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Accueil du site > Tribune Libre > Le pétard mouillé de Pascale Clark, sur France-inter

Le pétard mouillé de Pascale Clark, sur France-inter

Pas souvent qu’un journaliste prend une radio en otage. Le coup de gueule de Pascale Clark en a étonné plus d’un. Son émission « A live » N’avait jamais tant mérité son nom.

Pascale Clark avait choisi de faire semi-grève, ou de faire le DJ, comme elle dit, après avoir poussé son petit cri de colère. Bref, de confisquer l’émission pour parler de son cas personnel et de ses motifs d’irritations : Cette fameuse carte de journaliste qu’on lui refusait dorénavant…

Par chance, pas de frères Kouachy ou de Coulibaly en direct ! Juste une émission prévue sur les 70 ans du secours populaire. Les pauvres attendent depuis bien plus longtemps que ça, en fait, sans qu’on s’occupe d’eux. Les sans-dents pouvaient donc prendre leur mal en patience encore un peu !

 La radio, c’est bien ! On le son pour rêver. « L’oreille en coin » du nom d’une excellente émission qui a fait les beaux jours d’inter…Mais parfois on voudrait bien avoir l’image aussi, quand justement le son ne suffit plus, ou se dégonfle comme une baudruche. Une réflexion qui est au cœur même du principe radiophonique. L’absence d’image n’est pas un handicap, bien au contraire, pourvu qu’on ai la qualité.

Les plus grands phantasmes vous viennent en fermant les yeux en se laissant bercer par une voix envoûtante. Tant de voix d’inter qui m’ont fait rêver, de Pierre Bouteiller à José Arthur, en passant par Daniel Mermet. Sans compter la pauvre Kriss, qui semblait si sensible et inaltérablement jeune.

Kriss, je ne veux pas voir ton visage !

Tu aura toujours vingt ans. C’est le privilège de la radio de vous raconter des histoires, de flirter avec les contes des milles et une nuits, à des heures particulières du jour et de la nuit.

Pascale Clark était-elle habillée en tenue de pirate, ou en senor commandante, genre « coup d’état à la Havane »…Ma culture allait plutôt dans ce sens, attendu qu’on sait que pas mal de coups d’états dans les pays d’Amérique du sud on commencé par l’occupation de la maison de la radio.

En 2003, elle avait pourtant critiqué, sur le même plateau de France Inter, l’occupation d’intermittents de spectacle sur le plateau du 20 heures de David Pujadas, décrivant celui-ci, en commandant de bord impuissant….

http://bit.ly/18yWJje

On se rappelle aussi de ce réquisitoire contre un syndicaliste de Goodyear.

http://bit.ly/1Eyqz5q

Cette fois, il semble que la commandante de bord ait choisi de détourner l’avion pour son propre usage, se moquant comme d’une guigne des auditeurs qui s’étaient sanglés sur leur siège, en attendant le départ. 

Après tout, la conscience de classe et l’esprit de lutte peut venir avec l’âge, comme chez Victor Hugo, qui partit du royalisme pour défendre les misérables….Mais ce qui est assez misérable dans l’histoire, c’est de constater que ce bel esprit de révolte et de revendication, n’est que centrée que sur sa petite personne.

La journaliste est donc devenue pendant deux heures DJ Clark : "Alors comme je ne suis pas journaliste, je m'en voudrais d'usurper tel titre ou telle carte. Ce soir, et peut-être d'autres suivront, voici DJ Clark. DJ, il paraît qu'on peut exercer sans carte professionnelle".

Il suffit de faire le tour des médias pour voir que l’opération est ratée. La façon choque, le contenu tout autant. La revendication au sujet de cette carte professionnelle qu’on lui a supprimé paraît tout à fait aberrante, en tout cas déplacé, en lieu et place surtout.

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1063705

La Commission de la carte a estimé que l’émission de Pascale Clark relevait plus du divertissement que de l’information. De plus, elle remarque qu’elle est employée à Radio France en tant qu’intermittente, un statut « administrativement » incompatible avec celui de journaliste.

On s’étonne tout de même qu’une grande professionnelle se soit lancée dans une croisade en ayant sciemment un œil borgne.

Ivresse d’un siège et du micro ?

 En gros, comme on peut l’écouter dans le lien ci dessus, elle s’en prend à la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels de ne pas continuer à opposer mécaniquement un cachet d’acceptation sur son statut de journaliste.

 Sauf que cette commission est sans doute moins responsable que son employeur, Radio France, qui abuse du recours au statut d'intermittents pour ses journalistes...

La présidente de la CCIJP, Bénédicte Wautelet, a expliqué ce choix sur le site duJDD.

