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Accueil du site > Tribune Libre > Les actuels défis environnementaux peuvent-ils être la fin des démocraties (...)

Les actuels défis environnementaux peuvent-ils être la fin des démocraties ?

En mars 2010, James Lovelock, célèbre environnementaliste britannique, déclarait au Guardian :

« (…) even the best democracies agree that when a major war approaches, democracy must be put on hold for the time being. I have a feeling that climate change may be an issue as severe as a war. It may be necessary to put democracy on hold for a while. ».

C’est à dire que « (…) même les meilleures démocraties admettent qu'à l'approche d'une guerre importante, la démocratie doit être suspendue provisoirement. Il me semble que le changement climatique est peut-être une chose aussi grave que la guerre. Il pourrait être nécessaire de suspendre la démocratie pour un certain temps. »

 

Hein ? Quoi ?

Le documentaire « Deux degrés avant la fin du monde » du groupe Data Gueule publié en 2015 explique plusieurs choses au sujet du réchauffement climatique. D’abord le fameux objectif de deux degrés d’augmentation entre les années 1850 et 2100 est fortement compromis puisqu’aujourd’hui, en moyenne, on enregistre déjà 1,15 degré de réchauffement depuis 1850, dont 60% s’étale sur les quarante dernières années. Ensuite, entre 1960 et 2013, la production mondiale de blé a diminué de 2 % et celle de maïs de 1,2%. La population mondiale, elle, a augmenté entre 1950 et 2015 de 191 %, passant de 2,5 milliards de personnes à 7,3 milliards. Enfin qui dit réchauffement dit montée des eaux, en effet la montée du thermomètre empêche peu à peu à l’Arctique de se reformer en hiver et le fait fondre en été, et le niveau des mers augmente. On enregistre ainsi une hausse moyenne de 1,7mm/an entre 1900 et 1993 et une hausse moyenne de 3,2 mm/an entre 1993 et 2010.

 

Un premier constat s’impose à nous : l’évolution des défis auxquels nous faisons face prend un caractère exponentiel, qui ne sont pas sans conséquences.

 

Dans ce même documentaire, les propos de Lucile Maertens, chercheuse à Sciences Po Paris et docteur en relations internationales, sont recueillis. Le manque de ressources génère des conflits. Les pays d’Afrique, par exemple, sont touchés de sécheresses plus fréquentes, ce qui pénalise des populations généralement paysannes. L’affaiblissement des conditions de vies peut alors faciliter la récupération politiques par des puissances terroristes menaçant nos démocraties : Boko Haram, Daesh… Il est alors indéniable d’imputer une partie de la responsabilité dans la genèse de grands conflits – et donc catastrophes humanitaires- comme en Syrie, au Yémen, en Somalie au réchauffement climatique. Pour revenir au cas de la fonte des glaces, cela génère en outre d’autres tensions, à savoir d’une part la convoitise des nouveaux puits de gaz et de pétrole, essentiels à l’activité humaine aujourd’hui et l’emergence de nouvelles routes commerciales plus performantes dans le cadre du Groenland ou de l’Arctique d’autre part. C’est ainsi que l’ex secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon publie en 2009 un rapport démontrant que le réchauffement climatique est un facteur de menaces, puis déclare en 2011 que ce dernier est une menace à la paix.

Ces informations en tête, nous pouvons revenir à Monsieur Lovelock, résumons son propos ainsi : nous avons vu que le réchauffement climatique peut être source de guerres, par conséquence celui-ci est aussi grave que la guerre elle même, peut-être pire. Alors réfléchissons ainsi : en quoi la démocratie peut-elle être un frein à la guerre, justifiant alors sa suspension pour mieux gérer la guerre ?

 

Empêcher toute contestation…

 Un point évident : si on est en guerre, il vaut mieux éviter de compromettre son bon déroulement, or en démocratie logiquement, chacun à le droit de donner son avis, puisque le pluralisme politique et la liberté d’expression sont de mise. De fait, on peut décider de refuser la guerre, comme ce fut le cas pour certains allemands lors de la Première Guerre mondiale, ou de la guerre du Vietnam ; pour toutes les guerres en réalité. Cependant, les contestations de la guerre du Vietnam ne pouvaient avoir lieu qu’en dehors du pays, et nous éloignons donc de notre sujet. En Allemagne en revanche s’est formée une Union Sacrée, c’est-à-dire que les partis politiques oublient temporairement leur clivage pour le temps de la guerre, afin de soutenir l’Empereur. Nous voici dans un exemple de nécessité de suspendre la démocratie.

