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Accueil du site > Tribune Libre > Le Pen et Bayrou, alliés de fait au lendemain du 1er tour

Le Pen et Bayrou, alliés de fait au lendemain du 1er tour

Leur seule chance : une défaite massive de Sarkozy et l'éclatement de l'UMP... sinon l'un comme l'autre resteront marginaux

Voici avec ses 18 %, Marine Le Pen coiffée de la couronne de reine, ou quasiment telle, de ce premier tour. Tel avait été aussi le sort de François Bayrou, il y a 5 ans, avec un score encore supérieur. Qu’en a-t-il fait ensuite ? Pas grand chose… Tout est allé de mal en pis pour lui et le voilà qui se retrouve ce dimanche avec moitié moins d’électeurs.

Au-delà de cette symétrie des scores, leurs destins à court terme semblent liés.

En effet, si Marine Le Pen veut transformer ce score en un succès réel, et ne pas se retrouver isolée comme François Bayrou le fut, elle se doit gagner les prochaines législatives, c’est-à-dire se retrouver avec un nombre significatif de députés. En l’absence d’un scrutin à la proportionnel, ceci passe par un éclatement de l’UMP, et le ralliement de fait – officiellement avoué ou non – de son aile droite, celle qui, depuis de longs mois, serine des propos qu’aucun membre du Front National ne renierait. Sinon, son parti imposera probablement de multiples triangulaires… mais les perdra toutes ou presque.

La première étape pour initier cet éclatement de l’UMP est une défaite nette et cinglante de Nicolas Sarkozy au deuxième tour, une défaite telle que l’aile « gauche » de l’UMP vienne s’en prendre vivement à tous ceux qui ont poussé Sarkozy à droitiser sa campagne… initiant ainsi un possible éclatement de l’UMP. Si la défaite de Sarkozy est limitée, l’UMP restera soudée, et partira unie pour les législatives. Et si jamais il gagne, n’en parlons pas…

Et François Bayrou, que peut-il faire, et comment expliquer qu’il ait connu cette hémorragie, alors qu’une majorité des Français lui reconnaît la justesse de ses analyses ?

Je crois qu’il a commis d’abord l’erreur de croire que la statue du commandeur isolé et disant le vrai, allait suffire dans une élection présidentielle. Mais cette solitude, si elle a sa noblesse, est « suicidaire » dans un monde de media et de bruits, où il s’agit d’arriver à se faire entendre. Sa voix n’a pas porté, et n’a pas été entendue. Ce d’autant plus – et c’est mon deuxième point – qu’il n’a pas assez traduit ses analyses et ses orientations en propositions concrètes. Le seul moment où il a percé la muraille des media est quand il a lancé son « label France ». Pourquoi n’a-t-il donc pas poursuivi en prenant de nouvelles initiatives et en montrant comment concrètement ce label pouvait être mis en œuvre ou comment réellement on pouvait redynamiser le tissu industriel français.

Le voilà en tous cas avec un score divisé de moitié. Peut-il se permettre après un tel effondrement, une nouvelle traversée du désert de 5 ans ? Certainement non, sauf à vouloir rejoindre le club de déçus de la politique qui sont condamnés à ne peupler plus que des émissions TV ou à écrire des tribunes ou des livres de moins en moins lus.

Que peut-il faire ?

Sa force – ou ce qu’il en reste – est dans la justesse de son analyse et la droiture de sa position. Peut-il dès lors rallier l’un ou l’autre des deux candidats du deuxième tour sans perdre son âme et sa crédibilité ? Je ne crois pas…

En effet, s’il rallie Nicolas Sarkozy, comment le pourrait-il, sans se déjuger, vu la droitisation de la position de ce dernier ? Leurs programmes économiques sont peut-être compatibles, ou du moins ajustables, mais on ne dirige pas un pays par les chiffres. Sur tous les autres sujets, les antagonismes sont multiples, et non réconciliables. De plus le passé de Nicolas Sarkozy a montré qu’il ne fallait pas se fier à ses promesses, et qu’elles n’engagent que celui qui les reçoit et les croit… et non pas celui qui les a prononcées.

