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La Russie vue par les candidats aux présidentielles

 

Les opinions exprimées par les différents candidats aux présidentielles à propos de la Russie révèlent clairement leurs divergences et leurs antagonismes.

Il est également possible de relever, à travers les déclarations ou les programmes des candidats, certaines « lignes de force » ancrées dans une tradition politique, ou au contraire de curieuses évolutions par rapport à cette dernière.

En tout état de cause, les débats laissent apparaître entre les candidats des clivages assez nets, et des rapprochements surprenants.

S’agissant de la problématique des rapports avec la Russie, résumons donc, au risque d’une simplification outrancière, la pensée respective des principaux compétiteurs.

 

 

Commençons par évacuer le positionnement de Nathalie ARTHAUD et de Philippe POUTOU, que leurs convictions trotskystes placent dans une attitude résolument hostile à la Russie d’aujourd’hui, considérée comme capitaliste, réactionnaire, néo-impérialiste, et fort éloignée de la démocratie prolétarienne qu’ils désireraient voir s’instaurer en Russie.

 

Faisons un sort particulier à Benoît HAMON, qui clame en permanence à travers meetings et médias son aversion pour une Russie où régnerait un Poutine ennemi de l’Europe, parfait autocrate et coupable de diaboliques visées expansionnistes.

Laissons-le s’exprimer, tant ses propos sont clairs et sans équivoque. « […]Nous avons là un impérialisme agressif de la part de la Russie qu'il faut traiter avec fermeté et certainement pas avec complaisance ». Il faut noter que Benoît Hamon s’élève ici contre la politique menée par Hollande à l’égard de la Russie, la jugeant trop timorée, ce qui ne laisse pas surprendre, Hollande s’étant distingué durant tout son mandat par une russophobie ordinaire et simpliste autant que constante et acharnée.

Hamon reprend les éléments de langage d’un PS qui semble en être resté aux riches heures de la guerre froide ; il agite le spectre d’une vassalisation de la France par rapport à la Russie, juge inacceptable un dialogue avec elle, et présente volontiers Poutine comme un épouvantail.

« Annexion de la Crimée, remise en cause de la souveraineté de l’Ukraine, et qu’est-ce qu’il y a derrière ? Une multitude de petites républiques qui vont être directement menacées […] »

Il n’y a rien de surprenant à voir Hamon s’exprimer ainsi à l’égard de La Russie. En bon petit apparatchik sectaire et dogmatique d’un parti dans le sérail duquel il a été idéologiquement nourri depuis plus de vingt-cinq ans, il récite simplement le catéchisme atlantiste de son parti, hérité de la SFIO de la guerre froide et perpétué avec le P.S.

 

Passons à  Jean Luc MELENCHON, qui vient précisément de s’opposer nettement à Benoît Hamon sur la Russie lors d’un débat consacré aux Présidentielles :

« En Europe, la première chose à faire, c'est une conférence de sécurité de l'Atlantique à l'Oural, parce que toutes les tensions viennent du fait que, quand l'empire soviétique s'est écroulé, personne n'a négocié les frontières avec qui que ce soit […] C'est le moment de négocier les frontières, pas la guerre, la négociation », a déclaré Mélenchon.

Ce à quoi, dans la logique de son hostilité à la Russie, Hamon a cru bon de répliquer :  « C'est extrêmement dangereux […] Je considère aujourd'hui qu'il y a des accords qui sont mis en œuvre, qui doivent respecter la légalité internationale [...] mais qu'il n'est pas acceptable de la part de Poutine qu'il annexe un territoire d'un autre État souverain, qu'il considère aujourd'hui légitime d'entretenir une guerre chez un pays voisin ».

Régulièrement attaqué dans les médias à propos de sa complaisance « coupable » envers les régimes castriste et vénézuélien, et volontiers taxé d’inclinations « répréhensibles » à l’égard du régime russe, Mélenchon s’efforce, à propos de ce dernier, de prendre officiellement quelques distances, et de se montrer assez prudent dans la formulation de ses opinions.

Si on peut le ranger aisément dans le camp de ceux qui réclament un équilibre dans la politique française à propos des rapports entre l’Est et l’Ouest, il n’en reste pas moins que ses rappels des dénis de démocratie du régime russe et de sa politique « réactionnaire » en matière sociétale ne peuvent accréditer l’idée d’une sympathie démesurée à l’égard du pouvoir russe.

Seuls des « extrémistes » de la pensée unique tels que les « Décodeurs » du Monde et les éditorialistes de « Libé » peuvent pousser l’outrance jusqu’à en faire un ami de la Russie, en écrivant par exemple, arguant de ses positions sur la Syrie : « Mélenchon prouve son amour pour Vladimir Poutine », ou encore : « Jean-Luc Mélenchon soutient Vladimir Poutine et la Russie ».

