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Le sacrifice d’Abraham symbole de soumission des musulmans au totalitarisme

Aucun pays majoritairement musulman n’est démocratique. Entre monarchies et présidences à vie, les musulmans vivent sous l’autorité suprême de chefs d’Etat quasi-divins concentrant et personnifiant l’unicité du pouvoir. 

Lorsqu’ils ne deviennent pas héréditaires, les régimes arabo-musulmans non monarchiques fonctionnent comme le système papal du Vatican. Des généraux et des dignitaires se réunissent en conclave, comme les cardinaux, pour désigner leur pape, le futur président à vie et sacré que le peuple doit accepter sans contestation, au moyen de mascarades électorales d’intronisation. (1)

Les citoyens croyants n’ont aucun autre choix que celui de l’obéissance au pouvoir du dieu vivant qui dirige le pays d’une main de fer. Tout contestataire est traité comme un « kafer », un mécréant, un hérétique mis au ban de la société. Il est considéré comme le « fou du village » rejeté par la collectivité médiatico-politico-tribale. Il est sommé de se taire ou de s’exiler. 

Ceux qui ont le privilège de pénétrer dans les arcanes du pouvoir de ces dieux vivants ont cette impression d’entrer au paradis. On traverse d’un pas lent et angoissé de longs couloirs et des salles immenses dans une atmosphère lourde et glaciale au milieu des « anges ». Ces gardes du corps impassibles et imposants au regard d’acier qui vous paralysent et scrutent le moindre de vos gestes. Dans ce lieu du pouvoir suprême, on se sent docile, soumis, faisant allégeance et des courbettes à n’en plus finir face au trône du Chef tout puissant. 

Ces despotes qui vivent dans leur paradis sur terre ont aussi créé des enfers pour leurs opposants : prisons, bagnes, camps de concentration, charniers collectifs… 

Autant que l’a été le monde chrétien, le monde arabo-islamique post-colonial est victime de la tentation totalitaire des croyances populaires au monothéisme dans la pratique politique. 

Le sacrifice d’Abraham symbole de soumission des musulmans 

Aïd al Adha, la « fête du mouton » avait coïncidé en 2009 avec Thanksgiving, la « fête de la dinde », aux Etats-Unis. Comme le veut la tradition américaine, le président Barack Obama avait gracié une dinde en direct à la télévision. Verra-t-on un jour un chef d’Etat arabo-musulman gracier un mouton ? Certainement pas ! 

Le sacrifice d’Abraham est le symbole même de la soumission aveugle des musulmans à une interprétation totalitaire du monothéisme. Un formalisme doctrinal au pied de la lettre du Coran. 

Le sacrifice d’Abraham a précédé la révélation prophétique des trois religions monothéistes. Pourtant, ni les juifs, ni les chrétiens ne reproduisent cette immolation du bélier ordonnée par Dieu à Abraham lorsqu'il s’apprêtât à prouver son obéissance en sacrifiant son fils aîné, Isaac selon le Bible, Ismaël selon le Coran. 

Répéter mécaniquement ce rite sanglant de l’immolation du mouton, c’est un peu comme si les chrétiens fêtaient l’anniversaire de la crucifixion en se faisant clouer sur une croix. Ou si les juifs traversaient à pied la Mer Rouge entre deux flots, en souvenir du miracle de Moïse. 

Des millions de musulmans ne conçoivent toujours pas que cette immolation est une symbolique dont la répétition annuelle n’a jamais été une obligation. Elle ne figure pas parmi les cinq piliers de l’Islam : la Chahada, la prière, l'aumône, le jeûne et le pèlerinage. 

Aucune autorité politique ou religieuse ne s’est encore prononcée sur l’abus de cette « extase mystique » collective de l’immolation annuelle du bélier. Et pour cause, elle symbolise le mieux la soumission collective de toute une population conditionnée à se comporter dans la vie comme ces bêtes sacrifiées, des moutons prêts à suivre docilement leur berger. 

Les chefs d’Etat musulmans considèrent ce jour de l’Aïd comme un test grandeur nature du suivisme et de la soumission de leur peuple. Ce rite collectif prouve que « les croyants musulmans sont des militants en puissance de l’unicité du pouvoir ». 

