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Accueil du site > Tribune Libre > Le crépuscule de l’économie réelle

Le crépuscule de l’économie réelle

Où l’on apprend que les exportations allemandes en zone euro sont en berne, frôlant cette année celles de 2002. Cette baisse, autour de 5%, sera sans doute de plus de 7% à la fin 2012. Jusqu’ici, tout va bien, quoi que le sud européen semble bouder les produits allemands d’autant plus qu’une campagne discrète mais efficace appelle à leur boycott. Faute de pouvoir jouer sur la monnaie, les grands argentiers misent sur la baisse spectaculaire du prix du travail en Espagne, au Portugal et surtout en Grèce, c’est-à-dire les pays qui avaient déjà les salaires les plus bas de la « vieille Europe ». Et cela ne s’arrêtera pas. Les prévisions du FMI s’accordent à une reprise en Grèce, où les ouvriers et autres salariés sont désormais corvéables à merci. Que disent les ouvriers allemands, qui verront dans les cinq ans qui viennent une délocalisation massive de leurs entreprises vers cet eldorado du sud pour leurs hommes d’affaires ? Ils vont manifester à perdre haleine puis, pour garder leur boulot, ils vont accepter des coupes drastiques à leurs salaires, déjà faméliques. Ensuite, on prendra l’exemple allemand pour imposer les mêmes coupes en France, au nom de la compétitivité, de l’harmonisation et de la lutte contre les délocalisations. 

Tandis que les regards se portent sur une campagne présidentielle et les mensonges effrontés du discours sur le travail, les grandes manœuvres pour limiter à des miettes sa rémunération ont commencé au sein de l’espace Schengen. Tandis que l’on continue à parler de bonus et de stock options, voir de bulles spéculatives spécifiques en se demandant quand vont-elles éclater, on passe sous silence le fait que l’ensemble de l’humanité est débitrice, via l’emprunt, de plus de 90% de la masse salariale mondiale. Celle-ci, est dix fois plus importante que le produit mondial brut (PMB), détenu à 80% par moins de 800 entreprises, leurs filiales et leurs intérêts croisés. En d’autres termes, le discours sur la productivité, le coût du travail ou le chômage et les réponses spécifiques et nationales proposées ne sont plus que des problèmes marginaux, des gadgets électoraux, des manœuvres éhontées qui cachent cette réalité et utilisent la « crise » pour uniformiser (du moins en Europe) les salaires par le (très) bas. En effet, la volonté forcenée d’extirper la monnaie de la loi d’or du capitalisme, celle de l’offre et de la demande aboutit à une accumulation de celle ci, à une bulle incluant toutes les autres avec les quelles on « joue » pour imposer une pensée politique précise : payer moins le travail, démanteler l’ensemble des services publics qui « coutent de l’argent » tandis que ce dernier, du fait même son accumulation et de son abondance devrait être bon marché. Entre temps les pays continuent à pratiquer des politiques de « rigueur anti-inflationniste » tandis que la seule chose qui l’empêche c’est justement que l’argent reste hyper concentré, en situation oligopolistique. C’est le système qui prévaut dans la politique du diamant, chère à De Beers : tandis que la somme les diamants existant est plusieurs centaines de fois plus importante que la demande, on continue, en les concentrant, à les transformer en denrée rarissime. 

La concentration oligopolistique de l’argent comporte plusieurs effets : il est surestimé par rapport à des denrées vraiment rares ou en voie de raréfaction (matières premières, hydrocarbures, etc.) perpétuant la dépendance des pays qui les produisent et leur tutelle politique. Toute activité économique reste moins rentable que la dette elle même. Celle-ci impose et façonne les politiques publiques, permet d’occulter toute critique politique sur les sujets stratégiques pour l’œcoumène (démocratie, environnement, Etat de Droit, libre circulation des biens et surtout des personnes, différents frontaliers, revendications de souveraineté, etc. Elle renforce les espaces de non droit (ou de droit spécifique) censés permettre sa circulation hors contrôles. Elle permet un discours politique de crise qui permet d’imposer au choix et là où il semble nécessaire des politiques d’urgence, aujourd’hui synonymes de recul humain, politique et de citoyenneté, acquis dans la douleur, depuis deux siècles. De la sorte elle installe l’arbitraire au niveau mondial en choisissant où et quand elle veut frapper. Refuser aujourd’hui la dette consisterait à récuser les plus values faites sur la notion fausse de l’argent rare, c’est-à-dire à exiger que ce dernier accepte de s’intégrer dans le jeu de l’offre et de la demande. Sinon, cette inflation bien cachée frappera toujours plus haut, écrasant Etats et Etat de Droit là où ils subsistent encore. 


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52 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 24 février 2012 11:04

    qu’en est-il du « modèle allemand », qu’il conviendrait de suivre pour sortir la France de la crise.....

    http://2ccr.unblog.fr/2012/02/04/sarkozy-et-le-modele-allemand/



    • luluberlu luluberlu 24 février 2012 12:44

      Un monde nouveau est sous les fractures tectoniques qui semblent s’écrouler sous les pas des croyants. la vie est plus forte que l’économie.
      Votre analyse est pertinente et un sapiens averti en veaux deux.


