Nous vivons une période étrange, un peu partout on peut lire, entendre, que le capitalisme est en crise et qu’il se pourrait que ce soit le début d’une agonie. Ceci est une réflexion générale, cependant des individus un peu plus perspicaces laissent entendre que cette crise est simplement systémique, pourtant il s’agit là encore d’un euphémisme pour nous expliquer que les financiers spéculateurs sont en train d’essayer d’épurer le système de quelques pourritures qui gênaient son fonctionnement, avec la complicité des états, le tout sur le dos du lampiste.
C’est même encore plus subtil puisque l’on a laissé croire pendant un moment au retour de l’étatisation, étatisation en réalité fictive par laquelle la finance a réussi à se garantir, sans débourser un liard, des avatars que pourraient amener une spéculation trop risquée. Mais le summum de la manipulation fut pour la dette des états européens, prétexte qui une fois de plus a servi à ce que les spéculateurs puissent prendre tous les risques étant maintenant couverts par la garantie complice des états. Ce n’est d’ailleurs pas encore entièrement tout réglé puisqu’il semble que les bourses font un peu « la gueule » n’ayant pas la totale assurance qu’elles pourraient tout se permettre sans y laisser quelques plumes. Soyons rassurés, elles vont y arriver…
Le constat que l’on peut tirer de cette courte analyse est que le capitalisme n’a jamais été aussi puissant. Il serait vain et inconscient de croire que les crises, fort bien orchestrées, étaient des soubresauts d’agonie, au contraire l’hégémonie mondiale de la finance n’en est que plus forte ; l’exemple de la multiplication d’achats de terres en est un exemple, mais cela est encore plus probant avec la mise en place des métropoles globales, voire la privatisation des villes comme c’est la cas aux USA où leur nombre particulièrement significatif est de 20 000 environ, ainsi que l’ouverture de nouveaux marchés avec sous le couvert d’une fausse écologie, etc. Le capitalisme est en train de gagner sur tous les tableaux. La finance gouverne ce monde, c’est malheureusement un triste constat, même si parfois en son sein il y a une sorte de guéguerre comme c’est le cas actuellement entre l’Euro et le Dollar, guerre d’obédience pour l’hégémonie mondiale, mais quand il s’agit de plumer le prolétaire, là tout le monde est d’accord…
Alors le monde du travail Européen se pose des questions, ne comprend pas pourquoi l’industrialisation va disparaître et laisser au chômage un nombre important de travailleurs sans que cela pose problème au système capitaliste, la baisse des pouvoirs d’achats étant théoriquement dommageable pour les économies.
C’est pourtant simple à comprendre, le travail est devenu essentiellement la variable d’ajustement du capital et il se trouve que dans la plupart des pays européens le niveau de vie de l’ouvrier est devenu trop élevé pour que les actionnaires puissent tirer des bénéfices substantiels de la production. Donc, on délocalise vers des pays où le code du travail est succinct, et les salaires plus bas, pour ne pas être gêné par des grèves intempestives et avoir la rentabilité maximum.
Par conséquence les multinationales vont abandonner pendant un temps les pays développés afin d’y diminuer le pouvoir d’achat et les contraintes de l’encadrement du travail. L’Europe consommera moins, mais peu importe pour les spéculateurs puisque les marchés en pleine expansion, indiens, chinois, brésiliens, vont compenser amplement le manque à gagner de la vielle Europe. Le capitalisme mondialisé va en tirer le maximum de profit en créant un autre secteur consumériste, consommation prétendue créatrice de richesses, jusqu’à ce que l’évolution trop importante de ces pays soit elle-même freinée car le niveau de vie aura suffisamment progressé, des salaires devenus plus substantiel diminuant de fait la rentabilité du capital. A partir de ce moment là, on reviendra dans les pays européens appauvris et où les salaires seront bas, et l’on recommencera à faire travailler les chômeurs de nos pays sur des bases salariales moindres, un code du travail pratiquement inexistant, des conditions que le capital trouvera alors rentable.
C’est une sorte de mouvement perpétuel permettant au capital de fructifier dans toutes les conditions. Système qui fait totalement abstraction des peuples pour ne servir qu’une oligarchie dominante.
