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Accueil du site > Tribune Libre > La Commission européenne : une oligarchie* autocratique**

La Commission européenne : une oligarchie* autocratique**

* Oligarchie : groupe restreint de personnes détenant le pouvoir.

** Autocratie : pouvoir politique sans contrôle ni partage, qui trouve en lui-même sa propre légitimité.

Imaginons un gouvernement supranational…

- formé d’une trentaine de ministres nommés par autant de pays à l’issue de tractations opaques

- seul habilité à présenter de nouvelles lois

- n’acceptant de directives de personne et n’ayant à répondre de ses décisions à personne

- ayant remplacé la légitimité démocratique et la souveraineté des nations par un nébuleux « intérêt général » qu’il définit lui-même à huis-clos

- dont le secret des délibérations est assuré par la menace de lourdes sanctions, notamment pécuniaires,

- décidant collégialement, donc sans vraie responsabilité, du destin de centaines de millions d’individus,

...en émettant des « propositions » soumises à des organes réputés décisionnels, mais au pouvoir effectif très limité…

… et bien ce serait, au sens strict des deux termes, une oligarchie autocratique.

Or, cette oligarchie autocratique existe : c'est la Commission européenne !

Et ceci n’est pas de la propagande d’eurosceptique. Tout est explicitement stipulé dès la première mouture du Traité de Rome, en 1957, ou en découle inexorablement.

Ce qui n’était pas prévu, en revanche, c’est que la politique de la Commission exclue de l’ « intérêt général » des dizaines de millions d’Européens, nouveaux pauvres, chômeurs, working poors, retraités…

 

Le diable se cache dans les détails. Les exorbitantes prérogatives de la Commission européenne ne dérogent pas à la règle. Elles sont presque tout entières contenues dans l' « insoupçonnable » alinéa 2 de l'article 157, du Traité de Rome, dès sa version originale de 1957[1] :

« Les membres de la Commission exercent leurs fonctions en pleine indépendance, dans l'intérêt général de la Communauté.

« Dans l'accomplissement de leurs devoirs, ils ne sollicitent ni n'acceptent d'instructions d'aucun gouvernement ni d'aucun organisme.

« Chaque État membre s'engage à respecter ce caractère et à ne pas chercher à influencer les membres de la Commission dans l'exécution de leur tâche. »[2]

Alors qu’il n’est encore question que de Communauté économique, un mur est édifié entre la Commission et le « reste du monde » : elle est coupée des gouvernements nationaux et des peuples encore réputés souverains. On peut donc parler de volonté originelle de construire l’Europe envers et, au besoin, contre les peuples qui la composent. 

Une seule disposition importante est absente de ce fameux alinéa : le secret des délibérations. Il est discrètement stipulé par l’article 9 du règlement intérieur de la Commission : "Les réunions de la Commission ne sont pas publiques. Les débats sont confidentiels."[3] La sanction des contrevenances, elle, complète l’alinéa 2 de l’art. 157, en prévoyant la démission d’office pour les commissaires en fonction et, pour les anciens commissaires, « la déchéance du droit à pension de l'intéressé ou d'autres avantages en tenant lieu. »

 

Exit les souverainetés nationales

Pour le Français Michel Barnier, commissaire au Marché intérieur et aux Services, ce système n’est sans doute pas parfait, mais c’est lui qui assure une gouvernance optimale à l’U.E. :

- Nous faisons des propositions, avec le collège dont je fais partie, qui généralement se trouvent, grâce à la collégialité, pas très loin..., le plus près possible du centre de gravité de l'intérêt général européen[4].

 

De son côté, la Luxembourgeoise Viviane Reding, vice-présidente de la commission, est venue en personne, le 15 octobre 2012, expliquer à des députés et sénateurs français, au silence consentant, que l’époque des souverainetés nationales est révolue :

- Il faut lentement mais sûrement comprendre qu'il n'y a plus de politiques intérieures nationales. Il n’y a plus que des politiques européennes partagées dans une souveraineté commune[5].

Souveraineté commune dont la Commission est la garante, puisque elle seule du fait de son « étanchéité » et de sa taille groupusculaire, peut aboutir à un consensus indépendant des Etats, des partis politiques et des peuples.

Les gouvernements eux-mêmes sont instamment priés de ne pas interférer dans la politique menée par les dirigeants de l’U.E. Le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, ancien président de l’Eurozone et candidat à la succession du Portugais José Manuel Barroso, à des idées très nettes à ce sujet :

- Il ne faut pas poursuivre des politiques erronées simplement parce qu'on a peur de n’être pas réélu. Ceux qui ont l'intention de gouverner doivent en assumer la responsabilité pour leur pays et pour l'Europe dans son ensemble. Cela signifie que, le cas échéant, ils doivent poursuivre les bonnes politiques, même si de nombreux électeurs pensent qu'elles sont mauvaises[6].

La légitime confiscation de la démocratie

La confiscation de la démocratie paraît normale, légitime, aux yeux des observateurs bien disposés à l’égard de l’U.E. C’est le cas de Jacques Pilet, un journaliste suisse inconditionnel de l’adhésion de son pays. Dans une recension d’un livre de Luuk van Middelaar, « plume » d’Hermann van Rompuy, "Le passage à l'Europe - Histoire d'un commencement" (Ed. Gallimard), il explique[7] :

« …il y a bien sûr, les institutions communautaires, la Commission, le Parlement, la Cour de Justice - institutions qui ne sont d'ailleurs pas très populaires dans l'opinion publique, ça il faut bien l'admettre -, mais il y a surtout le consensus des nations. Si les (ministres[8]) ne se mettent pas d'accord, et bien rien ne se passe, et ils finissent par se mettre d'accord. » souvent sous l’aiguillon de «  la nécessité qu'impose la pression des événements ».

Autrement dit, du moment que les ministres du Conseil de l’Union européenne sont parvenus au consensus « au plus près du centre de gravité de l’intérêt général européen », quelque chose « se passe », donc il n’y a plus rien à remettre en cause.

Les Français l’ont appris à leurs dépens avec le hold-up parlementaire consécutif à leur rejet du Traité établissant une constitution pour l’Europe. Et c’est en vertu de la même logique que les pouvoirs du parlement, même élargis comme on nous le répète à satiété, sont contenus à l’intérieur des limites au-delà desquelles « rien ne se passe ».

Nous en avons eu un exemple avec le projet de budget pluriannuel 2014-2020, rejeté en février 2013 par les quatre principaux chefs de groupe du parlement[9], puis accepté après quelques retouches cosmétiques, en novembre, au grand dam de l’Allemand Daniel Cohn-Bendit : « Vous êtes tous contre ce budget pluriannuel, vous dites tous qu'il est mauvais, mais vous allez tous le voter. Vous êtes ridicules ![10] »

Le 19 mars, le président du parlement, l'Allemand Martin Schulz parlait d' « énorme succès[11] », à propos du vote sur l'Union bancaire, alors que là aussi le parlement avait dû se contenter de miettes de concession en obtenant que l’accord soit pleinement opérationnel, non dans trois ans comme il le demandait, mais dans huit ans au lieu de dix.

Par ailleurs, le parlement est, naturellement, tenu à l'écart des tractations engagées autour du traité de libre-échange transatlantique (TAFTA), comme il ignore tout du traité de libre-échange avec le Canada, dont l'accord de principe a été signé… il y a six mois, par José-Manuel Barroso et Stephen Harper, premier ministre canadien[12].

Le camouflet de l’OGM 1507

Mais c'est avec le vote sur l'OGM 1507, un maïs de Pionneer, que l’impuissance du Parlement a été étalée à la face du public, comme jamais auparavant. Son utilisation en Europe a été autorisée, en toute légalité[13], par la Commission, alors que le Parlement, en symbiose avec les opinions publiques, avait voté son interdiction, le 14 janvier 2014, par 385 voix contre 201, et 35 abstentions[14].

Alors, demandera-t-on, dans de telles conditions, pourquoi aller voter le 25 mai ? Et bien parce que le vote eurosceptique est une occasion unique, ne s’offrant que tous les cinq ans, d’ouvrir une brèche dans un système qui serait rejeté par 90 % des votants, s’il était soumis à référendum. S’abstenir, c’est mêler son inertie à celle des 80 % de Slovaques et de Lituaniens, qui ne se déplaceront pas, tout en étant résolument acquis à l’U.E. … et à ses fonds structurels.

