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Accueil du site > Tribune Libre > La farce tragique de « l’Etat islamique »

La farce tragique de « l’Etat islamique »

"L'Etat islamique", fruit vénéneux des amours du wahhabisme saoudien et de l'ingérence américaine.

Les évènements tragiques de l’histoire se répètent toujours, mais la seconde fois, disait Marx, « comme une farce ». Dans les années 1980, les dirigeants des USA et leurs amis saoudiens inondèrent de leurs largesses financières les combattants afghans et arabes du jihad antisoviétique. Ennemi mortel de l’empire moscovite, antidote au panarabisme laïc, opportun concurrent de la subversion chiite : les fins stratèges de la CIA ont prêté d’emblée toutes les vertus au jihadisme sunnite. Produit de la guérilla anticommuniste en Afghanistan, l’avènement d’Al-Qaida fut ainsi l’effet combiné de l’obsession antisoviétique des Etats-Unis et de la frayeur saoudienne devant la percée khomeyniste.

Mais cette inavouable coalition a fini par se dissoudre. Ben Laden a voulu régler ses comptes avec un commanditaire étranger, les USA, dont le succès régional télescopait sa vision du monde. Fruit vénéneux des amours entre la CIA et les jihadistes, l’épopée dévastatrice du jihad planétaire est née de ce retournement du monstre contre ses bailleurs de fonds. Scénario de rupture peu glorieux : Al-Qaida n’a été rayée de la liste des fréquentations occidentales qu’à partir du moment où Ben Laden a lui-même prononcé la fin de l’idylle. Le divorce n’a pas été consommé par un Occident moralement révulsé par le terrorisme, mais par les terroristes eux-mêmes, en raison d’une discordance entre leur agenda politique et celui de leurs associés.

L’opposition syrienne : un décor en carton-pâte

Nouveaux temps, nouveaux errements : depuis 2011, les USA et l’Arabie saoudite soutiennent une « opposition syrienne » sur laquelle la guerre a fait l’effet d’un révélateur chimique. Une fois effondré le décor en carton-pâte d’une coalition prétendument démocratique, la réalité a jailli à la face du monde : celle du jihadisme transnational de seconde génération. Fin 2012, pour justifier l’appui aux opposants à Bachar Al-Assad, le secrétaire d’Etat John Kerry avait encore l’outrecuidance de nier devant le Congrès américain la présence d’Al-Qaida en Syrie. Aujourd’hui, c’est Barack Obama, élu en 2008 pour son refus des aventures militaires de l’ère précédente, qui mène à son corps défendant une « troisième guerre d’Irak ».

La chevauchée sanglante de « Daech » répéterait-elle, sur le mode parodique, la saga meurtrière d’Al-Qaida ? Sans les milliards de dollars déversés par les pétromonarchies arabes, l’organisation d’Abou Bakr Al-Baghdadi, en effet, n’eût pas assuré la succession tonitruante de celle d’Oussama Ben Laden, liquidé par les forces spéciales américaines en 2011. Et de même, sans l’appui multiforme des Etats-Unis et de leurs satellites occidentaux, la guérilla antigouvernementale en Syrie, espérant en sa victoire prochaine, n’eût pas livré un combat à mort contre le régime, désastreuse fuite en avant qui ensemença le terrain sur lequel la violence tous azimuts des jihadistes allait prospérer.

Une croyance naïve en son étoile a conduit la rébellion syrienne à refuser le moindre compromis avec le pouvoir baasiste, encouragée dans son intransigeance par la vaste coalition internationale qui prophétisait encore, à l’automne 2013, la chute imminente du « boucher de Damas ». Imitant les « moudjahidines » triomphant du régime de Kaboul et des forces soviétiques trente ans plus tôt, les insurgés islamistes ont vu dans leur cohésion idéologique, combinée à l’appui des principales puissances occidentales et régionales, la garantie d’un succès retentissant.

Et pourtant, exécrés par la majorité du peuple syrien, ils ont échoué à renverser le régime en place, dont les erreurs politiques et économiques, depuis dix ans, avaient fait le lit d’un mécontentement grandissant dans les couches populaires, notamment en périphérie des grandes villes. Cet échec, les forces en présence au sein de la rébellion l’ont payé au prix fort en se résignant, bon gré mal gré, à l’hégémonie des plus combatifs d’entre eux. Ceux qui, dès le printemps 2011, ont joué la carte de l’affrontement militaire avec Damas, tiré sur les forces de l’ordre pour susciter la répression gouvernementale, attisé la haine interconfessionnelle et commis les pires exactions, ont pris le pouvoir au sein de la nébuleuse insurrectionnelle.

Daech : la radicalisation jihadiste

Continue depuis le début de la crise, cette radicalisation s’est traduite par de sanglantes luttes intestines entre les différentes factions rebelles, entrecoupées d’exhortations de la maison-mère, Al-Qaida, les invitant à cesser ces affrontements fratricides. Mais si « l’Etat islamique en Irak et au Levant », branche régionale de l’organisation dirigée par Ayman Al-Zawahiri, est sorti vainqueur de cette guerre civile interne, c’est parce qu’il a su tirer un trait d’union entre l’insurrection syrienne et l’exaspération des sunnites d’Irak. Conséquence lointaine de la désastreuse dissolution de l’armée irakienne par l’occupant américain, cette internationalisation du jihad, doublée d’une territorialisation inédite, ont conféré à l’organisation jihadiste un prestige inégalé, source de recrutements internationaux de grande ampleur.

L’hégémonie de l’EIIL a même contraint son principal rival, bénéficiaire à son tour du label officiel d’Al-Qaida, le « Front Al-Nosra », à lui faire allégeance. Fer de lance de la rébellion islamiste en Syrie, le Front avait ensanglanté les rues de Damas et d’Alep avec des attentats à la voiture piégée contre des civils présumés fidèles au régime. Son ralliement à « Daech » fut une singulière leçon de choses, en tout cas, pour la diplomatie française : avant de se rétracter en mai 2013, Laurent Fabius, s’opposant à l’administration Obama, avait refusé d’inscrire le Front Al-Nosra sur la liste des organisations terroristes. Pour quel motif ? « Ils font du bon boulot en Syrie », affirmait alors sans sourciller le porte-parole de la France sur la scène internationale.

