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Accueil du site > Tribune Libre > La palme d’or du festival de Cannes : un blâme académique et une (...)

La palme d’or du festival de Cannes : un blâme académique et une gifle pour les enseignants ?

« C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses », disait récemment Arnaud de Montebourg, citant un joli proverbe de Saône-et-Loire. Celle de Cannes vient de s’achever et, selon l’usage indigène de ce genre de manifestation commercialo-mondaine, elle a élu parmi les films, mis absurdement en compétition, le film de Laurent Cantet, « Entre les murs », inspiré du livre de François Bégaudeau, comme s’il était possible de décider, entre des œuvres originales aussi différentes que sont les espèces de légumes, laquelle est la meilleure.

Mais c’est ainsi : l’industrie du film comme celle du livre a besoin de circonvenir les incultes en leur assénant un argument d’autorité, un prix, qui accroîtra les ventes.

Pas une seule analyse du film

Le choix du jury fait apparemment l’unanimité. On cherche vainement une voix discordante dans le concert d’éloges autour de cette palme d’or, qui est allée en d’autres temps à Orfeu Negro de Marcel Camus (1959), à Une aussi longue absence d’Henri Colpi (1961), au Guépard de Luchino Visconti (1963) ou encore à Missing de Costa-Gavras (1982). Mais on ne trouve pas davantage la moindre analyse du film dans les articles que le prix a suscités. Soit ils collectent les impressions des spectateurs qui ont vu le film à Cannes et c’est un chapelet de superlatifs : criant de vérité ! Tellement émouvant ! Etc. Soit ils copient fidèlement un dossier de presse puisque, d’un article à l’autre, on retrouve les mêmes observations sur les auteurs, la fabrication originale du film et ses acteurs amateurs. De la part des chroniqueurs qui ont vu le film, pas le commencement d’une analyse !

Les limites d’une bande-annonce

Quoique sa sortie soit prévue pour octobre, il existe pourtant déjà une bande-annonce. Et à condition de s’en tenir strictement à ce qu’elle représente modestement, n’est-il pas possible de se faire une première idée du film qu’elle promeut ? Une bande-annonce est, en effet, la vitrine qu’auteurs et producteurs donnent d’un film pour stimuler chez le spectateur la pulsion d’achat d’un ticket et le faire entrer dans la boutique, ici une salle de cinéma. Elle ne résume pas le film ; elle livre seulement des scènes choisies pour leurs capacités à stimuler cette pulsion attendue. Ces limites fixées, et en prenant les précautions que la mise hors-contexte de ces scènes nécessite pour éviter le contresens, quelle image cette bande-annonce donne-t-elle de ce film ?

Un film sur le modèle de « la télé-réalité »

On comprend d’abord pourquoi les spectateurs peuvent avoir été submergés par l’émotion. Le film emprunte certains de ses procédés à la fameuse « télé-réalité », inaugurée en France par Loft Story : c’est une sorte de School Story.

Les procédés de la « télé-réalité »
1- Les acteurs sont tous des amateurs inconnus, prof et élèves et ils jouent leur propre rôle. 2- Ensuite, ce n’est pas une histoire qui est racontée, mais une sorte de chronique des relations humaines dans un espace scolaire clos. 3- La caméra entre comme par effraction dans les locaux d’un collège pour en épier la vie quotidienne. Tout indice de fiction est gommé : le spectateur doit avoir l’impression d’assister « en direct » à un cours ou à un conseil de classe. Voilà sans doute expliquée cette impression d’« authenticité » signalée par les spectateurs : il n’y a pas d’acteur connu pour les distraire d’une impression de « réalité ». 4- Or, comme pour « la télé-réalité », la prétendue « réalité » n’est que mise en scène et représentations calculées, y compris les apparentes improvisations des élèves puisqu’elles étaient suscitées.

Cette posture réservée au spectateur vise à favoriser un réflexe inné de voyeurisme par assistance - apparemment défendue à toute personne étrangère au service - à l’exhibition de ce qu’on cache en général dans un établissement scolaire. Mais dans le même temps, les élèves stimulent deux autres réflexes socioculturels. L’un est l’attendrissement ou, à tout le moins, l’indulgence de l’adulte devant l’enfant avec ses bons mots ; l’autre est le réflexe de compassion que provoque le mélange ethnique black-blanc-beur, indice stéréotypé d’un milieu défavorisé.

Un professeur angélique
Ces réflexes sont du reste activés par l’empathie que le professeur lui-même manifeste envers ses élèves : les séquences de la bande-annonce le montrent d’une tolérance et d’une compréhension angéliques : il demande gentiment le silence à plusieurs reprises, enseigne l’imparfait du subjonctif sous les quolibets, invite calmement ses élèves à dépasser leurs préjugés. La seule arme qu’il s’autorise est l’ironie pour inviter un élève à se montrer aussi inventif sur une copie que sur le tatouage de son bras. Et, quand il faut malgré tout fixer une limite au gentil bordel ambiant de sa classe, après l’acte violent d’un élève « qui a pété les plombs », il explique aussi gentiment la nécessité de respecter des règles aux élèves, mais plaide au contraire en faveur du coupable auprès de ses collègues. Cette complaisance - ou cette démagogie - lui attire de l’un d’eux le reproche d’« acheter la paix sociale » en refusant toute sanction, au détriment de l’élève lui-même qu’il « laisse tranquille s’enfoncer dans sa mouise tout seul ».

Une ironie volontaire ou involontaire ?

Mais apparemment ce n’est pas la lecture qu’en ont faite les spectateurs prisonniers des réflexes stimulés. C’est pourtant bien le problème qui est posé et que, les yeux embués, ils ont refusé de voir. Qui sait, si une ironie volontaire ou involontaire n’est pas perceptible dans ces séquences d’extraits de cours et d’échanges entre collègues qui dénonceraient mieux que des imprécations l’insoutenable situation d’un collège à la dérive ? Du moins, pour sauver le film, on veut le croire.

Les indices de cette ironie sont dans l’odieux renversement des rôles observé. On n’est pas loin du sketch de Jean Dell (1). Ce n’est pas le professeur qui fait la leçon, mais les élèves !
1- Ils lui imposent d’abord le caprice de leur comportement  : il doit quémander en début de cours le silence ! Cette entrée en matière est désastreuse : « Bien, bien, bien ! Oh ! s’évertue-t-il à répéter. On se calme maintenant ! ». C’est tout juste s’il est écouté. En tout cas, subsistera pendant le cours un bruit de fond que la délicate musique de Satie – sauf erreur – ne couvre pas : les élèves bavardent pendant que le prof parle, ils sont affalés, affaissés sur leur chaise, font autre chose. Jamais le prof n’obtient d’eux qu’ils respectent les règles de la classe pour un travail intellectuel.

2- Ce sont eux ensuite qui décident de ce qui est savoir ou non : il est vrai que le choix symbolique par le prof de l’imparfait du subjonctif comme élément de ce savoir est si caricatural et comique qu’il offre à deux élèves l’occasion de se moquer de lui : l’une ne se voit pas en train de dire à sa mère : « Il fallait que je sois fusse  » ; et l’autre décrète qu’il en est resté au Moyen Âge ! Un aphorisme idiot, tatoué sur le bras de Souleyman, ne donne pas davantage au prof l’occasion de reprendre le dessus en en montrant l’ineptie : « Si ce que tu as à dire, traduit l’élève sentencieux, n’a pas plus d’importance que le silence, alors tais-toi !  » La formule a beau briller des feux du paradoxe, elle n’a aucun sens, puisque c’est justement l’énoncé d’une opinion et sa confrontation à celle d’autrui qui permet d’en mesurer l’importance.

Mais le prof a renoncé à tout affrontement : il ne corrige pas davantage, lui, prof de français, le sabir que ses élèves imposent comme langue officielle de la classe : « un truc de ouf  », « Je pense avec elle », etc. Pervers même, ils savent comment se valoriser à ses yeux : il leur suffit de se réclamer d’un des joyaux de sa culture répudiée. Une élève de 4e prétend avoir lu La République de Platon ! Le prof en reste tout ébloui et la flatte : « C’est très bien que tu aies lu ça !  » La gamine sait qu’elle a mis dans le mille : « Ouais, je sais, s’enorgueillit-elle, c’est pas un livre de pétasse ! Hein ? » "Pétasse" est apparemment l’injure que le prof lui a un jour envoyée ! Réponse de la bergère au berger !

3- Les élèves entendent enfin imposer des limites à sa conduite. Ainsi est-il prié de rengainer son ironie : elle n’est pas appréciée du tout ! «  Ah mais vous charriez trop ! lui reproche une élève. Mais un truc de ouf ! Tout le monde pense que vous charriez trop ! » Ou encore, quand il est question d’une sanction contre l’élève violent qui « a pété les plombs », un autre élève le rappelle à la raison : « Eh ! Monsieur, doucement ! Ça arrive à tout le monde de péter les plombs !  » Il semble que le prof en tienne compte puisqu’on le voit aussitôt plaider la cause du coupable devant ses collègues.

La grande absente, organisatrice du désastre

En somme, on voit un brave prof qui négocie à chaque instant sa place dans la cage aux fauves. Pourquoi en est-on arrivé là ? Même la bande-annonce permet d’y répondre.

Il est une grande absente de ces séquences promotionnelles, mais dont l’initié seul peut percevoir la présence pour peu qu’il sache lire « entre les murs » comme on lit entre les lignes. Si le prof enfermé dans cette classe étroite a ce gentil bordel devant lui, c’est qu’il a renoncé à exiger le respect des règles. Demander une fois, deux fois, trois fois à un élève de se tenir correctement ou de cesser son bavardage, c’est entrer d’abord en conflit avec les élèves. Le récalcitrant ne peut pas davantage rester en classe : il s’en exclut ponctuellement de lui-même en ne respectant pas le contrat. Il doit être conduit au bureau de la vie scolaire avec possibilité de retour seulement après excuses et engagement à respecter les règles.

Mais c’est ouvrir un second front de conflit avec la grande absente, organisatrice de ce désastre, l’administration qui, elle, ne veut pas entendre parler de l’application de la circulaire sur l’exclusion ponctuelle de la classe du 11 juillet 2000. Si le prof ose passer outre, les hostilités sont déclarées et tous les moyens pour le réduire seront mis en œuvre. Un établissement scolaire est un billard à quatre bandes : les élèves, les collègues, les parents et l’administration aux commandes. Rien de plus simple que de choyer l’élève transgresseur – dit « élève en difficulté » – pour bordéliser un prof, ou de « faire donner les parents », quand ce ne sont pas les collègues, pour le déstabiliser ! Au besoin, il se trouvera un inspecteur d’académie pour admonester le prof qui aura osé demandé une justification d’absence à un élève et un recteur pour, avec l’aide du chef d’établissement, lui inventer des fautes de service imaginaires et lui infliger un blâme qu’un tribunal administratif annulera comme illégal deux ans et demi plus tard !


On souhaite se tromper. On aimerait que la bande-annonce soit à ce point maladroite qu’elle n’annonce pas du tout le film qu’on a décrit. Mais, en même temps, on voudrait avoir raison en voyant dans cette chronique – que les spectateurs bouleversés ont pris au premier degré – une dénonciation ironique virulente de l’état lamentable où a sombré l’Éducation nationale dans nombre d’établissements pour le malheur des élèves dont elle a la charge. Il en est un, dans ce cas, qui n’aurait rien compris. C’est le ministre de l’Éducation nationale ! Pas étonnant ! C’est un ancien inspecteur général. Comment reconnaîtrait-il sa part de responsabilité à ce poste dans ce désastre collectif ? Il a osé, selon Le Monde (27.05.2008), présenter ce film palmé comme « un très bel hommage rendu à tous les enseignants de France  ». Bel hommage en effet que cette image d’un prof aux abois par la faute de l’administration ! Il y a des flagorneries qui se retournent contre leur auteur comme une gifle. Paul Villach

(1) Voici le lien qui permet d’écouter le sketch de Jean Dell

http://storage.canalblog.com/72/09/209246/9969306.swf








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139 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 29 mai 2008 10:37

    Franchement Cannes restera toujours Cannes et les américains qui veulent se mettre à faire plaisir au petit monde intellectuel français n’ont rien compris.

    Voila un film nul et attrocement nul

    Personnellement,je préfére aller voir un bon film américain que ce "film"

     



    • Olga Olga 29 mai 2008 11:04

      Zalka,

      quelle promptitude à bousculer les propos géométriquement instables, de notre critique cannois préféré, Lerma, pour ne pas le citer. J’en suis toute retournée...


    • Mescalina Mescalina 29 mai 2008 13:01

      Excellente réponse, rien à ajouter !


    • Lino Pralino La Praline 29 mai 2008 15:07

       

      Les astronautes ? Des hommes fiers de leur orbite.


    • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 15:14

      @ Arthur Mage

      Comment peut-on parler - comme vous osez le faire - d’un article que vous n’avez pas lu ?

      Qui vous dit que je parle du film ? J’analyse LA BANDE-ANNONCE DU FILM QUE J’AI VUE ET ANALYSÉE !

      C’est interdit ? La malhonnêteté a des limites ! Paul Villach


    • Vieux Sachem 29 mai 2008 18:02

      Lerma n’aime pas ce film (qu’il n’a pas vu) ; il n’a pas aimé non plus "Bienvenue chez les ch’tis". Que ce doit être triste et monotone de vivre dans son entourage : un vrai rabat-joie : un cucu la praline.Pour aimer Sarko, il faut vraiment être "spécial". Continuez à agiter le chiffon rouge : un de ces jours, la corne d’un taureau vous transpercera : c’est le risque que prennent tous les apprentis-matadors.


