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Accueil du site > Tribune Libre > La démographie… le vrai défi de l’humanité ?

La démographie… le vrai défi de l’humanité ?

C’est avec humilité et humanisme que je souhaite aborder cet exposé. Humilité, d’abord, parce qu’il s’agit de l’avenir de toute l’humanité et probablement de la vie sur terre et que ceci me dépasse de loin évidemment, on ne peut que se sentir tout petit face à ce problème ; humanisme, évidement, puisque ce sont les hommes qui sont concernés. Mais je souhaite également l’aborder avec réalisme, objectivité si cela est possible, puisque l’humanité dont je fais partie est, dans ce cas, sujet et objet, mais aussi avec optimisme.

Cette réflexion est le fruit de 30 ans de séjour ou de voyages dans les pays sous développés au cours desquels j’ai pu constater l’augmentation exponentielle de la masse des pauvres dans le monde. Les chiffres ou études sur la démographie sont extraits de sites internet, notamment celui des Nations Unis.

L’état des lieux.

Quelques statistiques d’abord pour situer le problème. Certaines, faites sur le passé, sont évidemment des estimations, les autres plus récentes sont issues des divers recensements faits de par le monde et sont donc un peu plus juste, encore que dans certain pays il soit relativement difficile de compter les gens. Les erreurs sont toutefois négligeables vu l’ampleur du phénomène.

Des chiffres donc :

- - 40 000 : 500 000

- - 5000 : 50 millions

- 1 : 250 millions

- 1000 : 300 millions

- 1500 : 460 millions

- 1800 : 1 milliard

- 1925 : 2 milliards

- 1960 : 3 milliards

- 1975 : 4 milliards

- 1987 : 5 milliards

- 2000 : 6 milliards

- 2005 : 6.5 milliards

- 2010 : 6.8 milliards

- Projection 2050 : entre 9 et 12 milliards et en 2150 nous pourrions être entre 14 et 20 milliards.

La population mondiale augmente actuellement chaque jour de 220 000 personnes.

Lorsque l’on regarde un graphique, on se rend compte que la population humaine est restée stable pendant des millénaires avec une légère progression depuis la révolution agraire il y a plusieurs milliers d’année. Cette faible progression s’est maintenue jusqu’au début de la révolution industrielle. Depuis lors le taux de croissance s’est élevé si vite que la courbe a tendance à s’élever à la verticale

En fait, si on est à peu près certain de l’estimation 2050, au-delà de cette période personne n’est capable de dire ce qui va se passer car d’ici là nous passerons probablement, si ce n’est déjà fait, par un pic qui déclenchera des réactions que nous serons peut être incapables de contrôler si nous ne réagissons pas à temps.

Il est important de savoir également que dans la majorité des pays pauvres 50% de la population a moins de 18 ans, c’est également dans ces mêmes pays que la population augmente le plus vite.

Le milliard d’homme riches (c. à d. nous) consomment entre 70 et 85 % de l’énergie, des produits alimentaires et des matières premières du monde…Le milliard d’hommes les plus pauvres 1.4 %... reste 4.8 milliards qui survivent tant bien que mal avec environ 20 % des ressources mondiales.

Les non riches (5.8 milliards) aspirent tous à devenir aussi riches que nous… Hors la terre est un système écologique fermé et cela implique deux conséquences :

1) La masse biologique possible n’est pas extensible. Les différentes espèces qui la composent, dont l’homme, sont en équilibre instable, toutes les espèces progressent puis régressent en fonction d’un environnement favorable ou non, certaines arrivés à la limite de leur possibilité d’adaptation disparaissent. Si l’une d’entre elle occupe un espace biologique trop important, elle le fait au détriment des autres. Si l’humanité continue à progresser, nous finirons par les éliminer toutes et disparaitrons à notre tour…

2) La masse des matières premières que nous exploitons pour améliorer notre confort ne l’est pas plus. Nous savons aujourd’hui que cette masse existante ne permet d’accéder à notre niveau de vie qu’à environ 2 à 3 milliards d’hommes, encore faudrait’ il que le milliard le plus riche fasse des concessions importantes en acceptant de modifier ses normes de confort.

En d’autres termes, nous sommes en train de manger notre capital au lieu de nous contenter des intérêts des intérêts comme le ferait un bon rentier.

Quelles sont les conséquences de cette croissance ? :

- La pollution bien sur, tout le monde en parle mais peu agissent et surtout dans le désordre le plus total. D’autre part personne n’évoque la cause principale de la pollution : l’augmentation exponentielle de la population humaine. En effet, les quelques gains obtenus par les quelques petites mesures prises seront vite compensés par les besoins des nouveaux venus.

- La diminution des surfaces cultivables et la déforestation liées à l’érosion, au surpâturage et aux coupes intensives de bois (bois de chauffe, bois de construction ou bois d’ébénisterie).

- La disparition de plus en plus rapide d’espèces animales ou végétales appauvrissant la diversité biologique nécessaire à la vie.

- La disparition des ressources hydrauliques soit par pollution soit par surexploitation. En France, par exemple, 80 % des rivières sont polluées ainsi que 50 % des nappes phréatiques. Dans la majeure partie des pays du monde personne ne se soucie de pollution. L’introduction de nos méthodes de cultures intensives dans des pays semi arides provoque la disparition rapide des nappes phréatiques fossiles quand ce n’est pas tout simplement provoqué par une utilisation futile comme c’est le cas dans certain pays du Golf : Luxuriance de jet d’eau et de fontaines, stations de ski couvertes et climatisées avec neige artificielle. On peut noter par ailleurs également une montée des tensions entre états voisins pour le contrôle de l’eau. Certains états ont même déjà profités de guerres dont l’origine n’était pas l’eau pour s’assurer du contrôle d’un fleuve vital pour eux. Le développement du tourisme de masse va dans le même sens : Un touriste occidental consomme 160 litres d’eau par jour en moyenne alors que les autochtones n’en consomment que 10 litres jours…Chaque année a lieu un colloque mondial sur l’eau ou l’on constate que d’ici une vingtaine d’années de nombreux pays seront en pénurie grave. Ces colloques évidement, se tiennent dans des hôtels de luxe ou chaque participant profite des 160litres d’eau mis à sa disposition…et bien entendu on en reste là.

