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Accueil du site > Tribune Libre > L’indépendance bretonne : mission impossible, 3 et fin

L’indépendance bretonne : mission impossible, 3 et fin

Le passé nous rattrape.

Après l’ignoble boucherie de 1914-1918 qui n’épargna personne mais éprouva particulièrement la jeunesse bretonne ce fut la période dite de l’entre deux guerre, parenthèse réputée idyllique entre les deux conflagrations mondiales du vingtième siècle. Au plan culturel il est vrai que cette accalmie fut plutôt florissante, pour les bretons ce fût l’ère culturelle de Bécassine ! Ce personnage, quoique que fort sympathique et plein de ressources, illustre l’archétype breton vu par la bourgeoisie parisienne. Il faut préciser que les bourgeois parisiens vantaient les mérites exceptionnelles des bretonnes dans deux domaines. Elles faisaient d’excellentes bonnes très appréciées pour tenir les maisons bourgeoises et en même temps passaient pour de talentueuses prostituées. Ce que ne précise pas cette funeste anecdote, c’est que ces patrons indignes engrossaient leurs petites bonnes bretonnes en usant de leur position de pouvoir pour ensuite les « foutre » à la porte lorsque la grossesse menaçait d’être visible. Ils les jetaient sur le trottoir dans toutes les acceptation du terme.

Selon moi, Bécassine n’est qu’une version édulcorée mais honteuse de la vision des supposées élites parisiennes à l’égard du fait breton. Les symboles sont lourds de sens et cette bande dessinée sympathique en première analyse est en réalité l’image symptomatique à peine voilée du mépris de la France pour la Bretagne.

Puis ce fût l’horreur de l’Allemagne du troisième Reich qui devait durer mille ans. Je n’en dirais rien, le sujet des bretons et de la Bretagne pendant la deuxième guerre mondiale ayant été plus que largement débattu.

Revenons à notre prémisse de départ :« le passé est garant de l’avenir ».

Lorsque l’on examine le passé commun de la Bretagne et de la France nous ne pouvons que nous interroger. Le pouvoir français par le bras armé de l’Éducation Nationale renforcée par l’action de désinformation des médias de masse a depuis longtemps provoqué L’AMNÉSIE COLLECTIVE DES BRETONS pour qu’ils ne puissent avoir le moindre regard rétrospectif sur leur passé commun.

La France a réussi le tout de force de persuader les bretons du vingtième siècle que leur culture n’était qu’une sous-culture d’arriérés mentaux indigne du quelconque intérêt. L’histoire officielle française a toujours soigneusement occulté des faits essentiels qui justifient le statut de société distincte applicable à la nation bretonne.

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Nominoë
Nominoë : Tad ar Vro. Le père de la nation bretonne.

La tradition juridique bretonne est le droit celtique très différent dans l’esprit du droit romain qui prévaut en France. Les baux agricoles dans l’Ouest de la Bretagne était encore régit il y a peu de temps par des us et coutumes de droit celtique. La chrétienté bretonne avant d’être soumise à la dictature française relevait de l’Église Chrétienne d’Irlande et pas de l’Église Catholique romaine. En Effet les moines qui ont converti la Bretagne druidique au christianisme venaient tous des îles britanniques. Les saints bretons du calendrier ne sont honorés qu’en Bretagne, ils sont bannis des calendriers catholiques romains. L’esprit du droit celtique, conciliateur, rassembleur, fédérateur et décentralisateur a nourri de façon souterraine la mentalité bretonne , viscéralement allergique à l’arbitraire et à l’injustice commise par les puissants.

La France jusqu’aux années 70 a mené une guerre d’éradication linguistique contre le breton. Dans ma génération, nos parents ne pouvaient légalement nous donner des prénoms bretons, cela était illégal et non recevable par l’état civil. Il a fallu que le ressac post colonial provoque l’arrivée massive de ressortissants des anciennes colonies d’Afrique du Nord et d’Afrique équatoriale pour que l’état français fléchisse vis à vis des prénoms bretons, incapable dans le même temps de refuser les Mohamed et les Mamadou !

