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Le mortel oubli

Depuis vingt-cinq ans, le monde fait face à une pandémie, une maladie mortelle jugée comme tout à fait particulière en raison de son mode de transmission, ainsi que des premières personnes infectées. Le sida est un mot qui a terrifié la planète entière pendant quinze ans, et qui continue à véhiculer des idées de mort, de douleur, de punition. Mais, où en sommes-nous face à ce virus ? Avec les multi thérapies, avons-nous baissé la garde ? Et avons-nous sérieusement réfléchi aux conséquences sociales d’une telle maladie sur le long terme ?

Eh oui, je sais, encore un papier sur ce satané sida. Je sais aussi, c’est la rentrée des vacances, la vie est dure soudain, alors pourquoi venir rabâcher tout cela alors que d’ici quelques mois, on va avoir droit à "la journée de lutte contre le sida". Arf ! Comme si on ne devait se préoccuper de cette saloperie que le 1er décembre... Allez, un petit effort, je ne réclame qu’une petite dizaine de minutes de votre temps et un peu de concentration.

Je vous épargne le rappel des faits depuis 1982, à peu près tout le monde connaît l’histoire de ce qu’on a d’abord appelé le cancer gay. Pour les plus jeunes, sachez quand même que durant les années 80 ainsi qu’au début des années 90, certains milieux, artistiques entre autres, ont été littéralement décimés. La mort a fauché un nombre incroyable de jeunes gens, talentueux, débordants de vie, dont le seul "crime" fut d’aimer le sexe et d’aimer faire l’amour sans avoir peur.

Si vous voulez en savoir plus, de nombreux films ont été fait sur cette période, certains excellents, d’autres vraiment trop mélo, quelques-uns franchement révoltants à mon goût. Je vous conseille, entre autres, de passer à côté des Nuits fauves, qui personnellement me donne la nausée. Je ne saurai, en revanche, trop vous conseiller de voir ou revoir l’adaptation de la pièce de Tony Kushner, Angels in America. Produit par HBO, servi par un casting de rêve où on retrouve Al Pacino (hallucinant), Meryl Streep (au sommet de son art) et Emma Thompson (à contre-emploi), cette mini série recrée l’ambiance exacte de l’Amérique des années Reagan, confrontée à ce fléau.

Les années 90, après la prise de conscience du danger mortel que cette maladie faisait courir à toute la société, et non pas seulement à la "communauté" gay, a vu fleurir les mouvements de lutte internationaux, sidaction, mobilisation de la communauté scientifique mondiale. Les conséquences furent rapides et conséquentes. Au milieu des années 90, on vit arriver les fameuses "tri-thérapies" qui constituèrent enfin une première réponse au virus, avec leur capacité, même partielle, d’éviter l’effondrement des défenses immunitaires à l’origine du décès des malades. Le monde respirait. Enfin, le monde... l’Occident !

Depuis ? Et bien, on pourrait dire que les choses ont tendance à s’estomper. Si la recherche progresse, elle le fait - apparemment - à un rythme beaucoup plus modeste.

- Faute de crédits ? Sans doute, il suffit de voir le décalage entre les dons récoltés lors du Sidaction et du Téléthon. Entendez-moi bien je ne mets pas en doute la générosité des Français, elle n’est plus à démontrer. En revanche, je mets en lumière les disparités de traitement et de moyens mis à disposition par les pouvoirs publics et les médias lors de ces opérations.

- Faute de solidarité ? Il est évident que, si le sida est maintenu en laisse - de manière bien précaire - en Occident, si les malades des pays développés ont la chance (encore que pas tous) d’avoir accès à des traitements performants qui, sans éradiquer le virus, le maintiennent sous contrôle ; la situation est beaucoup moins rose dans le reste du monde, notamment en Afrique. Les initiatives de Bill Clinton, la décision de J. Chirac d’instituer une taxe sur le transport aérien français ne sont que de maigres emplâtres sur une situation que toutes les ONG qualifient d’apocalyptique. Et je ne parle pas des ravages que la maladie fait en Asie, et pas seulement dans les destinations du "tourisme sexuel". La Chine est touchée par le fléau et les efforts des autorités pour - au moins - prendre conscience de l’ampleur du drame, sont dérisoires. Et que faisons-nous, sérieusement, pour changer les choses au niveau planétaire ? Pas grand-chose, à part la conférence annuelle qui fait le point et se contente de grandes déclarations, reprises par les décideurs qui masquent mal, derrière les mines compassées de circonstances, leur désintérêt général.

- Faute de volonté ? Très certainement. Le désintérêt des politiques vis-à-vis de la maladie ne se traduit pas que sur la scène internationale, quand on évoque le sort des millions de séropositifs du Sud. Il suffit de rappeler que le sida a été cause nationale sous le gouvernement Raffarin en 2005 et que rien n’a été fait, à part une campagne de publicité sur la prévention en... décembre ! Ce manque de volonté politique continue à se traduire par la quasi absence de messages de prévention, avant et au cours de l’été. Attitude qui pourrait, un jour, être jugée comme plus criminelle que le laissez-faire des années sang contaminé.