- Les guerres pour le contrôle de l’énergie ont déjà commencées

- Disparition des ressources halieutiques alors qu’il y a encore 40 ans on nous affirmait que cette même ressource pouvait nourrir l’humanité pendant des siècles.

- Acculturation des peuples du monde entier : Les cultures traditionnelles disparaissent et ne sont pas remplacées, avec comme corollaire des jeunes sans éducation mais avec toutefois assez de connaissances pour comprendre qu’ils n’ont aucun avenir. C’est probablement ce qu’il y a de pire pour un jeune de savoir que quoiqu’il fasse il n’aura jamais accès à ce monde paradisiaque qu’il voit tous les jours à la télévision. Une jeunesse sans espoir est un terreau idéal pour tous les fanatismes.

- L’émigration massive évidemment, lié à l’appauvrissement constant de pays censés être en développement…Aujourd’hui des milliers de jeunes tentent désespérément de gagner l’eldorado, demain ils seront des millions…

Nous savons que toutes les espèces, lorsque le territoire qu’elles occupent devient trop étroit pour elle, soit se régulent automatiquement, soit émigrent massivement, soit meurent de faim ou commencent à s’entretuer. Le monde étant surpeuplé par l’homme, apparemment incapable de s’autoréguler, l’émigration n’est plus possible… A quand les autres solutions ? Les tensions intra nationales et internationales que l’on voit surgir de partout ne sont elles pas les prémices d’une lutte pour la survie ? Les hommes n’en ont pas forcément conscience, leur instinct primaire décide pour eux et les incite à survivre coûte que coûte… Dieu reconnaitra les siens…

L’état des lieux étant fait succinctement, examinons comment nous faisons face à ce problème.

Rien, strictement rien… Nous n’osons pratiquement même pas en parler…

 Aucun gouvernement au monde n’a jamais abordé ce problème, bien au contraire nombre d’entre les gouvernements de l’Occident ont une politique nataliste et, de toutes façons, ils sont tellement absorbés à mettre des emplâtres sur les jambes de bois qu’ils ont posées la veille qu’ils n’ont pas le temps d’y songer. Quant aux gouvernements des pays dits en voie de développement, ils ne souhaitent surtout pas voir leurs peuples évoluer vers plus de savoir car qui dit savoir dit exigence de plus de liberté et d’égalité. Les minorités de notables n’y tiennent pas non plus, ainsi disposent ils d’une population taillable et corvéable à merci. Certains gouvernements utilisent même leur masse de pauvres comme arme, dissuasive pour l’instant, mais qu’en sera-t-il demain ?

Rien non plus au niveau des partis politiques absorbés qu’ils sont par leur égo pour accéder au pouvoir.

L’ONU émet des statistiques avec des projections montrant clairement l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, mais qui a entendu parler d’une conférence internationale pour tirer la sonnette d’alarme sur la surpopulation sous l’égide de L’ONU ?

Les clubs de réflexion ? Rien non plus.

Les ONG ? Rien. Beaucoup d’entre elles ne sont utiles qu’à elles même ou dans le meilleur des cas nous permettent de nous acheter une bonne conscience pour pas très cher. Certaines d’ ailleurs font plus de mal que de bien. Aller aider les populations sahéliennes à pomper massivement de l’eau dans les nappes phréatiques fossiles pour leur permettre de développer une agriculture intensive ne profite qu’aux multinationales de l’agroalimentaire et des produits phytosanitaires et est quasiment criminel pour les populations locales : En effet, grâce aux volumes d’eau fossiles extraits, la production de denrées alimentaires augmente rapidement ce qui a comme conséquence une augmentation tout aussi rapide de la population locale liée à l’amélioration de l’alimentation, mais aussi d’un afflux massif de populations non originaires de la région, d’ou à nouveau le cercle vicieux de la surexploitation des ressources naturelles et au final le résultat est qu’on se retrouve avec une population plus nombreuse qu’avant avec des ressources naturelles qui ont disparues.

Nos « grands experts » en économie ? Ils ne jurent que par l’augmentation du Pib et le libéralisme total. D’abord le Pib en soi est un très mauvais indicateur. De plus ils nous citent en exemple les Etats-Unis qui connaissent une progression du Pib plus forte que la notre, mais ils oublient de préciser que cette augmentation est liée à un endettement massif de l’état et des particuliers au détriment de pays qui auraient plus besoin qu’eux de flux financiers et que d’autre part cette progression est due en grande partie à un afflux massif d’immigrants venus d’Amérique du sud ce qui provoque une augmentation purement mathématique du Pib. Peut-on encore parler dans ces conditions d’enrichissement ? Sous leur influence nous envions la Chine qui a un taux de progression annuel de 10 %. Mais combien de chinois en profitent ? Entre 50 et 100 millions. Les autres ne verront jamais leur situation s’améliorer.

Les médias ? La encore rien. On les comprend, pris qu’ils sont dans une course folle pour gagner rapidement de l’argent, ils se contentent de flatter nos plus bas instincts en participant à l’abrutissement généralisé de la population.

Les religions ? Croissez et multipliez-vous… Cela a le mérite d’être clair même si cela nous emmène tout droit en enfer. La encore au final les dieux reconnaitront les leurs…On peut toujours espérer qu’il y aura un peu plus de place au paradis. En attendant, elles expliquent aux pauvres que s’ils le sont c’est la volonté de leur dieu et qu’ils doivent subir leur sort pour racheter leurs âmes… Heureux les affligés car ils seront consolés…(Les Béatitudes, Mathieu Chap.5 versets 1-12).

L’ensemble de ces organismes nous complexe à longueur de journées et nous fait battre notre coulpe pour les crimes contre l’humanité, génocides, esclavage et autres guerres dites coloniales du passé. La repentance est à la mode et je suis étonné que nous n’ayons pas encore songé à reconnaître le génocide de l’homme de Neandertal, totalement réussi celui là. Pourquoi ne savons-nous pas utiliser notre connaissance de l’histoire pour nous préserver du futur total suicide génocidaire que nous nous préparons ?

Seuls quelques savants, prophètes de malheurs, prêchent dans le désert, mais évidement personne ne les écoute.

