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Accueil du site > Tribune Libre > Le bégaiement de l’histoire : Hollande 2014 – Chirac 1997, une (...)

Le bégaiement de l’histoire : Hollande 2014 – Chirac 1997, une seule issue : dissoudre pour sauver sa peau !

Hollande va dissoudre l’assemblée tôt ou tard, c’est une question de petits mois peut-être de quelques semaines au train où vont les choses. Il est quasiment dans la situation de Chirac en 1997, france-inter en parlait encore en avril dernier  : « Le déficit frise les 4%, bien au-dessous de la ligne de flottaison autorisée de 3%, il manquerait 50 milliards pour boucler le budget : nous sommes en avril... 1997 et l'entrée prochaine dans l'euro exige une cure d'amincissement. Pire : l'exercice budgétaire 1998 s'annonce encore plus dangereux. ».
 
Pour le reste Chirac avait aussi la majorité à l’assemblée et comme aujourd’hui l’idée d’une dissolution de l’assemblée paraissait une pure folie. Pourtant Chirac a osé, ce fut ensuite la cohabitation mais c’est cela qui l’a certainement sauvé. 
 
Aujourd’hui Hollande est dans la même galère : soit il continue sans rien changer en se contentant de changer de gouvernement alors il est perdu car la grogne à gauche ne va pas s’arranger car les socialistes voudront sauver leur peau face à un président au plus bas dans les sondages de toute l’histoire de la 5ème république, avec une croissance zéro et des mesures d’austérité qui ne semblent pas arranger la crise au point que le président de la 5ème puissance mondiale semble mendier de l’aide à l’Allemagne qui lui répond qu’il n’y a qu’une solution : l’austérité, tenir le cap de la rigueur budgétaire ; en un mot, l’Allemagne répond à la main tendue par une sèche leçon d’économie.
 
Pendant ce temps, Hollande attend la croissance comme les sahéliens attendent la pluie sans rien pouvoir faire qu’en appeler à Dieu comme Hollande en appelle à Allemagne. Pour s’occuper et se donner de la contenance, Hollande commémore tout ce qui peut l’être comme si la France était passée à la 6ème république et que le président Français était devenu la reine d’Angleterre ou le président israélien.
 
Ça tire de partout autour de lui à gauche et la droite, même en piteux état, appuie là où ça fait mal sans trop espérer une dissolution qui pourrait faire entrer le FN massivement à l’assemblée au détriment de la droite traditionnelle. Pourtant la dissolution est la dernière chance de Hollande de sauver sa peau. Laisser la galère économique à la droite qui ne pourra peut-être pas mieux faire. Se venger de cette gauche qui ne lui fait aucun cadeau et cela ne va pas s’arranger. Faire comme Chirac en 1997, relisons cet extrait d'un article de Libération de l’époque : 
 
« La dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac n'a rien d'un acte manqué. Au contraire, déresponsabilisé, il reste au sommet de l'Etat. Cette fois, la classe politique ne veut même plus du pouvoir. »
 
Extrait : " On voit ainsi un Président dissoudre sa propre majorité absolue pour refiler le pouvoir à une gauche qui ne s'attendait visiblement pas à ce cadeau empoisonné, mais qui est bien forcée de le prendre. Si Chirac ne l'a pas expressément voulu (le saura-t-on jamais ?), il a manifestement tout fait pour cela comme téléguidé depuis deux ans par cet échec « improvisé ». En fait, sa décision de dissoudre est un faux acte manqué, et la victoire de la gauche est un faux acte réussi. Dans cette course-poursuite pour se débarrasser du pouvoir, Chirac a parfaitement réussi : il s'est délesté d'une majorité encombrante et d'une chambre « introuvable » (tout comme Mitterrand s'était débarrassé du PS après avoir réglé son compte au PC). 
 
Rien de tel qu'une cohabitation pour faire faire le sale travail social à la gauche (celle-ci étant bien mieux placée pour faire avaler les couleuvres au peuple, elle en a fait la preuve sous Mitterrand dès 1983). Quant à Chirac, ayant subi la cohabitation sous Mitterrand, il va pouvoir en profiter en sens inverse. Se réservant le domaine international, il se retrouve dans la position présidentielle idéale, qui est au fond toujours restée celle de la République française : celle d'une monarchie constitutionnelle."

