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La France, leader européen des écoles de commerce. Pourquoi ?

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Cette semaine, le Financial Times, organe ultralibéral (je m’en excuse pour les communistes pratiquants ayant survécu à la lecture de mes précédentes chroniques sur AgoraVox), le Financial Times donc a publié son ranking annuel des meilleurs business school européennes. Plus exactement des meilleurs masters in management (MIM), diplôme Bac+5 dispensé par les écoles de commerce ou les business school d’Europe. De même que l’an dernier, c’est une école française, HEC, qui est classée première européenne. Et le reste du classement voit une forte prédominance des écoles françaises : ESCP 3e, Grenoble 4e, Essec 6e. (Disponible ici (pdf)).

Comme d’habitude, il faut garder les pieds sur terre et ne pas perdre de vue la variabilité et la subjectivité de ces classements. Mais pourquoi bouder notre plaisir en comparaison avec le classement d’une université chinoise qui avait placé en 46e position mondiale la première université française... Les grandes heures de la Sorbonne et de Robert de Sorbon au Moyen Âge sont décidément bien loin...

Comme par hasard, les recettes appliquées par HEC et les autres écoles sont simples et connues depuis longtemps :

  • Ouverture au monde de l’entreprise par des conférences, débats, etc., et des obligations importantes de stage
  • Financements privés (frais de scolarité relativement élevés et parrainages de chaires, d’évènements, etc., par des entreprises)
  • Sélection des étudiants pour n’intégrer que les plus motivés
  • Ouverture à l’international.
  • Partenariats entre écoles françaises (Labo de recherche en économie commun HEC Polytechnique) ou étrangères (Alliance Essec Manheim ou Trium (HEC - London School of Economics - New York University)

Résultat : des diplômes reconnus, des salaires élevés (20% de plus pour les diplômés d’HEC que pour ceux de la prestigieuse London School of Economics !) et des diplômés qu’on s’arrache à l’étranger : Un tiers des étudiants d’HEC toujours débutent à l’étranger, souvent pour ne jamais revenir.

Comme par hasard toujours, les universités françaises qui ont sombré dans les abîmes des classements mondiaux appliquent exactement l’inverse :

  • Refus du contact avec l’entreprise et l’économie réelle pour défendre la pureté académique
  • Refus des financements privés pour les mêmes raisons
  • Non à la sélection pour un accès démocratique à l’université, même à ceux qui n’ont pas le niveau, perdront deux ans et en seront frustrés à vie
  • International : moins mauvais mais c’est grâce à l’Europe et Erasmus
  • Quant aux partenariats, n’en parlons pas.. A la Sorbonne cohabitent au moins trois universités différentes sans se parler pourtant.

Pourquoi une telle différence et de tels choix absurdes ? La réponse est crystal clear dirait nos amis Anglo-Saxons, claire comme de l’eau de roche : les écoles de commerce sont autonomes, peuvent développer leurs spécialisations. Poussées par la concurrence qui existe entre toutes ces écoles (comment attirer les meilleurs élèves de prépa ? Les meilleurs professeurs ?), elles innovent et deviennent plus compétitives ; grands gagnants, les élèves qui sont formés à des métiers demandés. Pauvres facultés à côté, prisonnières d’un système rigide qui forment des élèves déprimés au chômage : 50% des étudiants en psycho d’Europe sont français..

Alors un peu de courage mesdames, messieurs les candidats à la présidentielle de 2007. La solution n’est pas si compliquée si l’on veut sauver nos universités et nos jeunes : plus d’autonomie pour les universités, rétablissement de la sélection à l’entrée pour aiguiller les jeunes vers les métiers où ils trouveront un emploi ! (C’est criminel de laisser des jeunes perdre deux ans dans une filière qu’on sait bouchée pour des décennies), augmentation des frais de scolarité sur le modèle anglais de prêt remboursable, par exemple, avec des bourses pour les moins favorisés.

medium_338805_50.jpgPetit rayon de lumière dans ce panorama bien déprimant, un président d’université (sur 120) a le courage de dire un certain nombre de ces vérités qui fâchent, Jean-Robert Pitte, président de Paris IV Sorbonne, et auteur de Jeunes, on vous ment.

Espérons que son appel sera entendu..


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83 réactions à cet article    


  • (---.---.59.170) 14 septembre 2006 12:40

    Enfin une bonne nouvelle !

     :)


    • La Taverne des Poètes 14 septembre 2006 13:07

      J’ai fait , moi aussi H.E.C (1), ainsi que Mat’ Sup’(2) !

      (1) Hautes Etudes Communales.
      (2) Maternelle Supérieure.
       smiley


    • (---.---.246.86) 16 septembre 2006 11:46

      Hum ! cet article ne me dit rien qui vaille. Un peu trop « crystal clear » sans doute. smiley


    • SilenT BoB SilenT BoB 14 septembre 2006 13:13

      Pour avoir fait une ecole de commerce et avoir frequente l’universite de Nice et de marseille II, c’est le jour et la nuit, les locaux sont pourris dans les universites que j’ai frequentees en comparaisons des ecoles que j’ai visite (meme si l’ESC Lille se trouve au-dessus d’une supermarche carrefour ). Les cours y sont obligatoires, peu d’absences sans excuse valable tolerees, les professeurs y sont de qualite, mais surtout le plus important, les zones temps accordees aux stages ou a l’apprentissage sont enormes comparees aux facultes qui n’obligentaucun stage sauf en DESS.

      Les ecoles de commerce sont tres liees aux enterprises c’est vrai, le parrain des promotions annuelles est souvent un dirigeant d’entreprise, les dirigeants n’hesitent pas a venir donner des conference et repondre aux questions des etudiants, dans mon ecole meme Boutros Boutrosgali etait venu une journee entiere.

      Les ecoles de commerce encouragent ou rendent obligatoire l’apartenance a une association , ce qui rend la vie de l’ecole bien plus animees et permet d’apprendre souvent enormement. Les eleves organisent des week end ski, des voyages, des soirees, etc...

      Linterenational, tres simple dans mon ecole en deuxieme annees c’etait 250 francais et 200 etrangers, j’ai travaille avec des chinois, des allemands, des espagnols, des mexicains, des americains, des canadiens, des polonais (pas de plomberie bien sur lol), des anglais. Quelle universite peut proposer cela ? Aucune.

      Les ecoles de commerce sont souvent generales pendant une temps puis vous specialisent, si vous parlez economie a un etudiant il vous comprendra ainsi que marketing, comptabilite, ressources humaines, finance d’entreprise et de marche, logistique, systeme d’informations, controle de gestion, audit. Bien sur ils n’ont que des notions approfondies, mais leur specialite ils la connaissent tres bien. Si bien que dans des entreprises ils sentent comme des poissons dans l’eau et peuvent comprendre le vocabulaire de tout le monde.

      Les universite ne creent aucun barrage a l’entree, ce qui et une dramatique erreur et pour se rendre compte du nombre de glandeur, il suffit de comparer le nombre d’eleves en 1ere annee et celui en matrise ! Les moyens des facultes sont derisoires si on les compare a ceux des ecoles de commerce. a plupart des ecoles dans le haut du classement des ecoles francaises appartiennent aux chambres de commerce, les etudiant participent en general a 1/3 de leur cout de formation, environs 22000 euros les trois annees, mais quel avantage !

      Les jeunes diplomes des 20 meilleures ecoles de france trouvent du travail dans les 6 mois, partir a l’etranger ne leur fait pas peur car souvent ils l’ont deja fait pour leurs etudes.

      Il est impossible de comparer les ecoles de commerce et les universites, c’est le jour et la nuit et ce n’est pas pret de changer ! Comme rien n’est fait pour ameliorer le sort des universites francaises, tout laisse a penser que rine ne changera dans les dix prochaines annees.


      • Anthony Meilland Anthony Meilland 14 septembre 2006 13:55

        @Silent Bob « Pour avoir fait une ecole de commerce et avoir frequente l’universite de Nice et de marseille II, c’est le jour et la nuit, les locaux sont pourris dans les universites que j’ai frequentees en comparaisons des ecoles que j’ai visite »
        - J’ai fait toute ma scolarité universitaire à la Fac de Nice. Et franchement, à par un petit problème de chauffage en hivers, c’est plutôt cool. Alors touche pas à ma FAC smiley

        « Les cours y sont obligatoires, peu d’absences sans excuse valable tolerees »
        - On peut même pas secher, pour aller boire une bière et fumer un joint au foyer !!! Ca craint !! smiley

        Et la Fête du Foyer de Valrose (campus de la fac de science), 4000 personnes qui écoutent de la zik en buvant de la bière et en bouffant des saucisses sur l’immense pélouse de la fac, est-ce que tu as eu cela au CERAM ?


      • SilenT BoB SilenT BoB 14 septembre 2006 14:20

        Oui j’etais a Valrose, franchement, la gueule du chateau, c’est beau dehors mais dedans, cette grande salle tellement froide en hivers que j’ai fait un examen de maths avec doudoune et gants (pas simple pour ecrire). Les TP et TD sont obligatoires pour les boursiers, j’ai seche tous les td de physique, jamais eu de probleme, j’etais pas boursier.

        La fete du foyer, oui c’est bien une fois par an, mais mis a part ca et le foyer (et encore la tonelle ca craignait)

        Quant au ceram j’ai eu mieux ! Pendant les elections du bureau des etudiants, c’est la fete comme celle du foyer pendant une semaine. le barbecue gratos, les soirees en boite gratos, des animations (jeux gonflables, jeux en reseau gratos, make up pour les filles gratos) Honnetement c’etait enorme ! La musique a fond toute la journee, des DJ connus, franchement oui au ceram j’ai eu mieux que la fete du foyer ! Mais il y a moins de monde c’est ca qui est un peu dommage (il y a moins d’etudiants aussi).