 Supposons maintenant que le réchauffement climatique remplace la guerre. Si l’on suppose aussi que la priorité de le combattre mondialement est donnée, et étant donné l’évolution exponentielle des dangers qui en découle, il serait alors contre productif d’autoriser telle ou telle personne de s’opposer au programme. Dans ce cas la suspension de la démocratie serait alors reconnue d’utilité et de nécessité publique, à l’instar de l’article 16 de la Constitution de la Ve République.

 

…et donc permettre une mobilisation générale

 On le dit souvent : si votre pays est en crise économique, déclenchez une guerre ! Grossièrement, l’effort de guerre permettra de la production, donc de la croissance et donc une relance de l’activité économique, ce fut le cas dans les deux Grandes Guerres par exemple : les hommes au front et les femmes à l’arrière pour produire, construire, cultiver... et permettre un maintien de l’effort de guerre. Cette thèse vaut si on a de la main d’œuvre à mobiliser, et, comme précisé ci-dessus, une contestation de la part d’une partie de la population serait autant de main d’œuvre potentielle de perdue.

Ce raisonnement très économique vaut également pour le réchauffement climatique : selon nos hypothèses, il faudrait donc une mobilisation générale et totale pour le combattre, afin de pouvoir contrôler la situation le plus rapidement possible.

 

Protéger la démocratie…

 « Pourquoi supprimer la démocratie ? Mais pour la protéger voyons ! » . L’article 16 de la Constitution française a un but : garantir la pérennité des institutions républicaines, donc démocratiques. Si la démocratie est directement menacée, la suspendre pour permettre de gérer plus vite la crise permet in fine de pouvoir la rétablir par la suite, inversement, conserver la démocratie en temps de guerre risquerait de la détruire durablement, pour finir par instaurer un autre régime politique.

 On sait que le réchauffement est source de tensions, donc de menaces aux démocraties. Affronter directement le problème et suspendre la démocratie apparaîtrait alors comme nécessaire à sa survie, puisque sont maintien la menace elle-même.

 

… pour diffuser la démocratie à long terme.    

C’est l’Histoire du monde lui même, plusieurs démocraties sont directement nées de la guerre, après les défaites des régimes précédents, notamment sous l’influence des U.S.A. Les USA n’ont pas eu besoin de suspendre leur démocratie, mais en aurait-il été autrement pour d’autres puissances hypothétiques ayant une conception différente de la démocratie, celle d’une « flexi-démocratie » ? Si l’on suppose que lors d’une guerre entre une démocratie et un régime autre, et que la démocratie, par sa suspension, à vaincu le régime, alors elle pourrait essayer d’implanter la démocratie dans le vaincu, ou alors des populations pourrait d’elles même défaire le régime en place s’il ne leur convenait pas.

Cet argument très hypothétique peut s’appliquer au réchauffement climatique : plusieurs populations en conflit souhaitent la démocratie aujourd’hui, que ce soit en Afrique ou au Moyen Orient, des mouvement démocratiques naissent. Si on sait que certains conflits sont liés au réchauffement (appauvrissement des moyens de subsistance), alors de par la suspension des démocraties pour le limiter permettrait peut-être à terme de faire disparaître certains conflits et d’amener à la démocratie.

 

 

En somme, on pourrait supposer que les défis environnementaux, notamment le réchauffement, pourraient mener à la fin de la démocratie ; mais dans le but de la restaure par la suite. On peut donc donner raison à Lovelock. Cependant cette vision est très limitée : le réchauffement, déjà très avancé, et ses conséquences pourraient déjà surprendre les démocraties et les détruire durablement, s’il est trop tard. De plus suspendre les démocraties dans cette lutte résulterait d’un consensus mondial, semblable aux accords de la COP21 par exemple, dont on sait que les compromis on en quelque sorte « vidés » les accords de consistance ; de plus, certains pays ne seraient pas enclin à abandonner la démocratie, au nom de leur histoire ou de leur qualité de vie. Ayant une vision souvent de court terme, on peut supposer le cas d’un consensus mondial de cette nature comme étant utopiste et irréalisable. Enfin, à la manière du paradoxe d’Easterlin, si l’on parvient à ce consensus, la lutte contre le réchauffement est et sera permanente, selon notre thèse, il est très probable que suspendre la démocratie au nom de la lutte signifie la fin de la démocratie.


