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Accueil du site > Tribune Libre > Les délocalisations, la Chine et le déchaînement des passions

Les délocalisations, la Chine et le déchaînement des passions

Les ravages du libre-échange sur notre pays ont provoqué une prise de conscience trop tardive chez une partie de la population française, au point que beaucoup ne sont plus capables d’analyser les causes premières de la délocalisation massive...

Sur Agoravox comme dans un grand nombre d’autres médias alternatifs et forums, évoquer simplement les relations politiques et commerciales avec la Chine déchaîne des passions allant de l’adoration à la haine, souvent sans grande cohérence. Il semble que les ravages du libre-échange sur notre pays (parmi d’autres plaies) ont provoqué une prise de conscience trop tardive chez une partie de la population française, au point que beaucoup ne sont plus capables d’analyser les causes premières de la délocalisation massive des emplois industriels et de la vente du pays à la découpe. Vente à des puissances étrangères qui en ont les moyens et surtout à qui nous le proposons, dont par exemple la Chine. Et là, comme souvent, c’est plus simple de trouver un coupable dont on se distingue bien, même s’il ne nous a pourtant jamais menacé de représailles militaires en cas d’application d’un protectionnisme quelconque.

Car aujourd'hui la peur gagne, même si elle n'est pas très bien définie. Pourtant, après la liquidation déjà avérée des industries textiles, dans les années 90 où les pratiques du libre-échange ont connu alors une phase d’accélération et de généralisation soudaine sous l’impulsion de l’UE et des lobbies industriels (tout à fait européens), j’eu l’occasion de constater comment le phénomène était perçu par les salariés de l’industrie sur toute l’échelle hiérarchique. Ma position plutôt intermédiaire et la taille plutôt modérée de l’entreprise (environ 300 personnes en tout et pour tout à l’époque, zéro aujourd’hui) rendaient cela possible. Et le constat était sidérant. Je me sentais à l’époque bien plus marginal qu’aujourd’hui ! Car je peux dire qu’à tous les échelons chacun y voyait quelque chose de positif !

Le plus incroyable était que cette glorification du libre-échange se remarquait même chez les ouvriers. Si je fais la synthèse de ce que j’entendais de leur part et que je n’entends heureusement plus que très rarement aujourd’hui au sein des (vraies) classes modestes, le libre-échange était non seulement une aubaine pour acheter à prix bas alors qu’ils étaient mal payés, mais aussi une sorte de punition sensée s’appliquer à leurs employeurs qui « gardaient trop d’argent pour eux ». Ainsi, ces employeurs avides étaient sur le point d’être bien ennuyés par cette concurrence. J’en déduis qu’il était donc supposé que l’employeur allait rogner sur ses marges, les salariés étant si bien protégés et pouvant rester payés à perte (puisque les acheteurs finaux des produits raisonnent de la même manière pour leurs choix en magasin). L’humain est rêveur, c’est connu, même sans être spécialement gentil, et nous verrons que plus haut dans la hiérarchie c’est aussi le cas, et encore plus sur les deux tableaux. On devine donc que la compassion pour ceux qui fournissaient le travail sous-payé à l’autre bout du monde n'était ni plus ni moins de rigueur en bas de l'échelle qu’aux échelons supérieurs. L’humain reste l’humain, même après avoir pleuré un quart d’heure sur la misère du monde ! Je pense que nous l’avons tous remarqué, même ceux qui refusent de l’admettre pour ne pas desservir leurs théories (fussent-elles par ailleurs justes ou non).

Aux niveaux des techniciens et assimilés cadres, on retrouvait un panaché de ce qu’on trouvait à la fois chez les ouvriers et de ce qui était plus en vogue chez les cadres moyens. Ah, les cadres moyens (dont je fais pourtant à présent partie, traitre à ma caste), ce sont ceux qui ont le moins changé en 25 ans, bien que de plus en plus se réveillent. Il ne faut pas s’imaginer, comme beaucoup le croient, qu’on est déjà là dans les sphères du management impitoyables. Les cadres moyens ne décident pas des stratégies de l’entreprise ni de la politique de gestion des « ressources humaines ». En revanche, il a été pendant longtemps de bon ton de se montrer solidaire de l’échelon supérieur, en général par orgueil. Faire déjà partie du beau monde, oh, c’est glorifiant et motivant… Ajoutons à cela que les cadres moyens se croyaient eux aussi complètement protégés contre les délocalisations d’emplois, et nous avions donc le résultat : Un discours proche de ce qui sert encore à vendre le mondialisme néolibéral aujourd’hui. Si je décode la pensée non avouée du raisonnement, nous étions censés être intellectuellement supérieurs aux peuples chargés de fabriquer à bas prix ce que nous allions concevoir, innover, etc… Une chanson qu’on entend encore souvent de la bouche des hommes politiques, mais plutôt en tant que méthode Coué pour masquer la perte drastique du savoir-faire qui est en train de s’opérer à présent dans notre industrie, tant le métier d’ingénieur s’est transformé dans 80% des cas en celui de donneur d’ordre et de coordinateur de ressources délocalisées. Quant au savoir-faire qu’il reste, on le vend avec le produit pour que le client en veuille bien, et on s'en vante ! Les cadres moyens qui ont tiré profit de cette situation (et trouvent ce travail intéressant, ce que je n’ai jamais compris) continuent de soutenir le libre-échange plus que tout, avec la même rhétorique que celle des années 90 : Le partage du savoir-faire est quasiment une action humanitaire, disent-ils avec des mots plus crédibles qu’ils ne pensent aucunement, et ceux qui s’y opposeraient seraient des fachos. Cet argument gratuit était d’ailleurs étonnant pour les années 90 car on ne pouvait même pas prétexter que c’était une idée phare du FN (dont on devine qu'il était rituellement visé par ce qualificatif) à ce moment-là. C’est une petite remarque à méditer… Aussi, bien sûr, pas plus de compassion pour les licenciés en masse que ceux-ci mêmes en avaient pour les travailleurs low-cost. On accepte le « challenge », on est un « winner » qui tire son épingle du jeu parce-que les autres n’ont pas su le faire aussi bien, et c’est aussi simple que ça, c’est la loi du système… On retrouve aujourd’hui cette litanie parmi les flots de « conseils » que donnent les entreprises de « coaching » pour demandeurs d’emplois : « Sortez du lot ! ». Oui, mais pas de chance, si l’intéressé osait répondre il lui serait simple d’objecter que s’il est là c’est parce-qu’il est dans le « lot », ce tas de gens trop normaux pour être affriolants !

Viennent enfin les cadres supérieurs, là où on trouve les décisionnaires importants. A l’époque ils étaient publiquement les plus réservés de tous sur le sujet, ce qui a complètement changé aujourd’hui où on les voit répéter à tue-tête la chanson de la mondialisation heureuse durant les grands « employee meetings », et ignorer avec mépris toute remise en cause ne pouvant provenir que d’une populace sous-éduquée. Cela voudrait-il dire qu’ils ont changé depuis ? Je dirais oui et non. Cela dépend de la taille de l’entreprise. Avec tous les éventuels défauts qu’on pouvait leur attribuer, les patrons de PME françaises (même assez conséquentes) des années 90 étaient assez réalistes face au phénomène et se doutaient bien que leurs sites de production en France étaient menacés, fussent-ils des altruistes modèles prêts à partager leur propre salaire (une simple supposition, n’est-ce pas…). Il s’est avéré que les plus impitoyables sont, comme nous nous en doutons, ceux qui ont réussi. Officiellement leur entreprise a survécu, même si dans la pratique l’usine a fermé et l’effectif a été divisé par 20. Ceux qui ont cherché à éviter cette option on soit vendu à de plus riches concurrents pour éviter de faire eux-mêmes le sale boulot, soit fini par mettre la clé sous la porte. On comprend donc pourquoi ceux qui sont aujourd’hui à la tête des grands groupes et leurs responsables de filiales et divisions font partie de la caste qui s’est nourrie des cadavres et en est fière. Même s’ils semblaient eux aussi silencieux jadis, ce n'était que discrétion patiente car ceux-là n’ont pas changé de stratégie. Ce sont eux, les nouveaux « winners » qui se sont adaptés au système (supposé sans alternative et sans limitations possibles, rappelons-le) et veulent nous apprendre la vie. Une chose est vraie : Ils savent parfaitement comment fonctionne ce système et raisonnent tout aussi froidement qu’ils le disent. Même s’ils ne l’ont pas mis eux-mêmes en place, ils feront tout pour que celui-ci continue de fonctionner, après que leur élite l’ait fait promouvoir par ses « amis » au sein des sphères de pouvoir et, bien entendu, par le MEDEF pour le cas de la France.