Dans ce contexte, prôner l’abstention est irresponsable. Ce n’est pas l’abstention qui gêne les européistes, c’est l’expression de la volonté populaire, lorsqu’elle ne va pas dans leur sens. Jean-Claude Juncker, nous l’avons cité, recommande de n’en pas tenir compte. En visite en Grande-Bretagne, la vice-présidente Reding, déclare que les Britanniques ne sont pas aptes à prendre une « décision éclairée » quant à leur appartenance à l’U.E.[15]

De passage en Suisse, le président allemand Joachim Gauck fera une remarque similaire à propos du vote des Suisses contre l’immigration de masse : « la politique et les grandes initiatives ne sont pas toujours faites par ceux qui sont les mieux informés. »[16] Lorsqu’on a une aussi piètre opinion des peuples, on ne considère pas les abstentionnistes comme des indignés ou des mécontents, mais comme des caractériels ne comprenant rien aux « bonnes politiques », donc incapables d’opérer un choix « éclairé ».

Il ne faut pas croire Emmanuel Todd, qui écrit qu’au-dessus d’un « certain niveau », « le taux d’abstention vaudra référendum. » et qu’alors le « ridicule tuera l’idéologie. »[17] Ce n’est pas l’universitaire qui s’exprime ici, c’est l’homme d’illusions, celui qui en mars 2012 pariait sur un « hollandisme révolutionnaire »[18], et qui le 27 avril suivant annonçait à Florian Philippot, la fin imminente du Front national : « Dans dix jours, on ne parlera plus de vous … »[19] Un bien piètre prophète, donc

 

P.S. – Le 27 février « La Repubblica », quotidien romain, a publié un appel antipopuliste du sociologue allemand Ulrich Beck « Votate Europa »[20], cosigné par d’éminentes personnalités, Zygmunt Bauman, Angelo Bolaffi, Jürgen Habermas , Lars Gustaffson, Edgar Morin, Adolf Muschg, Volker Schlöndorff, Michel Wievorka…

On y lit que les « partis antieuropéens et leurs candidats veulent être élus démocratiquement pour miner la démocratie en Europe. »

Comme quoi même en face d’esprits réputés brillants, il peut suffire de « donner l’impression de » pour convaincre… C’est troublant.



[1] Dans la version actuelle, il s’agit de l’alinéa 2 (texte inchangé) de l’article 213.

[8] Le journaliste parle, lui, des « chefs de gouvernement », commettant l’erreur assez fréquente de confondre le Conseil européen (réunion bi- ou trisannuelle des chefs de gouvernements et des premiers ministres), avec le Conseil de l’Union européenne, qui réunit les ministres par domaine de compétence (agriculture, santé, justice, transports, etc., etc.)

[9] Le Français Joseph Daul (PPE, conservateurs), l'Autrichien Hannes Swoboda (PSE, socialistes), le Belge Guy Verhofstadt (libéraux) et l'Allemand Daniel Cohn-Bendit (verts).

[16] Télévision suisse romande – Téléjournal de 19 :30 du 2 avril 2014

[17] Marianne N° 876 - Semaine du 31.1 au 6.2.2014 - Page 16

 


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76 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 9 mai 2014 10:10

    Et en même temps, croyez vous qu’un parti « anti », je pense à l’UPR qui va faire 1-2-3 ou 4% puisse faire évoluer quoi que ce soit ? Il faudrait faire 30% pour les inquiéter et il n’y a aucune chance que cela se produise.
    Parce que 90% ou plus, des personnes hostiles à l’UE, vont soit s’abstenir, soit voter FN.

    Finalement, j’avoue ... moi je ne sais plus comment exprimer ma totale hostilité.


    • jako jako 9 mai 2014 10:17

      D’accord avec Alpo, je pense en ce moment qu’il n’y a plus rien à faire, nous sommes totalement impuissants, même après les nouvelles révélations sur les écoutes (branchements pirates sur les cables sous-marins...) aucune réactions de nul part . Mon seul espoir c’est qu’un mouvement spontané de chute de la consomation massive naisse , mais des naissances spontanées c’est très rare.


    • César Castique César Castique 9 mai 2014 14:15

      Alpo47 : « …je ne sais plus comment exprimer ma totale hostilité. »

      La seule façon d’exprimer son hostilité, en France, c’est de voter pour un parti eurosceptique assuré d’avoir des élus en fonction de la région dans laquelle on vote : Front national partout, FdG Ile-de-France, Nord-Ouest, Sud-Est et Sud-Ouest (ou plus ou autres, selon les sondages)

       

      Jako : « D’accord avec Alpo, je pense en ce moment qu’il n’y a plus rien à faire, nous sommes totalement impuissants… »

      Il n’est pas nécessaire d’être royaliste pour approuver Maurras, lorsquîl dit que «  Le désespoir en politique est une sottise absolue  ».Lors de la présidentielle de 1969, le candidat socialiste était à 5.01 %, lors des législatives de 2007, le Front national était à 4,29 %.

      Voter, c’est parier sur quelque chose dont on ignore tout : l’avenir et il n’a pas avare de surprises et de retournements inattendus.


    • Gil Saint-Gall 9 mai 2014 15:03

      « Il faudrait faire 30% pour les inquiéter et il n’y a aucune chance que cela se produise. »

      @ Alpo 47 : Même à 35 % le Front national n’inquiéterait jamais que les autres partis de l’Hexagone, mais ce qu’il faut considérer, ce sont les millions d’électrices et d’électeurs qui en France, en Grande-Bretagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Autriche, en Suède, en Finlande…, auront voté « eureceptique » (huit ? dix ? davantage ?, je ne sais pas). Pour la suite voir plus bas.


    • Alpo47 Alpo47 9 mai 2014 19:53

      C’est bien de l’euroscepticisme général dont je parlais. Mis à part les pays, comme la Pologne qui attendent les subventions de l’UE, le rejet est de plus en plus général.

      C’est pour cela que les gouvernants pratiquent la politique de la « fuite en avant ».


    • Croa Croa 10 mai 2014 09:05

      Le problème des mouvements d’oppositions c’est que n’étant point encadrés ils sont très divers.
      - Pour ceux qui se font encore quelques illusions, nombreux sont les listes candidates espérant changer le système avec une sympathie particulière pour les vrais écologistes en ce qui me concerne.
      - Les plus réalistes voteront sûrement FN, les seuls à même d’avoir quelques élus euroseptiques... (Leurs expressions xénophobes ne sont pas pires que les façons sécuritaires de Monsieur Sarkozy et autres racailles selon Monsieur Valls !)
      - Quoique la seule expression responsable d’un retour à la souveraineté passe par un vote UPR en effet. Ces expressions nous savons à l’avance qu’elles seront peu nombreuses car les dés sont pipés par les médias mais bon c’est toujours mieux que le boycot quoique puisse en penser le M’Pep !

      Quoi qu’il en soit il nous reste du temps pour réfléchir encore smiley smiley smiley


    • Gil Saint-Gall 10 mai 2014 09:34

      « Le problème des mouvements d’oppositions c’est que n’étant point encadrés ils sont très divers. »

      Je pense que des majorités transversales ponctuelles sont tout à fait possibles. Il y a des précédents : c’est l’alliance des gaullistes et des communistes avec l’apport de dissidents socialistes et de dissidents radicaux pour l’essentiel, qui a torpillé la communauté européenne de défense, en 1954.

      « Quoique la seule expression responsable d’un retour à la souveraineté passe par un vote UPR en effet. »

      Personnellement, j’hésiterais à qualifier de responsable un vote inutile...

      Asselineau ne réussira jamais : il n’a pas l’image, il n’a pas le style, il n’a aucun charisme. Ce n’est pas un orateur, c’est un conférencier. Et pour couronner le tout, tant la sortie de l’euro que celle de l’U.E., sont encore majoritairement rejetées par la majorité des Français.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mai 2014 18:26

      C’est vrai que notre classe politique qui nous ment depuis 40 ans, est pleine de charisme... !
      Par exemple cette Ministre, exemple même du charisme et de l’élégance à la française ! Ou bien celui -ci que certains ont même élu, tant il avait de charisme !


    • cevennevive cevennevive 9 mai 2014 10:34

      Bonjour,


      Un parti « anti » ? Je n’y crois guère... Ou ils s’installeront confortablement dans le « fonctionnariat » Européen avec les acquis et les prérogatives, ou ils se tairont tout simplement.

      L’union Européenne est une prostituée qui ne vit que par l’influence néfaste qu’elle exerce sur ses « pratiques », qui ne redistribue rien et qui méprise ceux qui n’ont pas son audace.

      Vous voulez aller voter pour l’UE ? Souvenez-vous ce qu’elle a fait de votre dernier vote...


      • cevennevive cevennevive 9 mai 2014 10:45

        J’ajoute que cette « prostituée » a un souteneur : l’empire US qui attend de « passer à la caisse », commandant et dirigeant sournoisement cette petite idiote qui ne s’aperçoit même pas qu’elle est asservie.