        L’annexe de la fac, franchement l’amphi il est moche et les avions en papier sont accroches en haut et de temps en etmps y’en a une qui descend. Les salles de tp et td ca date mais ca date... La salle info (je ne parle pas de celle des spe infos je la connais pas) avec des pc datant de l’an 2 (a mon epoque y’a 6 ans).

        Non en honnetete, j’ai passe de super moments dans cette fac, mais franchement ca n’a rien a voir avec le CERAM, il y a un monde entre les deux, je veux bien que certains profs sont bons, mais le ceram a d’excellents profs aussi. Les moyens sont aux antipodes, le cout d’un etudiant est de 20000 euros par an, en fac c’est 6000 euros je crois, il ya un fosse ! Et je te jure que j’ai adore cette faculte, qu’est ce que j’ai pu m’eclater la-bas (sur la pelouse en juin quel bonheur)


      • SilenT BoB SilenT BoB 14 septembre 2006 14:23

        zozo, les ecoles de commerce sont privees et appartiennent aux chambres de commerce pour la plupart. Un etudiant dans une grande ecole de commerce coute un peu moins cher qu’un etudiant de la fac. 1/3 pour la chambre de commerce 1/3 la collectivite locale ou l’etat 1/3 les eleves

        les ecoles sont sous contrat avec l’etat d’ou l’injection de fonds, mais les elevent participent aussi a leur cout d’education et croyez-moi ca change beaucoup l’attitude des etudiants.


      • faxtronic (---.---.127.45) 14 septembre 2006 17:00

        Salut, moi aussi j’etais a la fete du chateau. Assez sympa, j’aime bien boire sous les palmiers avec des geeks et des hippies. C’est que je suis un peu geek. J’y etais avec des potes de Sup telecom de Sophia Antipolis. Moi j’ai fait mes etudes a l’ecole centrale. C’est pas mal non plus comme taule. Mais j’attendais mieux en terme de dynamisme scientifique. Mais bon ya pas a chier c’est plus contraignant, plus selectif, plus international, plus stagiesque, plus industriel, plus riche, plus intense que la Fac. Sport obligatoire, 2 langues vivantes obligatoire, fluent english compulsory to get the degree or even to get some extra, chinois ou russe ou japonais vivement conseillee, j’ai pris japonais..., classement des etudiants et pas pour de rire, contact des le debut avec des industriels, avec souvent un parrainnage, cours generaliste, bon matos, bonne fete aussi, cours d’economie, de management, de gestion de projet, de qualité.

        Mais evidemment formatage du bonhomme, esprit de corps, competition a tout crin, en particulier envers les autres ( sup de co, fac, autre ecoles, etc...)


      • pluskezorro pluskezorro 14 septembre 2006 22:32

        Moi aussi j’ai fait la fac de Nice.C’était pas des études, c’était Woodstock.Tant mieux en un sens.


      • pluskezorro pluskezorro 14 septembre 2006 22:38

        Il était temps de le dire.Partir dans la vie avec un diplôme universitaire par rapport à une grande école c’est comme courir le 100 mètres avec 50 kgs de handicap. Il faut le dire aux parents naïfs qui compte uniquement sur le génie de leur enfant pour réussir avec le seul viatique de l’enseignement de la faculté.


      • Plutot mort que libéral (---.---.28.210) 14 septembre 2006 13:43

        Es ce à dire que le privé est meilleur que le public ? Une lapalissade !


        • zozo (---.---.79.1) 14 septembre 2006 14:12

          Vous vous plantez complètement dans votre analyse. C’est une question de choix politique et il n’y a aucune fatalité aux mauvais résultats de l’université française. Et le choix a été fait de priviligier les grandes écoles en y injectant beaucoup d’argent au détriment des universités où la situation devient critique tant le niveau de dépérissement devient patent. Il s’agit d’une question de moyens et non pas de méthodes. Si l’université est mauvaise, ce n’est pas à cause de sa démocratisation : c’est tout simplement qu’elle n’a pas d’argent...


          • DG. Damien G. 14 septembre 2006 14:25

            Article intérressant.

            Il montre un certain décalage, je dirais, de nature culturel.

            Ce qui est certains, c’est que les écoles de commerce, produisent un certain clubisme, comme le décrit bien Silent Bob (mais c’est en générale le cas de la plupart des grandes écoles privées, commerciale ou non). On nous parle ensuite de fracture entre la France dite d’en haut et la France dite d’en bas.

            après quoi, n’ayant pas fait d’école de ce type, je ne peu dire si elles produisent des gens compétents. Le fait est que je m’interrogent souvent sur certain choix stratégique, avec des résultats des fois douteux, des personnes sortant des dites écoles.

            Quant aux Universités, et bien le tableau n’est pas aussi mauvais que cela, d’un point de vue de la qualité de l’enseignement. La ou elle a vraiement des difficlutés, c’est dans la quasi absence de liaison avec le monde du travail (j’en sai quelque chose). Dans certaines filières, on met en place des spécialité ou l’insertion est facilité (stage, partenariat, intervenant du monde professionnel) : c’est une erreur, cela doit englober TOUTES les spécialités.

            La selection a l’entré, c’est du pipot, pour une raison qui est mal vu d’avancer : le selectionneur peut se planter ; avec des idnvidus qui aurait été refusé à l’entrée mais qui une fois dans le cursus se révèlent de tres bon éléments, et inversement. Là réside la véritable EGALITE des chances, et non dans les considération financières. La sélection se fait donc souvent d’elle meme puisque les 2/3 des inscrits ne franchissent pas le cap de la 1 année.

            Mettre une selection a l’entré, s’est envisager le choix d’empecher les potentiels de se révéler, et partant, de s’en priver.


            • gem gem 14 septembre 2006 16:33

              C’est toi qui nous joue du pipeau, sur l’air du « génie méconnu », avec tes erreurs du sélectionneur.

              D’abord y’a qu’au foot qu’il n’y a qu’un sélectionneur. En général c’est un jury.

              Ensuite, seule l’université est assez crétine pour faire dépendre l’admission d’un unique examen (le Bac) pour toutes ses filières. Aux grandes écoles il y a plusieurs concours, un peu décalés dans le temps ; c’est rare qu’on les réussisse tous (il y a une part de hasard), mais inversement quand on les rate tous, faut pas se mentir, c’est qu’on était pas bon.

              Et puis, soyons bien cynique : si un nul rentre quand même, ça n’est pas grave pour lui ni pour l’institution. Inversement si un bon n’arrive pas à rentrer, il y a toute chance que personne ne le voit jamais, même pas lui-même : il restera pour tous quelqu’un dont la place était ailleurs, point barre ! Et oui, la vie c’est irréversible, on n’efface pas le passé.

              Après, la vie fait son tri, pas plus juste que l’école. Une cloche scolaire peut être un méga-pro ... et inversement !


            • PatLeChat (---.---.1.57) 14 septembre 2006 22:40

              Je suis issu de ce système (classes prépas+école d’ingé publique). Je ne serait pas aussi tranché. Bien sur que beaucoup d’écoles d’ingé et de commerce marchent bien mais de la à vouloir tout formater de cette façon il y a un pas que je ne franchit pas.

              Il est clair qu’il n’y a pas assez de contacts entre les universités et le monde de l’entreprise. Cela joue sur les moyens mais surtout sur la capacité des étudiants à s’adapter ensuite au monde du travail. Beaucoup ici l’on dit.

              Mais en ce qui concerne la sélection....Franchement le taupin dans sa classe prépa est un peu comme le hamster que l’on dresse à sortir de son labyrinthe. Ce n’est pas parce que tu aurra bossé comme un malade tes cours et calculé la vitesse d’expansion de l’univers que cela fait de toi un surhomme.

              Il y a vraiement beauucoup de gens qui sont intelligents mais qui n’arrivent pas à s’adapter à ce système bourrin des prépas. A l’inverse, beaucoup de gens arrive à sortir d’une grande école en étant bornés et pas très futés. Tant mieux pour eux mais en ce qui concerne les premiers cités, il y aurrait un énorme gachis si on transformait toutes les facs sur le modèle des grandes écoles.

              Je pense que les deux systèmes peuvent être complémentaires si les facs s’ouvrent au monde de l’entreprise et évoluent pour être beaucoup plus réactives.

              La séléction par le deug ? Perdre 2 ans ce n’est pas très agréable mais la fac est un monde ou on materne moins qu’en école d’ingé. Ceux qui ont envie d’être encadrés peuvent aller en prépa....

              Mais il faut clairement limiter de manière drastique les places dans les filières bouchées. Là je rejoins celui qui a parlé de la psycho (désolé j’ai oublié son pseudo).. Le syndrome « je sais pas donc je prends psycho ou droit » est à combattre. Il faut au moins canaliser les indécis vers des fillières moins bouchées. Car le malheureux peut REUSSIR son deug et faire une license et une maitrise ! Tout ça pour s’apercevoir au bout de 4 ou 5 ans qu’il peut commencer à faire les pizzerias et les crèperies pour trouver un job...


            • lss (---.---.221.218) 14 septembre 2006 14:32

              Pour être allé dans une fac d’Ile de France, scientifique, une chose s’est imposée à moi dès le début : le système est abhérrant. Il ne s’agit même pas d’un problème d’égalité des chances. Il y a deux gros, deux énormes problèmes qui touchent finalement aussi les prépa : la baisse du niveau en lycée et collège. Nous ne sommes absolument pas préparés. Il faudrait impérativement que l’on enseigne les démonstration mathématiques au lycée et ne me dites pas que c’est trop difficiles, certaines sont tout à fait accessibles. De plus il faudrait un test d’entrée (avec éventuellement une prépa d’un an comme pour prépa véto et autre pour les plus motivés).