    • Emma T. Emma T. 29 mai 2008 18:19

      Dispo chez Verticales depuis janvier 2006, une bonne maison d’édition ça... En voilà une intéressante lecture d’été pour patienter hé hé

      Pas de panique, c’est un livre sur la LANGUE. Un livre qui se régale des mots. Qui suggère que le "plafond de verre" est là : les fameux "moins de xxx mots", cette norme douteuse qui ne reconnaît et n’entend que les mots du Littré ou quasi, une écoute des mots et maux, un livre sur les "yeux ronds", un livre sur la pensée abstraite et la nécessaire précision, sur la pensée flottante aussi, sur la poésie (vous savez, ce truc pas forcement en vers qui approche des émotions pas forcement à l’eau de rose...) sur l’humour de nos gamins, sur l’intelligence bien partagée (n’en déplaise à certains) de ces enfants du monde, sur un homme qui leur donne les outils pour penser et vivre sans violence.
      C’est un livre aussi sur la démocratie : quand on a les mots, on se laisse moins entortiller par ceux des autres, de quelque poil qu’ils soient. Y compris sur AgoraVox.

      Ouf, j’ai réussi à ne pas parler du film ni de sa B.A.

      Ps/ N’étant pas prof de lettres ni de quoi que ce soit d’autre d’ailleurs, ce sera gentil en conséquence de ne pas m’adresser vos éventuelles doléances au sujet de l’Education Nationale. C’est hors de mon domaine de compétence. Merci.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 29 mai 2008 23:31

      @ Tous :

      L’école est devenue un cirque : clowns, voltiges et bêtes sauvages. On pourrait faire mieux

      Le moment me semble aussi bien choisi pour vous remettre cette citation que Demian West m’avait laissée pour vous avant son départ : " L’ART EST UNE JURIDICTION DU RÉEL"

      PJCA

       

       



    • dupual 31 mai 2008 23:12

      J’ai vu les Chtis, cela m’a fait marrer mais de là à mettre cette comédie "bien de chez nous" sur un piédestal ! Non le parlé chtis ce n’est pas de la culture, simplement l’héritage de ceux, trop pauvres, qui n’ont pas pu aller à l’école et qui bossaient dans les mines dès l’âge 9 ans ! C’est de la sous-culture (et là suis gentil !) comme on le fait en ce moment c’est NON ! Comme ceux qui veulent nous faire que le rappeur/frappeur Joey Star est un "artiste" parce qu’il beugle dans un micro sur la scène de canal+ l’autre semaine

      Pour le film qui a eu la palme d’or, sera-t-il utile de payer 9€ pour aller voir ce docu-fiction ? Des reportages dans les ZEP sont diffusés chaque semaine les chaines du PAF avec un décryptage pendant des heures des "acteurs" sociaux ! Oui nos mômes ne sont plus éduqués par les parents qui se contentent de les accoucher au monde. Ils comptent sur l’Etat et la téloche pour ce boulot !! Oui ils parlent mal le Français, oui certains sont gentils, y compris ceux en situation irrégulière, oui ils déforment la langue française et avec un accent épouvantable en + et ne connaissent pas plus de 200 mots ! Oui ils sont en échec scolaire sauf 1 sur 10 ! et oui ce sont des êtres humains comme les autres ! et avec de l’amour on sauve la planète ! Happy End

      Mais de là à essayer de nous faire passer des vessies pour des lanternes...


    • finael finael 29 mai 2008 10:47

      Je ne pourrais commenter le film, ne l’ayant pas, et pour cause, encore vu.

      Par contre il me semble que les déclarations faites aussi bien par le professeur que par les élèves aux journalistes sont sans équivoque : Ils ont tous déclaré qu’il s’agissait bel et bien d’une fiction.

      Alors j’attendrai de l’avoir vu pour me permettre de le commenter.


      • Theothea.com Theothea.com 29 mai 2008 12:15

         

         

        Félicitations pour votre analyse pertinente à partir de la bande annonce.

        Effectivement elle augure bien de toutes les polémiques qui auront lieu jusqu’à la sortie publique du film à la mi-octobre et de tous les débats contradictoires et paradoxaux qui auront lieu a posteriori.

        Ayant assisté à la seule projection officielle du film le samedi 24 mai à 16h30 au Théâtre Lumière, avant-dernière de la compétition précédant le Wim Wenders, à quelques rangées de fauteuils de l’équipe de Laurent Cantet, je peux déjà témoigner d’une ovation festivalière à nulle autre pareille ayant duré au moins une dizaine de minutes.

        Comme les précédentes années, je prépare la chronique de Theothea.com concernant le Festival de Cannes 2008 qui sera proposée sur Agoravox dans une dizaine de jours.

        Totalement favorable à cette Palme d’or, je pense qu’elle va constituer pour la génération lycéenne 2008, le mai 68 qu’elle se recherchait comme manifeste emblématique !...

        L’immense qualité du film est qu’il est construit de manière dialectique et que par conséquent, à quelques sophismes près, il offre à l’ensemble des partenaires la possibilité d’être partie prenante. J’arrête là pour le moment les prémisses de l’analyse de Theothea.com à venir sur Agoravox !...


      • HELIOS HELIOS 29 mai 2008 11:13

        A la lecture de votre article, vous passez d’une analyse du "phénomène festival" a celle de "l’école" (en France taut du moins).

        Si, moi non plus je n’ai pas encore vu film, bien qu’au moins un "screener" circule déjà sur internet, je peux d’ores et déjà vous dire que l’ecole, la vraie, dans la vraie vie, va bien au dela de ce que vous citez. les profs sont quotidienement humiliés, les cours ne valent plus rien et tout le monde s’en fout.

        Bienvenu dans le monde ou tout à un prix !


        • perplex 30 mai 2008 00:16

          Helios, vous touchez le point sensible.

          Sachez que pendant le babyboom ils étaient plus de 30 par classe et n’avaient aucun matériel. L’argent n’est pas la question, trouvez autre chose. ( et ouvrez les yeux )


        • Anto 29 mai 2008 11:22

          difficile exercice à partir de la bande annonce de ce film. C’est le meme genre d’exercie auquel se livre Lerma tout les jours en commentant le titre des articles sans tenir compte du contenu. Comme vous le dites la bande annonce doit attirer l’attention. Elle n’a pas nécessairement vocation à résumer un film ou l’idée qu’il cherche à développer. Elle consiste plutot à révéler l’ambiance générale de celui çi. Les bandes annonces des blockbusters sont hystériques (grosse musique, rythme éfréné), les bandes annonces de certains films français insupportables sur les relations de couples ne donnent aucun indice quant à la trame, les bandes annonces des comédies sont absurdes (celle de H2G2 par exemple est une définition de la baande annonce sans rapport avec le film).

          Celle de Entre les murs pose le décors : un lycée dans une banlieue difficile, un prof de Français aux méthodes discutables, des ados qui oscillent entre recherche d’autorité et de conflit. Point.

          Par contre j’ai aussi relevé cette unanimité déconcertante des critiques. Le film selon eux esquive tous les écueils (démagogie, parti pris, etc...). Pas une voix dissonante en dehors des gens qui justement n’ont pas vu le film. Wait & see. Je demande à être surpris.

           


          • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 11:30

            @ Anto

            Il n’est pas illégitime d’analyser cette bande-annonce que les auteurs et producteurs n’ont sûrement pas réalisée à la légère pour faire la promotion de leur film.

            Mon article s’en tient strictement à cette bande-annonce sans extrapoler, même s’il n’est pas interdit de lire "entre les murs". Je trouve qu’elle en annonce déjà beaucoup. Paul Villach


          • Philou017 Philou017 29 mai 2008 18:58

            Mr Villach, j’apprécie en général vos articles, mais là vous êtes à coté de la plaque.

            C’est bien le film que vous critiquez, à travers sa bande-annonce. J’y vois un reflexe de défense vis à vis d’une vision de l’école que vous craignez défavorable. Un peu d’ouverture...

            Ce film a suscité des louanges de toutes part et a été élu à l’unanimité.

            D’autre part, il suscite bien avant sa sortie de multiples débats. C’est assez rare à notre époque. Rien que pour cela, j’ai envie d’aller le voir.

            Vos proces d’intention n’y changeront rien.


          • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 19:40

            @ PhilouO17

            Ce qui s’appelle un procès d’intention ! Vous affirmez, sans prouver !

            Et quand bien même il y aurait unanimité, la pression du groupe est-il un argument suffisant pour s’incliner ? Que de fois le grand nombre, comme les moutons de Panurge, s’est jeté du haut de la falaise !

            Est-il interdit d’observer la bande-annonce, rien que la bande annonce, de la prendre pour ce qu’elle est, une introduction publicitaire au film, puisqu’on ne dispose de rien d’autre, pour voir comment auteurs et producteurs présentent leur film ?

            Je serai tout prêt à réviser mes jugements après avoir vu le film s’il s’avère que la bande-annonce l’a trahi. Mais avouez que ce serait un comble et une première qu’une campagne publicitaire trahisse le produit qu’elle doit promouvoir. Après tout je suis prêt à l’admettre, aussi curieux que cela paraisse ! Paul Villach


          • Philou017 Philou017 30 mai 2008 12:36

            J’ai vu la bande-annonce et je n’y ai rien vu de choquant. Je crois que ce film décrit une réalité parmi d’autres dans le monde de l’enseignement.

            Ce qui me gene, c’est le proces d’intention que vous faites au film, en vous basant sur des préjugés que vous semblez avoir. Le film ne décrit certainement pas l’éducation nationale dans son ensemble. Quand à juger de sa validité et à la nécéssité de le relativiser, attendons sa sortie.

            Il y a tellement peu de films aujourd’hui qui proposent une vraie reflexion, comme celui-ci semble le faire. Ne le comdamnons pas par avance.


          • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 11:41

            @ Léon

            Il n’est surtout pas sérieux de faire croire que mon analyse de cette bande-annonce se présente comme une analyse du film. J’ai pris soin d’annoncer les limites de mon exercice.

            Une bande-annonce est une publicité qui peut s’analyser comme telle, comme toute affiche. Sauf erreur, le but d’une publicité est de présenter le produit sous son jour le plus attrayant pour déclencher la pulsion d’achat ou d’adhésion.

            Il se peut que mon analyse vous déplaise  ! Mais ayez l’honnêteté de ne pas substituer à l’objet de mon analyse l’objet qui vous convient pour en dénier la pertinence. J’aimerais en revanche vous entendre sur cette bande-annonce et sur elle seule. Elle est disponible sur le net !

            Quant à l’analyse du film, qu’aucun des journalistes accrédités qui l’ont vu, n’a été capable de faire, rendez-vous à sa sortie en octobre. Paul Villach


          • 1984 29 mai 2008 16:50

            Le problême est ; Qui a réalisé la bande annonce ??? En effet celles-ci ne sont pas toujours le fait du réalisateur du film.


          • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 17:16

            @ 1984

            Non, ce n’est pas un problème ! Qu’importe le monteur de ce florilège ! La bande-annonce ne peut être diffusée sans l’autorisation des auteurs et producteurs qui ne pourraient accepter qu’on trahissent leur film. C’est bien le moins tout de même ! Paul Villach


          • 1984 29 mai 2008 18:16

            Je ne suis pas sur que ce soit aussi simple, l’auteur n’ayant pas toujours son mot à dire.

            Ceci dit je ne défend pas cette bande annonce ni le film, d’une manière générale ce qui sort de Canne m’emmerde !


          • Deneb Deneb 29 mai 2008 11:27

            Un précèdent, le film Etre et avoir de Nicolas Philibert, qui traite aussi du système éducatif en France a connu quelques déboires juridiques. Le film fut, certes, un documentaire et non pas une fiction, pourtant les sujets réclamaient bec et ongle leur dû, vu le succès du film auprès de la critique. Celui-ci est en revanche une fiction déclarée. Les sujets ont-ils été payés au cachet ou touchent-ils des royalties ?


            • faxtronic faxtronic 29 mai 2008 13:05

              Mr jacob,

              entirement d’accord avec vous, il y longtemps qu’on a pas vu un bon film a Cannes. Les film envoyés a Cannes sont les films qui valent pas le coup d’etre lancé en salle.


            • cti41 cti41 29 mai 2008 11:31

              Ce qui est à craindre dans ce genre de film, (en se basant sur la bande annonce), c’est qu’il devienne une référence pour beaucoup et pour les élèves en particulier. Ca ne facilitera certainement pas le rôle des enseignants.

              J’ai le souvenir d’un "film référence" "les risques du métier" avec Jacques BREL où un prof était accusé de délit sexuel sur des élèves, ce qui était faux. Ce film a servi à de multiples repises à des avocats pour défendre des enseignants impliqués pour des abus sexuels même quand les faits étaient avèrés.


              • Pierre de Vienne Pierre Gangloff 29 mai 2008 11:35

                Ah bon , le festival de Cannes, son palmarès, c’est pour "circonvenir les incultes, assener un argument d’autorité". Les amateurs de cinéma sont trés contents qu’on leur assène ainsi des jugements à l’emporte pièce, basés sur aucun fait avéré puisque vous n’avez pas vu le film. Les amateurs de cinéma auraient aimé vous entendre faute de n’avoir vu le film, vous interroger sur le fait par exemple de la fascination des cinéastes pour l’école, ce lieu clos où se joue tous les jours une représentation devant des élèves qu’il faut motiver, interesser, instruire. La liste de ces films est longue : Etre ou avoir de N. Philibert, l’Esquive de Kechiche, Ça commence aujourd’hui de Tavernier, Zéro de conduite de J Vigo, Elephant de Gus Van Sant ect...

                Non au lieu de cela un jugement hâtif et pardonnez moi rétrograde sur la catastrophe supposée qu’est l’école aujourd’hui, jugement uniquement basé sur une bande annonce, un prétexte pour régler des comptes. Vous avez en fait un problème sérieux avec les oeuvres d’art, surtout avec leur capacité à nous émouvoir, la sensiblerie n’est pas une tare, surtout si des bons professeurs comme j’ai eu la chance d’en avoir, ont su en décrypter les qualités ou l’aliénation qui peut en découler.Ces professeurs me disaient aussi qu’il valait mieux vérifier in situ la qualité d’une oeuvre. Ce que vous ne faites pas.

                 

                 


                • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 11:59

                  @ Pierre Gangloff

                  1- Excusez-moi de vous faire découvrir que les comices où des prix sont décernés à des oeuvres de l’esprit sous prétexte qu’il en est une qui est supérieure aux autres, est une techniques de marketing afin de brandir un argument d’autorité à ceux qui en ont besoin pour se décider à voir ou à lire ! Cet état de nécessité où l’on a besoin d’un argument d’autorité pour se décider se nomme l’inculture. Désolé si vous vous y trouviez sans le savoir !