Néanmoins, il n’est pas si facile que cela d’appauvrir un peuple, surtout lorsque l’on a crée le conditionnement consumériste et qu’à partir d’un certain moment on ne peut remplir le caddie qu’à moitié, d’où un profond ressentiment. Alors on tente des expériences pour voir la réactivité des peuples, surtout jusqu’à quel point la stratégie du consentement a fait son effet. Ce fut d’abord aux USA avec les « subprimes » qui ont mis des milliers de gens à la rue, maintenant se sont les retraites qui sont sur la sellette remettant au travail des personnes d’un âge particulièrement avancée. Naturellement, dans ce pays où le capitalisme est pratiquement une affaire de gènes peu de réactions sont venues contrarier ce ballon d’essai. Alors on se tourne vers l’Europe pour voir si là aussi les peuples sont mûrs pour accepter toutes sortes de balivernes.
Etait toute désignée la Grèce qui avait fait un peu n’importe quoi, mais aussi pour une autre raison, c’est que le gouvernement est socialiste et qu’il est intéressant de savoir jusqu’à quel point les socialistes vont être consentant au système. D’autant que Papandreou est président de l’International socialiste ce qui pourrait mouiller encore plus ceux-ci dans l’acceptation de la loi des marchés comme ce fut le cas avec Strass-Khan au FMI et Lamy à OMC ; ce qui prouve que les partis socialistes européens sont les faire-valoir du capitalisme (d’ailleurs Portugal et Espagne tous deux socialistes ne sont-ils pas aussi les premiers visés afin de mettre définitivement sous l’éteignoir des régimes qui pourraient à la limite contester). On a donc mis les Grecs au pain sec et à l’eau afin de voir comment ils allaient réagir, en définitive cela donnera aux spéculateurs une petite idée de jusqu’où ils pourront aller pour contraindre les peuples. Vont naturellement suivre la plupart des autres pays européens si l’expérience se révèle positive, comme il n’y a pas de fumée sans feu on entend déjà les rumeurs parlant d’austérité, en France, voire en Allemagne.
Il en ressort que la contestation pour contrer les désastres de la loi des marchés ne doit pas être essentiellement catégorielle, voire locale, mais plus générale puisqu’il s’agit en effet de se « débarrasser » du capitalisme mondialisé, seule alternative possible pour le bien-être des peuples. D’ailleurs, la radicalité doit être de mise car certaines solutions intermédiaires proposées actuellement pourraient amener le pire…
Le meilleur exemple étant la pétition qui demande à ce que l’on taxe les produits financiers, plus précisément les transactions financières.
Là, il s’agit d’une inconscience particulièrement caractérisée. En effet, il est évident que les actionnaires qui verront leurs bénéfices diminués par une quelconque taxe, ou autres formes contraignantes, vont tenter par tous les moyens de récupérer les pertes. Et, sans être particulièrement devin, ils vont se tourner vers la productivité et par conséquence la variable d’ajustement qu’est le travail. On connaît quels sont les moyens à leur disposition, forcer à travailler plus pour le même salaire, augmenter la rentabilité, voire diminuer les salaires, mais ce dont on est sur c’est qu’ils vont réduire la masse salariale, ce qui va forcément faire augmenter le chômage dont « on paiera les allocations avec les recettes de la taxe ».
Donc, on tourne en rond, en détruisant encore plus le tissu social, et de surcroît, on fait « avec » le système, apportant ainsi une caution involontaire au principe capitalisme ; un accompagnement de plus en quelque sorte. Il faut écarter ce genre d’aberration !
Non, la seul solution c’est de sortir du capitalisme, et le seul combat efficace sera celui-là !
Ou alors il faut être particulièrement naïf pour croire que lorsque l’on laisse la notion de profit comme moteur d’une société il n’y aura pas d’abus. Croire à un capitalisme philntropique n’est même pas une utopie mais une absurdité émise par des crédules...
Mengneau Michel(xxx.xxx.xxx.148)24 mai 10:24 "il faut être particulièrement naïf pour croire que lorsqu’on
laisse la notion de profit comme moteur d’une société il n’y aura pas
d’abus« .
Preuve que vous n’avez pas lu, ou compris, ma proposition, vous omettez de dire que je préconise que ladite »notion de profit" soit solidairement et collectivement gérée par une structure représentative des citoyens-électeurs-contribuables.
Après une telle omission (volontaire ?), il est extrêmement facile de me taxer, à tort, de naïveté et de crédulité.
P.S. : Bien évidemment, le principe de la Fondation Nobel, ses modalités de fonctionnement et ses résultats, depuis plus d’un siècle, relèvent, pour vous, de l’abus de la notion de profit...
