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Accueil du site > Tribune Libre > Le déficit de la Sécurité sociale est bon pour l’économie

Le déficit de la Sécurité sociale est bon pour l’économie

Le Monde de jeudi 7 juin titre un article : « Sécurité sociale : le déficit dépasserait encore les 10 milliards d’euros en 2006 ». Doit-on s’en alarmer ? Comment se fait-il que nos dirigeants laissent courir un déficit de façon permanente ? Et si certains y trouvaient leur compte ?

Notre système de Sécurité sociale repose sur la solidarité entre les individus, entre les malades, les accidentés et les bien portants. Le système nous offre l’un des accès aux soins les plus développés et les plus performants. Mais son succès en fait aussi la fragilité. La demande de soins n’a cessé d’augmenter au long des dernières décennies. Le malade est montré du doigt, l’État dénonce les abus, et certains journaux se font le relais de cette parole. Les professions médicales sont accusées de tous les maux. « Déficit » est le terme qui revient dans la bouche de nos décideurs.

Tout le monde se pose la question de la manière de réduire le déficit, comme si ce dernier était un élément toujours présent, un nuisible contre lequel il faut lutter. Rares sont ceux qui posent la question  : pourquoi y a-t-il un déficit ? N’est-il pas utile et créateur de richesses ?

Un budget, c’est des recettes et des dépenses. Qu’est-ce qu’un bon budget ? Personne ne dira "celui qui est en déficit", tout le monde répondra : "celui qui est en excédent". Sauf qu’il reste une troisième réponse : "celui qui est en équilibre". En effet, est-il opportun que le budget qui existe pour nous soigner dégage des bénéfices ? Humainement parlant, non. Car s’il y a excédent, c’est que des actions auraient pu (dû) être conduites pour soigner mieux, pour prévenir un risque... Donc, en cas d’excédent, le système est sous-optimal, on aurait pu mieux faire. La bonne réponse semble donc être : équilibre. Sauf que, pour être à l’équilibre à un instant T, il faut qu’il y ait autant de recettes que de dépenses. Impossible au jour le jour, il faut alors prendre une période de référence à notre budget, c’est l’année civile (du 1er janvier au 31 décembre). Comme tout choix, il est subjectif, et peut conduire à des résultats sans grand sens. (pour un exemple, cf. p. 34 de mon livre).

Bien sûr, notre déficit n’est pas purement un phénomène dû à la présentation de résultats. Mais cette dernière ne peut être ignorée si l’on veut prendre part au débat sur les chiffres et sur l’impact de leur présentation à l’opinion publique, lors des élections par exemple.

Voici un petit fragment de réponse à la question pourquoi ?. Il y a bien d’autres éléments.

La lutte contre le déficit a porté soit contre les dépenses, baisse des remboursements, ticket modérateur, etc., soit sur les recettes, taux de cotisation, assiette des prélèvements. Mais finalement peu d’évolution sur le déficit. En réalité, le problème est peut-être ailleurs. Les Français sont de très gros consommateurs d’anti-dépresseurs notamment. Ne devrions-nous pas y voir le signe de quelque malaise ? Du reste les préfets l’ont dit : les Français sont moroses. Le problème du financement de la Sécurité sociale n’est pas purement comptable. Comme la douleur n’est pas la maladie, mais sa manifestation, le déficit n’est pas le problème, mais sa conséquence.

Il est donc temps de répondre à la question pourquoi ?.

Notre société, son organisation ont modifié nos modes de vie. Le progrès, s’il permet à certains d’accéder à plus de confort et à une vie plus facile, entraîne pour tous stress, instabilité professionnelle qui génère le plus souvent une instabilité familiale, puis sociale. Nos modes de production ont fait éclater les cellules dans lesquelles vivaient les individus et qui constituaient une partie de leur identité et de leurs repères : l’entreprise, le couple, la famille, le village... Tous ces lieux sont devenus mobiles et/ou temporaires. L’individu ne peut plus se construire ou se reconstruire après un accident de la vie. Le temps, immuable autrefois, coulant lentement, s’est accéléré au point de se concentrer dans l’instant. Nous n’avons plus ni passé, ni avenir, nous vivons dans un présent qui nous échappe. Ce mode de vie a disloqué les repères temporels comme celui des repas pris en famille, lieu d’échange et de convivialité. Regardons autour de nous, tous ces individus qui engloutissent un sandwich dans les transports en commun, sur un quai de gare, dans les galeries marchandes... C’est le royaume de la « malbouffe » avec ses conséquences sur la santé. Sans oublier les modes de production de cette « nourriture » : l’escalade des rendements nécessaires à la survie des exploitations agricoles et son lot de pesticides et d’insecticides, d’engrais et d’OGM qui nous fournissent des biens alimentaires plutôt mauvais. Tout le monde exige de nous, les clients, les enfants, l’employeur... Plus personne n’écoute l’autre. Dans ce contexte, le médecin et sa science sont apparus comme les sorciers d’antan, capables de soulager nos maux en écoutant nos mots . Devenir malade, c’est, enfin, trouver des gens qui s’occupent de nous, qui nous écoutent et qui, à coup de pilules « miracle » produites par l’industrie pharmaceutique, nous promettent des lendemains joyeux qui feront de nous des gens beaux, riches et célèbres. Car la médecine et la pharmacie sont devenues des lieux marchands très lucratifs. Le marketing est passé par-là. C’est le miracle coté en Bourse ! Comment dès lors ne pas « exploser » les dépenses ? Constatons qu’il s’agit d’une forme de commerce et d’industrie dont les ventes sont financées par la collectivité, par des prélèvements obligatoires sur les revenus. Imaginons un instant de décliner ce concept à l’industrie automobile, par exemple. Les pannes de nos véhicules seraient remboursées par une sorte de Sécurité de la mécanique financée par nos revenus. Les fabricants d’automobiles nous encourageraient à rouler à coups de campagne marketing, puisque plus nous roulons, plus ils gagnent (pièces détachées, nouveaux véhicules) et plus nous risquons de tomber en panne, donc alimentons le commerce des garagistes. Et puisque les réparations seraient quasi gratuites car financées par la collectivité des rouleurs, alors pourquoi changer ce système qui crée tant de richesses privées, même au prix d’un déficit supporté par tous ou presque ? Finalement, et pour ne s’adresser qu’aux actionnaires, le déficit de la Sécurité sociale n’est-il pas bien plus faible que les profits générés grâce à lui, puisque les patients financent tout de même une part importante de leurs achats de médicaments et de leurs journées d’hospitalisation ? Des dépenses qui, sans cette part de subvention collective, n’auraient (peut-être) pas été engagées, au moins par certains.

