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Accueil du site > Tribune Libre > Le pic de nous : promesse ou actualité ?

Le pic de nous : promesse ou actualité ?

À l’annonce du 6.999.999.999ème terriens + 1, ou en réponse à ceux qui prévoient un futur sombre en raison de la surcharge humaine, un escadron de démographes commis par les grands patrons spéculateurs et profiteurs des foules caressent l’opinion publique dans le sens du poil. Ces marchands de faim, d’armes et de consommation, appuyés par leurs larbins, tous agresseurs de la biosphère, brandissent le goupillon de la vertu, constatent ou prévoient une salutaire et hypothétique stabilisation démographique d’ici une génération, soit avant le seuil fatidique des 10 milliards. C’est leur boulot, ils sont payés pour cela.

« Demain, il y aura peu à choisir et beaucoup à souffrir. »

« Tant que la flore et la faune poursuivront leur rythme effréné d'extinction conférée, toute création supplémentaire d'un d'entre-nous reste injustifiable. »

« Nous n’avons qu’un ennemi : notre prolificité. »

M.T.

 

Je rappelle qu’un pic est un maximum atteint au-delà duquel il y a une descente, tel un sommet suivit d’une pente.

 Tout au contraire, les plus écologistes et biocentristes, ceux qui pensent que l’on doit vivre sur une planète vivante, estiment que le score de 10 milliards et que même notre effectif présent de 7 milliards illustrent déjà une surpopullulation qui n’est plus compatible avec une vie en harmonie avec les éléments, que cette population surnuméraire est contraire au respect environnemental le plus élémentaire et donc au bien-être de l’homme. Pour preuves, les déclarations de guerres d’appropriations capitalistes et néocoloniales, pernicieuses ou offensives, notamment au profit de terres fertiles et de ressources du sous-sol, se font incessantes.

 Une population humaine en phase avec une vie durable, garantissant une stabilité du climat, une pérennité des ressources, des paysages et des autres espèces devrait probablement se situer aux alentours de 3 milliards, ce qu’elle était il n’y a pas très longtemps, en 1960.D’innombrables intellectuels et libres penseurs, non atteints de propagandisme, l’ont dit et le disent. Tout en précisant que dans tous les cas et pour ce qui concerne la sphère occidentale, il convient de revenir à un mode d’existence moins agressif, plus sobre et moins polluant.

 C’est donc maintenant ou jamais qu’il faut envisager notre pic démographique et qu’il faut commencer à nous réduire !

 D’autres commentaires…

 D’abord, on pourrait longuement discuter les chiffres concernant les promesses d’accalmie procréationniste, ainsi que leur interprétation. Prévisions, sondages et statistiques politiquement corrects et rassurants résistent rarement à l’épreuve du temps. Pour être prophète, il faut être pessimiste et non démagogue ! Le pessimisme est en ce cas constructif.

 On nous dit que nous ne dépasserons pas 9 ou 10 milliards… Et alors ? Pourquoi donc fertiliser encore et encore ? Faut-il pousser le bouchon jusqu’aux limites des capacités et des ressources ? Une rame de métro ou un autobus ne doivent-ils rouler que bondés pour être rentables ? Pourquoi cette absence de sagesse, si ce n’est pour plaire à notre instinct de procréation qui n’est plus de mise sur une Terre rétrécie et dans un monde au devenir plus qu’hypothétique ? C’est seulement par irrespect et méchanceté à l’égard des enfants que l’on traite comme des otages et que l’on va plonger dans une existence difficile ? En 2040, nous serons autant à naître qu’à mourir ! Cela me rappelle certaines assertions entendues au temps de mon enfance, du genre : « Ils n’ont pas eu de guerre, ils mangent leur pain blanc le premier… ! » ; ou bien : « Qu’ils en chient comme nous en avons chié… ! ». Elle est belle la promesse vie ! On pourrait aussi en appeler au droit de ne pas naître !

 Ces démographes institutionnels qui occupent l’espace médiatique au nom des maîtres du monde s’inscrivent évidemment dans la tradition erronée et religieuse de l’homme contre-nature. Leur cécité écologique m’inquiète plus qu’elle me rassure. Ce sont des anthropocentristes purs et durs qui se croient seuls sur Terre. Ils omettent que l’homme ne survivra pas ou survivra mal dans une biosphère dégradée, dans un climat modifié, avec des écosystèmes aux trois-quarts saccagés, en occupant sans cesse davantage les niches écologiques des autres espèces. Nous avons déjà induit l’extinction de 80% des plantes et des animaux, n’est-ce pas suffisant ? Faut-il cultiver, cimenter, déconstruire les paysages et détricoter davantage la biodiversité ?