La manipulation de la religion est une donnée endogène des pouvoirs arabo-islamique, complètement intégrée dans les mœurs, les institutions et les pratiques maraboutiques. 

Un des exemples les plus édifiants est cette instrumentation du Livre Saint, le Coran, comme un “herz” géant, un talisman écrit par des “kettaba” et des “talebs” réputés, pour protéger le roi, l’émir ou le président à vie contre les dangers, les maléfices et le mauvais oeil. 

Bouteflika n’a pas dérogé à cette règle « d’appropriation personnelle du Coran ». Il s’est fait écrire le Coran par un spécialiste en calligraphie maghrébine gravée de signes auquel on attribue des pouvoirs magiques. 

Imprimé en 2002, ce Coran mentionne avec insistance et ostentation sur sa première et dernière page le parrainage de « fakhamatouhou le président Abdelaziz Bouteflika »… comme s’il l’avait lui-même rédigé. 

Des exemplaires luxueux plaqués or ont été distribués aux dignitaires du régime, et des exemplaires plus simples ont été distribués aux fonctionnaires et tout ce que le pays compte de zélateurs.

A tel point qu’on en trouve pratiquement dans de nombreux domiciles, où des fonctionnaires dorment tout prêt de ces « talismans oubliés et devenus invisibles » sur leurs tables de chevet. 

Il faut croire que cet « acte maraboutique » fonctionne très bien, puisque tous les chefs d’Etat qui l’ont utilisé sont inamovibles sur le trône du pouvoir, et ont, comme par magie, rendu inoffensifs tous leurs opposants. 

C’est particulièrement le cas de Bouteflika qui, malade, affaibli et inactif, s’éternise au pouvoir au détriment de tout un pays « ensorcelé et ligoté ». 

Du monothéisme au totalitarisme dans le monde moderne 

« Les monothéismes ont préparé le terrain aux totalitarismes », écrit Jacques Pous, dans son livre La tentation totalitaire (2). « Les religions du Livre ont façonné un mode de penser propice au développement des totalitarismes du XXe siècle ». 

Ancien moine catholique devenu agnostique, enseignant retraité, Jacques Pous souligne l'aspect également libérateur du monothéisme abrahamique, par rapport au polythéisme, mais il a été complètement dévoyé par les abus du pouvoir humain. 

Son ouvrage marque l'aboutissement d'une longue réflexion, fruit d'un parcours de vie. Alors que la guerre d'Algérie avait commencé, il se positionne contre le colonialisme. Entré dans l'ordre des Fraternités Charles de Foucauld, il refusa de servir en Algérie et quitta l'institution catholique pour devenir un « prêtre anarchiste ». 

« La matrice symbolique et les schémas de pensée apparus avec les religions monothéistes ont été adoptés par les idéologies totalitaires ». 

Les religions du Livre ont été révélées par une intermédiation prophétique. Aux prophètes ont succédé des Eglises, des chefs religieux, commandeurs des croyants, rabbins, prêtres, califes, imams, ayatollah. Les hommes de pouvoir ont inventé et institué des systèmes de « représentants de Dieu » sur terre et se sont arrogés sur les hommes un pouvoir de droit divin sans contestation possible. 

L'obsession de « l'Unique » est un élément qu'on retrouve aussi dans l'idéologie communiste du « Peuple Un ». 

L’universalité du monothéisme a été transformée en universalisme d’une croyance qui demande à l'Autre de se convertir et de renoncer à son identité. Les conflits moyenâgeux entre catholiques et protestants sont reproduits aujourd’hui entre chrétiens et musulmans. 

Pour Jacques Pous, « il n'existe aucun destin totalitaire, ni pour un peuple ni pour une communauté, et encore moins pour une civilisation… je parle de « tentation » totalitaire… car on a hérité d'un lexique et d'une syntaxe qui ont fait accepter à beaucoup le discours totalitaire du XXe siècle ». 