      • Le péripate Le péripate 24 février 2012 13:30

        D’où vient que lorsque un socialiste se mêle de parler d’économie on n’y comprenne rien ?


        • Le péripate Le péripate 24 février 2012 13:39

          D’où vient-il que sur un clavier des imbéciles se croient autorisé à proférer des menaces qu’ils seraient bien en peine de mettre à exécution ?


        • Traroth Traroth 24 février 2012 14:57

          @Le péripate : la réponse est simple. Soit il ne s’exprime pas clairement, soit vous êtes trop bête pour comprendre. Ce snt les deux seules possibilités, logiquement.

          Étrangement, j’ai parfaitement compris le contenu de l’article, et je pense ne pas être le seul... smiley


        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 24 février 2012 15:46

          Visiblement Le péripate a besoin de mot simples pour appréhender le monde qui l’entoure. Si on s’adresse à lui en employant autre chose qu’une structure de phrase basique - avec un sujet, un verbe et un complément -, il décroche.

           smiley


        • Le péripate Le péripate 24 février 2012 15:53

          Il y a une troisième possibilité : ça ne veut rien dire, mais c’est tellement répété de partout que vous croyez que ça a un sens. Vous devriez y réfléchir.


        • chantecler chantecler 24 février 2012 17:06

          péripate !
          Le caniche libertarien des néolibéraux...
          Il se croit génial mais il est du même tonneau que le FN .
          Lui sa bête noire c’est l’état .
          Le FN c’est les immigrés .
          FN + libertariens = N Sarkozy .


        • Traroth Traroth 25 février 2012 11:07

          @Le péripate : donc vous dites que j’imaginerais seulement que ça ait un sens. Ce n’est pas la définition de « avoir un sens », ça ? Toute communication repose sur une convention... smiley

          Votre position, en gros, c’est « ça n’a pas de sens et je suis contre ». Vous ne voyez pas une contradiction ?


        • Cyril Cyril 24 février 2012 13:36

          Très intéressant !

          Une forte création monétaire, est suivie dans les 2 ans d’une forte inflation.
          2 ans, c’est le temps pour que l’argent traverse les circuits financier et arrive dans la poche des consommateurs.

          Depuis 2008 (et même avant) tous les pays se sont lancé dans la planche à billet, US, GB, UE, JAPON… avec une telle force, que toutes leurs monnaies ne devrait pas valoir mieux que le dollar du Zimbabwé, et l’inflation, un Weimar étendu à la planète.

          Or il n’en est rien.
          Pourquoi ?
          L’argent fabriqué reste dans les poches de notre oligarchie.


          • deovox 24 février 2012 15:39

            ils remplissent leurs coffres de fausse monnaie



          • Cyril Cyril 24 février 2012 17:22

            @ lagabe

            L’article que vous linkez, vas dans le sens de mes propos.

             
            Il indique que la création monétaire finance la bourse et l’immobilier, le circuit est fermé, réservé à l’oligarchie.

            Le jour ou cet argent arrive au peuple, par exemple avec des augmentations de salaires, alors là, on verra aussi la hausse des prix.


          • lagabe 24 février 2012 17:49

            toutes les années 200000 nouveaux propriétaires
            2 millions de millionnaires donc 90 % du a l’immobilier
            Regardez un peu la structure du patrimoine en 2000 vous placez 100 en bourse , il vous reste 50
            immobilier 100 , vous êtes a 200
            faut pas regarder la bourse , c’est une erreur
            Du coté de chez moi , de Pau , il y a cb de villas qui valent dans les 500000 € , bien plus que vous ne pensez
            si vous prenez la structure du patrimoine des ménages 65 % immobilier 15 % bourse assurance-vie obligations et 20 % biens professionnels
            le probléme c’est que trop d’argent depuis les années 90 est parti dans l’immobilier et que un bien même maison ou appartement n’est pas assez taxé


          • Mahler 24 février 2012 14:18

            Parce que vous vous y connaissez quelque chose peut être ? Alchimie le gars qui parle, critique mais n’est pas fichu d’écrire un article de qualité. Enfin c’est ça le formatage made in TF1


          • Mahler 24 février 2012 14:36

            Que vous vous y connaissez plus que l’auteur ça reste à prouver(je constate que vous êtes très modeste en tout cas), surtout que l’économie n’est pas une science exacte. Le fait que le déficit allemand est à 1% du PIB n’est pas la garanti que le PIB se porte bien, loin de là, vous oubliez de dire que la dette publique en allemagne est de 2100 euros, soit environ 84% du PIB, la dette publique est plus élevée que en France, d’ailleurs de 2007 à 2010 la dette publique allemande est passée de 65% environ à 83% alors que la dette publique de la france est passée de 64% à 81.7 sur la même période, alors le modèle allemande hum...Il est peut être meilleurs que la France, je veux bien le concevoir, mais faut arrêter 2 minutes.

            Après sur Agoravox, y’en a beaucoup d’auteurs qui écrivent et Koutouzis a le mérite de faire de bons articles, que l’on soit d’accord ou pas avec le contenu, là n’est pas la question.


