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Accueil du site > Tribune Libre > Le martyr Taleb Abderrahmane : La pureté de la Révolution de (...)

Le martyr Taleb Abderrahmane : La pureté de la Révolution de Novembre

« Pour ma patrie, pour mon idéal et pour mon peuple, périr n'est qu'un sublime sacrifice auquel je suis résigné... Je saurais mourir. L'Algérie sera libre envers et contre tout. »

Taleb Abderrahmane à ses bourreaux.

Il y a 59 ans, le 24 avril 1958, Taleb Abderrahmane, artificier de l'Armée de Libération nationale (ALN), était guillotiné à la prison de Barberousse (Serkadji), à l'âge de 28 ans, après avoir été arrêté en juin 1957, lors de la bataille d'Alger. A l'âge où tous les rêves de jeunesse sont permis, Taleb Abderrahmane faisant preuve d'une rare prise de conscience de la situation misérable dans laquelle se débattait le peuple algérien, décidait de donner sa vie à la révolution. Taleb Abderrahmane est né l'année du centenaire de la colonisation, qui consacrait pour le pouvoir colonial un règne qui devait durer mille ans. Dans cette atmosphère de chape de plomb, le jeune Taleb Abderrahmane à force d'opiniâtreté et de résilience, réussit à passer les interstices de tolérance pour acquérir un savoir, d'abord le brevet, ensuite le secondaire et enfin l'Ecole de chimie qu'il quitte le 19 mai 1956. Très tôt structuré au sein du PPA, il s'engage rapidement dans la révolution et met ses compétences au service de la lutte armée en formant des artificiers.

  Sur instruction des dirigeants de la révolution,Taleb Abderahamane s'occupera de la fabrication des bombes de la Zone autonome d'Alger sous la direction de Yacef Saadi. L'atelier est installé impasse de la Grenade, puis chez les Bouhired, puis au quartier de La Scala. Fin janvier 1957, passant à travers les mailles du filet tendu par le général Massu, Abderrahmane Taleb quitte la Casbah et rejoint de nouveau le maquis de Blida, au djebel Béni Salah. Sur dénonciation, il est capturé au mois d'avril par les parachutistes. Abderrahmane Taleb fut exécuté, le 24 avril 1958, à l'aube, malgré les pressantes démarches effectuées auprès du président de la République française. Seul le journal L'Humanité, prit sa défense en titrant : « Taleb ne doit pas mourir. » Le jour de son exécution, il dit au cheikh désigné par l'administration coloniale pour lire la Fatiha : « Prends une arme et rejoins le maquis ! ». Aucun mot ne sortit de la gorge nouée de l'imam, raconte Hamid Guerrab, un rescapé de la guillotine.

Combien de suppliciés ?

Dans un véritable réquisitoire sur le livre noir de la colonisation, on ne peut pas oublier - au nom du politiquement correct -, le supplice de 200 Algériens, coupables d'aimer leur pays à en mourir, de la façon la plus abjecte et indigne, par la guillotine. Ce devoir d'inventaire nécessaire ne doit pas rester à l'étude, un jour, le plus tard possible à trop différer la « mise au point », les événements n'auront plus la même dimension en termes de ressenti. Qui se souciera dans vingt ans du supplice de ces jeunes idéalistes qui ont donné leur vie pour ce pays, si nous ne leur rendons pas justice ici et maintenant. (1)

Les bourreaux de la France « des droits de l’Homme »

Ils furent nombreux ! De Lacoste à De Gaulle, ils justifièrent leur politique mortifère par le fait qu'il fallait casser le FLN... Mais l'Histoire retiendra particulièrement, l'acharnement de l'un d'entre eux, en l'occurrence François Mitterrand ; acharnement d'autant plus incompréhensible qu'il fut aussi partisan de l'abolition de la peine de mort, il est vrai que le remords le prit près d'un quart de siècle plus tard. Pendant la guerre d'indépendance algérienne, de 1954 à 1962, plus de 1 500 condamnations à mort furent prononcées par la justice française. En 2001, après avoir pu consulter le « registre des grâces » qui répertoriait les noms des condamnés à mort, deux journalistes parvenaient au total de 222 militants du FLN exécutés entre 1956 et 1962, « le plus souvent au terme d'une parodie de justice ».

Au matin du 19 juin 1956, dans la cour de la prison Barberousse, à Alger, le couperet de la guillotine tombe sur le cou de Mohamed Ben Zabana, un ouvrier soudeur de 30 ans. Le militant, rendu infirme par plusieurs blessures, est livré au bourreau. Puis ce fut Abdelkader Ferradj, 35 ans. Ce sont les deux premiers martyrs de la cause algérienne. Il y en aura d'autres, beaucoup d'autres, tout au long de la guerre, condamnés à mort et exécutés par la justice de la République. (2)

On sait que, sur le tard, François Mitterrand s'est découvert une âme « d'humaniste », le 9 octobre 1981, François Mitterrand abolissait la peine de mort. Vingt-cinq ans plus tôt, ministre de la Justice du gouvernement de Guy Mollet, il approuvait les premières exécutions capitales de militants du FLN. « Avis défavorable au recours » ou encore « Recours à rejeter » : ces deux formules tracées à l'encre bleue ont la préférence de François Mitterrand quand, garde des Sceaux, il décide de donner un avis défavorable au recours en grâce des condamnés à mort du FLN dont les dossiers lui sont soumis » (2).