Mais vient alors la question : Qui a concrètement et officiellement mis en place tous ces verrous empêchant toute régulation ou aprobation conditionelle indépendante par les états de leurs échanges commerciaux avec des tiers ? Certes, les lobbies industriels dominants ont promu cette politique, les gouvernements ont répété la chanson, les journalistes ont repris en chœur, et finalement ? Finalement, les traités européens et leurs corollaires permettant la mise en place des verrous ont été permis par les électeurs, du temps où ceux-ci avaient encore le pouvoir de l’empêcher. Si ce n’est par les référendums ignorés, ils l’avaient au moins par l’élection d’un gouvernement prêt à sortir de l’UE s’il le fallait, plutôt que de se soumettre. Pourtant, qui a voté et vote encore pour les partis européistes qui osent encore nous chanter la mondialisation heureuse ?

Alors que la Chine elle-même importe avec discernement et qu’elle est loin d’être la seule à le faire, les mondialistes applaudissent en nous interdisant de faire de même, alors que d’un autre côté les indignés tardifs reprochent à ce pays d’agir selon ses intérêts ! C’est une véritable maison de fous ! Et quand je pense que la vieille Europe se croit encore maîtresse du jeu et fine calculatrice, la résignation me gagne. Ajoutons à cela la façon dont évolue la politique étrangère de l’UE et de ses membres dévoués, et on finira par ne même plus espérer que la dite « Europe », telle qu’on la pense aujourd’hui, s’en sorte ! Qu’est-il au final de plus dangereux pour nous, les messieurs-tout-le-monde ? Une guerre à grande échelle agrémentée de guerres civiles ? Un crash économique ? (Peut-être lui aussi agrémenté de guerres civiles). Le choix tient en une simple logique calculatoire sur les dégâts, alors que l’empire euro-atlantique et ses autres satellites de l’OTAN ne font que s’aliéner tout le reste du monde en se présentant comme la « communauté internationale ». Car aujourd’hui la France, même plus capable de faire appliquer la justice la plus élémentaire sur son territoire (et je parle de vrais délits et exactions, pas de polémiques vestimentaires), est devenue depuis ses deux derniers gouvernements le larbin le plus soumis de l’empire pour partir guerroyer de plus belle au Moyen-Orient, puis pour créer des troubles aux portes de la Russie et enfin commencer peut-être bientôt à se mêler des affaires en mer de Chine ! Car on y vient. Nous n’avions pas encore assez de méchants contre nous pour justifier notre si noble combat. Il nous faut encore quelques milliards d’hommes de plus en face, ça tombe bien. Mais ce serait ballot et ça me plairait bien de voir la Chine elle-même finir un jour par nous couper le robinet si nous venions trop se mêler de ses affaires ! Pénurie, désarroi, retard irrattrapable frapperaient alors la France. Je n’ose imaginer à ce moment-là ce qui se dirait sur les Chinois dans les médias et lors des pauses café, entre nouveaux indignés tardifs à la science infuse… et à côté de la plaque comme toujours !

 


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85 réactions à cet article    


  • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 10:10

    Le Dalaï lama est en France mais ne sera pas reçu par un représentant de l’Etat par crainte des réaction chinoises.

    Nos gouvernants n’osent plus rien faire de peur de froisser l’oncle Sam ou l’oncle Mao ou l’oncle Popov ou l’oncle Hans.

    Notre endettement, le déficit chronique de notre commerce extérieur, les règlements européens, la monnaie unique et la lâcheté légendaire de nos élus, nous mettent à la merci de pays et d’empires plus structurés et volontaires.

    Concernant les délocalisations et ses conséquences prévisibles, cet article écrit en 2008 et quelques autres, du même modeste auteur, tiraient déjà la sonnette d’alarme.


    • howahkan 14 septembre 2016 11:03

      @Daniel Roux,

      certes Daniel mais là ou il y a compétition il y a surtout plein de perdants, de vols, de guerres, de meurtres , de génocides etc etc ....alors pourquoi pas nous comme perdants il en faut...faut accepter toutes les règles du monopoly ou CHANGER RADICALEMENT donc ne plus jouer à cela, il n’y a aucune autre issue, mais globalement « on »ne veut pas de cela sauf exceptions car « on » pense uniquement a continuer a essayer de niquer les autres dans notre fuite éperdue de la vie , mais aussi de l’insécurité crée par la compétition donc crée par nous mêmes car nous ne voulons pas coopérer et partager or la seule sécurité relative e en paix pour les humains se trouve là et nulle part ailleurs , or dans la compétition la quête de sécurité qui cache en fait la fuite de notre auto créée insécurité se fait par le vol et l’élimination des autres etc ...donc tout va continuer de la même manière et les 3000 dernières années seront les 3000 prochaines sauf si....et le sauf si ne vaut même pas la peine d’être développé, la masse ne comprenant strictement rien ni d’elle même ni de la racine des problèmes qui se situe en chacun avant de se répandre partout, or « moi je » est parfait c’est les autres le problème , tous les autres sauf ceux que je peux utiliser car j’en ai besoin , car seul je n’existe plus...

      ....tuer ou être tué..est ce cela le génie humain auto proclamé... ????

      oui tout à fait dit Darwin « l’excuseur » bidon de l’empire et des néo-cons et autres escrocs mais pourquoi ? et bien c’est simple c’est parce que l’oiseau mange le vers de terre et le faucon mange les souris...voila pourquoi ...

      nous voila rassurés donc car ce qui se passe est tout à fait dans la logique de ce que l’on a voulu, veut...

      le voudra t’ on encore devant plus de destructions... ?? probablement, il n’est pas impossible que l’humain ait dépassé le stade ou son cerveau a subit trop de destructions occasionnant la perte de capacités aujourd’hui perdues..est ce pour de bon ou pas, je ne sais pas....Mère Nature ne m’en a rien dit la dessus je ne sais donc pas

      plus con tu meurs..

      cela dit c’est un choix et comme il parait que tout choix serait respectable, fermons là...
       car

      Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes " - Bossuet

      donc nous perdons, goinfrés comme des porcs cependant, d’autres aussi mais maigre comme des affamés eux, , un maître absolu se dégage et en tant que tel il fera ce que bon lui semble et alors où est le problème justement c’est à cela que l’on joue ..

      je sais que cela ne va pas remonter jusqu’à un seul neurone..tant pis ,cela devait être dit....


    • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 11:48

      @howahkan

      Je ne vois aucune raison pour que cela change. La lignée humaine, comme toute la Nature d’ailleurs, n’a évolué qu’à la suite de cataclysmes.

      La loi du plus fort est toujours seule qui compte vraiment, depuis toujours et encore pour très longtemps. Nos gouvernants ne sont que l’expression de ce qu’est vraiment l’humanité, une animalité.

      D’avoir conscience en notre finalité ne nous rend pas plus sage. L’angoisse existentielle nous rend avide. La Nature fait l’Histoire. La brute triomphe de l’esprit, comme le pillard de l’éleveur. 

      Un pays à la population pacifiste sera toujours envahi et détruit, par un voisin plus agressif.

      La seule question que je me pose sur le monde tel qu’il va, est de pure curiosité :

      Quel évènement provoquera le chaos ? Quelle goutte fera déborder le vase ? Comment la vague destructrice de nos civilisations va t-elle se répandre sur le monde ?


    • howahkan 14 septembre 2016 14:02

      @Daniel Roux

      tant que la masse continue de penser ce qu’ ’« on » lui dit de penser, l’escroc qui dirige et a inventé une fausse histoire, une fausse origine et une fausse nature profonde humaine, il peut continuer à voler et tuer tranquille..

      car le dormeur que nous sommes n’est certes pas prêt de s’éveiller, la peur dont il ne sait rien étant sa seule compagne ..

      bon etc..ce serait trop long


    • Doume65 14 septembre 2016 14:34

      @Daniel Roux
      « Nos gouvernants n’osent plus rien faire de peur de froisser l’oncle Sam [...] ou l’oncle Popov »

      L’oncle Popov, je présume que dans ton esprit il est Ukrainien, parce qu’à priori on craint bien plus les nazis de ce pays que le gouvernement russes envers lequel, outre les embargos qu’on soutient, on ne respecte même pas les contrats.