          • Mahler 24 février 2012 14:37

            Je voulais dire que le pays se porte bien et non le PIB.


          • Michel Koutouzis Michel Koutouzis 24 février 2012 17:39

            @ alchimie. Si vous aviez lu cet article vous auriez les réponses à vos questions, celle du 1% du PIB allemand inclue. Mais passons. Je ne vais pas me répéter, d’autant plus que vous considérez mes articles répétitifs. Or, mes articles de ce genre (crise, Grèce, etc.) sont en effet liés, touchant à chaque fois un mythe entretenu, un sophisme ou émettant des critiques aux platitudes, inexactitudes et mensonges quotidiennement servis de manière répétitive. J’essaie à chaque fois d’aller au cœur du communement dit et d’expliquer où se situe la mystification. Dans cet article je parle de la masse monétaire mondiale, de sa rélation avec la dette mondiale et des effets de l’accumulation monétaire qui a comme conséquence d’extraire l’argent des mécanismes de l’offre et de la demande. Je vous invite d’aller chercher sur plusieurs années cet angle, pour me signaler son aspect répétitif. Je ne mène pas une guerre et c’est normal que tous ceux qui préfèrent les ceritudes à l’intérogation ne soient pas intéréssés. Mais si vous voulez contester cet article ou d’autres, essayez par contester le sujet.


          • lagabe 24 février 2012 18:10

            j’irai dans le sens d’alchimie , c’est que vous enfoncez des portes ouvertes
            La crise grecque , 80 % est de la faute des grecs

            Le pire et le plus cynique dans tout celà, c’est que ce n’est pas moins de 900 Milliards d’Euros qui se sont évaporés, en deux jours ( WK du 5 août ). Et, face à cela, on tergiverse encore et toujours pour sauver de la famine 12 millions de personnes atteintes par la sécheresse et son cortège de souffrances ! Selon les ONG, les fonds à réunir se réduiraient à 1,6 Milliards d’Euros, le tout pour percer des puits, construire des réseaux d’irrigation et acheminer les semences nécessaires pour les récoltes à venir. Et ainsi, avoir la joie et la décence de sauver des millions de vies et d’épargner de terribles souffrances. Tel est, à mon sens, le premier devoir de tout homme qui se respecte ! Dans ces conditions, comment ne pas lancer un appel au secours à ses familles richissimes, qui exposent chaque année leur patrimoine dans des magasines tels que Fortunes, Challenges et bien d’autres d’ailleurs ! Des hommes et des femmes qui justement, pour certains devraient avoir un peu plus de compassion et un peu moins d’égoïsme pour enfin se décider à apporter ne serait-ce que 2 – 3 % de leur patrimoine à ces millions de miséreux, qui crient aujourd’hui famine ! Ce qui est inouï c’est qu’à titre d’exemple, il suffirait que les familles Pinault, Arnault, Mulliez ou Bettencourt offrent ne serait-ce qu’1/20ième de leur patrimoine pour sauver ces millions de vie ! Et encore, c’est sans compter les exonérations sur l’IR qui s’élèvent - excusez du peu - à pas moins de 66 % des montants versés, auxquels ils auraient droit ! En définitive, ils n’auraient donc qu’à payer qu’1/3 de ces sommes, dans la limite de 20 % du revenu imposable ! (article 200 et suivants du CGI). Ce à quoi vient s’ajouter l’’exénonération de droits de succession des dons et legs consentis aux organismes humanitaires ( articles 795,4° et 1040 du CGI). Et, cerise sur le gâteau, l’heureux donateur pourrait même utiliser sa société, via ce que l’on qualifie le mécénat d’entreprise, en application de l’art..
            Le chômage en France n’est de la responsabilité de N SARKOZY mais c’est plutôt l’échec d’une société qui à basé la croissance sur les services et la fonction publique pléthorique. Cela commence à l’école ou par idéologie, on a donné aux jeunes un savoir et non pas un métier contrairement à l’Allemagne qui fait l’inverse. Notre éducation nationale complètement inopérante se contente de se reproduire et de garder ses privilèges en se dispersant dans des matières nombreuses et stériles. L’université se régale à dispenser des diplômes de sciences humaines qui n’ont aucune réalité dans le marché du travail et qui ne sert qu’à alimenter en sur diplômés les catégories les plus basses de la fonction publique où autrefois un brevet des collèges remplissait la même efficacité. Bref, toute cette gabegie ne survit qu’en période de forte croissance mais plus dans la mondialisation. Nous nous ruinons donc dans les fonctions publiques d’état et territoriales, et il faut taxer le travail du secteur privé pour conserver les rentes de situation. Je ne parle même pas de l’inflation du nombre des élus en France qui mériterait plusieurs pages
            Le surendettement des PIIGS résultats d’une politique Keynésien prouve que l’état « providence » ne produit pas les résultat escomptés. Pour implémenter cette politique Keynésien, l’état est en compétition direct avec le secteur privé. L’état de ce fait réduit la liquidité disponible. Redistribuer 1 € coute a l’état le prix d’administrer la distribution de cet Euro. Si les dépenses budgétaires sont de 40% du Produit National Brut, il est facile de comprendre que redistribuer n’a aucun sens. Cette politique Keynésien sur 50 ans est arrivée a son point de bascule chez les PIIGS. L’état ne peu plus augmenter l’impôt sans tuer le secteur privé. La parabole d’ Art Laffer, célèbre économiste le démontre. Taxer a 100% élimine toute activité économique. Pourquoi travailler si le profit n’existe pas. Si personne ne travail, la taxation est impossible, il n’y a pas d’activité économique. Pour exister l’état doit taxer le moins possible, provoquant une large base taxable. Le résultat est que le taux de taxation est faible, les revenues sont plus élèves. La liquidité reste dans le secteur privée, les banques en sont les garantes. Dans la situation présente, la zone Euro, dont les PIIGS font parties, doit produire de la liquidité avec la planche a billet. Les pro Keynésien pourrons continuer a promettre se qu’ils ne peuvent produire, de la richesse.