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13 réactions à cet article    


  • Old Dan 17 avril 2017 13:05


    La guerre ou/et la crise climatique !
    Qui de la poule ou de l’oeuf...
    .
    [ Mais n’est-il pas déjà trop tard ? ]


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 17 avril 2017 15:06

      Si l’Humanité veut être capable d’influer sur l’Environnement de la Planète, elle ne pourra le faire qu’en intégrant l’Écologie au monde économique.
      Pour cela, l’Humanité devra posséder la majorité absolue du capital social des entreprises cotées en Bourse de manière à en contrôler la gestion en y intégrant les objectifs écologiques.

      1)
      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées par l’Épargne.
      http://www.sincerites.org/article-le-dividende-universel-83909790.html​
      2)
      En 20 ans, les Français(es) pourraient détenir 51 % du capital social des entreprises du CAC 40, banques incluses
      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/en-20-ans-les-francais-es-191020
      3)
      Des peuples socio-économiquement incompétents ne peuvent élire qu’un personnel politique socio-économiquement incompétent.
      http://www.sincerites.org/2017/02/des-peuples-socio-economiquement-incompetents-ne-peuvent-elire-qu-un-personnel-politique-socio-economiquement-incompetent.html


    • JC_Lavau JC_Lavau 17 avril 2017 13:38

      Seuls ton cul et ta tête se réchauffent, sous télécommande Rockefeller-BP-Shell.Tu n’es que le laquais et le pantin d’une escroquerie à l’échelle planétaire.Tu es tellement nul en sciences qu’il faut vraiment tout te rappeler, à toi.

      Non, le dioxyde de carbone est incapable de diriger le climatCes ruses pour compromettre des milliers de scientifiques naïfsLe GIEC n’est pas sans précédents dans l’histoire de l’humanitéLa fraude à « 70 % des arbres menacés par le changement climatique »Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification des océans »...Ce n’est pas si nouveau. A de nombreuses reprises des princes ont institué des clergés et des religions chargés de berner le peuple, conformément aux ordres du prince, de sa cour ou d’une oligarchie.

      En revanche c’est nouveau dans l’histoire de la communauté scientifique, de se laisser manipuler et berner à ce point.Dès le seizième siècle, soit dès les débuts de la science en Occident chrétien, les coups étaient francs, en ce sens qu’ils venaient pratiquement tous de la papauté, parfois relayée par la dictature de Calvin à Genève, puis par les congrégations protestantes des Amériques. Avec cet entraînement constant, les scientifiques débutants apprirent vite à dépister d’où venaient les coups anti-science.

      Fin 19e siècle, le relais fut pris par les antidreyfusards, qui firent des campagnes anti-intellectuels, et par extension anti-sciences.
      Ce modèle fut repris dans l’Allemagne nazie, qui tenta de faire une science aryenne, battant les tambours de guerre contre "la science juive, trop abstraite".

      Plus à l’Est, on fit le coup de la science prolétarienne, dont Staline était l’arbitre suprême. Dans plusieurs de mes manuels provenant des éditions Mir, figure une diatribe contre le second principe de la thermodynamique, stigmatisé comme « bourgeois ». Beaucoup plus grave fut la domination de Trofim Denissovitch Lyssenko, qui profita du système terroriste et plutôt ignare du pouvoir soviétique, pour lui refiler son escroquerie néo-lamarcko-mitchouriniste. Ce qui lui permettait d’envoyer au Goulag tous les objecteurs scientifiques. L’agriculture soviétique sombrait, et la science biologique coula de même dans l’empire soviétique.

      Contrairement au système Lyssenko, élaboré par l’escroc tout seul puis vendu au pouvoir stalinien, le système CRU-Hadley-IPCC a été élaboré directement par le pouvoir financier Rockefeller-BP-Shell, avant d’être amplifié par le pouvoir politique de Margaret Thatcher, qui a immédiatement déployé ses moyens de corruption. Il lui a suffi de trouver des scientifiques de seconde ou troisième zone, corruptibles, à qui furent offertes des carrières inespérées, complètement pathologiques, à Michael E. Mann et Phil Jones, par exemple.

      Or là, la communauté scientifique avait déjà perdu tous ses réflexes d’autodéfense contre les impostures et les corruptions refilées par le pouvoir politique. La guerre froide était gagnée. L’Occident avait fait libérer plusieurs scientifiques dissidents, des geôles « psychiatriques » où les tenait et les torturait le KPSS (PCUS en français) de Brejnev ; endormie par ses victoires, la communauté scientifique ne savait plus démasquer ses ennemis embusqués.