En effet, il est évident que les
actionnaires et les spéculateurs de tout poils qui verront leurs bénéfices
diminués par une quelconque taxe, ou autres formes contraignantes, vont tenter
par tous les moyens de récupérer les pertes quelles qu’elles soient. Et, sans
être particulièrement devin, ils vont se tourner en dernier recours vers la
productivité et par conséquence la variable d’ajustement qu’est le travail
puisque la rentabilité maximum des entreprises est une valeur sure pour
engranger des profits. On connaît quels sont les moyens à leur disposition,
forcer à travailler plus pour le même salaire, augmenter la rentabilité, voire
diminuer les salaires, mais ce dont on est sur c’est qu’ils vont réduire
la masse salariale, ce qui va forcément faire augmenter le chômage dont « on paiera les allocations avec les recettes
de la taxe ».
Donc, on tourne en rond, en
détruisant encore plus le tissu social, et de surcroît, on fait « avec »
le système, apportant ainsi une caution involontaire au principe capitalisme ;
un accompagnement de plus en quelque sorte. Il faut écarter ce genre
d’aberration !
D’autant que l’on a un exemple récent
de la perversité des banquiers et de leurs acolytes. En effet, la Cour des
Comptes signale que les revenus des intérêts sur les fonds prêtés aux banques
sont nuls, et probablement que l’opération sera déficitaire ! Pourtant,
d’après Sarkozy, on sauvait les banques et l’opération devait rapporter
quelques argents à l’Etat, il n’en est rien, au contraire. Alors, qui c’est qui
paiera ?
Les interconnections du système
financier capitaliste sont telles que la finalité est toujours la même, le
dindon de la farce est toujours le même, le prolétaire….
Et la première chose à faire, pour sortir, en douceur, du capitalisme, est d’entreprendre la réforme monétaire, qui remettra entre les mains d’organismes démocratiquement contrôlés, le pouvoir de création, et le contrôle sur l’argent.
l’auteur a résumé parfaitement les impacts d’audjourd’hui et à venir de la mondialisation Ce qui n’était pas possible de détruire quand les états étaient encore propriétaire de leur nation l’est devenu maintenant à travers le FMI, et l’application du projet des Bilderberg
Serait il osé de comparer la montée d’Hilter avec les projets d’aliénation des états mis en place par les groupes dépendant des Illumanitis ??
Il m’arrive de faire des comparaisons qui vont dans ce sens car les projets de ces groupes concernant la mise en esclavage des populations a beaucoup de points communs dans l’esprit avec les idées Hiltériennes - hélas !!! Un groupe (Illuminatis) qui aujourd’hui est la haute finance peut reproduire la même tragédie qu’Hitler a fait subir à l’Europe il n’y a pas si longtemps
Bon article Michel... et qui démontre que le capitalisme ne s’effondrera pas tout seul sur lui-même comme certains le disent...
Pour qu’il disparaisse et laisse la place à une société d’égalité sociale il faudra le renverser et de plus dans au moins plusieurs pays simultanément pour parer à la contre-révolution violente de ses tenants...
C’est pourquoi nous devons suivre de près les réactions du peuple grec au plan d’austérité drastique imposé par les gangsters du FMI et de l’Union européenne.
Je salue les tentatives d’unité de plusieurs groupes anticapitalistes qui se sont récemment rencontrés en Grèce et qui ont pour exigence (entre autres) et dans un premier temps de la socialisation de toutes les banques, de l’expropriation de leurs actionnaires rapaces et de leur regroupement en un pôle bancaire unique placé sous le contrôle des populations...
Liée à la socialisation de toutes les grandes entreprises, à l’expropriation, sans indemnités de leurs patrons et actionnaires ce projet politique prend bonne tournure.
Pour l’imposer c’est sûr qu’il faudra se battre et cela se fera sans doute lorsque les peuples paupérisés n’en pourront plus de ces inégalités et la misère qu’elles engendrent...
Allez fair un tour sur le site de PAUL JORION pour comprendre les enormes aneries que vous eructez ! Le capitalisme est sans conteste AUCUNE a l agonie et ca n a rien de particulierement rejouissant !!
Excellent article ,seulement un petit oubli, pensez-vous que dame nature s’accomode encore longtemps d’un prédateur et des innomables méfaits envers elle ? Cette entité néo-libérale à la solde d’une extrème petite minorité de profiteurs s’écroulera sous son propre poids du crime, de sa cupidité, de sa bétise et de sa méchanceté.....il ne suffira qu’une petite pichenette pour faire imploser la bête complétement gangrénée par la pourriture qui transpire de partout ses pores.... Sa fin est génétiquement programmée....