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19 réactions à cet article    


  • pergolese 26 août 2014 10:37

    Il faut être sérieux...Une dissolution ne changera absolument rien.

    Dans un premier temps, il faut absolument mettre fin à la 5ème république. Si vous observez bien, vous verrez que c’est le fond du problème.

    Avec cette Constitution, on marche sur la tête. Le président de la République décide de tout, seul de la politique de la Nation alors qu’en théorie il n’est qu’un arbitre et que cela relève de la compétence du premier ministre . Les articles 34 et 37 font qu’en réalité, une grande partie des compétences qui devraient relever du Parlement sont exercées par l’Exécutif. La motion de censure a été vidée de son sens. La séparation des pouvoirs est de fait, mise à mal.

    Quant au référendum, il a été neutralisé tant et si bien qu’on peut légitimement penser qu’il n’y aura plus jamais de référendum...Non, il faut en finir.


    • Nicolas_M bibou1324 26 août 2014 10:57

      Oui il faut en finir. Mais par qui ? 


      Certainement pas quelqu’un du gouvernement, quand on est assis sur autant de fric, on ne lève pas ses fesses pour le bien du peuple.

      Certainement pas le peuple, bien trop abruti par les pubs pour se bouger les fesses.

      Certainement pas un candidat politique, vu que le principe même de parti politique est contraire à la notion de démocratie.

      Ah ben non, du coup on va changer les guignols en place et on recommence.

    • straine straine 26 août 2014 23:28

      @pergolese citation :
      Avec cette Constitution, on marche sur la tête.]

      Qui va l’écrire l’autre constitution ?
      Sérieusement, je crains le pire ! Vu que justement certains points sur celle de la V république semble ralentir les atlantistes ...

      J’en arrive à penser que l’armée est potentiellement moins dangereuse que cette escrocraties encensées par une flopées de pseudos experts et des merdias aux ordres des banksters.
      Nous sommes dans un ersatz de démocratie crée pour des bisounours décérébrés !
      Alors je réitère ma question qui selon vous va écrire cette nouvelle constitution ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 06:59

      pergolèse,
      Vous avez une étrange lecture de la Constitution..., qui a un grand mérite, c’est de protéger Bruxelles, les violations de souveraineté, et les Traités européens !

      La Constitution de la Ve République interdit tout transfert de souveraineté.
      Les Traités européens ont supprimé l’essentiel des droits régaliens pour les donner à la Commission européenne.
      Ce qui relève du crime de Haute Trahison, que Sarkozy a fait disparaître de la Constitution .


      La monnaie, les frontières, les lois, la Justice, la Banque de France, la politique étrangère et militaire, le contrôle des capitaux, l’immigration, la défense du consommateur, les règles de la concurrence et du marché intérieur, le budget sous tutelle, les 3% du PIB etc, toutes ces compétences ne sont plus de la compétence des Etats.
      C’est parce que la Constitution a été violée sur la souveraineté, que les Traités ont pu être signés.

      Hollande est juste chargé d’appliquer les décisions européennes, puisqu’il est désormais interdit de faire des politiques intérieures nationales. Hollande décide juste des pingouins qui vont faire appliquer les décisions européennes.

      Les Grandes orientations de Politique économique, les GOPé, publiées pour 2014/2015, sont à appliquer par les 28 pays. Votre démonstration tombe à l’eau : si la Constitution y était pour quelque chose, cela voudrait dire que les 28 pays ont la Constitution de la Ve République, ce qui est totalement faux.

      Quelle que soit leur Constitution, les 28 pays sont tenus d’appliquer ce qui se décide à Bruxelles.


    • Fergus Fergus 26 août 2014 11:35

      Bonjour, Vlane.