            On est tous responsables


          • bigglop bigglop 24 février 2012 19:07

            Bonsoir @Malher,
            L’Allemagne vit dans l’austérité depuis au moins dix ans, merci Schoêder :
            baisse des salaires
            flexibilité maxi
            baisse des aides sociales : indemnités et durée chômage passées à un an, maladie
            temps partiel contraint
            augmentation des « petits boulots » et introduction de contrats à 1 euro/heure
            augmentation des travailleurs pauvres et des précaires
            obligation de cotiser à un plan de retraite privée pour obtenir un revenu décent mais avec tous les risques liés à la qualité des placements
            diminution de l’espérance de vie de 2 ans pour les travailleurs

            « It’s a wonderfull word » says Sarkome 1er


          • bigglop bigglop 24 février 2012 19:09

            Correction : « it’s a wonderderful world »


          • chantecler chantecler 25 février 2012 09:40

            Bigglop : non l’Allemagne ne vit pas dans l’austérité .
            Sa société est coupée en deux :

            Des Allemands qui vivent très bien dont les revenus sont doublés par la rente .

            Une partie des Allemands qui vivent difficilement avec des salaires de misère .

            Mais dans tous les pays européens c’est un peu pareil .

            Sauf que le potentiel industriel allemand est très fort : il a retrouvé depuis la réunification sa puissance traditionnelle , celle qui entre autre lui a permis de soutenir deux guerres mondiales .

            Et ce n’est pas en produisant des couteaux et des lance pierres qu’on y arrive .

            Je dis cela mais l’Allemagne ne sera pas à l’origine de la prochaine guerre , non cela je ne le pense pas .

            Celle ci viendra de l’affrontement d’ impérialismes récents beaucoup plus puissants mais soutenus par toujours les mêmes oligarchies capitalistiques .

            Celles qui gagnent à tous les coups .

            Probable que cette fois l’unité de compte ne sera pas la dizaine de millions d’individus mais la centaine avec un chiffrage autour du milliard .

            La paix est un état provisoire entre deux guerres pour le capitalisme qui ne peut se maintenir que par des affrontements violents.

            Cr.



          • restezgroupir44 restezgroupir44 24 février 2012 14:14

            Bien vu Mr Koutouzis,


            En fait nous sommes tous sur la liste et ce qui arrive à la Grèce nous arrivera forcément puisque le dépouillage de l’UE est programmé par les Banksters de la finance mondiale aux ordres des anglo-saxons.


             smiley

            • lagabe 24 février 2012 15:29

              on ne représente les pays occidentaux que 14 % de la population mondiale , or cette crise ne touche pas les pays émergents
              Les chinois ont mis 20 ans pour créer une classe moyenne de 250 millions de personnes
              Faudra s’adapter , c’est tout


            • Spip Spip 24 février 2012 16:55

              @ agabe

              Bien sûr que si, cette crise aura (a déjà) des effets sur les pays émergents : leur production à bas coût à qui la vende t-il ? Principalement à un Occident, jadis riche et qui glisse doucement dans la paupérisation...

              Seule solution pour eux, développer leur marché intérieur. Les chinois l’ont bien compris mais ce n’est pas encore gagné pour eux.

              http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/7136555.html


            • lagabe 24 février 2012 17:01

              non et c’est la clé , qu’est qu’on demande au chinois , de vendre d’abord chez lui, de favoriser la consommation intérieure


            • Spip Spip 24 février 2012 14:20

              Analyse macro-économique qui me semble correcte (je ne suis pas économiste, juste économe), mais qu’en est-il au niveau « micro », c.a.d. dans la vie de tous les jours ? Il semblerait que ça bouge un peu.

              Témoignage personnel. J’ai, dans mon entourage, une personne qui était, jusqu’à maintenant, un tenant ferme du système. Commercial farouchement indépendant, il adhérait au discours capitalistique dominant, et regrettait même que les diverses mesures n’aillent pas assez loin.

              Il y a peu, je reçois de lui un mail avec un lien vers une pétition. Je m’attendais à du super-libéral et, là, surprise, c’est le site des Indignés ! Il a signé et m’encourage à le faire aussi...

