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Accueil du site > Tribune Libre > L’Assommoir éducatif

L’Assommoir éducatif

 C’est indéniable, le niveau baisse.
 Tout le monde l’a remarqué mais très peu osent le dire sous peine de se faire incendier aussitôt par une cohorte, et vous me pardonnerez le néologisme, de contemporanophiles exacerbés.
 Il y a un problème dans la politique d’éducation, ne nous bandons pas les yeux. Le problème est réel et il persiste, malgré les réformes en tous genres.

 M. Chatel et son équipe de choc branchée costume hors de prix et je-me-déplace-pour-faire-comme-si-j’étais-au-courant semblent considérer que le problème de l’école, ce sont les horaires. D’où une formidable réforme de ces dernier jours, avec plein de sport et cinq fruits et légumes surtout.
 
 Premièrement, je compatis avec ceux qui, comme moi-même il y a quelques années, considèrent le sport à l’école comme LA séance de torture hebdomadaire, mêlant la douleur à l’angoisse, avec une toute petite touche d’humiliation parce que sinon, c’est moins drôle. Désormais, les élèves qui ne sont pas férus de l’opération consistant à courir comme un dératé derrière une balle dégonflée poursuivi par une horde d’adolescents pré-pubères seront sacrifiés quotidiennement sur l’autel du savoir et de l’amélioration du niveau de tous. Toutes mes condoléances.
 
 Reste à savoir en quoi faire du sport aide à ne pas faire de fautes d’orthographes, à savoir calculer des PGCD ou à maîtriser la thermodynamique...
 
 Mais je ne suis qu’étudiante, alors je ne dois pas avoir la sagesse nécessaire pour comprendre les bienfaits de cette réforme. En revanche, je peux témoigner. Le problème de l’école - depuis qu’on ne tabasse plus les enfants à coups de règle, ce qui n’est pas plus mal - c’est l’ennui.
 
 J’ai commencé à m’ennuyer à l’école en CM2. Je me souviens même du moment précis où c’est arrivé. C’était une après-midi, avant la récré, nous avions droit à l’antédiluvienne séance de calcul mental. Je me vois encore, tapotant sur mon ardoise veleda avec mon feutre bleu en attendant je ne sais pas quoi.
 
 Dans mon collège, on pratiquait cette idée qui était nouvelle, celle de mélanger les meilleurs élèves avec les pires, pour que les uns tirent les autres vers le haut. Au final, ce sont plutôt les autres qui ont tiré les uns vers le bas... Ceux qui étaient en cours avec moi s’en rappellent avec émotion : ’on n’a jamais autant rien foutu qu’au collège’.
 
 Alors j’ai décidé de passer un concours, en troisième, pour entrer dans un lycée spécialisé dans l’enseignement bilingue. Concours réussi, j’entre en seconde et puis en première, puis en terminale littéraire. Lycée dit ’haut-de-gamme’ (mais public), troisième lycée de France à l’époque... L’ennui persiste. D’une autre sorte, mais il est là, toute la journée. De l’étude ligne à ligne de L’Assommoir aux aventures de l’appareil de Golgi.
 
 Après le lycée, je suis entrée dans une fac de lettres parisienne, en lettres modernes. Mais je m’ennuie toujours. Alors j’attends que tout cela se finisse pour enfin aller pointer au Pôle Emploi...
 
 Si les jeunes s’ennuient à l’école, il faut croire que c’est parce qu’ils ne s’intéressent à rien. Ou alors, ce pourrait être parce que les cours ne sont pas intéressants, ou pas enseignés de façon intéressante ? Mais alors, il faudrait réformer la sacro-sainte profession d’enseignant, chose à laquelle il semble que l’on ne peut pas toucher.
 
Je vois, tous les jours, des professeurs ou chargés des TD faire cours devant des salles qui se vident de séance en séance jusqu’à n’être plus remplies que d’une dizaine d’étudiants dont la moitié a le nez en l’air. J’imagine ce qu’ils se disent : "Ils ne viennent plus parce qu’ils ne s’intéressent à rien". Je les vis mépriser ceux qui "préfèrent aller surfer à Biarritz au lieu de venir m’écouter" comme je l’entendais encore vendredi dernier. Au lieu de se remettre en question ne serait-ce qu’une minute, nos éminences bardées de diplômes préfèrent accabler les victimes de leurs envolées poussiéreuses.
 
 J’aime la littérature, je suis ouverte à la poésie contemporaine et au romantisme britannique voire même à l’étude de Rabelais. Je pense que tout peut être rendu intéressant s’il est bien enseigné. Or rien ne l’est, jamais. D’où l’ennui et l’échec de beaucoup d’entre nous.
 
 Alors, jeunes gens condamnés à suer tous les après-midis sur des stades, ne désespérez pas ! Ne pas savoir parler correctement n’est pas un handicap. En parlant comme un charretier, maniant le français vulgaire avec une incroyable dextérité lors de footings champêtres et de sorties bucoliques, on peut quand même devenir président...
 

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51 réactions à cet article    


  • Arnes Arnes 27 mai 2010 11:52

    Quel ennui l’école.

    C’est mon fils âgé de 30 ans maintenant, allant avec enthousiasme en 6ieme - classe européenne car bilingue de naissance avec sa mère anglaise - et complètement désabusé après quelques mois. De la 6iemeà la 1ere, ce fut un long tunnel noir pendant lequel il affectait un ennui poli. Il s’est réveillé en terminale pour obtenir une mention ; Ensuite le bagne de la prépa où par chance il est tombé sur des enseignants qui comprenaient ce qu’ils enseignaient en maths/physique et le faisait partager d’où sa réussite à Polytechnique.

    Quel gâchis que tout ce temps perdu au collège/lycée à écouter des adultes peu motivés rabâcher leur bachotage scolaire devant un auditoire désabusé ; d’où ennui ou révolte.


    • antonio 27 mai 2010 12:30

      Je viens de lire dans les Cahiers de l’Education un long article d’Isabelle Stal, Docteur en philosophie et professeur à l’IUFM de Nice, article intitulé : « L’école contre le savoir » Lisez-le et vous comprendrez pourquoi la situation est catastrophique dans l’enseignement, pourquoi le niveau a tant baissé, comment, entre autres, on a massacré l’étude du français et de la littérature et pourquoi tant d’élèves s’ennuient en cours... parce que depuis des années sévissent des gourous égalitaristes qui ont décidé qu’il fallait mettre l’élève au centre du système et non le savoir. Mme Stal explique cela beaucoup mieux que moi et je lui sais gré de sa remarquable étude.
      Apprendre est passionnant : cela exige des efforts, de la concentration et cela débouche sur de grandes joies., celles de mieux comprendre le monde et de mieux se comprendre.
      L’Education Nationale a depuis des décennies « oublié » ces nobles enjeux. Il ne s’agit plus pour elle que de « produire » industriellement des êtres décervelés , consommateurs passifs et ignorants.
      Allons ! Il faut être à la page et vilipender « La Princesse de Clèves » ! ! ! !



      • chantecler chantecler 27 mai 2010 20:10

        OUi, c’est un texte qui explique que les profs d’IUFM sont « marxistes »et où l’on dispense « l’antisionisme »..

        Un tissu d’absurdités , d’amalgames et de visions sectaires...Comme si les recteurs et inspecteurs d’académie depuis...Chirac ? nommés par le ministère de l’E.N tolèreraient ce genre de choses !!!