      Désolé, mais vous commettez une erreur d’appréciation des évènements. Lorsque Chirac a dissous en 1997, c’est moins de sa propre initiative que sur l’insistance de Juppé, persuadé (peut-être sur la base de sondages des RG) que la droite l’emporterait et donnerait à l’exécutif une majorité plus conforme à ses attentes que celle dont cet exécutif disposait. La victoire de la gauche a été une vraie surprise, aussi bien pour le personnel politique que pour les médias.

      Aucun schéma de ce genre en 2014 : si Hollande devait dissoudre l’Assemblée, cela se traduirait par une nouvelle bérézina du PS et une cohabitation dure avec la droite qui ne lui laisserait que des miettes de pouvoir.

      Et inutile de penser, comme le font certains, que Hollande pourrait jouer l’échec du gouvernement de droite pour se refaire une santé en vue de 2017. Ce serait évidemment une aberration, Hollande n’ayant pas l’ombre d’un point réellement positif à faire valoir sur le plan socioéconomique en vue de la présidentielle. Un tel scénario d’échec de la droite après l’échec de la gauche PS durant le quinquennat ouvrirait de facto toutes grandes les portes de l’Elysée à Le Pen.


      • Pepe de Bienvenida (alternatif) 26 août 2014 12:06

        Bonjour Fergus,
        les portes sont déjà ouvertes, et ce qui est à craindre, n’est-ce pas l’après Le Pen, quand la baudruche se sera dégonflée ?


      • vlane vlane 26 août 2014 15:41

        bonjour fergus

        vous avez certainement raison
        nous verrons bien

      • amiaplacidus amiaplacidus 26 août 2014 19:04

        Oui, Pepe, Marine présidente, c’est la quasi certitude qu’en comparaison on jugera Chirac comme véridique, Sarko comme un parfait honnête homme et Hollande un génie !

        C’est dire !


      • heliogabale heliogabale 26 août 2014 11:54

        s’il avait dissous fin 2013 l’assemblée nationale, on aurait eu Jean-François Copé comme PM.

         smiley


        • claude-michel claude-michel 26 août 2014 12:16

          C’est aussi mon avis depuis des mois...
          +++


          • claude-michel claude-michel 26 août 2014 14:56

            Je suis d’accord pour 

             « dissoudre »...Hollande dans la chaux-vive.. !

          • CN46400 CN46400 26 août 2014 15:05

            L’analogie avec Chirac 1997 est osée. Chirac pouvait espérer la victoire, Hollande, lui, ne peut tabler que sur la cacophonie de la droite pour s’en sortir.


            • vlane vlane 26 août 2014 17:23

              Que partage Arnaud Montebourg, le chantre du « Made in France » posant en marinière à la une du Parisien magazine, avec Lucius Quinctius Cincinnatus, ce politicien romain qui aurait vécu entre le VIe siècle et le Ve siècle av. J.-C., et dont l’existence même relève autant de l’hypothétique que les espoirs gouvernementaux d’inverser la courbe du chômage ? Au premier abord, pas grand-chose, si ce n’est la chevelure. Cincinnatus portait en effet ce patronyme en référence à ses boucles fournies (cincinnus, en latin). Un privilège capillaire qu’on ne peut décemment pas refuser à Arnaud Montebourg. Mais sous la plume de l’historien romain Tite-Live, aussi poétique que patriotique, Cincinnatus est surtout l’incarnation de l’homme d’Etat noble et désintéressé.

              Seize jours, c’est ce qu’il aura fallu à ce fier patricien, ruiné par le procès de son fils, pour sauver en 458 avant J.-C. la ville de Rome, qui n’était alors qu’une petite bourgade menacée par la guerrière tribu voisine des Eques. Cincinnatus, qui s’était déjà illustré par le passé aux plus hautes fonctions de la cité, avait refusé les sirènes du pouvoir pour regagner son lopin de terre et faire vivre sa famille.

              C’est là que, « nu et labourant », précise Aurelius Victor dans Hommes illustres de la ville de Rome, l’homme fut averti par des délégués du Sénat qu’il venait d’êtreélu dictateur pour six mois, car il était le seul homme providentiel auquel les Romains pouvaient penser. Le modeste cultivateur accepta la fonction, mais refusa la durée, au motif que sa famille ne survivrait pas à une saison sans récolte. Après avoir enfilé sa toge et franchi le Tibre, Cincinnatus battit les Eques au mont Algide en menant lui-même les troupes, obtint la reddition de leur chef, exigea une trêve entre patriciens et plébéiens, puis congédia son armée avant d’abdiquer lui-même, et regagner ses précieux sillons.