Donc le déficit est bon pour l’économie.


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44 réactions à cet article    


  • Marsupilami (---.---.36.13) 9 juin 2006 12:23

    Ouaf !

    Encore un excellent article, original et qui démontre bien à quel point le réel est complexe et paradoxal.

    Houba houba !


    • eresse (---.---.107.65) 9 juin 2006 12:30

      jLa conclusion doit elle etre : Supprimons la SECU et que chacun se « demerde » ?


      • vinz (---.---.178.227) 9 juin 2006 13:35

        peut-être suffirait-il de privatiser la SECU. un moyen pour : - reprimer les abus des « usagers » - supprimer quelques lourdeurs de cette administration (dégraisser le mamouth bis !)


      • éric (---.---.43.194) 9 juin 2006 13:37

        Bien au contraire, mais votre proposition a déjà été faite par Christian Picard P.D.G de Buffalo grill.


      • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 14:18

        « peut-être suffirait-il de privatiser la SECU. »

        C’est déja fait. Depuis 10 ans, les citoyens français ne sont plus obligé de cotiser à la sécu et peuvent prendre un truc privé (Vive l’Europe !).


      • vinz (---.---.178.227) 9 juin 2006 14:30

        bon, c’est sur : j’aimerai mieux aller manger chez j.p. coffe que chez buffalo (je n’ai eu l’occasion d’aller ni chez l’un ni chez l’autre) mais ce monsieur a peut-être des bonnes idées


      • vinz (---.---.178.227) 9 juin 2006 14:33

        Adolphos c ou ki fo aller donner ses sous ?


      • beotien (---.---.115.196) 11 juin 2006 12:52

        Votre information est un HOAX !

        allez lire sur le site :

        http://www.securite-sociale.fr/actu/dossiers/monopolesecu/monopole.htm

        L’Europe a-t-elle mis fin au monopole de la sécurité sociale ?

        La Direction de la Sécurité sociale tient à rappeler l’obligation de cotiser à la sécurité sociale suite aux nombreux articles parus dans la presse, annonçant à tort la fin du monopole.

        *****

        Depuis un certain temps, des voix s’élèvent pour soutenir que des textes européens « imposeraient la fin du monopole français de la sécurité sociale ».

        Sur la base d’arguments fallacieux, ces mouvements incitent les assurés sociaux à quitter la sécurité sociale et souscrire des assurances privées, auprès d’organismes assureurs établis dans d’autres Etats de l’Union européenne.

        Ces fausses informations conduisent des personnes de bonne foi, peu au fait du droit européen, à cesser de cotiser à la sécurité sociale, les exposant ainsi à des sanctions financières et à des poursuites pénales.

        Face à ces rumeurs persistantes mais totalement infondées, la Direction de la Sécurité Sociale tient à rappeler les règles fondamentales qui régissent notre sécurité sociale et confirme qu’elles respectent pleinement le droit européen.

        Est-il possible de quitter la Sécurité sociale, et souscrire uniquement une assurance privée en France ou à l’étranger ?

        L’obligation de cotiser à la sécurité sociale est-elle compatible avec la coordination européenne des régimes de sécurité sociale ?

        L’obligation de cotiser à la sécurité sociale est-elle compatible avec les règles européennes de la concurrence ?

        L’obligation de cotiser à la Sécurité sociale est-elle compatible avec les directives européennes sur l’assurance, et particulièrement avec la Directive 92/49/CEE souvent citée ?

        Quelle est la position de la commission européenne sur l’obligation de cotiser à la sécurité sociale en France ?

        Quelles sanctions peuvent encourir les personnes qui refusent de cotiser à la sécurité sociale ?