Durant la croisade contres les Cathares, le légat du pape, Arnaud Amaury, avait proclamé : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. » 

Joseph Ratzinger, avant de devenir le pape Benoit XVI, avait écrit : « L'Eglise doit se considérer comme le lieu d'une dimension publique absolue, qui dépasse l'Etat, par la prétention de Dieu qui la rend légitime, (…) L'Etat doit reconnaître qu'un système de valeurs fondamentales basé sur le christianisme constitue sa condition préalable (…). » 

Jacques Pous reproche à l'Occident « de mener des guerres perpétuelles pour faire triompher ce que, lui, pense être la seule vérité. Il y a eu le génocide indien au nom de la vraie foi, la colonisation au nom de la civilisation et, aujourd'hui, l'invasion de l'Irak et de l'Afghanistan au nom de la démocratie et des droits de l'homme. Le véritable universalisme ne peut être fondé que sur le dialogue et l'acceptation des différences ». 

Les peuples musulmans, dans leur globalité, se trouvent aujourd’hui confrontés à un triple totalitarisme. Celui de leurs propres dirigeants soutenus et protégés pas les puissances coloniales qui n’ont pas abandonnés leur « tentation totalitaire » mondiale. Et celui du « peuple élu » d’Israël, qui domine le monde par une gouvernance totalitaire, dont toute critique est taxée d'antisémite et punie par des lois écrites sur mesure. 

La délivrance et l’émancipation politique des musulmans passe d’abord par une rupture du lien entre croyance religieuse et pratique politique, que beaucoup « d’intellectuels musulmans » continuent de confondre et de perpétuer.

L'appel au dialogue islamo chrétien est un discours surréaliste temporellement décalé entre un monde chrétien qui évolue et un monde islamique qui stagne. Il faut d’abord privilégier un dialogue islamo musulman. 

Il appartient aux élites musulmanes, où qu’elles soient, individuellement et collectivement, de redéfinir leurs priorités de réflexion et d’action pour libérer leurs peuples des totalitarismes politiques et religieux … à l’intérieur même des pays musulmans. 

Saâd Lounès

(1) Monarchies Présidentielles d’Afrique du Nord

(2) Jacques Pous - La Tentation Totalitaire - L'harmattan – Paris - 2009


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19 réactions à cet article    


  • jullien 21 décembre 2010 17:53

    Aucun pays majoritairement musulman n’est démocratique.
    L’Indonésie, le Mali et le Sénégal sont des démocraties. Avec des bémols on peut aussi considérer comme ayant des régimes plus ou moins démocratiques l’Albanie, le Maroc, le Niger, le Liban, la Jordanie, le Bangladesh et la Malaisie.


    • cmoy patou 21 décembre 2010 19:56

       smiley   smiley    smiley



    • jullien 22 décembre 2010 17:27

      @Massaliote
      Au moins deux des exemples indiqués concernent la province autonome d’Aceh à l’extrémité nord-ouest du territoire indonésien qui malgré ses 58375 km² (plus qu’une région française) et ses 4,48 millions d’habitants (un peu moins que la population de l’Irlande) ne représente que environ 3% du territoire de l’Indonésie et environ 2% de sa population.
      De plus, je ne vois pas en quoi cela remet en cause ce que j’ai écrit : le gouvernement de la province est composé d’islamistes élus en 2005 et 2006. Il me ne paraît pas contraire à la démocratie qu’un parti islamiste prenne des mesures inspirées par sa doctrine.
      Constater ces faits NE signifie PAS que je souhaite l’instauration de la charia.


    • jullien 22 décembre 2010 17:29

      Et ne rétorquez pas que c’est faux parce qu’extrait de Bivouac, toutes les sources sont vérifiables.
      Évitez de me confondre avec Morice. Merci d’avance.


    • cmoy patou 21 décembre 2010 20:02
      A part un bref séjour au Lunapark édenique, les hommes errent dans les Balkans moyen-orientaux et triment et triquent et voyagent et se noient. Dieu punit à tour d’auréole cette putain d’engeance humaine qu’il a eu l’idée saugrenue de fabriquer et de poser sur la boule.


      • clostra 21 décembre 2010 20:31

        On gagnerait sans doute à développer ce qu’est le symbole du « sacrifice interdit », Abraham « gêné » par son fils - les chrétiens et juifs pensent (on peut me contredire...) que des gens de sa tribu se moquaient de l’âge de Sarah lorsqu’elle a eu Isaac (« Il rira ») et sans doute que cela enlevait de sa crédibilité.
        Les sacrifices d’enfants étaient possibles, voire fréquents à cette époque où le père (les parents ?) étaient tout-puissants sur leur progéniture qui leur devait la vie.