 La désinformation ambiante passe évidemment sous silence les dates d'épuisement des richesses exploitables : 2021 : fin de l'argent / 2025 : fin de l'or et du zinc / 2028 : fin de l'étain / 2030 : fin du plomb / 2039 : fin du cuivre / 2040 : fin de l'uranium / 2048 : fin du nickel / 2050 : fin du pétrole / 2064 : fin du platine / 2072 : fin du gaz naturel / 2087 : fin du fer / 2120 : fin du cobalt / 2139 : fin de l'aluminium / 2158 : fin du charbon… (Source : Magazine Science et Vie hors série N° 243 de juin 2008)

 Il ne fait aucun doute que la date boutoir du monde tel que nous le connaissons sera celle de l’épuisement des énergies fossiles. Pour éviter tout ouragan social, économique et boursier, les compagnies pétrolières et leurs exégètes évitent de faire trop de bruit à propos du pic pétrolier (ou début de la fin) et de sa date. En aucun cas nous ne serons à l’heure pour remplacer le pétrole à hauteur de l’extravagante consommation de notre surpopulation puisque tout provient du pétrole, du gaz ou des dérivés, jusqu’à l’alimentation qui en dépend à 99%. Les réserves de pétrole non conventionnel ne pourront évidemment pas compenser, seulement compléter un court laps de temps. Le solaire et l’éolien ne représentent aujourd’hui que 0,1% de la production énergétique mondiale et aucune énergie renouvelable n’est en mesure de prendre le relai. Cette déplétion pétrolière est inévitable et la question n’est plus de savoir si elle aura lieu, mais quand elle aura lieu. Certains estiment que nous avons déjà atteint le pic, comme l’Agence Internationale de l’Énergie qui le date de 2006. D’autres voix autorisées pensent qu’il surviendra entre 2010 et 2020, rares sont ceux qui le situent après 2020. Nous avons déjà consommé quelque 1200 milliards de barils, soit grosso modo la moitié des réserves. Dites-vous bien que ce pic des énergies fossiles marquera la dégringolade de l’humanité telle que nous la vivons. Il n’y aura aucune alternative, nous ne pourrons y survivre à hauteur de notre effectif, ni de celui d’aujourd’hui, ni de celui de demain, même tempéré par les démo-économistes de service.

 N’en déplaise à une mythologie écologique propagée par les agresseurs de la planète, au stade où il est défait, on ne pourra plus refaire le monde, tout au plus stopper l’hémorragie pour gérer les restes et jouer des prolongations plus ou moins viables pour une ou deux générations. Cette mythologie ordinaire est le fruit de mythomanes, lesquels mentent parce qu'ils craignent la réaction de dévalorisation qu'entraînerait l'aveu de la réalité.

 Aveuglée par un humanisme contre-productif qui est source d’irrespect écosystémique et coupable d’un infini gaspillage, l’humanité vit déjà à crédit et consomme une planète et demie par an, soit bien plus que ce que la Terre est en capacité de lui offrir.

 

« Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste. »

Kenneth Boulding

« Celui qui croit qu’une démographie exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un démographe. »

Michel Tarrier

 

Le pic de nous doit être une actualité, pas une promesse fallacieuse.

 

Si vous pensez qu’il faut vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre, lisez :

Faire des enfants tue la planète. Éloge de la dénatalité, de Michel Tarrier

http://www.amazon.fr/Enfants-Tue-Planete-Tarrier-Michel/dp/2360260197

 

Si, au contraire, vous pensez qu’il faut continuer à mettre sur Terre des enfants au risque qu’ils connaissent une vie invivable, alors lisez :

L'apocalypse démographique n'aura pas lieu : 7 milliards d'hommes sur la planète, de Fred Pearce

http://www.amazon.fr/dp/2732447471

 

Entre-nous : Nous sommes écologiquement moins coupables en élevant un petit chat ou un gros chien qu’en faisant un enfant !