Je suis à la fois d’accord et pas d’accord avec vous
Il est vrai que le capitalisme n’a jamais été aussi puissant : ses pertes sont essuyées par le contribuable, et ses profits, il les garde pour lui. Ça a toujours été le cas, mais pas de cette ampleur. Cette crise touche le système dans sa globalité, et cette fois on a touché le fond, le dernier maillon de la chaîne, c’est à dire les états. C’est le dernier endroit où on peut encore pomper de l’argent.
Mais en même temps, le capitalisme n’a jamais été autant dé-crédibilisé ! Il n’a jamais été autant remis en question, les peuples n’ont jamais été aussi informés sur les mécanismes financiers. Maintenant, une bonne partie de la population comprend comment tout cela s’est produit, comment on est arrivé à mettre la main dans la poche des états à travers la dette publique. La plus grande arnaque de tout les temps, qu’on appelle le capitalisme, est de plus en plus visible ! Je dis bien capitalisme et pas seulement finance, car cette dernière n’est que l’une des tentacules qui servent son idéologie !
Maintenant, que ceci soit la fin du capitalisme ou un de ses nouveaux souffles, tout va dépendre de la réaction des peuples. Une colère organisée et ciblée pourra le mettre à mort, mais une naïveté et une désolidarisation des communautés lui donneront un nouveau souffle pour quelques décennies encore.
Une chose est sûre, le capitalisme chutera quand il aura atteint son sommet ! Un peu comme ces sociétés américaines qui étaient classées AAA le vendredi, et qui ont fait faillite lundi
@ "croacroa :Allez fair un tour sur le site de PAUL JORION pour comprendre les
enormes aneries que vous eructez ! Le capitalisme est sans conteste
AUCUNE a l agonie et ca n a rien de particulierement rejouissant !!"
Ne pas confondre la chute éventuelle du système monétaire international,
le chaos à l’échelle planétaire et la fin du capitalisme qui ne peut
être qu’une décision portée par les hommes en vue d’instaurer une
société d’égalité sociale...
Si, par exemple, le dollar tombe sous le coup du poids de la dette abyssale constituée
en grande partie de bons du Trésor américain..(surtout détenus
par la Chine) le peuple en prendra plein la gueule mais les USA
resteront malgré tout un pays riche en matières premières, infrastructures, agriculture
etc...
Après et pendant le chaos qui possédera les armes (et l’or) pour
reconstruire selon ses voeux ? Le peuple ? ou l’oligarchie ?
Sans soulèvement des peuples ni sans volonté politique de détruire le capitalisme et d’instaurer une société égalitaire le même système d’exploitation qu’auparavant refleurira... (si l’on peut dire)...
Attendre la fin du capitalisme la bouche en coeur c’est rêver les yeux grands ouverts...
Enfin quelqu’un qui va (presque) au bout du raisonnement anticapitaliste ! reprenons :
Le capitalisme, c’est la logique du profit à tout prix prédateurs exploiteur et indifférent au x hommes. Prêt à tout pour gagner plus d’argent et dévaster la planète.
Parmi ses outils privilégié, la pseudo démocratie : des masses manipulées (TF1) s’imaginent choisir des dirigeant de l’Etat qui sont en fait au service du système quel que soit leur affichage politique ( UMPS)
Pour utiliser cet etat au service des ses égoïsme, que fait ce pervers système ? Il a obligé l’etat a embauche 1,5 millions à 2 millions de fonctionnaires en plus. Trés pervérsement, ils les choissit à 70% nominalement anticapitalistes pour la montre. Encore plus perversement il les paye 17% de plus que le reste de la population (pour augmenter le déficit et la dette) et nier la nécessaire égalité républicaine (à travail égal, salaires égal). Au passage, il lui impose ses impératif de court terme. Les frais de fonctionnement,(les salaires) croissent) au détriment de l’investissement ( la préparation de l’avenir). Il lui faut bien rémunérer ses complices objectifs mieux que ses salariés exploités puisque ses vrais profits viennent de l’etat et non de la production. Dans ce système fondé sur la seule logique du profit et entièrement au mais des capitalistes il est absolument impossible de contester que si il les paye mieux, c’est qu’il y trouve son compte.