 

Il est possible de situer François ASSELINEAU dans une ligne voisine de celle de Mélenchon, et peut-être même de lui accorder, par rapport à la Russie, un positionnement totalement contraire à la « bien-pensance » des cercles de la Gauche atlantiste et des européistes forcenés de la Droite et du Centre.

Se défendant d’être souverainiste et réclamant le droit pour la France d’être indépendante par rapport aux États-Unis et à l’OTAN, Asselineau dénonce les traités européens, veut résolument sortir de l’Europe et prône l’abandon de l’euro.

Il réclame une politique d’amitié tant avec la Russie qu’avec la Chine, les BRICS, le monde arabo-musulman, une coopération égalitaire avec l’Afrique subsaharienne et une politique planétaire pacifiste.

 

Accusé lui aussi d’être souverainiste, comme s’il s’agissait d’un crime impardonnable, Nicolas DUPONT AIGNAN est clair et net dans ses déclarations publiques. Pour lui, il faut quitter l’OTAN et retrouver une politique étrangère indépendante. Il a plaidé pour une levée urgente des sanctions contre la Russie instituées par l’Europe et réclamées par François Hollande ; il prend parti pour la Russie plutôt que pour l’Ukraine issue de la « révolution » de Maïdan, et il dénonce opportunément une guerre froide latente susceptible de déboucher sur les pires dangers, si ce n’est sur un cataclysme nucléaire.

Mais laissons-le résumer sa pensée : « Il y a une russophobie ahurissante en France. Je ne suis pas un soutien de Poutine, je demande juste que la France ait une politique indépendante des États-Unis ».

 

Le cas de François  FILLON laisse perplexe. Son « tropisme » russe est avéré. Il est certainement le dirigeant politique français le mieux averti des choses de ce pays, mais il ne peut, dans le contexte de la campagne, faire état des bonnes relations qu’il entretient avec les sphères dirigeantes russes et singulièrement avec Poutine.

Un ami très proche de lui, Igor Mitrofanoff, descendant de Russe blanc émigré de la révolution de 1917, au demeurant plume brillante, ainsi que d’autres relations russophiles et russophones, comme Jean De Boishue, ont dû largement contribuer à l’excellente connaissance qu’il a de la Russie traditionnelle et actuelle.

Ses déboires du moment et son désir d’élargir en vue d’un second tout éventuel le champ de ses suffrages, le contraignent à ne pas trop se prévaloir d’une amitié qui serait vite jugée coupable, voire même à porter sur Poutine des jugements plus que mitigés.

Il serait en effet cloué au pilori s’il s’aventurait à manifester quelque affinité que ce soit envers un Président russe voué aux gémonies par tout ce que la France compte de russophobes distingués portant le faux nez de l’exigence démocratique.

 

Marine LE PEN n’a guère, pour sa part, des « pudeurs de gazelle » comme dirait son meilleur ennemi Mélenchon, lorsqu’il s’agit en pleine campagne présidentielle, de rendre visite à la Russie et à Poutine.

Son voyage en forme de défi, destiné en l’occurrence à accroître sa stature internationale, a fait pousser des cris d'orfraie à tous les chantres du « droit-de-l'hommisme » qui peuplent les organes médiatiques dominants.

Au-delà de la conjoncture électorale, les raisons de l'indulgence manifestée par Marine Le Pen à l'égard de Poutine sont, semble-t-il, alimentées à la fois par un héritage idéologique, celui de l'anti-américanisme traditionnel de l'extrême droite française, par les conceptions sociétales de Poutine, par sa défense des valeurs de la Chrétienté (fût-elle orthodoxe), et surtout par sa lutte contre l’Islamisme djihadiste (notamment en Syrie).

Ces sympathies de Marine Le Pen ne paraissent pas « contrariées » par le bouleversement intervenu à la suite de la « révolution » fomentée par l’OTAN et ses « services » en Ukraine, qui a vu, avec l'appui de l'Europe Merkelienne, s'installer à Kiev un régime dans lequel des groupes ouvertement nazis ont plus que leurs entrées.

Ce positionnement de Marine Le Pen constitue, en la matière une sorte de « distanciation » par rapport aux thèses « anciennes », voire traditionnelles du FN.

Il est vrai que, par un renversement de valeurs assez paradoxal, les fascistes et les antisémites qui tiennent le haut du pavé à Kiev ne semblent pas gêner outre mesure les E.U et leurs valets atlantistes européens.

 

Passons à Jacques CHEMINADE, qui s’obstine depuis des lustres à émerger de la zone d’ombre où le relèguent ces mêmes médias dominants, ainsi que leurs « experts » et commentateurs attitrés, lesquels ajoutent la bassesse à la condescendance méprisante en le présentant volontiers comme un farfelu perdu dans un univers d’utopies futuristes délirantes ou comme un candidat perpétuel affligé de pourcentages ridicules.