              De plus il faudrait casser le système Université blabla 1, niversité blabla 2 etc qui non seulement entraine des problèmes administratifs mais aussi cassent l’ambiance de la fac. Il faut de vrai campus pour les fac sur le modèle des prépa, ESx, ENSx et non des quasi villes ou l’on se croise sans se connaître. Bien sur certaines fac sont un peu différentes, mais pour avoir cotoyé des étudiants d’écoles d’ingénieurs, l’ambiance, les conditions d’enseignement et j’en passe sont non seulement meilleurs mais favorisent l’égalité des chances par des classes à taille humaine (ambiance école malgré les exigences -légitimes- des enesignants).

              En apparté, je suggère aux défenseurs du système fac de comparer les ouvrages de prépa et ceux d’université. Il n’y a pas photo : progressivité et rigeur d’un coté, théorie grandiloquente académique de l’autre... Et bien sur ne demandez pas des corrigés détaillés... les prépas exigent beaucoup des élèves mais l’enseignement est construit, avec corrigés détaillés à la clé et non pas seulement dispensé par des « maîtres es conference » (que voila un titre pompeux) avec des corrigés le plus souvent absent ou « allez va comme je te pousse » (ie juste les résultats)... En prépa on parle de cours et « colles » (ces dernières manquent cruellement à la fac) avec de vraies méthodes dispensées.

              Curieusement, ceux qui sont content de la fac, ce sont le plus souvent ceux qui sont devenus profs ou chercheurs (une minorité)... Tout les autres, ils disent tout simplement que leur formation est inutile car inadaptée, trop théorique et lointaine par rapport aux besoins des entreprises (ie aucun sens pratique)...

              Oh et en conclusion, les meilleurs profs que j’ai eu en fac étaient les profs enseignant en IUT (rigoureux, réalistes, exigeants, concrets... des vrais enseignants quoi, pas des enseignants cercheurs qui n’ont le temps que de mal faire les deux, entre deux dossiers administratifs et autre paperasserie)... Si c’est pas logique ça...


              • (---.---.74.32) 14 septembre 2006 18:01

                on dit maître de conférences ! le ès est uniquement pour le titre de docteur !


              • lss (---.---.221.218) 14 septembre 2006 18:44

                Je sais, c’était pour exprimer de l’ironie...


              • jean dron (---.---.185.2) 14 septembre 2006 15:12

                J’ai étudié à la fac de Sciences éco puis à Sup de Co Rouen.

                Je crois qu’une ESC, tout simplement, te prépare à bosser et au monde de l’entreprise.

                Ton objectif n’est pas de devenir un super intello mais de trouver un job et d’être armé pour y réussir. C’est ce que je voulais. J’ai été diplomé en 1998 et suis vraiment content.

                Le dernier avantage est que ce type de diplome est très reconnu.


                • matabo (---.---.208.41) 14 septembre 2006 15:28

                  Penser que le commerce et son enseignement revet la moindre importance aux yeux de la connaissance et de la pensée est un leurre.Heureusement qu il existe encore des espaces universitaires où la pensée libre et la recherche s attachent à autre chose qu à vendre ou à acheter.Le mythe de l’entreprise, nouvelle église, nouvelle ideologie, aussi reductrice et simpliste que les idéologies qui se sont succedées pendant ce siècle recrute visiblement de nombreux adeptes qui seraient prêts a bruler les hérétiques universitaires qui s en éloignent ou la critiquent.Triste début de millénaire, ou le neo-liberalisme, n est qu’un neo-obscurantisme.


                  • gem gem 14 septembre 2006 16:53

                    lol ! tu m’a fait bien rire. Des caricatures comme ça je croyais même pas possible !

                    « connaissance et pensée »... C’est vrai, le commerce c’est méprisable. La technique et la technologie itou, sans doute. Le balayage, la couture et la plomberie on en parle même pas... Le vrai penseur, lui, vit tout nu n’importe où en bouffant de l’air du temps, et branché télépathiquement sur le monde des idées platonicienne (même pas besoin d’ordinateur, trop ringard), c’est lui le roi de l’univers...

                    Trop comique...


                  • (---.---.162.15) 15 septembre 2006 12:12
                      tu m’a fait bien rire. Des caricatures comme ça je croyais même pas possible !

                    Ouh la la, il parle comme un jeune loup dynamique et méprisant et se représente sous les traits d’Haroun El Poussah. Même pas possible, eh bien si !

                    Am.


                  • Universitaire (---.---.106.250) 14 septembre 2006 15:30

                    Si ma mémoire est bonne, le budget par étudiant pour les Universités Française est de l’ordre de 6000 euros par an. Comparez avec les budgets des écoles de commerce. l’Université forme des très bons pour vraiment pas cher, et accepte tous les autres. C’est un peu différent comme philosophie que celle des écoles de commerce à 30 000 euros par an ... qui forment uniquement les bons pour très cher.

                    Pour ce qui est de l’absence de proximité avec l’entreprise des universités Française, c’est un poncif éculé : allez plutôt visiter les sites de partenariat universitaires de France Télécom, Thalès, SNCF (gros cosommateur d’optimisation), Airbus industrie, etc, etc ... Ce ne sont que les plus connus. Renseignez vous aussi sur le succès des thèses CIFRE.

                    L’université Française, c’est certes la Psycho, la Sociologie et la Médiation Culturelle, mais c’est aussi l’Informatique, les Mathématiques, la Physique, la chimie.

                    Pour finir, on oublie bien souvent que ceux - issus des écoles de commerce - qui montent en ce moment des entreprises de haute technologie qui créent des emplois, le font grâce à des technologies mises au point par le monde de la recherche, et de l’université en particulier.

                    En d’autres termes, ils font - ces « top managers » - des milliards avec Internet et le reste, en oubliant un peu vite que les technologies qui les rendent riche, ont été inventés voire financées par les universités (c’est le cas d’internet en particulier, et la totalité des sciences qui fondent l’informatique en général)...

                    Comme le disait un post vu-ailleurs, que « les entrepreneurs produisent de l’entreprise », et qu’ils « laissent les universités produire de la connaissance » tout le monde sera gagnant !


                    • SilenT BoB SilenT BoB 14 septembre 2006 15:45

                      Mon cher universitaire, en trois de faculte, je n’ai effectue aucun stage, je n’ai vu aucun entrepreneur, aucun employe, rien du mond de l’entreprise. Que les entreprises techonologiques fassent appel aux universites c’est tant mieux, mais cel fait plus appel aux chercheurs, car ce sont eux qui vont trouver ce dont a besoin thales et compagnie. Ce dont nous parlons ici c’est de relation etudiant universitaire - entreprise.

                      Les etudiants en informatique formes a l’universite sont moins bon que des ingenieurs en infornatique formes par les 20 meilleures ecoles (dixit un ingenieur info), mais ceci en debut de carriere bien sur apres ca se nivelle avec l’experience. La faculte forme des jeunes bons theoriciens en maths, chimie,etc... Mais si les ecoles sont cheres il y a plusieurs raisons : le reseau etudiant (honnetement tres efficace), la notoriete de la formation, la qualite des cours et l’assurance de la participation des eleves aux cours, etc...

                      Quand on integre une ecole on integre une sorte de communaute, si un ancien de mon ecole me demande un coup de pouce, sans meme l’avoir vu je lui filerai un coup de pouce, comme mettre le CV en haut de la pile et choses comme ca. Les ecoles vous apprennent bien plus que de la theorie, faire partie d’une association pour vous apprendre la demerde, faire des prensentations et parler a l’oral, deamnder des stage est un entrainement a la demande d’embauche et beaucoup de choses que les universites n’offrent pas malheureusement.

                      Croyez-moi, il y a un monde entre la fac et les ecoles de comemrce et d’inge.


                      • (---.---.108.11) 14 septembre 2006 16:14

                        A Silent,

                        Post très honnète.

                        Ce ne serait pas la sélection préalable qui fait que les informaticiens sont meilleurs à la sortie des Ecoles ?

                        Les écoles d’ingé offrent un cadre plus présent que les fac. Plus équipe, aussi (la Fac c’est chacun bosse chez soi).

                        La formation y est bien plus diversifiée. Et, ce qui ne gache rien, le nioveau d’anglais y est obligatiore (750 pts minimum au TOIC pour avoir son diplôme).

                        Allez, je vais bosser mes deux derniers Exams. Demain je serais peut être DESS Droit !

                        Johan (de retour de Londres).


                      • (---.---.108.11) 14 septembre 2006 16:15

                        Ha au fait,

                        J’ai fait un mémoire sur la DADVSI !

                        Johan


                      • mescalito (---.---.101.9) 15 septembre 2006 14:15

                        appartenir a ce genre de communauté est une honte quand on sort d’une école dite réputée. n’es tu pas capable de trouver un job par tes propres moyens ?


                      • (---.---.170.68) 14 septembre 2006 16:01

                        Ces classements valent ce qu’ils valent. Je me permets néanmoins de souligner que la communauté française de Belgique ( 4.5 millions d’habitants) classe deux écoles dans les 15 premières d’Europe.On en déduira ce que l’on veut...


                        • (---.---.108.11) 14 septembre 2006 16:08

                          Bon est ce que vous avez lu les critères d’évaluation des écoles ?

                          Salaire.

                          Taux d’embauche.

                          Taux de satifsaction.

                          Sans vouloir occulter les autres motifs soulevés par l’auteur et les intervenants, les recruteurs sont extrèmement focalisés en France sur le nom de l’Ecole. Sur le passage dans une école, même. Il y a une vraie frilosité à embaucher des étudiants de fac.

                          Ceci explique donc en partie cela.

                          Sinon, ce sont sûrement les querelles d’églises qui tuent la qualité des universités en France :

                          La profs sont intouchables et se consacrent à leur guéguerres. Du coup, chacun son secretariat, pas d’echanges de cours, pas de conférences communes, pas de gros débats. Pas de projets non plus : la fac et impersonnelle et relativement passive. Mais bon, c’est le seul moyen de s’autofinancer ses études (on ne prète qu’aux riches).

