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Le bénévolat et le réseau d’échanges

Depuis plus de 10 ans, l’association « Familles laïques de Vaux-le-Pénil » propose des activités accessibles diversifiées à la population locale.

Aucune activité n’est payante et la cotisation familiale annuelle de 12 € donne accès à tout le panel d’activités : cours de français, alphabétisation, informatique pour tous, cuisine, bricolage, écrivain public…..relaxation.

Comme le montre l’affiche jointe, nous proposons des cours d’informatique pour tous… une action parmi d’autres.

Dès qu’une personne pousse la porte, elle est accueillie.

Même les bénévoles règlent une cotisation….

Aujourd’hui l’association regroupe plus de 400 familles adhérentes et poursuit sur sa voie : développer du lien social, permettre à chacun d’être un acteur….

Une couturière à la retraite vient de nous proposer de tenir un atelier…. Le rendez-vous est pris.

Il existe ainsi des milliers et milliers d’associations comme la nôtre qui s’appuie sur le bénévolat et qui n’ont besoin que d’un local pour fonctionner.

Notre « plus » c’est d’être un espace de vie sociale agréée par la CAF, ce qui nous permet d’avoir deux agents d’accueil.

Au début nous avons utilisé les emplois aidés avec comme objectif de maintenir les postes même quand l’aide se termine…C’est dur mais on tient et il n’est pas question de remercier une de nos salariées pour la remplacer par un autre presque gratuit dans le cadre d’un contrat aidé….

Nous aimerions et c’est un combat que nous menons, que le soutien apporté aux associations par l’Etat dans le cadre des emplois soit pérenne et dégressif si nécessaire mais qu’il soit interdit à une association de faire du zapping : on prend, on remercie, on jette et on reprend…..

Il est nécessaire et indispensable que les associations gardent leur indépendance….

Cette indépendance passe par une pratique citoyenne et militante : on s’appuie sur le bénévolat et on ne fait pas de cavalerie….

La cavalerie consiste à recruter des « collaborateurs », à rechercher des marchés et à prendre le risque de se retrouver en grande difficulté…

Les associations citoyennes, en toute indépendance se mobilisent pour maintenir et renforcer leur action d’éducation populaire….

Si l’on offre des services à des habitants, on mène aussi des actions concrètes, sociales pour le droit au logement, contre les expulsions locatives et contre la pauvreté.

Nous participons au mouvement social.

Jean-François Chalot


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3 réactions à cet article    


  • Aristide Aristide 27 juin 2015 14:32

    En gros, quand des bénévoles font de la formation dans votre asso, c’est chouette, mais quand on rétribue des jeunes pour faire de même en complément dans les écoles, c’est mal.


    L’AFPA et d’autres organisations sont des professionnels de la formations, est vous conscient que vous leur enlevez leur travail.

    • CHALOT CHALOT 27 juin 2015 16:26

      Non absolument pas car notre formation n’est pas qualifiante


      • Aristide Aristide 27 juin 2015 16:40

        Assez illogique position.


        Vous valorisez le bénévolat, la contribution de jeunes en formation sous forme de stage ou d’emploi aidé, ce que je comprends et soutiens. Que ce soit pour animer des ateliers d’informatique, des reprises d’enseignement de base en lecture, calcul, ... Cela a globalement sa place dans l’éducation en France, ces actions permettent de remettre à jour des personnes qui pourront bénéficier de formation qualifiante plus tard ...

        Maintenant que vous condamniez la mise en place de contrat de mission de 8 mois, sur la base du service civique avec un discours des plus contestables sur l’EN alors que des postes d’enseignants ont été créés, que l’arrêt de la politique sur le remplacement des départs permet de faire baisser le nombre d’élèves par classe, ... 

        Il existe suffisamment de sujet pour accuser ce gouvernement pour ne pas en choisir qui ne s’appuie sur aucune réalité, surtout en le faisant alors qu’il s’agit d’une action pour l’aide des enfants.

        Je suis sur que vous apporteriez votre soutien a une mission qui serait établi par un collège de votre ville pour aider les élèves en difficulté en mettant en place par exemple des « cours » autour de la lecture et du calcul pour les nouveaux arrivants ou les enfants qui en ressentent le besoin. 



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