La lecture de son programme ou l’écoute de ses interventions laisse apparaître une toute autre image de l’intéressé. Mais comme il s’agit simplement ici de découvrir son opinion au regard de la problématique russe, voyons en quels sens elle s’exprime.

Cheminade, en dehors des options qui peuvent le faire cataloguer comme un gaulliste de gauche, donc comme un homme politique largement enclin à faire sortir la France de l’OTAN, s’avère être, pour qui se donne la peine de lire ses écrits ou d’écouter ses interventions, un fin connaisseur de l’âme profonde et de la culture russes.

Il inscrit d’ailleurs le destin de la Russie dans une perspective basée sur des données historiques difficilement contestables, voyant en elle un lien naturel entre l’Europe et l’Asie dans le cadre du concept géopolitique de l’Eurasie.

 

Il en va tout autrement d’Emmanuel MACRON, qui en européiste déclaré, confirmé, assumé, ne voit la Russie qu’à travers les lieux communs dont nous abreuvent quotidiennement la presse, les radios et les télévisions qui chantent sa louange.

Dans la logique de ses soutiens politiques et de ses financeurs, dans la logique des banques, dans la logique de son pygmalion Hollande, dans la logique de sa propre idéologie, Macron dénonce « la fascination délétère de Fillon, Le Pen et Mélenchon pour la Russie de Poutine » 

Son nouvel ami et conseiller Bayrou va jusqu’à déclarer pour sa part, si l’on en croit un titre du Figaro : « Fillon et Le Pen font allégeance à Poutine ».

Chez Macron et ses amis, l’épouvantail Poutine tient donc lieu de repoussoir utile pour les électeurs qui seraient tentés d’accorder leurs suffrages à Fillon, Mélenchon ou Le Pen. C’est dire si dans ce camp, on s’embarrasse peu de scrupules pour présenter la Russie sous un jour défavorable, voire détestable.

Les lieutenants de l’intéressé s’évertuent même à dénoncer des attaques informatiques ou autres provenant directement ou indirectement de Russie qui viseraient à déstabiliser Macron comme le fut Clinton lors des Présidentielles américaines.

 

Laissons donc Macron et ses lieutenants à leurs délires et terminons avec le sympathique Jean LASSALLE, qui à propos de la Russie ne semble pas s’être exprimé de manière catégorique.

Par contre les médias « bien pensants » ( toujours eux) se sont déchaînés contre lui à la suite d’un voyage en Syrie où il a rendu visite à Bachar El Assad en compagnie notamment de Thierry MARIANI , ami incontestable de la Russie.

Nous laisserons donc le lecteur aller plus avant dans l’exploration de la russophobie ou la russophilie de ce candidat, en estimant pour notre part que son bon sens paysan, enraciné dans les valeurs de son terroir, ne saurait l’amener à porter des jugements partisans frappés de mauvaise foi. 


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46 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 28 mars 2017 09:56

    Il suffisait de regarder 28« hier sur ARTE pour comprendre que les positionnements par rapport à la Russie (mais surtout à Poutine) s’inscrivent dans une représentation géopolitique de la planète et ne peut pas se comprendre en-dehors de la relation USA-UE-Russie.


    Les »experts« d’hier, petits tâcherons à la solde de Bruxelles et apeurés par le calme olympien de Poutine n’arrêtaient pas de brandir l’épouvantail du fantôme stalinien, des chars soviétiques et de l’Ukraine (dont les dirigeants nazis que leurs employeurs ont mis en place trouvent grâce à leurs yeux).,

    Les candidats à la présidentielle »voient" la Russie à travers le prisme de l’Europe et la relation qu’ils entretiennent avec elle.

    • J.MAY MAIBORODA 28 mars 2017 15:19

      @Jeussey de Sourcesûre


      Je partage, cela va de soi, votre analyse.

    • J.MAY MAIBORODA 28 mars 2017 10:08

      Un envoi trop rapide a laissé passer quelques petites erreurs dans l’article.
      J’en découvre deux, que je corrige.
      Paragraphe HAMON : « [...] ce qui ne laisse pas de surprendre [...]
      Paragraphe FILLON : » son désir d’élargir en vue d’un second tour éventuel le champ de ses suffrages [...]
      Si des lecteurs avisés en découvraient d’autres, je ne verrais aucun inconvénient, à ce qu’ils me les signalent.

      • Abou Antoun Abou Antoun 28 mars 2017 12:01

        @MAIBORODA
        Bonjour,
        Je constate qu’un lecteur vous ’moinsse’ parce que, fort scrupuleusement, vous voulez corriger les ’légères ’erreurs ayant échappé à votre vigilance.
        Dommage qu’il n’y ait pas de filtre anti-con sur AV.
        Félicitations pour votre article et votre conscience ’professionnelle’.