Car enfin, le sida est un virus, certes, une maladie mortelle mais ni plus ni moins que le cancer ou autre. En revanche, son mode de transmission, lui, pose de sérieux problèmes sociaux aux sociétés dans lesquelles nous vivons.

La nature sexuelle du mode de transmission du virus déchaîne depuis son apparition les comportements les plus aberrants, les plus délirants. Le sexe est un tabou majeur dans nos sociétés, et les maladies vénériennes n’ont jamais été regardées sans a priori. Le fait que les homosexuels aient été les premiers touchés n’a fait qu’envenimer le débat. Intégristes religieux, politiques, moraux se sont lâchés sur cette "punition divine", "corruption occidentale", "déciance bourgeoise", et j’en passe. Au caractère mortel de la maladie est venu se greffer, pour une partie importante de la population, un jugement moral qui a conduit, dans bien des cas, à une mort sociale avant la mort physique.

Plus profondément, le sida, par son mode de transmission, est en train, doucement, insidieusement, de mettre en péril une notion de base de la société : la confiance. Par crainte du sida, on se protège. On met des capotes qui isolent les amants lors d’un rapport, le plus intime qui soit. On se réfugie derrière une barrière en latex. Le pire, c’est que c’est à l’heure actuelle le seul moyen efficace de prévention. J’entends de beaux discours sur l’abstinence, la fidélité, etc., mais on en revient à la case départ : la confiance. Or, la confiance ne protège pas.

Alors, où en sommes-nous ? 2007, le sida tue, encore et toujours. Les perspectives d’un vaccin sont "à portée de main", ce qui signifie que pour le moment, on n’a rien. Ou en est la volonté politique ? Eh bien, disons que si on rebaptise le sida "alzheimer", on est bien parti. Sinon, on est en panne, au milieu du gué. Ce qui semble satisfaire fort bien nos dirigeants.

Cet été, des millions d’adolescents ont connu sur les plages de France et d’Europe leurs premiers émois. Leurs premières aventures amoureuses. Leurs premiers ébats sexuels. Combien, à 16, 17 ou 18 ans ont été contaminés lors de ce premier rapport sexuel, compromettant gravement, sans doute irrémédiablement leur capacité d’avoir un enfant ? Et, bien sûr, plaçant au-dessus de leur tête une épée de Damoclès dont ils ne se débarrasseront peut-être jamais...

Que faire devant le mouvement bareback ? Que faire devant ceux qui décident de laisser tomber la protection, pour quelque motif que ce soit ? La seule réponse doit-elle être le rejet et l’anathème ? N’y a-t-il pas quelque chose de plus profond là-dedans ? Peut-être une lassitude extrême de la peur, de la méfiance de l’autre ? Une volonté de vivre, même si cela revient à obérer le lendemain ? Qui s’est penché sérieusement là-dessus ?

Combien de temps allons-nous fermer les yeux ? Combien de temps allons-nous nous contenter de multi thérapies qui ne font que repousser le problème sans rien régler, diffusant - en plus - un faux sentiment de sécurité ? Je fais partie de la première génération qui n’a jamais connu autre chose que le sida comme horizon indépassable de la vie amoureuse et sexuelle. J’ai 40 ans, ce qui veut dire que la deuxième génération devant vivre avec ce rétrovirus est là, et dejà depuis quelques années.

Je crains que nous ne soyons qu’au début des ravages du sida. A coté des morts, des contaminations, des malades, de leur coût économique, humain, des peines et chagrins causés partout dans le monde, se profile une catastrophe sociale de grande ampleur. Que personne ne mesure encore. Il est temps d’agir, notre oubli actuel est mortel.

Manuel Atréide.


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34 réactions à cet article    


  • La mouche du coche La mouche du coche 10 septembre 2007 13:07

    Bon le sida aujourd’hui ne se guérit pas mais il se soigne. Pour les médecins, c’est déjà une maladie ancienne. Ils sont aujourd’hui concentrés sur les maladie d’Altzeimer. smiley


  • Manuel Atreide Manuel Atreide 10 septembre 2007 10:41

    Erratum :

    Et bien, disons que Si on rebaptise le SIDA « alzheimer », on est bien parti. Sinon, on est en panne, au milieu du gué.

    Il est évident qu’avec le « S » le sens de la phrase devient moins abscons. Et j’avoue bien volontiers que son écriture est pour le moins confuse.

    Pour faire clair, Le SIDA ne fait pas partie des priorités affichées du nouveau président de la république. La maladie d’Alzheimer oui. J’en suis ravi pour les malades d’alzheimer (j’en ai dans mon entourage), je suis préoccupé par l’absence de volonté politique sur le SIDA.

    Voilà, petit erratum qui prouve que même avec de multiples relectures, quelques coquilles et propos obscurs peuvent se glisser dans un texte longuement travaillé.