Avec François Hollande, les programmes sont plus proches, et c’est, cette fois, surtout les volets économiques qui divergent, mais les points d’achoppements ne sont pas si nombreux… c’est d’ailleurs ce qui explique que Hollande ait siphonné une partie des voix étant allés précédemment vers le centre.

Mais comment François Bayrou pourrait-il exister après un tel ralliement et comment ne pas voir qu’il se couperait définitivement de ses ex-amis du centre droit qui ne lui pardonneront probablement jamais d’avoir fini d’enfoncer la candidature de Sarkozy. François Bayrou se retrouverait ainsi dans le rôle de Jean-Michel Baylet bis… Position peu envieuse pour un mot qui veut avoir un destin national.

Sa meilleure chance est finalement pour lui aussi de voir l’UMP éclater, et donc de voir Sarkozy perdre nettement dans deux semaines… mais sans y avoir participé… du moins officiellement. Difficile exercice. C’est à cette condition qu’il pourrait se retrouver à la tête d’une sorte d’UDF reconstituée avec lui à sa tête, UDF qui pourrait engranger de nombreux succès lors des législatives… entre un PS porté par la victoire de Hollande et un Front National renforcé et légitimé par des accords passés avec le reste de l’UMP.

Un tel schéma est-il réaliste ? Franchement, il a peu de chances d’arriver à se produire, mais c’est sa seule chance, et rien n’est jamais impossible… Sinon, Marine Le Pen et François Bayrou pourront toujours créer ensemble le club des « vainqueurs » du premier tour, condamnés à des lendemains qui déchantent…

Les voilà donc, alliés de fait pour obtenir une défaite franche et massive de Sarkozy, conduisant à l’éclatement de l’UMP.

Pour Marine Le Pen, le chemin est étroit, mais clair : affirmer, comme elle l’a déjà commencé, son opposition aux deux candidats du deuxième tour.

Pour François Bayrou, le chemin est aussi étroit… mais de plus très peu clair : comment accélérer la chute de Sarkozy sans le montrer ? Comment faire un choix – puisqu’il a dit qu’il le ferait – sans rallier qui que ce soit ?

En son temps, Valéry Giscard d’Estaing avait inventé le « Oui, mais » comme une version du soutien qui n’en est pas un, peut-être François Bayrou devrait-il inventer le « Non, mais » comme une version du ralliement qui n’en est pas un…


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30 réactions à cet article    


  • morice morice 23 avril 2012 13:49

    Blahblah habituel de gourou : autant parler du vide...


    • justice99 justice88 23 avril 2012 14:29

      Du blahblah pour rien dire, vous avez publié un article de plus, bravo.


    • justice99 justice88 23 avril 2012 14:30

      On dirait du Aphatie.


      • Claude Courty Claudec 23 avril 2012 15:07

        L’odeur de souffre des extrêmismes

        Les électeur du FN sont-ils davantage comptables des horreurs fascistes que le sont les citoyens ayant voté pour Mélenchon, Joly, Poutou et consort de celles du communisme ?

        Les socialistes font en tout cas moins la fine bouche lorsqu’ils s’allient avec l’extrême gauche que lorsqu’ils évoquent certains alliés objectifs de l’UMP dans son combat contre le terrorisme intellectuel d’une pensée unique qui nous renvoie un siècle en arrière.

        Il serait donc tentant pour la droite d’écouter le chant des sirènes au point d’imiter le PS dans ses tractations et renonciations aussi nombreuses que variées et contradictoires.

        Mais rassemblement n’est pas compromission et la main tendue à tous les électeurs de bonne volonté, pour qui les intérêts de la France passent avant ceux de quelque partie que ce soit, repose sur une autre conception de la politique et de ses enjeux.