Au sein de la commission, « on regarde ce que fait le journaliste l'année de sa demande et on avise . On a considéré que sa nouvelle émission sur France Inter n'était pas de nature journalistique (...). Elle est davantage présentatrice que journaliste sur cette émission ». Autre argument, Pascale Clark est rémunérée sous le statut d'intermittent en tant que productrice. Si « Pascale Clark est une grande journaliste  », a reconnu Bénédicte Wautelet, il n'empêche qu'« on n'a pas la carte de presse à vie ».

Au moins le mérite de cette affaire est bien de révéler ce scandale des employés intermittents de France inter. Qui pompe les subventions accordés aux régime des vrais professionnels du spectacle.

Beaucoup ne correspondent pourtant pas aux critères de ce statut particulier. La station ainsi peut se permettre d’arrêter d’employer des journalistes plusieurs mois par an et qui se mettent ensuite au chômage….

Patrick Cohen a cru bon, de surenchérir, par esprit de solidarité avec sa consœur, découpant en direct sonore sa carte de presse, lors de sa matinale.

http://bit.ly/1xbLvHN

Pas sûr que ce grand geste théâtral ait été très apprécié par l’employeur, qui préférait sans doute la culture du secret.

Par chance, et surtout par raison, ni Clark ni Cohen ne remettront la politique de la maison mère, et préfèrent se taire, « motus et bouche cousue » à ce sujet et s’en prendre aux pauvres fonctionnaires d’une commission lampiste, dont on pourrait reprocher le laxisme s’ils ne faisaient pas leur boulot correctement.

 « Ne vous moquez pas de mes contradictions, car l’homme est un être inconstant ! »

 William Shakespeare : « Beaucoup de bruit pour rien »…..

Je cite Shakespeare mais c’est un trop grand honneur, quand tout cela relève de l’esprit de Tartuffe : « Mon dieu, le plus souvent l’apparence déçoit. Il ne faut pas juger sur ce qu’on voit ! » ….

A la radio, on doit se contenter de ses oreilles.

Mais celles ci, suffisent avec un peu de matière grise, pour se faire son jugement. 

« Au lieu de déchirer leur carte de presse, certains confrères devraient s'interroger sur l'abus du statut d'intermittent dans l'audiovisuel » a écrit par exemple sur twitter Olivier Siou, rédacteur en chef adjoint à France 2.

« Bonsoir tout est possible ce soir ! » Nous avait pourtant déclaré Pascale Clark en prenant le micro.

C’était déjà une forme de lapsus, très révélateur….

Mais on se dit ça après, comme après les accidents…..

Les prises d’otages bien sûr, ne sont malheureusement pas rares. Mais une prise d’otage d’une radio par un journaliste, ça l’est déjà beaucoup plus..

Pascale Clark a fait très fort. Dommage que cela ait été pour une si petite cause. On aurait voulu quelque de plus grand, de plus lié à un événement extraordinaire. Bien sûr, c’est très difficile de faire aussi retentissant que le coup de De Gaulle sur radio-Londres. Mais le grand Charles n’était pas présentateur, quoique….

Il y a eut bien sûr le coup pendable d’Orson Wells, bidouillant une sorte de radio télé réalité assez convaincante, pour faire croire aux américains que les martiens avaient débarqué.

http://bit.ly/1Ea6S1j

Pascale Clark aurait pu faire un canular semblable. Par exemple faire une émission en direct racontant la prise de l’Elysée par des milliers d’intermittents du spectacle, avant de révéler le pot aux roses. Mais allez savoir si ce n’aurait pas été le début de quelque chose d’inédit, de franchement révolutionnaire. Vous savez cette histoire de vase de pandore qu’on libère. .

« Pandore libéra tous les maux qui se répandirent sur la terre. Mais les intermittents du spectacle et les journalistes restèrent au fond du pot »

On croit contrôler les choses, et le leadership vous échappe.

 Ne manquerait plus que tous les intermittents du spectacle comme vous et mois, exigent d’être de vrais acteurs….

La place , DJ occasionnel, ou non, parait donc tout de même assez bonne pour ne pas jouer trop avec le feu.

Tout de même, le quidam ne pouvait que s’interroger !

Car tout partait de cette foutue carte de presse. Est-ce que ça valait vraiment de se battre pour un vulgaire bout de plastique, avec un numéro dessus ?

S’il faut une carte de pêcheur pour sortir un saumon de la rivière, cette foutue carte ne l’empêchait pas d’aller à la pêche au gros, aux nouvelles et aux cancans en tous genres dans son émission !

Pour quelle étrange raison, la mauvaise foi, le râle, et l’opportunisme étaient à la manœuvre ?

Bref, pourquoi tant de rancœur et de hauts cris ?

J’ai voulu en avoir le cœur net, et Holmes a été mis sur le coup et s’est plongé dans le net.