 


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40 réactions à cet article    



    • byle 7 septembre 2011 09:32

      et demain, l’éloge de veronique courjault ?


      • AntoineR 7 septembre 2011 09:48

        Triste monde où l’on préfère renoncer à avoir des enfants plutôt qu’à l’ultra-consumérisme.


        • perlseb 7 septembre 2011 16:45

          On peut renoncer à avoir des enfants et à l’ultra-consumérisme : c’est mon cas.

          Mais ce que vous dites fait encore plus pitié : si vous faites des enfants pour vous divertir (éloigner la « tristesse »), alors pour moi, vous être une loque, comme beaucoup, quelqu’un qui puise son énergie dans les autres (ses enfants en l’ocurence) car il n’en a pas lui-même, quelqu’un qui n’est pas capable de vivre sans impliquer des innocents qui n’ont rien demandé.

          Bien évidemment, le sujet est très sensible et je sais que les malthusiens sont largement minoritaires (voir le score de l’article).

          C’est parce que les gens ont une vie mortellement triste qu’ils font des enfants. Et quelque part, c’est incohérent : ils reproduisent leur tristesse.


        • AntoineR 7 septembre 2011 17:01

          Je ne me considère pas comme quelqu’un de triste.
          Par contre, je vous trouve assez aggressif. Peut-être que de n’avoir pas eu d’enfant vous a rendu aigri.

          Avoir des enfants a été la plus belle chose dans ma vie. Peut-être parce que j’ai été programmé génétiquement pour ça. Après tout, je suis un animal comme un autre.

          On peut effectivement renoncer à l’ultra consumérisme et à avoir des enfants. Je pense que c’est un choix très respectable. Je respecte votre choix.

          Moi, personnelemnt, j’ai renoncé à l’ultraconsumérisme et j’ai fait 2 enfants. Je n’ai pas honte de mon choix. Je les éduque en leur inculquant le respect des autres et de la nature. Nous avons une empreinte écologique faible. Je pense que si tout le monde vivait comme nous, on pourrait tous avoir ce qu’il faut.

          Je pense que l’éducation est un point clé.

          Imposer des politiques natalistes est une erreur. C’est la solution à un echec philosophique, social, d’éducation.....


        • perlseb 7 septembre 2011 17:33

          Avoir des enfants a été la plus belle chose dans ma vie. Peut-être parce que j’ai été programmé génétiquement pour ça. Après tout, je suis un animal comme un autre.

          Vous avez tout dit. Nous sommes effectivement tous programmés pour ça, à nous de nous en rendre compte.

          J’espère que vos enfants s’en sortiront, mais hélas, dans ce monde, ce sera forcément au détriment d’autres enfants, car le partage, il faut être bien naïf pour y croire. En attendant, vous avez fait des enfants pour vous, par égoïsme (la plus belle chose pour vous : et l’égoïsme est naturel encore une fois, c’est l’altruisme qui contre-nature) mais vous risquez (si vous êtes conscient, ou si vous le devenez) d’avoir de très gros remords par les temps qui courent si vous réalisez dans quel monde vous les avez mis. Mais effectivement, on peut toujours être optimiste et partir à la guerre la fleur au fusil. Le mieux, c’est quand même de rester inconscient et quand ses enfants sont au chômage avec Bac + 5 ou dans la misère, affecter cela à leur incompétence non sans une certaine fierté d’avoir mieux réussi sa vie qu’eux (je les ai fait par égoïsme après tout, au diable leur vie.. ou après moi, le déluge).


        • perlseb 7 septembre 2011 20:19

          C’est entre autre pour ça qu’il faut changer le système

          Oui mais croyez-vous que ça va venir d’ailleurs ce changement de système, des autres ? « Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous », Gandhi.

          Personellement, je m’applique cela. J’ai été ingénieur (d’abord au chômage pendant presque 3 ans) puis gagnant très correctement ma vie mais en vivant comme un RMIste (bénéfice assuré) puis en arrêtant de travailler (je ne compte pas sur cette société pour ma retraite ou autre).

          A partir du moment où vous faites des enfants, vous êtes coincé, acteurs de l’immobilisme et vous donnez implicitement votre confiance au système. Mais continuez, si ç’est votre seule façon de garder le moral. Personnellement, je n’ai jamais été aussi heureux depuis que j’ai arrêté de travailler (de façon inepte, obsolescence programmée oblige) et j’aurais vraiment mal au ventre pour mes enfants si j’en avais. Chacun est fait dfifféremment, chacun sa philosophie...