    • Tzecoatl Gandalf 14 septembre 2016 17:00

      @Daniel Roux

      « Je ne vois aucune raison pour que cela change. La lignée humaine, comme toute la Nature d’ailleurs, n’a évolué qu’à la suite de cataclysmes.

      La loi du plus fort est toujours seule qui compte vraiment, depuis toujours et encore pour très longtemps. Nos gouvernants ne sont que l’expression de ce qu’est vraiment l’humanité, une animalité.

      D’avoir conscience en notre finalité ne nous rend pas plus sage. L’angoisse existentielle nous rend avide. La Nature fait l’Histoire. La brute triomphe de l’esprit, comme le pillard de l’éleveur. 

      Un pays à la population pacifiste sera toujours envahi et détruit, par un voisin plus agressif.

      La seule question que je me pose sur le monde tel qu’il va, est de pure curiosité :

      Quel évènement provoquera le chaos ? Quelle goutte fera déborder le vase ? Comment la vague destructrice de nos civilisations va t-elle se répandre sur le monde ? »

      Certainement la hiérarchie de valeurs qui permet de tout justifier. 

      Mais c’est un peu plus compliqué que cela. Les peuples trop agressifs n’ont jamais vraiment perdurés, amenés à se faire trop d’ennemis ou à jeter toutes leurs forces dans le combat, et leurs dernières.

      Ceux qui avaient des moeurs trop répréhensibles par d’autres civilisations non plus.

      Croyez-vous que le cannibale du Pacifique, le sacrifice humain celte ou aztèque ait longtemps perduré ?

      Qui agressera le seul pays au monde qui n’ait pas d’armée à ma connaissance, à savoir le Costa-Rica ?

      Le pillard a un inconvénient. C’est un nomade qui doit se faire beaucoup, beaucoup d’ennemis régulièrement pour vivre de son activité : les éleveurs en collusion, et il ne fait pas longtemps le poids.


    • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 17:36

      @Gandalf

      Bien sûr que c’est plus compliqué que ça. Il y a une dynamique de l’histoire humaine. Elle suit des lignes de force mais elle reste imprévisible.

      Le pillard a fondé la première cité-état et a levé l’impôt. Il est devenu le protecteur de l’éleveur mais aussi son maître. Jusqu’à ce qu’il trouve le sien, à son tour.


    • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 17:43

      @Doume65

      Présumer ce qu’il y a dans mon esprit, revient à me faire dire n’importe quoi qui soutienne ta thèse.

      Permet-moi de marcher tout seul. Je n’ai pas encore besoin de béquilles.


    • Tzecoatl Gandalf 14 septembre 2016 17:46

      @Daniel Roux


      Soit.

      Quoiqu’il en soit, la loi du plus fort, un petit coup de faiblesse, et hop, il n’y a plus personne. Appelons cela république en ce qui concerne le pillard en chef.

      Le véritable problème de la loi du plus fort est qu’elle devient une nuisance à la vérité, au progrès, et à l’évolution. De fait, elle ne s’acclimate que dans le secret, et y perd dès lors de son efficience.

    • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 18:21

      @Gandalf

      C’est une nuisance mais cela ne se fait pas dans le secret. Cela se fait dans la brutalité.

      Les US en sont une parfaite démonstration. Début 1990, ils avaient tous les atouts pour apaiser le monde, ils en ont fait un champ de batailles.


    • Tzecoatl Gandalf 14 septembre 2016 19:55

      @Daniel Roux

      Oui, car S Hussein n’a pas souhaité répondre à leurs revendications de pillage, a souhaité balancer en favorisant un équilibrage de par le paiement du pétrole en euros. La voie de Villepin à l’ONU n’a pas suffi à les arrêter.

      Mais le petit brouillage électronique russe, si.

      Si je ne m’abuse, encore un éléphant (l’arsenal militareux américain) qui accouche d’une souris.

      On arrive donc à un drôle d’équilibre des forces.

      Il existe en physique une expérience qui permet de séparer le spin d’une particule.
      Si cette expérience trouve un jour des applications, elle permettrait peut-être, je dis bien peut-être de nous protéger des champs électromagnétiques parasites (wi-fi, linky, etc), mais également de retrouver l’offensive.

      D’ici là, le progrès militaire étant ce qu’il est (et ayant souvent servi la France afin de faire reculer l’occupant), ça devrait nous laisser du répit afin de profiter d’un accord diplomatique enfin retrouvé entre puissances nucléaires sensiblement équivalentes.

      En attendant, la vente de matériel défensif supérieur est forcément un atout afin de se prémunir de la brutalité que vous évoquez.




    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2016 20:07

      @howahkan
      Pour que les gens agissent, il faut qu’ils soient informés du dessous des cartes.
      C’est le rôle que c’est fixé l’ UPR depuis 2007. Des analyses précises qui bouleversent les idées reçues. L’UPR est par exemple le seul parti politique français :

      • à noter que le processus de construction d’un ensemble politique continental, doté d’un gouvernement supranational comme l’est la Commission européenne, n’est imité nulle part ailleurs dans le monde, où triomphe tout au contraire le principe d’État-nation,

      • à relever qu’il n’existe, au vu de toutes les statistiques mondiales disponibles, aucune corrélation entre la taille d’un Etat et le niveau de vie de sa population ; mais qu’il semble, en revanche, en exister une entre le patriotisme et la croissance économique,

      • à souligner que les entreprises en Europe nouent de plus en plus fréquemment des alliances avec d’autres entreprises à travers le monde, notamment en Asie, pour mieux concurrencer des entreprises d’autres pays européens. Cette tendance lourde de la vie des affaires prouve l’entière fausseté de l’argument qui prétend que la construction européenne serait une nécessité économique et industrielle et qu’elle nous permettrait de bâtir des « champions européens » 1,

      • à clarifier minutieusement le circuit des prises de décision au sein des instances communautaires, la marginalisation de la France, et le poids considérable qu’y jouent les relais d’influence américains,

      • à informer nos concitoyens du coût net, de plus en plus considérable, qu’occasionne la construction européenne sur l’économie et les finances publiques françaises,

      • à démontrer, comparaisons statistiques à l’appui, que la France n’est pas dans la situation financière catastrophique que l’on nous annonce,

      • à révéler que bien des pays du monde, à commencer par le Japon et les Etats-Unis, ne respectent nullement les critères de Maastricht que l’on nous présente pourtant comme un impératif de bonne gestion économique et financière,

      • à expliquer que s’il est un pays qui risque la banqueroute, ce sont les États-Unis d’Amérique où tous les acteurs économiques (État fédéral, États fédérés, entreprises et ménages) sont beaucoup plus endettés que leurs homologues français 2.

      Très lucide sur les problèmes économiques et sociaux, l’UPR fait bien entendu sienne l’exigence de compétitivité et de dynamisme industriel, scientifique et commercial, comme elle fait également sienne la légitime détermination des Français à garder leur système social et leur conception de la vie en société.

      Mais l’UPR affirme qu’aucun des problèmes graves que connaît la France ne peut être durablement résolu si la politique menée ne recueille pas l’assentiment clair et massif des Français. Or un tel assentiment ne peut pas être obtenu de nos concitoyens si le pouvoir qui s’exerce réellement sur eux n’émane pas d’une volonté librement consentie de la nation, dans le cadre de choix authentiquement démocratiques.

      Car on ne peut pas diriger longtemps la France contre son peuple.


    • Paul Leleu 14 septembre 2016 21:14

      @Fifi Brind_acier


      l’affrontement des nationalismes en Europe en 1914-1945 a fait près de 80 millions de morts (comme le « communisme » de Pol-Pot, Mao et Staline). 

      - 1ère GM : 10 millions de militaires + 8,5 millions de civils
      - 2ème GM : plus de 60 millions de morts (civils et militaires). 