              ALLÉGORIE RÉCURRENTE

              C’est ainsi que Cincinnatus devint le symbole de l’homme politique patriote et vertueux, désinteressé par l’exercice du pouvoir. Une allégorie qui fut convoquée à de nombreuses reprises dans l’Histoire, notamment aux Etats-Unis. Après avoircréé la ville de Cincinnati (Ohio) en hommage à cet affable patricien, George Washington fut souvent dépeint sous ses traits. Lui-même propriétaire terrien sans le sou, le premier président américain n’exerça que deux mandats après la fin de la guerre et renonça à se représenter pour se retirer sur son domaine.

              Plus récemment, Cincinnatus fut évoqué tant par des figures d’extrême gauche,comme Jean-Luc Mélenchon, que par la droite flamande de Bart de Wever. C’est également le pseudonyme qu’avait choisi l’informaticien américain Edward Snowden pour entrer en contact avec le journaliste Glenn Greenwald, et lui révélerdes informations sur le programme d’espionnage américain Prism, qui allaitdonner au public une idée de l’ampleur de la surveillance mondiale menée par la NSA.

              RETRAIT EN VAINQUEUR

              Mais si Arnaud Montebourg perçoit peut-être son appel à changer de cap économique à la profession de foi d’un lanceur d’alerte, la comparaison avec Cincinnatus présente toutefois certaines limites. L’homme fort de la Saône-et-Loire ne s’est en effet jamais caché de ses ambitions présidentielles, et espère bien incarner le recours d’une gauche en mal de repères.

              Et Cincinnatus s’est toujours retiré en vainqueur, ayant pleinement répondu aux attentes de sa cité, ce dont peut difficilement se prévaloir le ministre Arnaud Montebourg, qui, en vingt-sept mois de responsabilités, aura permis une poignée de succès – les Lejaby et surtout l’usine d’aluminium de Rio Tinto Alcan – mais surtout pas mal de revers et quelques camouflets (PSA Aulnay, Arcelor...).

              http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/08/26/cincinnatus-politicien-romain-et-nouveau-modele-d-arnaud-montebourg_4476878_823448.html


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 août 2014 19:40

                Le 49-3 servira à faire passer les directives de Bruxelles, quelles que soient les humeurs des uns et des autres...., pas besoin de dissolution. C’est sûrement ce que nos grands démocrates Hollande et Valls doivent penser.


                • Dudule 26 août 2014 22:41

                  Oui, mais pour utiliser le 49-3, il faut une majorité ! Celle-ci risque d’être de plus en plus ténue...

                  Il n’est même pas certain que ce gouvernement obtienne l’investiture de l’assemblée : il est bien trop à droite, même pour les militants socialistes qui sont devenus experts dans l’avalage de couleuvres, et certains députés seront tentés de suivre le mouvement des militants.

                  Beaucoup de commentateurs ne voient pas que la Vième République, si elle donne effectivement énormément de pouvoir au président, reste en théorie un régime parlementaire. L’assemblée peut très bien faire sauter le gouvernement ! Ça n’est jamais arrivé, mais ça peut arriver. Et le gouvernement, par ce remaniement, vient d’engager la bataille contre une partie nécessaire de sa majorité... or cette bataille, il ne peut pas la gagner !

                  D’ailleurs, si l’assemblée ne l’a pas encore fait, c’est uniquement parce que le gouvernement fait du chantage à la dissolution. Chantage qui devient de moins en moins efficace, beaucoup de parlementaire se rendant compte que soutenir ce gouvernement revient à une mort politique beaucoup plus certaine que s’ils prenaient le risque de repasser devant les électeurs. De plus, la dissolution serait une catastrophe pour l’exécutif aussi ! L’arme de la dissolution pour ce gouvernement devient comme l’arme nucléaire : s’en servir, c’est assurer sa destruction. Et cela aussi beaucoup de parlementaires s’en rendent compte, ce qui les conduits à penser que le gouvernement bluff.