      • leypanou 28 mars 2017 12:14

        @Abou Antoun
        Je constate qu’un lecteur vous ’moinsse’ parce que, fort scrupuleusement, : il y en a sur ce site dont la seule fonction -ils sont trop idiots pour faire autre chose- est de plusser ou moinsser les commentaires en fonction des « penchants » supposés de leurs auteurs.

        Je vous laisse deviner les 2 groupes qui envoient le plus de moinsseurs/plusseurs.


      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 28 mars 2017 12:16

        @leypanou

        « Je vous laisse deviner les 2 groupes qui envoient le plus de moinsseurs/plusseurs. »


        L’UPR et le FN ?

      • J.MAY MAIBORODA 28 mars 2017 15:17

        @Abou Antoun


        Merci et cordiales salutations.

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 mars 2017 16:57

        @Jeussey de Sourcesûre

        L’UPR a été la seule délégation politique française à assister à la commémoration des 70 ans de la victoire contre les nazis en Russie et a été reçue à la Douma de Crimée, en 2015.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 mars 2017 16:58

        @leypanou
        Allez, une petite louche de politique de caniveau !


      • franc 29 mars 2017 04:45
        @leypanou

         les islamistes ou pro-islamistes sont de loin le groupe qui envoie le plus de moinsseurs/pisseurs car ils ont souvent plusieurs logos sous un même commentateur et souvent à cour d’argument 

         l’islamiste Milla à lui-tout seul a une dizaine de logos différents

      • leypanou 28 mars 2017 10:41

        Belle analyse de l’auteur que l’on ne peut que saluer.

        Mention spéciale est à donner à B Hamon : quand on l’a entendu lors du débat, on ne peut s’empêcher de se demander s’il vit sur une autre planète ou non. Rarement la politique étrangère de la France n’a été aussi ridiculisée que durant ce quinquennat et apparemment, au Parti Socialiste, il y en a encore qui y croient à fond.

        Pour des gens qui ne trouvent rien à dire sur ce qui se passe en Arabie Saoudite, au Qatar ou encore plus grave, au Yémen -une analyse des exploits de nos « amis » ici-, c’est pour le moins paradoxal.

        Mais l’aveuglement idéologique a ses raisons que la raison ne connaît pas.


        • J.MAY MAIBORODA 28 mars 2017 15:21

          @leypanou


          +++++++++++++

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 mars 2017 17:05

          @MAIBORODA
          L’Union européenne est subordonnée à l’ OTAN.
          La politique étrangère de la France, comme les interventions militaires, sont décidées par l’ OTAN à Washington.


        • J.MAY MAIBORODA 28 mars 2017 18:22

          @Fifi Brind_acier


          Je ne saurais vous contredire

        • Abou Antoun Abou Antoun 28 mars 2017 11:09

          En fait l’attitude de la France (ou plutôt de ses représentants) vis à vis de la Russie, résume à elle seule toute la politique étrangère du pays (si tant est que cette politique existe encore).
          Et la politique étrangère est elle même le reflet d’un choix de société, particulièrement quand cette politique consiste en un ’suivisme’ aveugle.
          On ferait donc bien de se pencher, comme le fait l’auteur, avec la plus grande attention sur les déclarations et les attitudes passées ainsi que sur les déclarations d’intention.
          Dans cette optique, de mon point de vue, deux candidats sont à éliminer : Hamon et Macron.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 mars 2017 17:11

            @Abou Antoun
            Tant que nous serons dans l’ OTAN, la France n’aura aucune marge de manoeuvre en matière de Défense et de politique étrangère.


            Les candidats peuvent raconter ce qu’ils veulent, si vous ne trouvez pas dans leur programme la phrase : « Sortie de l’ OTAN par l’article 13 du Traité de l’Atlantique nord », c’est qu’ils enfument leurs électeurs.

            PS : Traité de l’ Atlantique nord et conditions de sortie.
            Dans l’article 13, on peut noter qu’il faut aviser Washington, si on veut sortir de l’ OTAN.

          • wesson wesson 28 mars 2017 12:33

            « Marine LE PEN n’a guère, pour sa part, des « pudeurs de gazelle » comme dirait son meilleur ennemi Mélenchon, lorsqu’il s’agit en pleine campagne présidentielle, de rendre visite à la Russie et à Poutine. »


            Et ce faisant, je pense qu’elle as commis une véritable erreur. On ne rends pas visite à un chef d’état étranger lorsque l’on est en campagne électorale, à moins de vouloir s’inscrire dans une sujétion par rapport à ce chef d’état. C’est un mauvais signal envoyé à son électorat, surtout lorsque on a dans son programme un retour à la souveraineté nationale. 