Ce truc là est comme les révélateur liquide des vieilles photos argentiques. La vérité y remonte comme du fond d’un puit, prenant d’abord les tendances fortes du noir et du gris, avant de vous donner des nuances, si l’on attend assez. Mais pas besoin d’empreintes digitales ou génitales pour avoir des preuves. C’est la mémoire du monde jusqu’à la petite enfance des dinosaures qui vous parle en un clic de souris.

.« En 1996, le gouvernement Juppé décide d'en finir avec ces niches désuètes. Sauf une : celle des journalistes, soumise à négociation avec les syndicats. Ce qui aboutit en 1998, sous le gouvernement Jospin et la pression d’une profession qui a les moyens de se faire entendre, à… son maintien. Ou plutôt : l'abattement de 30%, socialement scandaleux –"plus tu gagnais, plus tu déduisais", résume un journaliste-, a été transformé en un forfait de 7.650 euros, à déduire du revenu imposable, quel qu'en soit le montant. » (Source l’obs)

http://bit.ly/1KTBGcW

Eclairant…Moi qui pensais que cela ne donnait droit qu’à une réduction d’entrée dans les musées, et un bloc ou deux de papier machine gratuit.

On comprend que Patrick Cohen ait failli prendre les armes, et prendre la maquis, pour défendre une telle injustice. Passe encore pour le drame palestinien, ukrainien, mais l’affaire Clark, semblait si écœurante qu’on s’attendait à ce qu’il s’inspire des vers du cid pour chanter sa plainte.

« N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? »
 

Comment qu’on appelle ça. Ah, oui, l’esprit de corps. Ce mal tentaculaire qui rend la France irréformable, archaïque. Tant de matinales à tenter de nous convaincre de nous réformer, de regarder au dessus de nos petits intérêts frileux et corporatistes.

Il y a parfois, sur les ondes, d’étranges distorsions, qui vous donne envie de vous mettre un oreiller entre les deux oreilles.


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48 réactions à cet article    


  • VICTOR Ayoli VICTOR 11 mars 2015 14:05

    Cette personne - la dénommée Clark - est sans intérêt. En plus, intermittente du spectacle ! Un bien pauvre spectacle.

    Par contre, comme l’auteur dit en tête d’article, « la voix de Kriss » ! Formidable. Elle m’a fait rêver cette voix. Elle m’a fait fantasmer. Et je ne voulais surtout pas me confronter au visage qui la susurrait. Mais je l’imaginais, ce visage, éthéré, orné d’une crinière blonde, genre Patricia Kass. Puissance du rêve... Toute puissance de l’imagination...

    A ta mémoire Kriss !


    • bakerstreet bakerstreet 11 mars 2015 15:34

      @VICTOR


      Kriss, une voix qui vous faisait croire que le temps, cette méchante sorcière, ne touche pas aux cheveux des fées. 
      Une voix et un bonheur de vivre toujours intacte.

       La pétulance et la générosité, c’était Kriss. 
      Cela aurait pu continuer encore de milliers d’années, et toujours en été ;
      Mais Nino Ferrer et Kriss sont passés de l’autre coté du temps. 

      il nous ne nous reste plus que les chats, les poissons rouges...
      Et la radio allumée sur une étagère.
      En attendant le sud

    • Radix Radix 11 mars 2015 17:24

      Bonjour Victor et Bakerstreet

      Je me souviens de Kriss et du slogan d’une de ses première émission sur France-Inter, je crois que c’était dans l’oreille en coin : «  Il y a ceusse que Kriss crispe et il y a ceusse que Kriss décrispe » !

      J’étais dans la seconde catégorie !

      Radix


    • Aldous Aldous 11 mars 2015 14:24

      Cette animatrice radio et son collègue liseur de dépèches AFP n’ont pas la moindre idée de ce en quoi consistait autrefois le journalisme.


      Il sont à l’information ce que le supermarché est à l’artisan : Ils fourguent une daube préfabriquée dont ils ne comprennent ni les tenant ni les aboutissants intellectuels.

      On comprend qu’avec de tels énergumènes aux manettes France Inter ait boycotté Michel Onfray pendant des années. Un gars qui réfléchit pas lui même est un danger pour ces détaillant de la pensée unique.

      • bakerstreet bakerstreet 11 mars 2015 15:46

        @Aldous


        Beaucoup de voix différentes ont été chassé d’inter. Le dernier en date et non le moindre étant Daniel Mermet.

      • doctorix, complotiste doctorix 11 mars 2015 23:10

        @bakerstreet

        Stéphane Guillon est parti quand Vals est arrivé. Double trahison de l’esprit France Inter, qui est bien mort.
        La spécialité de Pascale Clarke est de couper la parole à ses invités, avec une impolitesse exécrable, et de tenter de les ridiculiser. Mais la mauvaise éducation ne suffit pas. Il faut aussi avoir du talent.
        A ce propos, sa note comme journaliste est particulièrement gratinée : 1.55, et je ne sais même pas si c’est sur 10 ou sur 20 :
        Plus de 2000 votants, quand même...
        Allez, bon vent. Si le suivant sur la liste était Patrick Cohen, je ne pleurerais pas.
        Mais comme vous, je pleure Daniel Mermet, irremplaçable.


      • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 12:09

        @doctorix

        Vous l’avez compris, je n’apprécie pas non plus cette journaliste, pour les mêmes raison que vous ; un style choisi affranchi, démarqué, aux prétentions anglo-saxonnes, mais dans ce qu’il y a de pire, et qu’on retrouve déjà dans la musique des jingles lorgnant du coté de la west coast. 

        La familiarité avec beaucoup d’artistes n’est sans doute par contre pas inventée.

         On sent là aussi un monde d’intérêts communs, de cireurs de pompe se retrouvant chez le même vendeur de cirage.

        Pour un peu on se sentirait de trop. 
        D’ailleurs, on va voir ailleurs.

      • Trelawney 11 mars 2015 14:56

        On est vraiment dans le caprice du fonctionnaire de base. « Je suis vilaine doudou parce que je n’ai pas eu ma carte de presse ». Et l’autre beni-oui-oui qui déchire la sienne par solidarité. France Inter c’est vraiment pathétique


        • bakerstreet bakerstreet 11 mars 2015 15:44

          @Trelawney

          Ce qu’il y a de marrant la dedans, c’est l’envers du décor qui a révélé par ce coup de compresseur, qui a chassé la merde et les poussières qu’on cherchait à nous cacher sous le tapis : Les intermittents, les casquettes différentes, que certains, comme l’ors du tour de france, se mettent les unes sur les autres, sans vergogne aucune, avec aplomb.

          Cet article pourrait s’appeler aussi « le dj clark pête les plombs », ou encore plus socio « la perte du sens du réel ». 
          Car cette histoire est révélateur que le pouvoir vous fait perdre toutes perspectives et dicernement. Je ne vois pas une jeune journaliste oser un coup pareil !....
          Une question ; comment les égos peuvent ils être flattés à ce point pour qu’une telle histoire se produise. 
          Au délà de l’anecdote, ce sont bien les notions d’autorité, de suffisance et de pouvoir. J’allais oublier bien sûr, celle d’esprit de corps. 
          Car chacun peut se mettre à déconner, à faire son petit exercice de paronoïa. Mais alors normalement le cercle immédiat de voisins, de collègues doit normalement faire fonction, et vous remettre les lunettes en place, plutot que de vous flatter, et de vous entretenir dans l’erreur. 

          Donc, cette histoire est intéressante en dehors de la personne de Patricia Clark. Un classique de l’autorité et du relationnel.

        • arnulf arnulf 11 mars 2015 16:35

          @Trelawney
          ELLE N’EST PAS FONCTIONNAIRE ! Elle est intermittente du spectacle. Il faut éviter de placer sa haine des fonctionnaires dans cette affaire si on veut être entendu. Elle a pris en « otage » ses auditeurs. Vu la qualité de la prestation j’en ai les larmes aux yeux de rire. Je n’écoute jamais rien d’elle car elle n’admet pas qu’on autre chose que le bobo de base lisant le Nouvel Obs et regardant Rue89 sur le net. Pouaah ! Quelle daube !


        • Trelawney 11 mars 2015 17:01

          @arnulf

          Je ne sais pas si c’est fait exprès, mais les seules fois où j’écoute cette radio, je tombe sur de la musique est une phrase genre : « par suite d’un mouvement de grève d’une partie du personnel, nous ne sommes pas en mesure de vous faire écouter nos programmes ». On a donc à faire au « fonctionnaire de base » qui à l’inverse du fonctionnaire classique, se fiche pas mal de son boulot, pourvu que ça rapporte


        • 65beve 65beve 11 mars 2015 21:33

          @Trelawney,


          Avez vous essayé de faire un loto ?
          Vous êtes bien chanceux de tomber sur FI juste pendant les jours de grève.
          cdlt.

        • Trelawney 12 mars 2015 08:48

          @65beve
          Depuis le début de l’année ils en sont à pas moins de 15 jours de grève et interruption de programmes. Et aujourd’hui le 12 mars ils sont encore en grève.

          Aussi j’ai plus de chance de tomber sur Fi en grève que de n’avoir que 3 numéro gagnant au loto. C’est statistique


        • HELIOS HELIOS 11 mars 2015 16:19

          ... peu importe P Clark ! Si on ne se contente pas de regarder seulement le doigt mais également la lune qui est désignée.... que voit on ?


