• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > L’argent ne fait peut-être pas le malheur, mais il y contribue

L’argent ne fait peut-être pas le malheur, mais il y contribue

Au moment où l’idée de décroissance fait une percée remarquable dans les débats, ne pourrait-on s’interroger sur cette science discutable qu’on appelle l’économie ?

Pour se forger une identité respectable, l’économie est devenue une science, appuyée par des lobbies discutables. Mais quelle science ? En tout cas pas une science exacte, plutôt une science aléatoire, puisque pour que le riche existe, il faut des pauvres !

La question que l’on pourrait se poser , c’est la suivante : l’homme cherche-t-il le bonheur, ou l’argent ?

Et pour avoir plus d’argent, il faut, en principe, travailler plus. Pour avoir plus de bonheur, je ne suis pas sûr qu’il faille travailler plus...

Le passé nous prouve que ce n’est pas le cas.

Si l’on regarde de plus près notre réalité, elle est indiscutablement en faveur de la paresse, et non pas du travail

De tout temps, l’homme a tenté de travailler moins, devenant sédentaire et cultivant, produisant, élevant sur place des plantes et du gibier pour avoir moins d’efforts à produire.

Il a toujours visé la paresse, et en même temps, évacué cette réalité, la jugeant immorale ; il en a honte, la cache, se culpabilise à tel point qu’il refuse de l’admettre.

Pourtant, tout porte à croire qu’il vise à cette paresse : l’une des dernières preuves parmi les plus flagrantes est la création de la machine, d’abord industrielle, puis maintenant informatique, mais machine quand même qui remplace le travail humain.

Donc notre volonté, même si elle est cachée, ou du moins non avouable, est que nous tentons de ne plus travailler. (Peut être est-ce là une manière de défier la parole divine nous chassant du paradis terrestre et décidant de limiter notre vie, de nous faire « gagner notre vie à la sueur de notre front ?)

Comme si la réussite passait par la douleur !

Ce vieux dogme, qui fait que les artistes doivent souffrir pour créer ! Quelle connerie ! Demandez à Albrecht Dürer ce qu’il en pense, lui, premier artiste à imposer sa création plutôt que de dessiner sur commande.

Quitte à se tromper, prendre le risque de dire : je fais ce que je ressens, et si je me suis trompé, quelle importance, l’essentiel n’est-il pas de faire ce que l’on ressent, sans calcul ?

Nous faisons tout pour nous faire remplacer par des mécanismes ! Par des automates !

Ne serait-ce pas notre vision du bonheur, ne pas travailler ?

Ne rien faire ?

A part aimer, dormir, manger, boire, chercher le temps de la réflexion, celui du plaisir, celui de ne rien faire...

Et pourquoi la paresse serait-elle un défaut ? Comme la

gourmandise, aussi ? Et la luxure ?

De quelles lois sortent ces notions ?

Quel est le manipulateur de tout cela ? Et surtout, pourquoi manipule-t-il ?

Pourquoi ne pas imaginer qu’il manipule celui qu’il exploite pour ne pas accepter l’idée qu’il avait une mauvaise conception du bonheur ?

Notre propre bonheur est dépendant du bonheur de l’autre.

Quitte à prendre le risque - provisoire - de passer à côté de la vraie question, je préfère proposer quelques dogmes.

On ne peut pas acheter la tendresse, la passion, l’envie, l’amour. On peut acheter le sexe, mais on ne peut acheter l’amour.

La seule richesse que nous voulions posséder, c’est justement celle que l’on ne peut pas acheter : le bonheur !

Alors pourquoi ne pas accepter cette réalité : nous ne voulons pas travailler pour exister, mais nous voulons exister pour vivre. Nous voulons servir à quelque chose d’important, et non pas être des outils destinés à fabriquer de nouveaux besoins. Nous voulons aller plus loin que les limites que la morale et l’autorité nous imposent ! Nous voulons être des créateurs, et non pas des acteurs. Nous voulons la vie, et non pas la mort.

Nous avons raisonné comme des enfants : ce bonheur que nous cherchons passe par l’oisiveté, alors nous avons demandé aux machines de travailler pour nous, et tant mieux !

Mais nous avons oublié une chose, c’est que le patron, le gérant de nos richesses, la banque... ne partagent pas notre vision.

Pour eux, le bonheur passe encore par la richesse, puisque c’est cela qui les a menés là où ils sont !

Alors eux, plutôt que de reverser le bénéfice du remplacement des hommes par des machines, ils l’ont gardé, pour investir, s’enrichir encore plus !

Et quand bien même seraient-ils multimilliardaire, ils peuvent « s’offrir » tout, sauf une chose, le bonheur.

Car si leur bonheur passe par le malheur de l’autre, ils savent bien qu’il ne s’agit pas du bonheur. Ils savent bien qu’ils se sont trompés ! Mais s’ils le reconnaissent, ils remettent en question toute leur logique.