      • Gil Saint-Gall 9 mai 2014 15:11

        « Vous voulez aller voter pour l’UE ? Souvenez-vous ce qu’elle a fait de votre dernier vote... »

        @ Cewvennevive : L’U.E. n’en a rien fait. Ceux qui en ont fait quelque chose, ce sont les gaullistes-sic, les socialistes, les centristes, les écolos et quelques marginaux comme les radicaux de gauche peut-être... Et cela indique déjà pour qui il ne faut pas voter. 


      • Croa Croa 10 mai 2014 09:09

        Ils se tairont dedans mais pas dehors je pense. smiley


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mai 2014 18:28

        cevennevive,
        Donc De Gaulle et Chavez étaient deux abrutis.


      • cevennevive cevennevive 10 mai 2014 19:02

        Fifi, Je ne comprends pas votre remarque...


        De Gaulle, je comprendrais un peu : « l’on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en criant l’Europe, l’Europe... » Mais pourquoi Chavez ?

        Je précise que ces deux hommes ont toute mon admiration et que je ne les prends pas du tout pour des abrutis !

        Expliquez-moi...


      • Dany romantique 9 mai 2014 10:46

        La faucille et le marteau c’était le symbole de l’alliance du monde paysan et de l’industrie du peuple. La bureaucratie n’est qu’un effet pervers de la centralisation. Mais on ne va pas refaire l’histoire récente ponctuée par le mur de Berlin. En tous cas rien à voir avec l’U.E. élitiste et affairiste de l’oligarchie de Wall Street et de la City pilotée par Goldman Sachs et autres du domaine de l’Empire qui ont vocation à la prédation par un système économique non pas étatique mais mondialiste. 

        A vouloir choquer les esprits par un dessin pervers d’un drapeau on se trompe d’époque et d’acteurs dans un bouillon d’inculture.

        • marc 9 mai 2014 13:30

          Dany


          J’approuve. J’ai été révolté par ce dessin alors que l’article ést plutôt intéressant. Effet du conformisme ambiant , défaitisme devant l’idéologie dominante

        • cevennevive cevennevive 9 mai 2014 14:06

          Dany et Marc,


          La faucille et le marteau n’ont pas leur place dans ce dessin. D’accord avec vous.

          Mais le logo aussi est stupide , « union européenne des républiques socialistes soviétiques »... Cela ne veut rien dire, c’est certain.



        • Gil Saint-Gall 9 mai 2014 15:18

          Mais le logo aussi est stupide , « union européenne des républiques socialistes soviétiques »...

          @ Cevennevive et consorts : « Il est étonnant qu’après avoir enterré un monstre, l’URSS, on en construise un autre tout semblable, l’Union Européenne.
          « Qu’est-ce au juste que l’Union européenne ?
          « Nous le saurons peut-être en examinant sa version soviétique.
          « L’URSS était gouvernée par quinze personnes non-élues qui se cooptaient mutuellement et n’avaient à répondre à personne. L’Union européenne est gouvernée par deux douzaines de gens cooptés, qui se réunissent à huis-clos, ne répondent à personne et ne sont pas limogeables.
          « On pourrait dire que l’UE a un parlement élu. L’URSS aussi avait une sorte de parlement, le Soviet Suprême. Nous avalisions sans discussions les décisions du Politburo tout comme le Parlement européen où le temps de parole de chaque groupe est rationné et souvent se limite à une minute par intervenant.
          « A l’UE, il y a des centaines de milliers d’eurocrates avec leurs émoluments énormes, leur personnel, leurs larbins, leurs bonus, leurs privilèges, leur immunité judiciaire à vie, simplement transférés d’un poste à un autre quoi qu’ils fassent, bien ou mal. N’est-ce pas l’URSS tout crachée ?
           » Vladimir Bukovski, ex-dissident soviétique -


        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 9 mai 2014 16:19

          Par Gil Saint-Gall (---.---.55.195)


          « L’URSS était gouvernée par quinze personnes non-élues qui se cooptaient mutuellement »
          Faux en ce qui concerne l’Union Européenne : le Conseil Européen est constitué de chefs d’État et de Gouvernement élus.

          « A l’UE, il y a des centaines de milliers d’eurocrates »
          Faux. 55.000

        • Gil Saint-Gall 9 mai 2014 17:14

          « ...le Conseil Européen est constitué de chefs d’État et de Gouvernement élus. »

          C’est exact, mais ce n’est pas le gouvernement de l’Union. Le Conseil européen est une invention de Giscard. Il se réunit deux ou trois fois par an, « le Conseil européen donne à l’Union les impulsions nécessaires et en définit les orientations politiques générales » (art. 15 du Traité de Maastricht).

          Il a aussi pour fonction de nommer le président de la Commission, ce qui fait que ceux qui affirment que, pour la première fois cette année, les électeurs désigneront le successeur de Barroso, sont tout simplement des arnaqueurs.

          « Faux. 55.000. »

          Et vous considérez que ça modifie le propos de Boukovski sur le fond ? Moi, pas.


        • marc 9 mai 2014 20:03

          A l’auteur


          Votre vision de l’URSS est ridicule. C’était loin d’être une démocratie mais vous donnez l’impression qu’il n’y avait aucune implication populaire dans les affaires des républiques, ce qui est totalement faux. C’est le même mensonge qui court sur Cuba, ou même des pays démocratiques au sens que nous donnons à ce terme comme le Venezuela.
          La démocratie représentative qui est la notre n’a pas de leçon à donner sur le plan de la participation démocratique aux affaires publiques ( il y en a de moins en moins et les choses ne vont pas aller en s’améliorant. 


        • César Castique César Castique 9 mai 2014 20:29
          « La démocratie représentative qui est la notre n’a pas de leçon à donner sur le plan de la participation démocratique aux affaires publiques ( il y en a de moins en moins et les choses ne vont pas aller en s’améliorant. »

          Sauf si le Front national nous emmène la démocratie directe sans limites politiquement correctes ni restrictions bien pensantes. 

          Ce serait bien et bien le seul moyen pour les Français de se façonner sur mesure le pays dont ils ont envie, et avec les voisins de palier qu’ils se souhaitent.

        • Croa Croa 10 mai 2014 09:18

          Ce montage est très maladroit en effet mais c’est le choix de l’auteur qui a droit à sa façon de voir même si c’est bête !  smiley

          Le drapeau Européen se suffit à lui-même pour être ridicule avec son auréole virginale...  smiley smiley smiley


        • Gil Saint-Gall 10 mai 2014 09:48

          « Le drapeau Européen se suffit à lui-même pour être ridicule... »

          Il ne s’agit pas de ridicule, mais de symbolisme. Boukovski, a subi treize ans de persécutions de la part d’un système qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à l’Union européenne, son exposé le montre, et son ouvrage « L’Union européenne, une nouvelle URSS ? » (éd. du Rocher, 2005) le démontre et le « surdémontre ».

          Alors, j’imagine que votre réaction est dictée par la sympathie que vous inspirent la faucille et le marteau. C’est un travers que je n’ai pas. Ce ne sont que deux sympoles très largement diffusés du chimérisme marxisto-communiste.


        • Croa Croa 10 mai 2014 12:52

          Comme symbole l’auréole n’est pas mal non plus : Celle de tromperies grossières sur base de belles histoires à dormir debout !
          Ce faisant subliminalement on y reconnaît aussi l’occident chrétien, donc une identification religieuse ce qui en fait évidemment oublier les véritables finalités de l’union. 


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mai 2014 18:31

          A propos de drapeau, regardez bien ce tableau de Georges Washington, en haut à droite, il y a un drapeau bleu avec un cercle d’étoiles qui doit vous rappeler quelque chose...


        • AlainV AlainV 10 mai 2014 20:26

          Le drapeau européen « UEdSSR » est une caricature qui circule dans la presse allemande en ligne. UdSSR étant le sigle allemand pour le français URSS.

          Une idiotie de gens de droite qui ne voient pas la différence : du « tous ensemble » communiste, on est passé à « tous pour l’oligarchie ». Il aurait fallu prendre le drapeau russe d’aujourd’hui et comparer le monde de Poutine à celui de l’UE de Merkel.

          A ce propos, Merkel a les chtons. Le grand frère américain voudrait qu’elle approuve des sanctions économiques (afin d’écouler le gaz de fracturation hydraulique trop abondant aux States), alors que l’Allemagne a d’importantes relations économiques avec la Russie. Elle y exporte beaucoup de produits manufacturés (et agricoles !) en échange du gaz sibirien. Le blocus lui coûterait plusieurs points de PIB. Et quand on sait la fragilité financière du pays (dette bien au-delà des 2 000 milliards d’euros !) on comprend que Schäuble s’y oppose formellement.
          Entre l’amitié et l’intérêt économique, que pensez-vous qu’elle choisira ?

