusions se transforment comme elles peuvent, et plutôt mal que bien.-
Pas de chance camarade CHRISTIAN vraiment pas.
Si tu avais été voir ma photo sur ce site tu saurais que j’ai 60 ans. J’ai fait le coup de brique dans les années 1970 - à gauche toute - et j’ai été trahie par ces merdeux de pseudo gauche. Je ne savais pas à cette époque qu’il ne suffit pas de chanter l’Internationale - de lever le poing et de crier VIVE MAO - VIVE TROTSKY - pour être un Marxiste.
Après qu’ils se soient tous planqués - ou retourner dans les beaux quartiers - Je me suis mis à étudier les classiques - à observer d’où j’étais - la société de pseudo classe moyenne qu’ils me vantaient et j’ai regardé si c’était vrai que la classe prolétarienne disparaissait pour laisser place seulement à la prospérité - qu’ils ont chanté.
Aujourd’hui que ca bouge dans les bambous je les vois resurgir ces planqués - et ca me fait chier.
Je suis resté avec les ouvriers et je ne veux pas que ces petits vieilles baudruches nous reviennent avec quelques petits minois nous seriner leur merde
Ils n’ont jamais rien connu du marxisme et du léninisme ni hier, ni aujourd’hui et ni demain.
CONCLUSION. Les fascistes qui rodent sur Agoravox devraient bien lire avant de commenter. Je suis un extrême gauche - dénonçant les bobo gauchisants de mes deux.
Pour ce qui est de Pol Pot, la Corée du Nord, la Chine, et l’URSS de Kroutchev c’est une autre histoire que nous aurons l’occasion d’aborder à une autre occasion (
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@ l’auteur.......
vous avez des noms pour les « fascistes » ? Mussolini serait encore vivant donc ?? -
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@Robert Bibeau
Vous vous en prenez aux fascistes d’AgoraVox et je ne saurais trop vous approuver là-dessus, mais pour ainsi dire dans la même phrase (je ne l’ai plus sous les yeux) vous écrivez au présent que vous êtes « un extrême gauche » et là, je vous avoue que j’ai du mal à comprendre.
Jusqu’à la fin du dernier siècle, je ne voyais pas d’inconvénient, personnellement, à ce qu’on me rangeât parmi l’extrême gauche libertaire, mais c’est que les temps ont bien changé et les mots ne désignent plus tout à fait les mêmes choses.Ce qui s’appelle aujourd’hui « extrême gauche », certes, se prétend encore CONTRE l’extrême droite, mais il vaudrait mieux dire, pour détourner une formule de Guitry, qu’elle est plutôt « tout contre ». Les deux « fronts » se ressemblent terriblement par la logorrhée, et partagent tout, comme de bons vieux copains en populisme. On a vu naguère dans une affaire plutôt atroce que les fachos et les « antifa » se fournissaient volontiers chez le même fripier, usaient des mêmes méthodes, de préférence musclées et calamiteuses. Comme le FN a beaucoup à faire avec la xénophobie anti-arabe et qu’il est difficile de courir deux lièvre à la fois, il a cédé au parti de Mélenchon, et pour pas un rond, son vieux recueil de thèmes antisémites. Encore une bonne manière de se partager le boulot par lequel on peut fanatiser les masses en vue d’un grand soir dont, quand même, il vaut mieux rire.
Je suis désolé de vous avoir cru si jeune, et même en regardant la petite photo, j’ai la vue si basse que je vous aurais peut-être pas donné un âge. C’est que je suis moins jeune que vous : j’avais vingt ans en 68 et cela vous explique que je puisse être beaucoup plus désabusé sur tout le folklore des glorieuses révolutions et l’éminente Vertu des masses prolétariennes.
Je vois enfin que vous ne paraissez pas apprécier Pol Pot ni plusieurs autres du même tonneau, à la différence de quelques excités décérébrés « d’extrême gauche » eux aussi, hélas, qui viennent ici assez régulièrement nous faire l’éloge de la Corée du Nord et de son génial dirigeant Kim Jong-un.