        Car tout est faux : il y a bien des choses à dire sur les IUFM mais certainement pas celles là...

        J’en avais parlé hier...Je n’ai pas envie de recommencer...

        Même Brighelli est plus objectif...

        agx nous présenterait donc des articles similaires jusqu’à ce que la critique s’efface , pour laisser la doxa libérale et réactionnaire triompher ?

        Gageons que si l’IUFM de Nice vantait en permanence les mérites du grand Israël , cette prof « de philo » ne ferait pas la même analyse...

        Vraiment pas de quoi en faire une généralisation s’il y avait une once de vérité...

        Mais les libéraux voient des marxistes et des antisémites partout !

        Il me semble aussi qu’il y avait une critique sur les conférences à la Sorbonne...C’est certain que sur 20 conférences, il y en a qui n’intéressent pas forcément chacun !Mais un peu d’ouverture d’esprit ne peut nuire sauf aux esprits obtus.


      • antonio 27 mai 2010 22:28

        @ Chantecler,
        Non, c’est un article intitulé « L’école contre le savoir » : rien à voir avec le sionisme ou je ne sais quoi...


      • snegurachka255 snegurachka255 27 mai 2010 21:54

        Je trouve que ce que vous dites est tout à fait juste, et c’est bien là le drame !

        L’école n’est-elle pas censée être le lieu par excellence du savoir, de la découverte, de l’envie d’apprendre ?

        Or tout le monde s’y ennuie, et personne ne s’en offusque plus. S’ennuyer à l’école est devenu la norme, alors que cela devrait être l’exception...


      • King Al Batar King Al Batar 27 mai 2010 14:56

        Franchement,

        Je faisais partie des garcon pour qui le sport n’a jamais été un calvaire, c’est même ca qui a rattrapé mon 4 en francais, pour le BAC....

        Je n’ai pas été très studieux, juste le minimum pour obtenir ce que je voulais. J’avais pas une thunes durant toute ma scolarité parce que fils de pauvres. DOnc j’ai fait de l’alternance une partie, jusqu’au BTS, puis ensuite retour à la fac pour des études d’économies.... Tout sauf la trique, d’autant pour que pour me payer mes études, j’ai du user et abuser de moyens pas très catholique (ce qui me connaissent diront normal !) Je vous rassure, je n’ai pas vendu ma gorge ni mon cul, disons que je satisfaisait des jeunes, fils de parents plus riches que les miens, en leur procurant des choses qu’ils me demandaient....

        J’en ai chié dans ma scolarité parce que je partais du bas, et que je voulais y arriver. Comme je percevait cela comme le seul moyen de ne pas vivre comme mes parents, je n’ai jamais eu le luxe de pouvoir dire que je m’ennuyais, ou que c’était de la merde. C’etait la seule solution que j’avais, et je l’ai accepté parce qu’il était hors de question que je devienne dealer ou braqueur comme les autres mecs de ma cité.

        Je suis désolé de dire cela à l’auteur, qui m’a l’air sympathique, mais vous avez quand même des propos de petite bourgeoise a qui on a toujours tout servi sur un plateau. La vie n’est pas une partie de plaisir, et vous verrez que vous serez obligé de faire des choses parfois, qui seront terriblement dures, ou l’ennuie comparativement est un sentiment bien pauvre....

         Je me repette mais la vie n’est pas une partie de plaisir, et l’école en fait partie, désolé de vous l’apprendre, mais on ne va pas à l’ecole pour s’amuser, pour se divertir, ni pour s’instruire d’ailleurs. On y va pour s’assurer un minimum de bagage pour ne pas être largué par la vie.

        Quand vous en aurez chié un peu, vous verrez que vous n’aurez plus le même avis. Et que l’ennuie c’est pas bien méchant....

        Au passage, et pour redescendre un peu, moi je ne me suis jamais fait chier, l’ecole c’etait un vivier à minettes, et c’est à l’école que j’ai découvert ma plus grande passion : les femmes.


        • snegurachka255 snegurachka255 27 mai 2010 21:31

          Mes propos sont probablement ceux d’une « petite bourgeoise à qui on a toujours tout servi sur un plateau », je dirai plutôt ceux de la petite moyenne de ce qu’on appelle vaguement la « classe moyenne », en gros ceux qui ne sont ont un niveau de vie trop élevé pour recevoir une aide quelconque, mais pas assez élevé pour ne pas en avoir besoin.

          Je l’admets, je n’ai pas connu toutes les difficultés que vous évoquez, je n’ai pas connu ces galères à répétition, et vous fais part par la même de mon respect. Vous avez su vous en sortir malgré toutes ces difficultés, cela mérite un grand coup de chapeau !

          Toutefois, je vous rappelle que la classe moyenne est majoritaire en France, et qu’elle préserve de fait le droit de s’exprimer. La fameuse ’France d’en-bas’ du très peu apprécié M. Raffarin, n’a pas le monopole du droit à se plaindre, même si je suis consciente que mes problèmes d’ennui sont bien moins sérieux que ceux que vous évoquez.

          Plus personnellement (mais il me semble que cela est nécessaire pour cadrer mon propos), j’ajoute qu’on ne m’a pas tout servi sur un plateau, si je suis où je suis actuellement, c’est par mon travail (j’ai également un boulot pourri dans un fast-food pour financer mes études), et non pas par un quelconque privilège familial.


        • vero87 27 mai 2010 15:13

          ok les enfants s’emmerdent à l’école ,........... comme ils s’emmerdent à la maison !
          sauf que.... à la maison ,on se« branche » et on ne s’emmerde plus : internet , jeux en ligne , télé séries ,consoles .......... et ça les console !!

          ok , l’école doit se remettre en question car plus guère en phase avec le monde extérieur et pas trop de moyens au top pour s’y mettre ( ds le meilleur des cas 1 ordi pour 2 ou 3 élèves et des classes de 28 à 30 élèves : facile pour etre performant !!) mais il faudrait aussi que les enfants soient « réveillés », et non pas pour la plupart, décérébrés par tout ce qu’ils ingurgitent ...
          car ce qu’ils ingurgitent les rend souvent si sûrs d’eux qu’ils remettent constamment en question les connaissances qu’on leur transmet car « on a vu un reportage où ils ne disaient pas du tout ça » !,« moi , ds la revue machin c’etait pas comme ça.. » !

          ok , les enfants s’emmerdent à l’école mais je crois que beaucoup d’enseignants aussi s’emmerdent car il n’y a plus de joutes interessantes où relever des défis intellectuels (au niveau des élèves bien sûr) et ils s’emmerdent car à partir du moment où la curiosité des enfants n’est plus là , il n’y a plus d’intérêt .........
          les élèves sont tres lourds« à trainer » souvent ,et ce n’est surement pas le sport qui va changer qq chose : comme pour le reste , les battants se défonceront quant aux autres ils seront tel un club de gym du troisième âge ! peut-etre qu’ils se bougeront un peu plus en espérant devenir un pro du foot ou du basket et gagner des millions ,mais la désillusion va vite faire mal !

          ok ce n’est pas tres optimiste , mais cela fait des années que l’on travaille pour aboutir à un tel résultat : de réformes ineptes en expériences urluberlues , l’assomoir éducatif a contribué à la prise du pouvoir éducatif extérieur à l’école ....