          Le gouvernement polonais s’excite, Angela reste de marbre.


        • César Castique César Castique 10 mai 2014 20:33

          « Une idiotie de gens de droite qui ne voient pas la différence : du « tous ensemble » communiste, on est passé à « tous pour l’oligarchie »... »


          Nous sommes un certain nombre à nous souvenir que le « tous ensemble » de la propagande communiste - une idiotie des gens de gauche -, c’était surtout du « tous pour la Nomenklatura », qui était l’oligarchie de là-bas

        • Alpo47 Alpo47 9 mai 2014 11:28

          Je pense qu’on ne peut pas dire en même temps (l’auteur) que le parlement n’a plus aucun pouvoir et ... défendre le vote pour le parlement.

          Même si plus de 50% de citoyens se prononçaient pour un parti hostile à l’UE, la Commission « s’assoirait dessus » et continuerait à ignorer ce parlement. Et encore plus.

          Plus rien à changer de l’intérieur, donc.


          • Gil Saint-Gall 9 mai 2014 15:46

            « Je pense qu’on ne peut pas dire en même temps (l’auteur) que le parlement n’a plus aucun pouvoir et ... défendre le vote pour le parlement. »

            @ Alpo47 : Il n’est dit nulle part que le parlement n’a aucun pouvoir. Le vrai problème, c’est qu’il ne s’en sert pas ou mal : j’ai cité Cohn-Bendit. Et sur un sujet aussi sensible que le traité transatlantique, on ne peut pas exclure qu’une coalition d’eurosceptiques, de dissidents conservateurs, de dissidents libéraux, de dissidents socialistes, d’écologistes et d’extrémistes de gauche – Tsipras est ses alliés ne sont pas eurosceptiques, comme tous les Grecs, il est très attachés aux fonds structurels – ne fassent capoter le projet. 

            Par ailleurs, si les eurosceptiques veulent pouvoir ameuter les opinions publiques – ce que ne font jamais les européistes, et pour cause - en s’appuyant sur des millions d’électeurs, ils ont besoin… de millions d’électeurs !


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mai 2014 18:25

            Le Parlement européen n’a qu’un rôle consultatif, il ne peut faire capoter aucun projet.... Il faut reprendre l’exemple du maïs TC 1507 de Pioneer :

            * La Commission a demandé l’avis du Conseil européen, des chefs d’ Etats qui se réunissent 4 fois par an avec le Président de la Commission.
            Vote : 19 voix contre, 4 abstentions et 5 pays pour.
            Si le Conseil avait un pouvoir de décision, le maïs TC 1507 aurait été refusé.

            * Le projet est passé au Parlement.
            Vote : 385 contre ; 35 abstentions ; 201 pour.
            Si le Parlement avait un pouvoir de décision, le maïs TC 1507 aurait été rejeté.

            * La Commission, forte de ces bons conseils, a décidé de valider le Maïs TC 1507.
            Pioneer la remercie bien. Voilà comment cela se passe à Bruxelles, quelle que soit la couleur de la majorité des députés.

            On voit donc que ceux qui élus, les Chefs d’Etats et les Députés européens, ne décident de rien. ET que ceux qui décident ne sont pas élus.
            L’arnaque est là, même si maintenant, le Parlement pourra élire le Patron de la Commission..., ce n’est qu’un leurre !
            « Le fonctionnement de l’ UE, comme on ne vous l’a jamais expliqué » par Régis Chamagne.

            L’UPR ne présente pas des listes aux européennes « pour changer l’ Europe », l’ UE n’est pas réformable, mais pour représenter les nonnistes de 2005, et y organiser la résistance avec d’autres députés européens, en vue de sortir de l’ UE de l’euro et de l’ OTAN légalement et définitivement !
            Attention, c’est une élection à la proportionnele à un tour ! Pas de 2e tour.


          • César Castique César Castique 9 mai 2014 20:34

            Le Parlement européen n’a qu’un rôle consultatif, il ne peut faire capoter aucun projet.... Il faut reprendre l’exemple du maïs TC 1507 de Pioneer :

            C’est quoi ?


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mai 2014 08:10

            Il s’agit d’un maïs OGM récemment validé par la Commission européenne.
            L’entreprise Pioneer est une entreprise américaine.
            C’est tout expliqué dans l’exposé de Régis Chamagne que j’ai mis en lien.
            Les Français sont contre les OGM, à tort ou à raison ils n’en veulent pas, ils en mangeront quand même !
            A moins que le Gouvernement refuse comme en 2008.

            La France en 2008 a refusé de transcrire la directive européenne sur le maïs OGM de Monsanto, elle a été condamnée par la Cour européenne de Justice à payer 10 millions d’euros de pénalités.


          • Gil Saint-Gall 10 mai 2014 09:06

            C’est juste comme j’ai résumé dans mon article ?

            Le camouflet de l’OGM 1507

            Mais c’est avec le vote sur l’OGM 1507, un maïs de Pionneer, que l’impuissance du Parlement a été étalée à la face du public, comme jamais auparavant. Son utilisation en Europe a été autorisée, en toute légalité[13], par la Commission, alors que le Parlement, en symbiose avec les opinions publiques, avait voté son interdiction, le 14 janvier 2014, par 385 voix contre 201, et 35 abstentions


          • COURTILLE COURTILLE 10 mai 2014 13:33

            FIFI nous fait la démonstration de l’inutilité du Conseil européen et du Parlement européen dans le cas du Mais OGM.

            Bien avant le niveau européen nous avons déjà ce problème au niveau français où une majorité du peuple avait dit NON à l’Europe en 2005. 
            Déjà là , en 2007 les veaux ignorants ce qu’est en réalité la ripoublique française pouvaient deviner la suite .
            « Il y a dans la Révolution française, un caractère satanique

            qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra."

            La mission du gourou très ripoublicain ASSELINEAU depuis 2007 consiste à redonner l’espoir aux français qui n’acceptent pas cette Europe là. La bande à LEPEN a la même fonction. Entendre ce que disent papa LEPEN et ASSELINEAU sur le cas de BHL nous indique bien qu’ils ont une même limite.
             Que propose la secte UPR ? Le vote ! Les élections ! La voix des urnes pourries de la ripoublique qui nous a mis dans ce bordel.
            Que nous propose le FN depuis 1973 ? Le vote ! Les élections ! La même voix des urnes pourries de la ripoublique qui a entrainé la France dans ce bordel depuis au moins quatre décennies. En tout cela de temps le FN n’a rien pu faire pour sauver la France , tout y est passé, le remplacement d’un tiers du peuple français par substitution , le saccage écologique de nos terres, le pourrissement de la moralité de notre peuple ! Le comble est que le MENHIR est en train de passer pour quelqu’un qui avait raison avant les autres .
            Continuez de croire tous ces politicards ripoublicains et dans la « volonté populaire », vous progresserez toujours plus dans le désordre de nos temps déréglés, désordre qui s’avère de plus en plus incontrôlable, favorisant l’injustice, la misère et l’exploitation aveugle et criminelles des hommes et des ressources naturelles.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mai 2014 18:45

            Courtille,
            Vous ne devez pas avoir bien étudié les propositions dont vous parlez.

            Voici la Profession de foi du FN en 2009, et dites nous où vous voyez que le FN veut sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN ? Nulle part.
            Le FN est comme les autres « pour une Autre Europe », c’est écrit en gros en haut à droite sur le site de Louis Alliot, le copain de Marine.

            L’UPR a un programme copié sur celui du Conseil National de la Résistance, si vous trouvez ce genre de référence au FN, surtout n’hésitez pas à le faire savoir !
            Le premier article du programme est : « Sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50. »

            Quand on fait des rapprochements salissants comme vous aimez le faire, c’est qu’on utilise les mêmes méthodes d’amalgame que tous les europathes compulsifs de la classe politique française.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mai 2014 18:49

            J’ajoute pour que le propos soit bien clair, que l’ UPR ne propose aucune sorte d’autre Europe, ni d’autre construction européenne quelle qu’elle soit.

            L’UPR souhaite que la France puisse signer des accords de coopération aussi bien avec la Finlande que la Tunisie, le Vietnam que la Russie, avec l’ Italie aussi bien que l’Iran.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mai 2014 06:26

            Courtille,
            Vous qui critiquez si bien, vous proposez quoi ??