        • Marianne Marianne 23 avril 2012 16:11

          Même si votre analyse est assez juste sur le plan de la tactique politicienne, François Bayrou n’est pas dans une démarche tacticienne désirant la chute de Sarkozy pour mieux en récupérer les morceaux. Il veut vraiment la meilleure solution pour la France.
          Il sait que de toute manière c’est sûrement plié pour Sarkozy. Les élus de centre-droit vont lui mettre la pression pour soutenir quand-même Sarkozy pour que l’UMP ne leur mette pas de concurrence aux législatives, en échange d’un accord pour faire un groupe parlementaire du centre avec le Modem).
          Je pense qu’il ne donnera pas de consigne de vote ni même son choix personnel ou alors il s’exprimera en fonction des réponses des 2 candidats aux exigences qu’il va leur adresser en terme de valeurs et de priorité (dette, stratégie industrielle/production, éducation, moralisation politique).


          • Robert Branche Robert Branche 23 avril 2012 16:14

            François Bayrou est comme toute homme politique dans une démarche tacticienne, sinon il ne pourrait pas conquérir le pouvoir pour entreprendre les changements qu’il propose.

            Ceci est respectable et noble, quand cela ne veut pas dire être une girouette, ni se prêter à des combines. Je crois qu’effectivement François Bayrou est un homme de conviction et droit.
            Reste donc à savoir pour lui comment concilier cela avec la situation présente... d’où mon article

          • Voltaire Voltaire 24 avril 2012 11:43

            Effectivement, une assez bonne analyse.

            M Le Pen a toujours visé les législatives dnas cette élection. Ses 18% vont lui permettre de présenter des candidats partout (sa première priorité), et de recueillir suffisamment de voix pour assurer le financement de son parti pour 5 ans (l’échec cuisant des législatives de 2007 avait faili mettre le FN sur la paille, rappellons que le financment des partis politiques est principalement lié au nombre de voix obtenues lors des législatives).
            Très logiquement, elle appellera à battre N Sarkozy, afin de renforcer son influence et précipiter un regroupement des droites nationalistes et populistes, beaucoup d’élus UMP du Sud-Est seront en effet tentés de passer des accords avec le FN pour conserver leur siège.

            Bayrou a aussi la même équation, qui s’élargie à tout le centre : survivre ces prochaines années. Une défaite de Sarkozy est inéluctable (vu l’écart indiqué par les sondages actuels), mais il n’a aucune marge de manoeuvre à gauche : Hollande a verrouillé son programme et ses alliances. A droite en revanche, il reste des possibilités d’accord avec l’UMP. Logiquement Bayrou devrait donc indiquer qu’il sera dans l’opposition au futur gouvernement PS, en raison de son projet économique intenable. Il n’a pas besoin alors de soutenir Sarkozy (avec lequel il n’a aucune affinité et qui de toute façon a perdu) mais il s’ouvre alors une possibilité de discussion pour les législatives avec l’UMP, dans le cadre d’un regroupement du centre, au côté d’une UMP affaiblie et tiraillée par ses extrêmes.


          • lulupipistrelle 23 avril 2012 16:48

            Tout le monde a intérêt à l’effondrement de l’UMP

            Dans votre titre, vous osez un rapprochement quasi pornographique ,ha ha ha, avec l’arrière pensée de culpabiliser les électeurs de Bayrou , parce que Bayrou lui-même ne lira jamais votre prose.

            Jusqu’où la Sarkosie affolée ira-t-elle ?


            • Robert Branche Robert Branche 23 avril 2012 16:52

              Vous voyez des arrière-pensées là où il n’y en a pas. 

              Pour votre information, il suffit de lire mes différentes contributions (ici, sur le site des Echos et dans mon blog) pour voir que je suis clairement et nettement en faveur des thèses et de la candidature de François Bayrou.
              Mon titre crée effectivement un rapprochement provocateur, que je pense vrai, et qui a pour but d’inciter à lire l’article...