En résumé de ces deux premiers chapitres on peut comparer la masse biologique possible sur terre, dont nous faisons partie, à une pyramide dont la base serait occupée par les bactéries transformant le minéral en éléments nutritifs pour les plantes, puis un peu plus haut les algues et les plantes, notamment les forêts rendant l’espace biologique viable pour les autres espèces puis, toujours de bas vers le haut toutes les autres espèces, des moins sophistiquées jusqu’à la plus sophistiquée : l’espèce humaine qui est censée occuper la petite pointe du sommet de la pyramide. Hors depuis une centaine d’année, le développement exponentiel de l’humanité est entrain d’inverser brutalement la pyramide. Nous sommes toujours en haut, mais le sommet devient de plus en plus large et la base se rétrécit. On conçoit aisément qu’elle ne tardera pas à s’écrouler sous notre poids.

 

Quelles sont les causes de cet accroissement ?

Le péché d’orgueil…et l’égoïsme.

Lorsque l’on regarde la courbe du taux de croissance on constate qu’elle prend sa cambrure exponentielle au 19éme siècle. La révolution industrielle, l’introduction des notions d’hygiène élémentaires, surtout postnatales, l’agriculture intensive puis les progrès de la médecine avec la découverte des antibiotiques, nous ont laissé penser qu’avec notre technologie nous étions devenus des dieux et que nous allions réussir à résoudre tous nos problèmes et à maîtriser notre destin… Las, nous avons oublié qu’il y avait des limites. Et pourtant déjà en 1798 Malthus mis le problème en évidence. Premier prophète de malheur, il subit le discrédit de la classe scientifique de l’époque. Et depuis, quoique les sciences économiques fassent parti des sciences dites « humaines », nous avons tout simplement oublié de mettre l’humain au centre de la réflexion. La financiarisation de l’économie mondiale n’a fait qu’accentuer le problème.

Quelles sont les solutions que nous pouvons envisager ?

Tout d’abord il faut réaliser que piloter la démographie mondiale c’est un peu comme piloter un gros, très gros paquebot. On ne peut pas faire virer de bord brutalement un paquebot sur sa lancé. 20 kilomètres avant d’entrer dans le port, le capitaine fait stopper les moteurs pour ralentir, afin de ne pas fracasser son navire sur les quais. 20 kilomètres, pour l’humanité nous pouvons penser en termes de génération : Peut être 10 ou 15 générations soit entre 250 et 350 ans. En effet la tache est ardue et compliquée et le temps nous est donc compté. Il est urgent de s’y atteler car il va falloir repenser une nouvelle civilisation mondiale.

Première hypothèse.

C’est la voie d’Homo qui essaye de devenir vraiment Sapiens

Nous prenons conscience du problème, de son ampleur, de ses difficultés, de son urgence et décidons d’être proactifs et arrivons à juguler nos instincts meurtriers. Nous nous fixons un objectif : 3 milliards d’habitants sur terre.

La première des actions à entreprendre est d’alerter l’opinion internationale y compris et en premier, les dirigeants. Première action et déjà première grosse difficulté : Le libéralisme en vogue aidant, nous sommes probablement déjà entrés en guerre économique et dans ce cas disposer d’une masse humaine à coût de main d’œuvre très bas est un atout important pour booster la croissance du PIB afin d’attirer les investissements étrangers, pour obtenir des transfert de technologie, d’exporter massivement en faisant du dumping, au moins social, et ainsi de casser les économies des pays concurrents. Il va falloir faire preuve de beaucoup de persuasion et de fermeté pour y arriver, d’autant que les dirigeants de nos multinationales, sans se soucier de savoir qu’ils sont en train probablement de scier la branche sur laquelle ils sont assis, et axées sur des objectifs purement financiers et à court terme, jouent la même carte que ces gouvernements. Minimum de temps, une génération.

Une fois acquis l’adhésion des dirigeants et avoir au moins sensibilisé leur opinion publique, il va falloir éduquer 10 milliards d’individus… Vaste programme… Y compris et surtout les femmes. La quasi-totalité du monde non occidental, y compris la Chine et l’Inde, estime qu’il est tout à fait inutile d’éduquer les filles… Ceci est une des raisons essentielles du sous développement et de l’accroissement de la population. Mais ce n’est pas suffisant. Concomitamment à l’éducation il va falloir s’attaquer à notre instinct primaire, le plus ancré dans nos gènes : La reproduction. Hors notre instinct est ainsi programmé, que plus nous vivons en situation précaire, plus nous nous reproduisons pour perpétuer l’espèce. C’est la deuxième raison essentielle de notre accroissement. Cette action nous occupera bien pendant au moins trois à quatre générations. Pendant ce temps, la population augmente toujours… Mon hypothèse n° 2 viendra probablement momentanément, mais il faut espérer qu’on en garde le contrôle, faire fléchir tant soit peu cette progression moyennant quelques belles épidémies… ou catastrophes dites naturelles, en réalité provoquées par nous. Nous sommes aux alentours de 2125 avec une population environ entre 13 et 15 milliards. Le pétrole est déjà oublié, nous lui aurons peut être trouvé une alternative, mais les matières premières seront probablement épuisées et notre environnement assez ravagé. L’économie mondiale sera sens dessus dessous. Il va falloir repenser toute notre logique économique.

Haut les cœurs ! Ce n’est pas fini.

Pour atteindre notre objectif de 3 milliards d’habitants de notre belle planète il va falloir diviser la population par 4 …En douceur SVP. Nous n’avons pas renoncé aux droits de l’homme ni a l’humanisme. Il aura fallu négocier au préalable une baisse concomitante dans tous les pays et proportionnelle à la population existante dans chacun d’eux, ou mieux, proportionnellement aux ressources naturelles de chaque pays. On imagine les tractations…

Prenons l’hypothèse basse : 13 milliards qu’il va falloir ramener à 3 milliards.

En même temps il va falloir maintenir une population en âge de procréer pour perpétuer malgré tout l’espèce. Admettons que1 % de la population meure chaque année et qu’on applique une stricte politique de contrôle des naissances : une femme = 1 enfant. Il faudra 200 ans environ pour ramener la population à 3 milliards.

Nous y sommes… Le printemps est de retour. La nature s’est régénérée. …et rendez vous dans quelques millénaires pour le prochain défi.