          • alinea alinea 9 mai 2014 16:30

            Peut-on dire qu’un jour, à un certain âge, trop c’est trop ? J’ai toujours fait partie des minorités politiques ; je vote encore pour l’une d’elles aux locales ou nationales ; mais pour l’UE !! quelle foutaise ! Il y a des engagements à signer au M"PEP, au PRCF ou ailleurs, pour prouver que notre abstention n’est pas ignorance, bêtise crasse ou désinvolture, mais bien un acte politique : nous ne voulons plus nous faire...... !!


            • Croa Croa 10 mai 2014 09:22

              Et pourtant tu le seras tout pareil !


            • Werner Laferier Werner Laferier 9 mai 2014 23:05

              Assez de cette pseudo-identité française, la France, l’Allemagne, l’Italie ect... n’a jamais existé et je ne sais pas ce que c’est, place à une nation européenne avec un gouvernement européen alliée au USA. L’Europe ne fait qu’une !

              51% des Français croient encore en l’Union Européenne !
              Les ukrainiens et les peuples d’Europe de l’Est croient en l’Europe !
              Les immigrés africains croient en l’Europe, c’est ce qui explique que l’Europe est L’eldorado de l’immigration avec les USA !
              Les peuples du tiers monde rêvent d’avoir le même système occidentale, ils rêvent d’être rééduqué afin de rejoindre la civilisation !

              A trop vivre en paix, beaucoup ont oublié ce que coutaient la division de l’Europe et les disputes des États nations. Pourtant les crises des Balkans et la crise ukrainienne devraient servir de leçons. 70 ans de paix commune en Europe de l’Ouest, du jamais vu depuis plus de 1 000 ans semble trop long pour certains.
              Une sortie de l’UE et de l’euro pour que la France se retrouve seule ? Isolée diplomatiquement, économiquement, monétairement face à ses anciens partenaires et au monde entier ? Il faut vraiment être suicidaire pour souhaiter cela !

              « Je suis un européen, je donne mon vote à l’Europe de Bruxelles afin que nous fassions l’avenir ensembles, c’est tous ensemble que nous pourrons travailler à une Europe moderne et continuer la lutte vers le progrès »
              Voila ce que doit penser et faire un européen lors des élections européenne.
              Vive l’Amérique et ses alliées, God Bless America.


              • Rémi André 9 mai 2014 23:23

                Ouah elle est bonne celle-la ! La France, L’allemagne, l’Italie des « pseudo-identités » ??? Je sais pas ce que tu fumes mais j’en veux....
                Sérieux, l’empire romain, Charlemagne,etc...ça te dit rien ? Comme si ces pays existaient depuis avant-hier alors que les States vont seulement fêter leur 238 ans d’indépendance...
                Ce qui faut pas lire comme conneries....


              • COURTILLE COURTILLE 10 mai 2014 14:21

                Lorsque les yankees disent « God Bless America » il s’agit du « GOD » qui apparait sur leur billet vert c’est à dire MAMMON.

                Leur héros national est Georges WASHINGTON grand suppôt de satan , haut gradé de la F-M.

                 Par le biais de la franc-maçonnerie, les Etats-Unis d’Amérique se sont mis sous l’autorité occulte du diable pour conduire la politique du pays. Et pour bien marquer sa nouvelle autorité sur cette nation, le diable y a apposé son sceau divin, se faisant le dieu tutélaire du pays.



              • Tzecoatl Claude Simon 10 mai 2014 15:23

                « 51% des Français croient encore en l’Union Européenne ! »

                51% ? C’est la même chose qu’un vote truqué de république bananière, transcris en sondage de démocratie.

                « Voila ce que doit penser et faire un européen lors des élections européenne. »

                C’est pas ton QI d’huitre qui dira aux autres quoi penser.


              • Laulau Laulau 11 mai 2014 09:45

                Que dire ? Vous êtes vraiment, vraiment mais alors vraiment très con.


              • Laulau Laulau 11 mai 2014 09:46

                Que dire ? Vous êtes vraiment, vraiment mais alors vraiment très con.


              • Jonas Jonas 10 mai 2014 01:11
                L’Union Européenne est une construction décidée par les USA pour dominer l’Europe.
                Pour construire le Nouvel Ordre Mondial, par le fameux « stratagème des chaînes » (grouper ensemble des Nations qui n’ont pas d’intérêts communs afin de les paralyser et de les dominer), les responsables américains vont reprendre le projet de la construction européenne décidée par Hitler, une Europe sous domination nazie par le capitalisme allemand, sans frontières : la « Nouvelle Europe ».
                Pour atteindre leur but, après la défaite d’Hitler, les USA vont récupérer les collaborateurs de l’Allemagne nazie, devenus agents de la CIA : Robert Schumann, (surnommé aujourd’hui le « père de l’Europe », collaboration avec le régime de Pétain) et Walter Hallstein, (conseiller d’Hitler sur la construction européenne), un nazi, premier président de la commission européenne (équivalent de Barroso aujourd’hui) qui signera le traité de Rome le 25 mars 1957, marquant le début de la construction européenne.
                Charles De Gaulle choisissant lui, dans les années 1960, n’ayant plus le pouvoir de quitter l’Union Européenne, de jouer la politique de la chaise vide, en refusant cette construction européenne totalitaire sous l’égide des américains, en s’alliant aux états d’Amérique du Sud, de la Chine et de l’URSS, les pires ennemis des USA.
                Rebellion qui lui coûtera sa chute par la révolution de « couleur », programmée en mai 1968.
                http://www.youtube.com/watch?v=kR8DRBZ-wrw
                https://www.youtube.com/watch?v=bZZf703Ck3o
                https://www.youtube.com/watch?v=SWKBp32IFmk

                • Croa Croa 10 mai 2014 09:30

                  J’ajouterai pour ma part que ce régime est totalitaire, c’est à dire pire qu’une dictature !
                  (Sous une dictature nous pourrions rêver à la mort du dictateur alors qu’un régime totalitaire étant multicéphale, tout espoir est vain.)


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mai 2014 18:56

                    Croa,
                    L’un des copains de Delors, et fondateur de notre belle UE de la Prospérité, Tommaso Padoa Schioppa, disait :

                    « L’Europe ne procède pas d’un mouvement démocratique (il a l’honnêteté de reconnaître qu’aucun peuple européen n’a demandé à vivre dans ce machin), elle s’est faite en suivant la méthode qu’on pourrait qualifier de despotisme éclairé ».

                     Asselineau a fait une conférence sur « L’ Europe sécuritaire »


                  • COURTILLE COURTILLE 11 mai 2014 03:54

                    FIFI nous rappelle ce qu’avait déclaré Tommaso Padoa Schioppa :
                    « L’Europe ne procède pas d’un mouvement démocratique (il a l’honnêteté de reconnaître qu’aucun peuple européen n’a demandé à vivre dans ce machin), elle s’est faite en suivant la méthode qu’on pourrait qualifier de despotisme éclairé »
                     L’Europe des marchands du temple ne peut être authentiquement combattue que par la mise en oeuvre d’un principe inverse, d’une négation radicale des bases doctrinales du ferment corrupteur européiste.

                    Cette Europe là ne peut être véritablement finie, tuée, que par le principe contraire, qu’il faut simplement délier (c’est tout ce que les français peuvent faire), ensuite il agira tout seul.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mai 2014 06:27

                    Courtille,
                    Le moins qu’on puisse dire, c’est que votre pensée est assez confuse.


                  • zygzornifle zygzornifle 10 mai 2014 12:58

                    L’Europe à été crée pour que les politiques en manque de mandats dans leur propre pays puissent continuer à s’engraisser sans contrôles avec un absentéisme insolent , les lobbys tournent autour des Euro Députés comme des mouches autour d’une belle grosse merde bien fumante leurs achetant leurs votes à coup d’enveloppes de croisières etc..... L’Europe est devenue une Mafia corrompue et corruptrice il n’y a qu’a voir en France les politicaillons de l’UMPS et les prises de parole du Président Fauxcialiste, ils couinent comme des porcelets à abattoir face aux intention de vote pour le FN .....


                    • colza 10 mai 2014 15:02

                      Bonjour, zygzornifle
                      J’ai également noté qu’il règne une « certaine » agitation dans tous les cénacles politiques et que les médias mainstream sont pleins de messages catastrophistes sur l’abstention et le FN (ce grand méchant loup que les puissants ont installé pour faire peur aux enfants).
                      Seraient-ils inquiets, je me le demande smiley


                    • Croa Croa 11 mai 2014 08:49

                      Non la finalité de l’EU est autre (ce point a été expliqué par d’autres ) mais ce fût là une manière efficace de la construire en s’attachant des intérêts bien pratiques !