Le système mis en place est fondé sur la notion de compétition. Que le meilleur gagne, calquant cette logique sur celle du spermatozoïde, faisant un seul vainqueur !

Cette espèce de logique hitlérienne, qui ferait qu’une race doit supplanter l’autre, provoque les ravages que l’on découvre dans nos petits villages, consécutifs à la pratique des mariages consanguins.

Non, le bonheur passe par le mélange, celui des sexes et celui des races. Lorsqu’il n’y aura plus qu’une seule race, comment justifier les guerres ? Différences de religion, partage des richesses, sûrement, mais au moins nous aurons enlevé un des ferments de ces conflits, et c’est toujours ça de pris.

Car notre vie n’est pas celle ci. Elle ne passe pas par la victoire sur l’autre, mais plutôt par une victoire sur nous-mêmes.

Nous n’avons pas besoin de vaincus, nous avons besoin de vivre avec l’autre, en acceptant ses différences de vie, de religion, de culture.

Nous avons besoin de lui, car sans lui nous ne serons jamais heureux, nous serons les propriétaires d’une île surréaliste, illusoire, une île où nous serons le seul habitant, possédant tout, les ayant tous vaincus, et n’ayant rien, restant seul, terriblement seul, dans le malheur, puisque n’ayant personne pour partager ce bonheur.

Un sourire ne coûte rien, et il produit beaucoup ! Il enrichit celui qui donne, et celui qui reçoit, il ne dure parfois pas longtemps, mais son souvenir peut durer éternellement : quel produit commercialisé aujourd’hui peut produire un tel effet ?

Personne n’est assez riche pour pouvoir s’en passer, et personne n’est trop pauvre pour ne pas le mériter. Le sourire est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.

« Avec de l’argent vous pouvez acheter un lit, mais pas le sommeil, de la nourriture, mais pas l’appétit, des bijoux, mais pas la beauté, des livres, mais pas l’intelligence, des médicaments, mais pas la santé, des tranquilisants, mais pas la paix, le plaisir, mais pas la joie, le confort, le luxe, mais pas le bonheur, une certaine réputation, mais pas une bonne conscience, des relations, mais pas de véritable ami, une assurance sur la vie, mais pas sur la mort, une place au cimetière, mais pas au paradis ! » (Pierre Pradervant, Gérer mon argent dans la liberté, Editions Jouvence, 2005.)

Non, définitivement le bonheur est ailleurs. Je crois au dernier de la classe, car il s’est appelé Einstein, ou Picasso...

Imaginons un monde où nous ne travaillons plus.

Puisque des machines planteront nos légumes, nos fruits, feront nos machines, capables de faire d’autres machines, naturellement de plus en plus performantes, qu’aurons-nous donc à faire dans ce monde ?

On va se morfondre, dites-vous ? Certainement pas, nous allons pouvoir

réfléchir, créer, nous amuser, goûter, découvrir, comprendre, aimer et générer le bonheur.

En un mot, vivre.

Essayons de mettre en pratique cette philosophie.

Quel est le prix d’un sourire ?

Un vrai sourire, pas un sourire figé de star ou autre politicien d’opérette.

Faites la visite d’une entreprise : de quels sourires avez-vous souvenir ? Celui des salariés ?

Les femmes et les hommes qui travaillent uniquement pour subvenir à leurs besoins n’ont pas de sourire. C’est révélateur !

Des calculs savants ont été faits.

Il a été prouvé qu’il serait plus positif pour la santé économique de la planète de payer les salariés des usines d’armement à ne rien faire.

En haut lieu, on pense que les échanges sans argent deviennent rarissimes. Ce serait oublier l’énorme travail fait par les bénévoles d’associations, le travail fait dans la famille ; ce serait oublier le troc, les services rendus, etc.

Quel est le bénéfice financier d’une activité artistique ?

Un artiste qui se produit ne donne rien de palpable, il ne donne que de la réflexion, parfois de la joie, de l’humour, de l’amour, mais rien de tout cela n’est quantifiable financièrement.

Bien sûr, à sa mort, un peintre devenu célèbre « vaudra » quelques millions, mais était-il heureux de son vivant ? A-t-il rendu les autres heureux ? On peut en douter.

Selon Paul Lafargue, dans son livre Le droit à la paresse, le travail utile destiné à l’échange, salarié ou non, peut être réduit à deux heures par jour.

Alors, qu’allons-nous faire de tout ce temps libre ?

Peut-être rien, peut-être tout, mais au moins, ayons la franchise de reconnaître que ce qui nous mène depuis la nuit des temps, c’est « d’en faire le moins possible », n’ayons pas honte de cela, et ne prenons pas la logique du travail comme une dette envers nous-mêmes et envers l’humanité.