        Communiqués de presse :
        - Communiqué du ministère de la santé et de la protection sociale
        - Communiqué de la Commission européenne

        EST-IL POSSIBLE DE QUITTER LA SECURITE SOCIALE ET SOUSCRIRE UNIQUEMENT UNE ASSURANCE PRIVEE EN FRANCE OU A L’ETRANGER ?

        Non, la législation française ne le permet pas. Toute personne qui travaille et réside en France est obligatoirement affiliée au régime de sécurité sociale dont elle relève : régime général des salariés, régimes de non-salariés ou régimes spéciaux (par exemple le régime de la SNCF). Et à ce titre, elle est assujettie aux cotisations de sécurité sociale correspondantes, à la CSG et à la CRDS.

        Bien entendu, pour améliorer sa protection sociale, chacun peut bénéficier de couvertures complémentaires auprès d’entreprises d’assurance, de mutuelles ou d’institutions de prévoyance ou également, depuis 1994, d’organismes assureurs établis dans un autre Etat de l’Union européenne.

        En France, ces couvertures professionnelles ou individuelles complètent la sécurité sociale, elles ne peuvent s’y substituer. Ceci résulte de notre Constitution qui fixe un droit pour tous à une sécurité sociale élevée et solidaire :

        Préambule de 1946 à la Constitution : “Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité les moyens convenables d’existence.”

        L’OBLIGATION DE COTISER A LA SECURITE SOCIALE EST-ELLE COMPATIBLE AVEC LA COORDINATION EUROPEENNE DES REGIMES DE SECURITE SOCIALE ?

        Oui, l’obligation de cotiser en France à la sécurité sociale est compatible avec les règles de la coordination européenne des régimes de sécurité sociale.

        1. Les Etats membres sont libres d’organiser comme ils l’entendent leur système de sécurité sociale et, notamment de fixer dans leurs législations nationales pour chacun des risques, le niveau des prestations, le mode et le niveau de financement, les modalités de fonctionnement du régime et son degré de solidarité entre les citoyens.

        Il est en effet de jurisprudence constante de la Cour de Justice des Communautés Européennes que le droit communautaire ne porte pas atteinte à la compétence des Etats membres d’aménager leur système de sécurité sociale. Le droit communautaire n’ayant pas pour objectif d’harmoniser les systèmes nationaux de sécurité sociale, il appartient à la législation1 de chaque Etat membre de déterminer le droit ou l’obligation de s’affilier à un régime de sécurité sociale et les conditions qui donnent droit à des prestations.

        2. Bien entendu, les législations nationales ne doivent pas être discriminatoires et sont tenues de respecter les autres dispositions du droit communautaire. Ainsi, elles ne peuvent constituer un obstacle à la libre circulation des personnes sur le territoire de l’Union.

        De ce point de vue, la législation française de sécurité sociale respecte la réglementation européenne sur la coordination des législations nationales de sécurité sociale2 : par exemple, un ressortissant allemand travaillant et résidant en France pour une période limitée peut, dans le cadre de la règle du détachement temporaire, relever à titre obligatoire et exclusif de la législation de sécurité sociale allemande et donc des prélèvements sociaux correspondants, dans cet Etat.

        On le voit, les règles de la coordination communautaire des législations nationales de sécurité sociale ne permettent aucunement aux personnes de choisir librement leur sécurité sociale parmi les différentes législations des 25 Etats membres de l’Union européenne. Au contraire, respectant le contenu des législations des Etats, les règles de coordination communautaires se limitent à préciser la « législation nationale applicable » à chaque catégorie de situations transfrontalières (détachement temporaire, travail frontalier...).

        Pour en savoir plus : 1 - arrêt du 7 février 1984, DUPHAR, C-238/82 puis, par exemple, arrêts du 17 février 1993, POUCET et PISTRE, C-159/91 et C-160/91, pt 6 et du 12 juillet 2001, SMITS et PEERBOOMS C-157/99, pt 44 à 46). 2 - Règlement (CEE) n° 1408/71 concernant la coordination des régimes de sécurité sociale aux travailleurs salariés, aux travailleurs non salariés et aux membres de leur famille qui se déplacent à l’intérieur de la Communauté et Règlement (CEE) n° 574/72 fixant les modalités d’application du règlement (CEE) n° 1408/71. Ses principes sont repris dans le nouveau Règlement (CE) n° 883/2004 du Parlement européen et du Conseil portant sur la coordination des systèmes de sécurité sociale qui prendra effet à la date d’entrée en vigueur de son règlement d’application en cours d’élaboration.


      • éric (---.---.55.215) 11 juin 2006 14:19

        En effet, je connais ces éléments. Je n’ai jamais dis que l’on pouvait « quitter » la sécurité sociale, mais que certains appellent à le faire, c’est différent.


      • béotien (---.---.248.228) 11 juin 2006 16:06

        Eric, je répondais à : Adolphos (IP:xxx.x7.59.170)

        bonne journée

        le béotien


      • Aymeric (---.---.100.34) 9 juin 2006 13:32

        C’est clair que si la sécu était totalement supprimée, les Médecins et les Indutries Pharmaceutiques vivraient beaucoup moins bien !!!


        • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 13:45

          « Notre système de Sécurité sociale repose sur la solidarité entre les individus, entre les malades, les accidentés et les bien portants. »

          En fait, sur les jeunes qui payent pour les vieux (la quasi totalité des dépenses de santé ont lieu dans les 6 derniers mois de la vie), et entre le privé et le public, car les salarié du privé meurt beaucoup plus jeune, et donc cotisent pour rien.

          « Car s’il y a excédent, c’est que des actions auraient pu (dû) être conduites pour soigner mieux, pour prévenir un risque... »

          C’est surtout qu’on paye trop. D’ailleur rendement décroissant, plus on dépense, moins c’est efficace. Donc effectivement, un budget exédentaire veut simplement dire que l’Etat doit rembourser à ceux qui ont payé pour rien.

          « Nous n’avons plus ni passé, ni avenir, nous vivons dans un présent qui nous échappe. »

          Arf ! Ce c’est une vision de Gauche, mais minoritaire. Les gens savent trés bien d’ou ils viennent et connaissent (sauf les jeunes) l’histoire de leur pays.

          « Finalement, et pour ne s’adresser qu’aux actionnaires, le déficit de la Sécurité sociale n’est-il pas bien plus faible que les profits générés »

          Le déficite n’a pas de rapport avec le profit, car même sans sécurité sociale les français se soigneraient. Le déficite signifit simplement que le moteur économique n’est plus capable de financer ces dépenses. Ce qui est normal, car ca finis toujours ainsi pour les secteurs étatisés. L’étape prochaine sera celle du rationement des soins et des listes d’attentes.

          « Donc le déficit est bon pour l’économie. »

          Américaine ? Allemande ? Suisse ?


          • amorphe (---.---.142.86) 10 septembre 2006 00:29

            à l’évidence le système remets dans l’économie plus qu’il ne ponctionne. faisant ainsi et aussi le bonheur des banques prêteuses. j’ai dit banques et si le problême se logeait plus là que dans notre système de protection.

            après tout pourquoi demander au banques de prêter ce qui manquent, plutôt qu’aux acteurs eux-mêmes ?. franchement les médecins et autres qui en vivent , gagneraient à prêter à, la sécurité sociale le montant du déficit, se constituant ainsi une excellente épargne retraite. ce n’est très pas compliqué à mettre en place et du coup plus de déficit.hum !!vont pas être content les banques.

            un chupa chupa au premier qui donne la bonne solution.

            au fait à combien s’élèvent les prélèvements et le budget réel ? quelqu’un le sait.


          • amorphe (---.---.142.86) 10 septembre 2006 01:15

            ce qui a de bien chez l’humain c’est cette capacité à volontairement oublier qu’il est intelligent, surtout quand on a une seule envie détruire.

            vous ne voulez pas de déficit, soit alors allons y.

            je vais supposez un déficit de 15 mds d’€ pour des recettes de 400 mds. le déficit représente 3,75 % des recettes.

            messieurs les acteurs, sur tous le actes retenue de 7,5% qui vous sera reversée dans 10/15 ans, avec un bonni disons 2,5%, ce qui ferait 10%. voilà c’est fait adieu déficit.

            En guise d’épargne retraite, dans 15 ans et ce tous les ans aussi longtemps que le système sera en déficit les medecins et autres acteurs recevront leur paiement différé.

            les 3,75% (15 mds quand même, c’est pas rien) prélevé en sus partent créer des emplois, assume la charge du paiement différé et basta. bon le monde de la santé peuvent se le permettre non ? en matière de CA, ils sont quand même les seuls a bénéficier d’un pactole de 400 mds assuré.

            une idée qui a le mérite de proposer une solution.

            pour en revenir à l’article je pense en effet, le mode de vie est bien à l’origine du déficit.


          • Fred (---.---.155.75) 9 juin 2006 13:46

            Beaucoup de societes sont comme ca pour autant les gens ne sont pas des accros aux anti-depresseurs comme le sont les Francais. On a tous des emmerdes, nous sommes tous stresses pour autant tout le monde ne prend pas des anti-depresseurs.

            A vouloir une societe centralisee et gouvernee par l’Etat, nous avons forme des gens qui ne savent pas s’en sortir d’eux memes, qui attendent que quelqu’un d’autre les sorte de la misere, quand nous ne sommes pas contents nous descendons dans la rue pour protester. C’est bien sur une generalisation, mais le manque de prise de responsabiltie influence notre comportement au quotidien et nous nous trouvons desempares (deprimes) lorsque nous sommes incapables de regler un probleme.

            Ma femme (Americaine) est toujours epatee de voir les gamins francais et de voir la liberte que nous leur laissons (moins de criminalite qu’aux US surement) et elle se demandent comme de tels enfants deviennent aussi dependants du systeme par la suite.

            Ensuite, la medecine trouve de nouveaux remedes, medicaments pour des maladies que nous n’avions pas l’habitude guerir ou de traiter donc ca augmente le nombre de patients.


            • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 14:19

              « et elle se demandent comme de tels enfants deviennent aussi dependants du systeme par la suite. »

              L’école les cassent (c’est bien pour cela que jamais l’Etat ne voudra abandonner l’éducation au privé comme dans les autres pays : il en a trop besoin pour formater les esprit et faire du bourrage de crane socialo).