La Bretagne a donc été traitée avec MOINS D’ÉGARDS que les anciennes colonies françaises. Ça en dit long sur le respect que porte la France à notre patrie bretonne et à son peuple.

Bref les exemples sont trop nombreux. Mon propos est simple Quand les bretons connaitrons leur histoire, ils comprendrons qu’ils n’ont rien à faire avec la France. Alors , oui, il sera possible d’envisager l’indépendance de la Bretagne.

Hervé Le Quilliec. Je suis né breton. Je mourrai breton.

Kenavo avechal.

 


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20 réactions à cet article    


  • Goldored Goldored 27 novembre 2013 19:29

    Rien à ajouter. Tout est dit.
    Merci.
    La Bretagne saura retrouver le chemin de la liberté. Sans haine, ni rejet de l’autre. Avec la tranquillité et la détermination sans faille qui fait l’âme bretonne.


    • Grattounette 28 novembre 2013 00:59

       smiley mouais je ne cautionne pas vraiment l’idée de cette trilogie, même si tout cela est vrai, ce n’est pas avec un cours d’histoire (un peu martyr !) , même intéressant, que vous allez nous parler du présent, dont vous êtes il me semble à 1000 lieues, et je me demande ce que vous en connaissez vraiment, de la Bretagne aujourd’hui, dire « qu’on n’a rien à faire avec la France » est totalement décalé, vu du Québec, sans doute...

      Les bretons connaissent leur histoire et leurs racines bien mieux que vous semblez le penser, bien mieux que beaucoup d’habitants d’autres régions. Ici la culture est vivante, présente partout, au quotidien, coule dans les veines de presque tous. 
      Et encore une fois, le mot indépendance est totalement inapproprié et néfaste à la compréhension. S’accrocher à cette idée est totalement surréaliste. Il est fini le temps où le réseau ferroviaire breton était spécifique au pays, faisant une de ses forces économiques. Le réseau a été transformé en voies vertes pour le paradis de la rando, et même le canal n’est plus navigable dans son intégralité. Par contre nous avons un réseau routier parfaitement structuré et entretenu, et qui s’autogère quasiment.
      Nous ne sommes plus au moyen-âge, et le combat ici c’est d’abord pour la réunification et la reconnaissance du pays en autonomie. Economiquement il y a une foule d’atouts, mais le sujet est complexe, et il est autant question de la France que de l’Europe. 
      Il y a des étapes à franchir, c’est en marche, en gardant les pieds sur terre… (et le bonnet sur la tête, ruz evel just)
      Ken ar wech all, à la prochaine fois, et non cet horrible « avechal » smiley voilà du breton québeccois smiley

      • BarbeTorte BarbeTorte 28 novembre 2013 13:21

        Absolument


      • BA 28 novembre 2013 05:49
        1- Le Parti national breton (PNB) : 

        Le Parti national breton collabore avec les nazis durant l’Occupation.

        Le vendredi 18 août 1944, le parti est dissous.

        Parmi les dirigeants du PNB, la plupart sont condamnés à la Libération pour collaboration, mais un certain nombre d’entre eux réussiront à échapper à la justice et à gagner l’Irlande grâce à la filière de faux passeports montée par Yann Fouéré.

        2- Les Bagadoù Stourm : 

        Bagadoù Stourm (en français : troupes de combat), brièvement appelés Strolladoù Stourm (groupes de combat), est une organisation nationaliste bretonne, milice du Parti national breton.

        Les Bagadoù Stourm sont créés début 1941 par Yann Goulet.