Moyenne des avis sur cet article :  3.97/5   (124 votes)




Réagissez à l'article

35 réactions à cet article    


  • Bill Bill 27 décembre 2006 12:51

    Je ne vous lis pas jusqu’au bout !

    L’homme a besoin de travailler, la seule question est : de quelle façon. Quand l’Homme s’est mis à cultiver sa nourriture, ce n’était pas pour ne rien faire, mais parce que c’était plus pratique ! L’éloge de la paresse n’était franchement pas à la mode !

    En revanche le travail à la chaine et à l’usine n’a rien de plaisant... Cultiver des légumes sous serre et dans l’eau non plus ! Mais autrefois les ouvriers spécialisés étaient fiers de voir la voiture qu’ensemble ils avaient construient, le paysan s’arrêtait sans doute pour regarder la nature et le ciel ! Puis le soir il se couchait satisfait de son travail, je doute que ce soit le cas de l’ouvrier à la chaine !

    Pour ce qui est du mélange des races, il semble inéluctable, mais il n’empèchera jamais les guerres, c’est absurde de dire ça ! Car rare sont les guerres qui ont eu pour déclenchement le fait d’être face à une autre race...

    Pour ce qui est du dernier de la classe, je ne vois pas ce que ça a de glorieux ! Après il y a eu des cancres magnifiques et que j’admire comme Guitry ou Brassens par exemple, pas une raison pour faire l’éloge de la dernière place, au fond à coté du radiateur et de la fenêtre ! Qui vous dit que si ces grands hommes avaient été interpellé à leurs époques par ce qu’ils faisaient en classe, ils ne se seraient pas surpassés encore ?

    Et puis en éloge de la fainéantise, les hommes qui font de moins en moins d’efforts phisique se rendent maintenant dans les salles de sport, par plaisir ! Si vous êtes un peu sportif vous ne pouvez ignorer le plaisir qu’il y a à cette légère douleur très agréable qu’on ressent dans un muscle qui a « travaillé » un peu.

    Le travail fait partie de nous ! Après avoir dit cela, on peut convenir qu’il est mieux de travailler pour vivre plutot que de vivre pour travailler.

    Bill


    • nisco (---.---.249.166) 27 décembre 2006 17:23

      Si le travail fait partie de la condition d’Homme, la question que les hommes doivent se poser est simple : quelle place lui consacrer pour que la société soit la plus HEUREUSE possible ?

      Or aujourd’hui les choix sociétaux ne visent en aucun cas l’augmentation du bonheur mais bien la CROISSANCE. Et cette croissance n’est lié qu’à l’argent, seul étalon qui permette de la mesuré.

      Le bonheur ne peut être mesuré, allez-vous me dire, donc comment faire des choix pour la société pour augmenter le bonheur de tous ? C’est bien là que réside le défis que l’Homme peut (et doit) relever. Le malheur des riches montre bien que l’argent n’est pas du tout un paramètre corrélé au bonheur (les taux de suicide les élevés du monde se situent au Japon et en Suisse, pas au Burkina Faso ni au Brésil...). Acceptons cela et osons quelque chose de nouveau.

      Ceci m’amène à la citation de Einstein (l’imagination est plus importante que la connaissance) : l’école, et je pense que c’est aussi pour cela que l’auteur de l’article soutient les « cancres », est faite pour tuer toute créativité chez les enfants afin qu’ils se « bourrent » de connaissances. On leur rabachent tous les jours que s’ils n’apprennent pas leurs leçons ils ne connaîtront jamais rien.

      Si tirer des enseignements du passé et des expériences des autres est primordial pour avancé dans la réflexion, il est nécessaire de cultiver chez les jeunes un esprit de créativité, ce que l’école telle qu’elle est aujourd’hui, cherche plutôt à combattre. Et c’est pour cette raison que se sont des cancres qui ont donné des gens tels que Brassens ou Guitry. En cela je suis totalement opposé à votre hypothèse que s’ils avaient été bons à l’école ils se seraient surpassé. Bien au contraire, c’est leur refus de l’école qui leur a permis de préserver leur imagination.

      Travailler 2 heures par jour ça me va, et le reste du temps si j’aime avoir le « laisir du muscle après l’effort » rien ne m’empêche de m’adonner à des pratiques physiques. Mais pourquoi forcer les gens à se fatiguer ?

      La société d’aujoud’hui ne laisse plus aucune place à la l’imaginaire, au bonheur, à la contemplation, à la rêverie, etc. Bref en un : à l’oisiveté !