Fort de sa suprématie sur le terrain et de l’alignement de l’opposition armée sur son agenda idéologique, Abou Bakr Al-Baghdadi, d’abord obscur chef de l’EIIL, fonda alors « l’Etat islamique » après avoir, en juin 2014, proclamé le « califat ». En revêtant le politique des oripeaux du religieux, il prétendait graver dans le marbre des commandements divins l’obéissance à son pouvoir profane. Comme Ben Laden, il s’attribuait une légitimité doctrinale dont toute contestation ouverte serait désormais punie de mort. Cette supercherie eut beau être dénoncée par toutes les autorités religieuses, y compris celles de ses parrains inavoués, elle exerça une attraction certaine sur tous les desperados du jihad global, ravis d’en découdre, dans leur quête éperdue du frisson apocalyptique, avec les mécréants de tout poil.

Reste l’essentiel : l’essor spectaculaire d’une organisation tenue pour quantité négligeable il y a encore trois ans n’en finit pas de soulever des questions redoutables. Comment les financements en provenance des pétromonarchies ont-ils transité jusque dans les coffres de l’Etat islamique ? Jusqu’à quel point les services secrets occidentaux ont-ils participé, au nom de la lutte contre le régime de Damas, à l’armement de ses combattants ? Quel a été le rôle exact de la Turquie, aussi désireuse d’abattre Bachar Al-Assad que de réduire la résistance kurde ? Une partie des armes dont François Hollande a reconnu la livraison au profit de la rébellion syrienne a-t-elle fini entre les mains des commanditaires de l’assassinat d’Hervé Gourdel ?

Le monstre et les apprentis-sorciers

Si nous sommes et resterons longtemps ignorants des détails, il est évident aujourd’hui que la montée en puissance de « Daech » doit autant aux facteurs exogènes du conflit syrien qu’à ses données internes. Menant aussi loin que possible l’ingérence étrangère, les ennemis du régime de Damas sur la scène internationale n’ont pas ménagé leur peine pour légitimer, financer, armer et unifier la rébellion. Rééditant les errements de ceux qui financèrent le jihad antisoviétique, ces nouveaux apprentis-sorciers ont accouché du monstre qu’ils vouent désormais aux gémonies, comme s’ils n’avaient aucune responsabilité dans son irruption et pouvaient se laver les mains de ses turpitudes.

Concentré de violence extrême contre les minorités, les femmes et les « apostats » de toute nature, « Daech » est le fruit empoisonné des amours entre des puissances occidentales sous leadership américain et des pétromonarchies corrompues qui distillent le venin de la haine interconfessionnelle. Son essor fulgurant n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une cynique répartition des tâches au sein d’une coalition internationale que cimente son hostilité commune à l’égard de Damas et de ses alliés : Téhéran, Moscou, Hezbollah.

Les dirigeants occidentaux ont fourni l’argent, les armes et l’orchestration médiatique d’une compassion à sens unique où les seules victimes sont celles de l’armée syrienne, alors même que le dernier bilan de l’OSDH, proche de l’opposition, fait état de 80 000 morts dans les rangs des forces du régime contre 60 000 combattants rebelles et 60 000 civils victimes des deux camps. Les pétromonarchies, elles, ont fourni et fournissent encore (plus discrètement) beaucoup d’argent, des combattants et une orchestration idéologique dont la teneur se résume à la haine recuite des chiites, des alaouites et des baasistes.

Contrairement à ce qu’écrit Peter Harling dans « Le Monde diplomatique », l’Etat islamique n’est pas le « monstre providentiel » qui permettrait à tous les acteurs de ce drame, sans exception, de se dédouaner de leurs responsabilités. Il est l’effet conjugué de l’effondrement de l’Etat irakien, laminé par les USA en 2003, et de la guerre civile syrienne, alimentée par les USA et leurs satellites depuis 2011. Il n’est pas plus la créature d’Assad qu’une manœuvre de Téhéran : les milliers de soldats de l’armée arabe syrienne et du Hezbollah tombés en luttant contre des jihadistes de 80 nationalités suffisent à laver le président syrien de cette accusation grotesque.

Cancer qui répand ses métastases depuis trente ans, le jihad global a désormais trouvé un nouvel abcès de fixation, propice à des expérimentations obscurantistes dont des populations apeurées fournissent les cobayes. Cramponné à ce nouveau terrain de lutte, il contrôle pour la première fois un vaste territoire et résiste militairement sur plusieurs fronts. Ce succès provisoire, il le doit pour l’essentiel à ce trou noir de la géopolitique mondiale qu’est devenu le Moyen-Orient, sous l’effet des coups de boutoir militaires et des manipulations réitérées d’une coalition, menée par Washington et Riyad, qui a préféré une fois de plus faire un pacte avec le diable.


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40 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 31 décembre 2014 09:35

    Vous savez..l’histoire est plus intéressante à lire « entre les lignes »..Les manipulations diverses des USA sans certaines régions sont voulues depuis très longtemps...Relisez les coups d’états fomentés par les USA sur la planète depuis le début du siècle..La soit disant hégémonie américaine est en fait un leurre...le but final étant de faire des milliards de dollars pour faire tourner l’économie de ce pays...voir en 2014 le bond réalisé..de quoi faire rougir de honte à nos gouvernants...

    Le dollar est le nerf de la guerre des USA...

    • Doume65 31 décembre 2014 11:06

      « la réalité a jailli à la face du monde : celle du jihadisme transnational de seconde génération. »

      Bonjour. Il semble que cette réalité n’ait toujours pas atteint les médias français.


      • Pyrathome Pyrathome 31 décembre 2014 15:08

        Il semble que cette réalité n’ait toujours pas atteint les médias français.....
        .
        Censure et auto-censure, ils ne sont pas encore tout à fait près pour couper la main qui les alimente et les fait vivre, du coup, ils se contente du rôle de perroquet pathétique !
        Et puis le déni de réalité est une très grave pathologie faisant des ravages y compris même et surtout dans les couches les plus « éduqués » de la sphère élitiste, on se ment à soi-même et aux autres, c’est tellement plus « confortable »....le mensonge auto-entretenu....
        Toutefois et heureusement, il n’ y a qu’une seule chose contre laquelle rien ni personne ne pourra lutter, c’est celle de la montée exponentielle d’une conscience totalement lasse et révoltée face à cet océan de mensonges et de dissimulations rances.....
        Ça pourrait aller très vite maintenant, car les rois sont presque totalement nus....
        Wait and see !


