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Accueil du site > Tribune Libre > Les « bébés couples », un phénomène nouveau ?

Les « bébés couples », un phénomène nouveau ?

De nombreux parents s’inquiètent de voir leur fils ou leur fille vivre en couple, sous leur toit, dès 15 ou 16 ans. Des couples qui peuvent même durer, et se prolonger au-delà de vingt ans. Ce phénomène est-il récent ? Comment est-il vécu par les parents ? Que révèle-t-il de la situation de ces jeunes, en 2011 ?

En un demi-siècle, la France a connu l’urbanisation croissante accompagnée du développement de la famille nucléaire, puis la diminution de la taille des ménages, et aujourd’hui la diversification des parcours résidentiels qui va de pair avec la montée de l’individualisme.

Mais si ce phénomène des « bébé couples » est bien récent, il surprend surtout par la forme qu’il prend aujourd’hui, c’est-à-dire la cohabitation avec les parents. Hier, il y a cinquante ans, et jusque dans les années 70, on attendait d’être marié pour habiter avec son conjoint. On convolait pour la vie, les femmes se mariaient jeunes et faisaient des enfants jeunes. Aujourd’hui, l’âge moyen à la naissance d’un enfant est passé de 24 à 30 ans, et plus de la moitié des enfants naissent hors mariage. Les relations avec les parents sont passées de la norme au lien, et une complicité unie souvent la mère et la fille. Les calendriers de vie sont bouleversés, on quitte le foyer parental plus tard, sans exclure d’y revenir un jour, si besoin. Face aux difficultés de logement, la famille apparaît comme un point d’ancrage : la solidarité entre générations s’exerce de manière privilégiée autour du logement et le choix résidentiel obéissant autant à une logique familiale qu’à une logique économique. L’autonomie résidentielle, c’est-à-dire la situation dans laquelle un jeune ne réside plus au foyer familial tout en restant à la charge financière de ses parents est également importante aujourd’hui, tout en étant mal connue.

En France, en 2011, la situation des jeunes n’est pas brillante. En 2009, la France comptait 8, 18 millions de jeunes de 16 à 25 ans, représentant 12,7% de la population. L’augmentation de leur autonomie, et en particulier celle des femmes, se heurte à l’allongement des études et au chômage des jeunes, avec un taux de chômage de plus de 20% (de 7 point supérieur à la moyenne des autres pays riches) et un taux d’emploi des 16-25 ans de 28,5% au 4e trimestre 2008, soit un des plus faible d’Europe. Trois ans après leur sortie, 11% des diplômes de l’enseignement supérieur sont au chômage. Un cinquième des jeunes de 16-25 ans vit en dessous du seuil de pauvreté (20,2% contre 13% de l’ensemble de la population). Les tensions sur le marché du travail ont aussi eu des répercussions sur les niveaux des salaires (avec un impact sur les revenus disponibles), des enfants comme des parents. La progression des formes d’emplois précaires touche aussi les jeunes et les femmes. Conjugués avec la rigidité du marché locatif, ces différents facteurs expliquent les difficultés des jeunes à accéder au statut d’adulte.

Dans ce contexte, si un quart des jeunes des années 50 accédaient à l’ensemble des attributs de l’indépendance avant 22 ans, cette proportion a décru pour ne concerner que 8% des générations nées au début des années 70. Pas étonnant donc que 91,5% des jeunes de 20 ans et 63% des jeunes de 16 à 25 ans vivent chez leurs parents, contre 18% qui ont constitué une famille et 13% qui vivent seuls. Et même lorsqu’ils ne sont plus scolarisés, la moitié d’entre eux cohabitent toujours avec leurs parents. D ‘ailleurs, 90% des jeunes ayant quitté le domicile familial sont locataires et la majorité d’entre eux vivent dans les grandes villes et dans un petit logement. Notons aussi que 20% des personnes sans abris en Ile de France étaient des jeunes de 18 à 25 ans. L’absence d’un emploi stable et la rareté des logements bon marchés constituent donc des obstacles majeurs à l’accès à l’indépendance des jeunes quittant leur famille.