Ainsi, les déficits augmentent, la dette parallèlement, et donc les profits qu’il y a à prêter à l’état. Les prélèvements obligatoires augmentent aussi au détriment des ménages ( la part de la rémunération du capital dans le PIB reste stable mais c’est bien compréhensible puisque l’état est complice) celle des ménages diminue au bénéfice de l’Etat ; On pourrait s’en réjouir ( plus de services publics) si on ne savait pas l’état à la solde des riches. Donc toutes les hausses d’impôt et de prélèvement finissent en réalité dans la poche du système. Il faut donc les exclure absolument !.
Conclusion intermédiaire : qui manque provisoirement à l’article. ce n’est pas en imposant les quelques 5% hors tout du pib que les capitalistes tirent de la rémunération du capital productif que l’on viendra à bout du système, mais bien en l’attaquent à la source de ses vrais excès. 8% de déficit, dette colossale. 60% du pib si on compte les déficit et les dettes cachée dépensé par l’Etat.
Dans une perspective vraiment marxiste et révolutionnaire, il faut attaquer là ou cela fait vraiment mal. Virer les fonctionnaire surnuméraires ( comment peut on imaginer qu’un état au service du capitalisme puisse fournir un service public digne de ce nom) ainsi réduire les déficit, la dette, et donc les profits du système. On pourrait aussi s’attaquer aux budgets d’investissement. Qui prétendra que l’état à la solde du système investit en fonction de l’intérêt du peuple ? Quand on achète des avions à lagardère, des écoles à Bouyghees etc ;; ;; ne serait il pas préférable de restituer l’argent des impôt à un peuple ( et une classe moyenne) en voie de paupérisation avancée et qui arrive tout juste à manger à la fin du mois ? Qui niera que le peuple saura mieux que l’état à la solde du système utiliser cet argent ? Bon, c’est violent, et on les aime bien nos fonctionnaires, mais on ne fait pas la révolution sans casser des œufs et la violence du système est première !
Mais alors se pose une question très grave. Diminuer les impôts, limiter le déficit, diminuer le nombre de fonctionnaires ? N’est ce pas justement la politique de Nicolas Sarkozy qui n’est ni un riche capitaliste, ni un employé de l’état ? Et en face, protestant contre ces attaques du système, ne trouve-t-on pas essentiellement des fonctionnaires, qui en bénéficient ?
Conclusion finale, aujourd’hui, le vrai combat anti capitaliste passe par un soutien résolu au président de la république qui en s’attaquent aux dépenses et à l’amélioration du fonctionnement de l’état, est le seul à œuvrer vraiment, de façon conséquente pour couper les revenus principaux du « système ». Evidemment,la propagande du système essaye de nous faire croire le contraire. Tous ceux qui se disent ^pour la hausse des impôts, la hausse du service public, ne sont il pas les premiers à l’attaquer, à le traiter de NNN (Nabot nauséabond Nuisible) Et ne sont il pas pour la plus part des fonctionnaires en activité ou rretraité, donc des complices de l4etat à la solde de....etc ??? Poser ces questions est déjà y répondre ! face à la perversité su systèeme capitaliste
Éric, soit c’est au deuxième degré, soit vous avez abusé de la vodka
Le vrai problème est que les états sont obligés d’emprunter continuellement auprès des banques privés et des « marchés » pour se refinancer, ce qui fait que le capital emprunté reste minime, mais les intérêts cumulées sont astronomiques ! (je n’ai plus les chiffres en tête)
A Barrous, non, le vrai problème est qu’ils dépensent plus d’argent
qu’ils n’en ont ! Sans cela, il ne seraient pas "obligé d’emprunter aux
banques privées".
Maintenant dites moi en quoi, ou bien où, l’implacable logique anticapitaliste que je développe ici ne correspondrait pas aux conséquences logiques des constats que font tous les anticapitalistes, vodka ou pas ?
Jadis, les états ne s’endettaient que dans des cas extrêmes : guerres, catastrophes naturelles majeures..., mais ils le faisaient auprès de leurs banques centrales, gratuitement !