          « donnez- leur du pain et des jeux » ........ pour les jeux ce sera ok mais attention si le pain vient à manquer !


          • Numero 19 Numero 19 27 mai 2010 16:09

            > ont décidé qu’il fallait mettre l’élève au centre du système et non le savoir.

            Si on adapte le programme pour que tous les élèves comprennent, ça va être marrant. En fait, non, pas marrant du tout. Mais diminuer le savoir collectif permet de mieux contrôler la population.
            Un tel nivellement est justifié par l’idée bien pensante d’égalité des chances et que tous doivent avoir le même traitement.

            > D’où l’ennui et l’échec de beaucoup d’entre nous

            Dans une société consumériste, la littérature passe au second plan. Je ne suis pas sûr qu’une filière littéraire soit réellement porteuse d’emplois. A quel travail débouche une telle formation ? A quoi sert une bonne culture dans une société où on nivelle le savoir par le bas ?
            Déjà, il faut éviter de mettre en place des formations qui ne débouchent sur rien. Faire un master en littérature pour finir caissier c’est bien du gâchis humain et financier.
            J’ai suivi une formation scientifique et ça ne m’a pas empêché d’avoir une bonne petite culture littéraire (ce qui n’est pas le cas d’une bonne partie de mes pairs). La culture reste quelque chose de personnel, pas quelque chose qui s’apprend, et si c’est le cas, où est l’intérêt d’une formation littéraire ?
            Le problème n’est pas l’ennui, qui d’ailleurs me semble être une constante chez l’élève. Je peux en témoigner, étant sorti de la fac il y a peu.

            Posons le problème : le niveau a baissé avec le temps.
            Les acteurs : le programmes, les profs, les parents, les médias, les élèves.
            Donc les variables ont changé entre temps. Lesquelles ?
            Les profs ? Ouais, il y en a de moins en moins.
            Les parents ? Ils bossent de plus en plus.
            Les médias ? Ils ne sont pas bien intelligents, mais ce que j’avais quand j’étais gamin n’était pas très brillant non plus. Par contre, leur omniprésence favorise la passivité intellectuelle des enfants. Jouer avec des GI Joe favorise plus la créativité qu’un jeu vidéo, ce qui donne une différence dans la création de connexions neuronales.
            Les changements dans l’environnement chimique avec un cocktail de polluants qui rendraient les enfants moins aptes ? Les nouveaux pesticides affectent le système nerveux des abeilles, même en très petite quantité. La qualité du sperme humain a largement décru ces dernières décennies. Les enfants sont forcéments influencés par ce genre de choses, mais à quel degré ?
            Les changements culturels et démographiques ? Pourquoi pas, puisque les changements récents coïncident avec une baisse de niveau des élèves. Une étude très controversée affirme (je n’ai pas dit ’démontre’) que des différences de QI existent entre les différents groupes ethniques. Si l’étude dit vrai, le raisonnement « colle ». Pas de pudeur à avoir, un bon raisonnement nécessite d’inclure un maximum d’hypothèses possibles.
            Le changement culturel lié à l’arrivée d’internet ? C’est sûr que si l’on va sur google pour réaliser les biographies, la traduction de l’anglais et y faire la plupart de ses devoirs, on n’apprend pas grand chose. Si en plus l’ordi corrige l’orthographe, et qu’un bon français n’est plus du tout nécessaire pour communiquer, l’effort intellectuel se réduit à sa plus simple expression, avec l’effet que j’ai cité pour les médias. Internet affecte également l’esprit critique, et également la remise en cause de sa personnalité et de ses actes : quand on rejoint le groupe « l ortograf c tro nul sa serre a ri1 », personne ne va nous critiquer, et on se sentira encore plus conforté dans son opinion, et forcément, quand on va a l’école et qu’on rencontre des opinions contraires ça ne se passe pas forcément bien, et l’élève rejette alors une partie du système.

            Votre raisonnement ne pose pas les bonnes hypothèses, et ne prend en compte qu’un de vos sentiments. Il s’agit donc d’une affirmation.


            • snegurachka255 snegurachka255 27 mai 2010 21:47

              Je commencerai ma réponse par un détail, mais qui a son importance : il s’agit absolument d’une affirmation. Je présente l’école telle que je l’ai vécue. Mais ne fait-on pas cela pour tout ? Qu’est-ce que la vérité si ce n’est ce que l’on perçoit du monde ?

              Sans aller plus avant dans un débat philosophique sans réponse, je me retourne avec horreur vers vos phrases : "Déjà, il faut éviter de mettre en place des formations qui ne débouchent sur rien. Faire un master en littérature pour finir caissier c’est bien du gâchis humain et financier". Lisant cela, je ne peux m’empêcher d’avoir la nausée. Ces mots sont tout à fait symptomatiques de l’époque dans laquelle nous vivons, qui place le profit avant l’homme. Le gouvernement l’a dit, la solution au chômage des jeunes, c’est adapter les formations au marché du travail.

              NON ! La solution au chômage des jeunes ne serait-elle pas d’adapter le marché du travail à leurs attentes ? L’homme doit être bénéficiaire et non victime du marché ! Je fais des études de lettres et je suis consciente qu’elle ne mènent qu’à très peu de professions déjà en péril.. c’est vrai, qu’a-t-on besoin de tous ces lettreux ? Ces philosophes, journalistes, écrivains qui ne produisent pas de VALEUR AJOUTEE, qui critiquent et ne produisent rien ?
              D’accord nous ne servons à rien, économiquement parlant, mais notre fonction est tout autre ! Que feraient nos hommes politiques sans les petites mains qui écrivent leurs discours, sans leur armée de conseillers en com’ ?

              Alors je continue à plancher sur la princesse de Clève et à préparer des MenusXL pour gagner le SMIC...


            • antonio 27 mai 2010 22:33

              @snegurachka 255,
              Le plus important, c’est ce qui ne sert à rien...


            • titi titi 28 mai 2010 00:12

              « D’accord nous ne servons à rien, économiquement parlant, mais notre fonction est tout autre ! »
              Sauf que votre salaire existe bien « économiquement parlant ». Si la valeur ajoutée de votre salaire n’est pas produite par vous alors c’est que d’autres la produise à votre place. Ne serait il pas plus juste que ce soit ces derniers qui profitent de la valeur ajoutée qu’ils ont créée ?

              « Que feraient nos hommes politiques sans les petites mains qui écrivent leurs discours, sans leur armée de conseillers en com’ ? »
              Faire un discours c’est justement de la valeur ajoutée : faire des phrases qui vont convaincre un auditoire d’apporter ses voix. Cela au final va se traduire par de l’argent : traitement salaire, pots de vins etc...
              Il y a bien une valeur ajoutée derrière cette fonction. Mais vu qu’il n’y a qu’un président, qu’un premier ministre, qu’une cinquantaine de ministres, et un millier de députés et sénateurs, cela indique justement que les débouchés ne sont pas pléthore.


            • Numero 19 Numero 19 28 mai 2010 09:32

              >D’accord nous ne servons à rien, économiquement parlant, mais notre fonction est tout autre ! Que feraient nos hommes politiques sans les petites mains qui écrivent leurs discours, sans leur armée de conseillers en com’ ?