    Manuel « honteux » Atréide


    • Svenn 13 septembre 2007 22:39

      Il y a aujourd’hui encore bien plus de chercheurs travaillant sur le sida que sur Alzheimer. La politique actuelle ne consiste pas à diminuer les moyens de la recherche sur le sida mais plutot a mettre des nouveaux moyens sur Alzheimer, maladie pour laquelle il n’y a pas vraiment de prévention ou de traitement à l’heure actuelle. Sachant qu’on ne connait quasiment rien a Alzheimer, ca ne me semble pas superflu de mettre le paquet sur cette maladie.


    • Vilain petit canard Vilain petit canard 10 septembre 2007 12:06

      Merci de rafraîchir la mémoire aux lecteurs. Il est encore des gens qui croient que c’est une maladie « de tapettes parisiennes », et qui préfèrent n’en pas parler. Ajoutons que les pays en voie de développement, ou du stade juste au-dessus, ont honte d’avouer des taux de contamination épouvantables, et préfèrent carrément ne pas faire d’évaluations, c’est plus sûr (et en plus, c’est moins cher).

      Alors on se retrouve subitement avec des taux effrayants : 30% pour l’Afrique du Sud, peut-être 25% au Vietnam, on ne sait pas bien... En Chine, c’est comme pour tout : on ne sait pas bien. La Russie, pareil.

      Nous devrions avoir intégré cette maladie dans notre culture de prévention, au lieu de ça, on continue à faire comme si elle ne nous concernait pas.

      Un exemple récent ? Il vient de paraître un livre commis par un médecin fanatique d’hygiène, « On s’en lave les mains ». Je l’ai lu, et j’ai vu le gugusse chez Ruquier. On y apprend les dangers mortels des réfrigérateurs mal réglés, de serrer la main à n’importe qui, de faire la bise même aux amis, mais pas une seule fois n’y apparaît le mot « préservatif ». Il est vrai que l’auteur dédie le livre « à sa mère, qui lui a tout appris de l’hygiène »...

      Le résultat de ces conneries, ce sont des morts, et surtout chez les jeunes, il faudrait bien qu’on le comprenne un jour... Mais Alzheimer, ça fait mieux, quand on parle à la télé, faut croire. Et puis, ça flatte l’électorat âgé. Mais je pense que ça fera pareil : dans dix ans, quand on fera le bilan, je vous parie qu’on verra qu’on aura eu ... une belle campagne de pub à la télé !


      • LE CHAT LE CHAT 10 septembre 2007 12:22

        le Sida est une bonne affaire pour les firmes pharmaceutiques qui vendent à prix d’or aux occidentaux les trithérapies qu’elles refusent au tiers monde où se trouve l’essentiel des malades ! la poire est juteuse , pourquoi se presser de trouver un vaccin quand tant de blé remplit leurs caisses ?


        • Manuel Atreide Manuel Atreide 10 septembre 2007 12:30

          Cher Chat ...

          Si votre analyse du comportement des grandes multinationales semble juste, il me semble que vous passez un peu vite sur un détail :

          Pourquoi les laissons nous faire ? Pourquoi, collectivement, nous détournons nous de ces agissements ? Pourquoi se répand ce sentiment fallacieux que les années SIDA sont derrière nous ?

          Oui, il y a des responsabilités à chercher du coté des laboratoires pharmaceutiques dans le peu de progression dans les moyens de lutte contre le SIDA.

          Mais, nous devons aussi, nous tous, ne pas oublier ce qui se passe et nous contenter du peu qui nous a été fourni. La victoire contre cette saloperie ne se fera pas sans notre concours et notre implication. Nous sommes en train de l’oublier. C’est en tout cas mon sentiment. Sommes nous prêts à en payer le prix ?

          Manuel Atréide


        • LE CHAT LE CHAT 10 septembre 2007 12:48

          @manuel atreide

          Mes modestes moyens ne me permettent pas pour les moment de siéger au conseil d’admnistration des dites sociétés ;/-) , mais peut être qu’en gagnant l’euromillion .....

          bien à toi


        • pallas 10 septembre 2007 12:31

          Mon cher ami auteur de cette article, lutter contre le sida est si simple, j’ai la solution, premierement avoir un partenaire et vivre avec et vouloir fondé une famille et rester des années ensembles sans aller coucher a droite a gauche, cela s’appel l’Amour, je sais c’est demodé, sa n’est pas cool dans le new age du sexe jetable. Ensuite avec l’amour, il y a l’honneté avec soit meme, sa veut dire de faire un depistage si ont a eu un amour avant pour eviter de rendre malade sa ou son partenaire, car ont tient a cette personne, la peur de la ou le rendre malade serai une idée insupportable, cela est l’amour dont je sais bien que c’est tres démodé. Il faut m’excuser, je suis un arrieré sentimentaliste qui considere le sexe comme cerise sur le gateau d’un Verbe oublier qui se nomme « AIMER ».