      • Doume65 31 décembre 2014 11:12

        « Ben Laden, liquidé par les forces spéciales américaines en 2011. »

        Re bonjour. Cet article, par ailleurs de grande qualité, prend un peu de plomb dans l’aile avec cette affirmation. Devant le manque de preuve flagrant, seuls ceux qui veulent bien croire l’administartion américaine peuvent affirmer ceci. Car Ben Laden, selon d’autres sources aussi valables que l’armée étasunienne le donnent mort en 2002. Le conditionnel eut été plus approprié.


        • alberto alberto 31 décembre 2014 13:15

          Oui Doume ,  B.L. liquidé par les forces spéciales... : tu me l’a ôté du clavier !

          Et puis pas un mot des conneries de G. Bush qui sont à l’origine de tout ce bordel...

          Et une petite remarque sur le fait que ces violeurs, décapiteurs, tortionnaires, voleurs, extorqueurs, revendiquent agir sous couvert de leur religion aurait été bienvenue, non ?



          • Le p’tit Charles 31 décembre 2014 13:04

            heu..le petit vieux au pouvoir (une rigolade d’élection)..vient de cet islam il me semble...regardez donc son parcours.. ?


          • Le p’tit Charles 31 décembre 2014 13:05

            Pas pour cet article...fausse manip...


          • soi même 31 décembre 2014 13:18

            Vous oubliez un élément de taille dans cette naissance de ces phénomènes périphériques de convulsions, c’est notre passivité collective à ne surtout pas remettre en causse l’injustice !

            ,


            • mac 31 décembre 2014 14:03

              Cet état islamique qui leur vend des armes car ils n’ont pas leurs propres usines ?

              On nous dit qu’ils se financent avec la rente pétrolière mais à qui vendent-ils leur pétrole ?
              Comment le transportent-ils ?
              Des camions citerne qui sillonnent des routes ça doit pas être si difficile que ça à repérer et à dézinguer quand on a la maîtrise le ciel...
              Quelqu’un peut-il m’expliquer ce mystère car dans les grands médias, ça n’a pas l’air des les étonner ?



              • Massada Massada 31 décembre 2014 14:57

                Quand une entreprise achète du pétrole, elle est censée savoir d’où il provient grâce à ce qu’on appelle le certificat d’origination.


                Mais, maquiller l’origine d’un pétrole est clairement faisable. 
                Pour cela, deux solutions : soit le mélanger avec un pétrole « identifié » soit en détruisant les preuves de son origine c’est-à-dire en falsifiant le certificat d’origination. 

                Vu que ce dernier est délivré par les chambres de commerce locales, les fraudes peuvent exister dans un pays qui souffre de corruption. Ces procédés sont ceux utilisés par les réseaux clandestins.

                L’autre facteur qui explique que le trafic c’est la frontière très poreuse entre la Syrie de Bachar al-Assad et la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. La Turquie joue double jeu.

                Enfin les cargaisons de pétrole changent souvent plusieurs fois de main avant d’atteindre leur destination finale.

                Le fait que du pétrole de Daech se retrouve en France n’est pas impossible, tout comme il n’est pas non plus impossible que du pétrole du Kurdistan se retrouve en Israël smiley


              • izarn izarn 31 décembre 2014 22:21

                Hahaha ! J’aime bien votre langue de bois : La Turquie joue double jeu...
                Allez-y franco ; c’est l’OTAN qui finance Daech. Comme ça vous aurez la vérité.
                Courage, cher ami !
                Sur que l’évidence est affolante, c’est comme le 911 voyez ?


              • Massada Massada 1er janvier 2015 10:08

                J’ai trouvé des nouveaux amis en France smiley


              • Massada Massada 1er janvier 2015 12:42

                Trouvez des amis en pays hostile (traitre) n’est pas une mince affaire !


                Ce mercredi, le vote de la France pour la motion palestinienne au Conseil de sécurité est véritablement une trahison pour le peuple juif en son entier et pour Israël.

                La résolution palestinienne présentée hier au Conseil de Sécurité de l’ONU n’a pas réuni les 9 voix requises pour être adoptée.Elle a été rejetée par 8 voix pour, 2 voix contre (les Etats Unis et l’Australie) et 5 abstentions dont la Grande Bretagne.

                Et pourtant, contre toute logique, la France a voté pour

                Alors que François Hollande et Laurent Fabius avaient affirmé qu’ils ne soutiendraient pas une résolution unilatérale hostile à Israël et qui pourrait nuire à sa sécurité, la France a opéré un revirement incompréhensible.

                Sauf à imaginer que les considérations de politique intérieure l’emportent dorénavant sur la responsabilité de la France sur la scène internationale.
                Aujourd’hui, en France, Mohammed Merah est un héros, les Juifs doivent mourir, la France « c’est de la merde » et la Palestine, un fourre-tout des angoisses et des complexes.


              • Massada Massada 1er janvier 2015 18:02

                Bonne année


                2015 sera je pense une année de paix.

                > Le Hamas est hors de nuire, après Rocher Inébranlable il se retrouve sans ses fusées, sans ses tunnels, sans son général en chef et sans nombre de ses meilleurs miliciens. Ses centres de commandement, d’entraînement, ses casernes, ses entrepôts d’armes et de munitions ont été détruits et il se trouve dans l’incapacité de les restaurer. Meme le Qatar son principal sponsor a décidé de le lâcher pour se rapprocher du Caire.

                > Le Hezb a ses meilleurs éléments bien trop occupé en Syrie

                > et Israël possède désormais un véritable allié dans la région, avec lequel il partage un grand nombre d’intérêts stratégiques en l’Egypte d’Abdel Fattah al Sissi – et cela change tout.