          *** On voit une mainmise sur le journalisme telle,que pour accéder a ce nirvana de la carte de presse il faut montrer patte blanche a la pensée unique.***

          • velosolex velosolex 11 mars 2015 17:26

            @HELIOS


            Bon, les nobles en 89 ont exigé eux aussi la tenue des états généraux. I
            ls n’étaient pas contents, les pauvres, rapport aux mesures timides que Necker avait pris, pour tenter de sauver l’économie, mais qui gommait quelques privilèges.

            En gros, les nobles voulaient avoir toujours leur perruque poudrée remboursée, par la sécu royale. 
            Ils y laissèrent la tête

            Cette affaire de myopie est a peu près son pendant moderne. Le conglomérat médiatique a pris une suffisance folle, en rapport avec des liens de connivence avec le pouvoir. 

            Cette carte de journaliste, exigée en dehors du cadre de la loi, semble s’appuyer bel et bien sur des habitudes non inscrites, et qui finissent par valoir sens de pratiques de distinction nobiliaire, s’inscrivant au dessus du cadre commun..... 

            Cette distribution de petits marquisats horaires, sur les antennes de service publique, font sens avec ce qu’est maintenant toute une république dévoyée, qui donne de bons conseils, mais ne respecte pas elle même les cadres dans lesquels elle évolue.

          • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 12:21

            @HELIOS

            C’est justement le propos de ce billet. 
            Soulignons tout de même l’ironie de l’histoire, ce scandale surjoué qui en cache un autre, bien plus important. 
            Dj Clark ne controle pas toutes ces platines. Il y a d’étranges distorsions.
            La plainte, c’est bien joli, mais il faut qu’elle soit circonstancié. 

            Sand doute que l’ivresse des ondes, 
            Je ne parle pas de celles qui vous mouillent pas les pieds
            Mais de celles qui vous excitent le front, 
            Et vous donnent le vertige, et des idées de grandeur
            Si on les maîtrise pas assez, 
            Peuvent très bien vous faire tomber de votre siège....

            Ca me rappelle cette fable de la fontaine, ou le paon vient se plaindre à Junon de ne pas avoir de carte de presse,, ou quelque chose de même nature. 

               Le paon se plaignait à Junon. 
            « Déesse, disait-il, ce n’est pas sans raison 
             Que je me plains, que je murmure : 
             Le chant dont vous m’avez fait don 
             Déplaît à toute la nature ; 
            Au lieu qu’un rossignol, chétive créature, 
             Forme des sons aussi doux qu’éclatants, 
             Est lui seul l’honneur du printemps. 
             Junon répondit en colère : 
             « Oiseau jaloux, et qui devrais te taire, 
            Est-ce à toi d’envier la voix du rossignol, 
            Toi que l’on voit porter à l’entour de ton col 
            Un arc-en-ciel nué de cent sortes de soies, 
             Qui te panades, qui déploies 
            Une si riche queue, et qui semble à nos yeux 
             La boutique d’un lapidaire ? 
             Est-il quelque oiseau sous les cieux 
             Plus que toi capable de plaire ? 
            Tout animal n’a pas toutes propriétés. 
            Nous vous avons donné diverses qualités : 
            Les uns ont la grandeur et la force en partage ; 
            Le faucon est léger, l’aigle plein de courage ; 
             Le corbeau sert pour le présage ; 
            La corneille avertit des malheurs à venir ; 
             Tous sont contents de leur ramage. 
            Cesse donc de te plaindre ; ou bien, pour te punir, 
             Je t’ôterai ton plumage. »



          • arbinger 11 mars 2015 16:26

            Merci pour cet article Bakerstreet.


            • Norbert 11 mars 2015 16:50

              D’accord sur le fond, juste un détail à propos de :

              "Il y a eut bien sûr le coup pendable d’Orson Wells, bidouillant une sorte de radio télé réalité assez convaincante, pour faire croire aux américains que les martiens avaient débarqué."

              Il semble que ceci soit une légende urbaine. La mise en scène radiophonique du célèbre roman La Guerre des Mondes de HG. Wells par Orson n’a provoqué aucune panique mais tout juste quelques appels téléphoniques d’auditeurs à peine inquiets.


              • bakerstreet bakerstreet 11 mars 2015 17:37

                @Norbert


                Bien vu...
                Mais j’ai écrit cet article très vite, et la légende d’orson wells rentrait bien dans les clous de la rhétorique. il faut bien un peu bidouiller pour s’en sortir, à la radio comme dans la vraie vie. 

                Si j’avais eu le temps, j’aurais développé d’autres exemples parlant de cette familiarité avec le pouvoir, et les micros, et faisant perdre le sens du réel à un moment donné...

                Ah il me semble que c’est le cas de pas d’animateurs, maintenant que j’y pense. 
                Coke, plus micro, plus culte de la personnalité semble donner un cocktail étonnant.

                un peu de coke en plus fait exploser l’affaire en plein vol.....
                Aucun rapport néanmoins avec l’accident d’hélicos.....