      J’espère que vous aurez, mon cher bill, cette fois la force de lire cette intervention, il vous restera encore du tempos, je l’espère pour vous, pour vous reposer après ! smiley


    • Bill Bill 28 décembre 2006 09:03

      Cher Nisco

      Je suis en tous points d’accord avec vous ! Je me serai peut-être moi aussi mal exprimé ! Si j’ai évoqué de cette façon-là la fainéantise, c’est que j’ai été un fameux cancre moi aussi sur les bancs de l’école ! Et je déplore tout comme vous le formatage obligatoire qui est fait dans nos écoles avec parfois des notions tout à fait fausse ! Est cela qui m’a poussé tout comme Guitry ou Brassens, modestement, à toujours chercher à compléter mes connaissances ? On dit souvent que personne ne travaille comme un fainéant qui s’y met ! C’est un peu mon cas... Je suis sur que le travail peut nous permettre de nous surpasser, j’entends par là un travail constructif et épanouissant.

      Je suis parfaitement d’accord avec vous sur le travail tel qu’on nous le fait pratiquer, il n’y a rien de plaisant ou d’épanouissant ! Et je trouve que la culture physique est aussi d’une certaine façon un travail, tout comme le travail de l’esprit.

      en bref, je vous remercie d’avoit pris la peine de me lire et d’avoir à merveille su compléter ou amoindrir ce qui pouvait faire défaut dans mon post

      Bien à vous

      Bill


    • pingouin perplexe (---.---.24.114) 27 décembre 2006 13:49

      A la limite de l’uchronie sur le plan littéraire, votre article n’en est pas moins tout à fait intéressant. L’architecte Oscar Niemeyer ne s’était-il pas déjà employé à défendre la qualité d’une création « sans effort » ? On croirait presque à un conte de fées, si ce n’est le fait de s’en débrouiller en curiosités topologiques, qui poserait comme uchronie quelques dispositions originales par rapport à un temps que l’on pourrait éventuellement vouloir en openspace.

      « Imagination is more important than knowledge » (Einstein)

      « Ils croiront que c’est leur avenir alors que c’est leur passé » (Werber)

      Puissent les belles allégories nous éclairer smiley


      • (---.---.5.58) 27 décembre 2006 13:59

        L’amour a éte inventé pour faire croire aux pauvres qu’ils pouvaient être heureux quand-même.


        • pingouin perplexe (---.---.24.114) 27 décembre 2006 14:14

          ... et la capacité d’aimer a été « inventée » pour que l’on ne se sente pas dans l’obligation de devenir des malades mentaux smiley


        • (---.---.70.21) 27 décembre 2006 15:44

          Figurez vous que je suis loin d’être riche, et ça ne m’empêche pas d’être heureux smiley


        • ropib (---.---.27.229) 27 décembre 2006 19:18

          L’argent a été inventé pour que ceux qui n’aiment personne puissent croire au bonheur.


        • herbe herbe 27 décembre 2006 14:32

          Merci pour votre article d’où se dégage une certaine sagesse.

          Il est un peu outrancier, mais j’ai l’impression que c’est voulu comme pour rétablir l’équilibre, une outrance se pose face à une autre.

          Je pense (humble avis) que c’est plus ce qu’on en a fait du travail et ce qu’on en prêche qui est de plus en plus dans les faits en complet décalage (ou contradictoire).

          Admettons qu’on veuille revaloriser la notion d’effort alors mettons en valeur la récompense (ou le réconfort) qui peut y avoir au bout (l’espérance qu’au bout de toute peine il y a une récompense)

          Aujourd’hui on assiste trop souvent à un discours de prechi precha qui soit disant voudrait valoriser le travail et destine très souvent dans les faits à ceux qui travaillent justement la pire des récompenses : celle de voir la récompense du vice et la punition de la vertu.

          (C’est comme si le vainqueur d’un marathon aurait reçu la disqualification tandis que le dernier monterait sur le podium).

          Il apparaît de plus en plus que la notion de travail est au service d’une forme de prédation (rien de nouveau sous le soleil, la forme a simplement évolué), donc revendiquer le « droit à la paresse » même si cela parait provoquant n’est qu’une forme de résistance finalement...


          • bb (---.---.134.117) 27 décembre 2006 14:55

            l’argent c’est bien ,la luxure aussi,l’oisiveté aussi ,la paresse aussi,la gourmandise aussi,etc etc. j’adore tout cela mais moi je suis honnête. bb


            • (---.---.106.210) 27 décembre 2006 15:31

              Mais alors, pourquoi Arlette Laguillet, Besancenot and Co, ne rêve que de se partager l’argent des riches, si c’est pour ne plus profiter du bonheur de ne pas en avoir ? Chez nous, on appelle ces gens des « comunistes partageurs ».


            • bb (---.---.134.117) 27 décembre 2006 15:38

              Car il est toujours facile de partager le bien des autres,mais regarde en russie il n’y a pas plus capitaliste que ceux qui étaient communistes en leur temps(urss). Voila pourquoi....j’ai même vu un islamiste gagner 75 million de $ à la loterie ou loto pour être exact,ben il a plus la barbe et certainement que le reste s’est atténué aussi bb


            • ropib (---.---.27.229) 27 décembre 2006 19:23

              @bb

              Des nobles ont participé à la révolution française, des bourgeois ont été communistes (Marx était-il ouvrier ?), c’est toujours la même chose : on ne peut penser collectivement qu’à partir du moment où on en veut à des mieux lotis. Mais l’Histoire (au minimum, pour ceux qui ne savent pas vivre il reste les livres : lisez) nous montre le contraire.