                Oui, je pense que 2015 sera une année de paix


              • Massada Massada 2 janvier 2015 07:50

                Pourquoi pas ?


                Si les 1,2 millions d’arabes israéliens qui ne se reconnaissent pas dans l’Etat d’Israel rejoignent leur « Palestine ». 
                Si vous êtes favorable à un nettoyage ethnique en « Palestine » vous ne sauriez vous opposer a ce que l’on fasse de même.



              • cathy30 cathy30 3 janvier 2015 07:29

                Massada, j’ai bien la photo d’un soldat arabe pour l’armée allemande.http://www.cesgoysquidefendentisrael.com/WordPress3/freies-arabien/


              • Alex BIENFAIT Alex BIENFAIT 30 novembre 2015 19:56

                @Massada
                citez vos sources, pour reconnaitre le travail du journaliste au moins...svp
                A moins que vous ne soyez celui-ci ?? smiley


              • elpepe elpepe 31 décembre 2014 14:12

                article dont les faits sont connus mais la synthèse excellente.
                En effet il est intéressant de voir que les grandes puissances avec peu de moyens en final, exception des petros dollars finances par l’ Arabie Saoudite, ont la capacité de déstabiliser un pays, des lors qu’il est en crise économique. Je penserais que cette dernière est donc un prélude a l’anéantissement d’une nation, ce qui permet alors son pillage. Le seul enjeu est de savoir qui pourra le piller, la Chine,la Russie, USA, ou une Europe de moins en moins dans le coup, qui d’ailleurs perd ses allies historiques ?
                Cette mécanique est flagrante quand on voit l’UE, donc l’OTAN en action, les États Unis étant devenu maitre dans l’art de l’instrumentalisation, communication et espionnage, chapeau !
                Faut dire que les crétins qui nous gouvernent en France par exemple n’y comprennent pas grand chose, ce qui a rendu d’autant la tache facile en Ukraine. D’un point de vue morale politique, il est bien entendu que un tel jeu tire essentiellement contre la démocratie et la seule victime non collatérale, est le petit peuple, Mon sentiment est que probablement le jeu est a somme nulle, plus au moins, exception que l’Europe perds ses allies historiques et ne devrait pas tarder a s’effondrer, finalement elle est peut-être le seul enjeu et objet du free meal a venir, sans le savoir ah ah ah ...


                • franc tireur 31 décembre 2014 15:20

                  il faudrait aussi comprendre quel pourrait etre le role exact du contrat el yamanah dans toute cette géopolitique depuis 30 ans


                • Lucide [email protected] 31 décembre 2014 15:07

                  Vive l’armée SYriene Libre !!! VIVE LA RESISTANCE !!!!

                  A bas le regime Russo Syrienn qui massacre son peuple, et a fait sortir tout les djiadhistes de prison pour mieux flinguer la resistance.

                  A bas la Russie de POutine et de Assad !!!!

                  A bas les collabos de Agoravox qui truquent l’information et qui seront tous tondus à la liberation.

                  BOn reveillon et bonne année à tous !

                  • Pyrathome Pyrathome 31 décembre 2014 15:12

                    A bas les collabos de Agoravox qui truquent l’information et qui seront tous tondus à la liberation.
                    .
                    Il y a du progrès, tu souhaites te livrer à la fin de la guerre pour avoir une tonte gratuite ?


                  • Lucide [email protected] 31 décembre 2014 15:18

                    Whaou, renverser l’argument et le renvoyer à son adversaire. Quelle puissance d’esprit ! Ko dans les tranchées, je sais plus trop quoi répondre.


                    Si ! « Bande de sales collabos », peut être :)

                    Allez, je file, bonne année à tous

                  • Taharqa 31 décembre 2014 17:02

                    J’adore l’expression « à la libération ». Ca veut dire que bdpif considère que la France est en ce moment occupée par ... des amis de Poutine ? d’Assad ? Hollande prend ses ordres à Moscou, Valls se rend à l’ambassade syrienne tous les jours ?!!!


                  • izarn izarn 31 décembre 2014 22:35

                    C’est le pauvre mec qui croit encore que se sont les USA qui ont battu Hitler...
                    Ben non, c’est l’URSS.
                    Comme quoi les insondables crétins comme BHL, Finkielkrautte et autres ne propagent que mensonges. De toutes les manières qualifier ces gauleiters de philosophes est une injure à l’intelligence.


                  • franc tireur 31 décembre 2014 15:09

                    il semble quand meme que l’alliance altanto saoudienne ait pris du plomb dans l’aile et ne soit plus aussi sereine depuis les attaques du 11 septembre.

                    chacun sourit en facade car c est encore leur interet mais en coulisse vous trouverez pas un général cinq etoile qui ne peste pas contre ces alliances avec les saouds et leur bras armé pakistanais , qui doivent dailleurs probablement planquer zawahiri et omar.
                    a la maison blanche l administration obama semble progressivement préparer la mise au pas de cette vieille alliance au bénéfice des vrais partenaires regionaux que sont les iraniens, meme si l aipac et le tout puissant lobby saoudien veillent au grain a washington
                    a noter que c est a ce moment que la france vassalisée mais toujours en retard d une guerre, se met a se rapprocher de ryad au détriment de teheran .
                    quand a daesh tout a été résumé ci dessus . une histoire bien plus crédible que les conspirations decrites ici et la. ce qui n absout pas un occident sous influence qui joue a fond la carte de la guerre confessionelle pour diviser et mieux tirer partie de la région moyen orientale>

                    • elpepe elpepe 31 décembre 2014 18:32

                      euh pousser un peu la réflexion et vous verrez que c’est pas si simple, c’est pour cela que l’article fait plusieurs pages, et qu’il ne couvre qu’une partie du problème, ou misère humaine devrais-je dire ...
                      On pourrait dire que quand la religion fait de la politique (ce qui est un euphémisme dans le cas de l’Islam, mais reste encore vrai pour le Catholicisme) c’est un désastre ..
                      La vraie question, est-ce que l’Islam a d’autres vises autres que politiques, économiques et géopolitiques, en d’autres termes a quand son Édit de Nantes ?
                      Je peux bien sur me tromper, les Musulmans de ce forum qui ne vont pas manquer de défoncer la touche - de leur clavier peuvent néanmoins apporter une réponse intelligible a cette question ?