            • verseau 23 avril 2012 19:11

              Ce n’est pas tant Bayrou qui a à faire un choix, mais plutôt ses électeurs.


              En effet, même si Bayrou donne des consignes de vote, chacun d’entre nous fera son devoir de citoyen en conscience. Bayrou n’est pas propriétaire des voix de ses électeurs.

              Celui qui fera le grand écart entre le centre et le FN, c’est Sarkozy qui doit « charmer » les uns sans faire fuir les autres et vice-versa.

              De même que Hollande doit aller chercher les voix du centre, celles de Mélenchon + Joly + Poutou + Artaud + Cheminade, ne suffiront pas et il devra AUSSI aller à la pêche chez le FN.

              Cuisine électorale indigeste ... sans aucun doute.... pour un pays numéro un dans le monde pour sa cuisine.

              Elle est pas belle la France ??




              • Robert Branche Robert Branche 23 avril 2012 19:37

                Certes c’est à chaque électeur de faire son choix, mais, comme François Bayrou a annoncé qu’il indiquerait le sien, cela comptera aussi, notamment auprès des plus hésitants dans son électorat.

                Quant à Sarkozy, comme il n’est pas très souple et que l’art de la ballerine pourrait lui être fatal, à trop faire le grand écart, il pourrait se fendre en deux... et l’UMP avec !

              • appoline appoline 24 avril 2012 12:47

                Laisser faire et envoyer François au casse pipe, me semble une solution ; bon, nous irons d’ici la fin de l’année de l’animation dans les rues, mais ça fera comprendre au français qu’il n’était pas si mal loti et que les temps vont être durs pour tous. Cela lui apprendra aussi la résistance au lieu de se comporter une fois de plus comme un veau.


              • apopi apopi 23 avril 2012 19:31

                +1 Verseau,


                la tambouille électoraliste va fonctionner plein pot, mais c’est plutôt du surgelé de troisième catégorie ou du hamburger légèrement frelaté au joli pays de l’UMPS, pour la gastronomie il va falloir encore attendre un peu.

                • arobase 23 avril 2012 19:33

                  bayrou appellera à voter sarkosy, car rien ne les sépare.

                  lepen aussi. comme en 2007. en échange d’une dose de proportionnelle aux législatives.
                  ils sont de la même famille, des milliardaires. 

                  et dire que tant de pauvres gens votent ça !! 
                  je dis pauvres gens, pas gens pauvres. c’est pas la même chose.

                  • Robert Branche Robert Branche 23 avril 2012 19:37

                    Je suis prêt à parier le contraire... Je le vois appelant à un « non, mais » contre Sarkozy...


                  • Abou Antoun Abou Antoun 23 avril 2012 19:57

                    Je suis prêt à parier le contraire... Je le vois appelant à un « non, mais » contre Sarkozy...
                    Des fois qu’il y aurait un strapontin à grappiller chez Hollande. 8 ou 9% c’est quand même ’vendable’, non ?


                  • Robert Branche Robert Branche 23 avril 2012 19:59

                    Non il n’aura pas de strapontin et ce n’est pas ce qu’il recherche : ce qui lui faut, c’est une défaite franche de Sarkozy, pour obtenir l’éclatement de l’UMP. C’est sa seule chance d’occuper un rôle central... en recomposant le centre autour de lui.


                  • Abou Antoun Abou Antoun 23 avril 2012 20:34

                    On peut même faire d’une pierre deux coups.