                    • mortelune mortelune 10 mai 2014 14:49

                      Aller voter aux élections UE c’est donner à bouffer à une créature monstrueuse en espérant qu’elle ne finisse pas de nous dévorer. Je préfère essayer d’apprivoiser un requin j’ai plus de chance de réussir.


                      • AlainV AlainV 10 mai 2014 20:36

                        Mortelune
                        Ne PAS voter, c’est laisser TOUTE la place à ceux qui vont voter.
                        L’abstention ne réjouit que ceux qui ne veulent pas d’un Parlement qui les gênerait dans le gouvernement totalitaire de l’Europe. Le Parlement peut être le grain de sable qui enrayera la Machine ... à condition d’élire une majorité qui s’opposera à la Commission.
                        Il faut voir les choses de manière dynamique : on peut changer le rapport de force. Nous sommes plus nombreux qu’eux ! Courage !

                        Il n’y a que ceux qui ne se battent pas qui ont perdu d’avance.


                      • Croa Croa 11 mai 2014 08:58

                        On peut aussi mettre dans l’urne un truc qui ne la nourrira pas : Un bulletin contre l’EU ! (Grosse différence avec une liste PS, UMP ou EELV non ?)

                        Un peu comme offrir un poisson en caoutchouc au requin ! smiley 


                      • mortelune mortelune 12 mai 2014 15:46

                        @ Croa Bien vu 

                        @Alain
                        vous écrivez : « à condition d’élire une majorité qui s’opposera à la Commission. »
                        Voilà ! vous avez tout dit à ma place, merci... Sauf que moi les rêves je les fais la nuit. 
                        Perso, je ne suis ni démon ni ange et je vous assure qu’avec un salaire de parlementaire UE je n’aurais plus vraiment la hargne de vouloir changer un système qui engraisse ma famille.
                        C’est E. Chouard qui dit « ne jamais voter pour quelqu’un qui veut être élu ou alors il faut un moyen de le contrôler ». Je lui donne raison.

                      • colza 10 mai 2014 14:58

                        Les Elections Européennes ne sont pas des élections pour ou contre l’UE, mais des élections pour désigner les représentants d’un système que beaucoup ne veulent plus.
                        Envoyer des représentants au Parlement Européen par votre vote, c’est cautionner le système et l’UE.
                        Il faut boycotter l’UE et les élections.
                        Réformer l’UE est impossible puisque l’unanimité des 28 doit être obtenue pour toutes modifications des traités.
                        Tout pays qui veut sortir de l’UE devra le faire par l’application de l’article 50 du Traité de Lisbonne. Il s’agit donc d’une décision nationale
                        Si la sortie de la France doit faire capoter l’UE, tant mieux, cela permettra éventuellement d’en créer une nouvelle démocratique, sociale et soumise au contrôle des citoyens.
                        Sinon, nous continuerons notre bonhomme de chemin, en partenariat avec d’autres. Tous les pays hors UE le font bien !


                        • United Europe United Europe 10 mai 2014 15:59

                          Nan mais la France seule est une véritable faiblesse. Elle ne vaut rien politiquement, militairement, économiquement, dans tous les domaines, la France seule est faible. Nous n’avons voulu que d’une Europe économique au lieu d’une Europe politique voilà le résultat. Revenez au franc si vous le désirez, revenez a votre indépendance que vous avez déjà mais dont vous avez peur a la moindre directive de l’UE, mais la France seule n’est qu’un pays faible, a peine capable de tenir debout chez lui alors ce n’est surement pas la France qu’on écoute mais bien l’UE. Aussi je tiens a dire qu’on peut critiquer l’UE, mais qu’avant de critiquer l’UE il faut aussi se remettre en question intérieurement dans son propre pays. 

                          Alors non je boycotte pas l’UE, j’approuve l’UE, mais je veux d’une UE qui aillent encore plus loin, qui gagne en puissance parce que nous serons encore plus unis, et surtout d’une Europe qui se réforme, qui doit changer dans ses institutions et son système. Mais si vous tuez le projet européen vous le tuerez à jamais, et je refuse que le peuple français soit responsable d’un gâchis de 60 ans d’efforts !


                          Et bien sûr, je sens les conspirationnistes de AV me juger, me critiquer, faire des fausses conclusions, sortir des liens dans des sources pas sûres, et accuser les américains dans tous les sens. A moins que peut-être, un débat sérieux puisse se passer sans que chacun se dénigre et se traite de « lèche-cul de l’oncle Sam » et autres insultes, pour au lieu d’écraser l’autre, faire avancer le débat TRANQUILLEMENT et tenter de se dire que oui l’Europe marche mal, mais que l’idée est bonne et que nous pourrions largement l’améliorer.

                          • Tzecoatl Claude Simon 10 mai 2014 16:19
                            C’est étrange cette réthorique européiste d’utiliser des arguments systématiquement psychologique : force, faiblesse, histoire, puissance.
                            C’est des fadaises, impériales, mais fadaises tout de même.

                            Tout débat pour avancer sur une Europe démocratique étant systématiquement repoussé , il est inutile de palabrer avec les chiens de garde d’un despotisme.

                          • colza 10 mai 2014 16:21

                            On ne peut pas améliorer l’UE (pas l’Europe, l’UE) sans passer par la renégociation des traités, c’est à dire par un vote à l’unanimité des 28.
                            Imaginez vous cela possible.
                            La France, quant à elle, est une des premières puissances économiques du monde et a largement les capacités, les infrastructures et les intelligences nécessaires.
                            Au lieu de vous (nous) raconter des histoires, voyez donc ce qu’en disent les économistes (une petite recherche sur votre moteur favori vous éclairera).


                          • César Castique César Castique 10 mai 2014 19:04

                            "...tenter de se dire que oui l’Europe marche mal, mais que l’idée est bonne et que nous pourrions largement l’améliorer."

                            L’idée est bonne comme l’est la doctrine communisme. C’est-à-dire bonne hors de toute réalité. Du point de vue de la population, l’Europe est infiniment plus disparate que la Belgique - et on sait ce que cela donne - et elle l’est beaucoup plus aussi que feue la Yougoslavie - et on sait comment cela a fini.

                            Les pays sont parvenus à des degrés de développement extrêmement différents, leurs aptitudes et leurs capacités s’orientent dans des directions peut-être complémentaires, mais que le nivellement existentialiste n’a pas permis d’exploiter comme telles. A cela s’ajoute des différences d’identité profonde. Comme le note, entre autres, Jean-Pierre Chevènement, le Français est individualiste et râleur, tandis que l’Allemand est holiste et discipliné.

                            A cela, on peut ajouter que l’Allemand a l’hégémonisme dans l’ADN. Gustave Le Bon le notait en 1918, qui écrivait : «  Les futures tentatives d’hégémonie industrielle de l’Allemagne seront aussi redoutables que son rêve d’hégémonie militaire.  » Aujourd’hui, aux yeux des délicats intellectuels présidant au politiquement correct, il passe pour un raciste.

                            N’empêche qu’on pourrait certainement écrire un volumineux ouvrage sur les différences « mentalitaires » et caractérielles qui distinguent les peuples d’Europe les uns par rapport aux autres.

                            Le deuxième facteur qui fait rédhibitoirement défaut à la construction européenne, c’est un ennemi clairement identifié et unanimement reconnu, fonction qui a été remplie avec brio par l’URSS, de 1945 à 1989. L’Islam aurait pu reprendre le rôle - après tout l’Europe en construction cohabitait dans presque tous les pays avec des sections nationales du parti communiste de l’Union soviétique, sans que cela ne génère de troubles civils majeurs -, mais les dirigeants actuels, égarés par l’enseignement « progressiste », ne comprennent plus ces règles élémentaires de l’homogénéisation des sociétés 

                            Il semble maintenant qu’ils tentent de réactiver l’ennemi de l’Est, mais c’est voué à l’échec, parce que les peuples comprennent, ou pressentent, que Vladimir Poutine est l’ultime ennemi du Nouvel Ordre Mondial, qui les protège encore d’une gouvernance universelle dont Zygmunt Bauman dit : "Un seul Etat pour toute l’humanité serait un cadre pour le totalitarisme comme le monde n’en a pas encore vu dans ses pires cauchemars." On en est là. Si dans ce contexte, vous voyez comment sauver l’Europe, sans utopisme, chimérisme ni angélisme, il serait intéressant d’analyser votre pharmacopée.


                          • AlainV AlainV 10 mai 2014 20:42

                            On n’attend pas l’accord des 28 pour renégocier tous les traités.
                            La France dit : Je sors des traités existants et je propose autre chose.