          • Manuel Atreide Manuel Atreide 10 septembre 2007 13:29

            Cher Pallas ....

            Etes vous conscient que votre « solution » n’est pertinente que dans certains cas ?

            Si vous êtes père, accepterez vous de voir votre fille se marier à 16 ou 17 ans un été à la va vite sur le bord d’une plage pour qu’elle puisse enfin s’ébattre avec son amour de vacances ? Et si ce beau jeune homme n’était tout compte fait pas le bon ?

            Face au sexe et à l’amour, nous ne sommes pas tous dans le même bateau. Nous n’avons pas tous la même vie. Les raisonnements simplistes ne font que différer le moment où nous devrons prendre les décisions qui s’imposent en matière de lutte contre ce fléau : une mobilisation de la société, une mobilisation des pouvoirs publics, une mobilisation financière et scientifique pour qu’enfin, on trouve un remêde.

            A moins que vous ne soyez prêt à accepter de voir votre descendance vivre dans un monde ou la mort rôde peut être au détour d’un flirt. Ce n’est pas mon cas.

            Manuel Atréide


          • pallas 10 septembre 2007 13:49

            assume ton existence et tes choix, avec l’idéeologie de consideré le sexe comme une marchandise ou bien de consommation jetable, ont en arrive a des extremité, tel que les filles enceintes jeunes meres sans peres, ou bien l’augmentation des maladies sexuellement transmissible, dsl, mais chacuns dois assumer sont choix de vie et prendre en compte ses responsabilités. Parcontre ne melangé pas amour et consommable. Maintenant pour la gamine de 17 ans qui couche avec un inconnu aussi beau soit il, uniquement car il est beau et qu’ensuite elle devienne enceinte sans pere ou malade, je crois qu’il faut s’interroger serieusement sur l’education que l’ont offrent aux jeunes.


            • Le Chacal Le Chacal 10 septembre 2007 17:21

              Entre le libertarisme à tout crin et la rigueur sexuelle façon XIXe siècle, il y a peut-être un juste milieu non ?

              S’il s’agit de revenir à l’abstinence jusqu’au mariage, et assumer le choix de ce partenaire unique « jusqu’à ce que la mort nous sépare », alors qu’il suffit juste de prévenir et plutôt deux fois qu’une que les MST - et le sida en est une - ont des conséquences dramatiques et qu’il faut donc s’en protéger, alors je trouve que c’est une forme de retour à un obscurantisme sexuel qui n’a abouti qu’à une chose au long des siècles : la domination de l’homme sur la femme.

              Parce que ne vous leurrez pas : nous autres hommes, nous prenons toujours « notre pied » (ou presque toujours en tout cas) et si les femmes ne peuvent pas menacer d’aller voir ailleurs, alors elle ne seront pas sûres d’avoir droit à leur part du « gâteau » si vous voyez ce que je veux dire (NB : tenter de faire moins métaphorique la prochaine fois...)


            • FYI FYI 10 septembre 2007 14:04

              Je pense effectivement que volontairement on retarde un vaccin (pour toutes les raisons énoncées ci-dessus).

              Une preuve ?

              Rappelez-vous, l’hépatite C, qui selon les chercheurs est un virus bien plus « compliqué » que le HIV .... résultat on arrive à le soigner désormais, le SIDA c’est plus une approche maltusienne ....


              • Svenn 13 septembre 2007 22:30

                Encore et toujours le complot ....

                Reflechis deux secondes si possible : si un labo privé a un vaccin contre le sida, se fera-t’il plus d’argent en vaccinant un milliard d’humains riches ou en soignant quelques millions de malades solvables ?

                Le HIV fait partie de ces maladies pour lesquelles on a du mal a mettre au point un vaccin, il ne faut pas croire qu’il suffit de mettre cent chercheurs sur un sujet pour que la reponse arrive tout de suite. Parfois ça marche tout de suite, parfois ça met plus de temps, parfois ça ne marche jamais. Pour le moment, il n’y a rien de correct dans les labos et les vaccins actuellement à l’essai n’ont pas l’air franchement mieux que les précédents. Du cote des traitements, il y a par contre pas mal de nouvelles molecules qui ont l’air plus puissantes que les molécules actuelles. A voir.

                Au sujet de l’hépatite C, le problème était qu’on ne savait pas cultiver le virus (étape quasi indispensable si on veut mettre au point un vaccin) et donc rien n’avançait. Depuis deux ans on sait faire et on peut désormais espérer qu’un vaccin dans les prochaines années.