      On peut donc se demander si une « europe sociale » ne serait pas malgré tout un meilleur horizon de lutte et d’émancipation pour les peuples. Il me semble que c’est une question qui mérite mieux qu’un revers (historique) de la main. 

      Il faut se rappeler aussi de notre Histoire... Et voir que la France des « 500 familles » et du « mur de l’argent » est aussi celle des « sanctions économiques internationales » et des « spéclations sur la monnaie nationale », etc. 

      La démocratie ce n’est pas juste choisir entre Pepsi et Coca (référundum Brexit). C’est la capacité des peuples à imposer collectivement et réellement leur problématique sur la scène publique. Je partage un point avec vous : aucun changement n’interviendra sans une mobilisation populaire réelle et conscientisée en France. 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 septembre 2016 07:20

      @Paul Leleu
      L’UE ne nous a protégé de rien du tout, et surtout pas de la guerre : Yougoslavie, Afghanistan, Libye, Mali, Syrie, Centrafrique etc... où voyez-vous la paix ?
      La paix pendant la guerre froide résultait du fait que les deux blocs USA/ URSS avaient l’arme nucléaire et pouvaient se détruire l’une l’autre.
      L’UE = la paix, c’est de la propagande. L’UE, c’est la guerre .
       
      La France intervient en ce moment en Irak, on vous a demandé votre avis ?
      Non, parce que l’UE, et donc la France, sont dans l’ OTAN, qui décide de la politique étrangère des pays européens, ainsi que de l’usage de leurs armées.
      Là non plus les Gouvernements n’ont plus la main....


      Pour passer des Traités européens de soumission au capitalisme sauvage, à des accords de coopération, il faut revenir à la souveraineté. Et chaque pays décidera. Pourquoi la France devrait signer des accords de coopération avec la Lettonie plutôt qu’avec la Tunisie ? Avec les Pays Bas plutôt qu’avec le Vietnam, la Chine ou le Sénégal ?? Pourquoi voulez-vous rester enfermé dans l’ Europe géographique ?
      Les Pays des BRICS signent des accords de coopération dans le monde entier...

      Le Vénézuela qui échange du pétrole contre des médecins cubains, c’est pas mieux que TAFTA ? Faire des projets « pour une Autre Europe » se heurte au fait que les citoyens n’ont plus confiance dans cette usine à gaz, vous n’aurez jamais de mobilisation pour y changer quoi que ce soit ...

      L’avenir vient de se décider au G20 de Hangzhou... ,
      Le monde de demain sera constitué d’États Nation, souverains et indépendants : pas d’ingérence dans les affaires des autres pays et respect du Droit International, tout le contraire du Nouvel Ordre Mondial de Washington, dont le monde entier à soupé ! C’est Poutine qui a décrit la feuille de route :
      « Non au néo libéralisme, oui au développement national »

    • Legestr glaz Ar zen 15 septembre 2016 07:36

      @Paul Leleu

      Vous oubliez un peu vite que nous ne sommes pas en démocratie. Nous sommes en démocratie « représentative » mais dans le cadre de traités européens dont les dispositions s’imposent, de fait, à la France. Il n’existe plus, en France, de politique nationale. Il existe dans l’UE des politiques communes « partagées ». 80 à 85% des lois et règlements en France sont la transposition dans le droit français de réglements européens, de directives européennes, de recommandations européennes, de décisions européennes.

      Ceci pour vous dire que la « capacité » des peuples à imposer collectivement, etc, est une pure vue de l’esprit. Dans l’UE c’est la commission européenne qui possède, seule, « l’initiative législative ». La France et son gouvermenent ne disposent plus d’autonomie. La commission se sont des personnes toutes « non élues ». Si le parlement européen intervient, seul lieu de l’UE où existe des représentants des peuples, c’est à la marge. Sur les sujets les plus « ambitieux » de l’UE le parlement est simplement « consulté » et le résultat de cette consultation ne s’impose pas à la Commission. Nous sommes dans une dictature puisque « les peuples » ne participent plus, d’aucune façon, à l’élaboration des lois qui les gouvernent. Ce sont les élites financières qui ont la main. Elles raflent le jackpot en ce moment.

      La seule et unique issue est de sortir de cette construction européenne puisque la « rénégociation des traités » a été rendue impossible par « l’unanimité » qu’elle nécessite.

      Il faut donc « oublier » un peu l’espace « franco-français » pour tourner son regard vers l’UE et son fonctionnement dictatorial, décidé et voulu pour ôter tout pouvoir aux peuples. Et ceux-ci marchent dans la combine sans voir la supercherie. Et vous, la voyez vous cette magnifique supercherie ?


    • howahkan 15 septembre 2016 07:36

      @Fifi Brind_acier

      nous sommes d’accord.. smiley


    • mmbbb 15 septembre 2016 12:20

      @Fifi Brind_acier l’ avis des francais n’ a pas ete demande mais en cadeau ils ont des attentats et des migrants.. Par ailleurs la cite lumiere Paris ou plutot la cite poubelle repousse desormais les touristes chinois et japonais Les pintades Pecresse et hidalgo s’etonnent La France est sur la bonne voie Aujourd’hui je ne suis pas Charlie je suis pas Nicois mais je suis « hongrois » Le Luxembourg met au ban cette nation un comble Quand les francais decideront d’ ouvrir les yeux , ce peuple de veaux


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 septembre 2016 07:54

      @mmbbb
      Mais les Français ne font que ça, d’ouvrir les yeux et les oreilles...
      Mais ce qu’ils entendent du côté du FN n’est pas de nature à les informer, ni à les rassurer... Vous passez votre temps à taper sur l’ Islam, mais jamais sur ceux qui instrumentalisent l’extrémisme musulman salafiste.


      Vous protégez ainsi tout le clan mafieux occidental, c’est assez contradictoire avec votre pseudo soutien à Poutine et à l’ Etat syrien... En somme vous faites comme l’ UMP et Claude Goasguen qui dit « Nous avons un problème avec les maghrébins ».

      Vous voulez quoi exactement ? Interdire l’ Islam en France ? C’est contraire aux déclarations des Droits de l’ Homme de 1789 & de 1848, et à la Charte des Nations Unies.


      L’UPR n’a pas de problème avec les maghrébins, ni avec les Musulmans, mais avec ceux qui instrumentent le wahhabisme, et l’ UPR s’oppose à l’islamophobie qui divise les Français.

    • Paul Leleu 16 septembre 2016 19:05

      @Fifi Brind_acier

      Vous me parlez de guerres dans le monde (horribles). Je vous parle de guerres sur le territoire national entre nations europennees ( a moins que Verdun et Stalingrad ne soient desormais rentres dans la theorie du complot). Cela aussi doit entrer en ligne de compte historique pour comprendre le present en imaginer l’avenir.

      Je dis que la paix entre nations competitives me semble une vue de l’esprit. C’est precisment le culte de la performance (liberale) entre les nations qui est en train de transformer l’Union Europenne en champ de bataille. Au lieu de chercher l’harmonisation fiscale et sociale (tout comme les nouvelles regions franaise vont augmenter la concurrence entre les territoires).

      Vous me parlez du G20 qui est tout sauf une organisation democratique du monde. C’est justement le ’’Club du Siecle’’ des puissants de se monde qui se repartissent le gateau par dessus la tete des peuples, et negocient sur quelles populations civile ils vont larguer leurs bombes. Les ’’emergents’’ ne sont que de nouveaux caids locaux admis a la table de la mafia mondiale.

      Il faut sortir de l’ordre americain du monde. Encore faut-il savoir par quoi le remplacer ! Je suis surpris qu’une republicaine (upr) soit partisan de lobbys locaux autoritaires et mafieux au detriment d’une centralisation sous controle democratique et populaire.

      Je suis pour une alter-mondialisation de la chose politique. Et je me rejouis des expriences positives. Je constate juste que la souverainete des etats-nations n’empeche pas les ingerences et les sanctions financires extrieures. Et que les ’’matchs nuls’’ se reglent par des guerres directes ou indirectes (comme en Syrie). Et que dire de la ’’lutte pour les ressources’’ qui va causer une multiplication des guerres directes ou indirectes. Quant au respect du droit international, il n’est qu’une vue de l’esprit sans une organisation politique et militaire mondiale. Le monde multipolaire c’est la vassalisation des petits etats et les ingerences.