         « Avec ses rites, ses pratiques et ses symboles (noyau commun à tous les partis fascistes) le service d’ordre du PNB ne diffère pas fondamentalement de ceux de mouvements comme le PPF ou le Parti franciste de Marcel Bucard. Par leur décorum, calqué sur la liturgie nazie, les congrès du PNB se donnent des allures de mini-Nuremberg, effets de masse en moins. Le culte du chef y est de règle, bien que Raymond Delaporte soit vraiment peu charismatique. C’est précédé d’un sonneur que le chef fait son entrée au congrès, les Bagadoù Stourm formant la clique. À part la cravate qui est blanche, l’uniforme des miliciens, de la chemise aux bottes, est noir. Un brassard orné d’un triskell et un calot noir d’où pendent deux rubans à l’écossaise donnent une couleur celtique à l’ensemble. Le salut se fait à l’hitlérienne et les jeunes au garde-à-vous forment une haie d’honneur. »

        Yann Goulet est condamné à mort par contumace par la Cour de justice de Rennes en 1947. Il avait réussi à s’enfuir en Irlande. Il y resta jusqu’à sa mort.

        3- La milice Bezen Perrot :

        En 1936, Célestin Lainé créé une première milice, le Kadervenn. Dans l’esprit de Lainé, c’est l’embryon d’une future armée bretonne. 

        En novembre 1943, Célestin Lainé le transforme en « Compagnie Bretonne en guerre contre la France » sous le nom de Bezen Cadoudal. La moitié des effectifs du Kadervenn passeront dans le Bezen Perrot autour de Lainé, achevant de basculer dans la collaboration militaire avec les Allemands.

        La double appartenance (Bagadoù Stourm, Bezen Cadoudal) est interdite par la direction du PNB. Le 15 décembre 1943, cette milice prend le nom de Bezen Perrot (milice Perrot), en référence à l’abbé Perrot (prêtre collaborateur exécuté par la résistance communiste), sur la suggestion d’un de ses leaders Ange Péresse.

        C’est une milice bretonne de collaboration avec le nazisme, créée par Célestin Lainé. On l’appelle aussi La Formation Perrot, Perrot Gruppe, Der bretonische Waffenverband der SS, ou Die bretonische SS.

        Le cas de la milice Bezen Perrot et d’autres cas de collaboration furent traités par la Cour de Justice établie à Rennes en 1944.

        Condamné à mort par contumace, longtemps recherché, Célestin Lainé avait réussi à s’enfuir en Irlande. Il y resta jusqu’à sa mort.

        4- A propos du drapeau breton :

        Maurice Marchal, dit Morvan Marchal, né le 31 juillet 1900 à Vitré, en Ille-et-Vilaine, et mort le 13 août 1963 à Paris, est un collaborationniste, architecte et militant nationaliste breton. Il est surtout connu pour être le créateur du Gwenn ha Du, le drapeau à larges bandes noires et blanches représentant la Bretagne.

        Il conçoit le drapeau Gwenn ha Du en 1923.

        Pendant la Seconde Guerre mondiale, il anime la revue néodruidique Nemeton (en relation avec Rafig Tullou et assisté par Berthou-Kerverziou), dont le but est, par-delà les études ésotériques sur le druidisme en tant que tel, de dénoncer l’influence catholique en Bretagne au nom d’une fraternité raciale censée lier la patrie celte à « l’Europe nouvelle », nordique, en train de se construire en Allemagne et dans les conquêtes du Troisième Reich.

        Dans son journal Nemeton, Marchal se réjouissait de la défaite de la France et de l’avancée des troupes allemandes. 

        Ses positions antisémites révèlent également sa proximité idéologique avec l’Allemagne nazie :

         « Une chose est certaine : tous les Etats autoritaires d’Europe ont dû adopter une législation d’exception concernant les Juifs. En Allemagne, cette législation est fondée, d’une part, sur les principes ethno-eugéniques formant la base de la communauté germanique ; d’autre part, sur le rôle économique purement parasitaire que joue l’Israélite au sein de la société. (Quels que soient les faits antérieurs qui ont déterminé cet état de choses, il est exact qu’il n’y a pas de Juifs au labour, pour beaucoup dans la Bourse.) Vis-à-vis de ce problème, convenablement posé, comment va agir Vichy ? M. Xavier Vallat, commissaire général aux questions juives, l’examinera d’un pur point de vue confessionnel chrétien : ...Le peuple juif est aussi la race maudite que le DÉICIDE, collectivement consenti, a condamné à ne plus avoir de patrie et à errer de par le monde. Argument pitoyable... Nous attendons de Vichy une loi complémentaire précisant que, parmi les nombreux agitateurs juifs qui furent crucifiés voilà vingt siècles, Jésus fils de Marie était également fils du Maître de l’Univers, et que les Israélites sont punis pour cela et rien que pour cela. »