              • pallas 10 septembre 2007 14:37

                Je ne voi pas qu’elle est le pb avec le business du sida, car en effet c’est un business qui rapporte gros et qu’un vaccin casserai le marché. Ils vous prennent pour des debiles, considerant le sexe comme bien de consommation, du jetable, il est evident que vous faite de tres bon client. Allez y mes petits couché partout, n’aimez surtout pas, consommé, consommé. Vous etes malade ? maintenant depenser. interessant, l’amour n’existe plus, devenu vieux jeu et sans interet, au final, vous etes des pigeons qui n’etes que des clients pour le business inhumain des trusts pharmaceutiques. Quand ont jouent, il faut accepter et lire les regles, c’est un conseil. Dans un monde du chacun pour soit et de son plaisir personnel ou les autres au fond n’existe pas, n’attendez pas de la compassion des autres.


                • nephilim 10 septembre 2007 15:55

                  Pallas ne doit pas avoir d’enfants^^ il répond comme un gland qui ne deviendra jamais un chêne.


                  • pallas 10 septembre 2007 16:06

                    Je crois nephilim que c’est toi qui ne comprend pas vraiment le sens des realités. Le sida se repand comme des petits pains, ainsi que la desafection de l’amour parental envers les enfants, c’est un contexte tres important dans notre societe dont je crois qu’il ne faudrai pas sous estimé le phenomene, le choix de prendre le sexe comme simple marchandise avec les differents supports mediatiques montrant a la limite de la pornographie comme si cela etait naturel pour un mome de 10 ans de connaitre la penetration et de voir des images affichés dans nos rues des scenes tres provocateurs ou bien a la television, je crois que vous sous estimé l’impact du phenomene. le probleme du sida et de son expansion n’est qu’une des facettes du pb.


                    • Gracian Gracian 10 septembre 2007 16:26

                      L’inconscience de Pallas et la légèreté du Chat me poussent à réagir.

                      Effectivement je suis inquiet de constater que l’on ne parles plus du Sida et de ses dangers. Que la tri-thérapie, soit considérée comme une solution. Que le gouvernement n’envisage pas de crédits pour la Prévention.

                      Toutes les publicités, les films, journaux parlent de sexualité. C’est un appel amoureux pour les adolescents des deux sexes qui découvrent l’attirance amoureuse, et pour eux le danger de contamination. Ils risquent leur vie par ignorance, idées fausses, laxisme de la société.

                      Je me réjouis que l’on vote des crédits pour la maladie d’Alzheimer, l’autisme, mais la prévention du Sida me semble une priorité. Il s’agit des forces vives du monde, de notre futur en tant que Terrien, car le problème est mondial, et cette absence du rappel de la facilité de la contamination et de la nécessités de se protéger, me parait criminel.

                      @ le Chat -

                      Le sujet semble seulement vous intéresser si vous pouvez placer une astuce . C’est vraiment tout ce que ce sujet vous inspire ?

                      @> Pallas -

                      Dans quel intégrisme évoluez-vous ? Quel secret possédez-vous pour savoir à l’avance que vous avez trouvé le partenaire idéal, l’amour qui durera toute une vie ? Demeurez-vous chaste en attendant ce moment ?


                      • Gasty Gasty 10 septembre 2007 18:44

                        Faut pas être grognon comme ça !

                        C’est tuant à la fin ! smiley

                        De toute façon il n’y a qu’un remède contre les grognons.


                      • LE CHAT LE CHAT 11 septembre 2007 09:06

                        @gracian

                        C’est vrai ce que dit Gasty , tu as de la chance que la constipation se guérit ! smiley

                        Je ne fais pas partie des décideurs, mais je pense comme l’auteur qu’ils manquent surtout de volonté politique .N’ayant aucune influence sur ces gens là , je préfère rire que pleurer !


                      • pallas 10 septembre 2007 16:57

                        Mon cher GRACIAN alors souhaité trouver l’amour c’est etre integriste ? je ne savai pas que vos parents ainsi que vos grands parents etaient des integristes. De plus je ne voi pas en quoi mon propos est integriste, couché dans tous les sens avec de multiples partenaires, les jugés uniquement sur le physique c’est etre quelqu’un de normal alors ?. Hum il y a quelque chose qui semble m’avoir echappé, parler d’amour, de confiance, faire un test de depistage avant de couché avec la personne aimé, ce qui je rappel le nom exact est « prevention », ce geste est integriste ?. Ne vous me moquez pas de moi, coucher avec n’importe qui, juste pour la nuit, le bonjour au revoir, cela est extreme. De plus vous faite l’apologie du superficiel ou couché avec quelqu’un comme sa uniquement sur son physique c’est bien et chercher a trouver l’amour c’est mal. Il y a quelque chose d’etonnant dans votre idéeologie .


                        • Gracian Gracian 10 septembre 2007 17:09

                          @Pallas

                          Vous ne répondez pas à ma question ! Trés bien, on se réserve pour le grand amour, à qui on sera fidèle et qui durera toute la vie.

                          A quel age, et comment le découvrirez-vous sans vous tromper ?