            • Stéfan Stéfan 9 juin 2006 13:58

              Pas mal de faits sortis du néant (exemple : « Le progrès [...] entraîne pour tous stress ») et un raisonnement qui prend à mon avis quelques raccourcis simplistes.

              Déficit signifie dettes (car l’argent négatif n’existe pas). Dettes signifie paiement d’intérêts, en plus de la somme à rembourser. Donc déficit signifie que l’argent versé à la sécurité sociale n’est pas entièrement consommé dans le paiement de soins, de médicaments etc. Donc que moins d’argent va aux laboratoires, hôpitaux, médecins etc.

              Je salue la volonté de présenter un point de vue à contre-courant, mais l’argumentaire développé me semble trop léger pour que la conclusion présente un réel intérêt.


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 10 juin 2006 09:24

                Sauf si l’on accroît les impots (CSG) et/ou les cotisations ou autres « tickets modérateurs »...


              • Euvanol (---.---.201.114) 9 juin 2006 14:05

                Je me demande d’où est tirée la valeur du « déficit » de la Sécu ? A quelles normes comptables fait-on référence pour établir son bilan ?


                • un béotien (---.---.127.49) 9 juin 2006 14:15

                  Les comptes de la sécu dans le rouge.

                  quelques remarques d’un béotien

                  1) Pour avoir ces résultats catastrophiques, il suffit d’extraire de l’ensemble des comptes sociaux de la nation les éléments négatifs Et ne pas parler des autres. De dire il y a un déficit de 2, 3, 10 milliards d’uero sans donner le dénominateur, c’est à dire le buget total (ainsi le budget des administrations de la sécurité sociale en France est de 417,9 Milliard € pour les recettes et de 412 ?7 Millard € pour les dépenses (soit 0,9% de déficit !). Sachant que plus du quart de cette somme va au budget de l’Etat par le biais des impôts sur les salaires des personnesls médicaux, des employés des laboratoires, sur les entreprises...on peut se demander quel rôle joue l’ETAT !

                  2) si la situation est vraiment catastrophique, pourquoi continue-t-on à utiliser comme assiette les seuls salaires pimentée d’un peu de csg. Pourqoui n’y a t-il pas un seul homme politique qui aurait le courage de dire : comme on augmente la productivité par l’automatisation, il serait normal de baser l’assiette des comptes sociaux sur la valeur ajoutée des entreprises. Cette façon de faire permettant le développrement des secteurs qui ne vivent que par la main d’oeuvre (informatique, recherche...)

                  Par curiosité, il faut regarder les comptes nationaux dans leur Mise à jour du 19 mai 2006 sur le site de l’INSEE. On a une autre vision des choses.

                  un petit résumé : en 2005 : En milliards d’Euros

                  total dépense secu : 421,7 milliards € total recettes : 417,9 milliards € déficit = 3,8 milliards Euros soit 0,9 %

                  total dépense Etat : 388,1 milliards € total recettes : 336,3 milliards € déficit = 51,8 milliards Euros soit 15,4 %

                  Dépenses et recettes de l’État à voir :

                  http://www.insee.fr/fr/indicateur/cnat_annu/base_2000/principaux_resultats/ htm/t_1607a.htm

                  Dépenses et recettes des administrations de sécurité sociale a voir :

                  http://www.insee.fr/fr/indicateur/cnat_annu/base_2000/principaux_resultats/ htm/t_1607d.htm

                  déficits publics au sens de maastricht

                  pour la sécu : -3,8 milliards Euros , à voir :

                  http://www.insee.fr/fr/indicateur/cnat_annu/base_2000/principaux_resultats/ htm/t_1606b.htm


                  • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 14:22

                    « comme on augmente la productivité par l’automatisation, il serait normal de baser l’assiette des comptes sociaux sur la valeur ajoutée des entreprises. Cette façon de faire permettant le développrement des secteurs qui ne vivent que par la main d’oeuvre (informatique, recherche...) »

                    Pfff, la valeur ajouté d’une entreprise peut trés facilement être réduite à zéro si on veut.. Et puis de tout de façon, il faut tout au contraire encourager l’automatisation, parce que seul lui donne de vrai gain de productivité et permet de faire des économie tout en enrichissant le client et les actionnaires (et les salariés qui restent, dans 80% des cas mieux payés).


                  • J ;(e (---.---.233.38) 9 juin 2006 18:26

                    D’accord avec le béotien.

                    J’ajouterai que 60% du trou de la sécu est dû à un Etat mauvais payeur
                    http://www.annuaire-secu.com/html/news204.html#2
                    > « Les résultats et la gestion budgétaire de l’Etat - Exercice 2005 » (351 pages) :
                    http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/budget2005/rapport-resultats2005.pdf
                    > « Rapport sur les comptes de l’Etat 2005 » (262 pages) :
                    http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/budget2005/rapport-comptes2005.pdf

                    Par ailleurs, pour les quelques témoignages qui semblent penser qu’un système privé serait moins coûteux, je signale que nos dépenses de santé correspondent à environ 10% de notre PIB alors qu’aux EU (modèle du privé) il atteind 15 %
                    http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=CMPTEF06301&tab_id=187
                    Et pourtant, 15% de la population ne bénéficie d’aucune assurance ce qui porte à plus de 40 Millions le nombre d’américains qui n’ont, de fait, pas accès aux soins.
                    http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er-pdf/er119.pdf

                    Que le système français soit perfectible, il n’y a aucun doute. Mais on ne peut pas croire que privatiser va améliorer la situation dès lors que l’on regarde les bilans des sociétés ou la santé est déjà privatisée.
                    En fait, il ne fait aucun doute qu’un système privatisé profiterait d’abord à l’industrie pharmaceutiques et aux professionnels de santé mais certainement pas aux malades...