                  2- L’honnêteté doit vous conduire, d’autre part, à admettre qu’une bande-annonce est une publicité qui vise à stimuler la pulsion d’achat ou d’adhésion. Elle peut donc s’analyser comme toute publicité. Mon analyse se limite à cette bande-annonce. Cette promotion en dit déjà assez long. Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas ! 

                  3- Mais c’est vrai, quand on ne peut pas réfuter les arguments présentés, on change de terrain pour faire diversion. Où voyez-vous écrit que je prétends faire l’analyse du film ? Tenez-vous en à ce qui est écrit . Mais j’admets que cela dérange votre quiétude. Paul Villach


                • Zalka Zalka 29 mai 2008 11:54

                  Mon dieu un film avec des personnages bougnoules ! Vite le prix Amel Bent ! Sean Penn : Salopard d’antisémite !

                  Votre commentaire est d’une débilité profonde. C’est un peu comme si chaque fois qu’on parlait d’Amos Gitai, il fallait refuser un prix prestigieux pour ne décerner que le prix "Patriiiiiiick Bruel".


                • Sahtellil Sahtellil 29 mai 2008 23:24

                  L’une des raisons de la persistance de Mr Thierry Jacob à nous dispenser libéralement ses lumières islamophobes-arabophobes est votre constance à systématiquement le reprendre sur celles-ci.

                  Laissez-lui du champs, il verra de lui-même que crier dans le désert, fut-il arabo-musulman, n’est pas finalement très distrayant.

                  BMD


                • tmd 29 mai 2008 13:14

                  Vous attisez ma curiosité ... Des références SVP !


                • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 12:12

                  Errata  :

                  1- Pardon à Arnaud Montebourg de l’avoir ennobli sans son autorisation !

                  2- Pardon à la grammaire de l’avoir offensée ! Il faut lire bien sûr : "Au besoin, il se trouvera un inspecteur d’académie pour admonester le prof qui aura osé demander une justification d’absence à un élève." Paul Villach


                  • Zalka Zalka 29 mai 2008 13:03

                    Le réalisateur n’a rien d’un débutant, l’oeuvre est une adaptation.

                    Et le jury a probablement plus d’expérience que vous.


                  • Zalka Zalka 29 mai 2008 13:02

                    Exact, ce n’est pas une référence cinématographique. Mais c’est un point récurrent dans les trucs que tu cites.

                    C’est également une récurrence dans la totalité de tes commentaires sur AV. Fais toi soigner.


                  • Iris Iris 29 mai 2008 13:03

                    Oui, on verra à la sortie du film ... Mais c’est sûr, c’est pas du cinéma qui fait rêver ...


                    • frédéric lyon 29 mai 2008 13:26

                      Il s’agit d’un simple film de propagande, dans le genre des films patronnés par Goebbels pendant la guerre. 

                      Quand l’Etat se met à financer et promouvoir la production cinématographique, on sait que ce n’est pas pour des prunes, et pas seulement pour le fric.

                      Il y a d’autres impératifs inscrits dans l’agenda !

                      Autre exemple de film patronné par nos élites mandarinales, qui mettent leurs enfants à Louis-Le-Grand, ou à l’Ecole Alsacienne, mais sûrement pas au Collège qu’on nous montre dans ce magnifique exemple de propagande cinématographique :

                      Ce film, dont j’ai oublié le titre, et qui voulait nous faire croire que les Arabes de nos colonies du Maghreb s’étaient tous enrôlés dans les Forces Françaises Libres, pour lutter contre le Nazisme et libérer la Métropole.

                      La vérité est qu’ils auraient volontiers massacré les juifs d’Afrique du Nord, si l’Afrika Korps avait remporté la bataille d’al Alamein, et qu’on les a enrolés à coup de pieds au cul dans les Forces Armées Alliés quand les Américains et les Anglais ont foutu les Allemands et les Vichystes dehors d’Algérie, du Maroc, et de Tunisie !

                      Qui peut en douter un seul instant ?????

                       


                      • Zalka Zalka 29 mai 2008 13:39

                        Visiblement, vous n’avez pas vu le film dont vous parlez.

                        Il n’est pas question d’enrôlement de force dans "Indigènes". Le film ne fait que porter sur un des acpects de cette guerre et sur la contribution d’un des peuples concernés.

                        Quand à vos conneries, sur l’antisémitisme supposé des maghrébins, c’est de la pure branlette intellectuelle, de la parano à bon compte.

                        Frédéric Lyon, vous aimez vous poser en pourfendeur de l’antisémitisme, mais la réalité, c’est que si on échange le terme maghrébins par juifs dans vos commentaires, ceux ci sonnent effectivement comme du Goebbels.


                      • HELIOS HELIOS 29 mai 2008 17:02

                        Sans interpretation, sans me pencher sur le fond, votre position (@Zarka) est contredite au quotidien du Maroc a la Tunisie en passant par l’Algerie. En 25 années de relation professionnelle avec ces pays, je n’ai JAMAIS rencontré un seul maghrebin vrai (arabe ou berbere) ne pas être antisémite.

                        C’est pour cela que lorsqu’on me parle de paix en Palestine, je rigole....

                        Bon, cela etait une remarque sur votre message, pas sur le sujet de l’ecole....


                      • Philou017 Philou017 29 mai 2008 19:03

                        "Il s’agit d’un simple film de propagande, dans le genre des films patronnés par Goebbels pendant la guerre."

                        F Lyon se surpasse (et pourtant c’est difficile).


                      • Sahtellil Sahtellil 29 mai 2008 23:34

                        Mr Helios

                        Jamais je ne me serais permis ce commentaire n’était l’énormité de ce que vous avancez.

                        Mais voilà : VOUS ETES UN FIEFFE MENTEUR

                        Et c’est un Marocain Bérbère et néanmoins Arabe qui vous le dit.

                        BMD


                      • HELIOS HELIOS 30 mai 2008 00:24

                        @ Constant danlayreur.... comme votre pseudo le laisse bien entendre.... mais on ne se moque pas.

                        J’insiste, les arabes n’ont jamais rien construit "eux-mêmes", d’ailleurs vous pourriez me citer ne serait-ce qu’un seul batiment datant de l’époque de leur splendeur.... Pas la peine de me parler de l’Alhambra, ce sont des espagnols qui l’ont fait. Les arabes ont evidement imposé un style bien connu (et magnifique) mais ce ne sont pas eux qui ont construit les pyramides !

                        Quand a la Wilaya "Marseille", vous avez tres bien compris ce que je voulais dire par là. Si vous n’avez pas compris, j’explique : je voulais exprimer ce que les Algeriens disent chez eux, que vu le nombre important d’entre eux qui resident à Marseille, que cela justifierait que cette ville soit annexé comme Wilaya. Si cela vous fait rire, moi pas du tout. pourtant je laisse la chose telle quelle, je ne vais pas en faire tout un plat et surtout faire des procés d’intention a ceux qui le disent.

                        Je constate simplement qu’il y a une immigration massive de Maghrebins qui independament sont des gens tout aussi bien que nous, mais qui en masse reproduisent (et c’est normal) leur schéma de société au détriment de la notre. N’etant pas du genre a me tirer lorsqu’on me pousse, je râle et je trouve cela anormal, je le dit. Il n’est pas question ici de racisme physique, de xénophobie quelconque, il s’agit de defendre son modèle contre n’importe quel autre.

                        Vos propos souvent et vos mots laissent planer sur mon compte une méconnaissance de l’histoire ou/et un comportement aujourd’hui eventuellement reprehensible. Je prefère être clair plutôt que de clamer que j’aime la diversité tout en la rejetant dans les faits. Non je n’ai pas envie que la France de demain soit a majorité arabe et musulmane et par consequence j’essaie de sensibiliser ceux avec qui j’echange. 

                        Si votre avis est respectable, le mien ne l’est pas moins. Quand on débat, il y a les faits. je ferai amende honorable si vous infirmez ce que j’avance.

                         


                      • HELIOS HELIOS 30 mai 2008 00:38

                        @ mr Sahtellil... vous ecrivez : 

                        Jamais je ne me serais permis ce commentaire n’était l’énormité de ce que vous avancez.

                        Mais voilà : VOUS ETES UN FIEFFE MENTEUR

                        Et c’est un Marocain Bérbère et néanmoins Arabe qui vous le dit.

                        Les faits, monsieurs, les faits ! quand tout un pays, comme l’Algerie, par exemple, ne donne pas de visa a une personne etant passé par Israel et possedant un tampon de cet etat sur son passeport, vous comprendrez bien que je ne raconte pas d’enormité. Quand a un eventuel mensonge, je veux bien remplacer le mot "tous" par "la grande majorité"... comme cela ça laisse la place a ceux qui j’espère deviendront un jour majorité.

                        Même au Maroc, donc chez vous... (il faudra m’explique comment on est berbere et arabe, mais peu importe) le roi est nettement plus tolerant et cela se ressent au niveau du peuple... mais si peu !

                        Ne montez pas sur vos grands chevaux et regardez vous en face, bien en face, sans faux semblant. Quand dans d’autres pays j’entends parler des Français en des termes qui ne me plaisent pas, j’essaie de corriger mon commportement, pas de nier la perception des autres... vous devriez y reflechir.

                        Bonne nuit

                         


                      • Sahtellil Sahtellil 30 mai 2008 04:55

                         

                        Mr Helios,

                        Je ne vais pas user mon clavier à argumenter sur le prétendu antisémitisme des Maghrébins car je sais que, sauf votre respect, vous vous en battez le coquillard. Votre principal souci a trait à la bonne garde vos vaches (récurrent dans vos posts). Et pour cela vous essayez de placarder « Racisme » sur le front de vos compatriotes maghrébins en venant en chercher les racines dans leurs pays d’origine afin de mieux étayer votre propre xénophobie.

                        Vous voulez en découdre avec certains de vos compatriotes ? Vous vous en arrogez le droit et moi je vous dis grand bien vous fasse. Seulement je ne saurais souffrir que l’on distille à mes dépens une propagande mensongère qui fleure bon la poubelle de l’Histoire, encore une fois sauf votre respect.

                        Sinon, le jour où je vous sentirai sincèrement préoccupé par les dysfonctionnements (nombreux) de mon pays, j’aurai le plus grand plaisir à en discuter avec vous.

                        BMD


                      • HELIOS HELIOS 30 mai 2008 09:39

                        Effectivement je commence par m’occuper de mes oignons avant ceux des autres et ce serait bien que les autres en fassent autant. Vous pouvez rajouter cette dernière activité agricole a mon actif, apres les vaches.

                        Pour le comportement des maghrebins, compatriotes ou pas, ils se comportent comme ils veulent apres tout, et vous devriez plutôt essayer de les convaincre eux, plutot que moi. Je constate simplement et si j’en crois votre propos, vous devez, et c’est tant mieux, être influencé puisque vous n’êtes plus capable d’analyser leur tendance.

                        Oui, ils sont en grande majorité antisemites., mais je vais aller au dela de ce que je vous dis et qui ne vous fera pas plaisir : je vous confirme qu’ils sont aussi racistes comme la plupart de ceux qui ont la peau plus blanche vis a vis de ceux qui l’ont plus foncé, comme les americains du nord face aux latinos, comme les australiens face aux aborigènes et comme les asiatiques entre eux. il ne fait pas bon etre "demi teinte" au Maroc ou ailleurs. je ne vous en direz pas plus, retournez comme je vous le disais plus haut devant votre miroir, celui qui reflete bien l’humanité.

                        Enfin, avant de clore définivement cet échange, je n’emets aucune attaque personnelle (vos depends) et je vous conseille de reflechir a ce que vous appellez la "propagande" et la "poubelle de l’histoire". s’ils sont victime d’une propagande, c’est que celle ci represente la perception que nous avons d’eux, nous ne demandons qu’a être convaincu du contraire. Evitez les expressions galvaudées.

                        Dernier point, je ne vous ai pas attendu pour aider ces pays, je le fais au quotidien en un travail de fond d’autant plus difficile que devant les nombreuses attentes des populations les actions sont toujours sous dimensionnées et trop lentes ; mais bien sûr, si cela ne vous convient pas, vous pourrez toujours appeler cela "colonialisme".


                      • HELIOS HELIOS 30 mai 2008 12:24

                        Désolé, j’ai été un peu potache, plus haut.. probablement une reminiscence de jeunesse.

                        Je préfèrerai effectivement discuter autour d’une table avec un verre de rosé ou un thé à la menthe, la convivialité y gagnerait certainement. Je vous félicite pour votre cabane, moi, je n’ai jamais réussi a en construire une... et pour la petite histoire, en terme de construction, je suis en admiration devant la bande de tunisiens que je frequente depuis plus de vingt ans et qui sont des artistes en platres et carrelages. je n’ai jamais reussi à boucher un simple trou sans que ça se voit, eux ils font des plafonds impécables avec une facilité déconcertante.

                        Bien pour le reste, permettez moi de ne pas partager votre position en ce qui concerne la généralisation. Evidement, vous avez raison nous sommes tous differents donc difficile d’en tirer quoi que ce soit. Helas, entre l’intelligence qui vous fait rejeter cette approche et la constation des faits nous nous interrogeons. :

                        Par exemple, qu’est-ce qui fait qu’en France nous avont la plupart du temps des equilibres approximativement 50/50 de pour et de contre ? C’est parce que, sur un sujet donné, il y a diversité. Que se passe-t-il lorsqu’il y a unanimité ? On généralise et ce n’est pas dire une enormité de decrire le phénomène tel qu’il est perçu. Personne ne vous repprochera de parler des gaulois braillards, des français grivois ou des provençaux plus fénéants.

                        Et surtout, il ne faut pas melanger les sujets. La généralisation ne se fait que sur UN thème, car sur un autre thème la partition peut être differente. la combinaison de tous les thèmes fait que nous sommes tous differents. A partir de là, je vous ai exprimé mon point de vue basé sur mon experience personnelle sur l’antisemitisme de Mahgrebins. N’y voyez aucun racisme ni xénophobie et n’interprettez pas "antisemitisme" à la mode nazi de 1940 mais plutôt avec une nuance communautariste et nationaliste.