        On peut imaginer la même chose du côté d’Ismaël, enfant naturel d’Abraham, « détrôné » par Isaac donc : idem pour ces deux adolescents qui « posent problème » à leur père.

        Or Abraham, persuadé que c’est volonté divine, veut, au mieux sacrifier un fils et envoyer l’autre le plus loin possible pour faire cesser ces tensions. Et, vous en conviendrez : un mouton n’est pas un bélier.
        Un bélier est un vieux mouton, de plus, empêtré avec ses cornes de vieux bélier dans de la brousaille. L’exégèse ferait ressortir la similitude entre Abraham et ce vieux bélier empêtré qu’il est dans une problématique insoluble.
        C’est du moins ce qui apparaît évident à Abraham - « tu ne tueras point » - qui s’empare de l’animal sans trop de mal et le sacrifie sur le bûcher en lieu et place de l’un de ses fils.
        Laissant ses deux fils libérés (de leur attache, de leur dépendance) de leur père, par leur père.

        Il s’agit donc d’une libération : ces deux adolescents ont droit à la vie, une seconde naissance, celle du passage à l’âge adulte. Les problèmes que rencontre leur père ne sont pas de leur fait, ils n’y sont pour rien. Et, remis dans le contexte de l’époque et en perspective de l’histoire des hommes, c’est un grand pas pour l’humanité !

        (« Le sacrifice interdit » Marie Balmary)


        • clostra 22 décembre 2010 10:59

          Mon insistance vient du fait qu’on ne peut séparer les religions monothéismes d’une histoire humaine avant tout.
          Ignorer le contexte des moeurs de l’époque c’est nous y enfermer.
          Dire « c’est parce que ceci que tel ou tel régime subsiste actuellement » en est une confirmation.
          Or c’est un moment important, « divin » dont le sens est caché, qu’il faut découvrir, comprendre.

          Nous l’observons : nos dirigeants, notre façon d’être gouvernés en particulier peut-être en démocratie, s’approche d’une « religion d’état » avec ses rites (les « années de », les « jours de », le fête de ceci, la fête de cela) et ses grands prêtres, ses valeurs souvent imposées voire immuables, ses « sacrifiés » (chômeurs, sans abris, sans papier..), ses « sanctifiés » (la méritocratie) destinée à préserver une certaine façon de concevoir l’ordre et finalement de gérer l’immuable « tu ne tueras pas ».

          S’inscrire dans une histoire, dans l’Histoire Humaine, c’est donner une suite à la Bible, au Coran, au Nouveau Testament.

          Remis dans son époque et faisant date, le sens caché du Sacrifice d’Abraham apparaît clairement et sans conteste, lorsqu’il comprend - admet - que de ne pas sacrifier l’un de ses fils (ses deux fils ?) lui donnera une descendance aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel. Ceci lui paraît soudain beaucoup plus important que d’en finir avec sa problématique (d’héritage ? d’aînesse ? de moqueries etc)


        • morice morice 22 décembre 2010 01:02

          « Lorsqu’ils ne deviennent pas héréditaires, les régimes arabo-musulmans non monarchiques fonctionnent comme le système papal du Vatican »


          excellent : ce qu’ils craignent le plus ? la démocratie ! 


          La soumission au totalitarisme est en effet une particularité des musulmans pratiquants, « 

          c’est FAUX. Vous MENTEZ comme d’habitude et venez encore attiser la haine réfugié dans votre suisse... un refuge, oui , exactement en ce qui vous concerne : vous confondez encore une fois tout : les émirats ne sont pas des »musulmans« , mais des wahhabites, une sorte de SECTE, une déviance du type Mr Lefebvre chez nous : vous parlez de quelque chose dont vous ne connaissez même pas le NOM : c’est GRAVE, étant donné vos propos constants ici. 

          ce n’est qu’un sectarisme religieux servant à asseoir un pouvoir : »L’idéologie d’ibn Abdelwahhab servira en s’appuyant sur la loi islamique à établir la légitimité de la domination des Al Saoud sur les tribus arabes voisines« 