                            Vous verrez que nous serons très vite suivis par des pays nombreux, et même par la population allemande qui, dans sa majorité, refuse aussi une Europe de l’austérité, austérité qu’elle connaît depuis la réforme Schröder de 2002. Avec 13 millions d’habitants sous le seuil de pauvreté, on ne peut pas dire que ce pays aille bien !


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mai 2014 06:46

                            Alain V
                            Ce que vous voulez, c’est rester dans la construction européenne en la réformant.
                            C’est exactement ce qu’ils veulent, ils ont tout verrouillé par l’article 48.

                            Vous pouvez menacer tant que vous voulez, ils s’en moquent ! Les Français ont dit non en 2005, ils se sont assis dessus. Quand on viole le résultat d’un referendum, les menaces les amusent !

                            Si vous voulez changer les Traités, ils vous renverront à l’article 48 :
                            « Un seul Etat peut s’opposer à tout changement dans les Traités ».
                            Demandez d’abord à Merkel si elle est d’accord..., c’est plus prudent !

                            La seule chose qui les impressionne c’est le nombre d’électeurs qui veulent sortir de l’ UE, pas ceux qui veulent la réformer. Tous les Partis nous ont promis de réformer l’ UE depuis 1979. Vous savez pourquoi ils sont enchantés par les « réformateurs » ?

                            Parce que « l’UE n’est pas réformable », c’est Etienne Chouard qui l’explique


                          • Croa Croa 11 mai 2014 09:03

                            La Suisse s’en sort très bien toute seule, pourquoi pas nous ?


                          • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 11 mai 2014 01:57

                            Les élections Européennes...
                            Pour quoi faire ?
                            De toutes façons, les députés Européens n’ont aucun pouvoir.

                            Ils sont juste là pour donner un « lustre de démocratie » à cette imposture, tout comme les députés Français qui suivent strictement les instructions de leurs partis, même si dans le fond ils sont contre le projet à voter.

                            De toute façon, le gouvernement se fout de leur avis : En France, un petit coup de 49.3 et c’est joué : Les députés n’ont qu’à fermer leurs gueules.

                            Je pense que la seule motivation des « élus » du parlement européen est le même que celui des parlementaires des autres assemblées : Se la couler douce et avoir une belle retraite à la fin de leur mandat.

                            Quant au NPA, à l’UPR ou l’étron national, je doute fort qu’ils fassent grand chose pour faire bouger le système.
                            Le FDG n’est pas crédible non plus : Avec un apparatchik « charismatique » à sa tête qui a toujours su profiter du système et qui nous enfume maintenant avec des discours « d’ultra-gauche » similaires à ceux qu’il tenait quand il était au PS, il ne faut pas s’attendre à des miracles...
                            La création du FDG a été planifiée au PS pour torpiller ces « enfoirés » du NPA qui venaient piétiner leurs plates-bandes.

                            Pour l’instant, tous ces partis sont dans l’opposition et ne peuvent rien faire.
                            Si jamais ils prenaient une importance qui mettrait en danger les « grands partis historiques » (UMP/PS) ils se feraient vite noyauter par les ploutocrates qui tiennent réellement le pouvoir en France et en Europe.

                            Ne vous bercez pas d’illusions, tant qu’une vraie révolution n’aura pas lieu, avec plein de sang sur les murs et la guillotine ressortie de son hangar il ne faudra pas espérer le moindre changement.

                            Si cette révolution a lieu, il faudra mettre en place une constitution (non modifiable par les élus) qui contiendra un « délit de haute trahison contre le peuple » passible des peines les plus sévères, et assortie de la confiscation de tous les biens.
                            Chaque « représentant » devrait être surveillé par un « soviet » (un vrai, composé de personnes issues de sa circonscription, pas une merde bolchevique) qui lui dicterait les instructions à suivre suivre et qui pourrait l’inculper en cas de non respect de ces instructions.

                            Pour l’instant, l’Europe porte bien son nom : Europe, dans la mythologie Grecque, était une femme qui avait été violée par Zeus...

                            L’Europe est actuellement allègrement violée par des ploutocrates, et sans avoir la moindre possibilité de se plaindre.
                            Elle se contente d’avoir mal au cul en silence.


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mai 2014 06:59

                              Proudhon,
                              Si vous attendez une révolution pour une « Autre Europe », vous risquez d’attendre longtemps... La majorité des Français veut des Partis politiques qui s’occupent de la France, pas de l’ UE, ni de l’ Ukraine ou de la Libye...

                              Ils demandent plus de pouvoirs pour la France, ce qui est exactement le contraire des Traités européens qui ont dépouillé les Etats des droits régaliens qui leur permettaient de se défendre.

                              Ils ont très bien compris, contrairement à vous, que l’UE nous a plongé dans la mondialisation. Que toutes les lois qui protégeaient les entreprises, les emplois, le modèle social français ont été supprimées ou sont en cours de suppression.

                              Ces lois avaient été votées au niveau national. Par exemple le contrôle des capitaux, dont la suppression a ouvert la porte aux délocalisations, et aux achats d’ Arcelor par Mittal, et sans doute d’Alstom par General Electric.

                              Toutes les régulations qui ont été supprimées ne peuvent être remises en place qu’au niveau national. Mais vous vomissez la France « rance et moisie », vous n’êtes donc d’aucune utilité.


                            • Vipère Vipère 11 mai 2014 09:58

                              « Proudhon,
                              Si vous attendez une révolution pour une « Autre Europe », vous risquez d’attendre longtemps... La majorité des Français veut des Partis politiques qui s’occupent de la France, pas de l’ UE, ni de l’ Ukraine ou de la Libye... »

                               

                              La seule réponse possible pour des europhobes est d’envoyer des « élus » notoirement europhobes ! il faut bien que les europhobes soient représentés dans une « démocratie » qui se respecte... smiley

                               c’est maigre, mais il n’y pas d’autre alternative ?

                               


                              • Vipère Vipère 11 mai 2014 10:42

                                 

                                 

                                Question d’Europe n°309
                                Elections européennes 2014 : vers « une » extrême droite européenne ?
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                                14/04/2014
                                Résumé : La perspective d’une progression des partis d’extrême droite aux prochaines élections européennes de mai 2014 alimente les débats médiatiques et fait naître la crainte qu’ils soient en mesure de bloquer les décisions au sein du Parlement et, par conséquent, le fonctionnement de l’Union européenne. L’objectif est de vérifier la crédibilité d’un tel scénario. Pour ce faire, cette étude entend analyser la cohérence idéologique de cette «  famille  » politique et la séduction qu’elle exerce sur les opinions publiques européennes pour mieux évaluer les possibilités d’une poussée électorale de ces partis au Parlement européen et la création d’un groupe parlementaire qui leur permettrait de peser davantage dans les débats et de mieux défendre leurs idées. L’hypothèse est que, même si la montée en puissance électorale des partis d’extrême droite nationalistes aux élections européennes est probable, cela ne doit pas conduire à surestimer son impact sur les équilibres politiques du futur Parlement européen.
                                Introduction

                                Un sondage IFOP du 4 avril 2014 en France crédite le Front national (FN) de 22% d’intentions de vote aux élections européennes de mai prochain le plaçant en deuxième position derrière l’Union pour un mouvement populaire (UMP) (24%) mais devant le Parti socialiste (PS) (19%), pronostiquant ainsi un résultat 5 fois plus élevé qu’il y a 5 ans. En Autriche, un sondage d’Unique Research du 4 avril 2014 prédit 19% d’intentions de vote en faveur du FPÖ, tandis qu’un sondage YouGov du 6 avril 2014 au Royaume-Uni met l’UKIP à 40%.

                                Dans un contexte économique et social déprimé qui fragilise l’Union européenne vis-à-vis de ses citoyens et à l’heure où les enjeux identitaires se réveillent et alertent les opinions publiques, le scénario d’un renforcement des partis d’extrême droite au Parlement européen prend corps et apparaît comme une éventualité de plus en plus crédible.
                                ////////////////////////////////////////////////////////////////////// ////////////////////////////////////////////////////////////////////// //////////
                                 
                                 
                                 
                                Une minorité de blocage des lois au Parlement Européen serait-elle possible tel que le dit M. LE PEN ?

                                • Vipère Vipère 11 mai 2014 10:54

                                   

                                   WIKIPEDIA indique effectivement que depuis 2004, qu’il existe une minorité de blocage, et que la minorité de blocage serait de 90 voix, voir extrait ci-dessus :

                                   

                                  "À partir du 1er novembre 2004, la prise de décision à 25 se fait avec la répartition des voix suivante :

                                  • Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni : 29 voix.
                                  • Espagne, Pologne : 27 voix.
                                  • Pays-Bas : 13 voix.
                                  • Belgique, Grèce, Portugal, Republique tchèque, Hongrie : 12 voix.
                                  • Autriche, Suède : 10 voix.
                                  • Danemark, Finlande, Irlande, Slovaquie, Lituanie : 7 voix.
                                  • Luxembourg, Lettonie, Slovénie, Estonie, Chypre : 4 voix.
                                  • Malte : 3 voix.