                        Intervenir sur Agoravox, ou sur d’autres media publics, c’est participer au débat. Cela ne veut pas dire "imposer" aux autres SA verité, c’est simplement apporter son point de vue et, lorsque c’est possible, les arguments qui vont avec. Il s’agit bien de parler du fond, même lorsqu’on est impuissant dans la solution. Si le message a un certain impact, au dela de tout outrage (on peut toujours discuter pour evaluer à partir de quand il y a outrage, voir les caricatures...) cela prouve qu’il rentre en resonnance avec l’avis — positif ou négatif — d’autres personnes. c’est bien le but recherché et cela ne remet pas en cause l’intelligence du lecteur ;

                        La communication est difficile, parler (ecrire) pour être ignoré ne sert pas a grand chose. merci de m’avoir répondu.

                        PS. en tant que grand maître, et du haut de ma position, ce fut un plaisir de discuter avec vous, je vous fais grâce du baise-pied.


                      • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 14:19

                        @ Philippe Renève

                        Je m’en tiens, je le rappelle à l’analyse de la bande-annonce. Ce n’est pas moi qui l’ai réalisée. Regardez-la vous-même. Je lirai avec intérêt l’analyse que vous pourrez en faire, surtout si elle diffère de ma lecture.

                        Quant à la conclusion, elle montre bien que je ne m’aventure pas au-delà de la bande-annonce.

                        On verra en octobre si elle trahit le film. Il serait curieux tout de même que les promoteurs du film, auteurs et producteurs, aient pris la liberté de livrer une bande-annonce qui dénature leur film... Paul Villach


                      • ben ben 29 mai 2008 13:41

                        Si vous voulez vous faire une idée plus précise du film, lisez donc le livre ("entre les murs" de Francois Begaudeau). Les morceaux de dialogue que vous citez m’ont l’air d’^tre mot pour mot ceux du bouquin.

                         

                        J’ai lu ce livre il y a quelques mois, j’ai trouvé ça moyen, voire très chiant. C’est l’histoire d’un mauvais prof qui fait ce métier plus pour les vacances que pour le plaisir d’enseigner (vu sa motivation à chaque rentrée), et qui fait ce qu’il peut vu son peu d’imagination avec des classes de branleurs. Et une photocopieuse qui marche mal dans la salle des profs. Passionnant...


                        • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 14:27

                          @ Ben,

                          Il m’a été donné hier sur internet, tandis que je réfléchissais à mon article, de prendre connaissance de deux pages du livre de Bégaudeau, celles qui m’ont donné le contexte de l’insulte "Pétasses" reprise par une élève dans une réponse de la bergère au berger.

                          Il s’agit d’un échange sur le sens et la construction des verbes "traiter de " ("Monsieur, il m’a traité !") et "insulter". C’est consternant de platitude... J’espère que les autres pages sont plus intéressantes, vu que ce livre à été couronné par "le prix des lecteurs de France-Inter" ! Paul Villach


                        • Zalka Zalka 29 mai 2008 15:43

                          Effectivement. Mais seulement si on est assez stupide pour comparer "Apocalypse Now" et "La 7ème compagnie".


                        • Pierre de Vienne Pierre Gangloff 29 mai 2008 14:19

                          Depuis l’état d’inculture où je me trouve, je répete : ( mais peut être faut-il le dire plusieurs fois) vos jugements ne se fondent que sur la vision d’une bande annonce d’un film que vous n’avez pas vu.

                           


                          • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 14:43

                            @ Pierre Gangloff

                            Je vous suis reconnaissant de vous être enfin aperçu qu’en effet, comme je prends soin de l’annoncer en toutes lettres au début de mon article - pour tenter de prévenir l’objection que je voyais venir avec ses gros sabots -  je m’en tiens à la bande-annonce que j’ai vue et étudiée, d’un film que je n’ai pas vu et dont je ne peux évidemment rien dire ! Ce sera pour octobre, n’en doutez-pas !

                            Il reste que la publicité étant ce qu’elle est, sauf révolution dans les moeurs, une bande-annonce a pour but exclusif de déclencher un réflexe d’attirance chez les spectateurs, ou alors je dois réviser mes classiques !

                            Il est très possible que des spectateurs soient attirés par cette bande-annonce. Il en est qui aiment se laisser prendre aux réflexes que j’ai décrits. C’est sans doute la cible qui a été privilégiée par les auteurs et producteurs.

                            Mais ce n’est pas le meilleur moyen de prendre de la distance pour réfléchir. Paul Villach


                          • mac 29 mai 2008 15:12

                            Je n’ai pas vu le film mais les extraits disponibles sur le Net font craindre le pire.Le réalisateur doit être un véritable génie méritant la palme d’or s’il est parvenu à intégerer les 3 scènes que j’ai pu voir dans une pure fiction.Car franchement ce que j’ai vu me fait penser à un nième documentaire déconcertant quant à l’ambiance et au niveau régnant dans certaines de nos salles cours.Je suis désolé mais c’est ma première impression...


                          • docdory docdory 29 mai 2008 14:31

                             Cher Paul Villach

                            En voyant la bande annonce du film , j’ai eu le même genre d’impressions que vous :

                            - D’une part , ça me paraît à première vue un film dégoulinant de politiquement correct de nature à plaire à un public de " bobos " épris de " multiculturalisme " . 

                            - D’autre part , j’ai pensé que les membres jurys et l’assistance huppée et triée sur le volet qui applaudissait dans la salle ne voudrait SURTOUT PAS ET SOUS AUCUN PRETEXTE que sa progéniture se retrouve dans une classe telle qu’elle est décrite dans le film ( de même que les célébrités , qui se pavanaient devant les tentes du canal Saint Martin pour se donner une bonne conscience en se scandalisant devant les caméras de télévision de la crise du logement , n’auraient certainement pas voulu avoir pour voisins dans leur immeuble cossu les pauvres hères entassés dans ce camping de fortune ... ) 

                             


                            • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 14:48

                              Cher Docdory,

                              Vous parlez d’or, une fois de plus ! Merci de le dire ! On ne le répétera jamais assez ! Quelle hypocrisie, en effet ! Paul Villach

                               


                            • Gazi BORAT 30 mai 2008 07:27

                              @ Docdory et Paul Villach

                              En fait, le film "idéal" sur l’école aurait été celui-ci :

                              http://fr.youtube.com/watch?v=_tmPp8UIa6Q&hl=fr

                              Mais ne date-t-il pas quelque peu ?

                              gAZi bORAt

                               


                            • Lino Pralino La Praline 29 mai 2008 15:19

                               Calais Les Jacob tiennent toujours la corde

                              Thierry Jacob, c’est la plus grande réussite d’une famille qui a régné en maître sur la boxe. Champion du monde WBC dans la catégorie super coq en 1992, Thierry a longtemps été l’orgueil des Calaisiens jusqu’à ce que les footballeurs assomment tout sur leur passage. " A Calais, dit Jacques Jacob, il y a les six bourgeois, les Jacob et puis maintenant le CRUFC (Calais Racing Union Football Club - NDLR). "

                              http://www.humanite.fr/2000-05-02_Sports_Calais-Les-Jacob-tiennent-toujours-la-corde


                            • Gazi BORAT 29 mai 2008 16:41

                              "JACOB"

                              Un patronyme manouche relativement courant... comme Edelstein ou Winterstein...

                              gAZi bORAt


                            • Gazi BORAT 29 mai 2008 16:53

                              Je n’ai pas d’opinion à émettre sur ce film, ne l’ayant pas encore vu..

                              Par contre, du réalisateur, Laurent Cantet, j’ai particulièrement apprécié "Ressources humaines" et "L’Emploi du temps".

                              Le problème est que l’école d’aujourd’hui est objet de fantasmes divers et beaucoup attendent d’un réalisateur qu’il montre l’école telle qu’il la voit, la rêve ou l’execre. Beaucoup auraient apparemment préféré une vision horrifique qui légitime leur rêve du retour à l’enseignant tout-puissant, en oubliant les effets pervers d’un tel système, de la pédophilie étouffée à l’incompétence tolérée...

                              N’existerait-il un juste milieu à atteindre entre l’élève-client et le statut ancien du "Maiitre" ?

                              gAZi bORAt


                            • Gazi BORAT 29 mai 2008 16:54

                              Post initialement mal positionné..

                              Je n’ai pas d’opinion à émettre sur ce film, ne l’ayant pas encore vu..

                              Par contre, du réalisateur, Laurent Cantet, j’ai particulièrement apprécié "Ressources humaines" et "L’Emploi du temps".

                              Le problème est que l’école d’aujourd’hui est objet de fantasmes divers et beaucoup attendent d’un réalisateur qu’il montre l’école telle qu’il la voit, la rêve ou l’execre. Beaucoup auraient apparemment préféré une vision horrifique qui légitime leur rêve du retour à l’enseignant tout-puissant, en oubliant les effets pervers d’un tel système, de la pédophilie étouffée à l’incompétence tolérée...

                              N’existerait-il un juste milieu à atteindre entre l’élève-client et le statut ancien du "Maiitre" ?

                              gAZi bORAt

                               


                            • Gazi BORAT 29 mai 2008 17:04

                              @ Thierry Jacob

                              Emir Kusturica....

                              Ses films ne valent que par la bande son et le talent de Goran Bregovic. Retirez leur la musique, ce n’est plus que de l’imitation grossière de l’onirisme fellinien par un gros plouc macho.

                              Une collaboration du Maestro avec Iggy Pop :

                              http://www.wat.tv/video/iggy-pop-goran-bregovic-in-fvzo_fv0t_.html

                              Et pour Meister Jacob, cette adaptation particulière de la musique originellement composée pour "la Reine Margot" de Patrice Chereau

                              http://fr.youtube.com/watch?v=zgKxZ-HSvi8&hl=fr

                              gAZi bORAt

                               


                            • Gazi BORAT 29 mai 2008 17:05

                              @ Thierry Jacob

                              De quel droit fouillez-vous dans mes photos de vacances ?

                              gAZi bORAt


                            • Pierre de Vienne Pierre Gangloff 29 mai 2008 15:18

                              Quel merveilleux professeur vous deviez être, l’autorité dont vous faites preuve en tous domaines me laisse pantois.


                              • Gazi BORAT 29 mai 2008 16:55

                                Merci Mr Gangloff


                              • fouadraiden fouadraiden 29 mai 2008 16:32

                                 

                                 

                                 qui sait ,soyons naifs , le film sera peut-être un gd succès auprès du public et les parents des élèves qui ne sont pas concernés par cette fiction finiront par mettre leurs enfants dans ces écoles que tt le monde dans les faits cherchent à fuir.

                                 

                                 les Américains ns avaient déja fait le coup en filmant des classes bondées de ce qu’on voudra sauf d’Américains ordinaires dont les parents prennent encore au sérieux l’ avenir.

                                 

                                 

                                 

                                 


                                • Theothea.com Theothea.com 29 mai 2008 18:04

                                   

                                   

                                  Version complète du commentaire :

                                  Félicitations Paul Villach pour votre analyse pertinente à partir de la simple bande annonce de " Entre les murs ".

                                  Cependant, avec déjà une centaine de commentaires, elle augure bien de toutes les polémiques qui auront lieu jusqu’à la sortie publique du film à la mi-octobre et de tous les débats contradictoires et paradoxaux qui auront lieu ensuite.

                                  Ayant assisté à la projection officielle du film le samedi 24 mai à 16h30 dans l’auditorium Lumière du Palais cannois, en avant-dernière position de la compétition précédant le Wim Wenders, à quelques rangées de fauteuils de l’équipe de Laurent Cantet, je peux témoigner d’une ovation festivalière à nulle autre pareille ayant duré au moins une dizaine de minutes.

                                  Comme les précédentes années, je prépare la chronique de Theothea.com concernant le Festival de Cannes 2008 qui sera proposée sur Agoravox dans une dizaine de jours.

                                  Totalement favorable à cette Palme d’or, je pense qu’elle va constituer pour la génération lycéenne 2008, le mai 68 qu’elle se recherchait comme manifeste emblématique, tout en respectant l’autorité enseignante !...

                                  Il y a en effet une clef au film qui oblige chacun à mettre tous les paramètres institutionnels en perspective... d’une éventuelle exclusion de l’élément identifié comme "perturbateur"...

                                  L’immense qualité du film est qu’il est construit de manière dialectique et par conséquent, à quelques sophismes près, il offre à l’ensemble des partenaires la possibilité d’être partie prenante.

                                  J’arrête là pour le moment les prémisses de l’analyse de Theothea.com à venir sur Agoravox !...

                                  JM pour Theothea.com


                                  • Emma T. Emma T. 29 mai 2008 18:32
                                    Et le livre ! Et le livre !

                                    Dispo chez Verticales depuis janvier 2006, une bonne maison d’édition ça... En voilà une intéressante lecture d’été pour patienter hé hé

                                    Pas de panique, c’est un livre sur la LANGUE. Un livre qui se régale des mots. Qui suggère que le "plafond de verre" est là : les fameux "moins de xxx mots", cette norme douteuse qui ne reconnaît et n’entend que les mots du Littré ou quasi, une écoute des mots et maux, un livre sur les "yeux ronds", un livre sur la pensée abstraite et la nécessaire précision, sur la pensée flottante aussi, sur la poésie (vous savez, ce truc pas forcement en vers qui approche des émotions pas forcement à l’eau de rose...) sur l’humour de nos gamins, sur l’intelligence bien partagée (n’en déplaise à certains) de ces enfants du monde, sur un homme qui leur donne les outils pour penser et vivre sans violence.
                                    C’est un livre aussi sur la démocratie : quand on a les mots, on se laisse moins entortiller par ceux des autres, de quelque poil qu’ils soient. Y compris sur AgoraVox.

                                    Ouf, j’ai réussi à ne pas parler du film ni de sa B.A.

                                    Ps/ N’étant pas prof de lettres ni de quoi que ce soit d’autre d’ailleurs, ce sera gentil en conséquence de ne pas m’adresser vos éventuelles doléances au sujet de l’Education Nationale. C’est hors de mon domaine de compétence. Merci.