          Cela n’a rien à voir avec ce que vous ERUCTEZ ici tous les jours ! vous pourriez au moins APPRENDRE un minimum avant de venir vomir votre haine islamphobe reposant sur votre inculture abyssale. Vos propos sur l’islam, ici, sont dignes d’un tenancier de bistrot. Pour plaire à vos clients islamophobes, vous venez payer des tournées gratuites : or vous n’êtes qu’un RACISTE, car tout votre cinéma se résume ici à ça et vous l’avez même écrit : la suprématie de la race blanche, à savoir le thème préféré des identitaires, ces RACISTES contre la démocratie : je ne vois donc pas ce que vous venez foutre dans un site qui se veut démocratique : vos idées étalées ici démontrent l’inverse.

          cette doctrine es un DESASTRE pour les gens mais aussi pour l’architecture :  »En 1994 le fameux Abdelaziz ben Baz, grand moufit, plus haute autorité religieuse du Royaume Wahabite, lanca une fatwa stipulant qu’ « il n’est pas permis de glorifier les batiments et les sites historiques...De telles actions menent au polythéisme » . Entre 500 et 600 mausolées et d’autres structures de l’Islam des origines ont été démolies pour empecher les populations de pratiquer des rites d’adoration contraires au retour des vraies valeurs de l’Islam« . Il a ete estime que 95 % des batiments agés de plus de 1000 ans ont été rasés dans les 20 dernieres années »

          Les pharaons on fait de même et les romains aussi : la conservation des bâtiments archéologique est un phénomène récent en histoire. 

          • lenainbleu lenainbleu 22 décembre 2010 11:21

            Si vous allez sur le forum du site site pour marocains francopgones Bladi (http://www.bladi.net/forum/), vous y verrez que très peu nombreux sont ceux qui voient l’islam comme « modéré ». Le Coran en lui-même doit être respecté à la lettre et jamais interprété, c’est ce qui ressort des centaines de discussions que l’on y trouve. Toute leur vie est régie par l’islam. Or être régi par un livre d’il y a 1400 ans et l’accepter, c’est accepter la dictature.


          • samir7 22 décembre 2010 12:13


            Si vous allez sur le forum du site site pour marocains francopgones Bladi (http://www.bladi.net/forum/), vous y verrez que très peu nombreux sont ceux qui voient l’islam comme « modéré ». Le Coran en lui-même doit être respecté à la lettre et jamais interprété, c’est ce qui ressort des centaines de discussions que l’on y trouve. Toute leur vie est régie par l’islam. Or être régi par un livre d’il y a 1400 ans et l’accepter, c’est accepter la dictature.

            Les centaines de discussions de ce site témoignent d’un débat interne qui se fait dans l’Islam chez les marocains 

            l’interpretation personelle des versets est chose quotidienne car si vous lisiez ces forums vous auriez constaté les contradictions entre debatteurs, les apports, les principe du debat meme, les questions philosophiques sont abordées...bref ne parlez pas a la place des gens svp


          • pierre60 pierre60 22 décembre 2010 11:36

            Le sacrifice d’Isaac (d’Ismael pour les Musulmans), est d’abord le symbole du premier interdit majeur de l’humanite et du monotheisme.
            L’interdiction de sacrifier un enfant.
            A la place de l’enfant premier ne, Abraham sacrifie un belier adulte.
            Maintenant, si certains voient un lien entre la commemoration de cet evenement et la soumission a un totalitarisme quelconque, ils ont le droit.
            Ils ont le droit, mais c’est du grand n’importe quoi.
            Il s’agit seulement du symbole de la soummission a une loi fondatrice : l’interdiction de sacrifier des enfants, ... et aussi des humains.
            Il s’agit d’un symbole commun aux trois religion du livre.
            Des totalitarismes comme ca, j’en veux bien tous les jours.


            • samir7 22 décembre 2010 12:08

              du grand n’importe quoi

              la betise permettant d’etablir les liens de causes a effet les plus debiles qui soient

              votre lecture de l’histoire et de la symbolique associée a cet evenement me parait deja plus pertinente

              peut etre n’ont ils pas vu Apocalypto ???