        • epapel epapel 7 septembre 2011 23:06

          Ca fait 2000 ans que certains essayent d’éduquer les populations à n’entreprendre que de bonnes actions, sans succès à ce jour. Alors si vous comptez sur la seule bonne volonté pour ça, vous pouvez attendre jusqu’à la fin des temps.


        • perlseb 8 septembre 2011 17:38

          j’ai fait comme vous, seul, pas d’enfant, mais c’est un choix personnel, jamais je ne l’imposerais aux autres

          Moi non plus, je n’imposerai jamais quoi que ce soit à personne. Mais cela ne m’empêche pas de penser que nous sommes trop nombreux, qu’il y a une formidable violence que d’aller faire ses courses au supermarché. Les gens ne se rendent pas compte, des terres prises aux animaux que l’on éradique comme jamais, pour remplacer la forêt par des champs et les nourrir. Je ne parle même pas de la condition des bêtes pour ceux qui mangent de la viande car je suis végétarien...

          Bref, vivre c’est d’abord accepter la violence et la perpétuer. Mais il ne faut pas être anthropocentriste pour comprendre cela. Sinon, on considère que les animaux « inférieurs » comptent toujours moins que l’homme (à ce propos, le cachalot a un cerveau plus gros que l’homme, évidemment, sans main, c’est difficile à bien exploiter). Est-ce que cette planète appartient à l’homme seul ? Pour moi non, mais bien évidemment, la société dans son ensemble est pour la propriété privée, la destruction et les injustices qui vont avec.

          Quand des « scientifiques » partent étudier les ours polaires et qu’ils tirent dessus quand un ours les charge, qu’ils restent chez eux : les ours s’en porteront mieux. L’homme est arrogant, et prêt à toutes les destructions pour se divertir de son ennui...

          La vérité est parfois excessivement dérangeante, la rejeter ne la rend pas plus fausse. Les gens veulent bien qu’on leur parle de problèmes, mais ils détestent qu’on leur montre qu’ils sont à la base de ces problèmes (d’où le moinssage de l’article et plus globalement, le rejet du malthusianisme).


        • gaijin gaijin 7 septembre 2011 10:43

          je suis bien d’accord sur la répartition on a largement de quoi subvenir aux besoins de l’humanité même a dix millliards d’habitants
          par contre il n’y a pas de place dans le port de canne pour dix milliards de yatch

          cela dit cela n’empêche pas de se poser d’autres question
          notre système de pensée repose encore sur des impératifs bibliques :
          "Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre.
          Vous serez un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains." 
          Génèse chap 9

          pour ce qui est de remplir c’est pas mal
          pour ce qui est d’être un sujet d’effroi c’est réussi
          on pourrait passer a autre chose ?







        • gaijin gaijin 7 septembre 2011 11:27

          y ’m plait bien ton slogan


        • René 03 René 03 7 septembre 2011 11:36

          L’intelligence humaine aurait été de stabiliser sa population à 2 milliards, dans les années 60 et on pourrait aujourd’hui parler de répartition.

          Maintenant c’est devenu impossible, le mot d’ordre c’est croissance ,(économique et démographique ) et que l’on soit de plus en plus nombreux et que les pauvres soient de plus en plus nombreux et de plus en plus pauvre, qu’importe c’est toujours de la croissance.

        • epapel epapel 7 septembre 2011 23:07

          A tel point que la majorité des élites ne cesse de répéter que la croissance est la solution à tous les problèmes.


        • René 03 René 03 7 septembre 2011 15:31

          Jamais il n’a été écrit que l’on devait commencer par quelqu’un... au fait commencer par quoi ? Ayez le courage de la dire. 

          Ce qu’il faut, c’est limiter le nombre d’enfants à 1 ou 2 au maximum par femme, dans le monde entier.

          D’autre part les personnes qui demandent de réguler notre population sont des gens responsables qui ne font pas, ou n’ont pas fait des enfants sans réfléchir à leur avenir.
          Ce sont des gents indépendants, libres des contraintes familiales, religieuses ou culturelles, soucieux de l’avenir des générations futures, des gens qui lorsqu’ils voient l’état de la planète empirer essayent de prévenir que nous allons vers une catastrophe humanitaire mondiale dans les prochaines décennies.