                                  • Emma T. Emma T. 29 mai 2008 18:40

                                    Je me suis plantée sur le post qui ne va jamais où je veux mais BRAVO pour votre article et votre site : enfin quelqu’un qui l’a vu... Je suis très intriguée par le fait que tant l’aient aimé autant. Et rien que pour ça, je pense qu’on peut y aller, pour comprendre en somme. On en causera après.

                                     


                                  • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 18:56

                                    @ Emma T

                                    Ce n’est pas le sujet de mon article. JE NE PARLE QUE DE LA BANDE-ANNONCE.

                                    Pourquoi faut-il que certains fassent diversion ? La trouveraient-ils gênante pour souhaiter regarder ailleurs  ? Les uns se plaignent : "Vous ne parlez pas du livre !" Les autres me reprochent : : "Vous parlez du film sans l’avoir vu"... Curieux cette façon de ne pas regarder les choses en face !

                                    Désolé, n’ayant ni lu le livre, ni vu a fortiori le film, je n’analyse que ce qui m’est accessible : LA BANDE-ANNONCE  !!! C’est amplement suffisant !

                                    Si je me trompe dans l’analyse, qu’on me le montre ! Paul Villach


                                  • Emma T. Emma T. 30 mai 2008 01:16

                                    @ Paul Villach

                                    "Ce n’est pas le sujet de mon article. JE NE PARLE QUE DE LA BANDE-ANNONCE. Pourquoi faut-il que certains fassent diversion ?..."

                                    Et Pan un coup de règle sur les doigts. Bien fait pour moi. Hors sujet. C’est vrai ça, y’en a qui suivent pas au fond...

                                    Allez Paul, ne vous fâchez pas, je ne vous reproche pas de ne pas parler du livre que vous n’avez pas lu, moi je fais juste la pub pour le livre que j’ai lu et qui est, j’ai cru comprendre, le scénar du film.

                                    Pis je suis comme Léon, les bandes-annonces (ça s’accorde bien comme ça ?) je n’y crois plus depuis belle lurette. En revanche, l’unanimité du jury de Cannes dont Jeanne Balibar par exemple, et ce au milieu d’une très bonne sélection cette année, ça ça m’intrigue assez pour que je prenne le risque d’aller le voir le film...

                                    Et vous Paul, irez vous le voir finalement ?

                                     


                                  • Paul Villach Paul Villach 30 mai 2008 10:18

                                    @ Léon

                                    C’est nouveau ! Une publicité selon vous peut très bien ne pas être agréée par les producteurs et viser le naufrage d’un film. Intéressant !

                                    Quant à votre entêtement à ne pas vouloir voir ce que mon article analyse, c’est-à-dire l’image que la bande-annonce donne du film, et seulement elle, pardonnez-moi, je ne suis pas thaumaturge et je ne peux donc vous rendre la vue. Paul Villach


                                  • Paul Villach Paul Villach 30 mai 2008 15:27

                                    @ Emma T

                                    Certainement, ne serait-ce que pour voir si mon analyse de la bande-annonce correspond au film dont elle fait la promotion ! Paul Villach


                                  • Dalziel 29 mai 2008 18:20

                                    une dénonciation ironique virulente de l’état lamentable où a sombré l’Éducation nationale dans nombre d’établissements pour le malheur des élèves dont elle a la charge.

                                    C’est votre perception. Moi, dans cette bande-annonce, j’ai vu une dénonciation accablante du merdier multiracial, multiethnique et multiculturel qu’est devenue la France.

                                    Et j’espère (naïvement ?) que la sortie du film sera comme un électrochoc, pour un petit peuple complètement ensuqué, par la promotion frénétique des joyeusetés du métissage, à l’enseigne de l’universalisme républicain.
                                     


                                    • Gazi BORAT 29 mai 2008 18:40

                                      @ dalziel

                                      Mr Dalziel,

                                      Vous fûtes chroniqueur à "Je suis Partout" où débarquez-vous récemment du XI° siècle ?

                                      Déjà dans les années trente on s’offusquait d’un état de fait qui date de bien avant le Moyen Age.. avec des époques où l’on s’en glorifiait même :

                                      L’empire romain, multiracial, est un soubassement culturel de l’Europe, ne l’oubliez pas !

                                      gAZi bORAt


                                    • Emma T. Emma T. 29 mai 2008 18:46

                                      Très bon votre commentaire. C’est vrai que ça fait peur autant de sottise... Amicalement, Emma.


                                    • Gazi BORAT 29 mai 2008 18:52

                                      A propos de "murs", d’établissements scolaires français, d’élèves acteurs et de réalisateurs "palmés" à Cannes...

                                      Un film admirable, "Le mur"

                                      fut tourné en 1984 dans une école française, avec en partie des élèves de l’établissement comme acteurs et figurants... Il racontait le quotidien d’une prison por enfants en Turquie.

                                      Son réalisateur qui reçut l’année précédente la palme d’or (Yilmaz Güney) ex-aequo avec un réalisateur grec Costa Gavras....

                                      http://fr.youtube.com/watch?v=Uy-XYpchCq4&hl=fr

                                      Pour son chef d’oeuvre : "Yol"

                                      gAZi bORAt

                                       

                                       


                                    • Gazi BORAT 29 mai 2008 19:05

                                      @ GÜL

                                      IyI aksamlar, nasilsiniz ?

                                      Yarinda döniyorum.. IyI geceler !

                                      Ooohhh.. Excusez-moi...

                                      Mais c’était l’heure des MESSAGES PERSONNELS !

                                      C’est curieux, chaque fois que je lis un post de Dalziel (v. + haut) , il me replonge à cette époque !

                                      gAZi bORAt


                                    • Gazi BORAT 29 mai 2008 19:16

                                      @ Thierry Jacob

                                      "Midnight express"

                                      • Vous êtes déjà allé dans une prison turque ?
                                      • Et Vous aimez aussi les films de gladiateurs ?

                                      http://www.dailymotion.com/video/x4v4al

                                      gAZi bORAt


                                    • Dalziel 29 mai 2008 20:20

                                      « … des époques où l’on s’en glorifiait même… »

                                      Ah ouais, j’ai entendu parler de ça… !

                                      Au temps de Jules Ferry, par exemple, qui disait : « Je vous défie de soutenir jusqu’au bout votre thèse qui repose sur l’égalité, la liberté, l’indépendance des races inférieures. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures. » (Débats parlementaires du 28 juillet 1885)

                                      « L’empire romain, multiracial, est un soubassement culturel de l’Europe, ne l’oubliez pas ! »

                                      Nous sommes quelques-uns à savoir comment il a fini…On peut pas dire que le métissage lui ait vraiment réussi, hein dis ?

                                      P.S. Je crois qu’t’as un ticket avec Emma T… Essaie de pousser ton avantage, y’en a à qui ça plaît le look nain de jardin...
                                       


                                    • Emma T. Emma T. 30 mai 2008 00:31

                                      При́пять


                                    • Gazi BORAT 30 mai 2008 06:45

                                      @ Dalziel

                                      L’Empire romain multiracial a "mal" fini.. c’est un point de vue qui se discute !

                                      Par contre la tentative récente d’établir un "reich de mille ans" racialement pur s’est très rapidement très mal terminée ....

                                      Et c’est tant mieux !

                                      gAZi bORAt


                                    • Emma T. Emma T. 30 mai 2008 07:42

                                      L’a pas aimé le cyrillique... donc pour celui/celle qui a posé la question, sur mon panneau il y a ça : ruralnodak.accountsupport.com/photos/pripyat_sign.jpg cad Pripyat


                                    • Gazi BORAT 30 mai 2008 07:22

                                      @ Thierry Jacob

                                      Vous faites partie d’un lobby de promotion de la polygamie ?

                                      gAZi bORAt


                                    • frédéric lyon 29 mai 2008 19:30

                                      Pauvre Gazi, obligé de ramer comme un fou en essayant de noyer le poisson !!

                                      Pourtant l’article et les commentaires qui s’y rattachent semble indiquer que l’heure du politiquement correct est en train de passer.

                                      Et le fait qu’on éprouve le besoin de faire un film tel que celui-ci (ET DE LE PRIMER A CANNES !!!!!!!) prouve qu’il faut désormais employer les grands moyens pour faire avaler aux français une couleuvre qu’ils ne veulent pas avaler.

                                      Autre indice : l’affaire du mariage entre musulmans annulé par la justice Républicaine parce que la mariée avait caché à son nouvel époux qu’elle n’était plus vierge !!

                                      Au lieu de demander le divorce s’il se croyait trompé sur la qualité de la marchandise, l’époux a demandé l’annulation du mariage, bref il a demandé l’application de la chariah qui prévoit la répudiation, une pratique que la Cour de Justice a décider d’importer en France, puisque le plaignant a eu satisfaction !

                                      Cette affaire soulève un véritable tollé dans la Presse et les commentaires des lecteurs sont sans aucune ambiguïté : L’irruption incontrôlée de populations qui vivent mentalement au Moyen-Age, constitue une véritable régression pour notre pays, tant sur le plan éducatif que sur celui des moeurs et des coutumes sociales.

                                      Là encore la pilule est décidemment trop amère et il faut rapprocher cette affaire avec la confection de ce film de propagande qui veut nous cacher la réalité de la violence, des rackets, et des traffics qui font le quotidien des écoles et des collèges de certaines zones qui sont censées faire encore partie de la République.

                                      Une réalité que l’on force les citoyens à vivre en les obligeant à mettre leurs enfants dans des écoles qu’ils fuiraient aussi vite qu’ils pourraient si on respectait leur liberté de choix éducatifs. 

                                       


                                      • Gazi BORAT 30 mai 2008 06:37

                                        @ Fred-Eric LermaLyon

                                        Concernant cette ridicule affaire de mariage annulé... si les raisons invoquées vont font boire du petit lait, il faut savoir que, bien souvent, lorsqu’est appliqué l’article 180 du code civil (annulation d’une union pour cause de "dissimulation") les motifs invoqués par les plaignants bien souvent peuvent donner lieu à débats ou à moqueries..

                                        On a ainsi vu des personnes s’offusquer que leur partenaire légal leur aie dissimulé certains aspects de leur passé , de professions jugées "déshonorantes" (hotesses de bars, strip-tease, prostitution) à dissimulation d’unions précédentes, etc..

                                        Dans ce dernier cas, le fait que la justice aie annulé des mariage lorsque l’un des deux époux a caché son statut de "divorcé" à l’autre est tout aussi réactionnaire que ces sombres histoires de virginité..

                                        On a aussi vu des unions annulées pour fait de dissimulation de non-capacité à l’exrcice de l’acte sexuel ou de la réalité de sa situation financière..

                                        Vous-même, Mr Lyon, connaissant vos opinions sur l’inégalité des races, ne seriez vous pas tenté de faire appel à ce providentiel article 180 si par hasard vous découvriez que le grand père de votre épouse était noir ?

                                        En général, quelle que soit la religion, l’appel à l’application de cet article du code civil relève souvent du plus haut ridicule.. et les motifs relever d’arriérations religieuses (catholiques, protestants et juifs se placent très bien en ce domaine) ou de sordides histoires d’intérêts où excellent les classes bourgeoises..

                                        A propos du mariage, institution archaïque, un extrait d’un texte célèbre :

                                        • "La bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent. (...)

                                          Rien de plus grotesque, d’ailleurs, que l’horreur ultra-morale qu’inspire à nos bourgeois la prétendue communauté officielle des femmes que professeraient les communistes. Les communistes n’ont pas besoin d’introduire la communauté des femmes ; elle a presque toujours existé.

                                          Nos bourgeois, non contents d’avoir à leur disposition les femmes et les filles des prolétaires, sans parler de la prostitution officielle, trouvent un plaisir singulier à se cocufier mutuellement.

                                          Le mariage bourgeois est, en réalité, la communauté des femmes mariées. Tout au plus pourrait-on accuser les communistes de vouloir mettre à la place d’une communauté des femmes hypocritement dissimulée une communauté franche et officielle. Il est évident, du reste, qu’avec l’abolition du régime de production actuel, disparaîtra la communauté des femmes qui en découle, c’est-à-dire la prostitution officielle et non officielle.

                                          Fin de citation

                                          gAZi bORAt

                                           

                                         


                                      • Pie 3,14 29 mai 2008 19:43

                                        Je ne suis pas d’accord avec votre interprétation de la bande annonce .

                                        La manière de filmer n’a rien à voir avec la téléréalité. Les jeunes acteurs ont été "castés", ils ne jouent pas leur rôle mais un texte déjà écrit. La réalisation crée un effet de réel qui se rattache à la veine naturaliste présente dans le cinéma français depuis longtemps.

                                        Le professeur ne fait pas preuve d’angélisme. Il travaille dans un collège très difficile , sans mixité sociale, à forte proportion de pauvres et d’enfants d’immigrés récents. Cela concerne environ 10% des enseignants en France et il est utile que vous sachiez que les méthodes de "papa" y sont d’une totale inefficacité.

                                        Ici l’enseignant se comporte comme un éducateur spécialisé habitué à gérer les conflits et aussi comme un professeur de français pas spécialement démagogue ( à moins que vous trouviez une leçon sur le subjonctif trop "populiste".)

                                        Cet extrait met en scène une réalité minoritaire mais très difficile à assumer pour l’école, celle des pauvres, des exclus a-priori de l’ascension sociale et donc du système scolaire.

                                        J’admire ceux qui tentent de faire en sorte que l’école joue un rôle positif envers ces gamins dont on devine que le pire est devant eux. J’aime cette posture de respect mutuel toujours menacé et susceptible d’être renégocié que l’on sent dans la bande annonce.

                                        Je trouve grotesques et vraiment démagogiques les déclarations enthousiastes de nos ministres dont la politique consiste à taper sur les pauvres et limiter drastiquement les moyens de l’école.


                                        • Paul Villach Paul Villach 29 mai 2008 20:30

                                          @ PIE 3,14

                                          "La manière de filmer , dites-vous, n’a rien à voir avec la téléréalité. Les jeunes acteurs ont été "castés", ils ne jouent pas leur rôle mais un texte déjà écrit. La réalisation crée un effet de réel qui se rattache à la veine naturaliste présente dans le cinéma français depuis longtemps."