Dans le contexte, ou l’âge moyen de la mère à son premier enfant augmente, il ne faut pas négliger les différences liées à la classe sociale. Les femmes diplômées font leur premier enfant à 30 ans, contre 25 ans pour celles qui n’ont aucun diplôme. Si, depuis 10 ans, toutes les femmes font des enfants de plus en plus tard, il faut noter que l’âge moyen au premier enfant a reculé de 13 mois entre 2000 et 2008 chez les non diplômés. Ces femmes se mettent en couple plus tôt, avec un premier enfant plus tôt, se retrouvent souvent en situation monoparentale plus jeune et se remettent régulièrement en couple après, en refaisant éventuellement un autre enfant.

Mais l’impact des « bébé couples » n’est pas facile à traiter. Ces couples peuvent-ils durer ? Il semble que le développement des personnalités laissent assez peu de chances à un couple formé à 16 ou 17 ans, de tenir à trente ans. Constitués dans l’amour fusion alors que aucun des deux ne sait vraiment qui il est, ils peuvent déboucher sur une opposition qui se révèle entre deux étrangers. Mais, et au-delà du fait que les hommes et les femmes ont rarement les mêmes attentes, il peut exister des cas d’harmonies qui dépassent les générations. Nous les définirons cependant comme des exceptions. En effet, si les femmes forment leur premier couple à 23 ans et les hommes à 26, la durée de vie des couples mariés est de treize ans en moyenne, et celle des couples non mariés de huit ans. Et de couple en couple, l’individu se transforme.

Nous assistons en ce moment à une précocité de la maturité sexuelle des enfants. Dès 9 ou 10 ans, les filles ont déjà conscience de leurs charmes. Garçons et filles se connectent sur facebook et plus de la moitié d’entre eux a déjà vu des images pornographiques à onze ans. A15 ans, 20% des jeunes filles ont déjà eu des relations sexuelles, souvent à l’âge de 13 ans. La mode des « sex-friends », ces « copains de baise », des relations que l’on choisit juste pour faire l’amour, avec un code excluant tout sentiment avec eux, est une pratique minoritaire, mais de plus en plus répandue. En fait, avec l’acceptation de plus en plus courante de l’homosexualité, il semble bien qu’une petite révolution sexuelle se profile, avec une recherche des petits et des grands plaisirs, sans exclure le grand amour mais en voulant tout… Une libéralisation sous couvert d’un retour à la norme, quand une jeune fille vous répond que les « sexfriends » c’est pour « ne pas coucher avec tout le monde, comme on fait nos parents… » 

D’ailleurs, le fait sensible, concernant les bébés couples, est souvent l’attitude des parents. Car pour un couple de parents, accepter l’intrusion d’un copain ou d’une copine dans le foyer conjugal relève d’une élévation du niveau de tolérance. Sans compter que, à la sortie de l’adolescence, le premier couple se forme souvent sur le modèle parental, en mimétisme ou en opposition, il faut que les parents acceptent que leur enfant ait une vie sexuelle, sous le même toit.Et ce alors que la vie intime des enfants ne concerne pas ses parents…Alors, les cas où la conjointe ou le conjoint fait désormais « partie de la famille » sont courant, mais ceux où les parents s’opposent à cette cohabitation précoce aussi.

Mais, même si le mariage est en déclin, dépassé par le PACS dans de nombreux départements, et même si l’on se sépare plus qu’il y a vingt ans, le couple reste bien une valeur centrale. L’exigence est plus grande, mais en 2011, peu de gens résistent à sa pression. La saint valentin fait toujours recette, et les célibataires représentent un marché juteux… Alors, comment déplorer que, avec « les bébés couples » (terme qu’ils réfutent) même les ados s’y mettent ? 

Eric DONFU 


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25 réactions à cet article    


  • voxagora voxagora 18 janvier 2011 13:14

    .