                  • J ;(e (---.---.233.38) 9 juin 2006 18:34

                    J’ajouterai que l’absence de prélèvements sociaux sur la production non humaine tend à défavoriser l’embauche. La question qui se pose est de savoir si l’économie est au service des hommes ou si ce sont les hommes qui doivent être aux service de l’économie. Et cette dernière proposition revient à dire que les hommes sont au service des actionnaires.
                    En ce qui me concerne, je serais favorable à des prélèvements équitables répartis entre le travail humain et le travail non humain qui comprend, entre autres, les automates et les transactions financières.


                  • Teufel (---.---.140.88) 9 juin 2006 20:39

                    Oui, J, il fallait le préciser pour remettre en question les idées reçues et les éternels poncifs...


                  • argoul (---.---.18.97) 9 juin 2006 14:39

                    Vous réduisez l’économie à la comptabilité.

                    Oui, toute dépense est bonne pour le PIB, toute destruction augmente la production, toute dette la dépense.

                    Mais ça, c’est le petit bout de la lorgnette. La dette « inutile » est celle qui répare ce qui a été détruit ; elle ne produit rien de positif, elle se contente de « maintenir ». Cette dette, il faudra bien la rembourser, puisque lo’n vit au-dessus de nos moyens. Et comment rembourser sans produire quelque chose de vendable ?

                    Toute « production » ne se vaut pas, même si la production-vendable et la production-réparation s’additionnent dans le PIB. On ne peut rien comprendre au capitalisme si l’on confond comptabilité avec économie.

                    D’autant que vous semblez croire que « la sécurité sociale » est composée uniquement de dépenses de santé. Rien de plus faux ! C’est cette année la branche vieillesse qui est en déficit majeur, pas les soins, ni les médicaments... Oh, je sais, nos ingénieurs technocrates se sont plus à tout mélanger pour faire passer la pilule, au lieu de la tranparence requise pour décider démocratiquement.

                    Ce n’est pas une raison pour les croire sur parole !


                    • J ;(e (---.---.233.38) 9 juin 2006 18:37

                      Je ne suis pas tout à fait d’accord. La dette produit des intérêts et cet aspect est très positif pour au moins un acteur : le système bancaire. D’ailleurs, vu sous cet angle, il n’est plus très étonnant de voir que c’est la droite qui creuse le plus le déficit public.


                    • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 22:34

                      « La dette produit des intérêts et cet aspect est très positif pour au moins un acteur : le système bancaire. D’ailleurs, vu sous cet angle, il n’est plus très étonnant de voir que c’est la droite qui creuse le plus le déficit public. »

                      Les banques seraient bien incapables de preter les sommes exigés. Ce sont les marché financier qui prétent, et les français, via l’assurance vie par exemple.


                    • J ;(e (---.---.233.38) 10 juin 2006 12:26

                      Certes, mais cela ne change pas le fond de la réflexion : les dettes profitent à certains acteurs fortunés du sytème économique actuel. Compte tenu de leur lobbying très actif auprès de nos instances dirigeantes, elles même plutôt dans la catégories des bénéficiaires, il est logique de voir les impôts se réduire pour être remplacés par des dettes qui profitent à ceux qui prêtent (d’autant plus que l’inflation est faible).


                    • Adolphos (---.---.59.170) 12 juin 2006 15:07

                      « Compte tenu de leur lobbying très actif auprès de nos instances dirigeantes, elles même plutôt dans la catégories des bénéficiaires, il est logique de voir les impôts se réduire pour être remplacés par des dettes qui profitent à ceux qui prêtent »

                      Il n’y a aucun lobying, c’est juste des bon vendu au enchére.


                    • cshell (---.---.28.24) 9 juin 2006 23:31

                      Remplacer l’expression « sécurité sociale » par « mon budget domestique » et vous trouverez par vous même le non-sens des thèses developpées dans cet article. Pour coller plus près à la réalité, imaginez qu’une personne que vous ne connaissez pas gère votre budget et votre patrimoine .

                      Je vous renvoie au code pénal pour vous sensibiliser aux délits que vous allez subir.


                      • éric (---.---.154.31) 10 juin 2006 12:34

                        Vous tombez dans une erreur classique, mis en avant pas nos politiciens, en particulier en ce qui concerne le budget de l’État. Une institution comme l’État ou la Sécurité sociale ne peuvent se réduire à de simples mortels comme nous. Ces institutions ne disparaissent jamais, leurs revenus sont gagés sur l’économie du pays. Elles peuvent donc être en perpétuel déficit. Voir mon article précédent

                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8753


                      • Adolphos (---.---.59.170) 12 juin 2006 15:06

                        « Ces institutions ne disparaissent jamais, leurs revenus sont gagés sur l’économie du pays. Elles peuvent donc être en perpétuel déficit. Voir mon article précédent »

                        Un gros avions tombe plus lentement qu’un ULM, mais enfin, mal piloté il se casse la gueule tout de même.