Une fois Maastritch signé, ils leur étaient interdit de faire ça. Ils devaient emprunter auprès des marchés à un taux important, et là, c’est comme avoir mis les pieds dans des sables mouvants. Les états se retrouvent à devoir rembourser des sommes importantes en intérêt, mais ils n’y arrivent pas. Solution ? Faire un nouveau prêt pour payer le précédent. Et depuis ce moment, les états ne cessent de s’enfoncer. Je ne sais plus où j’ai vu les chiffres, mais l’intérêt cumulé de la dette française représente quelque chose comme 1000 fois le capital emprunté. Trouvez-vous cela normal ? Sachant que s’il n’y avait pas d’intérêt, la dette actuelle de la France serait de l’ordre de zero !!!!!!!!!!!!
Mais dans votre post, vous défendez Sarko, celui qui a creusé le déficit français au bulldozer tout en s’accordant une superbe augmentation ! J’avoue ne pas comprendre
Pour utiliser cet etat au service des ses égoïsme, que fait ce pervers système ? Il a obligé l’etat a embauche 1,5 millions à 2 millions de fonctionnaires en plus. Trés pervérsement, ils les choissit à 70% nominalement anticapitalistes pour la montre.
Ils font passer un test « d’anticapitalisme » avant d’embaucher ?
Et il y a un quota ? Pourquoi seulement 70% ? Petit bras...
Bonjour, Dans l’ensemble, je suis d’accord avec l’auteur.
Pour ma part, je rêve de ces choses suivantes :
- il faudrait créer une seule et même monnaie mondiale pour éviter la spéculation à 2 balles ;
- mettre en place un gouvernement mondiale qui soumettra une imposition unique, surtout en terme d’impôt sur le revenu ;
- un partage des richesses au sein de chaque entreprise sera à prendre en compte ;
- limiter la différence de salaire entre l’ouvrier le moins bien payé et le patron ........................ ;
- investir dans l’éducation, le logement, la recherche, « replanter la planète », utiliser au maximum les énergies renouvelables ;
- bannir des cerveaux humains la volonté de croire qu’être riche est le bonheur suprême et l’exploitation de l’Homme par l’Homme est, comment, très mal !!!!!
- mettre en taule ces politiciens corrompus et véreux en même temps que ces patrons négriers, les journalistes qui ont vendu leur âme au diable, les syndicalistes royaux .....
- instituer une règle de corrélation entre le salaire minimum et le salaires des députés( genre un rapport de 1 à 4 ) ;
- supprimer le sénat qui ne sert à rien et qui n’est pas représentatif du peuple car non élu au suffrage universel ;
- libérer Groquik ;
- mettre le paquet sur la robotique pour baisser le temps de travail et enfin avoir du temps pour s’occuper de nous même, de nos enfants, de nos hobbies, de pratiquer la Culture,etc ....
- diminuer les vacances scolaires pour qu’à l’école les profs puissent terminer les programmes ;
Je vais essayer de répondre au fur et à mesure de la lecture.
- il faudrait créer une seule et même monnaie mondiale pour éviter
la spéculation à 2 balles ;
>>> Exact. Le dollar a cru l’être et continue à jouer ce jeu. L’or en cas de dégraissage, joue ce rôle.
- mettre en place un gouvernement
mondiale qui soumettra une imposition unique, surtout en terme d’impôt
sur le revenu ; >>> Exact. Cela sous entend la suppression des frontières politiques, pour ne garder que celles qui sont naturelles (montagnes, océans...). Dans un article, sur la justice, j’imaginais une justice mondiale. Nous en sommes loin, non ?
- un partage des richesses au sein de chaque
entreprise sera à prendre en compte ;
>>> Je ne dis pas des richesses, mais une rétribution en fonction de des potentiels de compréhension de la politique de l’entreprise à condition que l’info transite de haut en bas et de bas en haut.
- limiter la différence
de salaire entre l’ouvrier le moins bien payé et le patron
........................ ; >>> Exact. La différence doit être « ajustée ». Je m’en fous qu’un patron gagne bien plus, du moment qu’il tire avec lui, tout le monde.
- investir dans l’éducation, le
logement, la recherche, « replanter la planète », utiliser au maximum les
énergies renouvelables ;
>>>Exact.
- bannir des cerveaux humains la
volonté de croire qu’être riche est le bonheur suprême et l’exploitation
de l’Homme par l’Homme est, comment, très mal !!!!! >>> il y a une ou deux justices dans le monde. L’une d’entre elle est le fait que l’intelligence, la chance, le bonheur, la réussite ne se trouve pas, ni se transmet par les gènes. L’autre, que la longueur de vie n’est pas garantie, même avec le pognon en poche. Même sortie de la scène pour tous.