        • epapel epapel 7 septembre 2011 22:41

          Quand tout le monde il sera beau il sera gentil, tout ira mieux. En attendant ça de mal en pis.


        • gaijin gaijin 7 septembre 2011 11:26

          je n’oublie pas
          mais il existe des solutions pour produire de la nourriture le principal problème est que ce ne sont pas les mêmes que celles qui permettent de s’enrichir en en produisant ....
          si on avait consacré 10 % du budget militaire global a la solution de ces problèmes depuis 50 ans vous pensez que l’on ne les aurait pas résolus ?


        • bnosec bnosec 7 septembre 2011 13:52

          L’être humain devrait surtout se responsabiliser et ne faire que les enfants qu’il pourra nourrir.
          Et la mon regard se porte tout naturellement vers l’Afrique, ses nombreuses famines, et sa démographie galipante...


        • Makan 7 septembre 2011 19:07

          Pourquoi voulez-vous que les gens arrêtent de faire des enfants, quand les élites des pays développés tuent, pillent, détruisent pour toujours plus.

          Commencez par responsabiliser ces gens et on verra. Faire des enfants, particulièrement dans le contexte africain, est une question de survie de la race. Lorsqu’un jour l’Humanité sera assez mature pour comprendre que le sort de tous est lié, alors certains peuples entendront peut-être raison et se limiteront.


        • epapel epapel 7 septembre 2011 22:44

          Ce n’est pas une question de maturité, les ruptures ne se produisent que quand il est devenu impossible de nier que le système est place est condamné et que la vie quotidienne est devenue insoutenable.


        • jef88 jef88 7 septembre 2011 11:37

          Ah l’heureux temps ou russes et américains auraient pu s’entre’envoyer de bombes H au dessus de nos têtes !
          Un con, un bouton rouge et la surpopulation disparaissait ..............................................lol

          Par contre si la population humaine a pris cette ampleur c’est que l’homme pour survivre a utilisé son cerveau.
          Ce n’est pas en pleurant qu’on résout les problèmes...


          • epapel epapel 7 septembre 2011 22:45

            Rassurez-vous, les bombes et les boutons rouges sont toujours opérationnels.


          • foufouille foufouille 7 septembre 2011 11:43

            les ecolos feront des HLM enterres ......... pour les pauvres


            • epapel epapel 7 septembre 2011 22:39

              En quelque sorte, la solution viendra du problème.


            • epapel epapel 7 septembre 2011 23:11

              En réalité, la solution ne viendra que quand le problème sera devenu insurmontable.


            • epapel epapel 7 septembre 2011 22:46

              Ca suppose la mise en place d’une dictature mondiale, non ?


            • gaijin gaijin 7 septembre 2011 15:00

              j’ai fait mieux mais ce type de choix doit impérativement rester dans l’ordre du libre arbitre et de la prise de conscience individuelle
              dans votre vision le risque est grand de voir les choses dégénérer en monstruosité stalinienne ( ou autre vous pouvez choisir le monstre que vous voulez )


            • epapel epapel 7 septembre 2011 22:48

              Et n’oubliez pas que les générations futures seront les descendantes de ceux qui se seront reproduits.


            • PtitLudo PtitLudo 7 septembre 2011 14:24

              Ce n’est pas tant la surpopulation terrestre que le mode de vie à l’occidentale qui pose problème.

              En effet selon les critères occidentaux, plus il y a de population, plus il faut d’emplois, et plus il faut d’emplois, plus il faut de croissance, et plus il faut de croissance, plus il faut piller la planète.

              Juste réduire la population, c’est une vision d’égoïste, ça revient à dire il faut que l’on soit moins nombreux, pour que MOI, je continue à avoir mon petit confort douillet.

              Allez dire ça aux chinois qui commencent à goûter au mode de vie à l’occidentale par exemple !

              C’est un changement complet de mentalité qu’il faudrai entreprendre, mais il ne faut pas rêver, tout cela se finira plutôt dans les larmes et le sang (c’est déjà le cas pour certains).


              • epapel epapel 7 septembre 2011 22:59

                C’est pour ça que ceux peuvent en profiter n’ont aucune raison de ne pas en profiter.