              Une fois le choc passé et une petite conversation téléphonique, je comprends la raison de ce chemin de Damas. Il vient de réaliser (mieux vaut tard...) que, lui qui est dans l’économie réelle, se fait vampiriser, au travers du système banquaire, par l’économie virtuelle et en tire brutalement les conséquences.

              Ajoutez à cela la nouvelle tonalité du courrier des lecteurs d’un journal aussi gauchisant que Le Figaro, plus les réactions récentes de ses rédacteurs et vous aurez une idée d’un glissement possible de la base politique, acquise jusqu’ici au système.

              Rendez-vous très bientôt pour une analyse fine des présidentielles et législatives : il sera intéressant de voir combien , dans la droite traditionnelle, auront désavoué les orientations suivies jusqu’à maintenant. Ca me semble encore plus important que le score de la gauche.


              • Acid World Acid World 24 février 2012 14:53

                Si on en arrive au même point que la Grèce en France, ça va flamber et pas seulement dans les quartiers nord et dans le « neuf-trois »...


                Et ce sera la société civile qui en souffrira. Je n’y pense pas car honnêtement, je n’ose pas imaginer ce qui va se passer au long de cette année.

                • Guyver Guyver 24 février 2012 16:06

                  D’après moi, les difficultés économiques que nous trainons depuis ... la révolution industrielle sont davantage due au maintien du système financier lui-même qu’à sa mauvaise gestion.

                  Voici pourquoi : depuis la révolution industrielle, il faut de moins en moins de réel travail humain pour produire un bien (maison, nourriture, vêtement, téléphone, tout). Or notre système économique repose sur la distribution du salaire aux travailleurs, salaire avec lequel ils doivent acheter les biens qu’ils ont produit (laissant les propriétaires profiter d’une partie plus ou moins insolente de la plus value).
                  Or moins de travail pour plus de biens à vendre, cela crée un déséquilibre. Il n’y à plus assez d’acheteur par rapport aux produits à vendre. On a tout fait pour faire durer le système : le crédit, la planche à billet, l’obsolescence programmée. Mais rien n’y fait. C’est mécanique.

                  Alors nous sommes devant deux alternatives : renoncer au progrès et au machines, travailler comme des forçat, et retour au plein emploi (pénible) ; ou refonder notre système de répartition des biens produits.

                  Dans un monde ou cela ne coute quasiment aucun effort humain de produire quelque chose, quelle légitimité y a-t-il a le VENDRE ? Pourquoi ne pas simplement concevoir des produits durables, améliorables, recyclables, en quantité suffisante, et les DONNER à tous, qu’ils travaillent ou non ?

                  Parce que les gens arrêteraient de travailler ? Rappelez-moi le nombre de chômeurs ... L’argent est la motivation de l’effort et de l’innovation ? De vinci a fait tout ça pour se payer une Rolex ! Et le don du sang alors, pourquoi ça marche ?

                  Bref, il faut changer de paradigme, le travail et l’argent ne sont pas de bonnes choses, et nous sommes capables d’arrêter cette stupide partie de monopoly massacreur quand nous voulons. Comment ? Demandez à Gandhi ...


                  • deovox 24 février 2012 16:23

                    excellent votre commentaire


                  • Ensor 24 février 2012 20:10

                    La décroissance est cette solution.


                  • Guyver Guyver 24 février 2012 20:44

                    Un article que j’ai modestement écrit sur le sujet : http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=102615


                  • Anonymous Republic Punisher Anonymous Republic Punisher 25 février 2012 04:36

                    Travailler pour contribuer au bonheur de tous en créant des biens et services tangibles qui seraient redistribuer à chacun serait finalement plus gratifiant que travailler pour gagner de « l’argent », et si plus d’argent et bien plus moyen d’accumuler et de spéculer ou de vivres de rentes ou de placements financiers, pas moyen de posséder dix aparts puisque vous ne pouvez en occuper qu’un ou deux  ! Travailler n’est pas un drame, ce qui est un drame c’est l’esclavage par la dette dont nous sommes victimes par le biais de l’argent...


                  • lagabe 25 février 2012 10:29

                    //C:/DOCUME%7E1/GABAIX%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image001.gif" height="2" width="522">LE samedi 6 avril 1974, l’agronome René Dumont, toujours en va­drouille aux quatre coins de la planète, revient d’Alger. A l’aé­roport d’Orly, où il débarque en djellaba, deux hommes l’attendent, Georges Krassovsky et Brice Lalonde. Ils lui expli­quent que, Pompidou venant de défuncter subitement et l’élection présidentielle appro­chant, le mouvement école tout juste naissant a décidé d’y participer et que ses représen­tants ne voient qu’un seul candidat possible : lui. Dumont demande une nuit de réflexion, au terme de laquelle il accepte.

                    Certes, il ne fait pas l’una­nimité chez les écolos : « L’on sent que M. Dumont est un converti de fraîche date », fait remarquer le précurseur Bernard Charbonneau, dans « La Gueule ouverte » (n° 21). Mais, ayant découvert sur le tard les méfaits du productivisme et de l’agriculture moderne, Dumont a fait son mea culpa et a livré, dans « L’utopie ou la mort », une critique argumentée, éco­logique, tiers-mondiste du monde comme il va.