      L’Onchocerca volvulus qui cause la cécité des rivières dispose d’une super-astuce pour échapper aux anticorps de l’humain parasité : il se tapisse des protéines et des anticorps du parasité, si bien qu’il n’est plus détecté comme étranger par le corps parasité. Le système CRU-Hadley-IPCC a bénéficié, sans en être très conscient, de la même ruse pour duper toutes défenses immunitaires de la communauté scientifique : à l’exception de personnalités exceptionnellement indépendantes et investigatrices, la collectivité s’est docilement laissée duper sans la moindre sécrétion d’histamine ni d’anticorps. Ces corrompus paraissaient être du sérail, et même ils l’étaient. Ils disposaient juste de crédits disproportionnés à leurs compétences, et de carrières en violation des règles de la méritocratie normale, grâce à leurs mandants politiques.

      Lien sur les premier mandants financiers :
      http://en.wikipedia.org/wiki/Climatic_Research_Unit
       Initial sponsors included British Petroleum, the Nuffield Foundation and Royal Dutch Shell. The Rockefeller Foundation was another early benefactor, and the Wolfson Foundation gave the Unit its current building in 1986.
      Tiens ? On retrouve les fondateurs du WWF : les monarchies néerlandaise et britannique... Ces fortunes pétrolières sont sûrement des philanthropes... On n’a pas oublié celui qui rêvait de se réincarner en virus mortel, afin de tuer le maximum de gens : http://www.propagandamatrix.com/prince.html.

      • JC_Lavau JC_Lavau 17 avril 2017 14:22

        @JC_Lavau. SPIP a encore fait un massacre dans les liens et la mise en page.

        Seuls ton cul et ta tête se réchauffent, sous télécommande Rockefeller-BP-Shell.


        Tu n’es que le laquais et le pantin d’une escroquerie à l’échelle planétaire.

        Tu es tellement nul en sciences qu’il faut vraiment tout te rappeler, à toi.


        Non, le dioxyde de carbone est incapable de diriger le climat


      • pipiou 17 avril 2017 15:23

        @JC_Lavau

        C’est effectivement la réponse la plus intelligente : « après moi le réchauffement climatique ».

        On en a rien a battre du changement climatique, quand il deviendra un vrai problème on sera tous morts.


      • JC_Lavau JC_Lavau 17 avril 2017 15:50

        @pipiou. Il y a toujours eu et il y aura toujours des changements climatiques, à toutes les échelles. Aucun ne sera jamais dû au « méchant dioxyde de carbone ». Profitant de votre nullité en sciences, le gang vous encule.


      • Zacharie 17 avril 2017 16:34

        @JC_Lavau

        Merci pour la précision. Par contre quelques petites recommandations :

        - a aucun moment je parle de dioxyde de carbone, enfin de GES si vous préférez. Je parle du changement climatique dont la responsabilité de l’Homme dans celui qui se produit actuellement n’est plus à prouver. Il est là et ce serait du déni total de dire que c’est une bouffonnerie. 
        - peut être que tu as raison de dire que le CO2 n’a pas de responsabilité, tu l’as dit je ne suis pas scientifique, et tu as l’air de t’y connaître donc bon. Mais c’est pas le sujet initial de mon propos donc ici je m’en fiche un peu à vrai dire. C’est pas de la science dure que je revendique ici, plutôt de l’uchronie si vous insistez, de la réflexion aussi.
        - ce sont des suppositions et une réflexion vis à vis de la démocratie et de sa relation à la guerre et au climat. Donc Rockefeller, Shell et toutes ces compagnies n’ont aucune importance dans le propos ici.

      • JC_Lavau JC_Lavau 17 avril 2017 17:07

        @L’auteur. Ce sont ces oligarques pétroliers et banksters qui sont à l’origine et au commandement de ces mythologies auxquelles tu souscris en toute ignorance crédule.

        Eux ils ont un agenda, que tu n’as nullement percé. Ils ont trente coups d’avance sur toi, grâce à leur presse aux ordres.

        Et de nos jours, les profs aussi sont aux ordres. Exemple :


      • joletaxi 17 avril 2017 17:19

        @Zacharie

        la responsabilité de l’Homme dans celui qui se produit actuellement n’est plus à prouver

        vraiment ?
        êtes vous d’accord pour dire que le climat change depuis des millénaires ?
        êtes vous d’accord pour dire que plus près de nous, il a fait au moins aussi chaud à l’époque médiévale ?
        êtes vous d’accord pour dire que ce changement naturel dont on ne connait rien,se produit évidemment actuellement et que nous sommes incapables d’en déterminer le sens, chaud froid ?

        si vous êtes d’accord avec ce qui précède, (et qui n’est pas discutable) quelle serait selon vous la part attribuée à l’homme pour le moment ?
        car si ça se trouve, ce petit réchauffement est peut-être naturel, peut-être est-il en réalité bien plus fort et nos activités en fait le minorent en froid ?
        mais il se pourrait aussi que nous soyons dans un cycle de refroidissement et que nos activités réchauffent l’atmosphère encore bien plus ?