                Par contre, les bleus restant enfermés dans leur bus à la coupe du monde, en attendant les médias, j’ai vérifié, c’est bien exact. 

                Madame Clark a bien gagné un maillot de l’équipe de France !



              • Diogene86 Diogene86 15 mars 2015 10:44

                @Norbert
                méfiez vous des « Il semble » ... il y a eu augmentation des naissances significative 9 mois plus tard,oui ou non ?


              • Bob dit l'âne Bob dit l’âne 11 mars 2015 17:44

                On est passé de FRANCE INTER à RANCE INTER...

                J’ ajouterai aux noms cité Pierre Bouteiller, Jacques Chancel, Jean Christophe Averty,

                Philippe Aubert disparu prématurément et j’en oublie bien d’autres.

                C’est une époque disparue ou cette radio essayait de rendre les gens un peu plus cultivé.

                Maintenant c’est un ramassis de haineux déversent la propagande pro Atlantiste des Bilderberg !


                • bakerstreet bakerstreet 11 mars 2015 18:07

                  @Bob dit l’âne

                  J’ai toujours aimé écouter la radio la nuit. 
                  Surtout en voiture. 
                  Est ce parce alors, l’obscurité et le long défilement des kilomètres silencieux, donne une connivence avec la radio, plus proche et intime ?

                  J’aimais beaucoup le pop club de José Arthur, un ton, une intelligence, un humour et un sens de la répartie, allié avec une grande culture. 
                  Que j’en rajoute pas trop, le pauvre va se retourner dans sa tombe. 

                  Beaucoup de ces journalistes historiques avaient commencé au bas de l’échelle, ou avaient eu plusieurs vies
                  . En tout cas ils n’avaient pas été formatés, identiques dans le ton, par une école de journaliste, avec ce que ça suppose : Diction, carnet d’adresses de papa, références à la même culture....

                  C’est le même constat d’ailleurs dans beaucoup de jobs. 
                  Le sacro saint empilement des examens indispensable a nivelé par le bas la diversité. 
                  L’impertinence est alors en trompe l’œil, juste quelques attitudes théâtrales qui ne trompent personne, surtout pas le pouvoir avec lequel, on parle, on couche et on dîne. 
                  Là vous l’avez deviné, je parle des comédiens, la porte d’à coté. Mais les comédiens sont partout, dans la politique par exemple. 
                  Alors, miracle, ce ne sont plus des intermittents, mais des permanents. 

                  S’il y a un boulot qui devient impossible, c’est celui d’humoriste radio. 
                  Que voulez faire, après un coup d’état à la Patricia Clark ?*

                   Vous pourrez faire tout ce vous voulez comme grimaces et gesticulations, vous aurez toujours l’air d’être à la traîne du vrai comique : Celui donné par la direction et ses obligés à l’antenne. 

                  De plus, franchir la ligne jaune de irrévérence politique, et c’est la porte. 

                  Un vrai tour de funambule qui doit vous donner des ulcères à l’estomac ! 
                  De temps en temps je me repasse Gerald Dahan, face à Alliot marie.
                  Combat de boxe poids moyens
                  C’était sa dernière, à Dahan ! Il a pris la porte après. 
                  Le plus drôle , c’est Cohen, dans ses petits souliers, essayant de se démarquer. 

                  Une merveille :



                • Bob dit l'âne Bob dit l’âne 11 mars 2015 19:21

                  @bakerstreet

                  J’ai toujours aimé écouter la radio la nuit. 
                  Surtout en voiture. 
                  Est ce parce alors, l’obscurité et le long défilement des kilomètres silencieux, donne une connivence avec la radio, plus proche et intime ?

                  C’est une ambiance qui est effectivement propice à une bonne écoute, idem pour les feuilletons radiophonique de l’époque.

                • en.transit 11 mars 2015 22:22

                  @Bob dit l’âne

                  Et Claude Villers ? Tu l’oublies ?


                • Bob dit l'âne Bob dit l’âne 12 mars 2015 11:46

                  @en.transit

                  Oui, je l’ai oublié et ce n’est pas le seul à l’époque bénie ou France Inter était une vrai radio de service public.

                  Aujourd’hui c’est sévices public pour l’auditeur...


                • VICTOR Ayoli VICTOR 12 mars 2015 17:31

                  @en.transit
                  Ah ! L’époque du Tribunal des flagrants délires...