                    Au cours de sa brève cam­pagne, Dumont dénonce «  la poursuite absurde de la crois­sance industrielle » et lance en feu d’artifice une série d’idées nouvelles. Rechercher un type de société à basse consomma­tion d’énergie. Construire de nouvelles villes ne dépassant pas 100 000 habitants (« Au-delà, les inconvénients l’em­portent sur les avantages »). Arrêter les industries d’armement. Restreindre « la cons­truction démente de voitures in­dividuelles  ». Réduire la durée du travail : « En se contentant du niveau de vie de 1920, avec l’équipement de production dont nous disposons au­jourd’hui, il suffirait de tra­vailler quatre heures par jour, de 25 à 40 ans  ». Manger moins de viande (« Pourquoi fabriquer des protéines avec les pro­téines ? C’est absurde  »). Sup­primer la publicité. Bloquer la croissance de consommation énergétique (« En doublant tous les dix ans, elle nous condamne à recourir à l’éner­gie nucléaire  »). Réduire la croissance de la population dans les pays riches en supprimant les allocations familiales après le deuxième enfant. Diminuer les pouvoirs de l’Etat et des bureaucrates. Décréter la croissance zéro de l’agglo­mération parisienne. Empê­cher la spéculation foncière en municipalisant les sols. Enga­ger partout la plus grande au­tonomie possible de toutes les entreprises, de toutes les ré­gions, communes, de tous quar­tiers, villages : « Il est très im­portant que les gens participent aux décisions qui les concer­nent. » Obtenir, notamment d’EDF, une gestion tripartite : les consommateurs, les ingé­nieurs et les ouvriers (et les re­présentants de l’intérêt natio­nal). Instaurer une médecine préventive : « 80 % des médi­caments sont inutiles  !  » Refu­ser toute centrale nucléaire. Stopper le bétonnage des terres fertiles. « L’écologie implique un changement complet des structures de production. »

                    Comme on le voit, il y avait à boire et à manger. Pourquoi ce bref rappel historique ? Sim­plement pour montrer que, il y a trente-huit ans, l’écologie po­litique était plus radicale, of­fensive, inventive que celle d’aujourd’hui. Celle qu’incarne Eva Joly, qu’on entend si peu et mal qu’elle a, nous dit « Le Monde  » (29/1), «  disparu des radars de la présidentielle »...

                    Jean-Luc Porquet


                  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 25 février 2012 13:31

                    Il est même facile d’observer que la décroissance est le devenir obligé et naturel de l’orgie capitaliste.. 


                    Point n’est besoin d’en faire une « solution », il s’agit d’une immanente nécessité qu’il n’appartient à personne de contester, mais simplement de constater. 

                    Même un petit enfançon comprends la fable des grenouilles, même la plus stupide conscience comprend qu’il est impossible d’assigner des objectifs de croissance infinie à un espace fini. Fini.

                    A quoi ressemble la planète si, comme c’est leur fantasme quotidien savamment entretenu, 6 milliards de bipèdes vivent demain comme des Américains ?

                    Ah ! La gestion des déchets et des ferrailles !

                    Ah ! La monstrueuse façon de vivre que déjà..

                    « le système s’est embourbé dans la dette - les ménages qui consomment avec de l’argent qu’il n’ont pas et des états qui distribuent allocations et aides en tous genres »

                    Ajoutez : qu’ils n’ont pas.. les « Etats ». Qu’ils n’ont pas non plus.

                    Les états ( d’« occident ») sont endettés pire que Madame Michu.

                    Non seulement l’oligarchie, les banksters, les réclameurs-publicitaires, les « idoles » du cheaubize vivent comme des saligauds et relentent très nauséabonds (rn) et nous assènent les hlpsdnh.. S comme sales, stupides, sombres, sinistres, sataniques..

                    Mais en plus, leur terrifiant modèle, ils l’ont exporté jusque dans les banlieues, jusque dans les endroits les plus reculés des campagnes et des pays. Et ils continuent. Et ils continueront jusqu’à plus-puis.

                    Pour abréger l’agonie, avancer un peu le plus-puis, précipiter la fin de l’empire Kazi histoire de montrer notre volonté de ne pas collaborer, de n’être pas des collaborateurs, adbusters


                  • chantecler chantecler 24 février 2012 17:02

                    Une nouvelle qui vient de Médiapart :

                    Dexia est en faillite et laisse pour l’instant une ardoise de 18 milliards d’euros .

                    Je réécris : 18 milliards d’euros .

                    Banque paraît il systémique .

                    Et qui va payer pour ces salopards ?


                    • restezgroupir44 restezgroupir44 24 février 2012 17:25
                       AEP a donné une bonne métaphore ce lundi : « en novembre, 126.000 Grecs ont perdu leur emploi dans un pays à 11 millions d’habitants, l’équivalent d’un demi million d’Américains en un mois ... 50.000 entreprises déposeront le bilan d’ici juin ... aucune banque grecque ne peut émettre une lettre de crédit qui soit acceptée depuis novembre, etc., etc. ». Et ça ce ne sont que les chiffres de novembre 2011... Vous imaginez ce que cela va donner en février 2012, au moins 30% de la population en âge de travailler au chômage. 

