• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La fraude des mots

La fraude des mots

Si les mots ont un sens, leur mauvaise utilisation peut nuire gravement à la démocratie. La manipulation du langage est une constante de tous les régimes totalitaires. Cela leur permet de changer le monde à leur avantage. Aucun mot n’est anodin, surtout utilisé par des spécialistes en communication.

Pour faire croire que dans une entreprise tout le monde est logé à la même enseigne, on ne parle plus de salariés mais de : « collaborateurs ». Bien sur parfois il arrive que l’on soit obligé de se séparer de ses collaborateurs, lorsque par exemple les actionnaires demandent plus de dividendes, pardon, lorsque que l’on veut consolider l’entreprise pour lui permettre d’affronter la concurrence.

On licencie moins (bien), on restructure (pas bien). Les « restructurations » sont obligatoires pour faire face aux défis de notre temps : c’est à dire une meilleure exploitation des salariés. On se sépare donc d’une partie de ses collaborateurs, et pour ceux qui restent on négocie « la flexibilité », que l’on peut traduire par la mise à la disposition de l’employeur, ce que l’on appelait autrefois exploitation patronale.

Il faut aussi améliorer la « communication », c’est à dire intensifier la propagande du MEDEF via le gouvernement et les différents médias pour baisser « les charges patronales », autrefois dénommées cotisations sociales patronales. Faire comprendre aux salariés que leurs « acquis sociaux » doivent être supprimés pour faire face aux difficultés de l’entreprise et affronter la mondialisation. En clair pour rémunérer grassement les actionnaires avec des stocks options, des bonus et des parachutes dorés.

Répéter inlassablement que les caisses sont vides que « l’état providence »ne peut pas tout . Mais peut-être devrions nous plutôt parler d’état re-distributeur, ce qui sous-entend que s’il y a redistribution c’est qu’au départ il y a des inégalités. Et l’on retombe sur l’épineux problème du partage des richesses. Et comme la redistribution ne se fait que dans un sens, il faut en conclure que la providence ne se fait que pour une poignée de privilégiés proches du pouvoir, pour lesquels les caisses ne sont jamais vides !

Pour faire avancer le pays N. Sarkozy nous parle constamment de « réforme de l’état » que l’on peut traduire par destruction des services publics. Ceci dans le but de brader la santé, l’éducation, l’énergie … aux entreprises des amis choisis par le pouvoir. Ces entreprise auront des collaborateurs, et pour améliorer la rentabilité on effectuera des restructurations. La baisse des charges et la flexibilité ne suffisant pas, l’Etat providence, qui fonctionne très bien pour eux, viendra à leur secours, et le contribuable mettra la main à la poche. Le public finance le privé !

Il faut sortir le pays de « l’immobilisme », attention ne pas croire que l’on parle de ces familles qui sont aux affaires depuis des générations. Non, on parle de ces millions de travailleurs qui après de difficiles luttes ont réussi à améliorer leurs conditions. Cela n’a jamais plu à une droite revancharde .

Après toutes ces réformes vous avez de grandes chances de vous retrouver au chômage , c’est à dire en « période d’inactivité ». Et là vous risquez de culpabiliser car qui dit inactif dit un peu fainéant. Mais le bon coté de la chose , c’est que même si vous êtes au fond du trou, que vous devenez un déchet, sachez que maintenant avec le parler écologique on « valorise les déchets »

Article original publié sur http://2ccr.unblog.fr/

Conscience Citoyenne Responsable


Moyenne des avis sur cet article :  4.83/5   (23 votes)




Réagissez à l'article

25 réactions à cet article    


  • drex 1er février 2011 11:25

    La novlangue ou langue des dominants qui n’en ratent pas une pour nous enfumer.


    • Francis, agnotologue JL 1er février 2011 13:10

      @ Drex, ce lien mène vers un « Petit lexique techno-métro-politain », autrement dit relatif à une toute petite partie de la novlangue.

      Présentation : « Les mots du pouvoir sont rarement innocents. Ceux qui accompagnent les évolutions urbaines actuelles n’échappent pas à la règle. Une novlangue métro-techno-politaine est mise au service de l’ordre urbain, social et technologique imposé par les classes dominantes. Pauvre et répétitive, cette sémantique matraquée jusqu’à la nausée n’en est pas moins arme de guerre sociale. »

      Ce sujet de la novlangue est extrèmement vaste et même en y passant des heures, on ne saurait en pésenter Un tout petit échantillonnage.