                    • le moine du côté obscur 31 décembre 2014 18:06

                      Je pense que le but de cette guerre n’est autre que de détruire les états arabo-musulmans de la zone et permettre sans doute la montée du grand Israël. A qui profite cette guerre ? Sûrement pas aux arabo-musulmans qui voient des dizaines de milliers de jeunes (et moins jeunes mais assez valides) tombés au combat, sans compter ceux qui sont handicapés et autres. La Syrie aura du mal à se relever après cela, idem pour l’Iraq et d’autres pays de la zone. Mais c’est tout bénef pour les israéliens et associés qui voient les arabo-musulmans se trucider et se vouer une haine incroyable. « Diviser pour régner » c’est aussi vieux que le monde et les désoeuvrés sont toujours facile à manipuler. Si en plus une fois arrivés là bas on leur donne des drogues comme le captagon, on comprend que des pays comme la Syrie, l’Iraq et certaines zones du Liban (en attendant qui) deviennent un enfer. 


                      • izarn izarn 31 décembre 2014 22:40

                        « Farce tragique » est le bon mot.
                        Ceci dit le producteur de cette farce sont les USA, sans aucune contestation possible.
                        C’est trop facile de dire, qu’ils ne l’ont pas programmé. C’est vrai, les pauvres ils sont trés bétes ! Ils ne se sont pas rendu compte !
                        Faut arreter de nous prendre pour des naifs, des pigeons, des couillons, et in fine pour des cons.


                        • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 31 décembre 2014 23:52

                          Je tiens à vous rappeler ( si vous en avez eu connaissance) l’info suivante :

                          Poutine, suite à toutes les embrouilles de l’UE (et sans doute suite à l’intervention appuyée de Joe Biden en faveur de sanctions anti-russes pour « aider » Hunter, son fifils chéri - cherchez pourquoi), a annulé le projet South Stream et le gazoduc arrivera en... TURQUIE !!!

                          Les Turcs en ont marre de se faire balader par l’UE, les USA et l’OTAN et se rapprochent de leur ennemi héréditaire la Russie.
                          Ils ont enfin compris que les occidentaux se foutaient de leur gueule et ne les utilisaient QUE pour aller au casse-pipes à leur place.
                          De plus, ils sentent qu’ils vont se faire amputer d’une partie de leur territoire pour créer un « Grand Kurdistan » qui deviendra sans doute une énorme base US dans une zone très stratégique du moyen-orient.

                          Le comportement de la Turquie va changer vis à vis de la Syrie car ce rapprochement russo-turc a dû être accordé par Moscou en échange d’un arrêt des hostilités vis à vis de la Syrie, c’est certain.

                          La meilleure preuve ? Les Turcs ont OSÉ REFUSER aux chasseurs de l’OTAN l’autorisation de survol de leur territoire pour aller « bombarder » l’EIL en Syrie (en fait pour détruire toutes les infrastructures de ce pays sous couvert de lutte contre l’EIL).

                          Et je suis certain que leur frontière est désormais beaucoup moins perméable aux djihadistes venus du monde entier.
                          Personne ne pourra leur reprocher, « ils combattent aussi les méchants terroristes »...

                          Et si les combattants de l’EIL traversent la frontière Turque pour y chercher un abri, ils risquent de ne plus être aussi bien accueillis que par le passé. Ils se feront sûrement « péter la gueule » dès qu’ils s’approcheront trop près de la frontière Turque.

                          Les plus emmerdés seront bien sûr les USA et Israël (qui perdent un « allié » qu’ils méprisaient), mais surtout les Qataris qui devront abandonner leur projet de gazoduc transitant par la Syrie et la Turquie...

                          C’est bien pour ça qu’il y a une attaque en règle contre Erdogan dans les merdias occidentaux.
                          Je n’aime pas trop ce type, mais il a fait ce qui était la plus sage décision concernant son pays, avant que ce dernier ne se fasse dépecer par les occidentaux.

                          Fuck UERSS, Fuck USA, Fuck pétromonarchies.

                          Et Fuck les wahhabites.
                          Si l’EIL allait foutre le bordel dans les pétromonarchies ce serait un bienfait.


                          • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 3 janvier 2015 10:43

                            Un partie des profits générés par l’essence de nos bagnoles sert déjà probablement à payer les armes de Daesh.

                            Ils ont tous le même Maître : le profit . La seule guerre est à mener est contre les QG : Wall-St, la City, Genève, Monaco, je vous laisse terminer la liste.

                            je note au passage que le « passage par la Turquie » remis en question, la question du pressage du citron du régime d’Assad n’en devient que plus cruciale (à moins qu’un accord aussi opportun qu’inopiné ne survienne ! Putain, j’imagine la tête de Fafa si ça se produisait...). En tous cas, votre exposé le prouve, tout est possible, et tout va très vite. Trop vite. Je pense même que nous commentons des situations qui dans bien des cas sont déjà révolues.


                          • Depositaire 1er janvier 2015 14:43

                            M. Bruno Guigue qui nous abreuve d’articles intéressants, bien souvent, nous a gratifié d’un autre article sur un sujet assez brûlant.

                            Cependant, sans vouloir le moins du monde remettre en cause ce qu’il dit, il me parait judicieux de relever quelques inexactitudes. La première, qui du reste a été relevée par d’autres commentateurs, concerne la mort de Ben Laden. Effectivement, il n’est pas mort tué par un commando américain en 2011, commando qui d’ailleurs « heureuse » coïncidence pour certains, a eu la très bonne idée de mourir intégralement, (tout le commando), dans un « accident » d’hélicoptère en Afghanistan peu de temps après. Pratique les accidents de ce genre. On ne sait jamais, ces hommes auraient pu bavarder et dire des choses déplaisantes, comme par exemple qu’ils n’ont pas tué Ben Laden qui était mort bien longtemps auparavant. En fait ce dernier, selon les médias officiels des Émirats Unis serait mort d’une insuffisance rénale en décembre...2001. Et de toute façon n’était absolument pour rien dans les attentats du 11/09/01.