Deuxième hypothèse :

Comme d’habitude l’humanité ne réagit qu’après la crise. On peut toujours essayer d’imaginer le résultat : L’orgueil et les égoïsmes l’emportent. L’humanité se livrera avec fascination à Lucifer. Les tensions s’accentuent sous la pression conjuguée du terrorisme et de l’immigration devenus insupportables.

L’Occident commence par se barricader. (Cela a déjà commencé dans au moins deux pays) mais, encore une fois, les nouvelles lignes Maginot seront contournées. Des guerres, d’abord locales, vont éclater, accompagnées ou précédées par de grandes épidémies. L’économie mondiale va s’effondrer, puis ce sera l’affrontement global. Les bons ingrédients sont déjà présents : Dissémination des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires. L’humanité y survivra-t-elle ?

Contrairement à la conclusion d’un livre d’Hubert Reeves reprise dans son titre, il n’est plus temps de s’enivrer pour oublier, mais, peut être encore, temps de se réveiller pour progresser sur la voie de Sapiens, avant que nous n’ayons même plus une larme pour arroser la dernière fleur.


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32 réactions à cet article    


  • Julien Julien 18 décembre 2010 13:44

    D’accord à 100%.

    Partout où l’on regarde, le système est une chaîne de Ponzi.
    Il faut de la croissance, et de nouveaux arrivants pour que le système ne s’écroule pas.

    Je passe sur les « dettes » qui ne peuvent qu’augmenter, sauf cessation de paiement, ce qu’aucun journaliste ne vous dira, ne l’ayant pas compris. Pour comprendre cela, voir :

    (prendre à partir de 40:00, et jusqu’à 42:30)

    Ensuite, effectivement, personne ne parle du problème de la démographie, c’est le sujet tabou. Certains sont prêts à vous qualifier de nazi si vous évoquez le problème.

    Il y a aussi toute une frange de « scientifiques-optimistes-zététiciens » qui prennent plaisir à ignorer ce problème.

    Bref, l’humanité est mal barrée, ainsi que les espèces à disparaître.

    Pour le terrorisme que vous évoquez dans votre article, méfiez-vous ! Regardez de près le 11 septembre. Les opérations sous faux drapeau, cela ne devrait plus vous surprendre.
    Et, détrompez-vous, les « think tanks » réfléchissent à tout ça, de très près, et l’industrie de l’armement a bien saisi les opportunités à venir.

    • jullien 18 décembre 2010 13:57

      L’ONU émet des statistiques avec des projections montrant clairement l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, mais qui a entendu parler d’une conférence internationale pour tirer la sonnette d’alarme sur la surpopulation sous l’égide de L’ONU ?
      Là tout de suite de mémoire : Le Caire 1994.
      Les clubs de réflexion ? Rien non plus.
      Ah bon ? Et le club de Rome ? Et Jacques Attali et d’autres andouilles de la même espèce ?
      L’état des lieux étant fait succinctement, examinons comment nous faisons face à ce problème.
       

      Rien, strictement rien…
      Je dirais plutôt que avec la légalisation de l’avortement et la généralisation des méthodes de contraception l’essentiel du travail est fait et qu’il suffit de laisser aller les dynamiques vers leur conclusion logique.


      • etychon 18 décembre 2010 17:56

        « Julien »
        je ne crois pas que le club de Rome ait proposé une décroissance de l’humanité, à l’époque on n’avait pas encore réalisé l’importance du problème.La liberté d’avorter et la contraception ne concernent que ce que l’on appelle l’Occident...Or ce sont surtout tous les autre pays qui sont concernés.


      • jullien 18 décembre 2010 19:55

        Le club de Rome annonçait que vers 2025-2030 la surpopulation se résoudrait d’elle-même lorsque une famine mondiale et la pénurie d’énergie (du moins de pétrole) ramènerait l’humanité de 8 à 5 milliards d’individus.
        Si l’avortement est illégal ou restreint à certaines situations dans plus de la moitié des États du monde, la pilule anticonceptionnelle et d’autres techniques de contraception sont plus ou moins disponibles à peu près partout.


      • juluch 18 décembre 2010 14:05

        Tout à fait d’accord...


        La démographie, la surpopulation est un problème.

        On est trop nombreux et les richesses trop mal répartie.....

        Tout va trop vite pour faire changer à court terme et de ce fait je rejoint votre article quand vous parlez du paquebot......

        Si on regarde bien, c’est dans les pays les plus pauvres ou émergeant qu’il y a le plus de natalité comme l’Inde par exemple....

        La Chine arrive à freiner la surpopulation, il faut que les pays ayant une forte démographie en face autant, d’autant plus que ces pays n’arrivent pas à nourrire leur population !!!!

        • etychon 18 décembre 2010 18:35

          Ces études concernent hélas les mâles de chez nous...


        • Emile Mourey Emile Mourey 18 décembre 2010 15:40

          Bien sûr que c’est le problème qui conditionne tous les autres. Comme vous qui avez voyagé dans les pays sous-développés, cela fait longtemps que j’en suis persuadé. La solution aurait été que votre homo sapiens ait imposé par la persuasion ou techniquement la limitation des naissances quand il était encore temps. Aujourd’hui, il est trop tard ; seule, l’action cybernétique de la nature peut résoudre le problème dans la douleur. Et si l’humanité disparaît, rassurez-vous, 15 milliards d’années après, la terre aura tout nettoyé.


          • xray 18 décembre 2010 16:39

             

            Vive la Croissance 


            De quoi se plaint-on ? 
            Chaque jour qui passe, il y a 200 000 habitants de plus sur la planète. 
            Cela veut dire que les choses ne vont pas si mal que ça. 
            Pour les problèmes de l’écologie, du logement, de l’énergie, on aura bien le temps d’envisager cela plus tard. 

            Les curés affirment que 20 milliards d’habitants, c’est possible. 
            Et, si cela est possible, c’est l’objectif à atteindre (Au plus vite). 


            Le détail, il existe peut être un piège. 
            Moralistes par devant, sans scrupules par derrière, les curés vivent de la misère qu’ils produisent. 


            Il ne faut pas rêver. 
            On ne sait pas vraiment si 20 milliards d’habitants, c’est possible. 

            En revanche, on a compris que les 20 milliards d’habitants ne seront que : « Des cohortes
            d’individus asservis, drogués,  malades, gavés d’imaginaires, de rêves, de croyances,  d’ignorance et de mensonges ».  (Des cerveaux morts asservis aux curés.) 