                                          Les élèves, à ma connaissance, ont été aussi "castés " - comme vous dites - que les inconnus de "la télé-réalité". Les élèves jouent leur rôle d’élèves et les profs, leur rôle de profs. Les séquences de "télé-réalité, loin d’être laissées à l’improvisation, obéissent à des trames préalablement élaborées, comme semble l’avoir fait le cinéaste avec ce film. Si j’en crois ce que j’ai lu, des improvisations auraient été captées au vol ici ou là, mais dans un schéma bien défini. 

                                          "Effet de réel" et "veine naturaliste" sont des catégories trop floues pour être opérationnelles. Je ne connais que la représentation de la réalité plus ou moins fidèle.

                                          On sait que le mot "réalité" dans l’expression si mal choisie de "télé-réalité" ne renvoie qu’au statut des acteurs inconnus à la médiocrité comparable à celle des téléspectateurs dont le réflexe d’identification recherché est facilité.

                                          Les techniques de "la télé-réalité" visent à faire croire à la réalité alors qu’elles ne livrent qu’une représentation de la réalité très éloignée de la réalité. Mais on s’attache à gommer les indices de fiction pour mieux capter l’attention du spectateur et le prendre dans la transe du voyeurisme.

                                          On retrouve justement dans cette bande-annonce des procédés identiques, avec la caméra qui épie la vie quotidienne d’une classe.

                                          "Le professeur , ajoutez-vous, ne fait pas preuve d’angélisme. Il travaille dans un collège très difficile , sans mixité sociale, à forte proportion de pauvres et d’enfants d’immigrés récents. Cela concerne environ 10% des enseignants en France et il est utile que vous sachiez que les méthodes de "papa" y sont d’une totale inefficacité."

                                          Je crains que vous ne soyez prisonnier des réflexes que cette bande-annonce visent à stimuler. Il est frappant de voir comme on assiste aux convulsions d’une société cul par dessus tête. Les élèves font la loi et le prof s’y plie.

                                          Il faut avouer que sortir son subjonctif imparfait quand de tels élèves en sont à user d’un sabir quasiment clanique, c’est avec inconscience mettre la charrue avant les boeufs. J’y vois la preuve d’une démission tragique et d’un déni de réalité. Libre à vous d’y lire un indice de non-démagogie... Un cours de Français devrait avoir pour priorité d’imposer le français comme langue officielle de la classe, tout sabir devant rester derrière la porte.

                                          Surtout je ne peux que déplorer que vous appeliez "méthodes de papa" le simple respect des règles. C’est dire la dérive où vous vous êtes laissé entrainer, comme l’Éducation nationale. Le seul respect des règles devient "rétro" !

                                          Sur quoi croyez-vous qu’une socété démocratique repose ? Si les règles ne sont pas inculquées très tôt (et je vous l’accorde, encore faut-il que ces règles ne soient pas violées à l’Éducation nationale comme au sommet de l’État et que l’appareil judiciaire ne soit pas dans l’état pitoyable du nôtre aujourd’hui) il n’y a pas de vie sociale pacifique possible ! Paul Villach

                                           


                                        • Pie 3,14 29 mai 2008 22:16

                                          A l’auteur,

                                          La représentation de la réalité ("plus ou moins fidèle") n’est jamais réelle pour la simple raison qu’on la représente et la met en scène .

                                          Le travail de Cantet s’apparente à celui de Doillon dans "les doigts dans la tête" par exemple ou celui de Pialat et probablement bien d’autres car je ne suis pas spécialiste de cinéma et d’autres en parleront mieux que moi.

                                           

                                          Les élèves ne font pas "la loi", ils participent et réagissent au cours d’un professeur qui s’adapte à son public sans perdre le fil de son propos.

                                           

                                          Les élèves ne parlent pas un "sabir quasi clanique" mais simplement le langage fleuri des pauvres de banlieue qui depuis 150 ans fait la richesse lexicale de ce pays ( il y a plus d’invention aujourd’hui dans le rap et ses dérivés que partout ailleurs).

                                           

                                          Vous dites qu’éduquer c’est apprendre à appliquer des règles et je vous approuve mais de quelles règles parlez-vous ? S’il s’agit de se faire obéir au doigt et à l’oeil en 30 secondes devant une classe difficile en disant "taisez-vous" , vous risquez de déchanter.

                                           

                                          Je n’aime pas votre article parce que vous êtes probablement un ancien professeur et que vous auriez du être touché par cette bande annonce qui montre un adulte respectueux et exigeant envers ses élèves.

                                          Au lieu de cela, vous avez rédigé un article en forme de rapport d’inspection négatif qui sent un peu trop le ressentiment du professeur injustement admonesté par sa hiérarchie.

                                          Le film de Cantet vaut probablement mieux que cela.


                                        • Gazi BORAT 30 mai 2008 08:15

                                          "Le film de Cantet vaut probablement mieux que cela.."

                                          Sans aucun doute ! A ce propos, une bande annonce d’un film de ce réalisateur :

                                          Quelqu’un se sent à en tirer un article critique ?

                                          gAZi bORAt


                                        • Paul Villach Paul Villach 30 mai 2008 10:53

                                          @ PIE 3,14

                                          1- "La représentation de la réalité ("plus ou moins fidèle") n’est jamais réelle pour la simple raison qu’on la représente et la met en scène ."

                                          Merci de l’admettre, alors cessons de parler de "réalisme", de "naturalisme", ces catégories nulles et non avenues, inventées à une époque où la réflexion sur l’information restait embryonnaire.

                                          2- "Les élèves ne font pas "la loi", ils participent et réagissent au cours d’un professeur qui s’adapte à son public sans perdre le fil de son propos."

                                          J’ai avancé trois indices qui prouvent que les élèves font la leçon et la loi. Vous n’y répondez pas. Libre à vous de pratiquer la politique de l’autruche !

                                          3- "Les élèves ne parlent pas un "sabir quasi clanique" mais simplement le langage fleuri des pauvres de banlieue qui depuis 150 ans fait la richesse lexicale de ce pays ( il y a plus d’invention aujourd’hui dans le rap et ses dérivés que partout ailleurs)"

                                          Vous êtes prisonnier du réflexe de compassion humanitaire. Méfiez-vous de "la pitié dangereuse" ! Le meilleur service à rendre à des "pauvres", comme vous dites, c’est de leur enseigner la langue du pays où ils doivent vivre, sous peine de les enfermer dans la discrimination.

                                          Si on est en cours de français, le sabir de banlieue ne peut-être admis. Il importe donc d’y veiller. Quant aux inventions "langagières" chères aux adorateurs de ce sabir, je ne doute pas que ceux qui maltraitent une langue finissent à la longue par imposer leurs incorrections.

                                          Dans l’attente, je ne trouve rien d ’inventif dans "le verlan", sinon un signe de reconnaissance clanique ou tribal de gens qui détruisent la langue faute de savoir la parler correctement. Raison de plus pour un prof de français que de l’enseigner, et de préférence en ne commençant pas par l’imparfait du subjonctif qui est une autre façon de mettre l’ordre des choses à l’envers, mais d’abord en remettant les mots à l’endroit, du moins dans sa classe !

                                          4- "Vous dites qu’éduquer c’est apprendre à appliquer des règles et je vous approuve mais de quelles règles parlez-vous ? S’il s’agit de se faire obéir au doigt et à l’oeil en 30 secondes devant une classe difficile en disant "taisez-vous" , vous risquez de déchanter."

                                          Mais des règles qui permettent des relations sociales pacifiées ! Admirable éloge de la transgression des règles qui nous a menés là où nous sommes, à la destruction patiente du service public d’éducation conformément au rapport de l’OCDE de 1996, dont j’ai parlé dans un récent article sur AGORAVOX ! Et vos "pauvres" n’ont pas fini de connaître leur douleur !

                                          5- "Je n’aime pas votre article parce que vous êtes probablement un ancien professeur et que vous auriez du être touché par cette bande annonce qui montre un adulte respectueux et exigeant envers ses élèves."

                                          Il ne faut pas avoir fréquenté les ados pour trouver dans l’attitude de cet adulte respect et exigence envers ses élèves. Il est au contraire à genoux et les élèves, aussi pervers que peuvent l’être des adultes, savent comment l’y maintenir. Il doit négocier sans cesse, comme je l’ai écrit, sa place dans la cage aux fauves. Sachez que les ados savent reconnaître les profs qui les ont respectés : ce ne sont jamais les démagos qu’ils finissent par mépriser et ils ont raison. On ne respecte pas un élève qui ne parle qu’un français approximatif en lui mettant sous le nez l’imparfait du subjonctif : il eût fallu que ce professeur y songeât !

                                          6- "Au lieu de cela, vous avez rédigé un article en forme de rapport d’inspection négatif qui sent un peu trop le ressentiment du professeur injustement admonesté par sa hiérarchie."

                                          Et voilà le coup de pied de l’âne ! Pourquoi faut-il voir dans le diagnostic que je fais au vu de cette bande annonce, une critique inspirée par un quelconque ressentiment. Faute de trouver argument dans les faits, vous faites comme tous les faibles, vous vous livrez à des attaques personnelles. Minable !

                                          Il reste que je soutiens - sans exonérer les profs de la leur - que la responsabilité du désastre en incombe pour une grande part à l’administration qui est la première à violer les règles quand elle y a intérêt. Voilà le drame. Depuis 1996, date du rapport de l’OCDE, elle sait , du moins, que cela contribue à la destruction du service public attendue. Paul Villach

                                           

                                           

                                           


                                        • Pie 3,14 30 mai 2008 14:32

                                          A l’auteur,

                                          Si vous considérez comme une attaque personnelle intolérable le fait d’affirmer que votre article transpire le ressentiment, c’est peut-être parce que vous êtes très chatouilleux sur la question ,pour ne pas dire plus.

                                          J’ai vu cette bande annonce comme vous , ma perception est différente de la vôtre et je ne suis pas le seul...

                                          Ces arguments que vous tenez pour irréfutables n’ont à l’évidence pas convaincus grand monde.

                                          Cela fait-il de moi un "faible" ou un "minable" comme vous l’écrivez si facilement, vous le contempteur des "attaques personnelles" ?

                                           


                                        • Pie 3,14 29 mai 2008 19:43

                                          Je ne suis pas d’accord avec votre interprétation de la bande annonce .

                                          La manière de filmer n’a rien à voir avec la téléréalité. Les jeunes acteurs ont été "castés", ils ne jouent pas leur rôle mais un texte déjà écrit. La réalisation crée un effet de réel qui se rattache à la veine naturaliste présente dans le cinéma français depuis longtemps.

                                          Le professeur ne fait pas preuve d’angélisme. Il travaille dans un collège très difficile , sans mixité sociale, à forte proportion de pauvres et d’enfants d’immigrés récents. Cela concerne environ 10% des enseignants en France et il est utile que vous sachiez que les méthodes de "papa" y sont d’une totale inefficacité.

                                          Ici l’enseignant se comporte comme un éducateur spécialisé habitué à gérer les conflits et aussi comme un professeur de français pas spécialement démagogue ( à moins que vous trouviez une leçon sur le subjonctif trop "populiste".)

                                          Cet extrait met en scène une réalité minoritaire mais très difficile à assumer pour l’école, celle des pauvres, des exclus a-priori de l’ascension sociale et donc du système scolaire.

                                          J’admire ceux qui tentent de faire en sorte que l’école joue un rôle positif envers ces gamins dont on devine que le pire est devant eux. J’aime cette posture de respect mutuel toujours menacé et susceptible d’être renégocié que l’on sent dans la bande annonce.

                                          Je trouve grotesques et vraiment démagogiques les déclarations enthousiastes de nos ministres dont la politique consiste à taper sur les pauvres et limiter drastiquement les moyens de l’école.


                                          • Pie 3,14 29 mai 2008 19:47

                                            Désolé pour le doublon , cela dit , le plaisir est souvent dans la répétition.


                                          • Pie 3,14 29 mai 2008 19:53

                                            Et puis par moment, le site fonctionne techniquement comme un sous-marin soviétique. Il faut 3 heures pour envoyer un message ou multiplier les manipulations pour revenir au sommaire...

                                            Au passage, la bande annonce me fait penser à Half Nelson , un excellent film américain situé dans un milieu social similaire mais où l’action est concentrée sur le professeur ( drogué) et une élève.


                                          • Thibaut Nguyen 29 mai 2008 20:07

                                            Article aussi inutile que pauvre d’arguments pertinents. Je n’ai même pas le courage de me justifier tant je suis fatigué par ce genre de raisonnement. Je dirais juste que mon avis rejoint celui de Pie, ci-avant. Avec une pointe d’exaspération en plus...


                                            • Pie 3,14 29 mai 2008 20:15

                                              Last but not least , ce genre de film est de pain béni pour ceux qui piquent une crise devant trop de faciès colorés . On le voit en direct sur ce fil où ce qui reste du front national éructe sur le thème de l’échec-inévitable-de-la-société-multi-ethnique oubliant au passage que ce n’est pas la couleur ni la culture qui fait l’élève , mais le niveau social.

                                              Renvoyer à l’ethnie seule les disfonctionnements de la société, c’est s’économiser une une réflexion sur la répartition des richesses et la promotion sociale.


                                              • Pie 3,14 29 mai 2008 20:32

                                                "Une une réflexion"c’est peut-être un peu trop...


                                              • Dalziel 29 mai 2008 22:07

                                                "...ce n’est pas la couleur ni la culture qui fait l’élève , mais le niveau social."

                                                Donc, ça devrait s’arranger comme par miracle, avec une mensuelle distribution de chèques... CQFD


                                              • Pie 3,14 29 mai 2008 23:10

                                                Lisez au moins une fois dans votre vie un ouvrage de sociologie, faites vraiment l’effort de comprendre,

                                                cela vous évitera peut-être d’écrire ce genre d’idiotie.


                                              • Gazi BORAT 30 mai 2008 08:03

                                                @ PIE 3.14

                                                Inconscient que vous êtes !