            • cob 22 décembre 2010 12:16

              « Quiconque s’agenouille devant Dieu se façonne à se prosterner devant un roi. » (Joseph Joubert)


              • samir7 22 décembre 2010 12:27

                Mouais bof

                En Inde en 1854, les premieres revoltes contre les colons anglais furent le fait des indiens musulmans

                Au Brésil, les premieres revoltes d’esclaves noirs furent le fait d’esclaves musulmans


              • armand armand 22 décembre 2010 12:37

                samir,
                C’est une affaire complexe, que la révolte des Cipayes (1857).
                D’accord il y a l’affaire des cartouches graissées, mais le mal-être était plus général.

                Mais pas uniquement pour des raisons religieuses...
                Les troupes du royaume (chiite) d’Awadh reprochaient aux Anglais d’avoir annexé leur Etat ; plus généralement, on s’inquiétait de la disparition programmée de l’empereur moghol, qui symbolisait encore l’autorité légitime en Inde.
                En fait Hindous et Musulmans se sont soulevés pour défendre les institutions anciennes, menacées par les réformistes britanniques, dont de nombreux « évangéliques ». C’est même un cas de coopération hindoue-musulmane exemplaire.

                En revanche, que ce sont les musulmans qui ont le plus trinqué - les villes de Lucknow et de Delhi ont été dévastés, la population musulmane de Delhi expulsée (après massacre) et réadmise seulement quelques années plus tard.
                Cette catastrophe a encouragé le grand réformateur musulman Sayyed Ahmed Khan à fonder l’université d’Aligarh.


              • manusan 22 décembre 2010 14:55

                à assemblé nationale d’Autriche, fin novembre :

                La parole est maintenant donnée à M. Ewald Stadler du parti BZÖ :

                J’exige que le Ministre fédéral des Affaires européennes et internationales déclare l’ambassadeur de Turquie, M. Kadri Ecvet Tezcan, persona non grata, et exige sa démission avec effet immédiat.

                Messieurs de l’ambassade de Turquie, et je ne serai pas aussi poli que mon collègue van der Bellen, ni me mettrai à genoux, en vous appelant « Votre excellence », non,

                Donc, Messieurs de l’ambassade de Turquie, je ne dis pas Mesdames, il n’y en a pas de toute façon,

                Messieurs de l’ambassade de Turquie et vous, membres du Parlement, laissez-moi vous relater l’assassinat, le 3 juin 2010, - il y a peu de temps – à Iskenderun, de l’archevêque Luigi Padovese, frappé de 8 coups de poignard dans le dos, par un Turc musulman de 26 ans, Murat Altun, qui hurlait « Allahu Akhbar », Allah est le plus grand ! L’archevêque a couru dans la rue pour demander de l’aide, qu’il n’a pas reçue. Son assassin l’a poursuivi pour lui couper la tête, ne la laissant attachée au corps que par un lambeau de chair.

                Plusieurs prêtres chrétiens ont été tués en Turquie depuis 2008, dont l’un en 2008.

                Comment ? Que dites-vous ? « Qu’est-ce qu’il y a de dramatique » ?

                Je sais que ce drame vous est complètement égal. Mais pourtant, ce sont vos amis. Vous devriez vraiment avoir honte et c’est cela qui vous agace. Je m’attendais à cette réponse. Votre passion pour la soi-disant « liberté de religion » est une totale hypocrisie.

                Quand un évêque chrétien a la tête coupée, vous n’avez aucune réaction.

                Mais je vais vous dire ceci, Messieurs de l’ambassade de Turquie. Je ne peux même pas imaginer les émeutes et les réactions en Autriche, si quelqu’un touchait à un imam musulman ou à un autre religieux musulman, je ne dirais pas un « guide spirituel », car de la spiritualité vous n’en avez pas du tout. Jamais ici, un représentant de votre religion n’a été agressé, par contre, cela arrive chaque jour dans votre pays. Prenez note des choses suivantes M.  l’ambassadeur :

                Nous n’avons pas demandé que vous envoyiez chez nous, tous ces illettrés d’Anatolie que la Turquie nous envoie. Nous n’avons pas demandé de nous envoyer tous vos islamistes de l’âge de pierre. Ces gens qui enterrent, vivante, leur fille de 16 ans, car elle aurait eu des relations hors du mariage religieux, comme cela s’est passé il y a 2 ans ! Nous ne vous avons pas demandé de faire des choses comme cela !