      « La langue politiquement correcte contribue à l’édification d’un vaste discours anonyme qui discipline la pensée de tous, tout en faisant taire la singularité de chacun… Le pouvoir symbolique, c’est d’abord le pouvoir d’amener les dominés à prévoir et à décrire les choses comme ceux qui opposent des positions dominantes ont intérêt à ce qu’ils les voient et les décrivent. En d’autres termes : celui qui impose à l’autre son vocabulaire, lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain à livrer un combat inégal…. Selon Philip K. Dick, l’instrument de base de la manipulation de la réalité est la manipulation des mots. Certains termes sont dépréciés ou sont connotés négativement : tout ce qui gravite autour du peuple par exemple, à un point tel que l’on serait tenté de croire que le changement de conjoncture politique et intellectuelle invite à voir dans le peuple le principal problème à résoudre et non plus une cause à défendre. Le recours à l’adjectif populiste permet de stigmatiser toute référence au peuple, un adjectif qui a par ailleurs perdu toute signification à cause de sa sursaturation médiatique... La novlangue, ce jargon des propriétaires officiels de la parole se compose de généralisations et d’expressions toutes faites et entraîne un appauvrissement sémantique qui lui-même induit un conformisme idéologique. » (Les mots détournés, outil de propagande )


    • Marina Mars Marina Mars 1er février 2011 12:08

      Bravo pour votre article ! Tenez, autre chose ; mais presque pareil.

      Par exemple en ce moment. Avez-vous remarqué que le nom de militant, avait été subtilement remplacé, par  le nom d’activiste ?!


      • Emile Red Emile Red 1er février 2011 12:16

        Êtes-vous télépathe ?

        Depuis samedi dernier j’étais en train d’écrire le même article à quelques nuances près...
        Grrr...

        Dans le volet -travail / collaborateurs- vous avez omis le DRH, acronyme remplaçant avantageusement le chef du personnel...

        De plus vous avez passé sous silence toute la duperie ou l’indigence du langage médiatique qui renforce les idées en cours ; en ce moment on nous parle beaucoup de malheureux qui se seraient « immolés par le feu », il est vrai qu’il est très courant dans ce monde bouleversé de voir des gens s’immoler par l’eau...

        Nos journalistes, entrepreneurs, banquiers et politiques sont passés maître dans l’art de l’amphigouri et malgré leur étroitesse d’esprit sont doués pour la mystification.


        • Le péripate Le péripate 1er février 2011 17:14

          Immolation
           

           

          Emprunté au latin, immolatio et le verbe immolare étant dérivés de mola, cette farine sacrée dont était couverte la tête d’une victime avant qu’elle ne soit sacrifiée, ce mot est attesté au XIIe siècle et il est enregistré dans le Dictionnaire de l’Académie française dès la première édition (1694). Furetière (Dictionnaire universel, 1690) le définit comme le « sacrifice sanglant d’une victime », l’illustrant de l’exemple d’Iphigénie, immolée pour que les armées grecques, près de combattre Troie, bénéficient de vents favorables. Il est le seul lexicographe qui qualifie de sanglant le sacrifice, les académiciens de 1694 à l’actuelle édition, en cours de publication, limitant l’immolation à la seule « action d’immoler », c’est-à-dire de « sacrifier » ou « offrir une chose vivante (animal ou personne) en sacrifice ». Dans aucun dictionnaire, il n’est établi que l’immolation puisse se faire par le feu ; auquel cas, elle serait un holocauste.

          Source


        • gimo 1er février 2011 12:28

           gil  
           bonne réflexion merci

           oui en effet les maux non des mots c’est plus exacte
           le mot  vrai est Nation est remplacé  Etat  qui n’est que un e tas de MENSONGE
           GOUVERNEMENT qui devrait être par  vrai responsable
          mais cela marche chez des vrais couillons et dieu sait si il y en n’a sur la planète


          • Muriel74 Muriel74 1er février 2011 12:32

            Si j’ai bien compris votre article, on pourrait par exemple dire d’un certain Nicolas qu’il a
            - une stratégie d’adaptation inefficace... à sa fonction
            - des stratégies d’adaptation défensives
             - un déni non constructif... des problèmes,
            - un conflit décisionnel...avec ses amis,
            - une altération de la fonction verbale...
             - une perturbation des interactions sociales...avec des syndicats
            - une prise en charge inefficace d’un programme


            • Massaliote 1er février 2011 12:50

              Je complète : Les « jeunes »(vu dans la presse, un jeune... de 30 ans) sont forcément issus de la « diversité » et « discriminés » (pas inadaptés). Il n’y a pas de clandestins, ce sont des « sans-papiers ». smiley


              • Annie 1er février 2011 13:20

                Comme les "sans-papiers’ ne sont pas tous des clandestins, par exemple les demandeurs d’asile, il n’est pas inutile de faire cette distinction.
                Sinon, pour en revenir au sujet qui nous intéresse, étant en Angleterre à l’avant-garde de cette évolution linguistique, nous parlons désormais d’accompagnement au changement dans l’entreprise, plutôt que de compression de personnel. Un fait amusant est que les départements des RH dans ce pays ont identifié un nouveau problème auquel il doit s’attaquer, le syndrome du survivant chez les employés qui ont échappé au licenciement. Cela permet de minimiser l’ampleur des dégâts des licenciements sur les employés concernés.
                Il m’arrive de me pincer parfois pour être sûr de ne pas rêver.