                        Effectivement, l’Etat peut faire faillite, et il l’a déja fait plusieurs fois au cours de notre histoire..


                      • christian (---.---.194.95) 10 juin 2006 08:09

                        Dix milliards d’euros ! Quel est le montant des profits distribués et des dépenses « inutiles » (séminaires-vacances, publicité, visiteurs médicaux, ...) dans le secteur pharmaceutique ?


                        • beotien (---.---.225.233) 10 juin 2006 08:50

                          La sécu serai en fait bénéficiaire si on ne donnait pas de gros cadeaux à quelques uns

                          aujourd’hui in boursorama une info AFP

                          Les exonérations de charges patronales devraient subir une hausse de 11,9% en 2006, leur montant total passant de 21 milliards d’euros à 23,6 milliards d’euros, selon les prévisions de la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS).

                          http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?news=3489348


                          • jer (---.---.104.35) 10 juin 2006 09:27

                            Même si, d’une part, un budget familial ne peut être comparé à un budget d’Etat, même si, d’autre part, en pourcentage, le déficit est faible, il est quand même nécessaire de rechercher les causes et les moyens d’y remédier.

                            Tout d’abord, je suis persuadé qu’une privatisation n’arrangerait rien... humainement ! Bon , cyniquement et financièrement, des organismes privés ne seraient pas en déficit parce qu’ils rejetteraient ceux qui ne peuvent payer, qui ne pourraient donc se payer les soins trop coûteux. Il suffit d’observer ce qui se passe dans les pays du Tiers et du Quart-Monde. J’aimerais aussi connaitre ce qui se passe aux Etats-Unis pour ceux qui ne peuvent se payer une couverture médicale. Est-ce cela qu’Adolphos réclame ?

                            Pour réduire un déficit, on peut diminuer les dépenses. Et là, je vois quelques pistes :
                            - réduire les dépenses de fonctionnement des caisses d’assurances-maladies : j’ai entendu parler de « palais » construits dans les départements pour les abriter ; je me suis aussi laisser dire que des séminaires luxueux avaient lieu régulièrement ; sont-ce des rumeurs ou des vérités, qu’elles soient partielles ou entières ;
                            - refuser certaines dépenses : j’ai remarqué que certaines caisses n’avaient pas hésité à intenter des procès auprès d’assurances pour récupérer des frais engagés pour soigner des joueurs de foot victimes d’accident de jeu ; pourquoi cela n’est-il pas systématique ? De plus ce qui est valable pour le foot devrait l’être pour d’autres activités ; qu’en est-il ? Il faudrait peut-être aussi leur donner des moyens plus importants pour traquer les fraudes diverses...
                            - contrôler, et là ça va faire hurler, les prescriptions médicales : premier exemple : il est n’est pas normal que les Français aient plus besoin que d’autres d’anti-dépresseurs or ils ne sont disponibles que sur présentation d’une ordonnance ; deuxième exemple : les congés de maladie abusifs. Ce sont donc les médecins qui exagèrent (exagéraient ?) parce qu’ils se comportent (se comportaient ?) comme des commerçants - si je ne fais pas ce que le patient (client ?) me demande il ira voir ailleurs. L’établissement d’un médecin référant et d’un parcours de santé me parait aller dans le bon sens.
                            - ne pas avoir peur de lutter contre le lobbying du corps médical dans son ensemble et de dénoncer les prétentions scandaleuses de certains syndicats. Ainsi certains dentistes réclamaient une hausse de leurs cotations (?) pour attirer les jeunes vers leur métier. Ils oubliaient de dire que s’il y avait moins de jeunes, c’était à cause du numérus clausus qu’ils avaient instauré pour se protéger !
                            - il faudrait aussi avoir le courage de lutter contre les laboratoires pharmaceutiques.

                            Pour réduire le déficit on peut aussi revoir les recettes. Les baser principalement sur les salariés n’est pas normal. Mais contrairement à ce qui est dit plus haut, un homme politique préconisait une TVA sociale qui ne REMPLACERAIT les autres contributions sociales. Elle aurait l’avantage de s’appuyer sur tous les biens produits qu’ils soient « français » ou « étrangers ». Cette suggestion ne semblant pas faire la Une des journaux, je me demande ce qu’on lui reproche.


                            • Internaute (---.---.3.158) 10 juin 2006 10:18

                              Bravo, tout est dit.

                              Sanofi-Aventis est la 2° capitalisation boursière du CAC40 avec 98 milliards, laissant seulement la 1° place à Total avec 122 milliards.

                              Par contre, le déficit n’a pas sa place dans votre exposé par ailleurs trés pertinent car il n’est qu’un détail technique montrant le décalage entre un budget prévisionel et une réalité quotidienne.

                              La seule solution est de tomber moins malade, de se croire moins malade et si on n’y arrive pas tout seul qu’on nous oblige à être moins malade. Allez dans n’importe quelle pharmacie et vous verrez une queue de petites vieilles à la caisse qui ressortent avec un caddy rempli de petites boîtes. Elles sont là pour toutes les raisons que vous évoquez et dans bien des cas le caddy ne servira pas à les soigner car il n’y a rien à soigner à part leur grand âge.