                            Autre inexactitude de l’article, ou plutôt, manque de précision, les états unis et l’Arabie saoudite n’ont pas financé le « jihad » islamique, et se sont rendu compte après coup du monstre qu’ils ont contribué à développer, en réalité, el qaida, les talibans en Afghanistan, ont été créés de toute pièce par ces deux pays. De sorte que de voir leurs rejets de Daech n’est que de la poudre aux yeux pour faire chorus avec la majorité des pays qui condamnent ce monstre. Ces condamnations ne sont là que pour la galerie, en réalité, l’Arabie saoudite continue de financer ce monstre et les états unis lui parachuter des armes et des munitions régulièrement. Comme le souligne très justement un commentateur, si ce pseudo état vend du pétrole de contrebande issu du pillage du pétrole syrien, il serait très facile aux américains et alliés de bombarder les convois de camions le transportant, pourquoi ne le font-ils pas ?

                            En réalité, la naissance de ce pseudo état islamique, qui n’a rien à voir, ni de près, ni de loin, avec l’Islam, a été voulue et méthodiquement préparée depuis plusieurs années. Déjà la création d’el qaïda voulue par la CIA allait dans ce sens. En fait ce n’est qu’un outil de plus en vue de faire avancer l’agenda du Nouvel Ordre Mondial. L’objectif était et est toujours de créer une sorte d’armée qui sera l’outil par excellence pour détruire la cohésion de tous les pays musulmans qui résistent à l’hégémonie oligarchique venue des états unis, et en se revendiquant de l’Islam faire en sorte que partout cette religion soit associée à cette monstruosité.

                            Ce faisant, il s’agit de faire d’une pierre deux coups. D’un côté on déstabilise, voire détruit les pays « récalcitrants » à l’hégémonie mondiale voulue par cette oligarchie, ce qui permet, en passant de les piller sans vergogne, et dans autre côté, on cherche à détruire de l’extérieur, (par les guerres et la propagande islamophobe), et de l’intérieur, l’Islam dernier rempart contre la subversion mondiale à l’œuvre depuis longtemps dans le monde. C’est que cette dernière a toujours conservé une spiritualité d’un très haut niveau et c’est ce qui dérange cette oligarchie, car spiritualité implique miséricorde, sagesse, connaissance, unité, solidarité, sincérité et surtout attachement à la vérité. Et précisément la caractéristique fondamentale des islamophobes c’est le mensonge. C’est pourtant facile de s’informer, mais ils préfèrent se vautrer dans les mensonges les plus abjects ce qui leur permet d’assouvir leur haine viscérale contre cette religion qui les dérangent tant.

                            Je ne relèverai pas les imbécilités, (pas d’autres mots) de Bdpif, pas plus que les propos de Massada le sioniste, ardent défenseur de cette entité maléfique qui sévit au Proche Orient et qui est coupable d’avoir commis et de commettre les pires crimes et atrocités ainsi que les pires mensonges qui ont pu être recensés dans l’histoire de l’humanité connue et ce, dans une durée de moins de 70 ans. Record absolu !!! Ce que ce Massada omet soigneusement de dire, c’est qu’israël est partie prenante dans cette affaire. les « combattants » blessés de Daech vont se faire soigner en..israël !!!

                            Quant aux propos de elpepe, ainsi que j’ai déjà eu maintes fois l’occasion de le dire, avant de sortir des énormités pareilles renseignez-vous vraiment ! L’Islam, le véritable, le message fondamental tant du Coran que du Prophète Muhammed (SSP), n’a rien à voir avec la politique ou la géopolitique. Et en ce qui concerne l’économie, il n’y a pas de « visées » de l’Islam sur l’économie, mais une vision de ce que pourrait être l’économie selon les principes de l’Islam. Entre autres, l’interdiction de l’usure, donc du prêt avec intérêt, le commerce équitable entre personnes ou pays qui commercent ensemble, la sincérité dans les transactions, l’interdiction des jeux de hasard, ce qui par dérivation pourrait très bien s’appliquer à la bourse et à la spéculation en général, etc. Mais au fait, en quoi ces éléments sont répréhensibles ? Ah, mais peut-être préférez-vous être tondu par les banksters et les multinationales et être obligé de consommer les saloperies à la sauce Monsanto/coca cola/Mac Donald ? Chacun ses goûts, j’en conviens...

                            Il ne faut pas confondre l’instrumentalisation de l’Islam à des fins plus que douteuses, avec cette religion proprement dite. L’Arabie saoudite, berceau de cette horreur hérétique, au point de vue religieux, qu’est le wahhabisme utilise cette doctrine mortifère pour faire sa propagande et instrumentaliser l’Islam en inversant complètement ses valeurs essentielles pour en faire son instrument de domination politique des pays musulmans. Ce que fait exactement pareil israël dans son domaine et les états unis. On pourrait qualifier ces trois là comme le trio infernal diabolique des temps modernes. Mais assurément l’Islam n’ a rien à voir en quoi que ce soit avec le wahhabisme, ni le Christianisme avec cette espèce de messianisme délétère américain ni le Judaïsme avec la criminalité israélienne !!! J’espère avoir été assez clair sur le sujet.


                            • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 3 janvier 2015 10:54

                              C’est marrant de partager l’opinion d’un dépositaire... un comble même !

                              Bref, à part ma tendance à écrire oligarchie oilgarchie, nous sommes d’accord. Du 11/09 aux livraisons de tankers, nous sommes d’accord. Le coup de gueule auquel je viens de répondre ci-dessus n’est pas mal non-plus. Bonne journée.