                          Enfin, je vous confirme qu’il y a de gros talents en Fac. Mais, en particulier en fac de sciences, ils préfèrent la quitter pour une école car leurs compétences ne sont jamais valorisées.

                          La fac est ingrate pour l’élève et trop pauvre.

                          De là à l’innonder de publicité, à laisser le privé s’ingérer dans la sélection des sujets de thèses et de mémoires... c’est le cas en école d’ingé, de commerce,...


                          • SilenT BoB SilenT BoB 14 septembre 2006 16:33

                            Tres honnetement je n’ai pas eu le sentiment que mon memoire de fin d’etudes ai servi a des entreprises, « Banques d’affaires, banques d’investissements : quels metiers aujourd’hui » et pour avoir lu tous les sujets proposes je ne pense pas que ceux-ci aient profite a quelconque entreprise.

                            Par contre les entreprises font beaucoup appel a la junior entreprise des ecoles de commerce.

                            Pour en revenir aux memoires et theses, je pense que les entreprises vont plutot puiser dans celles des ecoles d’ingenieur.


                            • Salina Salina 14 septembre 2006 16:40

                              Qu’y a t’il de scandaleux à travailler sur un thème qui sera utile par la suite et qui profitera à l’économie française ? Est ce scandaleux de travailler pour quelque chose d’utile et de productif ?


                            • SilenT BoB SilenT BoB 14 septembre 2006 16:45

                              aucun vraiment aucun, si ma these est utilisee par des entreprises je n’y vois aucune objection. La seule chose je veux etre au courant (histoire que si ca leur plait j’aille les voir si j’ai besion d’un boulot)


                            • (---.---.106.250) 15 septembre 2006 09:27

                              « Tres honnetement je n’ai pas eu le sentiment que mon memoire de fin d’etudes ai servi a des entreprises »

                              C’est peut être par ce qu’il n’était tout simplement pas bon... On ne peut pas tous être prix Nobel d’économie (tous Universitaires).


                            • sima (---.---.114.252) 14 septembre 2006 16:33

                              H.E.C = hautes études de la connerie. Franchement, si on se focalisait un peu plus sur la ce qu’on le produit plutôt que lsur la science du blabla, je pense que les choses tournerai un peu plus rond.

                              Pour témoigner de mon expérience ; en 2001, au moment ou mon père a désigné ses successeurs à la tête de l’entreprise familliale ( Une multinationnale de 10 000 employés) qui ne sont autres que mon frère, ma soeur et moi même ; nous avons procédé à une restructuration de l’entreprise. Tous les cadres qui ne produisaient rien de « palpables » ont été remerciés. (ça nous intéressait pas de payer quelqu’un 3000 euros pour faire du bla bla). Alors aujourd’hui, quand je vois un CV avec une école de commerce dessus, ça file droit à la corbeille. D’ailleurs, je reconnais qu’on n’en reçois plus. Les gens savent que cela ne sert à rien d’envoyer une candidature. Mais, vous allez me dire, comment vendre un produit sans avoir sous la main des « VENDEURS ». Nos vendeurs, ce sont les ingénieurs et techniciens qui ont conçus le produit. Des gens qui ont mis les mains dans le cambouis et qui savent de quoi ils parlent. Résultat : Nette augmentation des ventes et nette augmentation des bénéfices qui se répercute forcément sur les salaires des employés. C’est normal qu’ils soient récompensés pour leur travail. Alors, vous et toute votre foutaises et salades apprises à HEC ou autres, retournez plutôt à l’école apprendre un vrai métier plutôt que de passer votre temps à en......... les consommateurs.


                              • SilenT BoB SilenT BoB 14 septembre 2006 16:55

                                Pour faire tourner votre entreprise il vous faut :

                                Des comptables et des controleurs de gestion (surtout avec 10000 personnes) Des personnes en ressources humaines Des personnes a la logistique je suppose, mais ce n’est pas obligatoire. Des personnes pour les audits (ca petu etre en externe) Des personnes pour les systemes d’infornation, ca depend le type d’entreprise ca peut etre indispensable.

                                Que vous n’aimiez pas les persones qui font de la vente et du marketing soit, mais que vous pensiez que tous ceux qui sortent d’ecoles de commerce ne fassent que de la vente est une enorme erreur. Je fais de la finance, la « vente » de mon entreprise aupres des consommateurs c’est 5% de mon temps.

                                Vous avez besoin des ecoles de commerce, elles forment tout un tas de type de personnes, pas uniquement des vendeurs. Les productifs ont besoin de non productifs, l’entreprise ce n’est pas seulement de la production c’est aussi beaucoup d’autres choses, enfin, il me semble.


                              • gem gem 14 septembre 2006 17:05

                                pas besoin d’être aggressif, personne n’a dit qu’il était nécessaire d’avoir fait HEC, ESSEC ou autre pour bien vendre, et personne ne vous oblige à recruter des gens qui vous semblent trop chers.

                                HEC est un fournisseur comme un autre, son produit a manifestement des clients, et même des clients satisfait qui en redemandent. On ne peut que se réjouir d’avoir cette fabrique en France, non ? Même vous, je pense ...


                              • (---.---.170.68) 14 septembre 2006 17:44

                                Amusant, cette société de 10.000 personnes qui paie ses cadres 3.000 euros. Elle est en Chine ou en Inde ???


                              • Stravos (---.---.58.60) 14 septembre 2006 18:37

                                Cette société est probablement domiciliée dans le cerveau de cet aimable ironiste. Mais nos brillants blablateurs commerciaux n’auraient rien vu si vous n’étiez intervenu, mon cher...Que voulez-vous, les arts du blabla et de la finance (autre belle abstraction) finissent par créer un contre-monde plus tangible que celui où nous posons nos fesses. Il suffit d’annoncer une boite de 10 000 salariés et voilà tous ces messieurs en extase mystique. Ce petit fait en dit plus long que des tonnes de bouquins. Bon, je m’en vais caresser les 10 000 seins de ma Vénus illégitime, il sont plus sympathiques que les 10 000 glandus de cette foutue multinationnale neurologique.


                              • (---.---.192.187) 14 septembre 2006 22:26

                                Touché smiley


                              • Rocla (---.---.19.61) 15 septembre 2006 09:03

                                Silent « pour faire tourner une entreprise il faut des comptables »

                                J’ ai CEP à 14 ans, il semblerait ,d’ après moi que pour faire tourner une entreprise ,un Bon Produit Original serait un bon début, non ? Des comptables t’ en trouves , un truc original c’ est plus dur .

                                Rocla


                              • krokodilo (---.---.184.184) 14 septembre 2006 17:38

                                Quoi c’est ranking et master in management ? Have coaching in frangliche ? Merci.


                                • bob (---.---.32.246) 14 septembre 2006 17:54

                                  ranking = classement master in management = bac +5 type sup de co... master correspond à l’harmonisation européenne des diplômes LMD = licence (+3) master (+5) doctorat (++)


                                • krokodilo (---.---.184.184) 14 septembre 2006 18:43

                                  Ah ! C’est un classement des maîtrises en gestion. OK. Thanks a lot.


                                • Josep Garp (---.---.13.65) 14 septembre 2006 18:12

                                  Article intéressant, mais une erreur grave est commise : comment comparer la London School of Economics qui n’est autre qu’une université et HEC qui n’est qu’une école de commerce.

                                  HEC est spécialisé dans le commerce : bien, dans ce cas là on la compare à la London Business School, rien de moins, et encore que sur certains programmes bien spécifiques. Ces classements ne valent pas grand chose, encore moins celui de SJTU (l’université chinoise).

                                  LSE, pour y avoir été, ne ressemble à aucune autre école en France, c’est une école orientée vers la recherche. Peut on comparer les salaires d’un chercheur et celui d’un manager ?

                                  En aucunes manières.

                                  Bref, ne mélangez pas les carottes et les choux fleurs pour un classement, vous vous rendrez compte ainsi qu’aucun classement n’est entièrement valable. Usez de votre esprit scientifique et essayez donc de ne pas conclure des conclusions hatives.

                                  Il n’en reste que ces résultats sont positifs pour notre image, mais ne nous basons pas là dessus entre nous.

                                  NB : ESCP est une école européenne... pas française (du moins pas entièrement)


                                  • Stravos (---.---.132.162) 14 septembre 2006 18:15

                                    Je ne suis pas du tout d’accord avec Salina, mais je trouve quand même sympa son article, car bien documenté avec ce ton un rien malicieux qui m’a toujours séduis. Ma principale objection est la suivante : pourquoi diable faut-il que les études aient obligatoirement une utilité sociale ou économique ? Ne sommes nous pas en train de bâtir cette société d’« insectes cruelles » que prophétisait déja Bernanos dans l’immédiat aprés-guerre ? Un monde limité aux seuls fins pratiques ? Bref, cet effrayant monde du « dernier homme », évoqué par des « penseurs aristocrates » tel Nieztsches qui, trés curieusement, rejoint les thèses - d’aucun diront les visions - de ce grand chrétien que fut Bernanos...


                                    • lss (---.---.221.218) 14 septembre 2006 18:55

                                      @Stravos

                                      Parce que c’est financé par l’impôt, qui dépend des contribuables, contribuables qui ne peuvent payer que s’ils touchent de l’argent (Je ne di pas que c’est bien, c’est, simplement).

                                      Maintenant, la loi, Dieu merci, n’interdit pas de se former et d’apprendre sur les sujets de son choix, en autodidacte, pour le plaisir...

                                      J’oserai dire que les études doivent avoir une utilité sociale, ne serait-ce qu’en ce qui concerne le savoir lire écrire compter.

