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Accueil du site > Tribune Libre > Les associations et les entreprises maquillées

Les associations et les entreprises maquillées

Quand on traite de la question des associations, il en est certains qui n'hésitent pas à les brocarder, oubliant qu'il y a le bon grain et l'ivraie !

2014 UNE ANNEE NOIRE POUR LES ASSOCIATIONS

 

Comme l’a écrit Lettrasso :

 

« Le gouvernement annonce 14 milliards d’économie pour 2014. La baisse de la dotation des collectivités locales est de 1,5 milliards, obligeant ses dernières à écarter les associations de ses priorités. »

Les élections municipales, clientélisme et précautions obligent vont donner un petit sursis aux associations locales….

Mais dès que les nouvelles équipes vont se mettre en place, elles vont faire des coupes dans les subventions aux associations.

Entre 2010 et 2012, les associations, petites et moyennes ont perdu 11 000 postes….

Il y a d’un côté les associations qui ont licencie ou vont le faire et d’autres qui vont fermer leurs portes.

 

On dit tout et le pire sur les associations, mettant l’ensemble dans le même panier à linge sale.

 

La très grande majorité des associations ont des adhérents, des bénévoles et un projet social,

Ces associations loi 1901 peuvent être soit totalement indépendantes des collectivités territoriales, soient- de fait –para territoriales.

 Ces associations ont une fonction sociale, elles permettent de mettre en place des services à la personne dans la ville, la communauté d’agglomération ou dans le département.

Elles sont contrôlées et ont une gestion saine pour la plupart.

Beaucoup de communes possèdent des comités des fêtes dotés d’un conseil d’administration regroupant des élus et des personnes élues par l’Assemblée générale.

Ces comités des fêtes reposent essentiellement et parfois exclusivement sur le bénévolat.

A côté de ces associations aux contours différents, il existe malheureusement des pseudos associations, pompes à fric….

Parfois elles n’ont pas d’adhérents mais savent très bien monter des dossiers de subventions et gagner des mille et des cents.

On voit apparaître ainsi de curieuses associations de gestion de service..

C’est ainsi que l’une d’entre elles déclarant deux adhérents et un CA de deux membres -ce qui est possible- obtient des subventions publiques de la CAF pour ouvrir une crèche….

Dans ce cas de figure, la CAF -le service étant rendu- ne peut pas refuser, même pas quand cette même association intègre dans ses coûts un loyer très élevé.

Il y a effectivement du travail législatif à faire afin que soient distinguées les vraies associations des entreprises qui cachent leur nature en se parant derrière une image associative.

 

 Jean-François Chalot

 


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7 réactions à cet article    


  • kalagan75 2 décembre 2013 10:24

    les associations sont des variables d’ajustement pour les villes : elles permettent l’embauche de « fonctionnaires territoriaux » n’en ayant pas le statut , notamment dans les associations sportives.
    Elles permettent les magouilles de toutes sortes , comme dans une ville proche de chez moi : une association gère un gros festival , association financée en partie par une entreprise spécialisée dans la gestion de l’eau , entreprise qui a vu son contrat exorbitant ( l’eau est facturée à plus de 2x le prix fixé par les communes environnantes ) prolongé jusqu’en 2023 par le maire actuel ....


    • LE CHAT LE CHAT 2 décembre 2013 10:43

      C’est une très bonne chose , on ne peut pas se plaindre de l’excès d’impôts sans taper dans les dépenses inutiles , ce n’est pas au contribuable à tout subventionner !
      il y a un sacré ménage à faire , quand on sait que nombre de ces associations servent à détourner l’argent public ( voir le cas de Sylvie Andrieu à Marseille )


      • eric 2 décembre 2013 10:46

        Personne n’en veut.... ! D« un contrôle minimum. Depuis 30 les associations familiales protestantes se battent pour cela dans une indifférence hostile générale tous partis politiques confondus.
        Quant au monde associatif lui même...cela va bien quant il s’agit de controler les autres...
        Votre nouveau collègues parlait récemment de la manière dont l’UNFAL faisait de l’adhérent pour avoir plus de subventions, mais je viens de croiser des gens de l’UDAF du 95 qui se demandent bine ou sont tous les membres supposes du CNAFAL...