      Je ne crois pas au monde multipolaire heureux, pacifique et prospere. Je crois a une alternative necessaire a ces deux schemas.

      Je concede que les peuples ne se mobilisent pas massivement aujourd’hui pour defendre leur interet collectif. Mais je pense que nous allons le payer. Je fais juste ce constat.


    • Paul Leleu 16 septembre 2016 19:23

      @Ar zen

      Je suis d’accord avec vous. L’UE n’est pas dmocratique.

      D’ailleurs l’UE a ete concue et mise en place par des etats nations souverains... Quel bilan ! Vive le gaullisme qui a ouvert la voie au pompidolisme et a l’europeisme.

      Je dis justement que le probleme est de se laisser enfermer dans de fausses alternative (pepsi ou coca).

      Je trouve anormal que la seule question autorisee c’est ’’in’’ ou ’’out’’ ...

      Je pense que cela augure mal de la suite. Quelle qu’elle soit.

      Personnellement je me mefie d’idealiser une France ’’libre’’ avec les vieilles cliques aux manettes.

      Comme disaient les independantistes socialiste algeriens en leur temps : ’’le maitre arabe ne doit pas remplacer le maitre blanc’’ ... le bilan est amer aujourd’hui

      Voil tout

      Sur la democratie je crois qu’elle n’est pas concedee par les puissants. Elle est le fruit d’un rapport de force au minimum. Sinon elle se conquiert de vive force par le peuple

      Il est illusoire d’attendre que ceux qui nous ont ote la democratie nous la rendent un jour comme ca


    • Alren Alren 17 septembre 2016 10:01

      @Daniel Roux

      Le dalaï lama est le chef d’une secte religieuse. La république étant laïque, les gouvernants n’ont pas à recevoir un religieux.

      Ce qui pose problème, ce n’est pas que le dalaï lam ne soit pas reçu, c’est que les dirigeants d’autres sectes religieuses, chrétiennes, juive ou musulmane le soient où qu’ils se rendent dans des lieux de culte dans le cadre de leurs fonctions !!!
       


    • Trelawney 14 septembre 2016 10:24

      Mais ce serait ballot et ça me plairait bien de voir la Chine elle-même finir un jour par nous couper le robinet si nous venions trop se mêler de ses affaires ! 

      Je ne pense pas que la Chine soit suicidaire au point d’arrêter de commercer avec les monde en général et la France en particulier. Mais il est vrai que si la Chine arrête de financer la sécurité sociale, nos hôpitaux seraient bien en mal de payer les salaires des infirmières. la danger est plutôt de cette ordre.

      Car la mondialisation c’est aussi l’internationalisation de notre dette et on préfère critiquer l’infâme chinois envahir notre France avec ses produits « bas de gammes » et tels des tartuffes, ne pas voir la chinois avoir confiance en la France au point de lui acheter de la dette.

      Alors oui la France se désindustrialise à vitesse grand V et elle vient tout juste de rater l’opportunité de l’énergie éolien. Les communistes pro-nuc diront que c’est un bien et les chinois pro éolien ramasseront les débris de cette industrie nationale (Alsthom, Areva) pour se gaver. mais si la France perd son industrie, il ne faut pas chercher la raison derrière la muraille de Chine, car les raisons sont franco française


      • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 11:56

        @Yaurrick

        L’état n’engloutit pas 57% du PIB. Il les dépense.

        De nombreuses multinationales et autres entreprises, vivent principalement des commandes d’état, notamment les fabricants d’armes et les entreprises de BTP.

        Savez-vous que 100 milliards sont distribués en subventions aux entreprises dont la plupart versent des dividendes à leurs actionnaires.

        Que croyez-vous que veut dire « relance » ? Cela veut dire « plus de dépenses de l’état » et plus de dettes, ou plus d’impôts mais aussi, plus de dividendes pour les actionnaires.


      • Trelawney 14 septembre 2016 13:01

        @Daniel Roux
        Que croyez-vous que veut dire « relance » ? Cela veut dire « plus de dépenses de l’état » et plus de dettes, ou plus d’impôts mais aussi, plus de dividendes pour les actionnaires.

        Les dépenses d’investissement représentes 20% des dépenses publiques et dans ces 20% les dépenses des collectivités locales représente 70% de ces dépenses. Donc 200 milliards de dépenses d’investissement et 140 milliards pour les collectivités locales (communes et communautés de communes). Ca c’est de la dépenses pure, car vaut 100 milliards de subventions ne sont que des allègements de charges et ne concernent que les rentrées d’argent.

        La protection sociale française représente 35% du PIB et un déficit annuel de 100 milliards d’euro. C’est à dire que les cotisations sociales sont déficitaires de 100 milliards par an (trou de la sécu etc)

        Il ne faut surtout pas tout mélanger :

        les dividendes aux actionnaires qui sont un vrai problème et doivent être taxé au niveau mondial. Ainsi que la fraude fiscale

        les aides aux entreprise et la protection sociale qui doivent être préservé.


      • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 17:56

        @Trelawney

        Vous avez raison, il ne faut pas tout mélanger. Vous ne pouvez pas écrire que les 100 milliards de subventions concernent des allégements de charges et affirmer plus loin que les cotisations sociales sont déficitaires de 100 milliards.

        Si le budget de l’état était aussi bien géré que la Sécu, nous ne serions pas ruinés. ici

        D’autre part, les subventions ne sont pas uniquement des baisses de charge mais aussi des aides directes d’investissements, de recherche-développement, d’exportations etc.. qui devraient être à la charge des actionnaires et non des contribuables.

        Je vous rappelle également que les multinationales du CAC 40 paient en moyenne 8% de leurs bénéfices alors que les PME paient 32%. C’est aussi une manière de subventionner les dividendes des actionnaires.


      • Trelawney 14 septembre 2016 18:47

        @Daniel Roux
        multinationales du CAC 40 paient en moyenne 8% d’IS.

        Tout simplement parce que les multinationales ne rapatrient pas tous leurs bénéfices en France. Heureusement, car le pays où se trouve la société risquerait de la trouver mauvaise. Aussi on fait un calcul tronqué entre le CA mondiale par rapport aux impôts sur les bénéfices des sociétés françaises. C’est en faite un faux débat pour masquer le vrai qui est l’utilisation abusive des prix de transferts (les prix auxquels les filiales d’une même entreprise s’échangent des biens et des services). Bercy encadre insuffisamment ce genre de pratiques « d’optimisation fiscale ».

        Exemple : la prix de revient d’un Scénic est disons de 15000 euro, la Holding Renault qui a son siège à Amsterdam achète ce Scénic 15000 euro à l’usine Renault de Douai et l’usine de Douai en France réalise un bénéfice de 0 euro (pas d’IS). La holding Renault revend à la concession Renault en France la même Scénic 25000 euro et réalise un bénéfice de 10000 euro en Hollande. la concession revend la Scénic 26000 euro et ne couvre pas ses frais et fait des pertes et donc pas d’IS.

        C’est idem avec Apple qui fait pire puis qu’il revend à la FNAC un smartphone 650 euro et l’oblige à le revendre 649, puisqu’il impose les tarifs. De plus Apple a son siège dans le Delaware où l’on ne paie pas d’IS


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2016 19:11

        @Daniel Roux
        Certes bien trop d’argent va aux entreprises qui n’en n’ont pas besoin, mais les impôts financent les services publics, les aides sociales, les installations sportives, les pompiers, les infirmières, les enseignants, les APL, les hôpitaux, les routes, les écoles, les aides à domicile etc.


        Vous confondez le modèle social qui redistribue à tous les Français, avec le libéralisme qui pioche dans les caisses de l’ Etat, privatise les profits et socialise les pertes !
        Vous jetez l’enfant, l’eau du bain et la baignoire.

      • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 19:22

        @Fifi Brind_acier

        Vous enfoncez des portes ouvertes sans rien démontrer avec votre évidence du premier paragraphe.

        Je suppose que c’est pour occuper le terrain. Inutile, vous êtes si envahissant que cela devient pénibles.

        Sinon, vous devriez perdre cette détestable manie de faire dire aux autres ce qu’ils ne disent pas dans leur commentaire. C’est de la manipulation grossière.