                Mme Muhltonnen, n’avez-vous vraiment aucune pitié pour cette jeune fille ? Une fille de 16 ans, enterrée vivante ! Elle n’était pas une catholique, alors, vous AVEZ LE DROIT d’éprouver un peu de compassion pour elle.

                On n’a pas demandé d’envoyer ces gens chez nous, mais les Turcs nous envoient ce genre d’individus.

                Mesdames,

                Et maintenant, il (l’ambassadeur Turc) se plaint que nous ne voulons pas les intégrer et en même temps, il leur dit qu’ils ne doivent pas s’intégrer. Vous pouvez voir ce M. Erbakan qui se pavane partout en Europe déclarant : « L’intégration et l’assimilation sont, tout simplement, des crimes contre la turquéité ».

                Voilà comment ça se passe ! Mesdames et Messieurs du gouvernement de coalition, et vous dans la section de gauche, avec votre tolérance de « romantiques » et votre sacrée dévotion pour les droits humains, savez-vous qu’il y a un article du Code Pénal turc, § le 301, qui signifie que si quelqu’un en Turquie s’avisait de dire les mêmes choses que l’ambassadeur a dites ici en Autriche, si ses propos avaient été dirigés contre la Turquie, il serait condamné comme un criminel.

                En effet, le § 301 criminalise le : « dénigrement de la nation, de l’Etat, de la république, et de toutes les institutions de la Turquie », ce qui lui vaudrait entre 6 mois et 2 ans de prison. Voilà la Turquie ! Et c’est eux, maintenant, qui nous donnent des leçons !

                M. l’ambassadeur, prenez immédiatement le train Orient-Express et retournez à Istanbul, dans votre paradis de rêve.

                Mesdames et Messieurs, je vous dis, à tous, ceci : notre pays n’est pas uniquement constitué de ces sortes de « romantiques de la tolérance », nous avons aussi des gens qui n’en peuvent plus de ce bla-bla de la tolérance à sens unique.

                M. l’ambassadeur, vous vous nourrissez de cette tolérance-là, vous l’exploitez à fond, n’est-ce pas ?

                Mais, moi, je vous avertis, il y a des hommes au niveau politique qui n’acceptent plus du tout cela, et les électeurs, là, dehors, ne l’acceptent absolument plus du tout,

                Et, oui, ces gens existent, vous pouvez me croire là-dessus !


                en vidéo, on constate les applaudissements de l’assemblée :

                http://www.dailymotion.com/video/xfww78_ewald-stadler-denonce-l-hypocrisie-turque_news#from=embed&start=0


                • paix 22 décembre 2010 16:43

                  On veut égorger un mouton le jour de l’aid al adha, et alors ? je veux prier à la moquéee ? Tant qu’on respecte les lois et on ne fait de mal à personne ? 
                   


                  • franc 23 décembre 2010 16:41

                    Il faut évoluer dans la vie et les systèmes religieux qui sont des créations humaines doivent aussi évoluer -----------------------------------------------comme le dit Meddeb on pourrait remplacer de sacrifier un animal par un sacrifice symbolique ,ainsi on renonce de tuer un animal au nom de dieu comme on a renoncé aux sacrifice d’enfants au nom des dieux

                    On n’ a pas besoin de prier dans une mosquée mais on a besoin d’habiter dans une maison -------------------------------------donc la priorité absolu est de construire des habitations ,et comme il n’ y aplus de place et qu’il ya surpopulation ,il faut arrêter de construire des mosquées ,églises ,temples etc...comme il faut arrêter de construire des stades ou des autoroutes ,les terrains doivent être réservés aux logements sociaux ,aux écoles ,bibliothèques ,centre de recherches scientifiques et les usines,à l’agriculture et l’élevage et bien sûr aux espaces verts ---------------------------------------------------le temps des mosquées ,églises et temples est révolu ------------il y a internet pour les rencontres et les liaisons

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