            Surpopulation 
            http://www.slate.fr/story/21845/mort-civilisation-climat-petrole-oceans-forets-nourriture 

            L’hypocrisie religieuse 
            http://echo-athees.over-blog.com/ 

            Drogue, SILENCE ! 
            http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/16/drogue-silence.html 

            La Croissance 
            http://echofrance.vefblog.net/LA_CROISSANCE_1  



            • HELIOS HELIOS 18 décembre 2010 18:01

              Encore un article plein de poncifs et surtout culpabilisant !

              ce avec quoi je suis d’accord.... ce sont les chiffres, mêmes s’ils sont peu precis et probablement a verifier.

              ce sur quoi je conteste fortement l’article... c’est la perception de la richesse et de l’usage de cette richesse. Pour vivre « bien » c’est a dire de façon civilisé au sens de notre civilisation, avec confort il a fallu payer pour cela, avec des cohortes de mal nourris et d’esclaves aux 18, 19 et même 20 eme siecles.

              Mettre en oeuvre les mêmes conditions de vie dans certains pays dits pauvres" cela coute une fortune parce que rien n’a été fait depuis des siecles, il faut donc tout creer a partir de rien, et c’est evidement plus cher, d’autant que la densité humaine est importante et que le delai qu’on s’accorde est court.

              C’est facile d’accuser, encore une fois, les pays occidentaux d’etre coupables et de leur demander en permanence une aide inconditionnelle et gratuite.Ou sont les acqueducs en afrique et en inde ? ou sont les villes et villages, les routes et tout, construits en dur depuis des siecles ? ... Rien, il n’y a rien du tout et ce ne sont pas forces vives ni l’intelligence qui manque, c’est juste une affaire de culture... une culture differente.

              Alors, maintenant, que tous ces peuples goutent grace a notre télévision, nos avions et nos voitures et a nos technologies medicales, l’interet de notre modele, ils voudraient tout et tout de suite chez eux. Comme ils ne peuvent pas evidement le faire ils ont trouvé un moyen pervers et efficace : la demographie.

              Ils savent tous pertinament que le modele est invivable, mais ils comptent sur nous, grace a ce chantage, pour obtenbir leur developpement. l’argent braguette comme certain disent, l’aide de l’immigré a ceux qui restent, rien n’est oublié et maintenant c’est exactement comme je l’ai entendu la semaine derniere a Casablanca, par un administrateur de la ville... : la mer est polluée ? si cela vous gène, venez construire des centrales d’epuration !

              alors, la demographie est un peril, oui, mais cela ne nous concerne pas, nous europeens et occidentaux, nos territoires sont bien peu occupés. S’il faut diminuer, qu’ils diminuent eux, ceux qui sont les premiers touchés, car moi, je ne veux pas arreter de faire les enfants qui juste entretiennent notre demographie a hnous, pour laisser la place a d’autres qui souhaitent nous remplacer.

              Moinsseurs, avos clics !


              • etychon 18 décembre 2010 18:26

                « Hélios »
                C’est aussi notre problème...D’ici quelques années ce ne seront plus 200 000 mais des millions.. Je suppose que vous ne vous sentez toujours pas concerné.


              • etychon 18 décembre 2010 18:28

                désolé mais je parlais d’immigrés...


              • Rémi Manso Manso 18 décembre 2010 19:49
                Article globalement très intéressant. 
                L’état des lieux est (malheureusement) exact. 
                Il faut cependant ajouter que durant les dernières décennies, tout le monde n’est pas resté les bras croisés. Nombreux sont celles et ceux qui ont œuvré pour faire baisser les taux de natalité. 
                Sans parler des méthodes à la chinoise que l’on peut légitimement critiquer, une agence onusienne comme l’UNFPA a fait un très gros travail de promotion du planning familial. 
                En France on peut citer l’action d’Equilibres et Population

                La mise en place en 2000 des Objectifs du Millénaire pour le Développement (pour l’horizon 2015) va aussi dans le bon sens.
                Objectif 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous
                Objectif 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
                Objectif 4 : Réduire la mortalité infantile et post-infantile
                (lorsqu’une femme sait qu’elle ne perdra plus ses enfants en bas âge, elle cesse d’en faire beaucoup pour en garder un peu)
                Objectif 5 : Améliorer la santé maternelle
                C’est dans cette OMD qu’intervient la planification familiale qui cherche à éviter les « quatre trop » : grossesses trop précoces, trop rapprochées, trop fréquentes ou trop tardives.
                 
                En réalité, sans ces actions nous serions probablement déjà 1 ou 2 milliards de plus... 
                Et pourtant, nous sommes déjà trop nombreux et cela ne va qu’empirer. 
                Alors que faire ? 
                Intensifier ce qui se fait déjà, et sans doute annoncer plus franchement la couleur pour mobiliser les opinions de tous les pays (Nord & Sud). Le reproche que l’on peut, éventuellement, faire à ceux qui nous ont précédé, c’est d’avoir agi avec trop de discrétion. Mais pouvaient-ils faire autrement ? 

                En tous cas, il existe maintenant des organisations qui s’expriment ouvertement sur le sujet, demandent aux couples de se contenter de 2 enfants et mènent des campagnes qui vont de la sensibilisation aux actions sur le terrain. 

                Aux Etats-Unis elles sont plusieurs : 

                Au Royaume Uni : Optimum Population Trust

                Et en France : Démographie Responsable


                • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 20:04

                  Citation :
                  En d’autres termes, nous sommes en train de manger notre capital au lieu de nous contenter des intérêts des intérêts comme le ferait un bon rentier.

                  En fait c’est encore plus grave que ça. Nous vivons à crédit. Une surexploitation du potentiel agricole de la terre est rendue possible par une surexploitation des ressources fossiles avec les conséquences qu’on sait sur l’environnement. Après le pic pétrolier, nous allons tomber de haut.


                  • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 20:09

                    Citation :
                    - Les guerres pour le contrôle de l’énergie ont déjà commencées

                    Parfaitement exact ! Les deux guerres du Golfe et l’invasion de l’Irak appartiennent à cette catégorie. Et que nous prépare-t-on en Iran ?