                • Dom66 Dom66 11 mars 2015 18:39

                  "Patrick Cohen a cru bon, de surenchérir, par esprit de solidarité avec sa consœur, découpant en direct sonore sa carte de presse, lors de sa matinale"

                   Le cerveau malade c’est le sien, et avec Pascale Clark il ne faut pas oublier que c’est « l’avant garde » quand même merde, quand même !.
                  Où est tu Daniel Mermet. ?
                  Même la radio me les casses, c’est dire ! heureusement il reste la musique....ouf !
                  La voix de sont maître 


                  • bakerstreet bakerstreet 11 mars 2015 18:41

                    @Dom66

                    Dans les archives j’ai trouvé cela, comme précédent audacieux, à l’américaine, brute de coffrage, moins intello que Patricia Clark.   Une journaliste pète les plombs en plein direct : "Fait chier, je me casse… » , chaine d’Alaska aux states    

                    http://bit.ly/1Ea4ZBF


                  • bakerstreet bakerstreet 11 mars 2015 18:48

                    No Patricia, of course, but Pascale. 


                    Dans le temps de ma jeunesse y avait aussi Petula Clark,
                     une vraie anglaise, qui chantait « la gadoue »....

                    (on y revient, titre furieusemetn tendance )

                    et que "que fais tu là Petula, si loin de l’Angleterre...
                    J’adorais....

                  • ZEN ZEN 11 mars 2015 19:01

                    Dans le temps de ma jeunesse, il y avait aussi...
                    Geneviève Tabouis, une sorte de Pythie :
                    Attendez-vous à savoir...
                    C’était pendant la guerre froide
                    Rien que sa voix faisait frémir


                    • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 00:36

                      @ZEN
                       Bonjour, un moment qu’on vous avait pas vu. 

                      C’est souvent aussi décevant de voir un animateur en photo que de voir un acteur en chair et en os.

                       Pour dire que la radio véhicule bien plus de fantasmes, ainsi qu’une promiscuité étrange avec l’auditeur, qui est pratiquement de l’ordre de l’idéal. 
                      Beaucoup de choses de l’ordre du transfert interviennent dans cette relation, qui en font un projection quasi familiale : Un grand frère, un parent absent ; la voix, pour la percevoir dans les relations de tous les jours, elle demande de l’attention, car on n’a pas le regard ni le physique aussi pour s’appuyer dessus, si bien qu’elle nous donne cette étrange approche, presque intime. Contrairement à ce qu’on voit sur un plateau de télé , par exemple , ou l’’animateur s’intéresse aux autres, fait un numéro gestuel, compose un spectacle..

                      Une nonchalance, un ton, un détachement apparent au monde, voilà en tout cas ce qui fait le commun des grandes voix radiophoniques. 
                      Chancel, Bouteiller, Villers, José Arthur, Mermet....
                      Tous de la même compagnie, la bonne. 

                    • 65beve 65beve 11 mars 2015 21:41

                      Bonsoir,

                      A tous les amoureux du passé (et inquiets du présent) je dédie cette chanson pop du mois d’avril 1968 dans l’émission « pop club » de l’ami Artur :

                      Le mois d’avril 1968 , tout un programme.......

                      cdlt



                      • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 12:33

                        @65beve

                        Pas mal, shakespeare. Je ne connaissais pas. Le son de la fin des sixties.
                         Ca rappelle Cream, Jefferson, the mamas and the papas....
                        Ouah, la belle époque, les vinyles, les manges disques sur les plages, et le poste radiola, avec l’antenne orientée vers les states.

                      • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 12:45

                        Qui se rappelle à l’époque de « campus », animé par Michel Lancelot ?


                        Une émission qu’on écoutait religieusement, allongé autour de la radio ; il abordait les « problèmes de société » comme on disait.
                         Et quelque chose du vent de la jeunesse, et de la liberté, nous venait du grand large, de l’Amérique dont il racontait les mouvements, les black panthers, le king, les marches de protestation des étudiants contre la guerre. 

                        Cela paraîtrait bien timide maintenant, mais tout était dans l’inédit et dans le sentiment exacerbé. Les gens n’étaient pas encore blasés, mais au contraire enthousiastes, sortant de l’esprit de cette guerre qui nous paraissait très lointaine mais qui avait tant formaté les esprits, avec ses valeurs et son cléricalisme ;

                        Ce n’est pas un jugement de valeur, mais un point de vue déjà historique....

                        En tout cas, les radios, et leur voix ont joué bien plus que la télé un rôle dans l’émancipation des jeunes à l’époque.
                         Force est de constater que ce n’est plus le cas ; des causes technologiques sans doute, mais on n’a pas l’impression qu’elles luttent contre cette perte d’influence, en chassant les esprits qui dérangent.

                      • 65beve 65beve 12 mars 2015 22:01

                        @bakerstreet
                        Merci pour cette évocation.

                        Je m’y retrouve.
                        cdlt


                      • paulpetit paulpetit 11 mars 2015 22:02

                        Qui écoute Rance Sphincter ?
                        Des trous du cul !