« Ce furent de l'avis des avocats, des dossiers bâclés, il fallait guillotiner et vite pour répondre à une demande'' « (...) Quelques feuillets, deux ou trois bristols griffonnés de mains illustres ont donc suffi à mener, le plus souvent, au terme d'une parodie de justice, à la guillotine. Quand François Mitterrand revient aux affaires, il sait qu'il va falloir donner des gages aux Européens d'Algérie. « La première concession intervient cinq semaines plus tard, sous la signature de quatre ministres, dont François Mitterrand : le 17 mars 1956 sont publiées au Journal officiel les lois 56-268 et 56-269, qui permettent de condamner à mort les membres du FLN pris les armes à la main, sans instruction préalable. (...) Et le 19 juin, les deux premiers « rebelles » sont conduits à l'échafaud. » (2)

Pour le « politique », difficile de fournir martyr plus idéal à la révolution algérienne que Mohamed Ben Zabana. Cet ouvrier soudeur de 30 ans est un vieux routier des geôles françaises, dans lesquelles il a passé trois années entre 1950 et 1953 pour ses activités nationalistes. Mais si Mgr Duval, l'archevêque d'Alger, demande à Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, de suspendre l'exécution, c'est pour une autre raison : « C'est un infirme que vous allez exécuter » plaide-t-il. C'est sa tête que fera tomber la première le bourreau d'Alger à 4 heures du matin, ce 19 juin 1956, dans la cour de la prison de Barberousse, à Alger. Aussitôt, Abane Ramdane et Larbi Ben M'hidi, arrivés depuis peu à Alger, rédigent un tract menaçant : « Pour chaque maquisard guillotiné, cent Français seront abattus. » C'est l'enclenchement de la bataille d'Alger. « Chiffre jamais atteint jusqu'ici, 16 exécutions capitales ont eu lieu en Algérie du 3 au 12 février », écrit France-Observateur ». (3)

Qui sont ces bourreaux chargés d'ôter la vie pour le compte de la République ?

Plusieurs bourreaux officièrent en Algérie. Je veux parler ici de la dynastie morbide des Meyssonnier. Le maître de ces basses œuvres est justement Fernand Meyssonnier, né le 14 juin 1931 à Alger, en Algérie. Avec son père il a appris le métier. Jusqu'en1959, Fernand Meyssonnier participa à l'exécution de près de deux cents condamnés (dont deux en tant que remplaçant de son père).

Catherine Simon, journaliste du Monde, l'a interviewé et en parle : « De Fernand Yveton, militant communiste, guillotiné à l'aube du 11 février 1957, à Alger, il ne se rappelle rien, ou presque. Il est mort « courageusement ». Parole de bourreau. (...) Pour sa part, Meyssonnier junior, adjoint bénévole à partir de 1948, a exécuté en vingt ans quelque 200 personnes - la plupart durant la guerre d'Algérie. Ce qu'il résume à sa façon : « Pendant le FLN, c'était à la chaîne (...) Etrange « opération » que celle qui consiste à infliger la mort à l'un de ses semblables. Froidement, avec méthode, en chemise blanche et cravate noire. « Quand on fait tomber la lame, c'est comme un film à toute vitesse. En deux secondes, tout est fini. Ça donne un sentiment de puissance. » (4)

« A Fontaine-de-Vaucluse, dans un coin du salon, Fernand Meyssonnier a installé sa guillotine miniature - celle offerte à son père. Dans le petit panier d'osier posé au pied de la machine, il a mis une paire de lunettes. Non, pas les siennes, mais celles d'un Algérien décapité pendant la guerre. Sur le coup, il a du mal à se rappeler son nom. « C'est celui qui préparait les bombes, vous savez ? On l'avait surnommé le chimiste. C'est moi qui lui ai retiré ses lunettes. Je les ai gardées en souvenir », explique l'ancien bourreau. La famille de Abderrahmane Taleb, combattant du FLN, guillotiné le 24 avril 1958, à Alger, n'en a sans doute jamais rien su. Ce n'est pas la seule relique que Fernand Meyssonnier ait gardée près de lui. (..) Il pense aussi à la mort de certains condamnés. Il y en a trois, pas plus, à propos desquels il se dit « troublé » : Fernand Yveton, le communiste, Abderrahmane Taleb, le « chimiste », et Madeleine. » (4)

« Abderrahmane Taleb, né le 5 mars 1930 dans la Casbah d'Alger, d'une famille originaire d'Azeffoun en Grande-Kabylie, guillotiné le 24 avril 1958 est le « chimiste » de la bataille d'Alger de 1957. Étudiant en chimie, il intègre le FLN en 1955. Appréhendé en juin 1957 au sud de Blida par le 3e R.P.C. il est condamné à mort pour la troisième fois et sera exécuté. Lors d'un hommage aux moudjahidine et anciens condamnés à mort, Mostefa Boudina, lui-même ancien condamné à mort, relate d'une façon poignante à glacer le sang. Il s'agit de Lekhlifi Abderahmane, exécuté le 30 juillet 1960. Arrêté à 19 ans, puis torturé et jugé par le tribunal militaire en France. Nous vivions dans la crainte de nous endormir et de ne pas être éveillés au moment où les gardiens de prison viendraient nous chercher à l'aube pour l'exécution... Après son exécution, un gardien de la prison est venu nous apprendre que notre compagnon a été digne jusqu'au bout, refusant la cigarette de l'officier français et déclarant à l'imam venu pour la circonstance que s'il était un bon musulman il devrait plutôt être au maquis. » (5)