              Pensez vous qu’à l’ère de la neurolinguistique et des techniques de communication formalisées ce sont de purs littéraires qui écrivent les discours ? Si l’on prend tous les domaines nécessitant un passé littéraire, de combien de personnes avons-nous réellement besoin ? Est-ce que les littéraires autodidactes qui ont un talent naturel ne suffisent pas ?

              Exemple : le prof de philo de terminale (scientifique, de surcroit). On ne suivait pas, on ne foutait rien, on n’en a rien retenu. J’en ai surtout retenu les batailles de boulettes qu’autre chose. Tout ce que j’ai pu apprendre sur le sujet l’a été dans une démarche personnelle.

              A la différence des connaissances et méthodes techniques (techniques du cinéma ou du théâtre inclus), les arts et lettres sont des choses que l’on apprend seul. La créativité ne s’apprend pas avec un prof.
              Devient-in « hémisphère droit » en passant par l’école, ennuyeuse de surcroit ?

              Je veux bien savoir que vous littéraires rejoigniez les rangs des « armées de conseillers », mais combien sont laissés sur la touche et sont parqués dans des boulots qui n’ont pas grand chose à voir avec leur formation ?


            • Tristan Valmour 27 mai 2010 16:30

              L’immense majorité des élèves d’hier s’est ennuyée dans l’enseignement secondaire. Ca n’est donc pas nouveau. L’enseignement n’est ni théorique, ni pratique ; il est entre les deux. On dit qu’il est propositionnel. De plus, autant on s’émerveille devant un élève de maternelle, voire de primaire qui apprend quelque chose, autant on ne s’ébahit plus devant son enfant de 6è. Apprendre devient normal quand c’était extraordinaire en primaire. Ca n’est pas non plus nouveau.

               

              Quant au sport, cette activité est fondamentale, irremplaçable pour bien apprendre. Pourquoi ?

               

              La base de données Medline regroupe plus de 30000 articles qui font l’apologie du sport. Parmi ceux-ci, Anderson, Eckburg et Relucio nous apprennent que les gens qui pratiquent régulièrement un sport ont une masse corticale plus développée que les autres.

               

              D’autre part, des chercheurs comme Tong, Shen, Perreau, Balazs, & Cotman ont démontré que les activités physiques modifient l’expression du gène et augmentent l’apprentissage et la mémoire.

               

              Les exercices physiques alimentent certes le cerveau en oxygène, mais également en neurotropines (des protéines), ce qui augmente la connexion entre neurones.

               

              Van Praag est l’un des premiers à avoir découvert que l’exercice physique favorisait la production de neurones, même après 60 ans.

               

              Par la suite, Kempermann a démontré que la neurogénèse produite par les exercices physiques augmentait les facultés cognitives et diminuait la dépression, surtout la dépression chronique hivernale. L’exercice physique régule l’humeur via la production d’opioïdes naturels.

               

              Le chercheur Terrence Dwyer a démontré avec son équipe que les performances scolaires étaient meilleures chez les élèves qui font du sport que chez ceux qui n’en font pas. Il a même poussé le vice assez loin puisqu’il a également comparé un groupe expérimental qui faisait 375 minutes d’exercices physiques par semaine avec un groupe de contrôle qui n’en faisait « que » 90. Devinez quoi ?

               

              Le cervelet est la zone du cerveau la plus associée au contrôle moteur. De la taille d’un poing, il est situé derrière le lobe occipital. Il fait 1/10è du volume du cerveau mais comprend environ la moitié des neurones d’après Ivry et Fiez. Peter Strick, chercheur au Veteran Affairs Medical Center of Syracuse à New York a noté via l’imagerie fonctionnelle que la partie du cerveau qui traitait les mouvements et l’apprentissage était la même.

               

              Je pourrais continuer à livrer des milliers de données sur le sujet, c’est inutile. Croire qu’on étudie mieux en étudiant assis est faux. Socrate enseignait en marchant. Croire qu’on étudie mieux en étudiant plus est faux. Il faut prendre en compte la capacité d’assimilation qui n’est pas compatible avec l’organisation passée et actuelle des cours.

               

              Faire du sport l’après-midi n’est donc pas une mauvaise chose, bien au contraire. D’autant plus que la chronobiologie nous enseigne que l’attention n’est pas au top entre 12h et 16h. Mais les différences individuelles sont très importantes en la matière. Pour certains, ce sera entre 12h et 13h, pour d’autres entre 13h et 14h, pour d’autres encore entre 12h et 15h. Etc.

               

              La réforme telle qu’elle est présentée aura des conséquences positives, bravo au gouvernement pour aller à l’encontre des préjugés. En revanche, elle est largement insuffisante pour maximiser les bénéfices attendus. Il y a bien d’autres choses à faire pour améliorer la performance, pour que chaque élève, que chaque étudiant, réussisse et trouve du plaisir et de l’intérêt à étudier. Cela est possible mais n’est pas fait.

               


              • Noor Noor 27 mai 2010 17:24

                 L ennui est integral en effet , franchement au collège et au lycee , a part certains cours ou j avai des profs exceptionnels qui étaient totalement passionné par ce qu’ils faisaient et qui prenaient plaisir a nous le faire partager , ca a été un trés long bagne lol .
                Le seul point positif à l’école , c qu on s y fait des amis , qu’on garde pour la vie..


                • faxtronic faxtronic 27 mai 2010 17:35

                  Enfin bon rassure toi, le boulot c est encore plus chiant que l ecole... Au moins a l ecole tu as des potes, pas de responsaibilites, des tonnes de mecs ou de nanas who wanna have fun. Au bureau c est plutot moyen. Meme si tu es fait un boulot que tu adore et que tu maitrise, apres 5 ou 10 ans cela devient mechamment chiant.


                  • Krokodilo Krokodilo 27 mai 2010 18:01

                    Article bien écrit mais confus, qui attribue un symptôme, l’ennui, à l’enseignement tel qu’il est. Or, on peut s’ennuyer pour diverses raisons ; à qui n’est-il pas arrivé d’avoir un peu de vague à l’âme, de regarder par la fenêtre ? De plus, vous mélangez secondaire et supérieur, il me semble, puisque vous parlez aussi de l’ennui d’étudiants en TD ; la scolarité n’est pas linéaire, on peut être en forme et content de son école certaines années, d’autres moins. De même que le contact profs élèves n’est pas un fleuve tranquille : le courant passe ou passe moins bien.
                    Trop de généralisations : qui n’a pas le souvenir d’un prof passionnant, dont on a encore le nom en tête, et inversement d’un prof caractériel ou qui nous a dégoûtés d’une matière ?
                    Enfin, le cliché du niveau qui baisse exigerait à lui seul un article, tant il est contesté et contestable c’est probablement vrai pour l’orthographe, nos enfants lisent moins, même les bons élèves, c’est le siècle de l’image, mais ils savent des choses que nous ne connaissions pas. Mais même pour le français, on peut retrouver des affirmations de la fin du 19e siècle sur le niveau qui n’est plus celui de jadis !
                    A vous lire, on a l’impression que les classes bilingues, je suppose français-anglais, furent la révélation intellectuelle, l’illumination après la grisaille du tout-venant de l’école publique : élitisme et cliché. Les sections européennes sont la reproduction par les élites du système qui leur a réussi, la reconnaissance de l’anglais comme lingua franca de l’Union européenne.
                    A votre critique floue, j’aurais préféré quelques propositions constructives, car « la critique est aisée mais… "


                    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 27 mai 2010 18:49

                      Lors d’une rencontre professeurs / parents d’élèves, dans un collège en fin de premier trimestre, le professeurs principal a déclaré : « Vos enfants sont nuls » (sic).