        Il est condamné à la Libération à une peine d’indignité nationale : « 15 ans de dégradation nationale » par la Chambre Civique de Rennes, pour appartenance au Rassemblement national populaire de Marcel Déat. Selon Françoise Morvan, qui cite l’hommage funèbre rendu par Théophile Jeusset dans La Bretagne réelle en 1963, Morvan Marchal avait été également chef local du Rassemblement national populaire.



        • jauni jauni 28 novembre 2013 06:58

          Bonjour,


          Je ne suis pas Breton.Mais habite en Bretagne.Ce que dit l’auteur en ce qui concerne la mentalité des élites françaises est juste, j’ai pu l’observer en Afrique :un mépris hérité de l’arrogance de la noblesse d’ancien régime.
          Les élites françaises ont toujours été colonisatrices : des différentes régions, des paysans, des ouvriers:l’insupportable arrogance des gens qui se disent « élus »,qui prétendent « savoir ».
          Elles sont transmis leur morgue et leur suffisance à toutes les classes de la société.
          Mais à notre époque cela ne passe plus....

          • COVADONGA722 COVADONGA722 28 novembre 2013 07:09

            Le breton est-il ma langue maternelle ? Non : je suis né à Nantes où on ne le parle pas... Suis-je même breton ? Vraiment je le crois. Mais de « pure race », qu’en sais-je et qu’importe ? ... Séparatisme ? Autonomiste ? Régionaliste ? Oui et non : différent . Mais alors vous ne comprenez plus. Qu’appelons nous être breton ? Et d’abord, pourquoi l’être ?

            Français d’état civil, je suis nommé français, j’assume à chaque instant ma situation de français : mon appartenance à la Bretagne n’est en revanche qu’une qualité facultative que je puis parfaitement renier ou méconnaître. Je l’ai d’ailleurs fait. J’ai longtemps ignoré que j’étais breton... Français sans problème, il me faut donc vivre la Bretagne en surplus, ou, pour mieux dire, en conscience : si je perds cette conscience, la Bretagne cesse d’être en moi ; si tous les bretons la perdent, elle cesse absolument d’être. La Bretagne n’a pas de papiers. Elle n’existe que dans la mesure où à chaque génération des hommes se reconnaissent bretons. A cette heure, des enfants naissent en Bretagne. Seront-ils-bretons ? Nul ne le sait. A chacun, l’âge venu, la découverte ou l’ignorance...

            Morvan Lebesque.


            asinus : bugale breiz 


            • BarbeTorte BarbeTorte 28 novembre 2013 13:23

              Enfin, ce n’est pas exactement le texet d’origine.
              C’est la lecture qu’en fait Jean-Louis Jossic dans l’album « La découverte ou l’ignorance », Tri Yann, 1976


            • claude-michel claude-michel 28 novembre 2013 08:07

              Je suis a 100% pour l’indépendance des Bretons !


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 novembre 2013 08:46

                Ah, le discours victimaire des régionalistes ! Quelle merveille !

                C’est dans toute la France que les patois ont été pourchassés par les hussards noirs de la République !

                A partir de la Révolution, qui a imposé le Français comme langue nationale, et au 19e siècle en opposition avec l’ Eglise Catholique, parallèlement avec les combats des Républicains pour imposer la laïcité.

                Le discours victimaire des régionalistes ne dit pas tout.

                Il se garde bien de dire que sur tout le territoire de la République , les Français ont les mêmes droits.

                Que les Chefs bretons de la malbouffe se tournent vers les contribuables français pour compenser la perte des subventions européennes à l’export. Et ça se permet de cracher dans la soupe ?

                Il ne dit pas non plus qu’il s’inscrit dans les euro-régions, dont le but final est la fin des Nations européennes et leur intégration dans les accords transatlantiques, c’est à dire dans l’ Empire américain !