                          • nephilim 10 septembre 2007 17:20

                            vous mélangez tellement de choses pallas que discuter avec vous n’est pas possible^^ Je pense effectivement que vous evoluez dans une sphere integriste^^ ou extremiste mais bon c’est votre choix :) A vous lire la population francaise est quasiment malade du sida alors !! Car tres peu de personnes suivent votre doctrine ancestrale. Maintenant , si à vos yeux connaitre dans sa jeunesse plusieurs histoires amoureuses releve d’un comportement anormal je n’ai plus aucun argument à vous présenter :(

                            Jeune, moins Jeunes, Séniors Protégez vous !! Le sida est une maladie tres grave et toujours mortelle


                            • pallas 10 septembre 2007 17:20

                              Mr GACIAN votre question n’a aucuns sens, j’ai expliqué les 2 cas, amour a vieou bien avoir un nouvelle amour et de faire un depistage, votre question j’y est repondu bien avant que vous la posiez, vous etes malhonnete avec votre idéeologie. Regardez la situation des enfants sans parents abandonner a eux meme, aux violences des le college, les viols aux lycées. La prostitution aussi des jeunes adolescentes, l’epidemie du sida qui se repand. Votre idéeologie est nauseabonde dsl mais il va falloir assumer vos responsabilités.


                              • pallas 10 septembre 2007 17:20

                                cela va de meme pour vous mr NEPHILIM


                              • Manuel Atreide Manuel Atreide 10 septembre 2007 18:29

                                @ Tous ...

                                Je dois avouer une certaine déception quand à la tonalité des posts produits jusqu’ici sur cet article. Si il est jugé favorablement, les considérations émises par la pluspart des internautes me semblent peu en rapport avec le sérieux du sujet.

                                Vous semblez tous prendre la pandémie du Sida à la légère, où, pour le moins, comme un sujet qui n’est plus vraiment d’actualité.

                                Je vous invite pourtant à aller consulter les chiffres publiés par l’ONUSIDA lors de son rapport annuel 2006. VOus y constaterez que le traitement des malades vivant dans les pays en voie de développement reste marginal. Aux dernières nouvelles, on parle d’environ 2 millions de personnes sous trithérapies. Les chiffres concernant les personnes infectées dans ces pays parlent de plusieurs dizaines de millions. Que deviennent les autres ? les laisse-t-on mourir ?

                                Dans les pays ou la conditions des homos est « bonne », on constate aussi un relâchement des efforts de prévention et un abandon sans cesse croissant des reflexes de protection. Là encore, peut-on répondre à ces données par un raisonnement simpliste ? l’anathème ou le désintérêt sont-ils, en définitif, les seules réponses pertinentes de la société ?

                                De nombreuses associations s’inquiètent du manque d’entrain de la nouvelle équipe présidentielle sur le front du Sida (consultez, entres autres, le site d’act-up Paris). les politiques sont nos représentants. Pouvons nous, devons nous les laisser abandonner le terrain de la lutte ?

                                le Sida est un virus. Rien de plus. Une maladie. Pourquoi continue-t-on à véhiculer autant de fantasmes autour ? Porte-on de tels jugements moraux sur les malades du paludisme ? Peut-on humainement dire froidement qu’une personne qui a attrapé ce virus est responsable de cet état de fait ? Même dans la tête d’un intégriste, une erreur passagère peut-elle être sanctionnée par une maladie mortelle sans que personne ne s’en émeuve ?

                                Nous sommes en septembre. Je ne vous demande pas de sortir dans la rue pour faire des manifestations monstres, non. Je vous demande juste de ne pas oublier. De ne pas penser que le Sida est derrière nous. De réflechir à ce que vous pouvez faire pour vous protéger, protéger vos proches. Et surtout, de réflechir à ce que vous pouvez faire pour faire avancer la recherche et la lutte contre le Sida. Cela passe, par exemple, par un simple coup de téléphone à votre député. Ou sénateur.

                                Manuel Atreide.


                                • Le Chacal Le Chacal 10 septembre 2007 18:41

                                  Je suis d’accord : on continue de se protéger, on ne doit pas s’arrêter parce qu’un « traitement » existe.

                                  La trithérapie ne fait que retarder l’inévitable. Il faut se protéger, parce que passer le reste de sa vie à tenter de tromper la mort en suivant un traitement lourd, qui n’est pas sans effet secondaire, et qui ne sera peut-être (sans doute) pas efficace éternellement (regardez l’état de nos pauvres antibiotiques face aux multirésistances et imaginez que les antiviraux peuvent subir le même sort), c’est vraiment payer chèrement un égarement...


                                • Manuel Atreide Manuel Atreide 10 septembre 2007 18:47

                                  Ok Chacal, je vais te la faire courte .

                                  Si le seul traitement contre le Sida que nous puissions escompter est le préservatif, peut-on me le faire en injection ?

                                  Ou peut-on esperer un traitement qui nous permette d’en finir avec cette saloperie. Tritherapie et capotes sont des pis aller. Combien de morts avant qu’on finisse par le comprendre ? Sans compter que pour faire un enfant, la capote n’est pas le vêtement idéal ...