        Prenez vos responsabilité et assumez vos idées, enfin, je veux dire, celles d’Asselineau.


      • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2016 19:29

        @Trelawney

        Les comptes des multinationales françaises sont consolidés.

        Le bénéfice qu’elles déclarent en France est celui qu’elle font en France, sachant que toutes font de « l’optimisation fiscale » au moyen de diverses sociétés inscrites dans les paradis fiscaux.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2016 20:13

        @Daniel Roux
        Vos commentaires sont aussi nombreux que les miens, à la différence qu’en lisant les vôtres, les lecteurs d’ Agoravox n’apprennent rien.


      • Daniel Roux Daniel Roux 15 septembre 2016 07:02

        @Fifi Brind_acier

        La main dans le sac : Vous racontez n’importe quoi, comme d’habitude.

        Commentaires sur 1 mois : Fifi Brind_acier : 1078 - Daniel Roux : 79

        Ce ne sont pas vos commentaires mais de la propagande électorale pour l’UPR.

        Je ne dispense pas la bonne parole d’un parti en parasitant Agoravox, les rédacteurs et ceux qui réagissent aux articles, je commente l’article d’un rédacteur qui a pris la peine d’écrire ou je réponds à quelques commentaires qui m’interpellent.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 septembre 2016 08:03

        @Daniel Roux
        Et bien, écrivez au CSA et aux médias mainstream pour qu’ils invitent l’ UPR... Pourtant, vous ne dites rien des milliers de posts dégoulinants d’islamophobie du FN sur Agoravox ? Alors que le FN a son rond de serviette dans tous les médias !?


        Deux poids, deux mesures : 9 ans de censure totale pour l’ UPR ! Même Montebourg a refusé d’inviter Asselineau à Reims la semaine dernière... Il avait la pétoche qu’ Asselineau démontre aux 500 chefs d’entreprises que « son Made in France », c’est du pipeau.

        Avec votre russophobie maladive, on serait en Russie, vous seriez déjà accroché au lustre en criant au manque de démocratie, à la dictature de Poutine, toussa, toussa...Seulement voilà, comme ça se passe en France, Daniel Roux préfère accabler l’ UPR que les censeurs !

        Mais venons -en aux faits qui nous occupent.
        J’ai lu votre billet de 2008, « Pour un protectionnisme européen », j’ai bien compris que ce n’est pas moi, mais les analyses de l’ UPR qui vous dérangent, elles mettent à mal vos projets d’Autre Europe.... 

        Car l’ UPR explique pourquoi l’ Europe est comme elle est.
        Ce sont les Américains qui ont voulu qu’elle soit ainsi. Et ils ont verrouillé les Traités par l’article 48, pour que personne ne puisse rien y changer.
        La seule issue, c’est de se barrer !
        Votre « protectionnisme européen », c’est du pipeau, ou comme « le Made in France ».
        Et c’est le fait que l’ UPR le démontre, qui vous dérange.
        Ce que je comprends d’ailleurs... . Mes condoléances.

      • Legestr glaz Ar zen 15 septembre 2016 09:12

        @Daniel Roux

        Vous fustigez les dépenses de l’Etat en critiquant sévèrement la gestion de la sécurité sociale.

        Puisque vous aimez les chiffres, que vous les citez, savez vous que depuis 30 ans les dépenses de l’Etat n’ont pas augmenté en pourcentage du PIB ? Elles ont même baissé un peu.

        Comme beaucoup vous focalisez sur les « dépenses ». Les « merdias » nous ressassent cet argument à longueur d’année : l’Etat est trop dépensier, il faut faire des économies ! Mais les chiffres, Vous les aimez, parlent d’eux même. Je le répète, et il est très facile de le vérifier, les dépenses de l’Etat n’ont pas augmenté en pourcentage du PIB.

        Alors pourquoi cet endettement ? Il faut regarder du côté des « recettes » pour comprendre la situation. Ce sont les recettes de l’Etat qui ont baissé. Les recettes de l’Etat, ce ne sont pas seulement les impôts divers et variés. Les recettes se sont aussi les bénéfices des sociétés dont l’Etat est actionnaire, majoritaire ou pas.

        Seulement voilà, grâce à l’article 106 du TFUE l’Etat est amené à vendre des « bijoux » de famille. Plus il vend, moins il encaisse. Ce que l’Etat encaissait, aujourd’hui se sont les sociétés privées qui l’empochent pour leurs actionnaires. Joli tour de passe-passe. Par ailleurs, de nombreux « cadeaux » fiscaux ont été réalisés à l’endroit des entreprises et, en général, des élites financières.

        Non, ce ne sont pas les « dépenses » qui sont en cause. Ce sont, plus exactement, les recettes. Mais de ceci il n’est jamais question.

        Je vous pose un lien, que j’espère vous lirez, qui permet d’avoir une autre approche concernant les dépenses de l’Etat envers la sécurité sociale.

        http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1835


      • Daniel Roux Daniel Roux 15 septembre 2016 10:10

        @Ar zen

        C’est stupéfiant !

        « Si le budget de l’état était aussi bien géré que la Sécu, nous ne serions pas ruinés. ici »

        C’est ce que vous appelez une sévère critique de la gestion de la sécu ? Bigre !

        Vous lisez un commentaire de travers et vous vous fendez d’un commentaire agressif.

        Je passe plus de temps à tenter de corriger les commentaires tordus qui parasitent mes commentaires, qu’à commenter les articles qui m’interpellent.


      • Trelawney 15 septembre 2016 10:37

        @Ar zen
        savez vous que depuis 30 ans les dépenses de l’Etat n’ont pas augmenté en pourcentage du PIB ?

        Chiffres de l’INSEE : Sur une période de 5 ans (2011 à 2015) les dépenses publiques hors cotisations sociales ont augmenté de 2% pendant que les recettes augmentés de 3%. La dette des administrations publiques, passait elle de 85.2% à 96.2%. les prélèvements obligatoires hors cotisation sociales passaient de 42.6% à 44.7%

        En 1980, la dépense publique représentait 46% du PIB pour être en 2015 à 57% du PIB.

        En France et depuis toujours, la dépense publique hors cotisation sociale augmente plus que l’inflation. Vous pouvez tordre les chiffres dans tous les sens pour leur faire dire n’importe quoi, la vérité reste la vérité


      • Daniel Roux Daniel Roux 15 septembre 2016 11:25

        @Fifi Brind_acier

        Vous persistez dans le n’importe quoi ! « russophobie maladive »

        Quel rapport avec l’article et mes commentaires ? Vous pétez les plombs !

        Tout est bon, même l’insulte, pour nuire à ceux qui ose penser par eux-mêmes.


      • Legestr glaz Ar zen 15 septembre 2016 11:41

        @Daniel Roux

        Certes, je n’avais pas ouvert votre lien (je viens de le faire). Mais, votre phrase sibylline pouvait être comprise d’une autre manière que celle que vous vouliez faire paraître. D’ailleurs, je ne comprends toujours pas ce que vous avez voulu dire. Pourriez vous me l’expliquer ? Merci.

        Quant à mon « agressivité », je peux vous demander dans quelle phrase ou, à travers quels mots, elle transparaît ? Votre jugement m’étonne.

        Maintenant j’attends aussi vos réponses et arguments sur les « recettes » de l’Etat puisque vous nous avez parlé des « dettes ».


      • Legestr glaz Ar zen 15 septembre 2016 12:06

        @Trelawney

        Je suis d’accord avec vous : « la vérité reste la vérité ». Ainsi, incluez-vous, dans les dépenses de l’Etat, les « intérêts de la dette » ?

        Merci pour votre réponse.


      • Legestr glaz Ar zen 15 septembre 2016 12:14

        @Trelawney

        Voici également des chiffres :

        En détail, total des dépenses de l’État en 1985 : 188,7 milliards, soit 24,8 % du PIB de 760,5 milliards. En 1990 : 241,3 milliards, 22,2 % du PIB de 1 058,6 milliards. En 1995 : 291,5 milliards, 23,7 % du PIB de 1 225 milliards. En 2000 : 330,5 milliards, 22,2 % du PIB de1 485,3 milliards. En 2005, 398,7 milliards, 22,5 % du PIB de 1 772 milliards. En 2010, 482,5 milliards, 24,1 % du PIB de 1 998,5 milliards. En 2012, 451,1 milliards, 21,6 % du PIB de 2 086,9 milliards. En 2014, 463,3 milliards, 21,7 % du PIB de 2 132,4 milliards.