                « Les euro-régions, allons nous laissez détruire les Nations ? »

                Voici comment cela se passe quand on revendique l’indépendance...

                «  Écosse : le casse tête de l’indépendance »

                On est indépendant de tout, sauf de l’euro et de l’ Union européenne... , c’est à dire qu’on se retrouve dans la même merde, mais moins nombreux.


                • claude-michel claude-michel 28 novembre 2013 09:35

                  Vous oubliez l’essentiel....sans régions pas de france.. !



                  • claude-michel claude-michel 28 novembre 2013 09:37

                    L’avenir est aux régions...plus aux nations qui font n’importe quoi...elles apportent misère chômages et dettes.. !


                  • Citoyen85 28 novembre 2013 09:14

                    Même si on peut regretter la perte des langues régionales, la langue est un des facteurs d’unité d’une nation. Beaucoup de mouvements indépendantistes sont basés sur ces langues régionales (bretons, basques, écossais, flamands, ...)


                    • @lbireo @lbireo 28 novembre 2013 11:28

                      sans aller jusqu’à l’indépendance, le simple respect de la culture et le la langue bretonne serai déjà un grand pas en avant de la part de la france.


                      • christophe nicolas christophe nicolas 28 novembre 2013 11:52

                        Regardez ce gars qui est seul et qui a du courage : Ingrédients de la politique belge : Magouilles, corruption, pédophilie, ...

                        Espérons que ce soit mieux en France mais je crois qu’il y a environ 200 disparitions par an.

                        Regardez le vrai visage de ceux qui gouvernent l’Europe, regardez le résultat lorsque l’argent remplace la bonté comme 1er intention, regardez l’horreur absolue. Quel sont les points communs entre :
                        • La Belgique
                        • Des scandales pédophiles, un peu dur à supporter mais tous les gouvernements Belge eurent leurs ministres pédophiles, les pires choses furent faites dans un château appartenant à Solvay, les anonymous ont tout déballé mais à prendre avec une certaine précaution car c’est également un moyen pour compromettre des innocents qui les gênent
                        • Des scandales de l’industrie pharmaceutique Solvay
                        • Des scandales de l’industrie nucléaire, Marie Curie et son mari furent des amis de Solvay qui a bien dû créer quelques sociétés à l’époque
                        • Des scandales militaires, OTAN, chien enragés d’Israël, Complexe militaro/industriel/néocons Amércains. Regarde comment des snipers créent l’incompréhension.
                        • Des scandales dans l’état d’esprit Les lobbys et l’argent sont le vrai moteur de Bruxelles
                        • L’union européenne
                          • 7 directions générales
                          • 10 Formations du Conseil de l’Union européenne
                          • secrétaires généraux qui, au 6/12/2009 (date, en page 30 de ce document miracle de Saint christ

                            « cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps » apocalypse 17-10. Le septième est en place, il doit rester peu de temps. Le sixième, Mr Boissieu est entré en fonction le 1er décembre 2009, le septième est en poste depuis le 26 juin 2011

                          • 1 président du conseil européen, depuis le 1er Décembre 2009, docteur en économie, ministre belge jusqu’en 2009 mais il s’était fait virer en 1999 suite à l’affaire Dutroux, il y avait un paquet de collègues pédophiles....
                        • Des anciens congrès de physique dont le premier eu lieu en 1911, sponsorisé par un magnat belge de l’industrie chimique, Solvay
                        • Des scandales scientifiques à cause de la théorie de l’intrication où le blocage est certainement le fait du conseil européen et Bruxelles est un peu la chasse gardée de Solvay.

                        Voilà ce qu’est devenu Solvay, pourtant une entreprise modèle vers 1900, la science humaniste qui renie Dieu finit dans l’horreur.