    Bien au-delà du titre, votre article soulève nombre de questions.
    Prenons-en deux, seulement :
    « des parents regardent leur enfant de 15/16 ans vivre en couple sous leur toit .. »
    Et s’ils faisaient autre chose que regarder ? Dire non, par exemple ..
    « En France la situation des jeunes n’est pas brillante .. »
    Pour en finir avec cette assertion qui se promène comme une vérité, je crois qu’il faudrait relativiser : pas brillante par rapport à quoi et à qui ?
    Les jeunes d’il y a 40 ans n’étaient pas mieux, et même moins bien lotis, d’une part,
    d’autre part et surtout, nous avons attendu l’âge mûr pour accéder au même niveau matériel que nos parents,
    alors que le discours ambiant, volontairement mensonger, incite les jeunes à comparer
    leur train de vie AVANT accession à plus de bien être matériel,
    à celui de leurs aînés APRES une vie de travail et acquisitions.

    • kiouty 18 janvier 2011 16:16

      Et s’ils faisaient autre chose que regarder ? Dire non, par exemple ..

      Et c’est quoi l’intérêt de dire « non » exactement ? A part faire preuve d’autoritarisme pour pas grand chose ou alors de puritanisme ou de conservatisme devant cette évolution, je ne vois pas...


    • Sachant Sachant 19 janvier 2011 00:14

      D’autant plus que partager un peu d’intimité avec une personne
      (Avoir une vie sexuelle, en quelque sorte)
      Est très épanouissant

      Il se trouve que les gens épanouis n’éprouvent aucun besoin de méchanceté
      Ils sont même capables d’écoute à l’égard de gens égarés, malheureux ou méchants
      Ils rayonnent une sorte de bonheur qui est (un peu) contagieuse

      Combien le les envie....

      En revanche, si mes enfants demandaient un pistolet Glock avec 31 balles dans le chargeur
      Je crois que je leur dirait non
      « Non, faites plutôt l’amour,ça vous rendra moins cons »


    • juluch 18 janvier 2011 14:10

      En couple dés 15 ou 16 ans ????????????????????


      Dans quel pays s’il vous plait ????

      • Traroth Traroth 18 janvier 2011 22:26

        « Aujourd’hui les jeunes vivent ensemble quasiment dés le lendemain de leur rencontre » : Vous êtes consternant de bêtise, calmos, comme toujours...


      • juluch 18 janvier 2011 23:17

        @Calmos


        oui 25 ans....21 ans.....ok c’est dans la norme.

        Mais 15 et 16 ans, en reprenant l’exemple de l’article........connais pas !



      • Sachant Sachant 19 janvier 2011 00:02

        Normal ?

        Et qui édicte la norme ?

        Vous n’êtes quand même pas de ces gens pour qui « normal » signifie comme soi-même ?


      • juluch 19 janvier 2011 07:46

        Vivre en couple à 15 et 16 ans chez les parents.........bizarre et pas normal.


      • slipenfer 18 janvier 2011 14:40

        Ne tuez pas les bébé couples !


        • slipenfer 18 janvier 2011 14:52

          Il y en a un dans ma famille
          ils sont ensemble depuis l’age de 16 ans et font des études
          ensemble (master 2 mathématique) ils se sont connus plus
          jeune encore.

          Le jeune mal a habité à 3/4 temps chez les parents de la greluchette.
          Pas de problème pour l’instant, les propriétaires du mal avait déjà
          6 bouches a nourrir.

          mon grand père qui a eu 9 enfants à foutu mon père dehors
          à 14 ans en lui disant d’aller faire sa vie plus loin.
          c’est chouette la vie


          • Kalki Kalki 18 janvier 2011 17:02

            - 85 percent of graduates move home with their parents (Twentysomething Inc.)