        sinon, vous avez une explication de l’effet de serre, qui n’en est pas un, mais que l’on fait comme si, même si on patauge depuis 150 ans ?

        il y a sur ce site une série de 7 articles (things too know)sur le sujet suite à un article paru dans nature

        https://notalotofpeopleknowthat.wordpress.com/

        bonne lecture


      • Zacharie 17 avril 2017 18:27

        @joletaxi

        Le climat change effectivement depuis la nuit des temps et changera encore après nous. Je suis d’accord avec vous là-dessus. Fait il aussi chaud qu’à l’époque médiévale... je ne pense pas, mais cet avis ne vaut rien sachant que je ne suis pas un expert de cette époque :). Et enfin de ce que l’on sait, ce sont la hausse des températures qui provoquent l’actuel changement climatique, dont certains effets sont visibles d’ores et déjà, je ne pense pas que l’on puisse se limiter à un chaud/froid. Meme si je n’ai absolument aucune idée de la température qu’il fera après l’Humanité. 

        Ainsi je me permet donc de discuter certains de vos points indiscutables car je pense que c’est plus compliqué que cela :)

        Pourquoi une part du changement climatique actuel n’est pas naturel ? Prenons par exemple les migrations animales. Avec le changement actuel les espèces migrent trop tôt, elles ne peuvent pas trouver des proies nécessaire à leur survie, résultat l’espèce se réduit anormalement. Ou encore dans le cas des manchots, la mère à cause de la fonte des glaces revient trop tard pour nourrir ses enfants, qui meurent. Si l’on suppose que tout est naturellement réglé ou qu’en cas de changement climatique certaines espèces evoluent naturellement, on peut supposer que le climat change trop vite pour l’ordre naturel des choses.

        Par contre je n’ai pas la réponse à votre avant dernière question, il aurait mieux valu demander au gentil scientifique qui me fait la leçon ci dessus. Je n’ai pas assez de connaissances pour apporter un élément de reponse. Il est possible que vous ayez raison, seule la recherche le dira. Par contre je pense que nos GES rechauffent bien la planète et ne là refroidissent pas car l’atmosphère terrestre à pour objectif de refroidir la terre et que la vapeur d’eau par exemple, qui contribue aux GES à hauteur de 2% est par définition chaude (sur Terre du moins) et que ceux ci retiennent les rayons UV solaires, ils ne les bloquent pas (et je ne pense pas que le Soleil soit froid) sinon oui la planète se refroidirait. Il faudrait alors prouver cette thèse.

        Enfin je ne crois pas qu’on patauge depuis 150 ans, en réalité je n’ai pas vraiment compris là question : on patauge dans la lutte contre le réchauffement car on s’y est pris trop tard, ou on ne patauge pas car les températures croissent de plus en plus vite.

        J’espère que je suis clair dans ce que j’ai essayé de dire ^^ et merci pour la lecture !

      • JC_Lavau JC_Lavau 17 avril 2017 19:09

        @Zacharie. N’hésite pas à nous exhiber tes diplômes en physique de l’atmosphère, et en océanographie, physique du rayonnement et des absorptions spectrales, ainsi qu’en géosciences, paléogéographie, paléoclimatologie, paléopédologie... Les ouvrages que tu as étudiés, les professeurs que tu as eus, les travaux que tu as réalisés.


        Tu te dis en ES, alors n’hésite surtout pas à étudier la sociologie des croyants aux délires carbocentriques. Car les oligarques marionnettistes qui tirent tes ficelles, eux ils les ont faites faire, les études sociologiques nécessaires pour gouverner discrètement les imbéciles majoritaires, et même gouverner de force les minoritaires récalcitrants.

      • Croa Croa 17 avril 2017 19:44

        Cet article a tout FAUX !
        .
        Ce n’est pas la démocratie qui empêche la prise en compte des problèmes écologique mais l’absence de démocratie au contraire !
        .
        Ce sont les banques qui imposent leurs règles et notamment que la « croissance » est bien plus importante que la survie de l’humanité. C’est en particulier le cas en Europe où l’Union impose son régime totalitaire dans lequel il n’y a pas d’alternative possible, notamment écologique, aux règles imposés par les traités.
        .
        Je vous invite à jeter un œil au programme de la Ø qui allie restitution de la démocratie (6e République) et écologie (Règle verte, planification écologique) donc c’est possible ! smiley 

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