                        Même le courageux Laurent Louis n’a pas osé parler de Solvay 12 Milliards de CA. Oui mais moi, je donne les principes pour les voyages spatiaux, l’antigravité et les sources d’énergie propre, gratuite et non polluantes, alors autant relayer tout le message des anonymous :

                        « Solvay Denis né le 1/7/1957, vice président du groupe Solvay. Société pharmaceutique fautive avec sa production de Prozac et paroxétine, produits nocifs, nombreuses victimes. S’occupent de camps d’enfants dans le monde et à Bruxelles.

                        Solvay Patrick vit également dans ce château des Amerois. Forme une société avec Alexander de Wit le 3/7/2001 appelée ITACA International Actionnaire principal de The Little gym, activités pour enfants, camps d’été et autres vacances. Sa société ne paie pas d’impôts. Fait partie des 49 sociétés reprises par Davignon »

                        Le lien, c’est le chapitre 17 de l’apocalypse de St Jean,

                        Je dirais que l’union européenne à une forme intentionnelle de l’esprit comme une prostituée symbolisée par Bruxelles qui cherche à séduire car on l’a marié à l’économie. Du coup, « argent » motive ses actions au lieu de l’esprit de bonté qu’à tout dirigeant pour sa patrie. Sans bonté, les esprits produisent du faux et les pasteurs deviennent insensés, dévorant les richesses. La forme intentionnelle de l’esprit « argent » est une bête, c’est une forme « civilisée » de la domination. A mon avis, la pédophilie est utilisée comme moyen de corruption dans les affaires, une sorte de mafia bâtie sur une domination sexuelle au lieu d’une domination par la force. Ils deviennent « frères de partouze » comme les « frères d’armes », les pires allant jusqu’à la pédophilie. Les curés Belge du Burundi et du Congo furent souvent de parfaits vachards. Ils traitaient les enfants comme des chiens, et la Vierge a beaucoup insisté sur une partie du clergé qui se perd à cause d’une forme intentionnelle de l’esprit inverse de l’enseignement de Jésus. De tels procédés d’éducation produisent de la domination comme forme intentionnelle de l’esprit. Rampuy a été en permanence dans des gouvernements Belge où il y avait des pédophiles, en général aux postes de ministre de l’immigration, des affaires sociales ou de la justice. Dutroux est un des maillons qui alimentait cette corruption pédophile.

                        Après des années de patience par bonté à attendre les résultats promis, vient l’heure de la justice : « Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double » Apocalypse 18-6


                        Pour la suite : Les rois de la terre sont ceux qui ont l’esprit de domination par l’argent notamment la spéculation, les puissants ceux qui ont l’esprit de domination par la force militaires et manipulent pour créer des guerres, le faux prophète sont ceux qui ont l’esprit de domination par le mensonge dans l’ordre de la connaissance. Pour la spéculation lisez ceci qui est fait avec humour pour une jolie Bretonne : Petite leçon économique. Je crois que cela flingue la spéculation et donc la city.

                        Le vieux dragon est l’esprit de domination, de mépris de fausseté mais son temps tire à sa fin.


                        • Citoyen85 28 novembre 2013 14:55

                          N’attachez aucune importance au propos de Laurent Louis, député par hasard du micro « Parti Populaire » d’extrème-droite francophone qui a été éjecté de son parti peu après son élection tant ses propose outranciers et ses insultes déplaisaient au sein de son parti pourtant bien peu regardant !


                        • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2013 13:43

                          L’UE et l’empoisonnement des océans ont tué la pêche bretonne ; la PAC et Big Agribiz ont tué les sols agricoles ; quant à l’artisanat, la mondialisation libérale et le made-in-China l’a achevé, avec la complicité des industriels (y compris les Bretons) qui ont délocalisé et sont aujourd’hui les principaux importateurs de ces merdes.

                          Ceci dit, les générations du début du XXème siècle ont payé un lourd tribu en terme de conversion linguistique, et aujourd’hui, les générations actuelles profitent de ce sacrifice. Il ne faut pas que ces souffrances aient été vaines. La Culture Bretonne n’est guère plus malmenée aujourd’hui que ne l’est la culture hellénique par l’UE.

                          Qui sinon quelques hurluberlus et une poignée d’irresponsables ambitieux ou assoiffés de pouvoir, voudrait revenir en arrière ?