                      Il m’est arrivé de transmettre un savoir à plusieurs personnes. Quand une ou deux personnes ne comprennent pas, on ré-explique une fois, puis on enchaine en se disant que ces deux là ont des difficultés de comprehension.

                      Mais quand tout le groupe ne comprend rien, cela vient indiscutablement de l’enseignant.
                      Le professeur, lui, avec sa petite phrase lapidaire, s’exonérait de toute réflexion sur sa pratique. Vos enfants sont nuls, circulez, y rien à voir !

                      Qu’est-ce qui, dans le système actuel, pourrait remotiver ce professeur qui a peut-être été bon à un moment donné ?

                      Rien. Rien ne peut remettre en cause cette lassitude et cette démission.

                      Dans toute activité professionnelle normale, lorsqu’on a un passage à vide (ce qui arrive à tout le monde), on se fait engueuler par son patron ou ses clients. Soit ça vous recadre, soit, on va voir ailleurs (licenciement, ou perte de clientèle). C’est ce qu’on appelle la responsabilité. On est responsable devant les autres de la qualité de son travail. C’est parfois lourd à supporter, mais c’est aussi valorisant, cela rend digne.

                      Tant que les enseignants seront irresponsables, c’est à dire, ne supporteront pas les conséquences de leurs défaillances, ils ne pourront pas s’auto-corriger. Ils perdront petit à petit leur envie. Qu’ils fassent bien ou mal, ils n’ont ni réprimande, ni encouragement. Comme s’ils n’existaient pas socialement. Ils deviennent socialement neutres, transparents. N’importe qui, dans de telles conditions, se protègerait en accusant qui les élèves, qui le gouvernement, qui l’administration ou les parents, de ses propres échecs.


                      • Le chien qui danse 27 mai 2010 18:56

                        L’école, j’ai été bon élève jusqu’au cm2 (petite école de quartier année 70), le collège après et la dégringolade pour finir sans diplôme et à l’usine à 18 ans.
                        Heureusement que j’ai pété une durite et que j’ai repris tout ça à la base vers 25 ans, en luttant en moi, car non seulement tu t’ennuie mais en plus elle te renvoie la responsabilité en te disant que t’es un nul juste bon à aller gratter à l’usine, pour un smic en fin de carrière, c’est qu’il en faut des nuls pour faire des pauvres, l’école au moins ça elle sait le faire et s’y emploi bien.

                        Mes filles se sont ennuyées aussi, à part bien sur « les potes », une à quitté à 15 ans l’autre à duré jusqu’à cette année en master 2, et fini par jeter l’éponge...devinez pourquoi...

                        Bref, comme dit l’autre « les enfants se sont toujours ennuyer à l’école et ce sera toujours comme ça » on sait au moins pourquoi les enfants s’ennuient avec des réflexions pareilles.

                        Bon, c’est certainement pas facile de rendre l’école dynamique et excitante ( pareil pour le boulot) mais ça ferait pas de mal d’y réfléchir et d’arrêter de se prendre pour des cadors avec notre modèle d’école et de société franco-français cocorico.

                        Un peu d’humilité et de lucidité ne ferait pas de mal face au fatras informe et insensé que devient la société.


                        • viva 27 mai 2010 19:03

                          On trouve des écrit qui datent de plusieurs décennies et même des affirmations du même type de la part d’enseignants .... qui datent de plus d’un siècle ..

                          Et oui , Vous avez bien lu,

                           vous trouverez toutes les références en cherchant un peu sur le net .

                          Le niveau globale augmente régulièrement.

                          Des études menées sur les manuels scolaire le démontre largement.

                          un enfant de 14 ans qui passe le certificat d’étude l’aurait facilement ... pour peu qu’il soit préparé un minimum au programme de cet examen
                           


                          • Dolores 27 mai 2010 20:07


                            Vous n’avez certainement pas fait de lecture comparative des manuels scolaires sur une période de -disons- 50 ans !

                            Ceux d’aujourd’hui, dans certaines matières, sont de vrais déserts : que des images qui n’apprennent rien !


                          • viva 27 mai 2010 19:16

                            Pour vous en convaincre que l’on parle de baisse du niveau scolaire depuis longtemps je vous invite à lire le rapport de la Commission de l’enseignement de 1899 ; C’est un document publique que vous devriez trouver assez facilement


                            • Dolores 27 mai 2010 20:51


                              Le sport est devenu la panacée sensée résoudre pratiquement tous les problèmes d’éducation et de société.

                              Dans la politique de la ville, on vous dira qu’il faut construire des ensembles sportifs qui empêcheront les jeunes sans travail des cités de traîner en bandes.

                              Et, oui ! Tous ces jeunes oisifs contraints remplaceront 8 heurs de travail par du sport ,et leurs loisirs devront être encore sportifs. Le seul problème, c’est que faire du sport ne remplace pas un métier et ne rapporte pas un centime sauf si l’on est un athlète de haut niveau.
                              Pourquoi dès lors ne penserait-on pas que le sport intensif à l’école peut remplacer toutes les autres acquisitions ?

                              Il est désolant d’entendre tous ces enfants et ces jeunes dire qu’ils s’ennuient à l’école.
                              Personne ne semble prendre en compte ce qu’est l’enfance. Je ne connais aucun enfant qui de lui-même s’inflige ce que l’on peut considérer comme un travail ; son esprit est tourné naturellement vers le jeu, la distraction.
                              Il est donc évident que la contrainte d’écouter un enseignant en classe est un facteur qui le pousse à ne pas s’intéresser à ce qui se passe en sa présence.
                              La société, à travers des parents qui accèdent à tous les désirs des enfants, y est pour beaucoup.
                              On nous rebat les oreilles du fait que les enfants et les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que ceux d’autrefois, qu’ils savent tellement plus de choses que ceux qui les ont précéder qu’ils ont pratiquement la science infuse. Alors pourquoi aller à l’école ?
                              Le pire est qu’ils croient en savoir autan que les adultes, même si ce qu’ils pensent savoir est erroné ou fragmentaire.

                              En 40 ans le niveau a beaucoup baissé et ce n’est pas le sport qui le fera remonter !


                              • moebius 27 mai 2010 22:00

                                 faut’il absolument les attacher aux radiateurs pour subir ce cours ?


                                • moebius 27 mai 2010 22:01

                                  ..de morale ?