                                                Formulez devant Dalziel & Lyon le mot "sociologie", ils sortent leurs revolvers !

                                                Ils ne jurent que par l’anthropologie raciale du Professeur Montandon !

                                                http://www.uhb.fr/sc_humaines/ceriem/documents/cc5/CC5jarno.htm

                                                gAZi bORAt

                                                 


                                              • Dalziel 30 mai 2008 09:35

                                                Lisez au moins une fois dans votre vie un ouvrage de sociologie

                                                Lequel ?


                                              • Dalziel 30 mai 2008 09:37

                                                Pie 3,14 !!!

                                                 S’il y en a un qui explique comment on peut élever le niveau social de gens qui, mentalement vivent, au Moyen Age (F. Lyon dixit), c’est celui-là qu’il me faut !!! Et pas un autre !!!

                                                A vous !


                                              • Pie 3,14 30 mai 2008 10:20

                                                Lisez " La misère du monde" , un ouvrage collectif sous la direction de p Bourdieu paru chez Seuil en 1993 (945 pages).

                                                Et puis cessez d’évoquer le Moyen Age de manière négative à tout bout de champ . Lisez le petit ouvrage (158p) de R Pernoud "Pour en finir avec le Moyen Age" ,point Seuil histoire 1979 .


                                              • frédéric lyon 29 mai 2008 21:38

                                                C’est marrant comme le mot "ethnie" surgit tout à coup.

                                                Alors que tout le monde sait que les "ethnies" n’existent pas plus que les "races" !

                                                Quand on veut noyer le poisson et nier la réalité qui nous entoure, on se sert en général du vocabulaire.

                                                Alors reprenons : L’irruption de populations qui vivent encore mentalement au Moyen-Age et qui fuient leurs indépendances, pourtant si chèrement acquises, pour venir se réfugier chez leurs anciens bourreaux aux pieds fourchus, la plupart du temps sans autorisation préalable, provoque des conflits insurmontables, des tensions, la ruine de notre système éducatif, et bien d’autres conséquences très fâcheuses pour la société française.

                                                Pourquoi lui imposer un tel stress ?

                                                Que cherche-t-on en essayant de nous faire avaler cette couleuvre ?

                                                Que peuvent faire ces populations, sinon reproduire chez nous les comportements individuels et collectifs qui ont conduit leurs pays à la ruine ?

                                                Il convient de constater, avec surprise, que ce sont les mêmes qui nous enjoignaient, il y a quarante ans, d’accorder l’ndépendance à ces populations, au nom de la libération des peuples, qui tentent aujourd’hui de nous contraindre à recueillir chez nous les rescapés de l’aventure.

                                                Sans doute afin d’échapper à leur responsabilité historique en faisant porter le chapeau à tout le monde.


                                                • Dalziel 29 mai 2008 22:05

                                                  1. - L’irruption de populations qui vivent encore mentalement au Moyen-Age et qui fuient leurs indépendances, pourtant si chèrement acquises, pour venir se réfugier chez leurs anciens bourreaux aux pieds fourchus, la plupart du temps sans autorisation préalable, provoque des conflits insurmontables, des tensions, la ruine de notre système éducatif, et bien d’autres conséquences très fâcheuses pour la société française.

                                                  2. - Que peuvent faire ces populations, sinon reproduire chez nous les comportements individuels et collectifs qui ont conduit leurs pays à la ruine ?

                                                  .3 - ...ce sont les mêmes qui nous enjoignaient, il y a quarante ans, d’accorder l’indépendance à ces populations, au nom de la libération des peuples, qui tentent aujourd’hui de nous contraindre à recueillir chez nous les rescapés de l’aventure.

                                                   Jeu, set et match pour Frédéric Lyon !!!


                                                • Pie 3,14 29 mai 2008 22:28

                                                  C’est fou comme ces deux là s’aiment .

                                                  Frédéric Lyon et Dalziel sont en bateau. Il devisent gaiement sur ces immigrés venus illégalement dans notre patrie après avoir si stupidement réclamé leur indépendance.

                                                  Le paquebot coule... fin de l’histoire.


                                                • Dalziel 29 mai 2008 23:39

                                                  Le paquebot coule...

                                                  J’aurais préféré une vedette lance-torpiles, dans le contexte


                                                • HELIOS HELIOS 30 mai 2008 00:52

                                                  .. et qui serait assis sur le bout de la torpille ?



                                                • Gazi BORAT 30 mai 2008 07:34

                                                  @ Dalziel & F-Eric Lerma-Lyon

                                                  "Que peuvent faire ces populations, sinon reproduire chez nous les comportements individuels et collectifs qui ont conduit leurs pays à la ruine ?"

                                                  Par contre, vos joyeux fantasmes de purification ethnique, à quoi conduisent-ils généralement les nations qui s’y perdent ?

                                                  gAZi bORAt


                                                • Gazi BORAT 30 mai 2008 08:43

                                                  @ Calmos

                                                  "ce film a été subventionné par les services de Fadela Amara"

                                                  • Fadela Amara, membre du gouvernement d’un Nicolas Sarkozy que vous louez par ailleurs pour son discours "musclé" sur l’immigration (Racaille, kärcher, tasers et j’en passe..) et qui lui-m^me, ne tarit pas d’éloge pour le discours réactionnaire d’un "philosophe" (A. Finkielkraut) qui ne cesse de clamer la décadence de l’Edication Nationale..

                                                  Contradictions ou cafouillages ?

                                                  gAZi bORAt


                                                • Dalziel 30 mai 2008 09:44

                                                  Sarkozy que vous louez par ailleurs pour son discours "musclé" sur l’immigration

                                                  Pauvre con ! J’ai été le premier à dire, au lendemain du propos, que le Karcher du Hongrois n’était, en réalité, qu’un vulgaire pistolet à eau. Ce que la suite a amplement confirmé !!!


                                                • Gazi BORAT 30 mai 2008 10:58

                                                  @ Dalziel

                                                  "Pauvre con !"

                                                  Merci de votre considération.. D’autant plus que le post s’adressait à Calmos...

                                                  Mais bon.. Etonnant votre promptitude à l’injure, quand on sait que l’organe de propagande radiophonique de votre famille de pensée s’appelle...

                                                  • "RADIO COURTOISIE" !

                                                  http://www.radiocourtoisie.net/tempo/

                                                  gAZi bORAt

                                                   


                                                • Gazi BORAT 30 mai 2008 11:00

                                                  @ DALZIEL

                                                  Mille excuses pour cette méprise...

                                                  "Radio Courtoisie" ce serait plutôt pour Calmos... Je pense que pour vous, d’autres organes conviendraient mieux :

                                                  gAZi bORAt


                                                • Gazi BORAT 30 mai 2008 11:11

                                                  @ DALZIEL (suite)

                                                  Reprenons vos propos :

                                                  • le Karcher du Hongrois n’était, en réalité, qu’un vulgaire pistolet à eau.

                                                  Nul doute qu’à votre sens, l’outil le plus adapté à la réduction de la fracture social aurait été :

                                                  gAZi bORAt


                                                • snoopy86 30 mai 2008 11:20

                                                  @ Gazi

                                                  Vous voilà avec un solide point Godwin...

                                                  J’en veux un aussi !!!!

                                                  http://www.tellthechildrenthetruth.com/gallery/pages/troops_jpg_jpg_jpg.htm

                                                   


                                                • Dalziel 30 mai 2008 12:10

                                                  T’as rien de plus moderne ? C’est donc vrai que ton développement mental s’est bloqué le 8 mai 1945 ?

                                                  En tout cas, ton point Godwin, tu l’as merveilleusement en pogne. Encore un atout, et quel !, pour séduire Emma T...

                                                  Bonne bourre


                                                • Gazi BORAT 30 mai 2008 15:45

                                                  à SNOOPY

                                                  Concours Godwin ?

                                                  J’ai gagné !

                                                  gAZi bORAt


                                                • Radix Radix 29 mai 2008 21:42

                                                  Bonjour

                                                  Attendez d’avoir vu le film !

                                                  Radix


                                                  • wesson wesson 30 mai 2008 03:34

                                                    La vrai question à mon avis est : pourquoi ça fait chier autant de monde des médias et du gouvernement que ce film ai reçu la palme d’or ???

                                                    Et pourquoi, bien avant même sa sortie publique, on entends déjà les grouillots de droite répêter en coeur que ce film ne vaut rien ???

                                                     

                                                    Dans l’atmosphère actuelle, qui est de revenir 40 ans en arrière au niveau de l’école (vous me direz, 40 ans en arrière, c’est mieux que les 100 ans en arrière que l’on effectue au niveau social), alors que l’on parles d’uniformes scolaires, de fin de la mixité, alors que les écoles cathos se trouvent ouvertement favorisés par rapport à l’école publique, ... ce film si l’on en croit sa BA n’est pas vraiment dans ces archaismes là.

                                                     

                                                    Je crois vraiment que ça dérange la campagne de COM des défenseurs de l’éducation à la taloche.

                                                    Alors peut-être un mauvais film, mais il a bien mérité qu’on aille le voir pour se faire soi-même son avis.


                                                    • Gazi BORAT 30 mai 2008 07:08

                                                      @ Wesson

                                                      Ce qui est amusant, en cette affaire, c’est que les nostalgiques de l’école autoritaire d’autrefois sont souvent les mêmes à stigmatiser les "mentalités arriérées" des populations immigrées "issus du Tiers Mond" alors qu’au fond, leur image de l’éducation modèle relève de la vision caricaturale de l’école coranique : des élèves qui psalmodient bêtement, sous la férule d’un Maître installé à l’extrémité de la classe et qui distribue les coups de bâtons sur la tête de ceux qui s’écartent de la bonne diction...

                                                      Au fond, ces réactionnaires sont bien tous les mêmes...

                                                      Alors, moralité : faudrait-il revenir à ça ?

                                                      http://fr.youtube.com/watch?v=_tmPp8UIa6Q&hl=fr

                                                      gAZi bORAt

                                                       


                                                    • Gazi BORAT 30 mai 2008 07:59

                                                      NOSTALGIE.. quand tu nous tiens !

                                                      CITATION :

                                                       

                                                       

                                                       :"Il était une fois un vieux pays tout bardé d’habitudes et de circonspection.

                                                      Naguère le plus peuplé, le plus riche, le plus puissant de ceux qui tenaient la scène, il s’était, après de grands malheurs, comme replié sur lui-même.

                                                      Tandis que d’autres peuples allaient croissant autour de lui, il demeurait stationnaire.

                                                      (...)

                                                      Mais aussi et surtout, on sait quelle transformation profonde est en train de s’accomplir dans notre enseignement tandis que, je dois le noter, la loi tend à y organiser la coopération de ce qui est public et de ce qui est privé.

                                                      Nous entendons porter le niveau des connaissances de toute notre jeunesse à ce qui correspond au temps moderne : élargir le champ dans lequel l’activité générale puise les valeurs qui lui faut, donner à chaque enfant une chance entière à son départ pour la vie active.

                                                      Comme les chiffres peuvent être éloquents, je dirais, par exemple, que le secondaire est destiné à recevoir bientôt 3 millions d’élèves, c’est-à-dire quinze fois plus qu’au début du siècle, et que nos universités auront à accueillir avant 10 ans 600 000 étudiants alors que 30 000 seulement s’y inscrivaient en 1900.

                                                      Il est tout à fait naturel que l’on ressente la nostalgie de ce qui était (...), comme on peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile, le charme du temps des équipages."

                                                      http://degaulle.ina.fr/Php/FicheImprimable.php?IdentifiantFromFlash=Gaulle00060

                                                      • FIN de CITATION

                                                      Moralité : L’école de "papa" c’est fini ! Il va falloir s’y faire.. Ce n’est pas en ressassant l’exemple du modèle d’autrefois, adapté à la société de son temps, que seront relevé les défis de l’éducation des générations futures. Il faudra trouver autre chose.

                                                      Comme l’a dit un philosophe :

                                                      • Apprend à ton fils le monde dans lequel il va vivre, et non celui dans lequel tu as vécu !

                                                      gAZi bORAt

                                                       


                                                      • morice morice 30 mai 2008 09:09

                                                         Une vision bien étroite du rôle de l’enseignant par l’auteur de ce texte et non par l’auteur du film. Le débat sur le niveau de langage est d’arrière garde. Complètement. Votre pensée est profondément réac, là ; désolé d’avoi à vous le dire. VOUS VOUS TROMPEZ, Villach, et sur toute la ligne là. Enseigner est plus complexe que vous ne le pensez dans votre façon rigide et ancestrale, et retenez plutôt les paroles du directeur du Collège : ces gamins ont un TALENT que l’enseignant DOIT révéler, et il n’y a que ça qui importe.. Que la méthode ne vous plaise pas, c’est autre chose : mais ce qu’on doit ENSEIGNER aujourd’hui n’est pas ce qu’on vous a fait avaler du temps de votre jeunesse. La jeunesse est NOTRE avenir, cessez de croire qu’elle n’en vaut pas le coup. L’école n’est pas en décrépitude. Et les enseignants sont à admirer, pas à blâmer. 


                                                        • Dalziel 30 mai 2008 09:45

                                                          les paroles du directeur du Collège : ces gamins ont un TALENT que l’enseignant DOIT révéler, et il n’y a que ça qui importe..

                                                          C’est pas vrai  A ce niveau de connerie, ce n’est plus la foi du charbonnier, c’est le fanatisme obscurantiste dans toute sa splendeur...

                                                          Il n’y a pas de racailles, il n’y a que des génies dont l’enseignant n’a pas été capable de révéler le talent...

                                                          C’est quoi, le vôtre, morice, de talent ? A part la jobardise, je veux dire ?


                                                        • Paul Villach Paul Villach 30 mai 2008 15:50

                                                          @ Morice

                                                          On juge l’arbre à ses fruits ! Vous les trouvez savoureux ? Moi, je les trouve amers !

                                                          On est toujours le "réac" de quelqu’un. Mais la démagogie tôt ou tard se paie.