Imaginons l'angoisse, la terreur, et le désespoir de ceux qui vivent ces instants. Abdelkader Guerroudj, dit « Lucien », chef de la branche armée du Parti communiste algérien, et sa femme, Jacqueline, condamnés à mort, graciés, puis libérés en 1962 étaient aux premières loges à Barberousse. « A chaque exécution dit-il, toute la casbah hurlait. Les cris des prisonniers, les chants qui s'élevaient de toutes les cellules, glaçaient le quartier. Les premiers youyous retentissent, repris par toute la Casbah au comble de la peine. Il y eut 59 condamnés à mort exécutés en 1955 et 1958 à la prison de Barberousse. » (1)

Pour Mostefa Boudina, le président de l'Association nationale des anciens condamnés à mort 1954-1962 : Quelque, sur les 3 000 Algériens et Européens qui ont été condamnés à mort par les autorités coloniales françaises, 1200 condamnés à mort sont toujours vivants Il a rappelé que 217 personnes ont été guillotinées durant la guerre d'indépendance, relevant qu'un condamné à mort est décédé en prison, ce qui porte le nombre de morts à 218. Après 1958, les autorités françaises ont décidé de gracier un millier de condamnés à mort. Le reste des détenus ont été libérés à l'indépendance de l'Algérie en 1962. Il est mal venu de s'octroyer dans l'anomie actuelle où on peut déclarer sans preuve un statut de condamné à mort, ceci me paraît être la suprême injure aux suppliciés. Les derniers instants des 220 suppliciés, nous devrons les entendre, tous ensemble, nous recueillir et communier.

Conclusion

Le FLN canal historique a vécu. Il faut restituer au FLN sa dimension transcendante comme marqueur indélébile de la dignité et de l'Histoire de l'Algérie, à toutes les Algériennes et tous les Algériens sans exception et non le laisser otage d'une « évanescente famille révolutionnaire ». En son temps le FLN a été un puissant mouvement fédérateur de toutes les régions d'Algérie. Dans ce XXIe siècle de tous les dangers, il est mal venu d'instrumentaliser pour des raisons bassement partisanes et pécuniaires, le sigle et la symbolique dd FLN. Nous devons nous référer au FLN pour communier ensemble pour l'Unité.

La vraie identité des Algériens est ce droit et ce devoir de « vivre ensemble que l'on soit de l'Est ou de l'Ouest, du Nord ou du Sud. Durant la révolution, le travail remarquable de tout un chacun pour faire triompher la révolution était vu comme un devoir et il n'était pas question de quelconque service en retour. Toute la société algérienne du plus humble au plus aisé, de l'analphabète, à l'autodidacte, à l'intellectuel. Un jour on rendra justice aux femmes de ménage algériennes (les Fatmas dans le lexique raciste colonial) qui furent des espionnes engagées récoltant çà et là le moindre détail pour le transmettre aux dirigeants de la révolution.

Il faut aussi et sans être exhaustif, saluer l'apport des révolutionnaires universitaires algériens à l'ONU. En effet, la seule inscription chaque année de la « question algérienne » de la session annuelle des Nations unies, avait un impact exceptionnel dans la bataille de l'information que la délégation française à l'ONU a tenté en vain d'étouffer. Les intellectuels de la révolution ont donc donné un contenu idéologique, scientifique et culturel à la révolution en utilisant toutes les ressources de l'intelligence pour combattre la fausse image propagée par la France concernant les moudjahidine présentés comme des sauvages égorgeurs face à une nation civilisée.

Que reste-t-il des nobles idéaux qui ont animé les lycéens et les étudiants algériens de cette époque ? A première vue, on constate, comme l'écrit si bien Max Weber, « un désenchantement du monde ». Que reste-t-il du FLN mythique qui faisait trembler l'oppresseur ? rien ! tragiquement rien ! si ce n'est le triste spectacle de militants du troisième âge qui s'étripent à qui mieux mieux sous l'œil indifférent d'une jeunesse qui contemple la comédie humaine de l'appât du pouvoir

En clair, quelle est la valeur ajoutée d'un chef de parti et de sa capacité de nuisance réelle et d'une surface électorale supposée. Il nous faut rendre à César ce qui appartient à César. Le FLN pour lequel tant de vaillants patriotes ont milité, souffert et en définitive donné leur vie, n'est pas le FLN actuel. Il faut restituer le FLN marqueur indélébile de la dignité et de l'Histoire de l'Algérie, à toutes les Algériennes et tous les Algériens sans exception et non le laisser otage d'une « évanescente famille révolutionnaire » dont on ne connaît aucune prouesse capable d'être signalée.

Trois Algériens sur quatre sont nés après l'indépendance. Ils n'ont qu'un lointain rapport avec l'histoire de leur pays qui, il faut bien le dire, a été prise en otage. Il est illusoire de croire que des leçons de morale à l´ancienne peuvent emporter l´adhésion d'une jeunesse facebookisée. Elle a besoin pour être convaincue d´une vision globale de société qui ne doit abdiquer aucune des composantes de sa personnalité. Nos étudiants ne connaissent, pour la plupart, rien des enjeux du monde, des stratégies, bref, ils ne croient plus à rien. Ils ont en tant qu'intellectuels potentiels, l'espoir de voir, un jour, l'Algérie mettre en oeuvre, dans ce nouveau siècle, une autre légitimité, celle du mérite qui est le plus sûr garant pour mener une bataille autrement plus incertaine, celle de la survie, dans un monde qui ne fait pas de place aux plus faibles intellectuellement.