                                  • moebius 27 mai 2010 22:02

                                    ...la réponse est non, bien évidemment


                                    • moebius 27 mai 2010 22:03

                                      c’est assommant, on l’aura tous compris


                                      • GIGI 27 mai 2010 22:10

                                        La soupe que sert l’éducation dite nationale est très indigeste ,et ce n’est pas le fruit du hasard.
                                        Tout ce qui a été mis en place par les cercles de pensée va dans le sens de la destruction de l’être humain.
                                        Les méthodes d’enseignement ravalent le professeur au simple rôle d’animateur Dans la méthode de lecture globale le maître n’inculque plus à l’élève une technique pour lui apprendre à lire ,il se contente seulement de le laisser découvrir les mots par lui même.
                                        Le maitre ne transmets donc plus aucun savoir, aucune méthode, hérités de l’expérience des génération précédentes et sans cesse amélioré.
                                        Dans un autre domaine,celui de l’enseignement de l’équitation,même principe.
                                        Le moniteur ne démontre plus au cavalier ce qu’il faut faire pour trotter ,il se contente de lui dire ;
                                        « trottez et dites moi ce que vous ressentez »
                                        Dans les deux cas le maitre n’appends plus rien à l’élève ,il n’est plus supérieur à l’élève ,il devient égal à l’élève et donc un simple animateur coupé de l’expérience du passé
                                        Tout cela n’est que le fruit d’une philosophie « NI DIEU NI MAITRE »
                                        Dans la médecine ,dans la recherche ,dans l’agriculture ,voire même dans la religion c’est le même principe qui est appliqué ’’ TABULA RASA "
                                        Nous ne sommes plus dans un cycle D’EVOLUTION mais de REVOLUTION


                                        • antonio 27 mai 2010 22:37

                                          A Gigi,
                                          Sûrement pas de révolution mais bien plutôt de régression, de décadence, de déliquescence...


                                        • GIGI 28 mai 2010 17:15

                                          Si je parle de révolution c’est pour souligner la rupture de l’éducation d’aujourd’hui avec ce qui avait été mis en place par le passé. Une révolution c’est un changement radical ,,voire, une inversion des valeurs précédentes : le vrai devenant faux ,le beau devenant laid ,le bien devenant mal et vice versa.
                                          Ceci dit je suis entièrement d’accord avec vous, tout est fait dans la volonté de nuire


                                        • viva 27 mai 2010 22:51

                                          Je confirme que le niveau n’ a pas baissé, il a au contraire augmenté de façon considérable,

                                          Ne parlons pas de l’orthographe qui ne sert plus à rien, mais de la capacité à s’adapter à des environnements professionnel de plus en plus complexe.

                                          La preuve en est que les jeunes français trouvent très facilement des emplois à l’étranger, il sont même débauchés . Ils sont « bankébeule »

                                          Il y a toujours un pourcentage immuable d’âne, les ânes d’aujourd’hui sont meilleurs que les ânes d’hier.

                                          Le « c »était mieux avant« marche à un plein tube.

                                           lorsque l’on donne aux peuples des os a ronger, ils se précipitent, c’est ainsi que font les gouvernants pour masquer leur escroqueries. Ils désignent un coupable facil, l’éducation gratuite

                                          La littérature est pleine de ce genre de propos, le niveau global ne baisse pas ni depuis 40 ni même depuis deux siècle.

                                          Il y a t ’il tant de mauvaise foi ou d’imbécillité qu’il est impossible pour les lecteurs d’Agoravox, de faire une recherche dans google livre ou sur le site de la BNF .........

                                          Les plus honnêtes trouveront des ouvrages anciens qui disaient déjà il des siècles que » le niveau baisse".

                                          A force de baisser depuis des siècles nous devrions être retourné à l’age des cavernes.

                                          Il y a une autre mesure objective.

                                          Des tests de QI identique montre que le niveau augmente.

                                          D’ailleurs écoutez les parents, leurs enfants sont tous en avance intellectuellement et physiquement,

                                          et en plus ils ont raison


                                          • Le chien qui danse 28 mai 2010 10:15

                                            Je veux bien vous croire que le niveau n’a pas baissé, ce qui semblerait juste, mais ce n’est peut-être pas à l’école qu’on le doit, il apparaitrait même que ce soit la cause de l’ennui, la vie sociale véhicule une foule d’information qui s’échangent de personnes à personnes et qui nécessitent un minimum d’intellectualité pour les décripter, les ingérer et pouvoir en ressortir quelque chose, l’école ou collège/lycée apparaissent en décalage et à la traine.
                                            Les établissements devraient apporter une base de compréhension objective des contenus qu’absorbent les élèves dans leur vie en dehors de l’établissement.
                                            Une de mes filles l’à bien compris et n’est volontaire à connaitre que si c’est nécessaire ça lui laisse le reste du temps pour vivre, c’est un calcul comme un autre, elle à donc quitté l’école à 15 ans et ma foi elle n’a pas l’air déséquilibré et se débrouille bien et je suis bien rassuré qu’elle fera son chemin.
                                            Mais il faut bien reconnaître que beaucoup de jeunes pratiquent un français pour le moins approximatif, et il n’est pas nécessaire d’aller dans des quartiers dit « en difficulté » pour voir que le français écris est bien souvent mal maîtrisé et ceux même pour faire du courrier par des cadres d’entreprise et la calculette pour faire 6x7 est bien utilisée par ces mêmes personnes.
                                            On dira que c’est pas important, mais je pense que l’humanité d’une personne se développe avec la capacité de comprendre ce qu’en ont pensé et écris les générations précédentes, donc qu’un certain bagage intellectuel est nécessaire et qu’en on est confronté à la jeunesse de tous niveaux social c’est là que le bas blesse il me semble et que l’on peut parler de baisse de niveau ou tout du moins que le niveau n’est pas celui auquel on s’attendrait ou encore celui-là même dont la société humaine serait en attente.


                                          • non667 27 mai 2010 23:40

                                            tout ce qui arrive a l’éducation nationale ne doit rien rien rien au hazard :

                                            non non les ministres ,recteurs ,inspecteurs généraux ,inspecteur d’académie , prof d’ena ,d’iufm ne sont pas des imbéciles !
                                            par contre ils nous prennent (et à juste titre ,la preuve ) pour des imbéciles ça c’est sûr !

                                            but de toutes les réformes (math moderne,methode globale,notation par lettre .....distributeur de préservatif a l’entrée des collèges et lycées ...)qui ont suivi la transformation du ministère de l’instruction publique en ministère de l’éducation nationale =1°réforme( :
                                            pour la droite : demolir le public pour renfocer le privé , abrutir la vil populace en lui faisant croire que c’étaient des réformes progressistes
                                            pour la gauche (communiste ) pourrir l’éducation pour pourrir et faire échouer la société capitaliste française /l’urss .

                                            à sne255 plus particulièrement :
                                            vous avez été perverti par l’ e n , votre critique perverse le montre et perpetue la perversion de l’en :je m’explique :
                                            jusqu’à l’age de raison :l’ecole doit faire appel au jeu ,à l’instinct ,aux sentiments ,à l’affectif

                                            après 6ans :
                                            l’instruction(l’éducation nationale est une perversion totalitaire ) doit être basée primordialement sur la raison ,demander aux enseignants d’interesser ,d’amuser les élèves pour leurs apprendre comme votre article le fait et la nouvelle pédagogie l’a fait , c’est les maintenir dans une attitude infantile


                                            • douce france 28 mai 2010 10:43

                                              touchant cette article...
                                              j’etais le gamin au fond de la classe près de la fenètre.
                                              et l’une des meilleur décision de ma vie ,fut de quiter l’ecole a 16 ans.
                                              j’ai une fille de 10 ans,et je crois bien qu’elle aussi quitera l’école a 16 ans...
                                              et je me fais aucun souci pour elle...........

                                              que dire de l’education national ?
                                              en fait je suis triste ; tant d’énergie et d’argent pour si peu ;et combien de gamins sacrifiés......