                            • eau-du-robinet eau-du-robinet 1er janvier 2015 19:50

                              Bonjour Bruno,
                              .
                              La création par la CIA des combattants de la liberté qu’étaient les moudjahiddines sunnites en Afghanistan après 1979, avec l’aide essentielle d’un Saoudien nommé Oussama Ben Laden, pour chasser l’Armée rouge d’Afghanistan, ne fut que le début de décennies de manipulation de mouvements de musulmans fanatiques, en guerre sainte, destinés à mener une guerre conforme à l’agenda géopolitique de certains cercles de Washington. Les combattants musulmans étaient parfois de simples mercenaires, parfois des sunnites wahhabites ou des dévots salafistes. L’essentiel pour ceux qui les soutenaient à Washington était que les dJihadistes tuent les bons ennemis.
                              .
                              La dernière tentative similaire de la CIA et des Forces spéciales américaines est l’EIIL en Syrie et en Irak et, si nous en croyons la propagande sophistiquée qui circule sur YouTube : la diabolique terreur d’EIIL doit prochainement se montrer dans les théâtres locaux, en Allemagne, Angleterre, Russie, et aux USA. L’EIIL, État islamique d’Iraq et de Syrie, connu par les arabes sous l’acronyme Daesh, pour Dulat al-Islam fi al-Iraq wal-Sham (l’État islamique en Irak et dans la grande Syrie), est une organisation salafiste dont on nous dit qu’elle est née d’Al-Qaïda en Irak.
                              .
                              Après une série d’incroyables victoires militaires apparentes ces dernières semaines, le mythe de l’invincibilité d’EIIL s’effondre apparemment à une vitesse étonnante.
                              source et suite : http://www.mondialisation.ca/la-secte-eiil-de-la-cia-est-elle-deja-en-train-de-seffondrer-en-irak/5403572
                              .
                              En ce qui concerne Daesh ou EIIL ou ISIS ou EI, quel que soit le nom qu’on lui donne, il devient de plus en plus évident que la seule force de cette bande déguenillée de psychopathes criminels déguisés en djihadistes religieux est apparue grâce à des amis haut placés. Peut-être que, lorsque le royaume saoudien a commencé à devenir nerveux devant la menace djihadiste d’EIIL, ciblant la Monarchie elle-même, alors les Saoudiens se sont mis à faire pression sur le Qatar afin de couper les soutiens financiers. Et la façade d’invincibilité de Daesh s’est mise à s’effriter. À ce propos, on peut citer le rapport d’une source fiable, un proche des Saoudiens et du multimilliardaire libanais Saad Hariri, lui-même ancien Premier ministre du Liban. Sous couvert d’anonymat, ce proche de Saad Hariri a déclaré que le feu vert décisif pour déclencher la guerre contre EIIL en Irak a été donné à huis clos, en marge du Sommet sur l’énergie du Conseil atlantique à Istanbul en Turquie, qui s’est tenu les 22 et 23 novembre 2013. Le Conseil atlantique est un des laboratoires d’idées (Think tanks) les plus influents en matière de politique étrangère et de géopolitique des États-Unis et de l’Otan. La même source a déclaré que le coordinateur clé des actions militaires de Daesh était l’ambassadeur américain en Turquie, Francis Ricciardione. « Pour ce que je sais, rien ne se fait sans l’Ambassadeur Riccardione », a ajouté le proche de Hariri [3].
                              .
                              Lors d’un entretien réalisé le 28 août, un ancien contractant privé de la CIA, Steven Kelley, a déclaré au site iranien PressTV que l’EIIL était un ennemi intégralement fabriqué.
                              Le financement provient entièrement des États-Unis et de ses alliés, et le fait que les gens pensent que cet ennemi doit être désormais être attaqué en Syrie ou en Irak est une farce, parce que, de toute évidence, il s’agit d’une création contrôlée, et nous aurions attendu ce moment pour trouver utile d’attaquer ce groupe en le considérant comme un ennemi légitime », a dit Kelley [4].
                              .
                              Les origines d’EIIL remontent directement à Al-Quaïda, fabriqué par la CIA et au rôle qu’ils ont joué dans le renversement sauvage de Muhammar Khaddafi en 2012. Le dirigeant des rebelles libyens a plus tard reconnu que ses combattants incluaient des djihadistes liés à Al-Quaïda, ayant combattu les États-Unis et les Britanniques en Irak. Ces djihadistes irakiens provenaient d’Al-Quaïda en Irak, le précédent nom d’EIIL, avant qu’il ne soit renommé par la CIA. Avec l’assistance des services de renseignement américains et de l’Otan, leur soutien aérien, les rebelles libyens d’Al Quaïda ont capturé Khaddafi et l’ont sommairement exécuté dans la rue, tout en chantant avec enthousiasme Allah Akbar, dans une tonalité très démocratique.
                              source et suite : http://www.mondialisation.ca/la-secte-eiil-de-la-cia-est-elle-deja-en-train-de-seffondrer-en-irak/5403572
                              .
                              Qui agit en coulisse depuis environ plusieurs dizaines d’années pour faire désintégrer des nombreux états du proche et moyen orient comme l’IRAK, la Libye, la Syrie, etc. ?
                              Oded Yinon (analyste du ministère israélien des Affaires étrangères) préconisait, en 1982, le démantèlement pur et simple des États arabes.
                              Un article à lire concernant au projet de démantèlement des états du proche et moyen orient.
                              http://www.politique-actu.com/debat/moyen-orient-plan-americano-israelien/514643/
                              .
                              Les très influent lobbying de l’AIPAC aux États-Unis à entraine les américains dans des nombreuses guerres au proche et moyen orient.


                              • Mugiwara 3 janvier 2015 03:56

                                ils sont étonnants ces résistants syriens. 3 ans plus tard, ils sont toujours debout, et même plus forts.Au grand dam des Russes qui pariaient le contraire. (ils doivent s’en mordre les doigts). il est trop tard pour agir, c’était avant qu’il fallait le faire. faut croire que cet état sera un véritable état. un état islamiste pur et dur. avec lequel il faudra peut être compter. les émirats devront faire avec ce nouvel état. la situation pourrait être identique en Lybie, où il est malencontreux de les avoir laissés à leurs sorts alors qu’il aurait fallu les accompagner. une intervention dans ce dernier pays ne résoudra pas le problème. on le voit bien en Syrie où les bombardements ne servent à rien.


                                • COVADONGA722 COVADONGA722 3 janvier 2015 06:56

                                  on le voit bien en Syrie où les bombardements ne servent à rien.


                                  heu peut être parce que c’est voulu et qu’il ne servent qu’a maintenir l’incendie. 
                                   La répartition des rôles stratégiques est simple,
                                  les djihadistes progressent la coalition les freinent
                                  Assad progresse israel avec le prétexte « missiles iraniens » liquide un ou deux centre
                                  de commandement et de communications
                                  bilan statu quo et le massacre continue .