              • LE CHAT LE CHAT 1er février 2011 12:51

                les cadres dans les entreprises n’ont plus d’amis , mais seulement des« contacts » ,
                qu’ils ne voient plus physiquement mais en« conf col » .....


                • Cocasse cocasse 1er février 2011 13:17

                  Sur ce site pourtant communément décrié, un dictionnaire novlangue des plus aboutis que l’on puisse trouver :

                  http://www.fdesouche.com/dictionnaire-de-novlangue

                  http://www.fdesouche.com/la-novlangue-parmi-nous


                  • Razzara Razzara 1er février 2011 13:58

                    Un article sur un sujet d’importance majeure !

                    En guise d’illustration, une petite lecture sur le sujet, ’LQR - la propagande du quotidien’ de Eric Hazan :

                    http://www.homme-moderne.org/raisonsdagir-editions/catalog/hazan/lqr.html

                    Extrait :

                    ’De modernité à gouvernance en passant par transparence, réforme, crise, croissance ou diversité : la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les journaux, les supermarchés, les transports en commun, les « 20 heures » des grandes chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du néolibéralisme s’installe : plus elle est parlée, et plus ce qu’elle promeut se produit dans la réalité. Créée et diffusée par les publicitaires et les économistes, reprise par les politiciens, la LQR est devenue l’une des armes les plus efficaces du maintien de l’ordre.’

                    L’auteur explique en particulier un point essentiel : nous conceptualisons le monde qui nous entoure avec les mots à notre disposition, changer les mots, dévoyer leur sens, inventer des néologismes contradictoires, appauvrir le corpus de mots, sont autant de procédés qui insidieusement modifient notre perception, notre mental.

                    Razzara



                      • Cocasse cocasse 1er février 2011 14:51

                        Alors je me marre, dans un article sur la « fraude des mots » : ma liste de « mots interdits » par la pensée unique CENSUREE et SUPPRIMEE !!!!!!


                        • ravachol 1er février 2011 15:57

                          en fait ils manient l’euphemisme et autres galipettes de la langue francaise,« restructuration,collaborateurs, etc... »pour mieux nous destructurer le fondement


                          • pingveno 1er février 2011 16:43

                            Dans le monde des sociétés de service en informatique (sortes de sociétés d’intérim déguisées), nous ne sommes même plus des collaborateurs mais des ressources. Nous n’écrivons plus des logiciels mais des solutions. D’ailleurs nous n’avons plus le titre de programmeur mais de consultant.


                          • buzut 1er février 2011 16:13

                            Mouais ! L’article est tout de même on ne peut plus partisan…


                            Pour la communication tronquée et biaisée : ok.
                            En revanche, la politique redistribution type Robin des bois demande un peu de reflexion supplémentaire. 
                            Comment voulez vous maintenir un systeme à flot en encourageant les riches à partir ? Dans une europe où la mobilité est excessivement accessible, où il y a des pays limitrophes à la france qui possedent des regimes fiscaux plus favorables aux foyers et personnes à hauts revenus et ou, qui plus est, la langue est le français. 
                            Il serait bon de concevoir la france de manière à ce qu’elle reste attractive aux personnes assez aisées pour financer ce qu’il subsiste de l’état providence. 
                            Sachez qu’aujourd’hui, les foyers dont le revenu est supérieur à 100.000€/an se voit imposer à hauteur de plus de 35%, ISF non comprit. Un rapide calcul me fait dire que ces gens là pourrait travailler seulement 3 jours par semaine s’ils n’avaient rien à partager ! 

                            Il est en revanche vrai que l’état n’a pas a financer les entreprises privées avec l’argent public, comme il n’a pas non plus à réparer les erreurs de DG, PDG et financiers avec l’argent du contribuable. 

                            Les islandais ont par référendum refusés que l’argent public serve à renflouer les banques. Pourquoi en france l’état n’a-t-il pas demandé aux citoyens ce qu’ils souhaitaient faire avec l’argent qui leur appartient ? D’autant plus que ces mêmes dirigeants se versent à nouveau des bonus faramineux et qu’il est fort probable que nous sombrions dans une nouvelle crise bien plus grave. 

                            Adopter une politique de redistribution limitée me semble la solution la plus viable, en revanche, il faut que cette politique soit à double sens. Si les citoyens ne bénéficient pas de la redistribution des gains du privé, ils ne doivent pas non plus bénéficier d’une <NOVLANGUE> redistribution des dettes du privée </NOVLANGUE>

                            • PtitLudo PtitLudo 1er février 2011 16:55

                              Vous avez oublié la meilleure, la prise en otage des usagers (de tout et n’importe quoi) par les grévistes.