            J’ajoute que la remarque s’adresse aussi à tous les autres candidats qui se croient obligés de courir se faire adouber par la chancelière Merkel en Allemagne. Celui qui est le plus honnête dans cette démarche étant d’ailleurs Macron, tant il est clair que sa présidence sera entièrement dévolue au démantèlement de l’état Français et à sa transformation en région Européenne sans réel pouvoir.





            • J.MAY MAIBORODA 28 mars 2017 15:32

              @wesson

              Je ne suis guère persuadé que visiter soit faire acte d’allégeance. Mais ne voulant pas me faire l’avocat de celle en qui d’aucuns voient une diablesse, je laisse à ses adorateurs le soin de la défendre.

              Quant aux visites chez Merkel, le problème se pose différemment, car pour l’instant il semble bien qu’elle dicte ses volontés à l’Europe.

              Cordialement.

            • Onecinikiou 28 mars 2017 17:11

              @wesson


              Votre raisonnement est débile : MLP aurait donc fait allégeance et acte de sujétion vis à vis du président malien en le visitant en pleine campagne électorale... ?

              Cessez par conséquent de reprendre les éléments de langage, ineptes en l’occurrence, d’un Mélenchon que l’on a connu plus pertinent et courageux, et que l’on pourrait qualifier de « rageux » comme l’a dit Philippot à Corbière il y’a quelques jours. 

              N’en déplaise aux observateurs de mauvaise foi : la visite de MLP à Poutine est un incontestable coup politique, visant 1/ à asseoir sa stature internationale 2/ montrer qu’elle n’est en rien isolée sur la scène mondiale 3/ défier (comme la rappeler l’auteur de l’article) la bien-pensance et démontrer son insoumission au politiquement correct et à l’idéologie euro-mondialiste.

              Ce dernier point n’est pas le moindre des paradoxes concernant un Mélenchon qui n’a de cesse ces derniers temps de donner des gages à ses adversaires sur cette question cruciale de la politique étrangère, étant acquis que Poutine est le pivot central du nouvel ordre mondial multipolaire. 


            • Onecinikiou 28 mars 2017 17:32

              @MAIBORODA


              Les témoignage d’allégeance ne se font pas dans la visite de uns et des autres, mais dans les actes posés, les déclarations, le projet politique, voire mêmes les attitudes symboliques.

              Quand Macron saborde Alstom et vend ce fleuron aux américains, il démontre sa traîtrise. Quand il parle en anglais, lui le candidat à la présidence de la République française, devant un parterre d’Allemands en Allemagne, il témoigne de sa soumission à la pensée unique. Quand il se fait adouber par le programme « Young Leader » de la French-American Foundation (comme hollande d’ailleurs avant lui), il marque son tropisme - pour ne pas dire plus - en faveur de l’oligarchie américaine. 

              On pourrait en dire de même de Fillon au cours de son terrible mandat de Premier Ministre. Nul besoin de rappeler ici l’affaire libyenne, ou bien encore la réintégration de la France au commandement intégré de l’OTAN sous sa mandature. Et que dire des flux migratoires massifs : un millions de légaux supplémentaires, sur injonctions des instituions mondialistes (ONU, OCDE, FMI) et patronales.

            • wesson wesson 28 mars 2017 17:56

              @Onecinikiou


              « Rageux » Philippot devrait laisser tomber le forum 18-25 et son langage, c’est pas avec les jeunes que le FN assoie son score. 

              La visite de MLP était une erreur politique et je le maintient : il suffit de voir le ton cauteleux qu’elle adopta lorsque elle répondit à Poutine, cachant assez mal le papier qu’elle était en train de réciter. On avait vraiment l’impression de la petite collégienne bien sage impressionnée par le maître à qui elle cherchait à plaire. Il lui aurait jeté un susucre qu’elle s’en serait trémoussée le popotin. 

              Franchement c’était affligeant à voir. Après moi je vous dit cela mais vous faites comme vous le voulez : si le FN souhaite que l’on pense qu’il veut troquer une vassalité Américaine contre une vassalité Russe, grand bien lui fasse ça ne me gène en aucune manière. 

            • J.MAY MAIBORODA 28 mars 2017 18:39

              @arthes


              En dehors de mes contributions épisodiques « chez AGORAVOX » il se trouve que je gère malgré mon faible niveau de technicité informatique le site de l’Association CORSE-RUSSIE. 
              Vos relations personnelles avec la Russie présentent donc a priori un aspect positif.


            • Onecinikiou 28 mars 2017 18:41

              @wesson


              La vassalité n’appartient pas au langage des souverainistes soucieux de la préservation de notre indépendance nationale, vous devriez le savoir. 