              • Roosevelt_vs_Keynes 7 septembre 2011 14:51

                Au néolithique, il se disait exactement la même chose : on est trop nombreux sur Terre, il était question d’espace vital, de virer les « bouches inutiles », de trier les malades... Ah, Adolf, quel écolo tu étais !

                Heureusement que le monde sans Wall Street a commencé ! C’est sûr, c’est pas en Europe qu’on s’en apercevra en premier !


                • epapel epapel 7 septembre 2011 22:49

                  Vous y étiez ?


                • Michel Tarrier Michel Tarrier 7 septembre 2011 15:08

                  « Essayez de persuader les gens de s’abstenir de procréer au nom de la moralité – grands dieux ! Quel tollé ! » Léon Tolstoï

                   

                  LA FALLATIEUCE ET SEMPITERNELLE PROMESSE DU PARTAGE

                   

                  Nous ne sommes plus très loin des 7 milliards. C’est peut-être même pour cette nuit :

                  http://blogs.mediapart.fr/blog/melchior-griset-labuche/130711/demographie

                   

                  1 milliard 200 millions de personnes ont faim dans le monde

                  (Une personne meurt de faim toutes les quatre secondes) :

                  http://www.fao.org/news/story/fr/item/20568/icode/

                   

                  Comment nourrir le monde en 2050 ? :

                  http://www.fao.org/wsfs/forum2050/wsfs-forum/fr/

                   

                  L’UNICEF estime que la vie de plus de 2 millions d’enfants est menacée par la crise qui se déroule dans la Corne de l’Afrique :

                  http://www.h2o.net/magazine/breves-monde/la-vie-de-plus-de-2-millions-d-enfants-menacee.htm

                   

                  Certains vertueux estiment qu’il ne faut pas renoncer à faire autant d’enfants que l’on veut, mais qu’il faut simplement apprendre à partager. La belle affaire !

                  Après 2000 ans de voeu pieux, accepterons-nous de partager lorsqu´il n´y aura plus qu´une planète exsangue ?

                  Au lieu d´en appeler à l´utopique altruisme, prenons donc en compte notre égoïsme psychanalytique et économisons des vies malheureuses en nous réduisant de toute urgence. S´il est encore temps. Et y compris nous autres Occidentaux dont l´enfant équivaut en consommation-pollution à des dizaines d´enfants des pays du Sud.

                   

                  Comme la dénatalité est l´idée la plus écologiquement correcte, c´est ipso facto la plus politiquement incorrecte.

                  N´attendez donc pas que les médias en parlent, autrement qu´à travers le filtre plaisant des No Kids ou des Childfree dont le message n’est qu’iconoclaste et nullement celui d´une légitime écoconscience.

                   

                  Partager quoi ?

                  Des ressources en voies épuisement, les dernières décennies d’énergies fossiles, des sols biologiquement morts, une planète chauve et en déliquescence, des mers vidées de leurs contenus, une crise écosystémique qui ne fait que commencer, tout cela dans le cadre d’une phase d´extinction massive des espèces provoquée par un Homo sapiens economicus anthropocentriste jusqu’à l´absurde d´un autogénocide ?

                   

                  Tout le monde, y compris la génération née postérieurement, connaît ce tube de Jacques Dutronc :

                  http://www.dailymotion.com/video/xipxa_jacques-dutronc-et-moi-et-moi_fun

                  C’était en 1966, alors que nous estimions afficher déjà complet avec « seulement » 3 milliards de Terriens. Le temps d´une vie de chanteur et nous avons plus que doublé la mise procréationniste.

                   

                  Tout juste hier, 6 milliards d´Autres :

                  http://www.6milliardsdautres.org/

                  Et le temps d´un clic du photographe inspiré, nous sommes passés à 7 milliards !!

                  Nous serons 10 milliards en 2050, 10 milliards à partager la misère.