                                  Manuel Atréide


                                • La Taverne des Poètes 10 septembre 2007 19:37

                                  De nouveaux dangers compromettent la lutte contre le SIDA :

                                  - Des théories remettant en cause le rôle du VIH dans la survenue du sida prospèrent sur le Net. Ces thèses risquent d’avoir de lourdes conséquences en termes de vie perdues en sapant la prévention de l’infection par le VIH et en rejetant les médicaments antirétroviraux.

                                  - La France veut diminuer sa contribution financière au Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. C’est ce qu’a proposé, le 29 août, le ministre du budget, Eric Woerth lors d’une réunion qui s’est tenue à l’Elysée : ll a proposé une réduction de 15 % de l’effort financier, le faisant ainsi passer de 300 millions d’euros en 2007 à 250 millions d’euros en 2008.

                                  - Dans la lutte contre la « fuite des cerveaux » qui prive les pays pauvres de leurs personnels de santé qualifiés, un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (UNCTAD) épingle le manque de volonté politique des pays développés. Ces derniers sont appelés « à faire quelque chose » contre cet exode. Près de 45% au Liberia, 10% en Zambie, en Ethiopie, en Ouganda...

                                  - Le Rwanda étrenne avec beaucoup de difficulté et de courage le mécanisme de l’OMC permettant aux pays en développement de se procurer des médicaments génériques auprès de laboratoires dans d’autres pays membres. Les autorités de Kigali ont déclaré à l’OMC qu’elles souhaitent importer 260000 boîtes d’Apo-TriAvir, un traitement contre le sida, produit par le fabricant de génériques canadien Apotex.


                                  • brieli67 11 septembre 2007 16:51

                                    PUB PUB PUB PUB PUB PUB

                                    Je laisse cette réclame dans son jus.

                                    Le virus de l’HIV a la taille de 100 nanomèters du diamètre. La molécule d’eau a la taille de 20 jusqu’à 60 nanomèters du diamètre, elle est beaucoup plus petite que le virus de l’HIV. Si les micropores du préservatif ne laissent l’eau passer, le virus de l’HIV auissi ne peut pas passer, certes, si le préservatif est de haute qualité et s’il n’est pas endommagé. Les préservatifs XYZ sont testés par A. Furnier Institut à Paris (le Centre d’OMS pour les maladies transmises par la voie sexuelle) en décembre de 1988. Pendant les tests les préservatifs XYZ étaient testés pour la pénétration des virus, et les certains viruses avaient même la moindre taille, que le virus de SIDA. Les résultats des tests ont montré que pas de virus a pénétré à travers la membrane du préservatif.

                                    Les essais d’après les méthodes les plus récentes dans le Laboratoire d’Oncologie Virulente d’Institut de Paster à Paris, en septembre de 1989 ont approuvé que les condoms XYZ font l’obstacle insurmontable pour le virus de déficit immun humain.

                                    ET POURTANT ILS PASSENT ET POURTANT ILS TRAVERSENT LE LATEX

                                    de belles études officielles scandinaves sont sur le Net à vous juger à qui profite ces mensonges il y a comme de la manip

                                    Il n’y a toujours pas de vaccin et c’est pas demain la veille. Ce microbe est particulièrement retords. Qu’ on ose aussi un jour publier Tout le positif en sciences et en sociologie cette sale bête a entraîné. On attribut trop au Pc familial et professionnel à cette rupture de l"evolution que nous sommes entrain de vivre.


                                    • Svenn 13 septembre 2007 22:49

                                      « Le virus de l’HIV a la taille de 100 nanomèters du diamètre. La molécule d’eau a la taille de 20 jusqu’à 60 nanomèters du diamètre, elle est beaucoup plus petite que le virus de l’HIV. »

                                      J’ai arrêté de lire à cette anerie. La molecule ne fait pas 20 ou 60 nanomètre, mais 0,15 nanomètre de diamètre. Vous venez de confondre une baleine bleue avec une souris grise...

                                      Le HIV est environ 500 fois plus grands dans toutes les dimensions que la molecule d’eau, donc c’est evident que ce qui arrete le HIV n’arrete pas forcément l’eau...


                                    • janequin 1er octobre 2007 19:32

                                      Maintenant, si l’eau est liquide, Svenn, c’est justement parce qu’elle est formée d’agrégats de molécules d’H2O assemblées par liaison hydrogène. Donc, la taille de tels agrégats (qui glissent les uns sur les autres dans la forme liquide) peut être très importante, dix fois, voire cent fois plus en diamètre que la molécule simple, soit donc jusqu’à 15 nm. Il faut toujours tenir compte des liaisons intermoléculaires lorsqu’on étudie les propriétés physiques d’une molécule.