                                      Pour le reste, tout dépend du système. Vous avez le système actuel, un système gratuit dans un monde où l’économie serait basée sur le troc, ou un système 100% privé. En fait il y a deux systèmes 100% privés possibles : un basé sur le mode « maître-disciple » ou un système semblable au notre où tout serait privé. C’est bien entendu non exhaustif.


                                    • (---.---.192.187) 14 septembre 2006 22:34

                                      Et comment pouvez vous avoir la moindre idée de ce qui pourrait avoir une utilité pour la société ????

                                      Il ne me semble pas que Flemming ait eut la moindre envie de faire plaisir à son prochain quand il à découvert les antibiotiques... de même que les Curie lors de leurs expériences sur la radioactivité... ou encore les théoriciens qui ont développé les models mathématiques des lasers...

                                      Pourtant les antibio soignent des millions de gens, le nucléaire produit de l’électricité (entre autres) et les laser sont presents dans chaque appareil numérique moderne et font travailler des milliers de gens de par le monde.

                                      Bref il n’est pas viable de se placer dans une finalité immédiate de la recherche ou des études en terme de rentabilité, c’est tuer définitevement toute innovation et tout développement technologique donc l’économie de demain du pays. Car malheureusement ce ne sont pas les HEC qui résoudrons les problèmes énergétiques, la pollution, les maladies ou créeront les nouvelles technologies qui feront travailler le monde...

                                      Je ne dis pas qu’ils ne sont pas utile, mais dans une vision à long terme de l’économie elle même, la recherche est l’élément fondamental et la recherche par essence n’est pas vouée à des profits immédiats...


                                    • Stravos (---.---.58.60) 15 septembre 2006 08:54

                                      Précisément, Mr Iss, je suis moi aussi contribuable et me souviens avoir voulu par plaisir suivre des cours aux Beaux Arts. J’ai du renoncer, mon cas n’interressait pas cette institution. Il leur fallait des tacherons du dessin, des gens utiles quoi, pas des dilletantes comme moi. Mais peut-être cela a-t-il changé depuis ?


                                    • bob (---.---.238.38) 15 septembre 2006 10:50

                                      Je ne crois pas que les beaux arts cherchent des gens qui aient une vision « pratique ». Pour avoir pas mal d’amis qui ont suivi cette fillière, la sélection à l’entrée se fait plus sur une certaine forme de maturité artistique. D’ailleurs il n’y a des cours de dessin « technique » qu’en première année. Les beaux arts souffrent par ailleurs d’un mal dont il a été question précédement : bien que leur enseignement soit très riche, il ne débouchent sur aucun métier « pratique » et tous les gens que je connais qui ont suivi cette fillière sont maintenant profs d’art pla en collège... Mais il sont heureux d’avoir le temps de travailler pour eux en parallèle. Je crois que certains choix se font entre la réussite professionnelle et le développement personnel... Je pense que il n’y a pas de gens assez naïfs pour croire qu’après une fac de psycho il vont avoir une carrière pro fulgurante ! smiley


                                    • lss (---.---.240.184) 15 septembre 2006 11:25

                                      @Stravos

                                      Moi aussi, finalement, le choix s’est porté sur la physique (les écoles d’art sont un peu trop... enfin bref, disons qu’il faut être dans l’ambiance, je suis trop pragmatique, d’où le choix des sciences smiley).

                                      Dans les écoles d’art, à ma connaissance, il existe le statut d’auditeur libre (il faut se renseigner, car ça n’est pas systematique). Ce statut est non diplomant. DW devrait pouvoir répondre mieux que moi, il doit être au courant.


                                    • goldorak (---.---.253.9) 14 septembre 2006 19:47

                                      Facile de parader sur un classement d’une sous famille de diplomes avec des criteres a n’en plus finir... hec a coté des harvard, stanford, etc...ca n’existe meme pas sur la carte... L’année derniere c’etait pareil, HEC avait fini premier d’un classement du FT avant de disparaitre simplement d’un autre classement la semaine suivante...

                                      perso, je suis bac+5 diplomé de l’IAE Lille, (ecole de commerce de la fac’) J’ai payé 300 euros un diplome que j’ai moins d’une semaine de mon premier boulot a rentabiliser...(pour parler comme un ESC...) et mon job je l’ai trouvé moi meme comme un grand... on m’a pas mis un recruteur sous le bras comme dans les ESC. Bcp de diplomés d’ESC sont des vrais assistés...à la fac, on t’apprend la debrouillardise...tres utile dans la vie ! Je suis parti en Erasmus...

                                      C’est pas parce qu’on sort d’HEC and co qu’on est bon...Mon ancien boss etait un EDHEC et j’ai du tout lui apprendre en finance alors que c’etait sa spécialité !!! Alors messieurs les diplomés des grandes écoles, fermez la !

                                      De plus, quand on voit le classement des grandes fortunes mondiales, on a une immense majorité d’autodidactes ou de personnes peu diplomés

                                      Bref, HEC ca n’aide en rien...


                                      • lss (---.---.221.218) 14 septembre 2006 20:56

                                        Je dois avouer que sur le coté formaté des étudiant des grandes écoles et leur tendance à l’ouvrir, même quand il devraient la boucler, ça n’est pas qu’une légende. Certes ils ne sont pas tous comme ça mais pour en connaître (et avoir les échos, de l’intérieur), il semble bien qu’ils représentent pas loin de la moitié ; d’ailleurs chez ces mêmes, ce sont généralement les moins bons qui l’ouvrent le plus)...


                                      • SilenT BoB SilenT BoB 15 septembre 2006 08:20

                                        Il est clair que les grandes ecoles ne forment pas que des genies smiley

                                        Ce qu’il faut bien comprendre c’est que les programmes des ecoles et la qualite de l’enseignement sont quasi identiques dans les 20 meilleures ecoles, bien sur le cadre change (certaines ecoles sont plus riches que d’autres), mais le contenu lui reste plus ou moins le meme. J’ai recu les memes cours de compta, controle de gestion et audit que les ESCP-EAP, c’etait le meme prof responsable !

                                        Le classement des ecoles de commerce est en partie subjectif, deja il y en a pleins, les journalistes qui les font parlent souvent des ecoles sans y mettre un pied et font souvent des coupures de presse pour savoir s’il y a des changements dans les hautes spheres des ecoles. Il faut voir quels sont les criteres de base pour les classements ! Les salaires, le temps moyen pour trouver un emploi, la reconnaissance par les entreprises (pour la plupart parsiennes), les echanges a l’etranger,etc...

                                        Les programmes sont quasiment les memes, la valeur des profs n’est pas differente ou peu (il ya des bons et nuls partout). Et puis ceraines ecoles par exemple sont tres bonnes dans certains domaines plutot que d’autres, mais cela ne figure pas dans les classements.

                                        Pour faire ses etudes le plus important c’est de choisir la bonne voix et etre sur ce que l’on veut faire, une formation type ecole de commerce vous fait comprendre le milieu de l’entreprise tres vite, en fac vous etes tres theorique, mais cela peut se rattrapper avec le temps aec la simple lecture de quelques magazines et l’experience. Les magazines pour le vocabulaire type marketing, financier ou autre, l’experience pour comprendre les rouages de votre boite.

                                        En fait l’ecole de commerce vous donne une longueur d’avance sur les etudiants de faculte c’est tout, mais c’est deja enorme. Mais en plus il y a le club des anciens, la notoriete de l’ecole, les reseaux.

                                        Mais quand j’entends qu’on a donne la main aux eleves pour trouver un emploi ou un stage je rigole, parce que tout le monde a du se debrouiller dans la mienne, a la rigueur des profs qui usuent de leurs contact et font un peu de piston, mais bon ca c’est partout le piston.


                                      • Stravos (---.---.58.60) 15 septembre 2006 09:03

                                        Idem pour les écrivains et poètes, Mr Goldorak,un grand nombre d’entre eux, et parmi les meilleures, n’ont jamais fait la fac de lettres. Les grandes écoles ne sont souvent qu’une école du snobisme et de la prétention.


                                      • Dugenou (---.---.131.209) 14 septembre 2006 21:17

                                        Bonjour à tous, 1er post

                                        Cursu pour ma part 100% fac ; quoiqu’avec la particularité fac privée : somme toute une bonne synthèse de deux système qu’il est a m’mode sinon idiot du moins vain d’opposer, tant il me semblent complémentaires.

                                        - On a d’un coté les écoles de commerce, qui forment d’excellents techniciens entrepreneurs, des étudiants efficaces dans leur recherche d’emploi, connaissant le milieu professionnel pour le beaucoup fréquenter, mais de ce fait même, sous influence extérieure,

                                        - De l’autre, la fac dont la finalité est plus la recherche, la conservation et le développement du savoir, le savoir pour la beauté du savoir.Ce qui lui importe n’est pas forcément la rentabilité immédiate, ce qui peut par exemple permettre d’affirmer une vérité scientifique hors d’influences d’argent (dans le monde tel que nous le vivons, ce peut être précieux).

                                        Effectivement, ces deux mondes là se rencontrent ensuite dans la vie active, et le monde des idées se conjugue avec celui de l’efficacité, pour un magnifique 1+1=3

                                        La recherche fondamentale fournit depuis toujours au monde sensible la substance qui a permis par exemple la révolution industrielle, et trouve juste que le monde sensible participe quelque peu de sa subsistance, ça ne semble pas juste ?

                                        Pour en revenir au sujet d’origine et à ma fac privée, on était en stage de découverte dès le deug, la corpo tournait fort, et les stages étaient encouragés, ce qui ne nous empêchait en rien de nous goberger de savoirs que nous savons aujourd’hui sans aucune utilité pratique et directe, mais qui ne sont perdus pour personne.

                                        Bon, ça peut finir en diplomé de psycho qui bosse dans le commercial, mais au moins on aura bien rigolé.