                    • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 20:11

                      Citation :
                      Acculturation des peuples du monde entier : Les cultures traditionnelles disparaissent et ne sont pas remplacées, avec comme corollaire des jeunes sans éducation mais avec toutefois assez de connaissances pour comprendre qu’ils n’ont aucun avenir. C’est probablement ce qu’il y a de pire pour un jeune de savoir que quoiqu’il fasse il n’aura jamais accès à ce monde paradisiaque qu’il voit tous les jours à la télévision. Une jeunesse sans espoir est un terreau idéal pour tous les fanatismes.

                      Il ne faut pas tout mélanger, le phénomène existe bel et bien mais c’est un autre problème.


                      • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 20:21

                        Citation :
                        Une fois acquis l’adhésion des dirigeants et avoir au moins sensibilisé leur opinion publique, il va falloir éduquer 10 milliards d’individus… Vaste programme…

                        Certainement, mais pas seulement. Il faut aussi les nourrir les vêtir, les chauffer, les soigner quand ils sont jeunes (donc improductifs) et à nouveau quand ils sont vieux (encore improductifs). En fait l’éducation n’est pas le problème majeur car c’est plus un problème de compétence technique et d’organisation des moyens que de consommation de ressources vitales.
                        Tout le monde oublie que tous ces beaux bébés si attendrissants font pour la plupart (maintenant) autant de vieillards plus ou mins attendrissants.
                        Il faut être un homme politique occidental (et spécialement français) pour être assez crétin pour oser prétendre qu’on peut régler le problème des retraites par l’augmentation de la natalité (fuite en avant). C’est exactement comme payer les intérêts d’un emprunt en faisant un autre emprunt (mais n’est-ce pas ce que l’on fait à présent ?)


                        • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 20:29

                          Citation :
                          Rien, strictement rien… Nous n’osons pratiquement même pas en parler…

                          Eh oui, ce n’est pas (avec bien d’autres sujets) ’politiquement correct’.
                          Soulevez seulement ce problème et vous êtes attendus au coin du bois ...
                          La première accusation est celle de malthusianisme (une forme de sorcellerie moderne), qui débouche immédiatement et presque automatiquement sur celle de nazisme.
                          Le projet de réduire la population mondiale n’a rien à voir avec celui de la promotion d’un groupe humain particulier aux dépends d’autres groupes. Ces accusations sont stupides.


                          • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 20:43

                            Citation :
                            Rien non plus au niveau des partis politiques absorbés qu’ils sont par leur égo pour accéder au pouvoir.

                            Bien sûr, et pour tout le reste c’est la même chose. Il faudrait prêcher pour la décroissance (la décroissance industrielle doit évidemment aller de pair avec la décroissance démographique).
                            Au lieu de cela on vous promet la lune, des taux de croissance invraisemblables, la fameuse ’relance ’ de l’économie, plus de pouvoir d’achat. Il faudrait plutôt militer pour la réduction du ’vouloir d’achat’. Quel ’homme’ politique est prêt à enfourcher ces thèmes politiquement suicidaires. Il n’y a que Dumont qui ait fait cela dans le passé. On dit aux gens ce qu’ils veulent entendre, (hier Sarko et Royal ) demain DSK ? Pour tous même combat. Sont-ils menteurs, aveugles ou tout simplement crétins ? En tous cas on les élit quitte à les traîner dans la boue dans les mois qui suivent.


                            • sonearlia sonearlia 18 décembre 2010 20:54

                              Il n’y a pas de surpopulation on en est juste a la première partie de la transition démographique.

                              Du moins pour certains pays, regardez le Japon, une population vieillissante, signe que l’explostion démographique n’est que transitoire.
                              Mais pour ça il faut que la population soit correctement éduquer, et puisse avoir les moyens de ce payer les contraceptif.

                              Conclusion le seul problème c’est la répartition des richesses.

                              • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 21:15

                                Chaque pays est un cas particulier. Le japon en est un :
                                C’est certes un pays surpeuplé mais c’est aussi un pays où le niveau d’éducation est très élevé. c’est également un pays développé et riche. Cela lui permet de gérer sa transition démographique (dans la douleur, comme tous les pays qui voudront régler ce problème). L’exemple du Japon ne peut pas être pris comme modèle pour des situations comme celles que connaissent les pays africains par exemple où les dirigeants doivent faire face à des problèmes de satisfaction des besoins vitaux de populations toujours en croissance exponentielle.


                              • sonearlia sonearlia 18 décembre 2010 22:30

                                Et pour quelle raison un pays aujourd’hui en voie de développement ne pourrait pas devenir un pays riche ?

                                Rien que l’annulation de la dette du tiers monde, pourrait changer beaucoup de chose.

                              • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 23:11

                                Et pour quelle raison un pays aujourd’hui en voie de développement ne pourrait pas devenir un pays riche ?
                                Qui a dit cela ?
                                Tous les pays riches ont commencé par être pauvres (Japon y compris). Certains pays africains se trouveront peut être dans la situation du Japon dans quelques décennies (c’est hautement souhaitable). Mais pour l’heure on ne peut pas transposer les problèmes démographiques d’un pays à l’autre.


                              • Abou Antoun Abou Antoun 18 décembre 2010 20:58

                                Citation :
                                Les médias ? La encore rien. On les comprend, pris qu’ils sont dans une course folle pour gagner rapidement de l’argent, ils se contentent de flatter nos plus bas instincts en participant à l’abrutissement généralisé de la population.
                                Les médias sont soumis à deux pressions convergentes.
                                Pression du monde politique. Ils disent la vérité qu’on leur fait dire.
                                Pression économique. La plupart ne vivent que des budgets publicitaires. L’argent est le nerf de la guerre. 
                                Soumis à la plus redoutable des censures (l’autocensure), les médias ne disent pas plus la vérité quand ils parlent du problème de la démographie, que quand ils parlent d’autres problèmes. Il peut être intéressant quand même de lire, d’écouter de regarder ne serait-ce que pour connaître la vérité a contrario. En multipliant les sources d’informations, en croisant, en recoupant on finit par être informé. C’est du travail que d’essayer de restaurer la vérité débarrassée de l’intox mais on finit par y parvenir.
                                Difficulté majeure pour les problèmes démographiques il y a consensus entre majorité et opposition (pour rire) pour taire ce problème. On voit des émissions participatives concernant des situations extrêmement tendues dans certains pays, les questions démographiques sont systématiquement passées à la rappe.