                  • Abou Antoun Abou Antoun 23 avril 2012 19:36

                    Sa force – ou ce qu’il en reste – est dans la justesse de son analyse et la droiture de sa position. Peut-il dès lors rallier l’un ou l’autre des deux candidats du deuxième tour sans perdre son âme et sa crédibilité ? Je ne crois pas…
                    Oui enfin, ça il l’a déjà fait dans le passé et sans états d’âme. C’est pas Bernadette Soubirous, le Bayrou.
                    Plutôt marrants ces sexagénaires qui se découvrent une virginité et se déguisent qui en Saint-Just qui en la statue du Comandeur, après avoir trainé leurs bottes 30 années dans les marigots du pouvoir.
                    Sais pas si les français sont des veaux , mais des linottes sûrement (peut-être même des poissons rouges).


                    • Arafel Arafel 23 avril 2012 21:02

                      L’erreur de Lepen a été de dire qu’il fallait quitter l’euro.
                      Si l’on croit de nombreux économistes tels que M. Sapir, qui n’est pas suspect de sympathie pour le FN, l’euro n’en a plus pour bien bien longtemps, et il faut se préparer un jour ou l’autre à sa disparition.
                      Mais les hommes politiques et les journalistes à la solde du système, pour garder le pouvoir, en ont profité pour semer la peur auprès des rentiers et des petits vieux, concernant leurs sous.
                      Plaise à Dieu que ces gens là n’aient pas demain à rendre des comptes, je n’ose imaginer quelle sera la réaction de tous ceux qui auront étés trompés.


                      • vachefolle vachefolle 23 avril 2012 22:14

                        C’est une analyse vieillotte.
                        La vérité est que si Hollande gagne, la volonté d’alternance en 2017 sera tellement forte que la droite arrivera au pouvoir sans avoir besoin du FN qui restera a la porte.

                        Les élections législatives de ce coup ci sont au majoritaire, donc il n’y aura que 2 ou 3 députes, rien de plus, et le PS se gavera grâce aux triangulaires.

                        Si le FN veut arriver au pouvoir, si c’est son objectif, et pas simplement de se nourrir sur la bête comme tous les autres partis, alors le mieux est que Sarkozy passe et que la droite finisse sur les rotules en 2017. Dans ce cas le FN sera au deuxième tour de la présidentielle.

                        Maintenant le calcul court-termiste sera de planter Sarko, en esperant que Hollande fasse toutes les reformes prévues Vote de emigrés, mariage Homo, de facon a augmenter son score. Mais en fait les faits sont la. Le FN grimpe plus quand c’est Sarko au pouvoir que si c’est la gauche.

                        Pour Bayrou, il n’a pas d’issue. La seule aurait été de se vendre a Sarko et de finir premier ministre, en claquant la porte au bout de 2 ans, a la sauce Chirac. Mais il n’a pas assez de voix , et Sarko n’a pas assez de chance de gagner pour que Bayrou joue cette carte.


                        • anamo 23 avril 2012 22:20

                          Le vote LePen est un vote de souffrance. Il suffit pour s’en convaincre de constater, d’une part les secteurs géographiques, d’autre part les caractéristiques sociales qui constituent la masse des votants.

                          Concernant les intentions politiques, économiques et sociales du FN, il existe quelques convaincus malgré tout.

                          Sarkozy avait su, en 2007, capter le vote Le Pen. Mais avait-il conscience des ressorts de son attraction ? J’en doute. Cette fois ci, Immigration, Hallal, Sécurité, Protection, identité nationale, ... rien n’a marché !

                          Et tout ces pseudo-analystes journalistico-germanopratin de gloser sur le sujet. Chirac avait compris, en tout ou partie, le message. L’outrance sarkozienne va peut-être enfin aider à révéler le véritable moteur du vote FN : la souffrance d’une frange de la population.

                          Bien entendu, je n’attends rien du PS à ce niveau de questionnement.


                          • fred74 fred74 24 avril 2012 03:05


                            «  »"Le vote LePen est un vote de souffrance. Il suffit pour s’en convaincre de constater, d’une part les secteurs géographiques, d’autre part les caractéristiques sociales qui constituent la masse des votants«  »«  ».

                            Comment pouvez vous savoir que je vote Le pen par souffrance ????? êtes vous psychanalyste du dimanche comme les sondeurs .