              On ne peut pas revendiquer son individualisme et la prôner comme valeur collective, tout simplement. Mais c’est pas grave.


            • bb (---.---.134.117) 27 décembre 2006 22:33

              Mais je lis ROBIP il ne faut pas s’inquiéter. je sais que des nobles ont participé à des révolutions et d’autres ont choisis la pauvreté pour se consacrer à des études philosophiques de l’entendement et comment l’amender ou le questionner..spinoza... Mais j’ai rarement vu un pauvre ne pas aimer l’argent et il aurait tort de ne pas aimer car ce qui manque manque.. Quand aux riches de notre époque je me pose des questions et je ne les pense pas révolutionnaires pour 2 sous. Mais c’est pas grave Robip ... bb


            • (---.---.73.39) 27 décembre 2006 15:42

              Cela di, si Paul Lafargue était vraiment un « paresseux » au sens noble du terme, il n’aurait pas eu besoin de pondre un bouquin sur le sujet !! Il se serait contenté d’être sans chercher à convaincre...


              • le chien qui danse (---.---.159.13) 27 décembre 2006 15:53

                Il a été bien nécessaire de mettre sur le travail une notion de morale (merci l’église) pour nous les esclaves du salariat alors que le riche commenditaire est oisif.

                Parait qu’il la mérite (le riche en argent) son oisiveté, ça doit être un élu certainement, absout de la bassesse par les hautes instances spirituelles qu’il finance de ses largesses et permettant d’avoir un peuple soumis et ignorant qui à besoin qu’on lui assène la bonne moralité. Arbeit macht frei, nous à encore dit un de nos futurs guides de la nation...

                Le travail fait partie de l’attirail global de la mise en coupe réglée de l’humanité, il nous étouffe, rend le monde et les hommes invivables et le pire est que ce sont ceux qui en sont les victimes qui en revendiquent le bien fondé et la bonne moralité, la boucle est bouclée, que de guignols nous sommes nous jouant notre propre farce, réclamant les coups de Gnaffon pour être sur de ne pas dévier, on ne sait jamais on pourrait être envahi par un souffle de liberté que l’on voudrait partager avec amour, dans l’activité constructrice, beurk, en vomissent certains...c’est la maladie mentale de ceux qui croient en l’autodétermination et l’inclination de l’homme à se partager avec ce, ceux et celles qui l’environnent.

                Je ne l’aurai pas forcément exprimé tel que vous l’avez fait, je pencherais plus pour une cré-activité (en gros) mais je vous suit sur l’essentiel, ça fait un peu de bien on se sent moins seul, merci d’avoir eu le courage d’exprimer ce point de vue, ça fait de l’air et c’est une saine ACTIVITE.


                • (---.---.122.252) 27 décembre 2006 16:43

                  « Il a été bien nécessaire de mettre sur le travail une notion de morale (merci l’église) »

                  Parallèlemement l’église éjecte le riche hors du royaume de Dieu.


                • ropib (---.---.27.229) 27 décembre 2006 19:25

                  @(IP:xxx.x5.122.252)

                  L’Eglise ou Jésus ? Car il semblerait que l’Eglise ne soit pas très pauvre et que les papes se canonisent pourtant les uns les autres.


                • Bill Bill 27 décembre 2006 17:00

                  Ah oui, les riches ne travaillent pas ? C’est idiot de dire ça ! Il y a un tas de riches qui travaillent beaucoup...

                  L’église, je ne sais pas si le pape envoyait au turbin les pauvres petits salariés en les poussant au bout des hallebardes de ces gardes Suisses, mais j’ai comme un doute ! En revanche un proverbe qui sort peut-être de l’église « l’oisiveté est la mère de tous les vices » ne me semble pas injuste non plus ! Le travail devrait nous permettre de faire quelque chose pour la communauté, c’est une sorte de solidarité. Qu’il ait été dévoyé est autre chose ! Mais qu’est ce que le travail ? Sacha Guitry était un vrai bourreau de travail, c’est lui qui le dit. Je doute que les musiciens ne travaillent pas leur musique avant de se représenter... Hé oui, que nous le voulions ou non, c’est grace au travail que nous nous dépassons, et quel plaisir trouve t’on ensuite, dans la musique par exemple !

                  Après je suis bien d’accord, le travail à la chaine est une horreur, il faudrait trouver un autre nom pour ce travail de forçat ! Et c’est là que se situe la véritable exploitation de l’homme par l’homme ! Alors que nous pourrions faire des machines, tout simplement !