            - Official unemployment – a notoriously underestimating measure of a population’s immiseration hovers around 15 percent for young Americans, one-third higher than the overall population’s rate. (Bureau of Labor Statistics)

            - Self-employment, which is almost always precarious, shot up 27 percent between 1995 and 2005. With employers hiring fewer and fewer new employees, long-term secure employment is unrealistic for many young people. (BLS)

            - Youth has become such a material hardships that, for the first time ever, today’s college graduates face the same level of unemployment as the general population. (BLS)

            PARTAGE OU MEURT

            http://www.shareable.net/blog/share-or-die-youth-in-recession-call-for-submissions


            • Marc Bruxman 18 janvier 2011 20:23

              Arretez de faire du misérabilisme sur les jeunes. Pour beaucoup la situation n’est pas si mauvaise. La vie d’étudiant c’était fun (je ne vivais pas chez mes parents pour le coup). Certe il m’a fallu attendre 23 ans pour gagner du fric mais on ne peut pas dire qu’on était malheureux. Je dirai même qu’on en a bien profité ! (Je dis on par rapport aux autres étudiants de ma promotion et mes amis d’autres écoles). On a fait de sacré teufs pendant cette période, il faut arréter de dire que la vie d’étudiant est moisie.

              Quand aux études qui ne ménent à rien effectivement c’est une plaie. Mais à avoir voulu 80% d’une classe d’age au bac alors que certains n’étaient pas vraiment outillés pour faire des études on l’a cherché ! ! !

              Oui comme le dit le site sur shareable le monde a changé et les jeunes doivent trouver tout seul le mode d’emploi. Mais ce que je peux vous assurer c’est que beaucoup y arrivent par eux mêmes.

              Quand aux diplomés qui retournent habiter chez papa-maman sauf cas extrémes (rares), cela mériterait juste un bon coup de pied au cul. C’est sur la maison de papa est probablement plus confortable que la leur, mais elle ne s’est pas payée en un jour !


              • Marc Bruxman 18 janvier 2011 20:24

                Précision : J’étais étudiant durant la période 1997 <-> 2002


              • kemilein 18 janvier 2011 21:42

                article qui commence tres tres mal.

                en effet : pendant pres de hmmmm 2500 ans les enfants vivaient chez leur parents qui eux même gardaient leur parents (grand-parents) a domicile.

                grece et rome antique, moyen-âge, 17e et 18e siècle... donc ce n’est pas récent.

                conclusion > zero pointé.


                • kemilein 18 janvier 2011 21:47

                  note : concernant la fin de l’article et la maturité sexuel. celle ci ne résulte pas tant de la médiatisation, l’affichage en tout heure et tout lieu d’une sexualité débridée, que tant, part, la nature animal de l’homme et les désir naissant des 10/12 ans mais aussi par l’héritage chrétien diabolisant les relations sexuelles notamment jeune.

                  en conséquence il n’y a rien de choquant sauf pour les « nigauds » (facon gentille de dire ceux qui ne savent pas et ne veulent pas savoir)


                • kassandra 18 janvier 2011 22:01

                  Les parents ? à part pondre tous azimuts puis larguer le môme au conjoint au mieux et au pire aux services sociaux, éducation nationale etc, se sentent-ils concernés par ceux qui sont censés éduquer ?
                  Pas étonnant que cette progéniture sans repères, sans limite cherche à recréer un cocon avec un enfant de leur âge...

                  Le risque d’une vie amoureuse trop tôt est de râté sa vie scolaire et professionnelle, trop préoccupés par les pb sentimentaux et sexuels et pire d’avoir des enfants à élever alors qu’on est encore des enfants  !


                  • Sachant Sachant 18 janvier 2011 23:57

                    "Les parents ? à part pondre tous azimuts puis larguer le môme au conjoint au mieux et au pire aux services sociaux, éducation nationale etc, se sentent-ils concernés par ceux qui sont censés éduquer ?"

                    Oui.


                  • Sachant Sachant 19 janvier 2011 00:16

                    Par ceux qu’ils sont censés éduquer en plus des autres


                  • Georges Yang 18 janvier 2011 22:43

                    Ce qui est curieux, c’est que ces parents qui tolèrent chez eux un copain dans la chambre de leur fille de 15ans, quelquefois moins vont hurler à la pédophilie si un type de 30 ans met une main au cul de leur adolescente, avec son consentement !


                    • Sachant Sachant 18 janvier 2011 23:55

                      Je hasarderai : Peut-être parce que son amoureux est dans la même tranche d’âge

                      Alors comme ça vous mainaucullez les adolescentes au grand dam de leur parents ?