                   

                  Le Commandant Cousteau estimait que la surpopulation était le problème numéro un des écologistes. Aujourd´hui et à part Yves Cochet, les écologistes n´osent même pas en parler tant le sujet est tabou et donc anti-électoral :

                  http://www.dailymotion.com/video/x5lp2a_cousteau-avec-anne-sinclair_webcam

                   

                  Rappel du jugement crépusculaire et désabusé de Lévi-Strauss :

                  http://www.youtube.com/watch?v=ytvZaryTDhg

                   

                  « La population mondiale comptait à ma naissance 1,5 milliard d’habitants. Quand j’entrai dans la vie active, vers 1930, ce nombre s’élevait à 2 milliards. Il est de 6 milliards aujourd’hui, et il atteindra 9 milliards dans quelques décennies, à croire les prévisions des démographes. Ils nous disent certes que ce dernier chiffre représentera un pic et que la population déclinera ensuite, si rapidement, ajoutent certains, qu’à l’échelle de quelques siècles une menace pèsera sur la survie de notre espèce. De toute façon, elle aura exercé ses ravages sur la diversité non pas seulement culturelle mais aussi biologique en faisant disparaître quantité d’espèces animales et végétales. »

                  Claude Lévi-Strauss

                   

                   


                  • perlseb 7 septembre 2011 17:17

                    Au lieu d´en appeler à l´utopique altruisme, prenons donc en compte notre égoïsme psychanalytique et économisons des vies malheureuses

                    Formule à encadrer dans un tableau pour tous les naïfs qui ont posté ici.

                    J’adhère en tout point à votre article et à votre vision (je n’aurai pour ma part aucun enfant et ne serai pas responsable de son chômage et de sa misère dans un monde dénaturé) mais j’ai compris que si les gens se reproduisaient autant, c’est bien parce qu’ils avaient cet instinct en eux. Oui, si l’homme ne réfléchit pas, ses gênes le poussent à se reproduire, comme n’importe quelle espèce cherche à se développer (concurrence entre les semblables, ...). Ce sont finalement les lois naturelles ancrées en lui qui lui font détruire la nature environnante par surpopulation, comme si la nature était vouée à s’autodétruire.

                    Nous serons hélas 10 milliards et même bien plus : je prévois de la nourriture synthétique avec une absence totale de nature. Et l’on sera sûrement bien plus de 100 milliards sur cette pauvre Terre. 100 milliards d’inconscients anthropocentristes, tous descendants des plus inconscients anthropocentriques à la génération précédente. Il y a une sélection par l’inconscience : les plus nombreux finissent toujours par avoir raison (guerre, ou dilution des autres).

                    Le futur c’est une vie de merde, et nous commençons d’ailleurs tous déjà à manger de la nourriture très dangereuse (chargée de produits phytosantaires bien évidemment pas testés sur le long terme). En fait, nous sommes tous cobbayes et notre espérance de vie va fortement chuter. Mais nous serons quand même de plus en plus nombreux.

                    Tous ceux qui vivent aujourd’hui ne savent sûrement pas ce qu’est de la bonne nourriture : ils n’en ont jamais mangé. Alors pour eux, le monde est beau, surtout quand on se reproduit sans réfléchir. Et petit à petit, la nourriture se dégradera, jusqu’à devenir 100% synthétique : le pire, c’est que certains en rêvent d’avance. Les hommes détestent la nature même si elle les domine dans leur instinct animal.


                  • epapel epapel 7 septembre 2011 22:58

                    Le fait que l’espèce humaine soit incapable de s’autolimiter prouve qu’elle n’a pas dépassé le stade des autres animaux sur ce point et donc que comme eux nous finirons bien un jour à être limité par des ressources insuffisantes ou la dégradation trop forte de l’environnement. 


                  • René 03 René 03 7 septembre 2011 16:45

                    Merci excellent raisonnement, je vois que vous avez tout compris


                  • epapel epapel 7 septembre 2011 22:52

                    Même pourcentage en ce qui concerne la voire occupée par les automobiles et même type de débat pour essayer de la réduire.


                  • epapel epapel 8 septembre 2011 20:05

                    Et que dites-vous du suicide ?


                  • rasalhague 9 septembre 2011 21:32

                    Pic de pétrole, nourriture et démographie.
                    Voir ce lien : Nous mangeons du pétrole


                    • mayla VdC 1er octobre 2011 04:14

                      Le comptage des points est truqué !
                      Selon le post le _ donne un point ou en retire, idem pour l’approbation
                      C’est vicieux


                      • mayla VdC 1er octobre 2011 04:16

                        Idem pour l’encadré : d’accord avec l’article ou pas !!!!

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