                                • Rémi Manso Manso 18 décembre 2010 21:12

                                  France métropolitaine 114 habitants au km²

                                  Japon 336 habitants au km² : trois fois plus !

                                  Il était temps pour les japonais d’arrêter leur croissance démographique. 
                                  Il suffit d’être allé à Tokyo pour voir dans quel enfer ils vivent : Vidéo-MétroVidéo-Piscine.
                                  Passée la phase de vieillissement, lorsqu’un équilibre entre les générations sera retrouvé, les japonais auront une vie bien meilleure.

                                  « Le seul problème c’est la répartition des richesses. » 
                                  Pourquoi pas, mais lesquelles ?
                                  S’agit-il des énergies fossiles : il n’en reste que pour quelques décennies.
                                  S’agit-il des terres arables : elles sont déjà très abîmées,
                                  S’agit-il de l’eau potable : elle vient à manquer dans de nombreuses régions du monde.
                                  A moins qu’il ne s’agisse de la monnaie (de singe)...

                                  • non667 18 décembre 2010 22:19

                                    a etychon
                                    merci pour cet excellent article qui pose le problème n° 1 de l’humanité

                                    une petite remarque :
                                    « Rien, strictement rien… Nous n’osons pratiquement même pas en parler »

                                    ceux qui décident des thèmes a diffuser sont (à l’exception du net avec av +++) sont les journalistes aux ordres de leurs patrons mondialo-capitalistes !

                                    cela m’amène à une remarque bien plus importante :
                                    "gouvernements de l’Occident ont une politique nataliste et, de toutes façons, ils sont tellement absorbés à mettre des emplâtres sur les jambes de bois qu’ils ont posées la veille qu’ils n’ont pas le temps d’y songer. "

                                    SI SI ils y songent mais l’élite mondialo-capitaliste veut résoudre le problème dans son seul intérêt et à l’insu /contre la populace .

                                    observation : ils savent qu’au contraire du pharaon qui avait besoin de millions d’esclaves pour assurer sa magnificence eux n’ont besoin que de quelques esclaves (bien bêtes pour éviter les révolutions ) et des millions de robots informatisés qu’ils possèdent déjà

                                    voila une réaction que j’ai du poster une dizaine de fois sur A V :( les chiffres sortis à la louche de ma tête ne sont pas si éloignés des vôtres )

                                    ils savent (l’élite )depuis longtemps que la terre ne peut nourrir de façon pérenne plus de 2 milliards d’habitants ! (les centaines de milliers d’années d’avant le progrès technique /médical le prouvent )
                                    le problème de cette élite ,de ce peuple élu est donc : comment supprimer 4,5 milliards d’habitants
                                    comment faire baisser la consommation /pollution des survivants afin de mieux leur en laisser(a l’élite ) et pour plus longtemps  :
                                    en augmentant les prix pour la consommation .(ça vient )
                                    en mettant des taxes pour la pollution .(c’est parti taxe carbone !)

                                    pour les 4,5
                                    avortement ,préservatifs , destruction de la famille , hédonisme ..... en route pour l’occident
                                    mais ça n’irait pas assez vite alors il faut ajouter d’autres solutions !

                                    vous dites :"L’économie mondiale va s’effondrer, puis ce sera l’affrontement global. Les bons ingrédients sont déjà présents : Dissémination des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires"

                                    la bombe atomique ? impensable ça pêterait de tout les cotés , elle ne fait pas de détail , contamine trop longtemps le territoire , de plus le vent tourne et n’a que faire des frontières ! alors ?
                                    bombes à neutrons : pas assez ciblantes
                                    les armes chimiques, bactériologiques même problème

                                     euréka j’ai trouvé !
                                    et si on fabriquait un virus génétiquement modifié (genre sida + ) qui épargne seulement un type de population qui possède un génome particulier acquis (ogm ,« vaccins préventifs » ) ou inné (gène d’Abraham par exemple , les israëliens font des recherches dans ce sens ,vérifiez sur net )

                                    un comble :la recherche coute cher alors on peut la faire financer par des dons de la populace en organisant des génétons et en disant que c’est pour soigner des maladies héréditaires . 


                                    • Didier Barthès 18 décembre 2010 23:21

                                      Evidemment, le principal reproche que l’on puisse faire à cet article est le point d’interrogation dans le titre. La démographie est le principal problème de l’humanité.

                                      La surpopulation est ce qui va réduire à néant tous nos efforts faits par ailleurs en matière d’environnement et hélas la conscience du problèmes est encore bien insuffisante.
                                      Les partis politiques sont tous natalistes et même les mouvements écologistes ne veulent pas en entendre parler (à de rares exceptions près) ?
                                      A ma connaissance en France seule l’association Démographie Responsable étudie la question. Manifestez lui votre soutien.

                                      Si nous n’arrivons pas à faire baisser la natalité nous nous préparons un avenir de guerre, de famines et de dictature dans un monde dévasté d’ou auront été éliminé toutes les espèces animales. En un mot un monde invivable et effroyable.

                                      Il faut faire baiser la natalité partout, dans le monde développé à cause de l’impact de chaque individu et des densités déja élevées et dans les pays moins développés à cause des effectifs en jeu et des taux de croissances alarmant.

                                      Aujourd’hui, l’humanisme est clairement du coté d’une natalité plus basse et d’une attitude moins dominatrice de l’homme sur le Monde.


                                      • Abou Antoun Abou Antoun 19 décembre 2010 00:34

                                        Les religions ? Croissez et multipliez-vous… Cela a le mérite d’être clair même si cela nous emmène tout droit en enfer.
                                        Le problème principal des religions (spécialement des grandes religions monothéistes) c’est leur anthropocentrisme forcené. Pour ces religions l’homme n’est pas une espèce vivante parmi toutes les autres (animales et végétales), c’est une espèce à part ayant vocation à dominer asservir voire détruire les autres. Pour ces religions toutes les autres espèces sont là pour servir l’humanité qui peut les utiliser à sa guise jusqu’ à les faire disparaître. La bio-diversité, en tant que capital génétique, est une notion totalement étrangère aux religions monothéistes.
                                        Je crois comme l’auteur que notre croissance sans frein nous emmène tout droit en enfer. Nous disparaitrons en somme victimes de notre succès.