                                                          La réaction - comme vous dites - sait mieux que personne revêtir les oripeaux du progressisme. En l’occurrence, je vous renvoie à la destruction programmée du service public de l’Éducation, telle que la préconise un rapport de 1996 de l’OCDE, "Faisabilité d’une politique de l’ajustement".

                                                          L’administration a compris depuis longtemps qu’il suffit pour atteindre cet objectif de laisser pourrir. Le fruit mûr tombera tout seul le moment venu. Mais peut-être le trouverez-vous savoureux.

                                                          Par temps de libéralisation de carte scolaire, je suppose que, si vous avez un enfant à scolariser et le choix entre une place dans ce collège et une autre dans un collège où le savoir est au centre de l’enseignement, vous inscrirez de préférence votre enfant dans ce collège pour qu’il bénéficie de la leçon enrichissante que les élèves administrent quotidiennement au prof ! 

                                                          Car le pire réac est celui qui se garde de mettre en pratique les règles qu’il enseigne aux autres ! Paul Villach


                                                        • sisyphe sisyphe 30 mai 2008 10:16

                                                          Franchement, monsieur Villach, votre article, c’est du grand n’importe quoi.

                                                          Comme beaucoup l’ont dit ici, à travers votre "analyse" de la bande-annonce, c’est bien le film que vous jugez, sans l’avoir vu.

                                                          Comparer ce film à la télé-réalité, est un amalgame totalement abusif.

                                                          On vous a connu beaucoup plus inspiré : à la prochaine...


                                                          • Paul Villach Paul Villach 30 mai 2008 16:02

                                                            @ Sisyphe

                                                            Franchement, Sisyphe, vous vous laissez emporter par votre rocher.

                                                            1- Les procédés que je souligne, ne sont-ils pas ceux de la "télé-réalité ? Prouvez-moi le contraire !

                                                            2- Quant à l’amalgame, c’est vous qui le faites entre mon analyse de la bande-annonce que j’ai vue et une prétendue critique du film que je n’ai pas vu. Rien ne vous y autorise !

                                                            Mais c’est la seule façon de vous croire dispensé de réfuter les arguments gênants que j’avance dans l’analyse de cette bande-annonce ! Paul Villach

                                                             


                                                          • sisyphe sisyphe 31 mai 2008 11:54

                                                            Mon cher Villach,

                                                            Vous, c’est l’obstination tétue qui vous emporte.

                                                            Une fois de plus, ce film n’a STRICTEMENT rien à voir avec la télé-réalité : spectacle où l’on offre en pature, en direct, les tribulations de personnages mis dans une situation contrainte, forcée, provoquée, anti-naturelle, quand ce film parle du quotidien de tous les écoliers de France. Je persiste donc : votre amalgame est tout à fait abusif.

                                                            De plus, à travers la bande-annonce, c’est bien le film que vous jugez ; il faut être d’une sacrée mauvaise foi pour ne pas l’admettre. Procédé là encore abusif.

                                                            Vous n’aurez pas été sans remarquer, d’ailleurs, à la lecture des réactions de votre article, dans quel "camp" vous vous retrouvez, dans quelle "meute" vous vous retrouvez à hurler après ce film : ça devrait vous donner à réfléchir....

                                                            Je vous invite donc à vous modérer, en attendant de voir le film et de pouvoir en faire une analyse plus intéressante.

                                                            A vous relire


                                                          • morice morice 30 mai 2008 10:33

                                                             Dalziel : oui, on sait, tous des racailles, les jeunes. Vieillissez donc aigri. La Palme d’Or c’est du TALENT, que ça vous plaise ou non. Vous n’avez pas deux onces de celui des gamins, Dalziel, avec vos propos régulièrement extrémistes : eux sont nettement plus ouverts que vous ne l’êtes. Et heureusement, c’est ça l’avenir, et pas vous. Ce n’est pas parce que vous avez raté le monde qu’il faut en vouloir à ceux qui ne l’ont pas fait. Votre HAINE de la jeunesse démontre le fond de votre pensée. Travail, Famille, Patrie, c’est ça, hein ? Décidément, ça vous colle au derrière, le retour à une époque REVOLUE.


                                                            • Dalziel 30 mai 2008 12:37

                                                              Travail, Famille, Patrie

                                                              Noble devise, n’est-ce pas ?

                                                              Mais enfin si tu préfères Paresse, Divorce, Foutoir, c’est ton droit...

                                                              Et tu devrais cartonner dans les cités, avec ça...


                                                            • sisyphe sisyphe 30 mai 2008 12:45

                                                              par Dalziel (IP:xxx.x26.7.66) le 30 mai 2008 à 12H37

                                                               

                                                              Travail, Famille, Patrie

                                                              Noble devise, n’est-ce pas ?

                                                               

                                                              Ah bon !?!.... Ca rappelle de bien tristes souvenirs....

                                                              J’y préfère, et de très loin, la VRAIE devise de notre république : Liberté, Egalité, Fraternité

                                                              Elle ne te plait pas, celle-là, Dalziel ?


                                                            • Dalziel 30 mai 2008 14:50

                                                              Ca rappelle de bien tristes souvenirs....

                                                              Pas à moi, assurément... Que ce soit le travail, que ce soit la famille ou que ce soit la patrie, aucune de ces trois valeurs ne m’a laissé de tristes souvenirs jusqu’à présent. Ce sera une question de vécu...

                                                              Liberté, Egalité, Fraternité - Elle ne te plait pas, celle-là, Dalziel ?

                                                              Disons qu’elle procède davantage du voeu pieux, que de réalités bien concrètes...

                                                              Et comme elle n’engage à rien, c’est plus facile pour se gargariser. D’où son succès !

                                                               


                                                            • Dalziel 30 mai 2008 15:10

                                                              Puisqu’elle n’a pas encore préciser sa préférence, je modifie ma proposition de devise pour Ga(ga)zi :

                                                              Paresse, Tournantes, Foutoir

                                                               


                                                            • Theothea.com Theothea.com 30 mai 2008 17:26

                                                               

                                                               

                                                              " Il faut avouer que sortir son subjonctif imparfait quand de tels élèves en sont à user d’un sabir quasiment clanique, c’est avec inconscience mettre la charrue avant les boeufs. J’y vois la preuve d’une démission tragique et d’un déni de réalité... " ainsi s’exprime l’auteur de l’article dans un de ses commentaires précédents.

                                                              Eh bien, sachez Paul Villach que dans le film de Laurent Cantet, la référence à l’imparfait du subjonctif ne survient qu’en raison d’une question candide mais néanmoins pertinente d’une élève à son prof de Français : 

                                                              " Monsieur, pourquoi faut-il toujours préciser ‘ imparfait de l’indicatif ‘ ? " .

                                                              S’en suit donc une réponse circonstanciée entre l’usage de l’indicatif et celui du subjonctif. CQFD.

                                                              Vous pouvez ainsi apprécier par vous-même les limites d’une interprétation, éventuellement abusive, de la bande annonce.....

                                                              Avec mes sentiments les meilleurs

                                                              JM pour Theothea.com


                                                              • Paul Villach Paul Villach 30 mai 2008 17:53

                                                                @ JM pour Theothea.com

                                                                Cher JM,

                                                                Je vous remercie de cette précision. Voyez que la bande-annonce a pris le risque de dénaturer le travail du prof , et ce, je suppose, pour faire valoir les bons mots douteux des deux élèves qui répliquent en rejetant cette règle grammaticale comme ridicule ou médiévale. Paul Villach


                                                              • Theothea.com Theothea.com 30 mai 2008 23:57

                                                                 

                                                                Cher Paul Villach,
                                                                 
                                                                Il y a beaucoup moins de mauvais esprit que vous l’imaginez dans ce film ludique qui reste une fiction souhaitant transcender les relations enseigné-enseignant.. Lors de sa projection publique, il vous faudra considérer cette dimension artistique et son humour qui ont été récompensés à juste titre par un jury international ne connaissant pas les arcanes de notre Education Nationale….
                                                                Quant à la bande annonce sur laquelle vous souhaitez maintenir votre concentration, je ne pense pas qu’elle cherche à vous induire en erreur mais seulement à susciter votre intérêt.
                                                                J’observe que c’est le cas !… Donc soyez beau joueur avec elle et allez voir ce film sans a priori : Vous lui trouverez plein de vertus, notamment celle d’ouvrir enfin un véritable débat.
                                                                 
                                                                A suivre donc ….
                                                                Cordialement
                                                                Jean-Marie pour Theothea.com

                                                              • Paul Villach Paul Villach 31 mai 2008 10:38

                                                                @ JP Timothéa

                                                                Cher JP,

                                                                I - On est bien d’accord : mon analyse se limite à celle de la bande-annonce. Et ne serait-ce que pour vérifier l’écart éventuel entre cette affiche publicitaire et le produit qu’elle est censée vanter, ne doutez-pas que je verrai le film : j’en proposerai une analyse à AGORAVOX en octobre en la confrontant à celle que je viens de faire de sa bande-annonce.

                                                                Je déplore, en attendant, l’absence de critique dans les médias qui avaient un chroniqueur "accrédité" lors de sa projection : ils apportent seulement leur contribution gratuite à la promotion du film - est-ce le prix à payer de l’accréditation ? - en s’attachant avec soin à tourner autour du pot, à ne parler que de ce qui est extérieur au film ou à collecter les cris sommaires d’enthousiasme.

                                                                Le journal "La CROIX" m’a adressé les trois articles qu’il a consacrés à cette palme d’or pour tenter de me convaincre du contraire : je ne relève pas davantage dans ces articles la moindre analyse du film. On croit assister à un phénomène collectif de "sidération".

                                                                 

                                                                II - Puisque, vous, vous avez-vu ce film, vous êtes déjà capable de voir si l’écart est si grand entre sa bande-annonce et lui.

                                                                Reste à se demander pourquoi. L’exemple de l’imparfait du subjonctif que vous avez utilement replacé dans son contexte, alors que la bande-annonce l’en avait retiré , est un indice de cet écart. La survenue incongrue dans une classe de cette règle si élaborée de la langue pose tout de même problème : elle n’est pas forcément opportune et de première nécessité dans une classe où la langue officielle est un sabir de distinction clanique ou tribal qui prononce les mots à l’envers et accommode les constructions verbales à sa sauce : "je pense avec elle" pour "je pense comme elle", (dans la bande annonce).

                                                                Auteurs et producteurs ont-ils cru qu’en présentant cette séquence, le spectateur serait convaincu que dans cette classe on y apprenait tout de même quelque chose. Certains, peut-être, moi, non ! Affaire d’expérience devant une impéritie administrative - encouragée, je vous l’accorde, par un suivisme enseignant - dénoncée vainement depuis des années.

                                                                 

                                                                III- L’objection d’un commentateur, l’excellent Docdory, au regard salutairement clinique, ne doit pas être minimisée : combien de thuriféraires de ce film profiteront de l’assouplissement de la carte scolaire pour mettre leur enfant de préférence dans une telle classe et non dans un collège où la transmission du savoir est au centre des préoccupations de tous ?

                                                                Un autre commentateur a fait une remarque pertinente : il reste à souhaiter que ce film remplisse le rôle cathartique que les Grecs assignaient au théâtre et que le pays s’interroge sur les responsabilités pour qu’on n’en soit là après 120 années d’école laïque, gratuite et obligatoire, sans oublier le rapport de l’OCDE paru en 1996, "Faisabilité politique de l’ajustement", qui organise froidement la destruction du service public d’éducation sans provoquer de révolte. Paul Villach


                                                              • Theothea.com Theothea.com 1er juin 2008 13:42

                                                                 

                                                                 

                                                                Vous adressez votre précédent commentaire à " @ JP Timothéa Cher JP, "

                                                                En ce qui me concerne, c’est JM comme " Jean-Marie " et " Theothea.com " c’est le nom du magazine de critique théâtrale.

                                                                L’erreur d’identification ci-dessus de votre interlocuteur (que je suis présentement) étant rectifiée, je pense que votre exigence pédagogique tend à vous éloigner d’évidences simples :

                                                                1) Une bande annonce n’est pas une synthèse d’un film encore moins son résumé objectif, mais exclusivement son accroche à l’instar du titre d’un article de presse ....

                                                                2) L’absence relative de critiques d’ ‘Entre les murs " est due au télescopage avec sa projection le dernier jour de la compétition et son obtention de la palme d’or le lendemain.

                                                                En l’occurrence, les journaux court-circuités par leur non parution dominicale, n’avaient pour autre option éditoriale que de faire l’impasse sur le compte-rendu du film et de passer directement à l’événementiel.

                                                                Ceci n’est pas une justification mais un simple constat pratique.

                                                                Enfin ne perdons jamais de vue qu’un film est une " oeuvre artistique " et qu’ainsi, il doit, avant tout, être apprécié comme tel.

                                                                Cordialement

                                                                JM pour Theothea.com


                                                              • tiptop 5 juin 2008 19:38

                                                                Ca va chaud à la sortie de ce film. Peu ont le privillège de savoir ce qui se passe vraiment dans une salle de classe en ZEP, hormis les profs. "Entre les murs" (le titre est génial) annonce la couleur. Enseignant en ZEP , la bande annonce ma semble criante de vérité. Enfin on voit des élèves tels qu’ils sont dans la réalité. On est loin des fantasmes de "l’instit" et de l’exotisme campagnard de "être et avoir".

                                                                Les gens d’en haut ont du souci à se faire. La réalité est tétu : il est illusoire de vouloir restaurer l’école d’avant avec les élèves d’aujourd’hui. Il est vain de geindre. Aujourd’hui le prof, désacralisé, doit construire son autorité tous les jours avec les moyens qu’il se donne. Travail épuisant mais admirable pour ceux qui ne baissent pas les bras. Et cela ne passe pas TOUJOURS par la confrontation et le conflit enseignant -élève ! Ce n’est pas de la démagogie que d’essayer de se les "mettre dans la poche" pour tenter au final de les arracher à leur condition. Un prof bienveillant et conciliant tout en étant exigeant sera toujours plus efficace que les psychorigides qui encombrent l’éducation nationale. Les effets désastreux du traditionalisme pédagogique se retrouve dans les études PISA qui loin du catastrophismes ambiant pointent les faiblesses des élèves français. 

                                                                 

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