                  Bill


                  • L'enfoiré L’enfoiré 27 décembre 2006 19:01

                    @Olivier,

                    En fait, tout dépend de ce qu’on appelle « travail ». Un hobby peut être plus éprouvant qu’un travail nommé comme tel. La motivation est derrière. L’argent n’a pas la moindre odeur sur le parcours. Prendre son vélo et grimper un chemin avec pente dure va consommer un travail « joule » important.Il ne suffit que de consulter le compteur sur le guidon pour s’en assurer. L’homme a inventé le travail. L’animal, lui, ne se rend pas compte qu’il travaille pour gagner sa pitance de la journée. Il ne cherche pas souvent à prévoir plus loin que cette journée. Pas de frigo dans la savanne. Il le fera de toute manière en « investissant » le moins d’efforts possible pour arriver à ses fins. Un guépard qui court à 120 derrière sa gazelle, ne le fera jamais longtemps s’il a compris qu’il a affaire à forte partie. Simple et bien huilé sous le chapeau ce bel animal ! A+


                    • Le péripate Le péripate 27 décembre 2006 19:13

                      Un livre à lire, « L’enigme du don » de Maurice Godelier, pour comprendre les multiples facettes de l’échange.

                      Le Peripate.


                      • ropib (---.---.27.229) 27 décembre 2006 19:29

                        Mauss est très intéressant au niveau du don et il en vient à toute l’architecture sociale. L’écriture est certes particulièrement neutre, scientifique, et la lecture en devient âpre.


                      • SERGE (---.---.7.35) 27 décembre 2006 20:10

                        Concernant le rédacteur de cet article, je trouve que pour quelqu’un qui prône la paresse, et bien il s’est donné beaucoup de travail avec un si long article...sur un sujet si futil bien que sympathique.


                        • La Taverne des Poètes 27 décembre 2006 21:31

                          Je suis un peu frustré de n’avoir pu pour le moment télécharger vos chansons (problèmes d’ordi) mais c’est partie remise. je ré essaierai.

                          Vous qui êtes auteur-compositeur comme moi un peu (c’est une de mes facettes...), vous savez fort bien qu’une chanson peut exiger de nous beaucoup de travail ou bien très peu. Brassens reprenait énormément ses textes et n’était jamais satisfait. Ce devait être un vrai travail pour lui.

                          Mais je vous rejoins en disant que l’oeuvre c’est 90 % d’inspiration et 10 % de transpiration.

                          L’idée du sourire me plaît et j’ai moi aussi écrit quelques petites choses là-dessus comme :

                          « S’il existait un arbre à sourires, j’irais en décrocher que je distribuerais aux passants de la nuit. » ou une chanson « Ce serait la journée du sourire ».

                          Le sourire c’est beaucoup de bonheur. Quand on sait cela, la chance nous sourit !

                          Merci de nous avoir souri.


                          • (---.---.112.158) 28 décembre 2006 01:24

                            Voltaire disait que le secret du bonheur est « Il faut cultiver son jardin » mais cultiver son jardin demande un travail personnel. Malheureusement l’oisivite n’a jamais rendu heureux et combien de retraites se retrouvent perdu a la retraite ne sachant plus quoi faire ?

                            Oui il faut travailler, apprendre et progresser. Un ouvrier qui reste ouvrier toute sa vie ne cultive certes pas son jardin mais un ouvrier qui apprend pour devenir chef ouvrier puis qui acquit un maximum de connaissance, lui cultive son jardin, s’enrichit et par la meme est heureux.

                            Le probleme c’est qu’il faut avoir cette liberte d’apprendre et de changer facilement de boulot et ce n’est pas toujours facile dans certains pays.


                            • herbe herbe 28 décembre 2006 08:40

                              A l’auteur

                              Merci pour les titres disponibles sur votre site ! Bonne continuation ! bravo pour votre créativité !

                              Devinez le titre que j’ai choisi :

                              « Petit Brin d’Herbe » bien sûr ! smiley


                              • UGH (---.---.97.195) 28 décembre 2006 11:08

                                Je partage souvent cette réflexion sur l’argent et le bonheur. Curieusement, le débat s’est vite focalisé sur la négativité du travail. Par expérience, quand on part en voyage avec un sac à dos et peu d’argent, on réalise qu’on n’a pas besoin de grand chose pour être heureux. Et à présent, je l’avoue, je n’ai pas d’Ipod, ni d’écran plasma, ni de voiture, même si j’ai l’argent pour cela. Je n’en n’ai pas besoin et je ne cours pas non plus derrière une carrière : à quoi bon ? je suis déjà heureux comme cela. Cependant, j’émets un bémol au sujet du travail. Il est souvent un paliatif à l’ennui qui est le problème suprème pour beaucoup. A mon avis, l’ennui est la grande menace de la société.