                                        • Forest Ent Forest Ent 15 septembre 2006 01:02

                                          C’est plutôt une bonne nouvelle. Mais je ne vois pas l’intérêt de comparer écoles et universités.

                                          Dans chaque pays, il y a de bonnes et de moins bonnes universités. Si l’Université de Milwaukee n’est pas terrible (c’est un exemple, je n’en sais strictement rien), ce n’est pas « la faute au système » américain.

                                          Les grandes écoles françaises SONT des universités, avec une place à part et beaucoup de moyens. Une business school française revient actuellement plus près de 30 000 euros, que de 20 000, et encore uniquement en frais associés à la scolarité.

                                          Le système français est dual, mais globalement il fonctionne. Que souhaiteriez-vous ? Que toutes les universités françaises soient de niveau mondial ? Il y en a qui le sont, cela n’est pas si mal.


                                          • marco (---.---.184.91) 15 septembre 2006 09:08

                                            En voilà un débat qui suscite des réactions passionnées. Enseignant depuis peu en fac (mais ayant effectué une partie de mes études à l’étranger notamment un MBA à Londres), je pense que vous avez tous un peu raison : ceux qui affirment (de manière parfois caricaturale) que l’université est le temple de la pensée abstraite voire inutile (notamment dans le monde de l’entreprise) et ceux qui louent le dynamisme et les liens des écoles de commerce avec la « vraie vie » (encore une fois, le monde des entreprises). On se départira difficilement des clichés sachant qu’ils comportent toujours une part de vrai. Sachez tout de même que l’université est une réalité multi-dimensionnelle assez complexe. J’interviens actuellement dans un IAE où les étudiants sont tous sélectionnés (au niveau Master) et où les diplômés trouvent parfois du boulot dans des banques new yorkaises ! Vous avez dit « université ringarde » ?


                                            • Rocla (---.---.19.61) 15 septembre 2006 09:16

                                              Marco,

                                              p’tite question ,un gonze sortant d’ une grande école comme citée plus en haut ,d’ après vous , que fait-il sans les grandes boîtes qui l ’ embauche après ?

                                              Y a-t-il des exemples de ce genre de types sortant d’ école ,montant leur boite ,réussissant ?

                                              Merci de me lire

                                              Rocla


                                              • marco (---.---.184.91) 15 septembre 2006 09:42

                                                En fait, c’est une question intéressante. Les multinationales sont évidemment un débouché très courant. Les étudiants ont parfois des cours (ou des électifs) intitulés ’entrepreneurship’ (le recours à des mots anglais est une constante mais cela est un autre débat). Il faudrait regarder les statistiques de plus près (pas faciles à trouver, autres que celles divulguées par les écoles elles-mêmes...). En fait, la création d’entreprise à la sortie de l’école pourrait être un critère d’évaluation intéressant à l’avenir (dans les classements et les palmarès dont on nous abreuve chaque année). Merci pour cette question...


                                              • SilenT BoB SilenT BoB 15 septembre 2006 10:27

                                                Personnellement, de ma promotion j’en connais 3 plus moi, mais j’ai travaille un peu de temps avant de fonder mon entreprise afin d’avoir le capital.

                                                Les etudiants vont principalement dans les entreprises en tant que salaries, peu montent des entreprises juste apres l’ecole, ils preferent travailler et pouquoi pas un jour monter sa propre entreprise. Les ecoles de commerce n’ont pas pour vocation a former que des entrepreneurs mais aussi et en fait surtout des futurs cadres d’entreprises.

                                                PS : au CERAM Sophia Antipolis le nom des cours est en francais donc entrepreneuriat. :p


                                              • marco (---.---.184.91) 15 septembre 2006 10:48

                                                4 sur une promotion du CERAM, le chiffre est assez faible (mais il y en a peut être d’autres avec qui vous n’êtes plus en contact). Pour ce qui est de la vocation des écoles, le problème de la terminologie se pose ici. ’Ecole de commerce’ est une traduction assez laborieuse de ’Business School’. D’ailleurs beaucoup d’écoles changent leur nom. Ainsi sup de co Lyon s’appelle désormais Ecole de Management, Lyon (« management » étant un mot français comme chacun le sait). Je n’ai rien contre les mots anglais (je suis moi-même moitié moitié). Il y a effectivement une loi en vigueur qui oblige les écoles à intituler les cours en français (comme ’entrepreneuriat’ par exemple) mais dans la pratique et aussi sur les sites Internet des écoles, le « tout français » est une utopie (encore une fois, ce n’est pas une critique)...


                                              • bob (---.---.238.38) 15 septembre 2006 11:00

                                                @rocla

                                                Perso je ne peux parler que de mon exemple, mais je suis diplômé de sup de co et j’ai monté ma boîte y’a deux ans qui tourne pas trop mal, merci. smiley

                                                Une de mes écoles proposait d’ailleurs un cycle création d’entreprise qui rassemblait 20 personnes sur 230, et il était considéré comme le cycle le plus difficile, c’est d’ailleurs pour ça que je l’ai pas fait smiley


                                              • Rocla (---.---.19.61) 15 septembre 2006 17:53

                                                Marco ,merci

                                                Rocla


                                              • Rocla (---.---.19.61) 15 septembre 2006 17:56

                                                Bob,

                                                Et sans sup de co ?t’ aurais pu la monter cette boîte ?

                                                Rocla


                                              • Thibaud (---.---.208.132) 15 septembre 2006 10:26

                                                Vu sur l’article : « frais de scolarité relativement élevés »

                                                Vu sur le site HEC : « les droits de scolarité sont fixés à 7 900 Euros »

                                                Sachant que pour mon école d’ingénieur c’est 500€ , et pour la fac ça varie autour 300€, personnelement je n’ai pas du tout la même notion du « relativement ». Déjà autour de moi , pour 500€ par an, ya du monde qui a du mal à suivre , alors à 7900€ oublions directement ces personnes ...

                                                En gros, le publique visé n’est pas le même , et les moyens non plus à partir de là c’est inutile de faire une comparaison ....

                                                Ensuite croyez vous vraiment qu’une sélection à l’entrée de la FAC soit bénéfique ? Ce n’est pas parceque d’autres personnes sont meilleures que vous au concour/exam d’entrée que vous serez mauvais dans votre métier. Si on vous empèche de faire la formation qui vous interresse, pensez-vous que vous serez vraiment efficace dans l’aprentissage, et ensuite dans votre travail ? Cela ne risque t-il pas de créer une énorme masse de personne qui s’arrèterons juste après le bac , faute d’avoir pu choisir leur voie ? Pour moi, c’est le principe même de la FAC d’être ouverte à tout le monde. Toutes les autres formations ont un nombre de place limité et donc une sélection en entrée, la FAC offre une seconde chance à ceux qui n’ont pas était choisi lors de cette sélection.

                                                Ensuite il est évident que les résultats en sont plus faible puisqu’elle accepte tout le monde, et donc même les pas motivés, et alors ? Est-ce que seul les pourcentages comptent ? Ce qui est important c’est que personnes motivés puisse réussir, et je pense que la fac le permet...

                                                Il est facile de dire qu’une école est la meilleur quand elle choisit les meilleurs en entrée. Une vraie bonne école serait celle qui prendrait les pires élèves, pour en ressortir des bon élèves (et pas forcément les meilleurs, on s’en fou...) mais ça je connai pas ...

                                                Sinon je suis d’accor sur le fait qu’il doit y avoir plus de partenariat avec les entreprises. On devrait aussi plus nous informer sur les déboucher réels qui existent pour chaque voie. On devrait peut être ainsi revoir le rôle des conseiller d’orientation du lycée, je n’ai jamais parler avec quelqu’un pour ses conseilles ont été utiles...


                                                • SilenT BoB SilenT BoB 15 septembre 2006 10:31

                                                  vous dites : « En gros, le publique visé n’est pas le même , et les moyens non plus à partir de là c’est inutile de faire une comparaison .... »

                                                  La plupart des eleves des ecoles de commerce font des emprunts (c’est mon cas) pour payer ces ecoles, nous empruntons et commencons a rembourser une fois diplomes, cela tourne aux environs de 350 a 400 euros par mois sur 5 ans, c’est beaucoup ma ca vaut le coup.

                                                  La fac est benefique et meme excellente si on est motive et travailleur, on devient vite glandeur a la fac...


                                                • Salina (---.---.90.85) 15 septembre 2006 10:36

                                                  Thibaud, des étudiants qui vont toucher un salaire moyen de 60.000€ à leur sortie de l’école ne pourraient ils pas payer quelques milliers d’€ pour le diplôme qui leur permettra d’atteindre ces salaires ?


                                                  • Thibaud (---.---.208.132) 15 septembre 2006 13:37

                                                    Ok ça marche pour HEC car les gens qui sortent ont de bon salaire.

                                                    Mais la l’auteur veut généraliser ce principe, or il faut pas réver, toutes les formations ne permettent pas d’atteindre le même salaire.


                                                  • Rage rage_ 15 septembre 2006 12:35

                                                    En voilà un sujet qu’il est bon !

                                                    La dualité du système Français : un système portes ouvertes, à plusieurs vitesses, et globalement très moyen voir mauvais au niveau mondial et un autre système portes closes avec sélection à minima sur l’argent où la rareté et l’argent créent les bonnes conditions pour proposer une soit disant élite au monde et qui est globalement très bien positionné mais néanmoins très peu lisible à l’international.

                                                    En lisant, on comprend vite que les 2 systèmes ne sont pas du tout les mêmes et qu’ils auraient tout intérêt à se compléter. Mais en France, on privilégie les filières d’élite plutôt que l’élite de filières... Ainsi, un bon géographe, éminemment connu et apte dans tous les domaines n’a pas plus de chance de présider une entreprise que le plus grand des tocards d’HEC. L’effet prestige/paroisse jouant à plein, il y a ceux qui préservent leur pré carré, et ceux qui rament grave pour s’en sortir.