                      Et qu’est-ce qui vous retient de tenter la séduction de femmes de votre maturité (présumée)


                    • Georges Yang 19 janvier 2011 09:47

                      Je ne parle pas de moi, je constate seulement qu’une pénétration consentie n’est pas plus traumatisante si elle est pratiquée par un jeune ou par un adulte
                      Je ne parle ni de viol ni de prostitution


                    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2011 08:51

                      « De nombreux parents s’inquiètent de voir leur fils ou leur fille vivre en couple, sous leur toit, dès 15 ou 16 ans. » (Eric Donfu)

                      Ridicule ! S’ils s’inquiètent, pourquoi le tolèrent-ils ?

                      Je n’ai pas lu plus loin, cette contradiction donne à penser que l’auteur fait du confusionnisme.


                      • la_gata la_gata 19 janvier 2011 23:12

                        Je pense que les parents n’ont pas a tolerer des jeunes couples faisant vie maritale sous le toit familiale ..

                        parce que c’est leur ôter toute responsabilité de ce que implique être adulte.

                        pour quoi se bouger d’ un endroit ou ils ont bouffe , loisirs (console , ordi, portable ) habilles, argent de poche, parents ou femme de ménage qui fait lessive cuisine etc. et cerise sur le gâteau , aussi du Q . ; volonté ...

                        je n’ai rien contre la vie sexuelle des jeunes . mais de coucher de temps en temps chez soi avec son copain ou copine et vivre la plupart du temps la dedans , manger et se faire entretenir pour les maitres de maison .. il y a une grande différence.

                        je connais des endroits ou c’est normale se marier a 13 - 15 ans.. mais ces jeunes vivent dans la realité, sont conscients que pour vivre tous les jours il faut se bouger.. et que si grossesse il y a .. eux ne peuvent compter sur AUCUNE allocation .


                        • Nini84 2 novembre 2011 15:45

                          Cette article n’est pas tout récent mais je viens d’y tomber dessus par hasard et certains des commentaires me laisse perplexe...


                          J’ai 20 ans et mon copain en a 21. Nous sommes ensemble depuis 2 ans maintenant et nous avons toujours navigué entre chez ses parents et chez les miens. 
                          Cela ne veut pas dire pour autant que nous abusons d’eux et de leurs gentillesse !!! Nous travaillons tous les deux et nous ne demandons rien à nos parents. Lorsque ma mère à besoin d’argent je le lui donne sans problème, je fais des courses quand j’en ai l’occasion, mais le salaire que l’on perçoit ne nous permet pas d’avoir notre propre logement... Certes, avant, la mentalité voulait que les enfants se débrouillent à peine la majorité atteinte presque... Seulement nos parents nous ont faits à eux de nous assumer !!

                          Si la présence du copain dérange les parents à eux de l’expliquer à leurs enfants.

                          Je pense que les bébés couples sont tout simplement le fruit de la société d’aujourd’hui. Les adolescents ne se sentent pas en sécurité, ils ont peur de l’avenir parce qu’on leur sort toujours le même refrain : « c’est la crise »... 

                          Bref tout ca pour dire que les bébés couples ne sont pas tous des enfants qui croyent que la vie est belle chez papa et maman

                          • Eric Donfu Eric Donfu 2 novembre 2011 15:57

                            Merci Nini pour ce témoignage.

                            En effet, cet article commence à dater, mais le phénomène ne faiblit pas, bien au contraire !
                            C’est dire que je suis heureux d’avoir pris connaissance de votre témoignage.
                            Il démontre en effet, que l’on peut rester en couple à 20/21 ans chez ses parents et même au delà.. Et que la situation économique ne fait que justifier ces états de fait.
                            C’est très interessant de vous lire, et de noter vos dons d’argents à votre mère notamment.
                            Celà veut bien dire que les solidarités familiales ont un rôle à jouer par rapport à la situation économique et sociale.. La question reste : Est-ce normal ou équitable ? 
                            En tous cas, je vous souhaite d’avoir rapidement les moyens de votre autonomie, que vous apprécierez et que vous auriez du avoir..
                            Bien à vous,
                            Eric Donfu

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