                                Je pense que le travail, même non rémunéré, nous permet de nous accomplir. L’idéal est d’avoir à côté beaucoup de temps pour nos loisirs aussi. smiley


                                • Jody (---.---.215.190) 28 décembre 2006 11:31

                                  Votre point de vue est rafraîchissant parce qu’humain et naturel et je l’ai parcouru avec plaisir et jubilation...

                                  Mais.... mais je pense aussi que nous cherchons tous à donner un sens à notre vie : et, en dehors des nécessités sociales et des besoins élémentaires -se loger, manger, consommer- qui nous poussent à travailler pour vivre « comme tout le monde », LE BESOIN D’ETRE OCCUPE pour soi, pour son plaisir, pour ne pas « penser » aussi, pour « oublier tout le reste » (et notamment le travail social qui sert à notre subsistance), ce besoin d’être occupé sans cesse et de travailler autrement SONT VISCERAUX EN NOUS.

                                  C’est dire que l’on remplace certaines contraintes par d’autres !

                                  Moi qui suis en activité encore, il m’arrive de croiser assez souvent d’ex-collègues retraités qui me disent « être débordés » et ne pas avoir une minute à eux ! (Jardinage,travaux à la maison, garderies des petits enfants etc...)

                                  Cela ne manque pas de me faire sourire mais en même temps cela me fait réfléchir :je serai peut-être bien comme eux bientôt, suractif à m’agiter, car c’est bien la marque de notre humaine condition que d’éprouver une peur profonde et irrationnelle « du vide » de nos existences , et de ce que vous appelez la paresse et le goût de ne rien faire.

                                  La religion ne remplit plus et ne cautionne plus notre existence comme elle a pu le faire dans le passé : certes, il doit toujours rester un vieux fond de judéo-christianisme moralisateur dans notre sentiment de culpabilité lorsque nous décidons de nous laisser enfin un peu aller à plus d’indolence !

                                  Mais il n’en reste pas moins que nous demeurons des individus de plus en plus confrontés à des libertés de plus en plus grandes (et chèrement acquises)mais pas toujours faciles à gérer.

                                  Vous dites que les progrès technologiques nous permettent de disposer de plus de libertés et encouragent notre paresse : mais réfléchissons 30 secondes combien tous nos outils modernes (ordinateurs, téléphones portables, appareils photo numériques etc...) nous accaparent en préoccupations techniques de réglages, de recherches de nouvelles performances !

                                  A tel point que, parfois, nous passons plus de temps à paramétrer correctement ces nouveaux outils sophistiqués en perpétuelle évolution et en perpétuel renouvellement qu’à utiliser pleinement et facilement ce pourquoi ils sont destinés !

                                  On ne peut que rarement jouir très longtemps d’une bonne configuration sur son ordinateur : une mise à jour d’un nouveau logiciel et hop ! vous ne pouvez plus regarder correctement les vidéos de tel site connu que vous aviez l’habitude de découvrir ! Il vous faut télécharger tel nouveau plug in, telle extension pour retrouver les configurations précédentes.

                                  Votre éditeur d’antivirus vous invite à télécharger une nouvelle base et hop ! Les problèmes se multiplient : les mises à jour ne fonctionnent plus etc...

                                  Il n’est que de parcourir les forums d’entraide technique informatique pour mesurer le nombre édifiant de soucis qui se multiplient avec ce nouvel outil.

                                  Rien de tel avec les objets du « passé » :est-ce que je dois télécharger une mise à jour avant de démarrer le moteur de mon auto ?

                                  Est-ce que je dois paramétrer durant plusieus mn la scie qui va servir à couper ma bûche ?

                                  C’est bien donc que -disposant de plus de temps libre qu’avant- nous inventons d’autres technologies supposées rendre nos vies encore plus agréables et faciles, mais cela n’est vrai qu’en apparence .

                                  En fait, je pense plutôt que nous nous inventons sans cesse de nouveaux moyens de nous compliquer la vie !

                                  Et que nous sommes sans cesse en activité.

                                  Parce que, nous les occidentaux, nous sommes comme les requins : si nous cesssons de nous mouvoir, nous mourons !


                                  • Zepekegno (---.---.209.164) 28 décembre 2006 16:26

                                    Excellent article, dont je partage en gros les idées, avec toutefois un bémol : le travail, quoiqu’on en dise, est nécessaire à l’équilibre de l’être humain. J’ai connu de longues périodes d’inactivité (forcée ou voulue), et rien de bon (ou presque) n’en est ressorti. Un travail dénué de toute notion de compétition malsaine, varié et enrichissant, dont la finalité ne consiste pas uniquement à un gain pécunier mais au sentiment d’avoir créé et appris, permet de garder la tête haute et de profiter délicieusement des instants de glandouillage intensif. De la rareté d’une chose découle sa valeur, c’est un principe de base en économie (beurk !) qui est aussi applicable à la vie de tous les jours. Si l’inactivité devient la norme, le travail est alors une délivrance. Signé : Un intérimaire dans une chaîne de montage qui garde le sourire smiley


                                    • lyago2003 (---.---.145.24) 29 décembre 2006 10:23

                                      Bonjour, Khalil Gibran à écrit(extrait) <> je partage le point de vue de zekepegno ci-dessus.