                                                    Le mérite ? On s’en fou en France. Il faut acheter ses diplômes et ensuite on verra bien, de toute façon les tocards en commerce, ce n’est pas ce qui manque !

                                                    La justice ? Laquelle ? Celle qui, au niveau de la taxe d’apprentissage, permet à quelques écoles de récoler les 1% salariaux de la manne du CAC 40 alors que la FAC galère à récolter des subventions de l’Etat ?

                                                    Le modèle social ? Lequel ? Celui qui prédermine ceux qui, via l’usine à lavage de cerveau (prépas) intègreront les grandes écoles pour vous faire la morale et gagner 10 fois plus que vous sans rien faire ?

                                                    La sacro sainte liberté d’étudier (à comprendre la non sélection des élèves) ? Celle qui coule et dévalorise 80% des diplômes universitaires alors qu’en école la rareté entretien la valeur des diplômes qui permettront à des loosers de toujours se raccrocher à une branche (Mines, Ponts, X, HEC, etc...) même s’ils s’avèrent arrogants, méprisants et peu rentables (la SNCF en est bourré) ?

                                                    L’égalité des chances ? Laquelle ? Celle qui octroie la FAC à ceux qui n’ont pas 7500€/an à mettre dans une inscription, sans compter le train de vie et les outils nécessaires pour travailler ou bien celle qui permet à ceux qui ont ces 7500€/an de pourvoir parvenir à des postes que leurs capacités intellectuelles et scolaires ne leur auraient jamais permis d’atteindre ?

                                                    Il n’est donc pas étonnant (et la liste pourrait être longue) de constater qu’un système produit plus de résultats que l’autre tout simplement parce que l’Etat a délibéremment fait le choix de mettre le paquet sur l’un et pas sur l’autre. Le paquet non pas par « subventions » mais par des cadres législatifs favorables (autonomie de gestion, taxe d’apprentissage, liberté de programmes, ouverture des cours à l’international) et surtout pour favoriser la progéniture des cadres déjà en place.

                                                    Voilà pourquoi il est aisé de venir à la « conséquence » constater que l’un fonctionne mais discrimine alors que l’autre ferme les yeux mais s’enfonce dans un bourbier sans nom. Alors oui, je suis pour la sélection à la Fac, oui je suis pour des universités de ville mutualisant les moyens des écoles et des facs, mutualisant les filières et diplômes, oui je suis pour une autonomie et une spécialisation des universités dans un cadre d’approfondissement des compétences et d’émultation plutôt qu’une d’une stupide et destructrice concurrence des universités entre elles.

                                                    - Oui, je suis pour une fusion de ces 2 stystèmes avec des droits d’études rationnels (1000€/an) mais avec le paquet sur les moyens, profs etc... mis à disposition. Mais pour cela il faudra faire des choix cruciaux comme fusionner grandes écoles et fac, répartir les financements et moyens, fermer des filières sans débouchés et optimiser l’efficacité des années d’enseignement (stop au 6 mois de cours à 16h/semaine).
                                                    - Oui il faudra aussi intégrer l’apprentissage ou le stage inscrit dans le code du travail.
                                                    - Oui il faudra que l’étudiant puisse être autonome financièrement en remettant à plat les systèmes combinatoires et entubatoires des bourses/apl/and co afin de prendre en compte l’étudiant sur les REVENUS à disposition et non le STATUT.
                                                    - Oui il faudra se battre pour que le BAC soit toujours un point de passage (et de sélection) pour que des cancres en orthographe ne puisse pas passer grâce à leur coef 9 en maths, pour que la carte scolaire soit préservée mais appliquée au privé et élargit à des périmètres permettant des choix « locaux », pour que les profs soient affectés de manière homogène et non plus à l’ancienneté suivant une carte nord-sud de la France.
                                                    - Oui un jour il faudra tapper sur l’école privée et replacer l’école publique de la république au coeur des dispositifs de l’éducation nationale.
                                                    - Oui il faudra faire péter ces classes prépas pour cesser d’avoir un DEUG vide de sens et des classes prépas à 45h de cours + 40h de devoirs et dont les contenus ne sont faits que pour reciter comme un chien savant ce que l’on veut bien vous faire dire le jour d’un concours, le tout avec des moyens allant du simple (fac) au x6 (élève prépa)

                                                    Oui, on peut toujours regarder les résultats finaux et se congratuler de l’un et s’attrister de l’autre. Mais à quand une action GLOBALE sur un système défaillant, inégal et inadapté que celui du système scolaire Français ?

                                                    Voilà la vraie question.


                                                    • marco (---.---.184.91) 15 septembre 2006 12:46

                                                      cela ressemble à un vrai programme politique ! Je suis assez d’accord sur l’idée de la mutualisation des énergies (et donc de l’argent) et la nécessaire dose de sélection à l’entrée de TOUTES les études supérieures. Celle-ci existe déjà mais se fait en cours de route de manière hypocrite. Pour ce qui est de la fusion grandes écoles - universités, c’est une bonne idée qui nous permettrait de rivaliser avec les systèmes universitaires étrangers. Malheureusement, vous connaissez mal la sociologie universitaire française et cette réforme globale n’est pas pour demain... C’est peut-être dommage. Je n’en sais rien.


                                                    • (---.---.28.230) 15 septembre 2006 13:52

                                                      Juste quelques mots. Vous avez entendu parler des IUP : Instituts Universitaires Professionnalisés ? J’en sors, ce n’est qu’un bac +4 qui délivre un diplome d’Ingénier Maître (Maitre pour équivalent « maitrise ») mais avec pas mal de relations avec les entreprises. Bien sûr, on me regarde de haut quand je dis que je n’ai pas le sémame du titre officiel « Ecole d’Ingé ». Je dois même bien toucher 10 à 20 % de moins à expérience égale mais ça ne m’empèche pas d’en encadrer et bien souvent de leur en apprendre pas mal. Ca continue à me sidérer de ne jamais entendre parler de ce type de formation.


                                                      • (---.---.161.61) 15 septembre 2006 15:55

                                                        Tu as raison d’être sidéré ! Les IUP (particulièrement informatiques que je connais) sont hyper efficaces. A peu près zéro de chômage, grâce aux stages de fin de maitrises, ou aujourd’hui de fin de Master. Des chercheurs enseignants qui sont souvent au top de la recherche, et qui transmettent aux étudiants qui le veulent, des connaissances qui iriguent le monde de l’entreprise. Ce n’est pas totalement parfait (les enseignants issus du milieu pro sont parfois mal recrutés), mais ça marche. Et les étudiants gagnent effectivement 20% de moins que les diplomés d’écoles d’ingé en étant bien souvent plus opérationnels qu’eux. Ajoutons qu’avec erasmus, ces étudiants d’IUP ont souvent bien plus voyagés et étudiés en Europe que ceux des écoles d’ingé.


                                                      • arturh (---.---.119.98) 17 septembre 2006 10:59

                                                        Tu n’as pas bien compris dans quel pays tu vis. La compétence ne compte pour rien France, ce qui compte c’est le TITRE.


                                                      • gem gem 15 septembre 2006 20:55

                                                        je ne suis pas assez « calé » pour en faire un article, mais au-delà du constat que l’état à mis le paquet sur les grandes école et non sur la fac, au delà du constat que c’est original en Europe, il faut se demander pourquoi.

                                                        Et la réponse est triple

                                                        1) la Révolution : je fais court, mais clairement les révolutionnaires n’ont jamais « pifé » l’université, fille de l’église, et rebelle au pouvoir. Carnot et Napoléon ont développé un système parallèle, plus idéologiquement conforme aux canons (double sens) révolutionnaires : casernement, obéissance et matérialisme.

                                                        2) l’Elitisme républicain : à l’aristocratie de naissance, substituer une aristocratie de mérite, avec un tri sans pitié qui détruise l’avantage social initial. Donc, des concours féroces, où les « relations » ne servent à rien. Pas à 100% efficace, mais quand même suffisant pour faire rentrer des paquets considérables de fils de rien, reconnaissant à la République, dans les plus hautes sphères.

                                                        3) l’étatisme surdéveloppé. Les grandes écoles ont fournit les cadres de l’état, réciproquement ces cadres favorisent naturellement leurs institutions. Avec la puissance de feu finacière et réglementaire que ça représentait !

                                                        La remise en cause du système des grandes écoles est maintenant possible, puisque l’université a fait allégeance au pouvoir, que l’élitisme républicain est contesté (ou « récupéré » par des organes universitaire encore marginaux mais qui ont le vent en poupe), et que l’étatisme forcené est bousculé par le libéralisme. Ajoutons l’ouverture internationnale, la concurrence exacerbée entre les institutions éducative, et le système se remet en cause...


                                                        • docdory (---.---.180.38) 16 septembre 2006 11:21

                                                          La France n’a pas tellement à se vanter de ce classement des écoles de commerce françaises . On peut même se demander quel besoin peut il y avoir de grandes écoles pour faire du commerce .

                                                          En effet , il existe plusieurs types de commerçants :

                                                          - D’une part les commerçants qui fabriquent eux même leurs produits à partir de matières premières , par exemple les boulangers patissiers et bouchers charcutiers , et qui vendent ensuite leurs produits . Ces professions nécessitent des connaissances approfondies dans leur domaine , connaissances qui ne relèvent à l’évidence pas d’écoles de commerce .

                                                          - On peut rapprocher de ces professions les prestataires de service ( coiffeurs , services informatiques etc ... ) et , d’une certaine façon certaines professions libérales ( encore que les médecins et dentistes ne sont pas des commerçants , cf le code de déontologie médicale , et que la publicité leur est interdite ) . Toutes ces professions n’ont nullement besoin d’écoles de commerce , mais d’une formation spécialisée dans leur domaine respectif .

