Le bénévolat se porte bien… Merci

Je viens de recevoir la revue bimensuelle des relations collectivités associations.
Je n’y suis pas abonné mais il s’agit là d’un numéro barré de la mention SPECIMEN GRATUIT.
L’éditorial porte un titre alléchant : « Comment mobiliser les jeunes bénévoles »…..Si l’article est intéressant, la première phrase m’irrite :
« Le bénévolat est une denrée en voie de raréfaction. Ce constat résulte davantage de l’évolution de notre société plus que de la situation économique et sociale complexe que traverse notre pays. »
Cette affirmation est inexacte.
Il n’est pas difficile, pour celui qui s’en donne les moyens de trouver des bénévoles.
Beaucoup d’associations, d’ailleurs affirment ne pas avoir de difficultés dans ce domaine.
Par contre elles ont du mal à renouveler leurs instances délibératives.
Il y a toujours des confusions entre adhérents, bénévoles et élus associatifs.
« Le bénévolat "direct" est celui qui a le plus progressé (+31%), suivi du bénévolat associatif (+12%)
Selon une étude menée par l’association France Bénévolat avec l’Ifop (Institut français d'opinion publique), la France a connu une hausse de 14% du nombre de personnes disant effectuer des actions bénévoles, entre 2010 et 2013.
Publiée ce mardi, l’enquête révèle que 20,3 millions de personnes de plus de 15 ans (soit 40% contre 36% en 2010) donnent "du temps gratuitement pour les autres ou pour contribuer à une cause", hors du cercle familial. Chez les 50 ans et plus, les actifs sont engagés à 37%, les retraités à 49%. »
Cette étude reflète la réalité même si le nombre de bénévole est exagéré car il englobe ceux et celles qui disent donner du temps pour les autres hors du cercle familial.
Il faudrait distinguer le bénévole régulier qui intervient au moins une heure ou deux par semaine et celui qui agit très ponctuellement.
Si le bénévolat n’est pas en crise, des associations ont du mal à recruter.
Face à une telle situation, certaines prennent les grands moyens comme la puissante UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) qui a décidé de faire appel à un « consultant »….
On ne lésine pas sur les dépenses.
J’ai participé à plusieurs rencontres nationales… puis j’ai vite abandonné :
Le concept de « marketing associatif » m’est un peu étranger et je n’ai jamais eu de problème de développement associatif.
Nous n’avons aucune recette mais deux moteurs :
- La volonté d’accompagner les gens et les familles ;
- Un dynamisme partagé.
Evidemment nous devons persévérer…..
Tous les ans nos effectifs augmentent de 10% environ et de nouveaux bénévoles nous rejoignent….
Aujourd’hui nous avons des jeunes.
Ils ne sont pas venus spontanément.
Le séjour familial de vacances organisé l’an dernier et le repas partagé, nous ont fait rencontré des jeunes parents, certains ayant eu envie par la suite de mettre la main à la pâte.
A Vaux le Pénil dans la ville où je vis et où je milite, d’autres associations progressent elles-aussi et ce qui est intéressant c’est que ces associations œuvrent ensemble.
Jean-François Chalot
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