- mettre
en taule ces politiciens corrompus et véreux en même temps que ces
patrons négriers, les journalistes qui ont vendu leur âme au diable, les
syndicalistes royaux ..... >>> Exact.
- instituer
une règle de corrélation entre le salaire minimum et le salaires des
députés( genre un rapport de 1 à 4 ) ; >>> Salaires des députés ? Députés pour quoi ? Vous oubliez les richesses dans le sport, dans le vedettariat. Et là, c’est nous qui sommes les patrons. Qu’ils utilisent notre connerie, je ne vois pas le problème. Le problème c’est nous.
- supprimer le sénat
qui ne sert à rien et qui n’est pas représentatif du peuple car non élu
au suffrage universel ; >>> Les sénateurs sont élus comme les autres, enfin chez nous. Qu’ils ne servent à rien, je dirais que c’est un contre pouvoir.
- libérer Groquik ; >>> ???
- mettre
le paquet sur la robotique pour baisser le temps de travail et enfin
avoir du temps pour s’occuper de nous même, de nos enfants, de nos
hobbies, de pratiquer la Culture,etc ....
>>> Absolument. Nous ne sommes pas là pour faire du travail répétitif.
- diminuer les
vacances scolaires pour qu’à l’école les profs puissent terminer les
programmes ; >>> Exact. La matière devient de plus en plus importante.
-
Décidément, on est d’accord pour 95% Je n’en étais pas sûr au départ.
Vous voyez que d’aller à contre courant, cela n’est pas aimé par le citoyen lambda. Je ne dirais pas que le capitalisme est incontournable, mais après avoir essayé une forme de communisme (pas nécessairement la pure et dure), que le capitalisme, c’est enrhumé comme je le disais avec humour, qu’il faudra vraiment réfléchir sur notre futur en commun. Le capitalisme n’est pas mauvais, ce qu’il est ce sont ses extrapolations dans trop d’exclusivités. Le vivant appelle à progresser, à évoluer, à tester, pas de jouer à l’immobilisme. Alors réinventons. Rien ne sert de moinsser pour progresser. Il faut voir bien plus loin. Les solutions ne se trouvent pas dans la destruction, mais dans la construction.
je plusse l’article bien sûr ! et je moinse la diatribe antifonctionnaire de anty ! Difficile de croire que des chômeurs qui coûtent en moyenne plus cher que seraient plus utiles à la société.
Bonsoir Michel, Chez moi, on rigole. On parodie. Je vois qu’ici, on ne rigole pas. On ne sait pas par quoi remplacer. Alors, on tue, la solution : « c’est de sortir du capitalisme. et le seul combat efficace sera celui-là » Mais encore ?
"Lorsqu’Edouard Balladur
expliquait il y a quelques mois qu’« Il est souhaitable que
l’Eurogroupe, qui rassemble les ministres des Finances des seize membres
de la zone, reçoive le pouvoir d’approuver les projets de budget
élaborés par les gouvernements avant que ceux-ci ne soient soumis à
leurs Parlements respectifs », il semblait bien que l’on ne pouvait pas
faire mieux pour définitivement enterrer les gouvernements nationaux et
le peuple qu’ils sont censés représenter.
Que nenni ! C’était sans compter sur le
ministre des Finances
allemand, Wolfgang Schäuble, et Jacques Attali.
Le ministre d’Angela Merkel, lors d’une
réunion de l’Eurogroupe du 21
mai, aurait en effet demandé que cet examen des budgets nationaux ne se
fasse pas par le regroupement des ministres des Finances, mais par la Banque centrale européenne ou un « cercle d’instituts
de recherche indépendants », c’est-à-dire, par des institutions
explicitement non-élues et indépendantes du pouvoir politique !
Dans la même veine,
Jacques Attali, dans un entretien avec Le
Nouvel Observateur, explique que l’alternative à la faillite et à la
rigueur passe par la création d’« une agence européenne du Trésor qui
émettrait les emprunts à la place des États […] Cela laisserait le temps
de mettre en place un vrai plan de retour à l’équilibre, avec une
gouvernance européenne. »
Et attention aux
réfractaires : « Si un pays ne suivait pas la
trajectoire convenue, c’est la Commission [européenne] qui prendrait les
commandes. De manière automatique. »
Pour l’instant pas besoin de demander la
permission à Jean-Claude
Trichet ou Manuel Barroso pour défendre nos acquis républicains. Alors
profitez-en…"