                                  La majorité qualifiée est atteinte avec 232 voix sur 321 (soit 72,2 % des voix), représentant au moins la majorité simple des États membres si la proposition émane de la Commission, ou 2/3 des États Membres si la proposition n’émane pas de la Commission. La clause de vérification représente un seuil de 62 % de la population totale. La minorité de blocage est de 90 voix.

                                  La procédure de prise de décision à 27, se fait avec la même répartition des voix, mais avec 10 voix pour la Bulgarie et 14 voix pour la Roumanie. La majorité qualifiée est atteinte avec 255 voix sur 345 (soit 74 % des voix), représentant au moins la majorité simple des État membres si la proposition émane de la Commission, ou 2/3 des États membres si la proposition n’émane pas de la Commission. La clause de vérification représente un seuil de 62 % de la population totale. La minorité de blocage est de 91 voix.

                                   

                                  À la suite de l’échec du Traité établissant une Constitution pour l’Europe en 2005, le Traité de Nice constitua la base du fonctionnement institutionnel de l’Union Européenne jusqu’au Traité de Lisbonne qui entra en vigueur le 1er décembre 2009."

                                   


                                • smilodon smilodon 11 mai 2014 14:57

                                  Les gens qui forment l’union européenne ne sont pas une « oligarchie » !.. Non. Ils composent simplement une « oligachis » !..... Eux s’en seront mis plein les fouilles, tandis que nous, que « l’europe » existe ou non, on se demandera toujours comment on pourra faire pour changer de frigo, de télé ou de bagnole en continuant de manger, chaque jour !... L’europe des « oligachiste » c’est comme la france de nos oligâchistes !... Sauf qu’au lieu de manger un seul « plat », ils ont un menu de 28 plats !... Pour eux, le vie continue, aucun souci !..... Pour les « peuplades », pardon les « citoyens » des 28 pays, il reste les « patates », bouillies, frites ou rissolées !!... Leurs « patates » à eux, c’est pour becqueter du « caviar » !... Et pour becqueter un grain de caviar, un seul, il en faut des « patates » !.. Mais bon, c’est un autre sujet !..On y reviendra plus tard, si vous voulez. Faites donc rissoler, frire ou bouillir vos patates à vous...C’est mieux !... Adishatz.


                                  • BA 11 mai 2014 19:05

                                    Le peuple français est en train de basculer.

                                     

                                    Malgré la propagande des médias français, le peuple commence à comprendre que la construction européenne n’est pas du tout ce qu’on lui raconte.

                                     

                                    Les sondages de mai 2014 sont très intéressants : l’opinion publique est en train de se retourner.

                                     

                                    Le vent tourne.

                                     

                                    Vendredi 9 mai 2014 :

                                     

                                    SONDAGE. Quatre Français sur cinq n’ont plus confiance en l’Europe.

                                     

                                    A l’occasion de la journée de l’Europe, retrouvez ce vendredi dans vos éditions Nice-Matin, Var-matin et Corse-Matin, un sondage sur la perception qu’ont les Français de l’Union Européenne.

                                     

                                    Les eurosceptiques sont de plus en plus nombreux.

                                     

                                    L’étude, menée par l’institut CSA pour Nice-Matin et BFMTV, montre l’accroissement de la défiance des Français à l’égard de l’Europe.

                                     

                                    A la question : "Diriez-vous que l’appartenance de la France à l’Union Européenne est une bonne ou une mauvaise chose ?", 38% des sondés y voient une mauvaise chose (dont 10% une très mauvaise chose). 51% des sondés y voient une bonne chose (dont 9% une très bonne chose).

                                     

                                    Dix ans plus tôt, on comptait seulement 25% d’eurosceptiques.

                                     

                                    Parmi les grandes inquiétudes des sondés : l’augmentation du chômage, la diminution de la protection sociale, l’augmentation du nombre d’immigrés due à l’espace Schengen, ou encore la perte de leur identité nationale ou leur culture.

                                     

                                    Ils sont 47% à préférer un renforcement des pouvoirs de décision des Etats membres, quitte à limiter ceux de l’Union Européenne.

                                     

                                    Une Union Européenne qu’ils jugent, en grande majorité, trop éloignée de leurs préoccupations quotidiennes (78%) et trop occupée "à faire des règlements tatillons sans raison" (72%).

                                     

                                    A l’occasion du 69e anniversaire de la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie ce jeudi, François Hollande a lancé un véritable plaidoyer en faveur d’une Union « du progrès ». Dans une tribune publiée par Le Monde, le chef de l’Etat met en garde les Français contre la tentation de sortir de l’Europe, qui selon lui serait synonyme de "sortir de l’Histoire".

                                     

                                    http://www.nicematin.com/derniere-minute/sondage-quatre-francais-sur-cinq-nont-plus-confiance-en-leurope.1728611.html




                                      • BA 12 mai 2014 08:00

                                        L’Union Européenne, comme d’habitude, ne reconnaît pas les référendums :

                                         

                                        Bruxelles ne reconnaît pas les « référendums » de dimanche en Ukraine.

                                         

                                        L’Union européenne ne reconnaît pas les résultats des "prétendus référendums" pour l’indépendance des fiefs de Donetsk et Lougansk des séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine, a déclaré dimanche une porte-parole de l’UE.

                                         

                                        Selon des sources pro-russes, environ 70% des votants se sont rendus aux urnes dimanche.

                                         

                                        Les "prétendus référendums étaient illégaux et nous ne reconnaissons pas leurs résultats", a indiqué Maja Kocijancic, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

                                         

                                        http://www.romandie.com/news/Bruxelles-ne-reconnait-pas-les-referendums-de-dimanche-en-Ukraine/476580.rom

                                         

                                        L’Union Européenne ne reconnait les référendums que si les peuples votent comme le veut l’Union Européenne.

                                         

                                        1- Premier exemple. Le traité de Maastricht. Le 2 juin 1992, par référendum, le peuple danois dit « non » au traité de Maastricht. Que croyez-vous qu’il arriva ?

                                         

                                        Réponse :

                                         

                                        Le peuple danois fut obligé de revoter une deuxième fois : il y eut un nouveau référendum sur le traité de Maastricht !

                                         

                                        2- Deuxième exemple. Le traité de Nice. Le 9 juin 2001, par référendum, le peuple irlandais dit « non » au traité de Nice à 53,87 %. Que croyez-vous qu’il arriva ?

                                         

                                        Réponse :

                                         

                                        Le peuple irlandais fut obligé de revoter une deuxième fois : il y eut un nouveau référendum sur le traité de Nice !

                                         

                                        3- Troisième exemple. Le traité établissant une Constitution européenne. Le 29 mai 2005, le peuple français vote « non » par référendum. Le 1er juin 2005, le peuple néerlandais vote « non » par référendum.

                                         

                                        Voyant le résultat des référendums en France et aux Pays-Bas, les fédéralistes décident de suspendre les référendums prévus dans les autres pays  ! Les fédéralistes veulent bien consulter les peuples, mais à condition que les peuples votent « oui » ! Si les peuples commencent à voter « non », les fédéralistes suspendent les référendums ! Et ça, ce n’est pas de la démocratie, peut-être ?!

                                         

                                        En 2005, quels sont les peuples qui auraient dû être consultés par référendum ?

                                        - Le peuple danois aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

                                        - Le peuple irlandais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

                                        - Le peuple portugais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

                                        - Le peuple tchèque aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

                                        - Le peuple anglais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

                                         

                                        4- Quatrième exemple. Le traité de Lisbonne. En réalité, le traité de Lisbonne reprend 98 % du texte de la Constitution européenne, mais la grande différence est que, cette fois-ci, le traité de Lisbonne N’est PAS soumis à référendum !

                                         

                                        Le traité de Lisbonne est adopté par les parlements des Etats européens.

                                         

                                        Une seule exception : le peuple irlandais est consulté par référendum. Le 12 juin 2008, le peuple irlandais vote « non » au traité de Lisbonne. Que croyez-vous qu’il arriva ?

                                         

                                        Comme d’habitude, on a refait voter le peuple irlandais une deuxième fois !

                                         

                                        Conclusion :

                                         

                                        La construction européenne est anti-démocratique. L’Union Européenne est anti-démocratique. Elle doit être détruite.

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