        Je reste, par conséquent, d’accord avec vous : « la vérité, reste la vérité ».


      • Daniel Roux Daniel Roux 15 septembre 2016 12:25

        @Ar zen

        Je ne vais pas répondre à votre injonction.

        Par respect pour l’auteur de l’article, restons sur son sujet.

        Je reste cependant à votre disposition pour discuter d’erreurs éventuelles, que vous auriez relevées sur l’un de mes commentaires sous cet article.


      • Legestr glaz Ar zen 15 septembre 2016 13:06

        @Daniel Roux

        Je pensais qu’Agoravox était un site d’échange. Bref, si vous ne voulez pas argumenter, je n’aurai pas de réponse.

        Je réagissais, et pas agressivement du tout, à votre commentaire. Je faisais remarquer que nos « merdias » parlent, jour et nuit, de la « dette » de la France, sans distinguer les dépenses légitimes et les intérêts de la dette. J’évoquais simplement que les dépenses de la France n’ont pas variées, en pourcentage du PIB, depuis 30 ans. Ce qu’un intervenant a contesté en produisant certains chiffres. Mais il faut faire la part des choses. L’intérêt de la dette fait, certes, partie des dépenses de l’Etat, mais tombe directement dans les poches des créanciers de l’Etat.

        J’ai, par conséquent, produit des chiffres tirés d’un audit citoyen. Les voici.

        En détail, total des dépenses de l’État en 1985 : 188,7 milliards, soit 24,8 % du PIB de 760,5 milliards. En 1990 : 241,3 milliards, 22,2 % du PIB de 1 058,6 milliards. En 1995 : 291,5 milliards, 23,7 % du PIB de 1 225 milliards. En 2000 : 330,5 milliards, 22,2 % du PIB de1 485,3 milliards. En 2005, 398,7 milliards, 22,5 % du PIB de 1 772 milliards. En 2010, 482,5 milliards, 24,1 % du PIB de 1 998,5 milliards. En 2012, 451,1 milliards, 21,6 % du PIB de 2 086,9 milliards. En 2014, 463,3 milliards, 21,7 % du PIB de 2 132,4 milliards.

        Concernant votre commentaire, je voulais démontrer que nous focalisons facilement sur les dépenses de l’Etat sans prendre en considération ses « recettes ». De ces dernières les merdias n’en parlent pas vraiment.


      • Trelawney 15 septembre 2016 17:44

        @Ar zen
        l’intérêt de la dette c’est de l’ordre de 41 milliards c’est pouième, mais par contre dans les 463.3 milliards de 2014, il faut ajouter les dépenses des régions, des départements et des collectivités territoriales ce qui fait que l’on rajoute dans l’ordre 26.4+69.7+226.8 soit une dépense publique collectivités locales comprises de 786.2 M€ soit 36.8% du PIB.

        La séparation des dépenses d’état et de collectivités c’est faites sous Fillion lorsque l’état c’est désengagé de certaines dépenses sur les collectivités. Il ne faut pas pour autant les oublier surtout que pour les communes c’est énorme

        Si on ajoute les prestations sociales (699 M€) 1485.2 M€ soit 69.5% du PIB


      • Legestr glaz Ar zen 15 septembre 2016 23:25

        @Trelawney

        Et bien, je ne suis pas d’accord avec vos chiffres et, partant, pas avec ce que vous écrivez. 

        Un audit complet a été effectué mais vous pouvez le contester et venir y ajouter d’autres dépenses que les auditeurs n’auraient pas pris en compte. Vous tenez, par conséquent, ces auditeurs pour des manipulateurs qui ne prendraient pas en compte certaines dépenses pour.... quelles raisons déjà ? 


        Les auditeurs auraient « oublié » de considérer les dépenses des collectivités locales, après la décision de Fillon, et n’auraient pas pris en compte les prestations sociales. De parfaits abrutis ces auditeurs. Ils procédent à un audit en oubliant des chiffres qui tombent sous le sens. Que doit-on en penser ?

         





      • Trelawney 16 septembre 2016 07:34

        @Ar zen
        ce qui fait que l’on rajoute dans l’ordre 26.4+69.7+226.8

        Vous avez raison pour les 226.8 (dépenses collectivités locales) que j’ai compté deux fois, mais pas pour les 26.4 et 69.7 qui sont des dépenses financées par d’autres recettes que les impôts

        En France, il est extrêmement complexe de définir ce qui entre dans la dépense publique, car il existe des frontières assez floues dans sont calcul.

        je collecte des informations et si j’ai le temps j’en ferrai un article. Comme cela ce sera sujet à débat.

        Il faut aussi savoir que le dernier rapport sur la dépense publique a été interdit à la publication par le sénat qui pensait que l’on pouvait être en porte à faux par rapport à l’UE. C’est quand même un sujet extrêmement délicat à traiter


      • Legestr glaz Ar zen 16 septembre 2016 07:42

        @Trelawney

        Merci pour votre réponse avec laquelle je suis tout à fait d’accord. 

        Lorsque l’on parle de « dépenses » de l’Etat il faudrait savoir très exactement de quoi on parle, ce qui est pris en compte et ce qui ne l’est pas. 

        Dommage, effectivement, qu’un organisme de l’Etat ne puisse pas, d’une manière indépendante, fixer les esprits sur les dépenses de la Nation. Et pourtant, c’est un aspect de la politique du pays qui est sans cesse à la une de nos « merdias ». La « dette » française on nous en parle tout le temps. 

        Je suis toujours parfaitement d’accord avec vous quant à la difficulté de fonder son opinion sur des chiffres incontestables. 

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 septembre 2016 07:58

        @Yaurrick
        Mais c’est exactement ce que je dis, nous sommes dans un capitalisme de connivence !
        « Argent public, fortunes privées » enquête d’Olivier Toscer.


      • Spartacus Lequidam Spartacus 14 septembre 2016 10:46

        La mondialisation. 

        Quel bel épouvantail !

        C’est encore la faute aux autres, aux chinois.....

        Rassurez vous, les chinois eux aussi construisent des immeubles vides, des usines pas rentables à crédit sur le compte des générations suivantes....

        Comme nous ils ont des dirigeants qui dépensent à charge sur le compte des générations suivantes...

        • pantouflard (---.---.140.50) 14 septembre 2016 13:33

          @Spartacus

          Vous avez raison, les Chinois au départ ont voulu faire évoluer leur outil de production et améliorer le niveau de vie du pays, but en soi tout à fait louable qu’ils ont atteint grâce aux « investisseurs » internationaux.
          Maintenant, on dirait que la machine s’emballe...

          Seront-ils assez avisés pour ne pas se fourvoyer dans un financiarisme dément ?
          L’exemple occidental devrait les faire réfléchir...

        • Jean Pierre 14 septembre 2016 14:45

          @Spartacus
          En raison du déséquilibre croissant entre la rémunération des salariés et la rémunération du capital, déséquilibre résultant de la mise en concurrence des salariés (recherche de compétitivité), la demande mondiale (solvable) est faible. Dans ce contexte de forte rémunération des capitaux investis, l’appareil productif mondial s’est développé très rapidement au point d’être en surcapacité dans de nombreux domaines. Les débouchés et l’activité économique n’étant plus assurés par le pouvoir d’achat des salariés, il doivent être assurés autrement pour ne pas que le système économique mondial stagne ou s’effondre. Cet « autrement » c’est le crédit facile. Celui avec lequel on construit des immeubles vides, des usines pas rentables, etc. Ceci explique également l’hypertrophie du secteur bancaire et financier. Ce phénomène a donné la crise des subprimes aux Etats-Unis ou les villes fantômes et les aéroports inutiles en Espagne. Maintenant, c’est la Chine...




        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2016 19:15

          @Spartacus,
          Même le FMI explique que les dérégulations et la réduction des déficits sont des erreurs !