                      Une vraie bombe sociale.. J’ai vu une interview d’un boucher expliquant au journaliste télé que les Grecs lui achetaient maintenant les viandes à 1 euro qu’ils prenaient auparavant pour leur chien ou chat. C’est la guerre mais sans la guerre, un peuple saigné juste pour sauver les banques européennes alors que tout le monde financier savait que les comptes grecs étaient passés avant dans le chapeau du magicien Goldman Sachs... Avouez que c’est génial la finance et la banque : ça vous permet de prendre contrôle d’un pays sans même tirer un coup de fusil... Que va-t-il rester en Grèce ?

                       N’oubliez pas : les Grecs n’aiment pas le froid... Les manifestations les plus violentes ont toujours eu lieu pendant l’été... le sang s’échauffe plus vite en juin, juillet et août. La Grèce sera détruite, rasée et leurs habitants humiliés, obligés de quémander leur repas dans les églises orthodoxes... Une situation vraiment horrible.

                      PJ

                      • pi erre pi erre 24 février 2012 19:27

                        Diviser pour régner. .
                        Il faut toujours soutenir les frères travailleurs et chômeurs
                        de tout les pays ! Quand il sont attaqués c’est nous tous qui
                        somment attaqués. Si leur revenu baissent, les nôtre baisseront
                        aussi.
                        Les élites ont toujours besoin d’un bouc émissaire pour justifier
                        leur infamie et nous faire croire que leur plan de domination est
                        un plan d’aide. Comment peut-on croire qu’il s’agit d’un plan d’aide ?

                        Ils n’ont aucun courage, ils attaquent systèmatiquement là ou il y
                        a le moins d’argent en premier, histoire d’affaiblir tous les autres
                        par la con-currence. 


                        • Hige Hige 24 février 2012 19:28

                          Merci, toujours un plaisir de lire vos articles.



                            • wesson wesson 25 février 2012 00:32

                              bonjour l’auteur,
                              ben puisque on parle de sous, il y a un autre sauvetage qui est en passe de couter plus cher que toute la dette de la Grèce, mais celui là se fait dans le silence le plus total.

                              C’est de Dexia qu’il s’agit : Nous avons 6 milliards d’euros qui ont été déjà claqué en 2008 - ils ont totalement disparu, et 11 milliards d’euros qui ont été mis au pot cette fois çi, plus quelques picaillons à droite à gauche soit au total 18 milliards claqués - plus que le crédit Lyonnais, et à peine 2 milliards de moins que le déficit supposé qui nous a valu la réforme des retraites !

                              Egalement, avec le sauvetage de la banque des garanties d’état ont été consenties pour environ 100 milliards (réparti sur 3 états : Luxembourg, France, Belgique. Vu ce qu’il y a au bilan de Dexia (environ 500 milliards), il est pas impossible que ces 100 milliards de garanties ne soit pas suffisant.

                              Pour le dire autrement, le sauvetage de Dexia est en bonne voie pour couter plus cher que le bailout qui est consenti à la Grèce. A la différence notable que pour recevoir son pognon, la Grèce est priée de transformer toute sa population en clochard, tandis que pour Dexia, il se fait sans aucune condition, et aucun des dirigeants et ou responsables de la débâcle n’ont eu la moindre sanction, bien au contraire.


                              • wesson wesson 25 février 2012 01:15

                                En définitive, nous sommes dans une configuration qui est assez comparable avec ce que fut la politique déflationniste de Brüning, de 1930 à 1932 en Allemagne.

                                Pour faire court, il a mis en place une politique de baisse salariales qui ont entrainés une explosion du chômage et une période de dévaluation compétitives dans toute l’Europe. Et c’est cette politique économique catastrophique qui a fait monter les extrêmes. Et devant les grèves générales qui commençaient à sérieusement paralyser l’industrie Allemande, les députés Allemands ont choisi le Nazisme pour régler le problème, pensant pouvoir les contrôler après.

                                Et on est dans des configurations finalement assez proche de ce que fut cette histoire. La folie serait de penser que les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effets.


                                • chantecler chantecler 25 février 2012 09:43

                                  Wesson : d’accord avec toi . Cf mes commentaires plus haut . Cdt .


                                • Montagnais .. FRIDA Montagnais 25 février 2012 13:57

                                  Oui, l’enchaînement des causes et des effets est exactement le même, les capitalistes-matérialistes, les Kapitalistes-Sozialistes, les « 1% ».. ont reproduits aujourd’hui les désastres sociaux d’il y a 80 ans, d’il y a 100 ans..


                                  En plus grand cette fois ! En perspectives plus immenses.

                                  D’ici à penser qu’ils réussiront à fabriquer à nouveau l’épouvantail dont ils rêvent, qu’il leur faut absolument pour allumer la troisième, qu’ils essayent sans relâche..

                                  C’est pas Madame Le Pen ou Monsieur Méchant Mélanchon qui y parviendront (bien qu’ils s’y emploient assidûment à leur corps défendant)

                                  Vous voyez Mimile quitter son canapé, son spectron, « plus belle la vie », France-Galle.. Pour rejoindre les casernes ? Marcher au pas ? Risquer sa tire, ses congés payés ? Bastonner sauvage ?