Le djihad contre l´ignorance est un djihad toujours recommencé, c´est, d´une certaine façon, le « grand djihad ». Il vient que le seul bien qui nous restera, notre bien le plus précieux, la prunelle de nos yeux, ce sont nos enfants que nous devons bien former, bien structurer pour avoir des grilles de décodage du monde. C'est peut-être là aussi un message posthume de nos aîné(e)s élèves et étudiant(e)s qui ont, abandonné un relatif confort pour défendre la patrie jusqu'au sacrifice suprême. 

 

1.Chems Eddine Chitour :http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/167448-le-supplice-des-200-guillotines.html
2.La guillotine et la guerre d'Algérie : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2798 23 juillet 2008

3.François Malye et Philippe Oudart : Les guillotinés de Mitterrand Le Point, 31 août 2001

4. http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/ 2002/09/16/le-bourreau-d-alger_290493_ 3208.html
5.http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ 2008/06/18/article.php ?sid=69733&cid=2

6. http://www.algerie1.com/flash-dactu/quelque-1-200-condamnes-a-mort-entre-1954-et-1962-encore-vivants/ 10/02/2013

 

Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/265548-la-purete-de-la-revolution-de-novembre.html

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger


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16 réactions à cet article    


  • MagicBuster 28 avril 2017 12:09

    On est au XXIeme siècle mec .

    Faut arrêter le BEDO .... Ça devient grave. ...


    • chems eddine Chitour 28 avril 2017 13:09

      @ Sharpshooter


      Pour votre éducation le Chant des partisans qui a inspiré entre autres les révolutionnaires

      Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
      Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme.
      Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

      Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
      Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
      Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
      Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...


      Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà. disait Pascal !!!

      Naturellement pas un mot sur la guillotine ! sur les bourreaux de la République . Ce ne sont pas des hommes blancs chrétiens que ’on guillotine mais des asperges comme le recommandait le tristement célèbre Montagnac et son maitre le ci-devant maréchal de Saint Arnaud- dont Victor Hugo a pu dire qu’il avait les états de service d’un chacal- qui avait fait des enfumades une science exacte que les boches ont perfectionnées

      Prof. C.E. Chitour




      • marceau 28 avril 2017 18:08

        @chems eddine Chitour

        « Artificier » cela veut dire que c’était un type qui fabriquait des engins explosifs pour les faire sauter au milieu de la population civile en frappant autant les européens que les algèriens.

        Le seul regret et qu’il n’est pas été arrêté et exécuté plus tôt pour l’empêcher de commettre de tels carnages

        http://www.algerie-francaise.org/english/p2.shtml

        http://www.algerie-francaise.org/english/p11.shtml

        http://www.algerie-francaise.org/english/p12.shtml

        http://www.algerie-francaise.org/english/p6.shtml

        Voici quelques exemples de la matière de combattre et des méthodes employées par ces FdeP du fln contre les populations civiles européennes comme algériennes.

        Rappelez vous que si nous sommes intervenus contre la Régences d’Alger ce fut pour faire cesser la guerre que la Régence menait contre l’Europe chrétienne entre le XVI et le XIX siècles.

        Rappelez vous aussi les millions d’esclaves et de victimes civiles européennes que provoquèrent les incessantes exactions razzias, vols, pillages, actes de piraterie commis par ces Régences et notamment par celle d’Alger .

        Rappelez vous que la France signa 80 Traités de paix avec les Régences d’Alger, de Tunis et de Tripoli, entre le XVII et le XIX siècles, pour exiger la fin des agressions, de la traite esclavagiste, des razzias et de la piraterie de ces Régences en vain.

        Rappelez vous qu’en 1830 lorsque la France débarque en Algérie, la population algérienne est estimée entre 400 000 et 1300 000.Nous aurions pu sans, aucune difficulté, éliminer cette population et nous serions toujours en Algérie où il ni aurait plus aucun algérien, un peu comme les turcs ont fait aux arméniens aux grecs d’Anatolie qu’ils avaient colonisés. 

        Cela dit allez raconter vos salades débiles, racistes et pleurnichardes aux crétins de votre espèce ! 


      • Canastel Canastel 28 avril 2017 16:45

        En résumé on peut dire sans trop s’avancer qu’entre la France et l’Algérie le divorce est consommé Mais manifestement c’est la France qui a hérité de la garde des enfants !


        • blablablietblabla blablablietblabla 28 avril 2017 18:37

          Et dire qu’en Algérie la population crève la dale , l’auteur doit vivre sur une autre planète sans doute.
           Il parle de la colonisation française , mais élude tolalement comme beaucoup d’algériens la colonisation salafiste et wahabiste à tel point que la population algérienne croit que la majorité de leur population sont arabe, et cet colonisation qui vient d’arabie ya pas pire elle est sournoise.
          D’ailleurs on voit les enfants pendant les fetes habillés avec la tenue des émirs et ce gugusse nous rabâche sans arret la France elle a fait ça la France elle a fait ci, pas un seul mot sur les massacres et les 15 000 violes , en criant "allah oukbar l’auteur na vraiment pas de figure et il ne rend pas service à son peuple .

          ça se trouve qu’il doit etre naturalié français tout comme les 500 responsables politique algérien oui 500 responsables algérien sont français source le journal el watan !


          • blablablietblabla blablablietblabla 28 avril 2017 18:48

            Au milieu des années 70 l’Algérie était au meme niveau de développement que la Corée du sud 40 ans plus tard on voit ou la Corée ou elle est et ou l’Algérie elle est.
            En Corée du sud ils ont développé une industrie spatial , il y a Samsung les gens sont libre, en Algérie la tomate elle est à 1000 d le kg l’ail et la banane je ne vous dis pas , la population est devenue un tube digestif de vrai moutons et je ne vous parle meme pas de la santé mental des algériens c’est dans l’ordre de 60% de troubles psychiatrique divers, étant donné que la Tunisie c’est 48% de trouble psychiatrique parmi la population .
            Beaucoup de trouble schizophrénie et bi-polaire suite aux événements terroriste et si on rajoute la consanguinité je ne vous dis pas le nombre de tarées qu’il y a dans la société algérienne !


            • chems eddine Chitour 28 avril 2017 19:49

              @ Marceau

              *
              Décidement vous êtes indécrottables ! ! Vous vivez sur une réputation qui repose sur du vent ! Quelle est votre valeur ajoutée à titre individuelle ? Embusqué derrière votre micro vous déversez votre fiel en n’ayant pas encore déprogrammé le logiciel des races supérieures qui a fait tant de mal à l’humanité !

              Savez vous que la France n’existait pas avant le traité de 845 ? C’était des peuples différents et par indulgence on parle de rois fainéants. D’ailleurs dans le récit national français, il a fallu attendre le XIXe siècle pour que l’on puisse parler de Jeanne D’ Arc. 

              Le peuple auquel j’appartiens les amazigh a eu un roi qui régna sur l’Egypte et fonda une dynastie qui dura 2 siècles. Bien plus tard Massinissa qui régna de -210 à -148 avant Jesus Christ donna à l’Afrique du Nord une dimension exceptionnelle Allié de Rome. il battait monnaie où étiez vous ? 
              Vous êtes mal venu de donner des leçons. Vous n’avez même pas la reconnaissance du sang versé
              Ce sont les Algériens qui furent de tous les théâtres d’opération de la Crimée au Mexique au Levant au Chemin des Dames à Monte Cassino pour libérer la France et ceci pour combattre au nom d’un pays qui n’était pas le leur

              Vous me parlez de criminels qui sont passible d’un Tribunal de Nuremberg et vous glorifiez la torture, le napalm, les 20.000 villages brûlés les 2, 5 millions d’Algériens dans les camps de concentration . C’est votre vision des Droits de l’Homme que vous bafouez allègrement quand il s’agit des autres et vous venez donner des leçons d’histoire, de démocratie. Balayez devant votre porte.
              La Révolution algérienne fut gagnée grâce à des patriotes qui ont bravé les Aussaresses les Bigeard les vaincus de Dien Bien Phu venus prendre leur revanche sur des êtres faibles. 
              Beaucoup d’européens d’Algériens de Français de France ,ont compris très tôt le sens de l’histoire, c’est à dire l’inéluctabilité de la décolonisation et de l’indépendance des peuples. A tous et à Toutes qui furent des Justes. Les Algériens sont reconnaissants 
              Il reste naturellement que l’indépendance a précipité sur le chemin de l’exode des « petits français » très proches socialement de leurs voisins algériens qui furent les victimes d’un combat qui les dépassait du fait de la politique de la terre brûlée de l’OAS qui a tout fait pour agrandir le fossé entre les deux communautés. A ces meurtris de l’histoire ce fut une tragédie Ils auraient pu rester en Algérie, 
              On ne refait pas l’histoire ! Cependant à tous les racistes, il faut signaler que l’Algérie ne leur a jamais fermer la porte Au contraire ce sont des centaines qui reviennent chaque année se ressourcer auprès des algériens qu’ils ont connus et dans les habitations qui étaient les leur

              Pour me résumer  je vous invite à regarder vers le futur. Le peuple algérien n’a pas la rancune tenace mais il n’aime pas ceux qui donnent des ordre à la façon de prédicateurs sûrs d’eux et dominateurs....

              Si je vous écrit dans la langue de Vauvenargues c’est quelque part que la France a une dette vis à vis des 42 millions d’Algériens qui d’une façon ou d’une autre font plus pour la langue française que tout les pays qui émargent au râtelier de la Francophonie, ( l’Algérie refuse d’en faire partie, elle est le deuxième pays francophone) Parler français, écrire français, c’est aussi consommer français !! Il y a un avenir pour les deux peuples, si les politiques et certains nostalgiques du bon temps des colonies se départissent de leur certitude d’appartenir à la race supérieure !!

              Pr.C.E. Chitour





              • baleti baleti 29 avril 2017 12:17

                @Sharpshooter - Snoopy86

                Le vrai ennemie des peuple algérien et français, est toujours le mème de nos jours

                « Quant à la dette de la France qui vous a apporté la civilisation »

                le port de la kippa ?

                Tu n’as aucune idée de se qu’est la liberté, tu ne t’en est jamais rendu compte, c’est surement par se que tu n"a aucune notion du respect.


              • baleti baleti 29 avril 2017 14:00

                @chems eddine Chitour

                L’ idéologie de la libération national, est obsolète, il est temps d’utiliser notre énergie et notre temps, a regarder au delà des réalités actuel,qui piétine les liberté fondamental,.

                Que se soit les algérien ou les français, tous le monde sais se qu« a été la guerre de libération.

                ,
                De tous temps le pouvoir a main mise sur l’histoire, pour occulter certaine réalité.
                 http://memoria.dz/d-c-2014/dossier/un-colonel-sans-wilaya

                et la les témoignage écrit et téléviser existe encore
                 http://www.liberte-algerie.com/evenement/lepopee-des-beni-salauds-193864/print/1

                De nos jour, on nous dit qu’on les appelais les beni-salaud, par se que cette région est a cheval sur le djebel beni salah.
                FAUX, c’est par se que les gosse de cette région, baissaient leur pantalons, et brandissais leur kekette, au passage des convoie et militaire français

                Que sais tu de »bouglez" ???????

                Celui qui étais vu comme un âne en algerie.
                http://www.liberte-algerie.com/evenement/lepopee-des-beni-salauds-193864/print/1

                Je ne te parlerais pas de boumedienne, et tous se qui se dit sur lui, juste je te demanderai de me trouver un seul homme d’état, qui est mort avec pas un sous, et meme pas une maison.

                Comprendre l’histoire de la base de l’est, les raisons qui on porter le choix de la la réunion a la soumam au dépend d’el machroha,, te donneront une meilleur idée de se qu’il c’est vraiment passé, et qui a donner entre autre la guerre des colonels.
                Un jour les accord d’évian seront déclasser


              • marceau 29 avril 2017 14:39

                @chems eddine Chitour
                « Le peuple auquel j’appartiens les amazigh a eu un roi qui régna sur l’Egypte et fonda une dynastie qui dura 2 siècles. Bien plus tard Massinissa qui régna de -210 à -148 avant Jesus Christ donna à l’Afrique du Nord une dimension exceptionnelle Allié de Rome. il battait monnaie où étiez

                -Cessez de batifoler dans le vide. A cette époque là, l’Afrique du nord était sous domination romaine, Conséquence de la guerre que mena les carthaginois d’Afrique du nord contre les romains, guerre qu’ils perdirent lors des guerres puniques .La Gaule devint romaine peu après dés 50 avant JC Les amazighs. les berbères donc, n’existent plus, ils ont perdu leur langue, leurs croyances, leurs mœurs et sont devenus des arabes et des musulmans. Lisez Ibn Khaldoun, dans son livre »les prolégomènes« il explique ce que fut la colonisation arabo-musulmane de l’Afrique du nord, l’islamisation forcée, les pillages, les massacres, la terrible régression civilisationnelle qu’imposèrent les colonisateurs arabes à l’Afrique du nord, comme ils le firent partout ailleurs au Moyen-orient, en Asie.

                 »Vous me parlez de criminels qui sont passible d’un Tribunal de Nuremberg et vous glorifiez la torture, le napalm, les 20.000 villages brûlés les 2, 5 millions d’Algériens dans les camps de concentration . C’est votre vision des Droits de l’Homme que vous bafouez allègrement quand il s’agit des autres et vous venez donner des leçons d’histoire, de démocratie. Balayez devant votre porte.« 

                -Vous êtes aveuglé autant pas votre haine que par votre ignorance.Je ne sais même pas si cela vaut la peine de répondre aux imbécilités innombrables que vous proférez .

                Il n’y a bien évidemment, jamais eu de camps de concentration, ni aucun algériens qui y auraient été enfermés, c’est parfaitement stupide et honteux de proferrer de telles insanités (pourquoi pas 25 millions ou 250 millions tant que vous y êtes, c’est vraiment n’importe quoi) il n’y a, bien évidemment, jamais eu 20 000 villages brûlés (pourquoi pas 200 000 ou 2 000 000 tant que vous y êtes).Les algériens furent toujours infiniment plus nombreux à combattre avec l’armée française, normal puisqu’ils étaient français et combattaient pour leur pays, la France, que d’algériens combattant du côté de ces tarés sanguinaires du fln qui massacrèrent infiniment plus d’algériens que l’armée française n’en tua ..

                Durant la présence française la population algérienne passa d’environ 1 million à 9 millions, une multiplication par 8 ou 9 en seulement 2 générations . Du jamais vu.La France apporta au peuple algérien la sécurité sociale, les allocations familiales .Aucune école en Algérie en 1830, prés de 800 000 élèves algériens scolarisés en 1962.Aucun hôpital en Algérie en 1830 (sauf celui des »frères trinitaires« à Alger qui soignait les esclaves européens détenus par les Régence), en 1962 il y avait 250 hôpitaux, cliniques, dispensaires qui soignaient les européens comme les algériens.

                En 1830 les algériens avaient perdu l’usage de la roue, du fait de l’absence de routes carrossable, routes de construisit la France.

                Si l’Algérie est devenue indépendante c’est De Gaulle qui le décida et qui l’imposa, et seulement pour cette raison, exactement comme il le fit pour l’ensemble des colonies africaines qui devinrent, à la tour indépendantes .La raison de cet abandon est simple et connue, De Gaulle pensait que la France cesserait d’être française en maintenant dans sa population une masse grandissante d’arabo-musulmans, l’autre raison était que ces colonies coûtaient terriblement cher à la France et freinaient son développement. De Gaulle fit pour les colonies françaises la même chose qu’avait fait, quelques années auparavant, les Pays Bas en abandonnant ses colonies indonésiennes, pour mettre fin au gouffre financier que ces colonies représentaient pour la puissance coloniale.

                Enfin, il y eut une raison qui poussa certains algériens à vouloir être indépendants, cette raison fut donnée par Abdel Kader au général Bugeaud lors du Traité de Tafna en 1837.Abdel Kader déclara que : »la guerre reprendrait parce que l’islam interdisait à des musulmans d’être sous l’autorité de non musulmans".

                Cette domination européenne était d’autant plus insupportable aux musulmans que jusqu’en 1830 beaucoup d’européens vivaient en Afrique du nord, mais il s’agissait d’esclaves (qui construisirent le port d’Alger, la Casbah, les travaux agricoles...) et qu’en 1830 ce furent ces esclaves, et leurs descendants, qui prirent le pouvoir sur leurs maitres musulmans et c’est la première fois, dans l’histoire , que des anciens esclaves dominaient leurs anciens maitres. et prenaient le pouvoir sur eux


              • Byblos 29 avril 2017 17:41

                @chems eddine Chitour de la part d’un chrétien d’Orient.


                Akhi,

                Tous les commentaires que j’ai lu plus haut transpirent la haine et un mépris d’autant plus minable que rien ne le justifie. Les masques des Occidentaux sont tombés. Et les visages qui se découvrent sont hideux.

              • baleti baleti 29 avril 2017 21:38

                @marceau

                Tu est trop loin de la réalité
                Le pire, c’est que tu y crois

                Si la France avait pu imposer le franc CFA a l’Algérie, elle l’aurai fait..


              • marceau 29 avril 2017 21:58

                @baleti

                -Ce que j’écris est incontestable et incontesté !

                -Le franc CFA a été mis en place en faveur des pays africains, qui peuvent le quitter quand ils veulent.

                -Le franc CFA permet la stabilité de la monnaie nationale de chaque pays africains qui en dispose, il permet la convertibilité de ces monnaies et facilite ainsi les investissement étrangers dans ces pays puisque les investisseurs peuvent rapatrier les retours de leurs investissements .

                Vous ne savez pas de quoi vous parler !


              • baleti baleti 29 avril 2017 23:58

                @marceau

                Incontestable et incontesté ??????
                https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9tules
                pour certain historien, leur trace commence au moins 3000ans avant JC
                les berbere sont encore la, musulman et amazigh,
                Ils allait en Europe, alors que Clovis n’avais pas encore vue le jours.
                Que se soit les carthagenien, les romains, et bien avant eux les grecs, on toujours préférer être amie a se peuple, que de se le mettre a dos.
                Si les USA et l’ URSS on pousser de gaule a lâcher l’Algérie,se sont pour des raison qui dépasse se que tu peu comprendre, avec ta compréhension de colon déchu ,

                « -Le franc CFA permet la stabilité de la monnaie nationale de chaque pays africains qui en dispose »

                Comme le colonialisme, a pour but de civiliser les peuple indigène
                Et les guerre contre l(Irak,la Libye et la Syrie, ont été faitent pour « déposer » la démocratie et débarrasser les dictateurs qui opprimaient leur peuples.

                Et oui je comprend rien

                Ta propagande, na plus ni queue ni tête
                Arête de prendre les gens pour des imbéciles
                 
                 


              • nonaufn2017 29 avril 2017 23:00

                Taleb Abderrahmane, terroriste, dites-vous ?

                Rappel des faits : Le 10 août 1956, rue de Thèbes à la Casbah d’Alger. 
                La nuit du vendredi 10 août une forte déflagration déchire la nuit, à la rue de Thèbes dans la Casbah d’Alger. Une bombe très puissante, avait été déposée au pied de l’immeuble portant le numéro 9. L’explosion provoqua des dégâts importants à 150 mètres à la ronde. La voûte supportant deux pâtés de maisons s’écroula. Les rues voisines des Pyramides et des Abencerrages furent complètement endommagées. Autour de l’immeuble attaqué, les maisons portant les numéros 9 bis, 8 et 10 s’écroulèrent. La presse coloniale parla de 16 morts dont 9 enfants et 57 blessés, mais les habitants de la Casbah déplorèrent 70 morts et de nombreux blessés. 
                Dans un communiqué publié sur le quotidien du soir, « Dernière Heure » , une organisation appelée « Comité antirépublicain des Quarante » revendiqua l’attentat. Ce groupe fasciste, créé au début de l’année 1956, s’était fixé comme cibles les quartiers à forte densité musulmane. L’acte abominable, couvert par le ministre-résidant, gouverneur général de l’Algérie, Robert Lacoste, fut perpétré au moment où se tenaient, dit-on, des pourparlers entre le FLN et le Gouvernement français, à Belgrade et à Rome. On saura que le « cerveau » de cette formation criminelle, était André Achiary, le boucher des massacres de Guelma. 
                Les « ultras, forts » de leur victoire politique sur le chef du gouvernement français, le socialiste Guy Mollet, le jour de sa visite à Alger le 6 février 1956, avaient formé un groupe terroriste (« les escadrons de la mort ») dont le noyau dur venait des services de renseignement du bataillon du 11e choc. 
                La nuit du 10 août 1956 est restée gravée dans la mémoire des gens de la Casbah. Le moment de panique passé, ce fut la mobilisation. Dès le lendemain- un samedi- les dockers du port d’Alger débrayèrent. Dimanche, le jour des obsèques des victimes, les commerçants baissèrent les rideaux de leurs magasins. Devant les cercueils, défilèrent plus de 4000 personnes, venues de tous les quartiers musulmans d’Alger. Les femmes étaient nombreuses. Leurs « youyou » ajoutèrent à la forte émotion qui étreignait la rue de Thèbes. L’armée française procéda au bouclage de la Casbah. La situation était explosive. Le groupe fasciste appelé « Comité antirépublicain des Quarante » adressa des lettres de menaces de mort à plusieurs habitants de la Casbah. « Pour un Européen tué, un pâté de maisons de la Casbah sautera », écrivait-il.

                « Rue de Thèbes, cette nuit-là »
                (Site : Histoire en questions)

                « La 203 s’arrêta boulevard de la Victoire après avoir emprunté les Tournants Rovigo. C’était bientôt l’heure du couvre-feu et le véhicule a été contrôlé à deux reprises par des patrouilles militaires. Chaque fois, lorsque le conducteur avait présenté ses papiers, le chef de patrouille avait salué : bonne soirée, monsieur le commissaire.
                Le boulevard de la Victoire était désert, le Fort-Turc, l’ancienne Casbah, écrasait de son ombre le large boulevard au bout duquel la prison de Barberousse élevait sa masse blanche et trapue. A droite commençait la Casbah, rangées d’immeubles crasseux entre lesquels s’ouvraient d’étroites ruelles, trous noirs et peu engageants. Le conducteur mit le frein à main, pêcha sous son siège un paquet enveloppé de papier journal et le passa à son compagnon. Les deux hommes étaient tendus. Le conducteur jeta un coup d’œil dans le rétroviseur, puis regarda sa montre. Minuit moins le quart, il n’y a personne. Tu peux y aller.
                La ruelle était déserte et il s’en exhalait une odeur forte et épicée. Les degrés sales luisaient à la lumière de la lune.
                Souplement, l’homme chaussé de crêpe en parcourut les quelques dizaines de mètres qui le séparaient de la rue de Thèbes. Les rideaux de fer des échoppes étaient baissés. La ville arabe, d’habitude si animée, était endormie. C’était la première fois que l’Algérois pénétrait dans le quartier indigène en pleine nuit. Le silence était impressionnant. Les pleurs d’un enfant le troublèrent un instant. Une lumière s’alluma au premier étage d’une maison à voûtes. L’homme essaya de se repérer. La première échoppe était celle d’un crémier. Le bain maure de ce Boudriès, qui, d’après les types capturés le jour des attentats de Bab el Oued, était le chef terroriste important, devait se trouver plus bas au n°20. L’homme se retournant vivement, sa main avait plongé sous sa veste, là il tenait son 7,65 avec une balle dans le canon. Personne. Il était décidément nerveux. Il hésita un instant et plaça le paquet dans le renforcement d’une porte ouvragée, surmontée d’une main de Fatma, au n°9. Puis il remonta vivement les marches glissantes. Il ne rencontra âme qui vive.
                La 203 démarra en douceur. Le policier et son auxiliaire avaient tout le temps de regagner le quartier européen avant l’explosion ».
                (Le commissaire de police s’appelle Troujat (conducteur de la voiture banalisée Peugeot 203), le poseur de la bombe de 30 kilos, Michel Fessoz, représentant de commerce).

                Les poseurs de la bombe sont deux activistes, Philippe Castille et Michel Fessoz

                Crime contre l’Humanité
                Qui est André Achiary ? Achiary (ex-membre des services secrets français), sous-préfet à Guelma, il avait dirigé la répression, le 8 mai 1945. Il est décoré en janvier 1946 de la Légion d’honneur au titre de la Résistance. Il passe de la « Résistance » à l’ultra fascisme. Le premier terroriste de la Guerre d’Algérie. Avec des membres de l’Union française nord-africaine, créée par Robert Martel, il organise l’attentat à la bombe de la rue de Thèbes, le 10 août 1956, qui fait 73 victimes. Il ne fut jamais condamné pour ces faits.

                Ce sont ces terroristes qui ont constitué l’organisation fasciste OAS et rejoint le front national

                Vive la France progressiste EN MARCHE contre le FN


                • chems eddine Chitour 2 mai 2017 18:36

                  @nonaufn2017


                  Merci pour avoir témoigné et replacer le débat dans son vrai contexte. Au nom d’une France chauvine frileuse , des criminels passibles du TPI ont dénaturé le message d’une France des Lumières, celle des arts des armes et des lois que proclamait Joachim Du Bellay ? Combien parmi ces brutes épaisses ont fait leurs humanités ? Pour séparer le bon grain de l’ivraie ?
                  Cette face sombre de la France aurait pu passer à perte et profit si une reconnaissance objective que la colonisation ne fut pas un long fleuve tranquille. Le peuple algérien a le dos large il a enduré il sait ce que c’est que la misère, le sang et les larmes.. Jean Daniel a dit un jour ces quelques mots que je résume : Quand on voit ce qu’a fait le nazisme en France et ce qu’il a laissé comme séquelles pendant seulement 4 ans on mesure ce qu’a doit être le calvaire d’un peuple soumis au même régimes pendant 132 ans. Il oubliait d’ajouter que cette politique du talon de fer et du sabre était « accompagné » par celle du goupillon, celle d’un prosélytisme enrage de Lavigerie et consorts.-qui ne désespéraient pas de faire retrouver aux algériens, le substrat originel chrétien en enlevant la gangue de l’Islam 

                  Il fallait à la fois détruire le physique et le moral pour faire des Algériens des poussières d’individu comme le souhaitait le gouverneur général Jules Cambon....
                  Ceci dit on on ne sera jamais assez reconnaissant à nos maitres ( ces hussards noirs de la République qui ont su transgresser les interdits de classe et venir à nous éduquer et nous enseigner non seulement le bon usage du français que le bel usage du français. Mais ceci est une autre histoire

                  Encore une fois merci

                  Pr ;C.E. Chitour

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