                                                          - Une deuxième catégorie de commerçants vendent au détail ce qu’ils ont acheté en gros à un ou des fabricants , par exemple les boutiques de prêt-à - porter . La encore , le besoin d’écoles de commerce est des plus réduits , le métier de vendeur dans une boutique de prêt-à - porter me paraît être l’un des plus simples du monde , et ne nécessite pas plus d’une journée de formation pour un individu d’intelligence normale . Pour ce qui est du propriétaire de la boutique en question , il suffit qu’il ait des connaissances minimales de gestion , à peu-près celles nécessitées pour la gestion d’un cabinet médical , c’est à dire des notions qui peuvent s’apprendre en moins d’une semaine si j’en crois mon expérience .

                                                          - Enfin passons à la catégorie de professions qui relèvent en principe d’écoles de commerce , c’est-à-dire la nébuleuse des « commerciaux » en tous genres , professions qui vont du représentant de commerce à l’animateur des « trois jours Monoprix » avec son désagréable micro , jusqu’aux mystérieux « cadres commerciaux supérieurs » qui font les beaux jours des offres d’emplois de l’ Express et du Point , annonces dans lesquelles on promet des salaires faramineux pour des emplois au contenu mystérieux et au titre ronflant du genre « Chef de produit » ou « responsable des ventes » ou encore « directeur de marketing » et j’en passe , avec des définitions de poste de travail particulièrement obscures pour le non initié ( mais enfin , qu’est - ce qu’ils peuvent bien faire de leurs journées de travail ???? )

                                                          J’ai personnellement la naïveté ou le réalisme de penser que , si le monde ne peut pas se passer de boulangers , bouchers , coiffeurs , plombiers , électriciens , médecins ou boutiques de prêt - à - porter , il pourrait parfaitement se passer de ces cadres commerciaux supérieurs dont l’inexistence ne me causerait personnellement en première analyse aucun préjudice , et ne modifierait en rien mes conditions d’existence . Pour moi , qu’un directeur de marketing , profession dont l’utilité sociale est des plus douteuses , gagne plus qu’une infirmière , profession indispensable , à hautes responsabilités et d’une haute difficulté , me paraît purement et simplement un scandale !

                                                          En bref , on se demande vraiment à quoi peuvent bien servir les écoles de commerce si ce n’est à assurer l’enrichissement futur, socialement immotivé , de leurs étudiants ...

                                                          Pour en revenir à l’Université je pense qu’il vaut mieux pour un pays avoir beaucoup de prix Nobel que beaucoup de diplômés d’écoles de commerce , fussent-elles « performantes » ...

                                                          Le problème est que le budget de l’enseignement supérieur est très mal utilisé . En effet il y a une pléthore d’étudiants dans des domaines dont les débouchés professionnels sont quasi nuls , par exemple psychologie et sociologie . Il ne devrait y avoir à terme en France , qu’une seule faculté de psychologie et de sociologie , avec un numérus clausus draconien .

                                                          D’ailleurs dans ces deux domaines , l’enseignement qui est donné est souvent loin d’être scientifique . Une étudiante en psychologie m’a relaté dernièrement qu’un prof de fac de psycho , qui faisait un cours sur les maladies psychosomatiques , donnait en exemple l’ulcère à l’estomac . Plusieurs étudiants sont intervenus pour dire que le prix Nobel de médecine avait été attribué à des chercheurs ayant démontré que l’ulcère était en fait une maladie infectieuse . Le prof en question leur a fait cette réponse stupéfiante , que n’aurait pas renié Diafoirus : « Pour l’instant , ça reste comme ça » ( sous entendu , les étudiants qui ne mettraient pas à l’examen l’ulcère comme maladie psychosomatique seront mal notés !!! ) . Que la France , et donc les contribuables , payent des profs de psycho pour enseigner des contre - vérités scientifiques est proprement stupéfiant !! Il en est de même pour l’enseignement de la sociologie dont le contenu a été démoli de façon dévastatrice dans l’excellent ouvrage de Sokal et Bricmont « impostures intellectuelles » ( éditions Odile Jacob )

                                                          Par ailleurs , de nombreuses filières ( langues étrangères , philo , histoire , lettres , )n’ont comme unique débouché , certes essentiel , que l’enseignement , avec mettons dix pour cent d’autres débouchés . Il faut donc également faire un numérus clausus strict dans ces filières , afin de ne pas former de futurs « chômeurs intellectuels » La pléthore d’étudiants dans ces filières constitue un gaspillage de l’argent public .

                                                          Il faut donc , pour éviter cette pléthore

                                                          1°) rendre le bac plus difficile ( si 80 % des jeunes ont le bac , c’est comme si personne n’avait le bac ) , et redonner à ce diplôme sa vraie valeur , c’est à dire un diplôme de culture générale approfondie , scientifique pour le bac scientifique et littéraire pour le bac littéraire ) , et non un passeport automatique pour l’entrée en fac

                                                          2°) Laisser aux Universités la possibilité d’exiger une notation minimale au bac dans telle ou telle matière pour faire telle ou telle filière ( une fac de physique devrait pouvoir exiger de ses étudiants qu’ils aient un bac scientifique avec mention , et un minimum de 15 / 20 en note de physique et maths au bac , le diplôme délivré par cette fac n’en aurait que plus de valeur .

                                                          3°) Multiplier les filières professionnelles pour bacheliers , hors université . Il n’y aurait rien d’anormal qu’un bachelier décide après son bac d’apprendre le métier de plombier ou d’électricien plutôt que de se retrouver sociologue au chômage .


                                                          • GUIGUI (---.---.13.212) 17 septembre 2006 01:10

                                                            Bonjour à tous,

                                                            C’est marrant de voir les adeptes des facs raler contre les grandes écoles... Moi ça me fait raler que les diplomés des grandes écoles paient via leurs impôts les chomeurs issus de la fac...(du moins certaines).

                                                            Dans la vie il y a des choix à faire. Aprés le bac on peut décider de partir en prépa pour en chier pendant deux ans avec à peu prés 80 heures de travail par semaine, ou alors aller en fac pour travailler 80 heures par semestre. A votre avis ca peut pas avoir un lien avec les differences de niveau ? Ensuite on peut choisir de faire une grande école pour trouver un métier interressant et bien remunéré. On peut aussi faire des formations professionnalisantes (IUT et compagnie...) qui restent de bonne qualité, mais à un niveau inferieur (rien de pejoratif ici). Et on peut decider de faire une fac (au mieux de sciences, au pire de psycho...) pour « developper son esprit et pour la beauté du savoir ».

                                                            Generalement aprés quelques années ceux des grandes écoles travaillent et vivent bien. Ceux des IUT ont un boulot. Et ceux des fac ? A votre avis, qui c’est la France qui déprime et qui manifeste tous les ans (mais heu, le CPE c’est pas bien, les retraites y faut pas y toucher, la reforme scolaire non plus, l’Europe c’est pas bien, vive les soviets...)

                                                            Au final on a d’un coté une France qui travaille (et oui un cadre sup ne travaille pas que 35 heures par semaine (ou 18h pour les profs...)) et de l’autre une France qui passe son temps à se plaindre. Fallait y penser avant. Si c’est si facile de faire un boulot de diplomé de Sup de Co pour être bien payé, vous attendez quoi ???

                                                            Y a qu’a voir ici, les grandes écoles sont bien classées en Europe, et au lieu de trouver ca bien il y en a qui râlent...

                                                            Alors bien sur tout ca c’est des generalités et c’est volontairement polémique... Mais ca reste vrai dans l’ensemble.


                                                            • marco (---.---.184.91) 17 septembre 2006 19:00

                                                              Le problème, c’est que les grandes écoles ne sont pas toutes si bien classées que cela sur le plan international. D’ailleurs, l’X et Normale Sup se sont vues attribuer un classement ridicule dans le classement dit de Shangai dans le lequel Harvard et Cambridge arrivent respectivement en tête... Le dualisme universités / grandes écoles présenté comme cela relève du manichéisme simpliste (les bosseurs bien payés et heureux vs les faineants mal payés et râleurs).


                                                            • guigui (---.---.13.234) 17 septembre 2006 23:25

                                                              Certes. Cependant même si l’X est mal classée, c’est quand même bien d’être polytechnicien pour arriver sur le marché du travail, non ? En tout cas moi ça m’irais.

                                                              Je suppose qu’il n’y a pas beaucoup de facultés dans ce classement...


                                                            • marco (---.---.184.91) 18 septembre 2006 09:13

                                                              En fait si ! Le premier établissement français est Paris VI en 45ème position...

                                                              Cliquez sur le lien suivant :

                                                              http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=15092

                                                              PS : vous aurez effectivement toujours du boulot si vous sortez de l’X mais il ne faut pas condamner totalement l’université...


                                                            • letigre (---.---.103.151) 18 septembre 2006 22:58

                                                              Très bon article donnant un exemple concret des vertus de l’autonomie en matière d’éducation, et de l’importance des liens entre écoles/universités et entreprises. L’université française est malade de son égalitarisme dogmatique, de sa chape idéologique paralysante et du snobisme stérile de certains de ses responsables.

                                                              Un ancien élève d’HEC


                                                              • (---.---.102.41) 19 novembre 2006 17:03

                                                                Votre argumentaire sur le succès des grandes écoles de commerce et l’avenir des universités prouve la bassesse de vos connaissances quant aux fonctionnements véritables d’une société. Je vous souhaite bien du courage pour réussir dans la vie avec votre ambition sûrment pleine de vanité et votre triste (et fausse) vision du monde.


                                                                • youssef (---.---.34.61) 3 décembre 2006 12:28

                                                                  je cherche a une ecole française pour contunie mes etudes son bac +2ans des etudes en informatique de gestion et merci

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