                                    • janequin 1er octobre 2007 08:45

                                      Il semble maintenant clair que les multipthérapies ont fait baisser la garde des gens, mais il n’est pas sûr que ce soit la seule raison. Tout d’abord, le public se rend compte que les discours alarmistes de l’Onusida ne rendent pas compte de la réalité sur le terrain. Ainsi, le bureau de recensement américain donne des estimations pour la population d’Afrique du Sud en 2007, à savoir 44000000, avec un taux de croissance de - 0,5%

                                      http://www.census.gov/ipc/www/idb/country/sfportal.html

                                      Ils indiquent explicitement que leurs calculs tiennent comptent de la prévalence du HIV déterminée par les études anténatales :

                                      http://www.census.gov/ipc/www/idb/aidsproj.html

                                      Ces projections sont en désaccord profond avec les réultats publiés par le bureau des statistiques d’Afrique du Sud, qui donne une population de 47900000 et un taux de croissance annuel d’environ + 1%

                                      http://www.statssa.gov.za/publications/P0302/P03022007.pdf

                                      La désertification de l’Afrique, pourtant annoncée vers le milieu des années 90 comme conséquence de l’épidémie de Sida, n’a pas eu lieu, et au contraire, la croissance de la population africaine est la plus forte au monde. Cela est valable pour l’Ouganda, mais aussi pour le Botswana, dont la population est actuellement le double de ce qu’elle aurait dû être selon les prévisions.

                                      Tout ceci fait que les gens prennent de moins en moins pour argent comptant ce que disent les médias, d’autant que chez nous, si la mortalité progresse à nouveau un peu, elle reste marginale comparée à celle provoquée par les autres maladies importantes.

                                      Les publications par le ministère de la santé des taux estimés de transmission de la maladie par type d’acte sexuel conduisent également bon nombre de gens à prendre moins de précautions :

                                      http://www.sante.gouv.fr/pdf/dossiers/sidahop/ch16.pdf

                                      où il est indiqué que la transmission de l’homme vers la femme ne fonctionne que dans un cas sur deux mille environ, un cas sur trois mille de la femme vers l’homme.

                                      L’avénement de la trithérapie a effectivement considérablement modifié les choses. Elle a consisté essentiellement au début à diminuer les doses d’AZT de 1500 mg par jour à 500 mg par jour, et à y adjoindre un autre analogue nucléosidique, l’épivir et un inhibiteur des protéases. Actuellement, on privilégie toujours l’épivir, auquel on rajoute le plus souvent le lopinavir, du moins en France. L’atripla, lui, comporte un composé très voisin de l’épivir (emtriva), ainsi que le viread, qui est un organophosphoré. Tous ces nouveaux traitements semblent avoir un point commun : ce sont de puissants réducteurs chimiques, ce d’autant qu’il est de plus en plus convenu de dire que le VIH agit en provoquant la mort cellulaire grâce à des médiateurs chimiques, dont le principal serait un puissant oxydant, le peroxynitrite.

                                      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17012767&query_hl=5&itool=pubmed_docsum

                                      L’AZT lui aussi avait de bonnes raisons « chimiques » de diminuer le taux de ces oxydants, et donc la réponse positive au traitement était logique, cependant, l’amélioration n’était pas durable, car l’AZT peut être à l’origine de ces peroxynitrites lorsqu’il n’est plus contrôlé chimiquement par les réducteurs sanguins, qui disparaissent très lentement en présence du même AZT. L’épivir, par contre, a des propriétés réductrices voisines de ces réducteurs sanguins, et donc permet à la personne de voir sa santé s’améliorer plus durablement.

                                      L’accès à tous ces traitements est certainement très onéreux. Mais la synthèse de l’AZT, qui se fait en 2 étapes et utilise des substances peu chères, n’aurait pas dû conduire à des prix aussi élevés, et actuellement, il semble qu’il soit bradé dans les pays en voie de développement, alors qu’il n’est pas nécessairement ce qu’il y a de mieux. Par contre, l’épivir (ou l’emtriva), qui est une constante dans tous les traitements depuis dix ans en Europe, est très compliqué à sythétiser, et cette synthèse doit se faire dans des conditions opératoires anhydres (sans eau). Elle utilise des réactifs chers et des solvants chers. Et cette substance reste donc encore très chère, alors qu’elle semble être la mieux adaptée.


                                      • zaho 17 octobre 2007 12:19

                                        Seul contre tous. Vos commentaires m’attristes. Vous devriez lire le livre du Dr Etienne de Haven et de Jean-Claude Roussez« les 10 plus gros mensonges sur le sida ». Coluche avait écrit « c’est une maladie qui se transmet médiatiquement » ?


                                        • Bof 29 janvier 2008 10:38

                                          @ Monsieur Atreide : Deux questions me poursuivent et comme vous semblez vous interesser au HIV , le virus survit-il dans le gras comme on nous le rabachait ( environ au moment de la vache folle) ?? Peut-être même y vit-il ? Alors, que l’on nous rabache actuellement qu’il peut être dans le sang ou pas ave les "CD4" ... et SURTOUT , un de mes prof. m’a demandé si je me souvenais que"" ’ l’ADN était en fait constitué de Virus à ADN ....’ "" ....

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