                          En Bretagne on est en France, les Bretons sont Français, et pour toujours j’espère.

                          Je n’ai pas du tout envie de troquer la devises républicaine pour un Notre père et un Je vous salue Marie !


                          • archoadig 28 novembre 2013 14:59

                             Le vent des indépendances se lève en Europe et ...en Bretagne ?

                            Alors que le problème de l’indépendance des peuples sans Etat se pose un peu partout dans le monde, est-il possible aujourd’hui en France, après la révolte qui a embrasé la Bretagne ces dernières semaines, de parler d’une éventuelle indépendance du peuple breton, peuple sans Etat ?
                            Les nations comme les individus ont la vocation à être libres et indépendants, deux conditions de leur épanouissement. Il est donc anormal qu’une nation vive sous la tutelle d’une autre nation. En près de 70 ans, plus d’une centaine de nations se sont libérées de leur tuteur pour acquérir leur souveraineté et font partie des 193 pays membres de l’ONU. En Europe, la Bretagne, tout en disposant des capacités pour le faire, est une des dernières nations à ne pas se constituer en pays souverain. Une anormalité à corriger ? Comment ne pas penser aux exemples actuels de nations aspirant à devenir des pays souverains et vivant encore sous la tutelle d’une autre nation, comme le Québec sous la tutelle du Canada, l’Ecosse sous la tutelle de la Grande-Bretagne, la Catalogne sous la tutelle de l’Espagne. Dirigés pourtant par des gouvernements indépendantistes, ces nations éprouvent malgré tout des difficultés à s’affranchir, par la voie démocratique des référendums, de la lourde tutelle de leurs nations tutrices.
                            Régionalisme plutôt qu’indépendance ?
                            Aujourd’hui en France, il est possible de parler de décentralisation, de régionalisation. La raison d’être de la régionalisation à la française est d’abord de favoriser, mais avec de petits moyens financiers, le développement économique et social, les développements institutionnels, culturels et linguistiques étant secondaires. Ce sont pourtant quelques unes des retombées attendues de ces fameuses décentralisations en plusieurs actes, le dernier Acte III s’étant ouvert en mai dernier.
                            On peut s’interroger sur la pertinence pour la Bretagne du concept de régionalisme en lieu et place du concept de nationalisme . Il y a en Bretagne une forte identité collective bretonne. Il y a chez les gens un fort attachement émotionnel et des composantes culturelles et linguistiques évidentes. Or, la région, en France, c’est une construction administrative bureaucratique, résultat d’une dissection géographique, jeu de l’esprit de quelques hauts fonctionnaires. Prisonniers de la géographie administrative, après avoir disséqué la France en des départements à noms de rivières, ces mêmes arithméticiens se sont mis à les agréger dans des ensembles régionaux incohérents. Sans tenir compte de l’irréductible originalité d’ensembles territoriaux à la personnalité fondée historiquement et possédant souvent, par surcroît, une homogénéité géographique comme la Bretagne.
                            Alors que de nouveaux pays naissent régulièrement dans le monde, nous croyons que la Bretagne doit écrire elle aussi son nom dans le grand livre de l’histoire des peuples. L’aventure de la Bretagne est celle d’une nation qui développe une relation d’égal à égal avec les autres nations européennes, à commencer par la nation française.
                            Les Bretons ont-ils rendez-vous avec la liberté et avec le pays que portent depuis si longtemps leurs espoirs ?
                             


                            • viva 28 novembre 2013 22:20

                              Les bretons ont une histoire et une culture encore très vivace, 

                              Il est acté que la constitution va être modifié pour le cas de la Corse qui en route vers l’indépendance d’ici 15 à 20 ans à eux de rattraper le train en marche pour prendre leur destin en main.

                              • viva 28 novembre 2013 22:30

                                Peu de français le savent mais une commision va être mise en place pour travailler sur la modification de la constitution pour élargir le pouvoir legislatif de la collectivité territoriale corse. Les résultats sont attendus à l’été 2014.


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