                                   faut croire que cet état sera un véritable état. un état islamiste pur et dur


                                  dans ce coin ? avec les divisions ethniques nationales et religieuses ?
                                  Ben il vas en mourir encore des milliers d’ irakiens et de syriens 
                                  puis je vous signaler que la plupart des massacreurs islamistes la bas sont importés !

                                  • cathy30 cathy30 3 janvier 2015 07:20

                                    Toujours dans la supposition, alors pourquoi ne pas aller sur le terrain pour voir un peu ce qu’il se passe ? Au fait, je vous rappelle que Shoah en hébreu veut dire catastrophe et non pas holocauste.


                                    • COVADONGA722 COVADONGA722 3 janvier 2015 07:38

                                      bonjour Cathy30 si c’est pour moi , 1 j’ai servis dans la région ,2 j’ai séjourné en israel 1969 et 1973

                                      3 j’y ai encore une ou deux connaissances 4 je ne reconnais plus le pays mais comme je ne suis pas juifs ni israélien je ne porte pas de jugement sur sa société.

                                      par ailleurs les intérêts d’Israël en Syrie sont stratégiques pas politiques 
                                       il a sa propre perception du danger , 
                                      Assad n’est pas le plus inquiétant mais son alliée le Hezbollah oui , le paradoxe est simple ce qui vaut au regime Assad de survivre lui vaut aussi de se faire cogner par Tsahal . 


                                      mes voeux pour 2015
                                      asinus 

                                      • Analis 26 janvier 2015 14:56

                                        Une chose à préciser  : certains ont estimé qu’on pouvait qualifier Thierry Meyssan de menteur pour avoir identifié un certain Ibrahim al-Badri de l’ASL, rencontré par le sénateur états-unien John Mc Cain, avec le calife de l’EIIL al-Bagdhadi :

                                        http://www.voltairenet.org/article185073.html

                                        Voici là deux articles qui éclairent les choses :

                                        http://www.voltairenet.org/article185553.html

                                        http://www.voltairenet.org/article185968.html

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                                        John McCain a admis être en contact permanent avec l’Émirat islamique

                                        RÉSEAU VOLTAIRE INTERNATIONAL | 19 NOVEMBRE 2014

                                        Plusieurs médias, notamment aux États-Unis et en France, ont vivement contesté l’article de Thierry Meyssan sur les liens entre John McCain et l’Émirat islamique (« Daesh ») [1]. Chacun a expliqué avoir identifié, et parfois bien connaître, la personne apparaissant sur la photographie de la rencontre du sénateur avec l’état-major de l’ASL en mai 2013, de sorte qu’il puisse infirmer qu’il s’agisse du calife Ibrahim.

                                        Nous ne discuterons pas les articles de nos confrères qui ne sont pas vérifiables et nous bornerons à faire remarquer que chacun d’entre eux a identifié différemment l’interlocuteur de John McCain, mais avec autant d’assurance.

                                        Au demeurant, cette polémique n’a plus de raison d’être, car son seul intérêt est de savoir si oui ou non John McCain a rencontré des dirigeants de groupes classés « terroristes » par les Nations unies et par son propre pays, y compris des dirigeants de Daesh. Or, il a déjà répondu à cette question.

                                        Nous reproduisons en premier lieu une interview de John McCain, par Greta Van Susteren sur Fox News, dans laquelle il déclare :

                                        « Hillary Clinton a déjà décrit une réunion à la Maison-Blanche il y a deux ans. Chaque membre de l’équipe de Sécurité nationale recommandait d’armer l’Émirat islamique. Le président s’y est lui-même opposé, comme il s’est opposé et a décidé de ne pas bombarder la Syrie après qu’il ait dit qu’elle avait franchi la ligne rouge » [2].

                                        https://www.youtube.com/watch?v=LukjUMLI8ig

                                        Puis nous reproduisons un extrait d’un entretien accordé par John McCain au Sean Hannity’s Show, toujours sur Fox News, le 16 septembre 2014, pour s’opposer au plan du président Obama contre l’Émirat islamique. Son contenu clôt le débat puisque le sénateur y reconnaît lui-même connaître les dirigeants de l’Émirat islamique.

                                        Au début de l’entretien, il critique un article relatant la précarité d’un cessez-le-feu entre groupes « modérés » et groupes « extrémistes  ». Puis il affirme connaître la situation sur le terrain et, se référant à son expérience au Vietnam, il défend l’idée de s’appuyer sur tous les « rebelles » pour renverser la République arabe syrienne. Pour ce faire, il révèle avoir rencontrés les leaders de Daesh (au contraire de Rand Paul), et être en contact permanent avec eux.

                                        https://www.youtube.com/watch?v=IIg6xiFFbfo

                                        Ces deux entretiens ont été enregistrés après l’attaque de l’Irak par l’Émirat islamique, le nettoyage ethnique et les massacres qui l’ont accompagnés, mais avant la décapitation de ressortissants états-uniens.

                                        [1] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.

                                        [2] “Hillary Clinton has described already the meeting in the White House over 2 years ago, everyone in the National Security Team recommended arming ISIS, and the President, by himself turned it down, just like by himself, he decided not to strike Syria after he said that they’d crossed the red line”.

                                        Réseau Voltaire International

                                        Voltaire, édition internationale

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                                        "Nous nous bornerons à faire remarquer que chacun d’entre eux a identifié différemment l’interlocuteur de John McCain, mais avec autant d’assurance.« Tout le sérieux de leurs »recherches" se trouve résumé ici, et les désinformateurs de service feraient mieux d’accorder leurs violons avant de prétendre détenir la preuve irréfutable que « Meyssan a menti ».

                                        En conclusion, on ne sait avec une certitude absolue qui est vraiment al-Badri, mais il est certain que nom d’emprunt pour l’ASL d’ Abu Bakr Al Bagdahdi ou pas, c’est un terroriste, et un terroriste brutal et sanguinaire, et qu’il présente une certaine ressemblance physique avec Al Bagdahdi. 

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