                  Ceux qui participent à ce gouvernement sont politiquement morts. Leur carrière politique est terminée. Ils ne peuvent pas avoir l’espoir de se faire élire à un poste quelconque après le désastre qui s’annonce : un gouvernement de gauche qui applique une politique néolibérale à contre temps, alors que les conditions historiques et économiques sont réunis pour ne plus le faire, pour ne surtout pas le faire !

                  Une seule chose peut sauver ce gouvernement : que certains députés du centre ou de l’UMP finissent par voter en sa faveur ! Ça n’aurait rien de surprenant : sa politique économique est tellement à droite !

                  De toutes façons, à terme, ce pouvoir ne fera pas encore 3 ans. Ça va commencer à tanguer très fort...

                  Valls à voulu montrer sa force en coupant quelques têtes qui dépassent, mais c’est surtout pour masquer sa terrible faiblesse par rapport à la fronde d’une partie de plus en plus grande de sa majorité... qui risque de lui faire perdre sa majorité.

                  Valls est un âne... Il vient d’appuyer sur le détonateur de la bombe sur laquelle il s’est lui-même assis...


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 06:28

                  Dudule,
                  D’accord avec votre analyse.
                  Les députés de la majorité frondent en songeant à leur future réélection, mais ne pousseront peut-être pas jusqu’à la dissolution. Ils sont coincés, s’ils restent, ils collaboreront et seront grillés.
                  S’il y a dissolution, le PS est tellement dans les choux, que l’ UMP arrivera dans un fauteuil...


                  Les « réformes structurelles », qui sont en fait la fin du droit du travail et du modèle social français, reçoivent le plein accord de l’ UMP, qui demande juste au Gouvernement d’accélérer le mouvement.

                  Depuis Mitterrand, c’est traditionnellement « la Gauche » qui est chargée de faire passer les pilules libérales. Jospin a bien plus privatisé que la Droite, et les divers gouvernements PS ont multiplié les dérégulations financières.
                  Si c’est l’ UMP qui se charge du boulot, c’est socialement plus risqué.

                • BA 26 août 2014 21:43

                  Un vassal des Etats-Unis peut être recruté dans les partis politiques de droite, mais il peut aussi être recruté à gauche.

                  Par exemple, Najat Vallaud-Belkacem est une « Young Leader ».

                  Young Leaders français recrutés à gauche : Frédérique Bredin, François Hollande, Anne Lauvergeon, Bruno Le Roux, Arnaud Montebourg, Aquilino Morelle, Pierre Moscovici, Alain Richard, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, ...

                  Young Leaders français recrutés à droite : Nicolas Bazire, Jérôme Chartier, Yves Censi, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Léotard, Emmanuelle Mignon, Eric Raoult, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, ...

                  Young Leaders dans les médias : Alexandre Bompard, Hedwige Chevrillon, Jérôme Clément, Annick Cojean, Jean-Marie Colombani, Emmanuel Chain, Matthieu Croissandeau, Louis Dreyfus, David Fontaine, François Dufour, Stéphane Fouks, Bernard Guetta, Sylvie Kauffmann, Yves de Kerdrel, David Kessler, Laurent Joffrin, Philippe Manière, Dominique Nora, Olivier Nora, Christine Ockrent, Denis Olivennes, Pascal Riché, Thierry Pfister, Mathieu Pigasse, ...

                  Young Leaders économistes : Philippe Askenazy, Guy Sorman, ...

                  Young Leaders dans la finance : Bertrand Badré, Henri de Castries, Hakim El Karoui, Pierre Mariani, Alain Minc, Mathieu Pigasse, ...

                  Young Leaders dans l’université : Eric Fassin, Jean-Noël Jeanneney, Yves Lichtenberger, ...

                  http://fr.scribd.com/doc/92211778/Fondation-franco-americaine-liste-des-Young-Leaders-francais-depuis-1981-French-american-foundation

                  Emmanuel Macron est le nouveau ministre de l’Economie.