              Pour mal part, et malgré les griefs légitimes que je porte sur un certain nombre de point à Mélenchon, je ne me permettrai pas de le qualifier de vassal de quelque puissance étrangère que se soit. Vous en revanche ne prenez le même genre de précaution vis à vis de MLP... 

              Cette notion de vassalité à laquelle vous vous référez concorde fort bien avec les tristes sires qui nous gouvernent depuis un certain nombre d’années, lesquels ne tombent pas du ciel mais ont été élus, parfois avec le concours de Mélenchon et de ses acolytes (si vous vouliez un exemple de griefs). 

            • yapamordom 28 mars 2017 18:56

              @Onecinikiou : « Mélenchon qui n’a de cesse ces derniers temps de donner des gages »

              « ces derniers temps » semblent remonter précisément au 22 décembre 2016 avec la publication d’un petit entrefilet paru dans l’Humanité…

              http://www.humanite.fr/pourquoi-melenchon-est-taxe-de-pro-poutine-629052

              ...en réponse au coup de semonce tiré par Washington par la voix de Mike Turner et datant du 21 décembre 2016...

              http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2017/20161221.OBS2970/les-americains-s-inquietent-des-relations-entre-le-pen-et-poutine.html

              ...et qui annonçait que les candidats « poutiniens » seraient les victimes de répréssions médiatico-judicaires (on déballerait les dossiers, d’où le Penelopegate entre autres...)


            • J.MAY MAIBORODA 28 mars 2017 19:15

              @yapamordom


              Le discours de Mélenchon sur les bombardements est parfaitement recevable : il s’élève contre tous les bombardements, quelle que soit leur origine ou quels que soient leurs « commanditaires ».
              Par ailleurs, c ’est avec quelque raison qu’il fulmine lorsque les médias mainstream et le pouvoir socialiste agitent le spectre de Guernica lorsqu’il s’agit d’Alep et dans le même temps ( ou presque) minimisent voire passent sous silence les bombardements au Yemen et à Mossoul.
              C’est un fait que les indignations sont à géométrie variable en fonction de leurs auteurs et de leurs cibles.
              Pour le Penelopegate votre thèse mériterait d’être vérifiée sous peine d’être taxée de complotisme.

            • yapamordom 28 mars 2017 21:18

              @MAIBORODA
              Merci pour votre aimable réponse, pouvez-vous me préciser quelles étaient les manifestations anti-guerre auxquelles aurait participé Mélenchon en octobre 2001 ?
              Quant au « complotisme », j’espère que vous pourrez en donner une définition précise, en attendant je ne vous ferai pas l’affront de citer le nom du philosophe, vous l’aurez forcément reconnu, qui nous a appris que Odeurs, saveurs, couleurs conspirent...il faut écouter la rumeur du monde !
              Et que pensez des « complotistes » - Jean Bricmont et Jean Lévy du Comité Valmy inclus - et leur petites sauterie à la Librairies Tropiques...
              http://www.librairie-tropiques.fr/2017/03/la-conspiration-qui-vient.html
              ... ?


            • Onecinikiou 28 mars 2017 23:47

              @MAIBORODA


              Autant je vous rejoins sur les indignations sélectives d’une cruelle actualité (Mossoul) de la part des laquais du système de domination, autant le verbiage inconsistant sur le refus par principe des bombardements est encore une fois un gage donné au discours droit-de-l’hommiste le plus démagogique, quand il n’est pas en réalité le plus cynique et intéressé (cf BHL/Kouchner).

              Vous devriez savoir - et Mélenchon aussi - qu’on ne fait d’omelette sans casser des oeufs, et qu’en l’occurence la reprise d’Alep aujourd’hui (ou de Berlin hier) n’aurait jamais pu se faire sans un bombardement préalable massif des points de résistance. Le fait que les « oeufs » se trouvent être potentiellement des civils n’enlève rien à cette nécessité. Les pseudo-politiques qui ont la larme à l’œil facile (généralement quand ça les arrange, et quand bien même) devraient plutôt se démettre. 

              Un chef d’Etat digne de ce nom se doit d’avoir l’oeil sec en toute circonstance. De ce point de vue Poutine est un spartiate, quand les nôtres sont des danseurs de ballet. 

            • J.MAY MAIBORODA 29 mars 2017 08:14

              @arthes


              Les contacts que je peux avoir avec des Russes et un voyage en Russie m’ont en effet révélé que le personnage de Napoléon bénéficiait dans ce pays d’une immense notoriété, notoriété étrangement ..... admirative.
              Il m’est venu à l’esprit que si les Français avaient dans un siècle ou deux une perception d’Adolf Hitler aussi indulgente, ce serait également surprenant. 
              Je préfère pour ma part « lire » Napoléon à travers les écrits et conférences de l’éminent l’historien Henri Guillemin et accessoirement à travers les écrits de l’encyclopédiste Roger Caratini, son pire censeur. 
              Par contre, une visite du site signalé vous permettra de « faire la connaissance » de Charles André Pozzo Di Borgo, personnage historique emblématique et représentatif, positivement s’entend, du lien entre la Corse et la Russie.
              Cordialement.

            • yapamordom 30 mars 2017 14:59

              @MAIBORODA : « sous peine d’être taxée de complotisme. »

              aie aie aie : Platini victime d’un complot !!!
              http://www.lepoint.fr/sport/football/football-platini-victime-d-un-complot-a-la-fifa-29-03-2017-2115743_1858.php

              ouille ouille ouille : Fillon crie au complot !!!
              http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/27/2544436-theorie-du-complot-fillon-cible-l-executif-pour-se-relancer.html

              Quant aux Ricains, devinez quoi, ils dénoncent le complot russe...étonnant n’est ce pas ?
              http://www.francetvinfo.fr/monde/espionnage-d-internet/la-russie-est-activement-impliquee-dans-la-presidentielle-francaise-affirme-un-senateur-americain_2121411.html

              Taxez Maiboroda, taxez ! Il en restera bien quelque chose...


            • LE CHAT LE CHAT 28 mars 2017 13:14

              on comprend qu’une Russie forte avec un dirigeant droit dans ses bottes ne plait pas à nos laquais atlantistes !

              les autres font de la realpolitik , c’est tout ....


              • alinea alinea 28 mars 2017 15:39

                Je déplore que tous les gouvernements forts soient mis dans le même sac, mais force est de constater qu’ils ne s’instaurent que dans des conditions extrêmes.
                Nous ne pouvons qu’approuver l’efficacité positive d’un gouvernement Poutine, ou al Assad, et ce n’est pas parce que nos gouvernements mous et asservis à des puissances, non pas occultes mais occultées, sont nôtres qu’il nous faut les acclamer.
                La mollesse n’est pas une vertu que je sache.Surtout quand elle cache une dictature.
                Néanmoins, ces gouvernements nous conduiront très vite à la nécessité de gouvernements forts pour faire face à la puissance destructrice dont leurs peuples sont victimes.
                Je reproche un peu à Mélenchon d’être timoré face aux gouvernement de Syrie et de Russie, mais je lui sais gré d’énoncer une évidence : chacun fait ce qu’il veut chez soi et nous sommes amenés les uns et les autres à commercer. Et quand je dis « commerce » je pense aussi, évidemment, à tous les échanges culturels et à tous ceux qui ne relèvent pas de l’économie à proprement parler.
                La politique extérieure de la France depuis au moins dix ans, clive le pays ; et ce clivage ne se superpose pas à « gauche » ou « droite », mais bien à la souveraineté du peuple, voulue ou bannie.
                On remarque que la droite complexée ou décomplexée, et le centre insipide, se placent dans la deuxième catégorie.
                Les souverainistes ont l’embarras du choix, les mondialistes en ont deux : le PS ou le PS.


                • L'enfoiré L’enfoiré 29 mars 2017 14:25

                  @alinea bonjour,

                   Bien d’accord et ce document de ARTE n’en est qu’une preuve de plus smiley


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 mars 2017 17:22

                  19 mars 2014 - Communiqué de presse de l’ UPR au Gouvernement Hollande.
                  « L’UPR demande au Gouvernement de reconnaître le résultat du referendum en Crimée. »

                  (...) En essayant de faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN et l’Union européenne au moyen d’un coup d’État, les États-Unis et leurs vassaux – dont la France – ont directement menacé les intérêts vitaux de la Russie, qui a réagi en conséquence.


                  L’UPR demande donc au gouvernement français d’assumer les conséquences de ses actes irresponsables, en reconnaissant le résultat logique du référendum survenu le 16 mars 2014 en Crimée. En outre, l’UPR demande au Président de la République et à son ministre des Affaires étrangères d’adopter une attitude digne et sobre, en cessant de proférer fébrilement des menaces dérisoires à l’endroit de la Russie, qui les reçoit d’ailleurs avec mépris.

                  L’UPR rappelle au gouvernement français qu’il doit œuvrer à la stabilité du continent européen et non à l’excitation des forces centrifuges qui affaiblissent les États et menacent la paix."

                  • soi même 29 mars 2017 02:59

                    Le sujet est en réalité plus vaste , il ne s’agit pas de la reconnaissance de l’erre Poutine net bien de la reconnaissance de la Russie .
                    Et nos diffèrent candidats reflètent à vrais dire les différents clivages historiques qui a traverse notre histoire commune vis à vis de la Russie.

                    Malgré que j’ai un attachement profond à l’âme Russe et à son histoire, la France a toujours été hostile a la Russie et n’a jamais voulue que la Russie joue un rôle continental en Europe, il y a eu juste un aparté politique réel de la France vis à vis de ce pays avec le Général DE GAULLE .

                    Donc Assselineau est le seul candidat qui reprend le flambeau de DE GAULLE, tous les autres sont sois sous le prisme de la tradition historique soit sous le prisme idéologie dominant et en aucun ouvert vis à vis de la Russie.

                    Quand a Cheninale je vous laisse votre opinion , je n’es pas d’avis pertinent sur sa personne.

                     


                    • J.MAY MAIBORODA 29 mars 2017 08:44

                      @soi même


                      1. La relation entre la France et la Russie ne peut se résumer, en effet, à celle de Hollande avec Poutine, qui nous oblige à relire la grenouille et le bœuf de ce bon Jean de La Fontaine.

                      2. La Russie impériale a toujours eu pour la France « les yeux de Chimène ». Je ne suis pas sûr de l’inverse. L’amour était asymétrique.

                      3. Avant Napoléon la politique étrangère française n’est pas marquée par des hostilités flagrantes à l’encontre de la Russie, si ce n’est à travers les sympathies séculaires françaises pour la Pologne. Il est vrai que les préoccupations françaises en matière de politique extérieure ( et d’expansionnisme) se situaient ailleurs.

                      4. Une étude attentive des conditions dans lesquelles la Russie est entrée en guerre en 14-18 vous apprendrait que son intervention dans le conflit a largement contribué à la défaite allemande. Un ouvrage récent vous le confirmera ( http://artcorusse.org/la-guerre-de-1914-1918-sur-le-front-russe-du-general-serge-andolenko/ ) . Inutile de préciser qu’en 39-45 le scénario a été largement similaire.



                    • soi même 29 mars 2017 14:20

                      @MAIBORODA, Bonjour, il y a l’histoire officiel et il y a l’histoire occulte et il faudrait que vous penchez sur a été l’Alliance Cordiale en la France et l’Angleterre et le résultat qui c’est réalisé en 1918 et concrétisé en 1945..

                      http://www.schauungen.de/forum/index.php?id=200



                    • J.MAY MAIBORODA 29 mars 2017 16:22

                      @soi même


                      merci bien.
                      Document lu.

                    • quid damned quid damned 29 mars 2017 10:54

                      Je ne sais s’il a été évoqué ici mais je suis récemment tombé sur ce billet : le-syndrome-tolstoievsky de l’excellent Slobodan Despot. La méconnaissance que nous avons de la culture Russe et de sa réalité politique est affligeante.


                      • J.MAY MAIBORODA 29 mars 2017 11:22

                        @quid damned


                        réponse à votre message sur DESPOT ci-après ( ou ci-avant) 

                      • J.MAY MAIBORODA 29 mars 2017 11:20

                        Je ne partage pas toutes les idées de Slobodan Despot mais je suis abonné à sa lettre hebdomadaire « ANTIPRESSE ».

                        Cet auteur présente pour moi deux éminentes qualités :
                        1° Il écrit (et parle) un français « soutenu » que pourraient lui envier nombre « d’identitaires ».
                        2° Il a décrypté de façon remarquable l’intervention occidentale dans l’ex-Yougoslavie et particulièrement au Kosovo.
                        3) J’ai bien évidemment apprécié « le syndrome tolstoievsky » que j’ai reproduit sur le site 
                        http://www.kalinka-machja.com/   rubrique « PRESS BOOK »

                        Cordialement

                        • quid damned quid damned 29 mars 2017 12:48

                          @MAIBORODA
                          « Je ne partage pas toutes les idées de Slobodan Despot ... » , le sujet de mon propos était plus le billet que l’auteur lui-même, je n’ai pas d’avis définitif et tranché sur SD, quand je dis l« ’excellent » S.D. je me réfère aux qques articles de lui que j’ai lu, et effectivement, il possède un registre bien supérieur à la majorité des identitaires.

                          Et ... merci pour votre article.

                          Bien à vous.


                        • Analis 30 mars 2017 21:21

                           Bon article. Il est certain que tout ça n’encourage pas à voter Macron...


                          • phan 2 avril 2017 11:11

                            La salle de conférence de l’Assemblée nationale affichait complet pour le dernier rendez-vous de l’association Dialogue franco-russe. Le mardi 28 mars 2017, l’association, co-présidée par le député Les Républicains Thierry Mariani et l’homme d’affaires Vladimir Iakounine, avait convié les onze candidats en lice à l’investiture suprême à répondre à deux questions : la première relative aux rapports qu’ils entretiendraient avec la Russie en cas d’élection, l’autre par rapport aux sanctions européennes toujours en vigueur à l’encontre de Moscou.
                            Sept candidats à la présidentielle, ou leurs représentants, ont présenté leur vision de l’avenir des relations franco-russes et des sanctions au cas où ils seraient élus.

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