@BadCRC
Je ne m’associe pas a ceux qui vous reprochent d’être un bobo friqué : que cela soit vrai ou faux n’a aucune espèce d’importance. Seuls vos propos comptent et doivent être discutés en tant que tel.
Votre réponse laisse croire que vous n’avez pas de solution a long terme - c’est ce manque de vision que je reproche a la gauche (la vraie) quand on parle d’immigration. Mais c’est encore une fois évacuer le fond du problème. On ne souhaite regarder que l’urgence, le court terme, les 300 de la jungle, les 150 de tel ou tel centre etc... et quand on ne réfléchit pas plus en avant, on se dit, en se parant du plus bel humanisme, qu’il suffit pour ceux-la au moins, puisqu’ils ne sont finalement pas si nombreux, de les régulariser... tous.
Le problème c’est bien sur qu’une fois ces 300 régularisés, il y en aura sans cesse 300 autres. On tourne en rond, on ne règle rien, on repousse le problème un peu plus loin. On gère l’urgence et uniquement l’urgence. Au passage, on prête le flanc aux diatribes populistes, on rend service aux nationalistes, on est l’idiot utile de la mondialisation.
Contrairement a ce que vous dites, l’immigration légale existe. Elle n’est bien sur pas suffisante pour accueillir l’ensemble des populations des pays pauvres candidates a l’immigration en Europe. Le cadre légal existe donc bel et bien et tente de gérer les flux en question, sans doute pas de manière appropriée, mais croire qu’il suffit d’ouvrir un peu plus les vannes pour traiter le problème est d’une naïveté amusante si ce n’était un problème si important.
Ainsi, on ne pourra pas faire l’économie d’une réflexion de fond sur l’acquisition de la nationalité ou du droit au travail, sur l’immigration et ses limites autant pour le pays accueillant que pour les pays de départ, pour élaborer une politique de long terme.