                                      • lyago2003 (---.---.145.24) 29 décembre 2006 10:41

                                        bug ? Vous travaillez afin de marcher au rythme la terre et de l’âme de la terre. Car être oisif est devenir étranger aux saisons, et s’écarter de la procession de la vie, qui marche avec majesté et en une fière soumission vers l’infini. Quand vous travaillez, vous êtes une flûte dont le cœur transforme en musique le chuchotement des heures. Qui parmi vous voudrait être un roseau muet et silencieux, alors que le monde entier chante à l’unisson ? On vous a toujours dit que le travail est une malédiction et que le labeur est une malchance. Mais je vous le dis, quand vous travaillez, vous accomplissez une part du rêve le plus ancien de la terre, qui vous fut assignée lorsque ce rêve naquit


                                        • Jean Oligond (---.---.139.32) 30 décembre 2006 11:22

                                          Pour 0,1% de la population, le travail est une contribution à la société et le moyen de se réaliser (ouf, je fais partie de ces gens-là en faisant de la recherche). Pour le reste, il s’agit de trouver le moyen d’atteindre le niveau de vie désiré en travaillant le moins possible. Dans cette catégorie de gens (j’adore classifier les gens, c’est tellement injuste), il y a ceux dont le désir d’argent augmente continuellement (les aliénés) et ceux dont le désir de minimiser l’effort prend le pas sur la pression productiviste de notre monde.

                                          Je me suis intéressé dernièrement à la seconde catégorie en tapant les mots « devenir riche argent facile » dans google. C’est complètement affolant ce retour du mythe de l’argent facile traduit par le ouaib-trois-point-zéro et les annonces google. Il y a un site qui ne cède pas encore à mon analyse car il est à la fois cynique, amusant et assez énigmatique :

                                          http://riche.grace.a.googlepages.com/home

                                          Je n’ai toujours pas compris la méthode proposée par l’auteur. Si des gens éclairés peuvent m’expliquer smiley.

                                          En tout cas, merci pour ces textes, j’ai encore appris beaucoup de choses.


                                          • Vilain petit canard Vilain petit canard 2 janvier 2007 14:37

                                            Ah ! Enfin un article qui dit bien haut ce que tout le monde n’ose pas penser tout bas : toute l’histoire de l’humanité n’est qu’un long perfectionnement de l’envie d’en faire le moins possible, et si possible, de refiler ça au voisin.

                                            Notre gros cerveau, c’est un truc pour économiser le muscle, l’agriculture, c’est pour réduire l’effort de la chasse, l’écriture, ça économise la mémoire, et la machine, ça économise le travail musculaire, la télé permet d’éviter de lire, et l’ordinateur... là, on sait pas bien.

                                            On ne fait rien sans avoir la compétition pour nous pousser au fesses ? Niaiserie ! On rentre en compétition si c’est le seul moyen d’obtenir ce qu’on veut, c’est trop fatigant sinon, et c’est risqué, en plus. Et c’est ça le noeud du problème : la motivation (que relevait justement notre ami l’Enfoiré), c’est le véritable moteur. Si on accède à ce qu’on veut sans trop d’effort, hé bien allons-y, prenons-le ! Dans cette optique, il vaut mieux désirer un poème qu’un 4x4, ou même ne rien désirer du tout, ce que le Bouddha avait déjà remarqué il y a 2500 ans.

                                            Parallèlement, un léger problème technique, c’est que chaque nouvelle invention dite « économisante »... produit de nouvelles activités qui lui sont nécessaires : par exemple, la voiture, outil à éviter la marche, demande plus de ressources de financement que les chaussures, et partant, plus de travail préliminaire au plaisir de gros fainéant de se poser le cul sur son fauteuil baquet.

                                            Le drame de l’humainté, c’est qu’elle n’est pas assez intelligente pour trouver un truc pour vraiment vivre sans rien faire de fatigant ou de contraignant. Ah, si on était comme les végétaux, à faire notre propre glucose directement à partir de l’air, alors là, je vous jure qu’on glanderait un peu plus.

                                            Et alors, qu’émergerait-il de cette giga-glandouille planétaire ? Beaucoup de rien, un peu d’art, un peu de temps à se taper dessus pour les emplacements les plus ensoleillés, et beaucoup plus de temps à se parler et à se sourire, certainement.


                                            • Loki Ripoux 1er août 2013 12:59

                                              bonjour c’est rigolo ce que vous faites

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès