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Accueil du site > Tribune Libre > Le monde qui vient 1ère partie

Le monde qui vient 1ère partie

J'ai plublié un certain nombre d'articles sur la situation de l'économie mondiale, la géopolitique, ainsi que des analyses de la crise. De nombreux lecteurs m'ont alors demandé " mais alors qu'est-ce qui va se passer ?". Je ne prétends pas être devin, mais il est possible de prédire au moins ce qui a été prévu par ceux qui ont les moyens d'influer sur les choses et les utilisent. Même si l'histoire n'est jamais écrite à l'avance. Voici donc une suite d'articles qui se veulent synthétiques. Je peux les publier aujourd'hui car il me semble que les temps ont changés et que les accusations de complotismes qu'ils auraient inévitablement attiré naguère ne seront plus de mise depuis que nos amis banquiers centraux ont pris le pouvoir ouvertement en Grèce comme en Italie, mettant fin à l'ostracisation de ceux qui, comme moi, annoncaient leur arrivée imminente aux commandes...

La fin de la croissance - Les Banquiers contre le Capitalisme

C'est inévitable. Ca l'a toujours été. Sur une planète finie il y a forcément une limite à la croissance économique.

L'industrialisation nous a permis de foncer tête baissée vers cette limite sur les deux derniers siècles. La production est devenue de plus en plus efficaces, les marchés sont devenus de plus en plus globaux, et finalement le paradigme de la croissance perpétuelle a atteint le point paroxistique après lequel le rendement décroit.

Cette réalité a pleinement été comprise dans les années 1970 suite aux études du MIT qui ont abouti à la crétation du Club de Rome, un des événements les plus significatifs -et pourtant considérablement négligé- de l'Histoire humaine.

Club de Rome

Depuis lors le capital n'a pas tant cherché la croissance grâce à une production accrue, mais plutôt par l'extraction des rendements plus élevés malgré des niveaux de production relativement stagnants. Par le truchement de la mondialisation, qui a permis le déplacement de la production vers les zones à bas salaire, offrant des marges de profit plus élevé. Mais aussi par la privatisation, qui transfère à des investisseurs privés des flux de revenus qui, auparavant, profitaient aux trésors nationaux. Et enfin aussi par les marchés dérivés et les marchés de devises, qui créent l'illusion électronique de la croissance économique, sans véritablement produire quoi que ce soit dans le monde réel.

Depuis près de quarante ans, le système capitaliste a été entretenu par ces divers mécanismes, dont aucun n'a été productif au sens réel du mot. Et puis en Septembre 2008, ce château de cartes s'est effondré, tout d'un coup, jetant le système financier mondial à genoux.

http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html


Si l'on étudie l'effondrement des civilisations, on apprend qu'une civilisation qui ne parvient pas à s'adapter disparait. Est-ce qui arrive à notre civilisation ? Nous avons eu deux siècles de croissance réelle, où la croissance dynamique du capitalisme était en harmonie avec la réalité de la croissance industrielle. Puis nous avons eu quatre décennies de croissance artificielle - le capitalisme étant soutenue par un château de cartes. Et maintenant, après que le château de cartes se soit effondré, tout les efforts politiques convergent apparemment pour permettre une reprise de cette fameuse croissance.

Pour un observateur extérieur, notre situtation semblerai illustrer parfaitement l'incapacité à s'adapter d'une civilisation en plein effondrement.

Une telle impression serait en partie juste mais en partie seulement. Afin de comprendre notre situation réelle nous devons faire une distinction claire entre l'élite capitaliste et le capitalisme lui-même. Le capitalisme est un système économique tirée par la croissance, l'élite capitaliste sont les gens qui ont réussi à prendre le contrôle du monde occidental, à l'ocasion des deux derniers siècles d'exploitation capitaliste. Le système capitaliste a dépassé sa date de péremption, et les élites capitalistes en ont eu conscience puis suffisement de temps pour s'y s'adapter.

Le capitalisme n'est pas une idéologie politique au sens marxiste du terme. C'est un systeme économique dérivant de la structuration des états-nations, système qui a contribué à amener un tout petit nombre d'individus à un pouvoir absolu. Mais il serait trompeur de penser que ces derniers ressentent une quelconque loyauté envers le système ou le pays qui a édifié ce système. Cette élite raisonne à l'échelle mondiale, considérant les nations et les populations comme des pions, et maitrisent les monnaies à leur avantage. L'argent, n'a plus rien à voir avec ce que nous croyons qu'il est, un titre équivalent à une valeur tangible comme une certaine quantité de métal précieux. C'est ainsi qu'on a pu voir de états dont les caisses etaient prétendument vides annoncer des aides de milliards de dollars sortis du chapeau pour renflouer les banques en 2008.



Non, ce que ces élites cherchent à perpétuer, ce n'est pas le capitalisme, c'est leur domination du monde.

Le capitalisme les y a aidé tant que nous étions dans une ère de croissance rapide. Pour l'ère de décroissance qui vient de nouvelles règles sont en préparation.

Ainsi, le capitalisme n'a pas été autorisé à mourir d'une mort naturelle. Bien au contraire, il a été abattu par une démolition contrôlée.

Dans un premier temps il a été mis sous assitance respiratoire, avec la mondialisation, la privatisation des marchés de devises, et la liquidation du tissu industriel.


Maintenant, il est euthanasié, à coup de bulles spéculatives immobilières et des dérivés toxiques qui finissent de piller les richesses restantes.

Enfin, la Banque des Règlements Internationaux à Bâle - la banque centrale des banques centrales - a débranché les systèmes de maintient de vie en déclarant que c'etait aux marchés de tout réguler de sorte que toutes les banques et établissement financiers détenteurs de dette se retrouvent instantanément dans une situation d'insolvabilté à cours terme.

Même s'il a fallu un certain temps pour que cela devienne évident, il apparait maintenant que chaque étape de ce processus a été soigneusement planifiée et gérée par la clique des banques centrales.

La fin de la souveraineté - Restauration de la féodalité.

Tout comme l'effondrement financier a été gérée avec soin, le scénario post-effondrement, avec ses programmes de renflouement suicidaire est également minutieusement planifié. Les budgets nationaux sont déjà surchargés. Le bon sens le plus élèmentaire permet de voir qu'ils n'ont certainement pas les réserves disponibles pour sauver une succession de banques insolvables. Ainsi, les mécanismes automatiques et contraignants qui ont été mis en place comme le MES européen engagents les états à renflouemer des dettes astronomiques par des gouvernements déjà endétés de façon collossale auprès de ces mêmes banques. Pour qu'il puisse fonctionner ce systeme de sauvetage, devra donc emprunter de l'argent au même système financier qu'il sert à renflouer !

Too Big to fail ?

L'expression est trompeuse : Ce ne sont pas les banques qui sont trop grosses pour faire faillite, c'est que le pouvoir de l'élite est trop puissants pour que les états parviennent à leur résister : ils ont fait une offre aux politiciens que ces derniers ne pouvaient refuser. Aux Etats-Unis, le Congrès a été convaincu que faute de voter le sauvetage des banquiers, la loi martiale serait décrétée le lendemain matin. En Irlande, les ministres ont prétendu qu'il y aurait le chaos financier et des émeutes dans les rues. Mais en réalité, et l'Islande l'a démontré, la façon raisonnable de traiter avec les banques insolvables était avec un processus ordonné de mise sous tutelle.

L'effet des sauvetages sous la contraite a été de transférer l'insolvabilité des banques aux trésors nationaux. Les dettes bancaires ont été transformées en dettes souveraines et ont agravé les déficits budgétaires. Maintenant, et c'etait tout à fait prévisible, ce sont les nations qui cherchent un plan de sauvetage, et ceux qui viennent les renflouer assortissent leur concours à des conditions.

Au lieu que ce soient les banques qui soient mises sous tutelle, ce sont les nations qui sont mises sous la tutelle des banquiers.

Dans son livre, Confessions d'un tueur à gages économique, John Perkins explique comment le tiers-monde a été contrainte au cours des dernières décennies - grâce à des pressions et des ruses de toutes sortes - à la servitude par une dette perpétuelle. Par leur conception même, ces dettes ne pourront jamais être remboursées. Au lieu de cela, ces dettes devront être périodiquement refinancés, et chaque tour de refinancement enterre la nation plus profondément dans la dette - ce qui oblige la nation à se soumettre aux diktat de plus en plus drastique du FMI.

Avec l'effondrement financier orchestré, et l'escroquerie du "too big to fail", les banquiers ont désormais franchi le Rubicon : Ils opèrent maintenant chez nous et non plus seulement dans le tiers monde.

Dans l'UE, le premier rang des nations à s'effondrer sont les soi-disant PIGS (porcs) - Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne. La fiction, selon laquelle les PIGS peuvent supporter les plans de sauvetage, est basé sur l'hypothèse que l'ère de la croissance sans limite va reprendre. Mais les banquiers eux-mêmes savent très bien que cela ne va jamais se produire. Finalement, les porcs seront forcés à faire défaut, et ensuite le reste de l'UE aussi, tout cela faisant partie d'un projet de démolition contrôlée à l'issue de laquelle plus aucun des pays memebres ne sera souverain.

Quand une nation succombe à la servitude pour dettes, elle cesse d'être une nation souveraine, régie par ses processus politiques internes. Au contraire, elle passe sous le contrôle des diktats du FMI ou dans le cas européen d'une troïka FMI, BCE, Commission. Comme nous l'avons vu dans le tiers monde, comme cela se passe aujourd'hui en Europe, ces diktats imposent tous l'austérité et la privatisation. La fonction publique est éliminée ou privatisée, et les biens nationaux sont vendus. Progressivement - et c'est encore une démolition contrôlée - l'Etat-Nation est démantelé. En fin de compte, il ne reste plus que les moyens de répression policière que le gouvernement retourne contre sa propre population et la collecte des impôts qui servent à payer le tribut aux banquiers.

En fait, le démantèlement de l'État-nation a commencé bien avant l'effondrement financier de 2008. Aux Etats-Unis et la Grande-Bretagne, il a commencé en 1980, avec Reagan et Thatcher. En Europe, il a débuté en 1988, avec le traité de Maastricht. La mondialisation n'a fait qu'accélérer le processus de démantèlement, avec l'exportation d'emplois et l'industrie, les programmes de privatisation, les accords « libre échange », et la déréglementation imposée par l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Les événements survenus depuis 2008 ont encore davantage accéléré un processus qui était déjà bien engagé.

Avec l'effondrement, les sauvetages, et l'impossilité totale de poursuivre n'importe quel type de programme de relance efficace, les signaux sont très clairs : le système est destiné à s'effondrer totalement, ouvrant ainsi la voie à une « solution » pérdéfinie. Comme l'Etat-nation est en cours de démantèlement, un nouveau régime de gouvernance mondiale est en cours de création pour le remplacer. Comme nous pouvons le voir avec l'OMC, FMI, Banque mondiale, et les autres morceaux du gouvernement mondial embryonnaire, le nouveau système mondial ne fera pas de prétentions sur la représentation populaire ou processus démocratique. L'ordre régnera par le biais des bureaucraties autocratiques mondiales, qui prennent leurs ordres, directement ou indirectement, du cartel bancaire.

Voir à ce sujet l'excellent documentaire de la servitude moderne de Jean-François Brient

http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/l-esclavage-moderne-32724

Dans son livre, La Mondialisation de la pauvreté, Michel Chossudovsky explique comment la mondialisation, et les actions du FMI, généralisent une pauvreté massive dans le tiers monde ces dernières décennies. Ces mêmes "solutions" sont maintenant préconisées dans le monde industrialisé, avec des plans d'austérité dramatiques qui vont suivre à l'effondrement et les opérations de "sauvetage". Le projet de création de la pauvreté a maintenant franchi le Rubicon. Dans ce nouveau système mondial, il y aura pas de classe moyenne prospère. En effet, le nouveau régime va beaucoup ressembler à l'ancien régime de la royauté et du servage. Les banquiers sont la nouvelle famille royale, avec le monde entier est leur fief. Les technocrates qui dirigent les bureaucraties mondiales, et les mandarins qui se présentent comme des politiciens dans les pays résiduels, sont de la classe privilégiée supérieure. Le reste d'entre nous, l'écrasante majorité, nous retrouverons dans le rôle de serfs pauvres - si nous sommes assez chanceux pour faire partie des survivants du processus d'effondrement.

"Aujourd'hui les Américains seraient indignés si les soldats de l'ONU entraient à Los Angeles pour rétablir l'ordre, demain ils en seront reconnaissants. Cela serait particulièrement vrai si on leur disait qu'il existe une menace extérieure à notre monde, qu'elle soit réelle ou inventée, qui metterait en péril notre existence même. C'est alors que tous les peuples du monde prieront les leaders mondiaux de les délivrer de ce mal. La seule chose que chaque homme craint est l'inconnu. Lorsqu'on leur aura présenté ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés pour la garantie du bien-être qui leur sera accordée par leur gouvernement mondial."

- Henry Kissinger - Allocution faite à Evian, en France, le 21 mai 1992 à la réunion du groupe Bilderberg.


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59 réactions à cet article    


  • jako jako 9 décembre 2011 11:02

    Un grand merci Aldous, vous exprimez clairement ce qui se déroule sous nos yeux avec la complicité de nos merdias ( ce matin sur FI commentaire au sujet de la réunion d’hier soir : ils ont enfin signé un accord, puis : celuic-i sera redigé en mars...


    • Aldous Aldous 9 décembre 2011 20:43

      Merci jako.


      France Inter ? Vous ecoutez l’ORTF ?

    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 12 décembre 2011 07:34

      S’agissant de l’Europe, la dégringolade se poursuivra tant que le capitalisme et la mondialisation resteront en place. La mondialisation n’est rien d’autre que le stade ultime de l’impérialisme. A savoir : libre circulation des capitaux et mise en concurrence de la main d’oeuvre à l’échelle planétaire.

      Le SMIC français, par exemple, reste très supérieur à son homologue brésilien qui en janvier 2012 sera de 620 reais mensuels, soit autour de 250 euros. Pareil pour les autres pays dits « émergents ». L’OMC aidant, l’argent des « investisseurs » français continuera à être délocalisé.

      Dans le cadre d’un tel système, il n’y a strictement aucune sortie à la « crise » européenne.

      Ce n’est même pas une problème de « dette ». La « dette » n’est qu’un sous-produit, prévu de longue date, du système de mondialisation du capitalisme mis en place dans les années 1980-90 (notamment sous Mitterrand en France et Delors dans la Communauté Européenne) et auquel personne ne veut toucher. Encore à ce jour, l’ex bras droit de Delors, le « socialiste » Pascal Lamy, dirige l’OMC.

      Voir notre article :

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/10/union-europeenne-et-comedie-delocalisations-i.html

      Union Européenne et comédie : délocalisations (I)

      Le 10 décembre, évoquant l’accord conclu à Bruxelles, un article de Patrick Martin-Genier dans Fenêtre sur l’Europe interroge « Réforme des traités : Les marchés vont-ils se calmer ? Rien n’est moins sûr...  ». L’article évoque entre autres « La pression des agences de notation ». Mais qui a confié aux « marchés », au capital privé et aux agences de notation privées leur rôle actuel, si ce n’est le monde politique lui-même par un processus qui se poursuit depuis trois décennies ? Et les « marchés » sont-ils autre chose que l’un des outils du grand capital ? Sur le même site, Clotilde de Gastines prévoit des «  restructurations massives dans les fonctions publiques européennes  ». Que restera-t-il, au sein de l’Union Européenne (UE), des services publics et des outils de souveraineté effective des Etats ? France Info commente « UE/Accord des 26 : vers "un vrai règlement de copropriété avec une discipline pour le respecter« (Michel Barnier) », et La Voix du Nord : «  La zone euro va renflouer le FMI pour qu’il aide... la zone euro ». Dans un note intitulée « UE/GB : "Il ne s’agit pas de laisser la City sans régulation", assure Osborne », Les Echos se réfère au refus britannique de se joindre aux accords adoptés cette semaine, et fait état d’une déclaration du ministre britannique des Finances pour qui la City de Londres est un « très grand centre financier » sans comparaison possible avec les places financières du continent. La veille, La Tribune commentait « Europe : ce nouveau traité qui isole les Anglais ». Mais qui, sinon les «  petits citoyens », paiera la facture de ce traité ? Et qui évoque dans la clarté le rôle destructeur permanent de la stratégie de privatisations et de délocalisations financières et industrielles ? Une politique planifiée par l’Union Européenne, et accélérée par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) que dirige actuellement un «  socialiste » français. Taiwan Info rapportait récemment que l’UE représente « 31,5% des investissements étrangers dans l’île ». De même, d’après les données diffusées par le Centre d’Informations sur Internet de Chine, les « investissements » en provenance de l’Union Européenne dans ce pays se poursuivent. En clair, «  côté européen », on délocalise jusqu’au dernier sou. Quelle comédie nous joue-t-on à Bruxelles ?

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/10/union-europeenne-et-comedie-delocalisations-i.html ]

      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/

      http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


    • Aldous Aldous 12 décembre 2011 14:00

      Décidément le stade ultime de l’impérialisme est un produit recyclable. smiley

      Merci pour le lien..


    • Francis, agnotologue JL1 9 décembre 2011 11:24

      « nos amis banquiers centraux ont pris le pouvoir ouvertement en Grèce comme en Italie, »

      Disons que les chefs de gouvernement de l’UE les ont beaucoup aidé. On appelle ça de un crime de haute trahison.


      • Francis, agnotologue JL1 9 décembre 2011 11:50

        Bonjour Aldous,

        vous auriez dû expliciter les graphiques.

        Vous dites : "Par leur conception même, ces dettes (souveraines) ne pourront jamais être remboursées. Au lieu de cela, ces dettes devront être périodiquement refinancés, et chaque tour de refinancement enterre la nation plus profondément dans la dette - ce qui oblige la nation à se soumettre aux diktat de plus en plus drastique du FMI."

        De fait, elle est là la machination diabolique. J’explique :

        - Quelle est la différence, du point de vue d’une entreprise entre une dette et un capital ? Le capital n’a pas vocation à être remboursé sauf en cas de cession ou de cessation définitive d’activité. La dette oui.

        - Quelle est la différence entre une entreprise et un État ? Si l’État a des dettes, il n’est pas la propriété du capital.

        Or, qu’est-ce que nous observons ? On observe que les « dettes souveraines » (bel oxymore !) ne sont jamais remboursées, au contraire, puisque qu’elles se reproduisent comme des lapins ! Les créanciers nous prêtent d’une main ce que nous leur remboursons de l’autre, et réciproquement !!!

        Les dettes souveraines sont de fait, devenues un quasi-capital, et la charge de la dette est devenue de fait, un versement de dividendes : Nos États sont privatisés, et nous ne le savions pas !

        Et la mondialisation libérale a permis que les dividendes, au lieu d’être comme comme il se doit dans le capitalisme, la part variable, les dividendes sont devenus la part du lion. Les actionnaires - comprenez, les marchés qui votent comme des pieds, mais tous les jours -, exigent des dividendes de plus en plus élevés sinon, ils retirent leurs billes, et l’entreprise crèvent !

        On s’achemine vers une régime de croisière où les dettes souveraines, devenues capital souverain de fait, seront rémunérées au même taux que les dividendes des entreprises les plus performantes !

        Cela ne peut-être, évidemment : il faut donc tirer le signal d’alarme avant la catastrophe.

        La solution ? Dans un premier temps, décider unilatéralement, de ne rémunérer les dettes souveraines qu’à un traux égal à celui que la BCE octroie aux banques, puis autoriser la BCE à prêter aux Etats au même taux qu’elle prête aux banques. Cela conduira de toute évidence à un bras de fer : mais les peuples gagneront car ils sont incomparablement plus forts que l’oligarchie, quand ils ne sont plus dirigés par des traitres.


      • Aldous Aldous 9 décembre 2011 12:02

        Votre présentation est très utile. J’y ajouterai un point qui est crucial :

        Q’est-ce qu’une dette commerciale ?

        C’est l’anticipation d’un bénéfice futur.

        L’industriel, le commerçant, le prestataire s’endettent pour etre en mesure de financer une activité qui va créer du bénéfice.

        Une partie du bénéfice dégagé servira a rembourser les intérêts de la dette.

        Or les états-nation ne font pas de bénéfices. Surtout depuis les privatisations.

        Ils lèvent des impôts.

        La dette souveraine n’est donc pas une anticipation du bénéfice que produira l’investissement.

        C’est une anticipation des rentrées des impôts qui ne sont en rien liés avec l’investissement financé par cette dette.

        Bref c’est un système foncièrement insolvable car il aboutit à l’apauvrissement de la nation.


      • Francis, agnotologue JL1 9 décembre 2011 12:09

        Aldous,

        il n’aboutit à l’appauvrissement de la nation que si les prédateurs tuent le veau d’or. C’est à ça que servent les agences de notation : à savoir jusqu’où il ne faut pas aller trop loin ; à ne pas tuer le veau d’or, et à fixer des taux d’intérêts (dividendes) juste ce qu’il faut pour que la nation puisse payer.

        Ce qui se joue là sous nos yeux est une partie de poker entre les chefs d’États et les marchés. Et les chefs d’État ne jouent pas l’intérêt des peuples mais leur place : ils doivent pour cela ’coopérer’ !


      • Francis, agnotologue JL1 9 décembre 2011 13:27

        Privatisez le patrimoine de la nation et s’accaparer les dividendes du PIB, tel est le but du capital cosmopolite.

        Et tous ceux qui tiennent des discours qui dénigrent les États nations sont, ou des imbéciles ou des crapules.


      • Aldous Aldous 9 décembre 2011 15:37

        JL1  : il n’aboutit à l’appauvrissement de la nation que si les prédateurs tuent le veau d’or.

        Votre raisonnement est caduque car le système productiviste est moribond et les bénéfices des banques ne se font plus que par le dépeçage de la carcasse.

        Les entreprises ayant presque toutes été dépecées, le système bancaire s’attaque maintenant aux nations avec les mêmes outils de dépeçage.

        Ils n’ont aucune intention de garder les veaux d’or vivant. On est dans un abattoir nommé UE.


      • Francis, agnotologue JL1 9 décembre 2011 15:46

        Aldous,

        allons bon ! Je croyais que ma présentation était très « utile » !

        Maintenant vous dites que mon raisonnement est caduc ? Je ne dis pourtant que la même chose que vous, non !?

        Vous écrivez : « c’est un système foncièrement insolvable car il aboutit à appauvrissement de la nation. »

        Et moi je dis : « il n’aboutit à l’appauvrissement de la nation que si les prédateurs tuent le veau d’or. » Et c’est ce qu’ils font !

        Et on aboutira à la mort de la nation si rien n’est fait. Car que vaudra la nation quand elle ne sera plus qu’une entreprise, je devrais dire une mafia officielle, chargée de lever l’impôt et de fouetter les manants ?

        C’est pas gentil, Aldous, de dire que mon raisonnement est caduc quand il ne fait que conforter le vôtre. Quelque part aurais-je levé l’un de vos tabou ?


      • Francis, agnotologue JL1 9 décembre 2011 16:14

        Ceci dit, Aldous, dans quel monde vivez vous ? Est-ce que vous voyez 30 millions de chômeurs en France ? Non ! Ils ont encore dans les usines, les ateliers, bureaux, les écoles, les hôpitaux, les magasins de distribution ..., bref, dans tous ces lieux où l’on produit encore de la richesse, !

        L’industrie financière, c’est vrai, ne produit aucune richesse : elle ne sert qu’à spolier les masses industrieuses de la plus-value de leur labeur.


      • Aldous Aldous 9 décembre 2011 16:21

        Vous m’avez mal compris : je doute juste que le rôle des agences de notations soit d’empêcher le veau de crever...


      • Aldous Aldous 9 décembre 2011 16:24

        Je n’ai pas dit que l’industrie était une espèce disparue mais que l’expansion industrielle avait laissé place au dépeçage financier des industries en difficulté.

        C’est une tendance dont l’aboutissement est visible en Grande Bretagne. qui a bien plus financiarisé son économie que nous et où la Reine roule dans une voiture Tata Motors...


      • Francis, agnotologue JL1 9 décembre 2011 18:43

        Aldous,

        tout le monde ne peut pas financiariser son économie : le marché des produits financiers est certes en expansion, mais il n’y en a pas assez pour que tous les pays d’UE aient leur City.

        Pour ce qui est des agences de notation : c’est le contre exemple type de ce que le marché ne peut pas s’autoréguler ! En effet, en fixant des notes, quasiment des taux d’intérêt, ces organismes prouvent qu’ils ne savent pas combien valent les créances des dettes souveraines en terme de rapport. Ils fixent donc arbitrairement les notes, les taux ! Et nos gentils dirigeants félons s’y plient de bonne grâce, comme de jeunes communiants devant l’hostie de leur curé !

        Pourquoi j’ai dit que les agences notaient juste ce qu’il faut pour ne pas tuer le veau d’or ? Mais parce qu’il leur reste un petit peu de respect pour e principe de réalité. En effet, quel est l’intérêt des prêteurs ? Prêter au plus fort taux, c’est clair ! Mais si les taux sont trop élevés, les Etats ne pourront pas payer. Alors, ils étranglent, mais juste assez.

        Le veau d’or c’est quoi ? C’est l’État néolibéral réduit à ses fonctions de protecteur de la propriété privé, son rôle de maintien de l’ordre et son activité de percepteur des taxes, un Etat obéré par une dette pérenne - c.à.d. un capital - dont les créanciers sont la nouvelle aristocratie, depuis le petit nobliau qui possède une assurance vie, jusqu’aux Rockfellers quii sont les princes de haut rang. Et tout ce joli mondes est, soit banalisé dans la rue, soit inaccessible dans ses paradis artificiels et ses bunkers puissamment fortifiés.

        La révolution ne pourra plus se faire de manière classique : quelle forme devra-t-elle prendre ? Nul ne le sait. Les indignés en sont peut-être les précurseurs.


      • Aldous Aldous 9 décembre 2011 20:25

        C’etait effectivement la logique du systeme des agences de notation jusqu’a la crise de la dette souveraine des usa et de la gb. Mais depuis que le dollar devisse (et je ne parles pas de la livre sterling) les agences anglosaxonnes ont ete instrumentalisees dans une operation visant a faire devisser l’euro au moins a la meme vitesse.


        Ils ne sont pas les seuls, les journaux Comme la wall street journal ont balance des ru’eurs sur bnp et sogen dans le meme but.

        C’est pourquoi je pense qu’on est passe a une phase ou la survie du veau d’or est devenue secondaire, le moment etant venu de passer de la nation a la gouvernance supranationale.

        D’ou l’intraveineuse su MES qui va vider de son sang le veau pour allimenter le futur tresor de letat federal europeen, en attendant l’etat mondial

      • Francis, agnotologue JL1 10 décembre 2011 09:36

        Aldous,

        il faudrait, pour poursuivre cette discussion, préciser ce que l’on entend ici l’un et l’autre par veau d’or : est-ce l’État, ou bien est-ce la nation.

        Il est clair que si c’est l’État, vous avez en partie raison : il va de soi que ce système néolibéral, depuis longtemps, veut la peau de l’État providence ; au contraire de « l’État droitier » qui veut l’État providence par les riches pour les riches.

        Pour ma part, ce système infâme a besoin de l’Etat-entreprise - gestion de la propriété privée, maintien de l’ordre, récolement des impôts et taxes, maîtrise d’ouvrage des infrastructures -, et quand je dis qu’ils risquent ( les bandits) de tuer le veau d’or, par veau d’or, je désigne la nation. C’est la nation qui produit des richesses, pas l’État.


      • Aldous Aldous 11 décembre 2011 12:08

        Nous sommes d’accord, le veau d’or, c’est la nation.

        Les raisons de vouloir l’égorger sont multiples, économiques (elle ne serait plus « rentable »), politiques (elle empêche la mise en place d’un ordre nouveau), culturel (elle freine la mise en place l’émergence d’un homme nouveau (ou plutôt de plusieurs types d’hommes)...
         


      • Francis, agnotologue JL1 11 décembre 2011 16:52

        Aldous,

        je croyais que, par définition, on ne tue jamais sciemment un veau d’or. Ma remarque prend son sens en remplaçant le veau d’or par la poule aux œufs d’or.


      • Maurice Maurice 9 décembre 2011 11:27

        Bravo pour l’article !
        Il est minuit moins une sur l’horloge de la servitude. La grande question est que ferons nous, les serfs, à minuit une ? La révolte des Nations ? Le conseil national de la résistance 2.0 ?
        Comme vous, je suis pour l’instant dans la case écriture, mais qu’en est-il de la case « action » ? Que pouvons nous faire pour informer les gens ? Quelques propositions pour faire avec peu de moyen : 
        - l’art de rue peut être : tracts, affiches, tags sur ce qui se passe actuellement.
        - organisations de conférence de personnes alternatives : louer des salles municipales, ça ne coûte pas un rond, faites venir des gens dans votre ville, puis pérénisé le lien s’ils sont intéressés en organisant des réunions régulièrement pour discuter.
        - SURTOUT, diffuser de l’espérance. Combien d’amis me disent « que pouvons nous y faire ? » . Et bien justement on peut y faire, rien que d’en discuter, les gens commencent à cheminer.

        Nous ne sommes que de passage sur Terre, on peut se replier sur soi, penser à son petit nombril, se foutre de la misère des gens, mais cette misère nous reviendra comme un boomerang...


        • Aldous Aldous 9 décembre 2011 15:31

          Merci Maurice.

          J’ai bien peur que nous ayons un coup de retard dans la partie d’échecs...

          C’est ce que j’expose dans la 2eme partie qui devrait paraitre incessamment sous peu.

          Mais le fait de mettre le projecteur sur la réalité du projet qu’on nous concocte devrait aider à faire bouger les gens.

          Donc commencer à en parler sans passer pour un complotiste c’est déjà un gros progrès par rapport à il y a seulement un mois !


        • Aldous Aldous 9 décembre 2011 20:26

          Le CNR peut etre un exemple mais on ne peut pas etre et avoir ete.


        • 4A+++ 10 décembre 2011 02:47

          L’article est interessant en effet, dans sa suite logique, toutefois les jeux ne sont pas encore fait, d’ici la fin de l’année et juqu’aux prochaines élections pour la France, de très gros problèmes vont survenir n’oublions pas les éléments suivants :

          - 1) Les ratios des banques ont volontairement été augmentés pour éviter des défauts de paiement. Les USA ont retiré une partie de leurs avoirs dans les banques Européennes, car il ne sont plus certain de leur solvabilité, de plus en le faisant il mette le secteur bancaire UE en très grandes difficultés ce qui n’est pas pour leur déplaire.
          D’autre part Dexia qui avait 10% de fond propre n’a pas empêché la faillite et l’intervention des 3 états France, Belgique, Luxembourg pour la sauver.

          - 2) N’oublions pas que 10% des banques Européennes vont faire faillite, d’ou les dégradations des agences de notations, dégats collatéraux lié à un non remboursement de la dette Grec, les banques sont tellement fragiles qu’ un manque à gagné de quelques milliards « une dizaine » pourraît les mettre au tapis (To big to fail) voir les prévisions LEAP.

          - 3) Au vue du dernier sommet Européen qui n’a pas apporté de solution rapide à mettre en oeuvre tel que l’augmentation du champs d’action de la BCE pour le rachat de dette d’état qui sont à l’intérieur de nos banques, empêche de récupérer de la liquidité pour réinvestir dans le casino boursier.

          - 4) Globalement il faudrait un rally boursier haussier de 20% qui permettrait de compenser la baisse du CAC 40, Dax et autres, afin de ne pas empêcher le creusement de l’abime et pouvoir régler les bonus et divers dividendes, ce qui n’est pas virtuellement impossible, mais pas certain non plus.

          - 5) N’oublions pas les positions des assureurs AXA, et GROUPAMA sont dans de très grandes difficultées, je ne citerai pas mes sources pour éviter les angoisses.

          - 6) Si la France perd son tripe A d’ici 1 mois, le FEFS ne pourra plus garantir des taux bas pour les nouveaux emprunts et le MES ne sera pas encore en activité donc gros problème.

          - 7) Nous allons assiter à l’écroulement de la pyramide de ponzy, assèchement des crédits, pertes importante des banques et un nouveau lehman brother mais à l’européenne.

          - 8) Il faudra quitter l’Europe si le FMI intervient dans la gestion de l’Europe sinon se sera la fin, je n’ai jamais vu une réussite des interventions du FMI.

          Conclusion : trois mois avant l’application de très mauvais traités européens et un MES (que j’invite à lire au député de l’opposition en urgence très attentivement 55 pages en Anglais), il peut se passer beaucoup d’évènements n’oublions pas que les états en début d’année devront racheter de la Dette, et qu’il n’est pas impossible qu’il y ai un nouveau défaut de paiement.
          Donc face à cette situation, je vois la disparition de l’Euro, et la reprise des anciennes monnaies par les états nations donc reprise de la souveraineté des états, et la fin du parlement Européen.
          Dès lors grace à la récupération de sa souveraineté la démocratie reprendra ces droits
          sous réserve que les citoyens ne vote ni UMP, ni UDF, ni PS car malheureusement trop compromis dans les affaires Européennes et mondiale, après ce n’est qu’une histoire de gout ou d’appartenance des idées.
          Serte en récupérant notre souveraineté nous ne serons pas sorti d’affaire, et peut être serons nous contraint de faire comme l’Argentine, M’enfin qu’est il préférable, une prison européenne pour 10 ans minimum ou 5 ans avec enfin un sentiment de liberté.


        • FerDex 10 décembre 2011 04:04

          Le problème, c’est que ce genre d’articles et de discussions ne convainquent que les gens déjà convaincus.

          La grande majorité des gens est cantonnée dans la médiocrité et l’aveuglement que leur offre les ’’marchands de temps de cerveau disponible ’ ’ et ne font ( ou ne veulent ou ne peuvent) pas l’effort de s’informer, de réfléchir et encore moins de se révolter ou de réagir.
          Avec Internet, ’information existe mais que faire pour que les gens là digère et l’utilise ?
          - Utiliser les mêmes manipulations que le capitalisme ? pas très étique.
          - Trouver de nouvelles forme d’art ?
          A ce point de mes informations et de mes réflexions je ne vois pas.
          Aidez-moi ?
          FerDex



        • Aldous Aldous 10 décembre 2011 10:00

          Entierement d’accord avec vous ekaterina


          Cependant, toute action produit une reaction et il viendra un temp ou le coup d’etat globaliste generera une reaction.

          La question est quand.

          Il afallu la chute de Constantinople pour que l’occident prenne conscience de l’obscurite ou elle se trouvait depuis mille ans.

          Quand toute lumiere s’eteind, la moindre eteincelle devient eclatante. 

          L’exemple donne par Pericles sera difficile a faire oublier. C’est lui le principal adversaire du nouvel ordre mondial.

          C’est bien pour cela quenous entendons de nombreuses inepties sur les defauts anachoniques qu’on attribue a la democratie reele d’Athenes.

          Et ca explique aussi l’acharnement symbolique contre la Grece des oligarques.

          Mais ces efforts sont vains. On ne peut pas effacer un tel heritage.

        • redredsir 11 décembre 2011 16:57

          « Le CNR peut etre un exemple mais on ne peut pas etre et avoir ete. »

          Sophisme ! L’exemple existe bel et bien parce qu’il a été !

          Vous enterrez et ressuscitez à votre gré...


        • Aldous Aldous 11 décembre 2011 18:01

          Je veux dire que ce qu’est le CNR n’a plus rien à voir avec ce qu’il fut du temps de son utilité historique.


          C’est un CNR muséifié...



        •  vive l ’AGCS (accord general sur le commerce des services= privatisation a outrance...)

          vive L OMC organisation mondiale du commerce(commissaire francais pascal LAMY PS....)

          ET MERCI A L ’ UM...........PS de ne pas représenter les citoyens mais le DIEU FRIC...ce sont des LARBINS qui nous ruinent...pour faire faire plus de benefices aux actionnaires du CAC 40...DU MEDEF.

          ROCKFELLER....FMI (dsk...lagarde) BCE ...TOUT DES TRUANDS

          VIVEMENT QUE LE PEUPLE FRANCAIS SE REVEILLE SINON CE SERA COMME AU JAPON....MAISON MUTSIBISHI...VOITURE...ECOLES....BANQUE ...RETRAITE PREVOYANCE...DEPENDANCE..TOUT SERA MEDERICMALAKOFF CNP CAISSE SES DEPOTS...CNRACL..... ET LES DALTON SARKOZY SERONT LES NOUVEAUX MAITRES « du nouvel ordre mondial » en.........CEE....

          ces salauds nous foutent dans la mouise pour toucher plus de commissions...lobbystes a tout crin..


          • Atlantis Atlantis 9 décembre 2011 11:48

            certaines informations sont éronnées (la privatisation de la monnaie ? mais ça fait bien longtemps qu’elle est réelle. à peu près depuis la prédominance de la monnaie papier et de la montée en puissance des rothshield)
            article qui essaie de faire un bilan sans tenir compte des fondamentaux. les fondamentaux c’est les besoins des individus. ça aussi les « puissants » font semblant de ne pas le prendre en compte. ou alors si ils en sont conscience c’est qu’il espèrent quelque chose en envoyant la voiture dans le mur à pleine vitesse, quitte à y passer eux même. mais je leur prêterait pas cette intention. ils ne sont pas suicidaire ni unis. des forces travaillent en coulisse.

            comme toujours, ce qui rend les sociétés malades c’est secrets-mensonges-trahisons. un système malade s’effondre tout seul et un autre sain viendra le remplacer. le tout est de savoir d’où il viendra.


            • Aldous Aldous 9 décembre 2011 15:41

              La fin de l’étalon or n’est pas si vielle : le Système monétaire international (SMI) n’a été remplacé par le Droits de Tirage Spéciaux (DTS) qu’en 1976.


            • Aldous Aldous 9 décembre 2011 20:39

              Au passage, les DTS seront destines a devenir notre nouvelle monnaie mondiale.


              Leur panier de devise est constitue de $ £ ¥ et Euros selon un poids qui correspondra a leur cours du moment.

              Vous comprenez maintenant pourquoi nous assistons a une guerre entre ces devises ?

              Le Yen est dans les choux, alors il suffit aux agences anglosaxones de notation et a sa presse financiere de taper sur l’Euro pour que les deux autres restent a un haut niveau...

              Et tant pis pour les retaites et les services publics qui en font les frais...

            • Bernard Dugué Bernard Dugué 9 décembre 2011 12:09

              Bonjour

              Finalement, j’ai retenu une chose essentielle qui rejoint en fait mes conclusions

              Le sens de l’Histoire, c’est la domination des plus forts, depuis 1500 jusqu’à 2010

              Le capitalisme est un moyen et non pas une fin


              • Aldous Aldous 9 décembre 2011 20:46

                Tout a fait. Ce qui signifie que le clivage gauche droite est... Ilusoire.


              • redredsir 10 décembre 2011 01:29

                « le clivage gauche-droite une illusion » ???
                J’ai donc bien fait de ne pas lire tout ce pensum...vous pratiquez donc l’illusion,la prestidigitation,la disparition des biftons,l’escamotage des neurones ?
                Foin de baratin pseudo-analyticonomicocapitalo !
                La vérité ne mange pas à sa faim,et c’est la vérité,elle est de gauche.
                La droite se nourrit de mensonge,s’y reflète,vends du vent d’aveugle égo.
                Sa compétition comme crédo est un non-sens,comme la croissance à l’infini:seul le partage réalise l’harmonie.
                Les auteurs qui mettent ici en exergue leur cursus scolaire...ont le savoir en cartable,mais ventral,rassurant,visible,pancarte et sauf-conduit !
                Alors ce savoir est bien formaté,limité,qui n’invente rien:scolaire...
                La gauche avec tous ses défauts,ses faux-frères,existe bel et bien,se cherche toujours,comme un homme véritable devrait toujours le faire:pour son devenir.


              • Aldous Aldous 10 décembre 2011 10:18

                Ha les joies du bipartisme ! Ca diverti le peuple...


              • redredsir 11 décembre 2011 17:20

                « Ha les joies du bipartisme ! Ca diverti le peuple... »

                Qui parle de bipartisme ? vous.
                Moi du clivage droite-gauche que vous décrêtez illusoire.
                Gauche et droite sont des orientations politiques aux multiples nuances,pas des partis.
                La dérision dédaigneuse qui vous est confortable à mon endroit...l’est encore davantage pour « les marchés »,lorsqu’un (Sorros je crois ?) parle d’une lutte des classes que les possédants ont gagnée...


              • Aldous Aldous 11 décembre 2011 18:07

                Ne croyez pas que je sois suffisant. Juste désabusé.


                Notre système électif est un bipartisme, et Bayrou en paye le prix.

                Le clivage gauche droite est à mon sens dépassé car la véritable fracture est entre les partis qui sont « dans la combine » et ceux qui sont en dehors.

                Sinon, oui, c’est une lutte des classes.


                De toutes les classes, y compris les bourgeaois contre celle du tout petit 1% des Oligarques.

                Mais les bourgeois ont encore l’illusion de leur richesse et de leur poids politique.

                Ce n’est qu’une chimère.

                Les réformes récente (celle de la magistrature par Rachida Dati par exemple) montrent que les notables de l’ancien système sont destinés à être dépecés eux aussi.

              • Aldous Aldous 9 décembre 2011 12:14

                vous auriez dû expliciter les graphiques.

                Étrangement les légendes n’apparaissent que quand elle le veulent bien. sans duoute une question de mise en page html ?
                Un guide utile... à bon entendeur.

                Les graphiques sont extraits du rapport du Club de Rome publié en 1972 si je ne m’abuse et représentent les résultats des simulations effectuées par le MIT (Massachusetts Institue of Technologies).

                Il s’agit de l’évolution de plusieurs données de 1900 à 2100

                En vert, l’évolution « naturelle »
                En bleu, l’évolution dans un monde « stabilisé » de force.
                En rouge l’évolution dans un monde technologique généralisé.
                En mauve les données constatées depuis 1970

                Le 1er est une évaluation de l’évolution de la population mondiale.
                Le 2eme la quantité de nourriture produite par personne.


                • Daniel Roux Daniel Roux 9 décembre 2011 12:29

                  Tout à fait d’accord sur la vision du système féodal.

                  Concernant le capitalisme, je ne partage pas le point de vue de l’auteur. Il n’a pas vraiment besoin de croissance globale. Le cycle classique d’une entreprise capitalistique tel que décrit par Marx repose sur l’innovation. Un entrepreneur monte un projet innovant et finance ce projet avec ses actionnaires. Si l’entrepreneur a vu juste, il obtient des marges bénéficiaires d’autant plus importante qu’il est seul à proposer le produit innovant, puis des concurrents apparaissent, il est imité. Les profits baissent, l’entreprise deviendra moins rentable puis périclitera et sera remplacée par une autre plus innovante. Fin du cycle.

                  A l’époque de Marx, les innovations étaient principalement scientifiques et industrielles. De nos jours, elles sont aussi et surtout géographiques et financières mais le schéma de Marx reste valable.

                  Celui qui a le premier délocalisé sa production en Chine, utiliser les paradis fiscaux et réduit ses impôts, a pris une longueur d’avance sur ses concurrents et en a peut-être même ruiné quelques-uns.

                  L’oligarchie financière n’est pas composé de personnes morales mais de personnes physiques, ce sont les gros actionnaires des multinationales, dont les banques, mais aussi les compagnies pétrolières, et toutes les grosses capitalisations.


                  • Aldous Aldous 9 décembre 2011 14:59

                    Vous avez raison, il existe plusieurs types de capitalisme, c’est un raccourci.

                    Je parle de celui dans lequel nous avons grandi (du moins les moins jeunes d’entre nous) c’est à dire du productivisme basé sur l’industrie pétrolière.


                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 9 décembre 2011 17:22

                    « Le cycle classique d’une entreprise capitalistique tel que décrit par Marx repose sur l’innovation. »

                    Innovation et investissement des espaces.

                    Dans la première phase de la révolution industrielle le capitalisme s’est déployé au sein du cadre géographique national. De la fin du XVIIIe Siècle jusqu’au milieu du XIXe, les mines, manufactures, chemin de fer, etc, ont maillé les Etats jusqu’à l’optimisation de l’aménagement et de l’industrialisation des territoires. Si la condition des nouvelles classes dites prolétariennes était loin d’être enviable les nations, elles, se sont enrichies.

                    Milieu XIXe, avec un cadre géographique national saturé, une concurrence paroxystique, une rentabilité amoindrie, c’est l’espace international, à travers la colonisation, qui offrira un débouché au capitalisme. L’investissement se fera vers l’Afrique, l’Asie, et l’ensemble des territoires propriétés de nations industrialisées. Le tout étant protégé par des barrières douanières. Cette seconde phase, qui s’étale du milieu du XIXe Siècle jusqu’aux années 1950-1960, se terminera en apothéose avec les fameuses Trente glorieuses, celles de Fourastié. C’est l’avènement des classes moyennes au sein de l’état-nation providence mais, comme le rappelle Aldous, c’est aussi la prise de conscience que les ressources mondiales sont limitées, qu’il y a finitude.

                    Et c’est là que tout dérape avec la troisième phase, l’actuelle. Tandis que le bon sens exigeait une meilleure répartition des richesses, un investissement dans les énergies renouvelables, dans le recyclage, dans l’optimisation de la production, les mabouls de l’école de Chicago, celle de Milton Friedman et de sa bande, ont inventé le capitalisme néolibéral. Alors que l’investissement et les capitaux devaient être employés dans le cadre de l’espace géographique national pour accompagner et planifier la mutation éco-industrielle, ils ont été détourné de leur vocation pour goinfrer le monstre improductif de l’espace financier dérégulateur. Au détriment de l’économie réelle, des démocraties et des peuples.

                    Il faut que l’argent réinvestisse l’espace productif réel, c’est le sens du combat à mener contre ces fous.


                  • Aldous Aldous 9 décembre 2011 20:31

                    l’école de Chicago, et Milton Friedman ne sont maboules que de notre point de vue.


                    Mais du point de vu du 1% qui se goinfre en depis de la stagnation generalisee, ils ont ete bigrement efficaces.



                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 10 décembre 2011 00:42

                    « ...du point de vu du 1% qui se goinfre en depis de la stagnation generalisee, ils ont ete bigrement efficaces. »

                    C’est tristement vrai. Mais, comme dans les films, à la fin, on les aura.

                     smiley


                  • Aldous Aldous 11 décembre 2011 18:08

                    Un parasite qui tue son hote a un avenir incertain...


                  • Francis, agnotologue JL1 11 décembre 2011 18:36

                    « Il faut que l’argent réinvestisse l’espace productif réel, c’est le sens du combat à mener contre ces fous. » (Peachy)

                    Fous en effet :

                    "L’idéologie libérale répugne à ce que la création monétaire finance une production qui ne rapporterait pas un profit« . (Jean-Marie Harribey)

                    Et ils ne lâcheront jamais rien autrement que par la force. D’ailleurs, qui ça, »ils" ? Qui sont ces fous ? Le système, seulement le système, la machine folle : il n’y a pas de pilote dans l’avion, seulement des gens qui savent depuis ou avec Orwell que, je cite : « La conscience des masses n’a besoin d’être influencée que dans un sens négatif ».

                    Influencer la conscience des masses dans un sens négatif, cela ne s’appelle pas piloter  !


                  • Francis, agnotologue JL1 11 décembre 2011 19:29

                    « La conscience des masses n’a besoin d’être influencée que dans un sens négatif » (Orwell)

                    C’est, sauf erreur, ce que signifie l’expression :« Satan conduit le bal ».

                    extrait :

                    "Méphistophélès ;

                    ... Le veau d’or est toujours debout ;
                    on encense
                    sa puissance
                    d’un bout du monde à l’autre bout !
                    Pour fêter l’infâme idole,
                    rois et peuples confondus,
                    au bruit sombre des écus,
                    dansent une ronde folle
                    autour de son piédestal !
                    Et Satan conduit le bal !"


                  • Richard Schneider Richard Schneider 9 décembre 2011 16:07

                    Cet article et certains commentaires sont très intéressants (en revanche, les graphiques sont un peu ... illisibles, mais comme le dit l’auteur - et je crois bien volontiers que c’est « sans doute une question de mise en page html »).

                    Il est tout-à-fait indiscutable que :« au lieu que ce soient les banques qui soient mises sous tutelle, ce sont les nations qui sont mises sous la tutelle des banquiers. »
                    D’où découle naturellement l’assertion de JL1 : « Les dettes souveraines sont de fait, devenues un quasi-capital, et la charge de la dette est devenue de fait, un versement de dividendes : Nos États sont privatisés, et nous ne le savions pas ! »
                    N’était-ce pas le but de la manœuvre (à savoir : instaurer la mondialisation par l’économie et la Finance), élaborée patiemment - avec des hauts et des bas - par les membres des différents cercles dirigés par l’élite mondiale, comme le groupe Bilderberg crée en 1954 ? L’arrivée au pourvoir de Reagen et Thatcher, la chute du Mur, la conversion de la Chine au capitalisme et enfin la construction de l’UE font que les peuples ne sont plus maîtres de leur destin...
                    Juste une précision : un complot n’est pas une manipulation, bien qu’il puisse exister des comploteurs au service des manipulateurs. Mais c’est un autre débat ...

                    • Aldous Aldous 9 décembre 2011 16:20

                      J’ai donné un lien vers une page (qui n’est pas de moi) laquelle explicite de façon assez didactique ce qu’est le club de Rome et qui aide à déchiffrer ces graphiques (et d’autres)...

                      le revoici

                      http://www.manicore.com/documentati...


                    • Aldous Aldous 9 décembre 2011 21:33

                      J’aimerais que vous ayez raison.


                      Mais les signes avant coureurs montre que ce sera un regime cruel, sans exil possible, et dote de moyens de controle inouis.

                      Il vaux mieux pour nour tutter tant que le regime n’est pas installe pour empecher son avenement plutot que d’attendre son hegemonie pour resister.

                    • MR MERLIN Perpleks 9 décembre 2011 21:09

                      Audiard aurait dit :.... y a moins de gâteau et plus de monde, alors au final, ça coince.


                      • oj 10 décembre 2011 00:42

                        REVOLUTION

                        EXECUTION

                        REAPROPRIATION

                        pour reprendre son destin en main.


                        • bigglop bigglop 10 décembre 2011 00:43

                          Bonsoir à tous,
                          @ Aldous, encore un tout bon article globalement très bien argumenté.
                          Aujourd’hui retraité, ex-cadre de cabinets d’expertise-comptable, conseil en gestion, je dirai comme beaucoup, cette organisation est totalement « absurde ».
                          Cependant, ce système est organisé en « cavalerie » qui à l’origine était basé sur une chaîne de lettres de change, les unes servant à rembourser les autres et le système s’écroule quand le dernier ne peut avoir de crédit.
                          La création de monnaie ex-nihilo pour financer les différentes dettes mondiales relève de la cavalerie.
                          De la monnaie est créée pour payer les intérêts d’une dette antérieure et refinancer, rembourser partiellement ou en totalité le capital de l’emprunt précédent avec des taux d’intérêts généralement supérieurs.
                          Cela s’appelle faire « rouler » de la dette et en théorie il s’agit d’un mécanisme sans fin.
                          Mais il s’écroulera sur lui-même, le jour où l’un des acteurs dira « je ne banque plus !. »
                          On assistera à une gigantesque destruction de monnaie par une sorte de compensation.

                          En l’état, cette création d’argent-dette est irremboursable compte tenu des masses en jeu, lesquelles sont totalement déconnectées des réalités économiques, même des théories du capitalisme, mais détruisent l’économie réelle.

                          Il s’agit d’un hold-up, d’un gigantesque transfert de pertes, de dettes privées vers les états au nom d’une certaine solidarité, tandis que les profits sont privatisés.


                          • bigglop bigglop 10 décembre 2011 02:23

                            Un petit complément :

                            vidéo des « économistes atterrés » : http://www.youtube.com/watch?v=QaLM...
                            blog de Paul Jorion / BNP-Paribas : http://www.pauljorion.com/blog/

                            Bonne nuit


                          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 10 décembre 2011 01:02

                            Audiard aurait aussi dit : Les banquiers ont tous des Rolls-Royce parce que, dans le métro, il faut payer comptant.


                            • Aldous Aldous 10 décembre 2011 10:21

                              Et maintenant il faut payer mecontent...


                            • henry_jacques henry_jacques 10 décembre 2011 11:20

                              « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent et laissent faire… »

                               

                              A partir du célèbre aphorisme de Einstein, il est évident que pour une partie des êtres conscients du machiavélisme mis en place par une minorité, apparaît le ‘’point de rupture’’. Ce point de rupture intrinsèque à l’échelle de valeur et d’idéal joue le rôle d’alerte chez l’individu. Il sonne l’inacceptable : l’esclavagisme !

                               

                              Car, ne nous illusionnons pas, c’est l’avenir que nous ont concocté ce petit groupe réuni secrètement dans le seul hôtel de Oosterbeek, cette bourgade des Pays-Bas en 1954.

                               

                              Chaque jour qui passe, au travers de la désinformation des ‘’médias’’ apparaît clairement la stratégie de manipulation de ces ‘’élites’’’, en direction de la démolition systématique des pays (Grèce, Italie, le message est clair. Il n’est guère d’être besoin d’être devin pour entrevoir les suivants).

                              Habitée d’avidité morbide la pieuvre étend sa stratégie sur l’Occident. Si l’on observe le phénomène cancéreux avec attention, depuis sa création et au fil du temps, ces ‘’élites pathologiques’’ ont appliqué ligne pour ligne la vision ‘’science fiction’’ de Georges Orwell décrite dans son livre 1984.

                              Alors, il existe une poignée d’individus qui se retrouve face à ce point de rupture, l’alternative vivre à genoux ou mourir debout. Je dis bien une poignée, la majorité des peuples étant dépourvus du système de réflexion et d’analyse (j’imagine les réactions outrées de certains), mais il faut être réaliste. Pensez-vous que la résistance mise en place durant la seconde guerre mondiale sensibilisait l’entièreté du peuple français ? Que nenni ! Cette majorité se partageait la collaboration, la passivité, la couardise et la lâcheté).

                              Donc cette minorité d’êtres pourvu d’un idéal de vie et non de survie, se pose aujourd’hui la question : comment se fédérer, comment agir pour renverser cette oligarchie de psychopathes qui dénuée d’affect, donc d’émotion a décidé de mener à l’abattoir la majorité de la population mondiale ?

                              Le nœud du problème réside à ce jour face à un ennemi connu mais impalpable. Durant la résistance, la ‘’chose’’ était claire, l’ennemi portait un uniforme, il était facilement identifiable, il suffisait d’agir. Aujourd’hui nous sommes face à l’arme silencieuse et la bande de voyous pervers possède tout un panel de répression.

                              Les solutions classiques pour renverser la domination politique telles que manifestations, révoltes populaires n’ont aucune chance d’aboutir, car les psychopathes qui détiennent tous les pouvoirs sont déterminés à les conserver. Connaissant l’imminence d’une explosion sociale, ils s’y sont employés à la contrer.

                              Pour cela il suffit de consulter le décret du 1er juillet 2011 en application de la loi n° 2009-971 du 3/08/2009 autorisant les forces de police et gendarmerie à tirer à balles réelles sur les manifestants. Loi étendue au pays de l’OTAN à travers le plan Urban opérations RTO 071/SAS 030 de l’OTAN, en anglais. Egalement l’article 16 de notre constitution, tant flou qu’il en est clair.

                              Donc comment structurer cette subversion ? Mettre en place des structures fiables comme, logistique, système de communication élaborés non localisable par l’ennemi (lui possède des satellites, localisation des adresse IP, téléphone portables géo localisables, écoutes téléphoniques). Détermination des cibles, recrutement et constitution de réseaux de confiance. Comment se réunir ? Là réside la perversion de l’outil informatique capable de rassembler des opinions convergentes, mais combien dangereuse. Le noeud du problème se situe dans cette équation.

                              Aussi établir l’après, établir un système hors de toutes idéologies, de toutes politiques, de tous syndicats. Comment mettre sur pied un système humain basé sur la justice, la répartition des richesses, la solidarité , le respect d’autrui, un emploi idéal de cette vie que nous faisons que traverser.

                              ‘’Los Indignados’’dans leur démarche pacifique sont un signe, une alerte, une porte entrouverte sur la phase suivante à laquelle il nous faut accéder rapidement…

                              Nous n’avons d’autres choix face à ce monde qui vient…


                              • Ensor 10 décembre 2011 21:40

                                Bonsoir,

                                Il n’est nul besoin d’un nouvel ordre mondiale, car à la vitesse à laquelle se dégrade notre environnement, d’ici la fin de ce siècle, le problème sera résolu définitivement. La nature
                                 se sera vengé des maltraitances que lui inflige l’homo sapiens.


                                • Aldous Aldous 11 décembre 2011 18:11

                                  Vous savez, la nature est plus coriace que ça...


                                  Elle a resisté a d’autres extinctions.

                                  Par contre notre biotope spécifique lui est en train de mal tourner.

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