                  Emmanuel Macron est un banquier d’affaires, qui travaillait à la banque Rothschild.

                  « Début 2012, il est nommé gérant et pilote l’une des plus grosses négociations de l’année (le rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer). Cette transaction évaluée à plus de 9 milliards d’euros lui permet de devenir millionnaire. »

                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron


                  • vachefolle vachefolle 27 août 2014 10:32

                    Il faut trouver le bon timing et les bonnes circonstances. Voici un scénario.

                    L’année 2014 et le début de l’année 2015 vont etre catastrophiques d’un pt de vue économique et chômage. Aucune amélioration a prévoir. Du coup vers Mai 2015 la rue va se réveiller (c’est tj au mois de mai que ca chauffe), et le gouvernement Valls n’aura plus aucune cartouche. Flamby aura fait 3 ans avec le record de la dette, du chomage et des impots de toute la V république. Les députés PS seront a cran et voudront aussi sauver les regionales de décembre 2015.

                    Donc évidemment l’idée a ce moment la sera de laisser le pouvoir a la droite pendant 2 ans, histoire de griller l’UMP et de revenir en 2017. Le calcul des députés sera donc de perdre 2 ans de mandat pour en récupérer 5 derrière.

                    Flamby pourra aussi mettre de l’huile sur le feu en relancant le vote des emmigrés, ou la proportionnelle, de façon a savonner la planche de l’UMP au maximum, en faisant entrer le maximum de députés FN a l’assemblée.

                    Une fois l’UMP au pouvoir en Juin 2017, (bonjour la reprise de pouvoir en plein au milieu des vacances), la droite devra trouver un chef, et la je vois bien JUPPE se dévouer pour le job, avec l’approbation de SARKO qui verra l’occasion de griller un adversaire. JUPPE annoncera mordicus qu’il ne compte pas se présenter aux presidentielles 2017 comme son alterego Balladur en son temps.

                    Durant la période, l’UMP lancera toutes les reformes impopulaires envers les fonctionnaires, de quoi remobiliser l’electorat de gauche, et evidemment la deception arrivera aussi a droite car la situation economique sera terrible.

                    En parallèle la presse de gauche et les juges taperont a fond sur SARKO, ce qui mettera un doute sur sa possibilité de gagner en 2017, forcement JUPPE devra se positionner en recours, et declenchera un BALLAMOU-CHIRAC suicidaire.

                    L’objectif pour Flamby sera donc :
                    de se faire oublier pendant 2 ans en redevenant le president au dessus de la melée
                    de plomber Sarko et de declencher un guerre des chefs JUPPE-SARKO en 2017.
                    de plomber la droite avec 2 ans de pouvoir impopulaire

                    Résultat il se retrouve au deuxième tour fasse a LePen ou un SARKO en lambeaux, et reprend le pouvoir pour 5 ans, en ayant conservé les régionales au passage.

                    Les reformes de droite ont été faites, et il n’y a plus qu’a attendre la reprise qui finira bien par arriver.

                    C’est jouable.
                    La fenetre de la dissolution est en 2015. Aprés Flamby ne pourra pas dissoudre a 1 an de la présidentielle, cela ne sera pas sérieux. Et laisser trop de temps a la droite est inutile et risqué.

                    Donc la dissolution sera pour Mai 2015.


                    • vlane vlane 27 août 2014 11:03

                      Si le gouvernement Valls II n’a pas le soutien de sa majorité, Hollande doit donc savoir qu’il prend le risque, en cas de dissolution suivie d’une victoire de l’UMP, d’être lui même contraint à la démission, estime le parti d’opposition. Comment ? Dans une tribune cosignée avec Gérard Larcher (publiée par Le Figaro du 17 avril), Accoyer est allé chercher ses références sous la IIIe république : « Après la victoire du cartel des gauches aux élections législatives, en 1924, la majorité de la Chambre des députés a refusé d’entrer en rapport avec le Président de la République de l’époque, Alexandre Millerand. Celui-ci n’a eu d’autre issue que de se démettre de son mandat. »


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