Une pareille hostilité aux dérives totalitaires m’est vraiment sympathique. -
La révolution est soluble dans le champagne
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le seul lieu de combat réel est votre coeur
mais avec votre haine de vous-même vous ne le comprendrez jamaisvous feriez bien de vous plonger dans plus de philosophie parce que votre absence de pensée en-dehors des stéréotypes télévisés et du bourrage de crâne mécanique est affligeanteon en prend PLUS UNE SEULE MIETTE de votre jugement contre vous-même, compris ?et votre ingratitude pour tous les trésors de l’esprit reçus ne mérite lui aucune considération quelle qu’elle soit-
Il faut sauver le soldat Hollande ! Le meilleur président de la V république
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Je suis étonné d’apprendre qu’un trotskiste ne soit pas marxiste. Ou alors, il se dit trotskiste mais ne l’est pas !
Mais pourquoi tant de hargne ? Il fallait ne pas être très futé pour s’être laissé berner par « ces merdeux de pseudo-gauche » ! Peut-être que l’auteur les a suivi au point de considérer ceux qui ne les suivaient pas pour d’affreux réacs et de leur faire la leçon. Étant un peu plus âgé que l’auteur, j’en ai connu de jeunes révolutionnaires tout en verve qui nous prenaient, avec quelques uns de mes amis proches, pour des demeurés petit-bourgeois parce que nous ne les suivions pas dans leurs délires du « pouvoir au bout du fusil » p.ex.-
Tous ces bobos avaient été repéré par Clouscard qui a bien théorisé, dès 1968, les libéraux libertaires comme avant garde de la contre révolution libérale ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ral-libertaire
Le paysage médiatique Québecois est rempli de ces pseudos rebelles et autres amuseurs publiques et comme dit si bien cette chanson de Cassonade : « ...Les bouffons sont millionnaires et les poètes n’ ont qu’ à se taire ... »
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Ils sont de retour les bobos de la gauche prostrée. Ils seront bientôt de retour les bobos de la droite prostrée.
Dans les années 1980, j’avais déjà compris, comme beaucoup, d’où venait la soit disant « crise »...et oui, dans les années 80 c’était déjà la crise.
En plus, à cette époque...on avait les deux catégories bobos en même temps.
Un président de gauche avec un gouvernement de droite suivi par...un président de droite avec un gouvernement de gauche + l’extrême droite à l’assemblée et à la tête de quelques villes. Quelle rigolade !
Et des bobos prostrés à tous les étages et de tous les bords en même temps !!!!
« ...leur regard vers la gauche où nous vous attendons patiemment... ».
Vous pouvez toujours attendre.
...à droite aussi !
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bonjour Bideau.
Je me suis bien amusé en lisant ton article. On est dans une société de libre expression à vocation auto centré sur la pensée unique comme peuvent l’être toute les religions qui véhiculent des absolues.
il n’y a que les illuminés qui croient que l’on décide de faire la révolution ou la guerre, ce sont les événements antérieurs cumulés qui y conduisent, et la plus part du temps nous n’avons conscience que d’un certain nombre. C’est comme cela, le temps qu’un événement arrive à notre cerveau et génère une réponse, il s’en produit une quantité d’autres qui nous échapperons. Difficile donc d’évacuer l’incertitude, que je défini toujours comme la seule terre à conquérir et dont Edgard Morin la présente comme le magasin de la méconnaissance dont nous retirons la notre.
Je dis cela car tous ceux que tu incendies, vivent comme des capitalistes, comme toi et moi d’ailleurs et ne remettent pas en cause en définitive se qui structure la pérennisation du capitalisme, le plan comptable.
Alors quand au nom de cette comptabilisation les bobos ou tous les restes du mur de Berlin ressuscitent je me dis sans être méchant qu’ils sont trop longtemps restés enfermés sous les décombres.
Plus sérieusement il y a une étape à franchir à nouveau pour s’émanciper une fois de plus et faire franchir une étape à nos relations économiques et productives.
De la manière suivante.Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.
Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.
De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt.
cordialement.
ddacoudre.over-blog.com..-
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Quelle douce musique que vous nous avez conté là Monsieur Bibeau. J’ai pris plaisir à le relire tellement vous étiez sincère.
Ce pays c’est la honte ! Il ne nous reste qu’une révolution silencieuse pour éviter le bain de sang méticuleusement orchestré.
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