                        • volpa volpa 11 mars 2015 22:34

                          On parle de Mermet.

                          Il y a aussi à dire sur ce genre .


                          • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 00:42

                            @volpa


                            Mermet ne rentrait plus dans les meubles high tech d’inter. 
                            Le bruit de sa moto indisposait. 

                            Elle perdait de l’huile sur le carrelage, et puis Mermet, son rire, ses chaussures crottées en direct de la campagne, où il interviewait les gens de peu, ce n’était plus tendance. 

                            Avec lui sont disparus d’autres intervenants précieux, comme ceux du monde diplomatique qu’il invitait. 
                            Tout ce beau monde de toute façon aurait refusé de monter dans un helico !

                          • erichon erichon 12 mars 2015 08:01

                            Les deux seules émissions qui valent encore la peine sur INTER :
                            Sur les épaules de Darwin et rendez vous avec X .
                            Le reste .... je ne dirai rien afin de rester poli.

                            INTER est devenu un entre soi de vieux réac bobo.


                            • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 12:27

                              @erichon

                              Moi j’aime bien le ton de Charline, le soir, mais qu’on sent tout de même pas assez libéré, et qui aurait sans doute envie de taper un peu plus fort dans les barrières. 

                              A 16h50, il y a Pauchon, avec « un temps de Pauchon », très bien, mais très court. 
                              Ce sont quelques miettes qu’on donne aux pauvres oiseaux qui cherche encore Daniel Mermet.

                            • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mars 2015 08:57

                              Intermittente et carte de presse ?
                              L’appel du profit des avantages sociaux est le nouveau rut des gauchistes.

                              Et le zozo de Cohen qui coupe sa carte de presse 2014, alors qu’il sait qu’il dispose depuis quelques jours la carte 2015........
                              Le courage de ne pas profiter de la gamelle des avantages était surprenant de la part d’un moraliste de gôôôoôche.

                              Maintenant que l’on sait que l’exploit est bidon, on comprend tout.


                              • bourrico6 12 mars 2015 12:26

                                @Spartacus

                                Ouais, enculés de bolchéviques !!


                              • bourrico6 12 mars 2015 12:28


                                ps : Es tu seulement capable de faire deux phrase contenant un raisonnement ou une critique sans placer le mot « gauchiste » ou « gôôôôche » ou « bolchévique » ou « enculés de fonctionnaire » ?

                                Je prends les paris que non.


                              • Xenozoid 12 mars 2015 12:52

                                @bourrico6
                                si il dira que le libéralisme n’existe pas


                              • 65beve 65beve 12 mars 2015 09:44

                                Bonjour,

                                On n’est pas obligé d’écouter FI.
                                Par contre on a le choix entre la radio lessive couches Pampers et une radio sans publicité.
                                Comme la pub m’horripile, j’ai choisi.
                                Ensuite, je suis assez grand pour faire le tri de tout ce qui se dit à l’antenne.
                                cdlt.



                                • J.MAY MAIBORODA 12 mars 2015 10:09

                                  1. La pauvrette semble manger à plusieurs râteliers. 

                                  2 Les malheurs de la Pascale ne m’émeuvent aucunement. Ils n’atteignent pas l’intensité de ceux d’une certaine Justine, ni ceux de la célèbre Triermachin, et encore moins ceux de la pauvre Nafissatou.
                                  Alors, bah !

                                  2. Voir Patrick Cohen « témoigner sa solidarité » en cisaillant sa carte de manière théâtrale : merci pour ce moment ! J’avais d’ailleurs trouvé passablement « gonflé » le « cinéma » télévisuel de ce maître à penser médiatique dont le talent se situe sans doute au niveau de l’entendement de ses auditeurs.

                                  http://www.wmaker.net/u-zinu/


                                  • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 16:31

                                    @MAIBORODA


                                    Dans l’esprit de votre intervention, à propos de Pascale Clark et de ses petites vanités :

                                    Copié collé d’un article de Marianne, en ligne parlant de cette affaire un peu gugnol

                                    "En solidarité avec la journaliste, Marianne.net propose à ses lecteurs de déchirer une photo ratée. Car comme certains l’ignorent encore sans doute, Pascale Clark est aussi une artiste qui a eu l’honneur d’exposer dans une galerie parisienne les photos floues et ratées de ses départs matinaux vers la Maison de la Radio : « Son outil est le téléphone portable, il répond aux données spatiales et temporelles qui constituent son protocole. Ces images de Paris qui se situent au-delà des clichés de la capitale et de ses édifices trop connus, permettent d’appréhender la ville comme un monde encore inexploré, un territoire presque inconnu. Pascale Clark utilise la photographie numérique comme moyen de révélation de cet espace pris dans le flux du temps » disait, sans rire, le texte de présentation de l’exposition. 

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