                            Vous êtes souffrant vous, moi non ! et pourtant je vote LEPEN . Arrétez de jouer les je sais tout,,,,,,vous ne connaissez rien .

                            Le second tour sera pour Hollande,,,,,,,il a gagné.

                            Au tour des législatives, car pour nous les Frontistes, ces élections sont close.

                            Et sachez que je n’ai aucun problème avec ma psychologie, contrairement à vous qui jouez les apprenti sorcier.


                          • fred74 fred74 24 avril 2012 02:59

                            les Frontistes feront perdre Sarko, car nous ne voterons pas pour lui ni pour l’autre.

                            C’est pourtant claire non ???


                            • anamo 24 avril 2012 07:12

                              C’est très clair ! Et je n’ai strictement rien à ajouter.


                            • appoline appoline 24 avril 2012 12:49

                              Ben oui Fred, nous risquons de vous laisser vous enferrer dans la merde que François prépare, je vous rassure, vous n’y serez pas seul, nous y serons aussi. Mais depuis le temps qu’on nous tape sur le dos, nous avons la couenne dure


                            • musashi 24 avril 2012 10:15

                              Quelle liberté d’être au centre smiley


                              • debase 24 avril 2012 12:55

                                La fracture politique majeure n’est pas droite/gauche mais mondialisme/souverainisme.

                                Les mondialistes sont au pouvoir en France depuis 1981, nous avons aujourd’hui le résultat de leur politique sous les yeux et c’est une vraie catastrophe (guerre civile imaginable !).

                                Devinez quelle va être la tendance inéluctable de l’opinion de la ’majorité silencieuse’ désormais...

                                Il est évident que l’UMP va imploser, l’immense erreur ’historique’ de ses militants aura été d’avoir élu SARKOSY à leur tête. SARKOSY est un affairiste/mondialiste, ne représentant en rien les valeurs du Gaullisme, c’est un homme qui, dès le début de son mandat c’est appliqué à vouloir métisser le pays et détruire son identité afin de le transformer en une sorte d’immense ’new-york’ (ou ’Brésil de l’Europe’), pour mieux le diriger lui et sa clique du 92.

                                Quelle sont les forces (étrangères ?) qui furent derrière son ascension, cela doit rester une question hautement d’actualité car celles-ci ont bien atteint leur but qui était de détruire l’influence française sur l’Europe et le Monde.


                                • spartacus spartacus 24 avril 2012 13:05

                                  Le château de carte du Modem, semble plus proche de l’effondrement que celui de l’UMP.


                                  Dans l’instant ou Bayrou va choisir entre le « Bling Bling » et le « Gnan Gnan », il flinguera son parti politique. 

                                  La stratégie du FN va dérouter aux législative. 
                                  Marine Le Pen fera ce que Bayrou n’a jamais réussit à faire. 
                                  S’associer et à droite et à gauche en cas de triangulaires, dans les mots mêmes si ca se fera à 90% à droite.
                                  A droite la peur de perdre des circonscriptions fera basculer sans problème. Pour le courant droitier 
                                  A gauche donner des circonscription à des FdG, Verts, fera dans une moindre mesure basculer, mais il y en aura.



                                  • debase 24 avril 2012 13:26

                                    « Marine Le Pen fera ce que Bayrou n’a jamais réussit à faire. »

                                    Oui !

                                    Car le FN n’est pas ’de droite’ ou ’de gauche’, il est ’souverainiste’, ce que n’est pas BAYROU, un homme à la bien-pensance ultra-conventionnelle, qui lui se situe exactement au centre de l’UMPS !

                                    La mondialisation libérale effrénée est vue comme un fléau par la ’majorité silencieuse’ mais pas par les ’élites’ qui y trouvent beaucoup d’avantages tout en étant protégées de ses aspects négatifs grâce à leur aisance financière (aucune voiture brulée à Neuilly)...

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