                                        • ddacoudre ddacoudre 19 décembre 2010 01:43

                                          etychon

                                          certes nous avons ce problème, et pas des moindre.
                                          je ne pense pas que ce sera la raison qui apportera la régulation
                                           c’est comme nous le vivons, la pression de l’environnement sur lequel bien entendu nos actes pèsent a son tour en rétroaction nous affecte.
                                          je prend souvent l’exemple des bulles financières, ceux qui espèrent un gain savent qu’elles exploseront mais ils ne sont pas capable de fixer un seuil, et c’est face au mur que se réalise la solution jusqu’au prochain cycle.
                                          nous avons le tord de croire disposer du libre arbitre et de penser que seulement par la raison qui porte a notre conscience nos actes, nous pouvons tout contrôler.
                                          or nos actes sont le produit d’une captation de l’environnement par notre système émotionnel sur la base de structure inné qui pousse l’homme, comme le reste, à survivre, et nous n’avons pas toujours la capacité de percevoir ceux qui se mettent en place et qui façonnerons notre futur.
                                          aujourd’hui c’est plus facile comme tu l’expliques, car nous avons des instruments de mesures, mais pour qu’ils soient efficace il faudrait qu’ils influence notre système émotionnel et non notre raison.

                                          quand l’on reçois un coup le système émotionnel réagit car il a été percuté quand on nous sollicite la raison il faut qu’émotionnellement elle nous percute pour en tenir compte. c’est toute la difficulté et ce n’est pas seulement un problème de moralité lié à la cupidité ou l’égoïsme.
                                          nous sommes prétentieux de penser maitriser tout les principes de l’autorégulation de notre espèce.
                                          nous ne sommes que des occupant, de la terre.
                                          à ce jour nous épuiseront nos matières premières j’espère que par nos capacités technologiques nous pourront reculer l’échéance fatale, et comprendre que c’est dans nos capacité psychique que nous disposons de solutions successives.
                                          sinon la nature s’en chargera, je ne pense pas particulièrement à un conflit, mais à la perception de notre environnement qui ne sera pas favorable à la procréation, comme dans les pays riches ou le taux de natalité est inférieur au taux de renouvellement et heureusement que dans la plupart des pays c’est l’immigration qui leur assure le maintient.
                                          http://www.agoravox.fr/ecrire/ ?exec=articles&id_article=85729.http ://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=86006.ddacoudre.over-blog.com .

                                          difficile sujet.

                                          cordialement.


                                          • Tassathée Tassathée 19 décembre 2010 11:55

                                            15 milliards d’individus respectueux de la nature et non obsédés par le pétrole, le pouvoir ou son matos HIFI feraient moins de ravage que 03 milliards de goinfres qui par cet article ne pourrons évidemment n’être qu’Occidentaux.
                                            Pourquoi enrober celà de prévision à 200 ans ; cet article transpire la réduction massive à coup de bombinette.


                                            • Abou Antoun Abou Antoun 19 décembre 2010 14:27

                                              15 milliards d’individus respectueux de la nature et non obsédés par le pétrole, le pouvoir ou son matos HIFI feraient moins de ravage que 03 milliards de goinfres qui par cet article ne pourrons évidemment n’être qu’Occidentaux.
                                              Ces 15 milliards tout à fait imperméables aux idées développées dans ce fil n’aurait qu’un seul but : devenir 30 milliards.
                                              Quand aux non-goinfres de cette planète aujourd’hui, ils le sont plus par nécessité que par choix. Leur but : ’devenir goinfres’ ils s’y emploient certains avec un franc succès qu’il faut saluer et on les comprends, et on les approuve.


                                              • viva 19 décembre 2010 18:30

                                                La nature reglera le probleme si l humanite en est incapable.
                                                La surpopulation entraine automatiquement des epidemies et des guerres.
                                                 Les virus et les bacteries sont tres nombreux, la sciences est loin de les avoir tous recense, en realite on en decouvre en permanence de nouveau. Un autre phenomene a prendre en compte est la perte d’efficacite des traitements antibiotiques.

                                                Il y a aussi l’acces aux ressources essentielles, elles sont limites l’acces a ces ressources ne pourra pas se faire sans conflit. L’homme devra se battre pour sa survie. Nous pouvons etre humaniste autant que nous le souhaitons, lorsque l’on a faim, soif, froid, ou que l’on est malade, l’etre humain se deshumanise tres vite et n’hesite pas a tuer pour sa survie et celle de ses proches si cela s avere necessaire .

                                                C’est le scenario le plus plausible


                                                • Abou Antoun Abou Antoun 19 décembre 2010 19:15

                                                  La nature reglera le probleme si l humanite en est incapable.
                                                  C’est sûr, alors autant essayer de se donner une chance de régler le problème ’en douceur’.
                                                  La surpopulation entraine automatiquement des epidemies et des guerres.
                                                  C’est un fait constaté (élevage industriel). Les animaux élevés en batterie sont bourrés d’antibiotiques car n’ayant plus aucune défense naturelle.
                                                  . Un autre phenomene a prendre en compte est la perte d’efficacite des traitements antibiotiques.
                                                  Ceci est exact mais n’a rien à voir avec la surpopulation. Par l’emploi abusif d’antibiotiques l’homme a réalisé une sélection ’naturelle’ de souches résistantes.
                                                  Il y a aussi l’acces aux ressources essentielles, elles sont limites l’acces a ces ressources ne pourra pas se faire sans conflit.
                                                  Ça c’est déjà parti (voir plus haut), de grandes puissances veulent sécuriser leurs accès aux ressources énergétiques et déclenchent des conflits ’préventifs’ dans des régions sensibles.
                                                  L’homme devra se battre pour sa survie. Nous pouvons etre humaniste autant que nous le souhaitons, lorsque l’on a faim, soif, froid, ou que l’on est malade, l’etre humain se deshumanise tres vite et n’hesite pas a tuer pour sa survie et celle de ses proches si cela s avere necessaire .
                                                  Cela on l’a constaté en de maintes occasions, c’est la loi de la vie.
                                                  C’est le scenario le plus plausible
                                                  Alors on laisse faire, on laisse faire la nature (qui a des moyens expéditifs) ou bien on l’aide un peu ?
                                                  Rejoignez nous :
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