                                              • snegurachka255 snegurachka255 30 mai 2010 12:54

                                                 Et combien poussent douloureusement jusqu’au bac pour échouer lamentablement en supérieur ?
                                                 En Allemagne, où je suis allée très régulièrement dans le cadre de mon cursus bilingue, il n’y a pas la connotation que nous connaissons sur ceux qui ne passent pas la bac. D’ailleurs beaucoup ne l’ont pas, car le système éducatif est adapté à tous, pas seulement à ceux des trois premiers rangs comme on le voit chez nous.
                                                 Orienter chacun selon ce qui lui plaît, c’est une façon de tuer l’ennui !


                                              • SweetDouce SweetDouce 28 mai 2010 11:16

                                                Bonjour,

                                                Merci pour cet article dont je partage l’opinion et qui m’a même poussé à poster pour la première fois...
                                                Je ne vais répéter tout ce qui a été déjà dit mais je souhaitais simplement réagir à la bonne vieille maxime : « il faut adapter les filières aux marché du travail », qui, non pas comme l’auteur me donne envie de gerber, mais qui, plutôt, me fait peur...

                                                Je pense malheureusement que c’est le but des politiques que de vouloir fermer les filières dites improductives et qui, pour comble, donnent esprit critique et matière à réfléchir... Et oui, les Sciences Humaines dont je fais partie ne sont pas mieux loties que les Lettres...

                                                Il me semble que ce raisonnement est dangereux puisqu’il tend vers une société de techniciens et d’ingénieurs... sans intellectuels... qui sont, malgré leur limites, indispensables. La diversité reste le mieux....

                                                On peut toujours dire que la culture, c’est personnel et qu’on a pas besoin de l’école pour l’acquérir... certes, et c’est tant mieux... mais avez vous rencontré beaucoup de personnes qui après une journée de taf de 8h, sans compter les trajets, les enfants... ont envie, le soir, d’ouvrir un bouquin d’Histoire, de Physique ou une œuvre littéraire ? Rares sont ces personnes... les autres, souvent, préfèrent regarder un bon film, ou pire... TF1... ce que souhaitent surement les politiques puisque là, ils peuvent contrôler les informations et miettes de culture diffusées... 


                                                • snegurachka255 snegurachka255 30 mai 2010 12:44

                                                  Absolument d’accord, je l’ai constaté à travers mon père par exemple, ingénieur... quand il rentre, il ne se plonge pas dans un super roman (malgré mes efforts désespérés) mais dans les émissions M6-TF1-attention-propagande-bonjour-bonsoir...

                                                  Là encore, j’ai envie de dire que si les gens n’ont pas envie même de regarder des émissions culturelles le soir... c’est parce qu’en les regardant.. on s’ennuie !!!!! Tout est là ! Un simple problème de méthode, en partie résolu par France 5 qui, par rapport au concurrent franco-allemand, fait preuve de dynamisme...


                                                • chipine chipine 28 mai 2010 17:45

                                                  L’ennui ennemi de l’école et des apprentissages et de la réussite des élèves ? Sans doute et cet ennui ne date pas d’aujourd’hui et ce qui se passe à l’extérieur de la classe a souvent semblé plus attirant et sujet à rêverie (cf le poème de Prévert « La page d’écriture »). Ce n’est pas en ajoutant des après-midis de sports divers et variés qu’on s’ennuiera moins le matin dans les cours et que le niveau scolaire va s’élever. Si une activité sportive est équilibrante pour tout être humain, elle ne promet pas de transformer l’ignorant ou le crétin en puits de science ou en être intelligent : on connaît le fameux « no sport » de Churchill ; le jogging permet-il de gouverner mieux ? les sportifs de très haut niveau sont-ils tous régénérés au plan intellectuel par l’intensité de leurs entraînements ? La démonstration n’est pas évidente.... et la critique contre le sport existait déjà dans la haute Antiquité (grecque !!!)
                                                  Je suis devenue professeur en 1972 (retraite en 2008) : j’ai vu se succéder les réformes dont certaines vraiment calamiteuses, avec de façon systématique une érosion des heures consacrées aux apprentissages fondamentaux : on ne fait pas du français pour devenir un littéraire ; on apprend sa langue pour pouvoir devenir un être autonome et non pas une « zézette » qui ne sait pas remplir sa feuille de sécu ! C’est le minimum. Et sur cet apprentissage là, le niveau a terriblement baissé. Les enquêtes les plus récentes sont formelles là-dessus. Les élèves ne sont pas moins intelligents. Ils ont d’autres compétences qui n’étaient pas celles de leurs aînés il y a 40 ans.
                                                  Par ailleurs, l’enseignement et son contenu sont devenus prétentieux. Beaucoup d’ouvrages, très riches en illustrations (les enfants sont sensibles aux images dit-on.... mais beaucoup n’arrivent pas à les décrire faute de vocabulaire !), sont boursouflés de pédantisme et de vanité à force de vouloir faire de la pseudo-pédagogie. Ouvrages de Trissotin assurément ! D’ailleurs, ces manuels écrits, puis choisis par des enseignants, sont très souvent dédaignés, dans les cours, par les maîtres eux-mêmes qui leur opposent les sacro-saints polycopiés ! Ah ces moutardiers qui se prennent pour le pape.

                                                  J’ai été une enseignante (Hist-Géo) heureuse, jamais déçue par ses élèves qu’ils aient été bons ou moyens, mauvais ou géniaux, pitres ou sérieux. Un adolescent assis toute une journée devant des profs..... bons ou moyens, mauvais ou géniaux, pitres ou sérieux accomplit un tour de force certain alors que la société les attend dehors avec des tentations plus captivantes. « Vous vous ennuyez en classe ? » « Ça dépend des cours et ça dépend des profs ! » N’en est-il pas de même pour nous tous ? Jeune prof, j’ai cru que j’allais tout révolutionner et que mes élèves seraient les meilleurs (« MES » élèves !). J’ai très vite deviner la fausse route. Enseigner exige donc rigueur, détermination et humilité surtout. Par contre j’ai su tout de suite ce que je ne voulais pas : qu’ils s’ennuient.... ce que j’avais si mal vécu, moi-même.
                                                  Par ailleurs, est-il bien raisonnable de penser qu’il suffit d’inventer UN moule et que celui-ci va formater chacun des sujets scolarisés selon un « idéal ». Quel idéal ? Chacun a en soi des compétences, voire même des trésors. L’école n’est pas toujours le lieu le plus adapté pour que la fleur s’épanouisse en totalité.
                                                  S’il y a réforme à faire, c’est au niveau du primaire qu’elle est à entreprendre. Les errements pédagogiques dans le primaire sont la racine de bien des échecs en tout genre (ce n’est pas nouveau : une littérature abondante, d’hier et d’aujourd’hui, existe sur le sujet. Si l’on veut soigner l’arbre, pulvériser quelques produits « magiques » sur les feuilles du second degré, ne suffira certainement pas.


                                                  • poetiste poetiste 28 mai 2010 23:59

                                                    Ennui et passion.