        D’autre part, il y a et aura clairement une baisse des subventions associatives dans le social.
        Une des raisons est que ces milieux sont en tendance plus gauche de gauche ou chrétiens que PS et que le gouvernement en mal de finances, se concentre sur la préservation du pouvoir d’achat des gens qui votent bien.

        Cependant, il reste des crenaux.

        Tous les textes, toutes les reformes récentes, s’accompagnent de nouveaux financement associatifs destine au final a populariser... la théorie des genres.....

        Mariage des tous, pénalisation de la prostitution ( 350 postes créés, budget pour les assoc.)
        A chaque fois, il y a des réorientation de budgets a vocation sociale vers des finalités plus idéologiques...
        Les malins sont déjà sur le coup...
        Ainsi, l’institut d’étude de la révolution française prêt la Sorbonne, crée sous le front popu. pour en défendre les acquis et la mémoire, prévoit pour son prochain colloque, une étude sur les genres ....sous la révolution....

        Il faut vivre avec son temps. Les 10 -20 dernières années, faire dans le durable assurait de bons financements croises. Désormais, la mode est au genre...
        On peut y rajouter une pincée d’anti racisme.

        Ainsi, le président des clubs Unesco, est durable depuis longtemps, monte désormais en partenariat avec les conseils régionaux socialistes et l’éducation nationale, des formations au genre, il vient de faire quelque communiques Taubiristes. On ne doute pas que ses subventions seront renouvellees.

        Tous cela est une affaire de com. Si vous débarquez en disant »il y a des pauvres dans de grandes difficultes« peu de chance d’obtenir des aides. SI vous proposez un programme alphabetisation dans le cadre de la »sensibilisation aux genres durables et antiracistes"vous avez vos chances.

        Il suffit de se pincer le nez et d’emballer son action sociale dans du sociétal. Partager un peu grâce a un partenariat avec des gens ayant le label LGBT. De toute façon, pour cela comme pour tous le reste, il n’y a aura aucun contrôle sur les résultats.

        Il faut vous faire une raison : on est plus sous Sarko ou la lutte contre les pauvretés était une vraie priorité...


        • Francis, agnotologue JL 2 décembre 2013 11:01

          Dans le même genre, il y a les boîtes d’intérim dont le siège social est situé dans les pays à faible protection sociale et qui proposent aux entreprises des salariés à bas coût. C’est le syndrome du plombier polonais : il faut savoir que des Français peuvent s’y inscrire et, travaillant pour moins cher, obtenir des emplois qu’ils n’auraient pas autrement. Tant pis pour leur protection sociale !

          Quand on vous dit que la baisse du temps de travail c’est la hantise des employeurs, qui jouissent insolemment d’un rapport de force d’autant plus redoutablement en leur faveur que le taux de chômage est élevé : Les salariés n’ont aujourd’hui, comme seule alternative que d’accepter des temps de travail et des cadences trop élevées, ou bien demeurer sans emploi. Le tout ou rien et dans la double peine : petite carotte et gros bâton ou pas de carotte du tout.

          Et ce n’est pas le RU qui y changerait quoi que ce soit, au contraire.


          • Michel DROUET Michel DROUET 2 décembre 2013 21:14

            Bonjour Chalot

            Gouverner c’est choisir et les collectivités locales font souvent le choix du tape à l’oeil (aménagement des centre villes, ronds points et autres projets qu’on inaugure en grandes pompes (avec photos dans la presse locale pour favoriser la réelection) au détriment des associations.

            Ceci étant, il y a asso (celle qui favorisent la vie sociale, sportive et culturelle et qui ne coûtent pas très cher aux collectivités) et asso (celles qui exercent des compétences pour le compte des collectivités qui sont de véritables contre pouvoirs, sont quasiment intouchables et se comportent comme de veritables entreprises).

            A côté de cela, les pseudo associations dont vous parlez sont relativement rares.

            Le domaine des associations (les vraies, pas les asso/entreprises) ne représente au final qu’une part infime des budgets locaux, comparé aux partenariats publics privés ou aux marchés publics : là est le vrai scandale !


            • Féraud 2 décembre 2013 21:35

              Monsieur Eric le CDAFAL 85 que je connais a 135 adhérents. C’est une montée régulière pas exagérée.Il mène des actions.


              • claude-michel claude-michel 3 décembre 2013 08:11
                Les associations pièges à cons...Il y a le privé pour aider...Arrêter de pomper l’argent du peuple... !

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