                              Il y a d’ailleurs un corollaire à ce système. De plus en plus de gens trouvent que les médecins ne soignent plus rien pour la seule raison qu’il vont chez pour des petites douleurs à gauche ou à droite, ou d’autres déagréments qui de toute façon ne méritent rien d’autre qu’une tisane de camomille. Le médecin échoue lamentablement car il n’y a rien à soigner.

                              Il ne faudrait rembourser que les cas graves.


                              • Plus robert que Redford (---.---.210.57) 11 juin 2006 16:59

                                D’accord avec le fond de l’article, en particulier quand éric dit que le budget de la sécu ne se gère pas comme celui d’un ménage ou d’une entreprise classique.

                                La comparaison serait plus pertinente avec la gestion d’une commune : Une municipalité n’a pas à réaliser de BENEFICES, elle doit équilibrer son budget, grossièrement scindé entre Investissement et Fonctionnement.

                                Le rôle du conseil municipal est de faire des choix et de prendre les décisions qui en découlent, avec comme corollaire, de prévoir les sommes qui seront nécessaires aux réalisations envisagées. Si la Vox Populi réclame des réalisations chères, elle devra s’attendre à payer puisque c’est l’impôt qui constitue le très gros des ressources des communes. CQFD


                                • jer (---.---.98.37) 12 juin 2006 07:33

                                  A « plus Robert... »

                                  Une différence de taille : le budget d’une commune ne peut être bâti avec un déficit mais en équilibre. S’il est voté finalement par le Conseil Municipal, il a été construit en liaison continuelle avec le percepteur. Toute dépense doit ensuite être validée par la Perception qui en fait détient les cordons de la bourse.


                                  • Kazar (---.---.54.78) 12 juin 2006 14:28

                                    Désolé, mais le fait de pouvoir quitter la sécu n’est pas un canular (hoax) comme semble le penser beotien. Un examen attentif des textes (mais il est vrai que c’est compliqué car ils sont nombreux) permet de constater que c’est vrai. Et la page officielle de la sécu est remplie de petits détails inexacts. Un exemple : le soi disant communiqué de la commission européenne est en fait un communiqué du Bureau de représentation en France qui n’a aucune qualité pour s’exprimer au nom de la Commission. Tous les documents et textes sont accessibles sur le Net. Un petit reportage de France5 le confirme : http://www.finmonopolesecu.conscience-politique.org/fmssfrance5.WMV


                                    • Le porc clandestin (---.---.207.49) 12 juin 2006 14:53

                                      Non, ce n’est pas un canular, le monopole est brisé depuis plusieurs années (depuis 2001 au moins) mais le régime a maintenu la chape de plomb sur cette info.

                                      Pour en savoir plus :

                                      Monopole : tout le monde savait

                                      Il aura fallu 11 ans, 2 mois et 26 jours pour imposer la fin du monopole de la sécurité sociale !

                                      Avis de décès de la Sécurité sociale

                                      La France reconnaît officiellement la fin du monopole de la Sécurité sociale

                                      La Commission européenne confirme que les caisses sociales françaises fonctionnent dans l’illégalité

                                      D’autres articles sur le même sujet sur ce site.


                                      • Zenest (---.---.86.1) 12 juin 2006 15:44

                                        Cet article me semble quelque peu simpliste et tiré par les cheveux. Oui, quelque part, le déficit de la SECU fait le bonheur de quelques groupes pharmaceutiques bien connus. On aura beau prescrire plus de médicaments génériques, qui les fabriquent ? Les mêmes laboratoires que les autres médicaments « chers ». Et vous oubliez un élément de plus en plus important des dépenses de la SECU : la Couverture Maladie Universelle (CMU). Les patients couverts ne cotisent pas et bénéficient d’une mutuelle gratuite. Autrement dit, pas de ticket modérateur, une couverture de 100%. De plus, la CMU amène une demande de soins étrangère de plus en plus importante. Je ne dis pas que c’est un mauvais système. C’est une mesure coûteuse. Maintenant, il faut savoir ce que l’on veut. Ce qui est sûr, c’est que le déficit entraîne la dette et que celle-ci pèse déjà bien lourd sur nos épaules.


                                        • Stephane Klein (---.---.101.8) 13 juin 2006 12:53

                                          Mais bien sur,

                                          Endettons-nous, endettons-nous

                                          apres moi le deluge !


                                          • André Petit (---.---.48.80) 14 juin 2006 23:23

                                            Vivement que la sécu soit privatisée et qu’on envoie tous les cocos de l’ursaff aux assedics. Puis on pourra privatiser les assedics et envoyer toute ces inutiles au boulot.


                                            • éric (---.---.107.100) 22 juin 2006 17:24

                                              La tribune de ce jeudi 22 juin nous offre un article titré :

                                              Les labos étrangers au secours de la sécu.

                                              Une belle illustration du gain qu’offre le déficit à certains. Puisqu’on y trouve l’idée selon laquelle, la lutte contre le déficit nuit aux labos.

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