                                                    L’ennui à l’école secondaire, je n’ai pas connu ça. Il n’y avait pas d’élèves fils d’ouvriers dans les collèges en 1949, à moins qu’ils n’aient passé un concours pour obtenir une bourse.
                                                    J’ai passé et obtenu un fameux diplôme : le certificat d’études primaires, ce qui me fait dire à ceux qui ont poursuivi de hautes études : j’ai le bac + 10 en Français.
                                                    Et comme ces études m’ont manqué, je suis devenu ouvrier d’usine en 1960, un temps où l’on claquait dans ses doigts et dix patrons vous tombaient sur le râble. Et de vous vanter les avantages de leur société ! Le contexte n’est plus le même ; nous avions le boulot assuré.
                                                    Avant 1960, dans les années 57/58, on m’a envoyé en Algérie. Ouf ! Je n’ai tué personne !
                                                    Et je me suis marié et j’ai eu deux enfants. Il va sans dire que si l’un d’eux ne comprenait pas un mot que je prononçais, je lui enjoignais d’aller consulter le dictionnaire. (Et je me cultivais avec mes enfants). Et la télévision était discutée et limitée dans la concertation : un coup de feutre jaune sur les émissions choisies à l’unanimité.
                                                    Aux réunions de parents professeurs : file d’attente longue devant le prof de maths, un peu moins devant le prof de Français et quasiment rien devant la prof d’art.
                                                    Je lui disais : je commence par vous car je passe tout de suite au plus important. Sourire de la prof qui ne semblait pas convaincue de mon sérieux, ce qui est un comble. La création, n’est-ce pas ce qu’il y a de plus important ?
                                                    Aujourd’hui mes deux fils ont un travail et un des deux est linguiste, il a obtenu un DEA avec mention « très bien ». Il écrit dans le genre « fantastique ». Il vit au Japon.
                                                    J’ai écrit moi-même un livre de poésie. Si je fais ce témoignage, c’est par rapport à cet ennui. Comment en est-on arrivé là ?
                                                    Peut-être doit on avoir une vue un peu plus holistique des choses et considérer le problème de l’enseignement dans le contexte actuel, plutôt inquiet, voire désenchanté.
                                                    Un ami prof de droit me montre des copies d’universitaires : fautes d’orthographe : une dizaine par page et surtout une incapacité à s’exprimer correctement.
                                                    Je propose donc de réhabiliter le certificat d’études primaires, de forcer sur les dictées et les compositions françaises.
                                                    Bon ! Allez ! J’ai eu de la chance, les sms n’existaient pas en1943 et pour nous désennuyer, une sirène retentissait de temps à autre pour que nous allions nous planquer dans les tranchées. Les SS avaient réquisitionné la moitié de la maison et nous imposaient un couvre feu. A noter que je relate mais ne me plains pas. Enfant, ça nous passe un peu au dessus la guéguerre des grands. C’est après que l’on mesure les dégâts mais l’avenir ne pouvait être que mieux.
                                                    Il l’a été et voilà qu’il devient ennuyeux. Alors, je compatis. Je comprends le marasme, c’est le goût de l’étude qui manque, l’étude qui élargit notre champ de vision.
                                                    Et pour ceux qui découragent : septuagénaire, j’ai appris l’Anglais et la guitare classique. Il n’est jamais trop tard pour sortir de l’ennui.
                                                    Il me semble avoir le charisme de remonter le moral de certains jeunes qui ne croiraient plus à leur chance, qui auraient perdu la capacité d’émerveillement ou celle d’indignation.
                                                    Bonheur à ceux qui vont rester dans la beauté des choses comme aurait dit Aragon. Si l’ennui naquit de l’uniformité, c’est que ce qui nous unit est devenu fort mité.
                                                    Le goût et le respect de la langue maternelle, on pense que cela ne rapporte rien à court terme, mais ça reste l’avenir, c’est un indicateur de la santé tout le reste.
                                                    Parole d’ex-père, parole d’ex-ouvrier !

                                                    A.C


                                                    • Nicolas 30 mai 2010 23:04

                                                      Joli témoignage. Je suis né à la fin des années 1970, mais dans une famille qui n’était pas envahie par la télévision et avait gardé le goût des livres. Ce que vous dites de votre jeunesse ou de celle de vos enfants m’a parlé, j’ai eu l’impression de revoir un peu la mienne. J’en ai lu votre commentaire d’une traite.


                                                    • Rough 30 mai 2010 01:29

                                                      Y’avait pas de feutre jaune dans les années 60...et si t’as tué personne en 57/58 c’est soit que la guerre avait pas commencé...ou qu’était trop bête pour reconnaitre le bout dangereux du fusil...


                                                      • poetiste poetiste 30 mai 2010 09:14

                                                        Désolé Rough, dans les années 70, il y avait des feutres. T’as rien entravé mec. Et tu pourrais respecter ceux qu’on a envoyés se faire dézinguer en Algérie alors qu’ils n’avaient pas envie d’y aller.
                                                        Et pour ce qui est de la bêtise, ya pas photo, ton texte est exemplaire et montre bien ta personnalité faible. Mais ça existe des gus comme toi, malheureusement pour la planète.
                                                        ça te dirait un peu d’éducation et un peu de culture ?
                                                        Viens me voir, je vais t’en donner.
                                                        Tu fais quoi sur les forums ? Tu vides ton sac d’impuissance ?
                                                        Tu baisse le niveau parce que tu ne peux pas l’élever, OK !
                                                        Allez ! Tchao bambino !
                                                        A.C


                                                      • hks 30 mai 2010 13:18

                                                        L’invention du stylo-feutre revient à la société japonaise Pentel® qui le commercialiser en 1963. Elle fabriqua d’abord des stylos-feutres à pointe acrylique appelés feutres, marqueurs indélébiles ou non, idéaux pour écrire sur les tableaux blancs de type Velléda®.

                                                        Donc il y avait des feutres dans les années 60


                                                        • moebius 30 mai 2010 22:44

                                                          le niveau baisse sérieusement ici, il va falloir y remédier en réintroduisant la représentation traditionnelle du bisons sur une parois calcaire .


                                                          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 30 mai 2010 22:48

                                                            Merci à poetiste pour son témoignage. Et laissez crier ceux qui ne savent s’exprimer que de cette manière. ils ne montrent par là que la vacuité de leur esprits.

                                                            @ Viva.

                                                            Vous affirmez que le niveau d’enseignement n’a pas baissé. La plupart des études sembles prouver le contraire, mais, même en admettant cela, quand on constate l’augmentation exponentiel du budget de l"éducation national, avec en face une baisse de la population estudiantine, il faut bien appeler aussi cela une baisse. Faire pareil avec beaucoup plus, c’est un échec. Faire mieux avec les mêmes moyens c’est une progression normale, faire mieux avec moins de moyens, c’est un indéniable progrès.


                                                            • snegurachka255 snegurachka255 31 mai 2010 00:01

                                                              Bonne remarque !!!

                                                              Pour pallier à ce problème, Valérie Pécresse a pensé qu’il serait une bonne chose de réduire, à terme, le budget des universités de 25%, avec les licenciements qui s’en suivent.

                                                              Dans le meilleur des cas, on fera pareil avec moins de moyens... mais j’en doute...


                                                            • moebius 30 mai 2010 22:49

                                                              ou celle du du cabossage de véhicules utilitaires de la police nationale. Mais n’allons pas jusque là dans ce retour au classicisme institutionnel qui pourrait en choquer plus d’un


                                                              • moebius 30 mai 2010 22:58

                                                                Que le niveau baisse est somme toute une trés bonne chose dont il convient plutot de se réjouir. Je ne comprends pas vos atermoiements


                                                                • moebius 30 mai 2010 23:00

                                                                  vue votre niveau de connerie


                                                                  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 30 mai 2010 23:27


                                                                    Excellent article. Et témoignage à la première personne, bravo !

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