La forme ultime du capitalisme : le communisme... sans le social !
Lorsqu'il y a trop de crocodiles dans le marigot, ils se bouffent entre eux. Et lorsqu'il n'y a plus qu'un crocodile, il fait ce qu'il veut, impose sa loi aux malheureux poissons qui essaient de survivre avec ce qu'il leur laisse. Parce qu'il leur laisse quelques broutilles : assez pour qu'ils ne crèvent pas et restent ainsi pour lui un réservoir de nourriture correcte.
Eh bien le capitalisme, la « Word Company », c'est absolument pareil. Les entreprises les plus grosses rachètent leurs concurrentes. Les plus petites comme les plus grosses, avec la complicité active des banksters. Non pas pour les aider à se développer - pas si kons ! - mais pour éliminer un concurrent, lui piquer des brevets, son savoir-faire, sa clientèle. Et ainsi devenir unique sur son secteur afin d'être indispensable et donc, évidemment d'établir les tarifs qu'il veut pour ses produits et services. Rentabilité avant tout. Entre elles, les grandes entreprises multinationales ne se font pas de cadeaux. Elles se bouffent dès qu'elles peuvent afin de construire des conglomérats géants, des « trusts » les moins nombreux possibles. Avec en ligne de mire l'entreprise unique, la faaameuse « Word Company ». C'est la trame de fond de la « mondialisation », de la « globalisation » qui tend vers une gouvernance mondiale unique par et au seul service du fric des grandes compagnies multinationales.
Cette guerre se heurte parfois à des résistances. Ce sont les Etats qui prétendent rester maitres de la situation, ce sont les « con-sommateurs » qui prétendent choisir ce qu'ils veulent, ce sont les citoyens qui refusent la dictature du fric. Bref, leur ennemi, c'est...la dé-mo-cra-tie. Et leur idéal politique le communisme mais sans sa composante sociale : tous les pouvoirs concentrés en quelques mains (le conseil d'administration égale le politburo), pas de contestation possible sous peine de goulag ou d'élimination définitive, évidemment pas de syndicats. Big Brother pour surveiller les populations, repérer les mauvais consommateurs (les « déviants »). Et des médias aux ordres pour leur travailler les boyaux de la tête afin de « rendre leur cerveau réceptif à CacaCola » comme avouait en son temps, avec une belle franchise, le patron de TF1.
Les Etats. Pour la pieuvre capitaliste, c'est la strate qu'il convient de neutraliser la première mais ce n'est pas la plus difficile à circonvenir. Dans ce combat, le bras armé de la « Word Company », ce sont les Banksters (tout le monde de la finance, des banques aux fonds de pensions, des « paradis fiscaux » aux agences de notation, etc). Le moyen : la dette évidemment ! Depuis que Rothschild à travers le grand prédécesseur de Macron, Pompidou, a imposé à la France d'emprunter uniquement à travers les banques privées et non auprès de la banque de France, cette dette a grossi jusqu'à en devenir obèse, atteignant bientôt le PIB national. Et les gouvernants d'un Etat qui doit tant de pognon aux banksters ne peut-être que docile. La « Word Company » lui fait voter les loi qu'elle veut, lois visant toujours au démembrement de toutes les structures sociales, à la privatisation des secteurs les plus juteux (assurances privés à la place de la Sécurité sociale), à la destruction de toutes les protections des classes laborieuses, comme c'est le cas actuellement en France avec la Loi El Khomry par exemple. Les « personnels politiques » qui veulent garder leur place ont tout intérêt à filer doux s'ils veulent continuer à jouir de positions confortables ainsi que d'un semblant de faux pouvoir. Le seul pouvoir que la « Word Company » leur laisse, c'est celui de faire obéir la « populace »… Et pour bien ficeler tout cela, des accords comme Tafta sont là pour abattre ce qui reste aux États.
Les consommateurs. Pour la « Word Company », c'est le « coeur de cible » comme ils disent dans leur jargon. Autrement dit celui qu'il faut plumer. Le « kon-sommateur » doit dépenser tout ce qu'il gagne en produits et services, même s'il n'en a pas besoin. Pour cela, l'arme, c'est la publicité. Elle doit se glisser facilement dans les « cerveaux réceptifs, préparés par la télé, les magazines, les films, les jeux video, etc. Elle a deux fonction : faire acheter ET empêcher de réfléchir. La Con-sommation sera encore plus juteuse pour la « Word Company » si « on » peut sommer le bon kon d'acheter à crédit. Ah que voilà une belle arme pour rendre les gens dociles ! Et les faire marner pour une poignée de figues.
Les citoyens. C'est de ceux-là que peut venir le danger. Parce qu'avec internet, ils peuvent maintenant se renseigner sans passer par le canal des me(r)dias aux ordres, se parler à distance, se regrouper pour telle ou telle action ponctuelle, décider de boycotter tel ou tel produit, contester telle ou telle décision, influencer les « politiques », dénoncer les abus de la« Word Company » , etc. On comprend dès lors les pressions constantes sur les politiques pour qu'ils prennent toutes sortes de mesures restrictives contre la liberté d'internet. Pour ce faire, la « Word Company » a inventé, promu et protège le terrorisme. Le terrorisme, la mort imparable, aveugle, partout… Quel formidable outil pour restreindre les libertés (état d'urgence), pour espionner et pour ficher tout le monde, pour faire accepter comme nécessaire à la « sécurité » les « sacrifices » indispensables, comme la mise à bas de tout liberté sur internet !
Ce qu'ils oublient les crocodiles, c'est qu'ils ne sont que un pour mille. Et que les pauvres sont infiniment plus nombreux que les riches. Et que lorsque ils auront enfin compris leur puissance réelle et la fausse puissance des riches, ceux-ci auront du soucis à se faire ? Y aura-t-il assez de platanes pour les « traiter » ?
Ils le savent ça les riches. Et cherchent la parade. Cette parade, c'est « la réduction du troupeau humain » que prône à demi-mots les « Bilderberg ». D'où l'intérêt des guerres locales, des épidémies douteuses genre Ebola ou H5N1, etc. Pour que prospère la « Word Company », il y a des milliards d'humains qui ne sont plus nécessaire...
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