                              Mais sinon c’est déjà un bel inventaire.

                              En entreprise j’en ai noté un qui revient également très souvent, le « savoir-être » qui en gros veut dire, bosse, fais ce qu’on te dit de faire, et ne réfléchit pas trop des fois que tu te rendes compte que l’on te demande des choses complètement débiles.


                              • Emmanuel Glais 1er février 2011 17:29

                                Un autre mot dont on nous rebat les oreilles dès que le peuple n’est pas d’accord : « pédagogie ».


                                • Cocasse cocasse 1er février 2011 17:45

                                  Si t’es pas d’accord, c’est forcément parce que tu es con, rebelle et ignorant, alors on va te bourrer le crane jusqu’à ce que tu sois d’accord ! C’est ça LEUR pédagogie !
                                  Note que ce terme à un avantage secondaire : infantiliser l’interlocuteur (le peuple), ou le placer dans le rôle « étudiant ignorant ayant besoin d’instruction », que le « prof » institutionnel qui ne se trompe jamais va lui inculquer.

                                  Oui ce terme est assez profond question manipulation.


                                • ffi ffi 1er février 2011 20:21

                                  La meilleure imposture c’est avec le mot universel...

                                  universum en latin signifie « tourné d’un seul élan vers », c’est donc une question de but..
                                  D’où l’université, « qualité de se tourner d’un seul élan vers », qui signifie vers le 12ème « assemblée, corporation ». Ce sens est resté dans l’expression universités d’été, un lieu et un moment d’un groupe qui s’assemble en conférences pour « s’unir vers ».

                                  L’universel inversé, des progrès aux regrets.

                                  Big brother est déjà passé par là, c’est la République. Tous les discours politiques sont devenus irrationnels. Et la France se décompose.


                                  • Miss Fischer-Brown 1er février 2011 21:40

                                     La manipulation du langage est une constante de tous les régimes totalitaires


                                    Pas uniquement des régimes totalitaires ! Pour s’en rendre compte il suffit de naviguer sur certains sites qui prétendent défendre la veuve et l’orphelin, ainsi que sur les sites religieux, pour se rendre compte qu’ils adaptent leur langage pour récolter le plus d’adeptes possible. Ces dernières années j’ai pu me rendre compte qu’une association très connue sensée combattre le racisme, entretenait la plus grande confusion en amalgamant race et religion, qui sont à l’évidence de nature différente. Pareil pour les religieux qui n’ont qu’amour et paix à la bouche alors qu’ils ne rêvent que de convertir tout le monde par la force et la violence s’il le faut. 

                                    On pourrait multiplier les exemples. Les partis politiques, qu’ils soient de droite ou de gauche ou du centre, ont leurs langages manipulateurs, d’ailleurs ils ont tous été d’accord pour fabriquer la grande arnaque de l’Histoire politique en détournant le vrai sens du mot Anarchie, et tout le monde ou presque est tombé dans le panneau de ces manipulateurs. Anarchie : pas de chef, pas d’autorité unique... ben oui c’est plus qu’embêtant pour des candidats au trône.

                                    • ricoxy ricoxy 2 février 2011 03:26

                                      ►... <i> il est vrai qu’il est très courant dans ce monde bouleversé de voir des gens s’immoler par l’eau</i>... ◄

                                      Le verbe immoler vient du latin immolare : enduire un animal de farine (mola) avant de le sacrifier. On peut immoler (sacrifier) avec n’importe quoi : un couteau, le feu, etc. Ne parle-t-on pas de Jésus-Christ qui fut immolé sur la croix (immolatum est in cruce pro homine ) ?


                                      • pens4sy pensesy 2 février 2011 05:53

                                        Un dossier intéressant sur le site « arret sur images » a propos de l’usage du mot CONTAGION pour parler des évènements en Tunisie qui s’étendent en Egypte, mot repris par TOUS les médias OFFICIELS.

                                        Contagion = Épidémie ! Infection ! Maladie ... C’est très négatif

                                        Les mots parlent.....

                                        Pourquoi n’emploient-ils pas :

                                        tache d’huile, imitation, généralisation, rayonnement, influence, progrès (et yen a plein d’autres)

                                        Non, c’est pour le gouvernement du Nain (qui possède les médias) c’est une MALADIE.

                                        Il devrait s’acheter (très vite) un petit masque de protection et un aussi pour sa Botox Girl.


                                        • robin 2 février 2011 10:07

                                          Les mots c’est comme le thermomètre quand on est plus capable de baisser la température on bidouille ou on casse le thermomètre jusqu’à un beau matin ou de renoncements en lachetés on se réveille en dictature.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Robert GIL

Robert GIL
Voir ses articles







Palmarès