                                  .. ça peut pas se passer comme cela.

                                  Les populations ont massivement entamé la dernière migration, des campagnes aux villes, des villes au Cyber et à la télévision, le nez dans leurs écrans, dans facemachin, dans le spectron..

                                  Personne les en tirera. Et peut-être qu’il faut s’en féliciter.

                                  Pourtant, on aurait pu être penard sans l’hybris capitalisse !

                                  Du côté des barbares, peut-être, aussi, l’espoir.

                                • wesson wesson 25 février 2012 18:51

                                  Bonjour Montagnais,

                                  "C’est pas Madame Le Pen ou Monsieur Méchant Mélanchon qui y parviendront (bien qu’ils s’y emploient assidûment à leur corps défendant)"

                                  tatata, les choses sont quand même un peu différente aujourd’hui, et ça tient aux financement des formations politiques que vous citez.

                                  Du coté gauche là pas de surprise, il ne sont jamais financé par l’oligarchie, car c’est objectivement eux qui la combattent le plus et souhaitent en réguler les effets les plus dévastateurs.

                                  Par contre du coté droite, c’est pas la même histoire. Lors de l’Allemagne pré-Hitlérienne, le NSDAP était financé par Fritz Thyssen mais également Prescott Bush (le grand papa de GW). C’est ce qui a permis à ce parti de payer les milices qui tuaient physiquement leurs opposants, et d’organiser les immenses réunions ou Hitler galvanisait les foules avec ses discours enflammés.

                                  Filez ce même type de financement au FN, et vous obtiendrez exactement la même configuration. Fort heureusement, les Le Pen sont un peu trop connu et un peu trop marqués pour obtenir ce type de soutient ...


                                • easy easy 25 février 2012 15:00

                                  Crépuscule se rapporte aussi bien au coucher du soleil qu’à son lever


                                  • lloreen 26 février 2012 14:38

                                    Exactement !


                                  • lloreen 26 février 2012 14:52

                                    Par wesson
                                    « Du côté gauche...dévastateurs ».
                                    Ignorez-vous que l’oligarchie finance toujours les deux parties, pour avoir le contrôle absolu ?
                                    Peut-être ne connaissez-vous pas le fameux épisode de la guerre de Waterloo .

                                    http://www.24hgold.com/francais/contributor.aspx?article=3458932380G10020&contributor=Comment+ils+font

                                    Cet exemple est peut-être vieux mais le meilleur exemple que les deux partis droite/gauche sont financés par les mêmes bourses est le cas Merkel.
                                    Merkel a grandi en ex RDA communiste et a été secrétaire du mouvement de la jeunesse libre allemande (qui fonctionnait à l’identique que les jeunesses communistes en ex URSS).En tant que membre influent (sur la propagande et l’endoctrinement il est évident qu’elle faisait partie de la stasi, sorte de police secrète).
                                    Elle a bien sûr démenti utilisant le doux euphémisme qu’elle avait été dans le passé, « approchée » par la stasi.Qui veut comprendre comprendra....

                                    A la chute du mur de Berlin Merkel a trouvé un allié en la personne de l’ex- chancelier allemand Helmut Kohl et elle n’a pas manqué de se faire très rapidement sa place dans un parti « capitaliste » ...
                                    Devenue chancelière, l’ex communiste a vite trouvé ses repères dans le monde capitaliste, quitte à devenir le soutien de campagne ....de Sarkozy....

                                    Voulez-vous encore trouver de meilleure preuve que le but de l’union européenne est de faire de toutes les nations embrigadées dans cette dictature digne de l’ex république soviétique un conglomérat d’états épars, noyautés par les agents de la finance mondiale comme le sont Sarkozy , Merkel et consorts.

                                    Merkel est bien entraînée aux réalités tyranniques.


                                    • wesson wesson 27 février 2012 01:13

                                      « Ignorez-vous que l’oligarchie finance toujours les deux parties, pour avoir le contrôle absolu ? »

                                      Hummm, je ne pense pas l’ignorer.

                                      Mais je n’ignore pas non plus que l’oligarchie a toujours un camp préféré, et c’est celui de droite.

                                      L’exemple pertinent c’est le front populaire. Pendant que la finance lui prêtait 2 ou 3 picaillons - sans oublier d’assortir tout cela de conditions - elle prêtait là sans compter aux industries qui permettaient à l’Allemagne de se réarmer à crédit. Cf les travaux d’Annie Lacroix-Riz et notamment son livre « le choix de la défaite »


                                    • Lea Andersteen Lea Andersteen 27 février 2012 07:14

                                      L’argent ne devrait pas être traité comme une marchandise ou une ressource, il n’a pas à avoir une valeur propre. Il ne devrait pas suivre l’offre et la demande....

                                      Une monnaie est juste une unité de mesure pour permettre l’échange des autres biens. Une monnaie qui change de valeur continuellement n’a pas de sens : Imaginons que le cm s’échange sur une bourse et voit sa valeur unitaire fluctuer... la vie serait impossible. Et ces monnaies flottantes nous rendent la vie impossible.

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