          "Le néolibéralisme est-il survendu ? » A lire l’article, malgré les précautions d’usage employées par les auteurs, la réponse est clairement positive. Les économistes déroulent en effet une série d’arguments solidement étayés, qui sont autant de critiques en règle des politiques de dérégulation menées partout dans le monde depuis quarante ans, sous l’égide…du FMI ! Mieux vaut tard que jamais.

          L’article égratigne en particulier deux piliers de la doctrine économique dominante : la libre circulation des capitaux, et la priorité donnée à la réduction des déficits."


        • V_Parlier V_Parlier 15 septembre 2016 19:16

          @Spartacus
          "Rassurez vous, les chinois eux aussi construisent des immeubles vides, des usines pas rentables à crédit sur le compte des générations suivantes...."
          Je n’ai jamais dit le contraire. Mon billet n’aborde d’ailleurs pas la crise financière mais juste un seul des multiples problèmes qui se posent aujourd’hui : la délocalisation de l’emploi industriel, la perte des compétences, et ce qu’on peut en penser.


        • HELIOS HELIOS 14 septembre 2016 11:38

          Avant d’accuser la Chine ou qui que ce soit d’autre, c’est bien chez nous qu’il faut regarder !



          les importateurs n’ont jamais joué le jeu, ils ont, et perdurent, surfacturé les importations chinoises -ou d’autres pays a tres bas coûts.

          L’adaptation de notre pays aurait été bien plus facile car on aurait pu developper la qualité et l’innovation... et laisser au chinois le développement des produits « sans valeur ajoutée » ce ne fut pas le cas !

          Second phénomène... le rapacité et le manque de réalisme de nos producteurs qui, intoxiqués par une communication financière ahurissante, pensent qu’ils peuvent vendre leur produits avec des marges de banquier.
          Certes ils ont bien été aidés par des prets pour des equipements hors de prix (voir plus haut) qu’ils ont du mal a rentabiliser, mais il aurait fallu savoir rester a sa place, et garder une economie réelle a faible marge, celle qui est quotidienne et competitive.... ce fut pas le cas !

          Que fait on aujourd’hui puisqu’on ne peut plus vendre et bientôt plus acheter ?

          • V_Parlier V_Parlier 15 septembre 2016 19:23

            @HELIOS
            "les importateurs n’ont jamais joué le jeu, ils ont, et perdurent, surfacturé les importations chinoises -ou d’autres pays a tres bas coûts. L’adaptation de notre pays aurait été bien plus facile car on aurait pu developper la qualité et l’innovation... et laisser au chinois le développement des produits « sans valeur ajoutée  »"

            Vous tenez à la fois deux raisonnements de deux catégories socio-professionnelles différentes que j’énumère dans mon billet. Et si vous lisez plus en détails le passage en question, vous comprendrez pourquoi je ne suis absolument pas d’accord avec votre remarque (et c’est le moins qu’on puisse dire).


          • jef88 jef88 14 septembre 2016 12:04

            « la liquidation déjà avérée des industries textiles, dans les années 90 »
            Je suis vosgien et j’ai vu les vallées dépérir dans les années 60 suite aux délocalisations du textile...
            il a été (très partiellement) remplacé par des équipementiers automobiles à partir de 1965....
            Depuis le délocalisations ont continué et le plus GROS employeur de ma ville natale c’est la maison de retraite !
            Mon constat : AUCUN gouvernement ne s’est préoccupé des délocalisations pendant 50 ans !
            Le CAC40 et la grosse finance ont plus d’influence sur le pouvoir que les millions de chômeurs générés dans cette période.
            Alors faisons comme les ricains !
            Achetons des produits étrangers à condition qu’ils soient fabriqués chez nous ... Ce n’est pas protectionniste, ils sont les apôtres du libre-échange. Ils nous le prouvent bien en achetant des TGV pendant qu’on veut fermer Alstom à Belfort ......


            • jef88 jef88 14 septembre 2016 19:21

              @jef88
              Depuis les années 60 les vallées « textiles » ont perdu 50% de leur population ....


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2016 20:29

              @jef88
              La France ne négocie plus ses propres intérêts à l’ OMC.
              C’est le Commissaire européen chargé de ce travail qui négocie à l’ OMC, au nom de la France.
              C’est ce Commissaire, élu par personne, qui, de sa propre initiative, a supprimé les quotas qui protégeaient le textile français des importations chinoises à bas coût.
              Cela répond aussi la question de l’auteur : Qui prend les décisions ?


            • jef88 jef88 14 septembre 2016 21:37

              @Fifi Brind_acier
              quand le textile s’est effondré, l’union européenne n’existait encore pas ....


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 septembre 2016 06:19

              @jef88
              Mais le Traité de Rome existait depuis 1957, la Commission européenne aussi.
              Les Traités européens fonctionnent comme des poupées russes, le Traité de Rome contenait déjà tous les Traités qui ont suivi.

              De Gaulle n’en a signé aucun, il était vent debout contre la supranationalité, mais n’avait pas la majorité parlementaire pour sortir du Traité de Rome.
              D’autres se sont opposés, comme le PCF et la CGT, mais ils n’avaient pas la majorité non plus ! Voilà ce que disait la CGT du Marché Commun dans les années 50.

              " - La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des travailleurs. (...)

              - La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par une monnaie commune. (...)"

              Et en 1957, avant la ratification par la France du Marché commun, la CGT, par la voix de Jean Duret, directeur du Centre d’études économiques de la confédération déclare :

              L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande."

              A mon avis, un des malheurs pour la France, c’est que de Gaulle et les Communistes se sont ratés. De Gaulle n’a pas compris que Staline voulait le socialisme dans un seul pays, et pas ailleurs.
              Et les Communistes prenaient de Gaulle pour un dictateur, ce qu’il n’était pas.


            • V_Parlier V_Parlier 15 septembre 2016 19:57

              @jef88
              « Alors faisons comme les ricains ! Achetons des produits étrangers à condition qu’ils soient fabriqués chez nous ... Ce n’est pas protectionniste »

              En fait, c’est protectionniste mais parfaitement justifié (tant qu’on est franc dans sa démarche). Et justement la Chine le fait aussi. Mais comme le remarque plus haut FifiBrindacier la France n’a même plus le droit de négocier cela avec qui que ce soit, c’est maman UE qui gère.


            • novo12 14 septembre 2016 13:26

              Etudiant j’avais déjà compris en 1990 les risques de la mondialisation. On voyait les étudiants chinois à cette époque débarquer dans les écoles d’ingénieurs en aéronautique, puis faire une thèse dans un labo en France et repartir dans leur pays pour faire lui faire profiter de notre savoir faire. 

              Dans les années 2000 Airbus a lancé des chaines de productions en Chine, leur apprenant par la même occasion à organiser une production.
              Aujourd’hui ils sont capable de produire des avions, et l’aéronautique européenne et américaine n’ont que une ou deux décennies d’espérance de vie.

              Dans les télécoms les choses sont arrivées bien plus rapidement. Les deux entreprises européennes survivantes sont très mal en point.

              A l’époque je pensais que les dirigeants politiques étaient naïfs ou incompétent.

              Depuis une quinzaine d’années j’ai compris que ce sont les oligarques qui ont planifié tout cela dans leur seul intérêt. Les politiques ne sont que des courroies de transmission.

              Un documentaire intéressant sur le sujet :

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2016 19:30

                @novo12
                Nos politiques, qui font semblant d’alterner depuis les années 80, ne sont ni naïfs, ni incompétents, ils sont euro-atlantistes, ils défendent les intérêts des USA.( Économiques et géopolitiques)


                Et ils sont d’accord avec une Europe ouverte aux 4 vents : liberté de circulation des capitaux, des marchandises, des hommes et des services.
                C’est dans le Traité de Maastricht- 1992, avec l’ UE et l’euro et l’ OTAN. Prix de gros.
                Ils nous ont manipulé avec leurs discours : « L’Europe c’est la paix et la prospérité », toussa, toussa

                Ils ont juste oublié d’expliquer aux Français, qu’on allait fermer leurs entreprises, et échanger leurs emplois, contre des merdouilles pas chères, à obsolescence programmée, fabriquées par des esclaves. L’industrie a déjà été laminée, c’est fait. L’agriculture familiale, c’est en cours...

                Reste à la France, le tourisme, car il est difficile de délocaliser le château de Versailles, bien que le Qatar soit parfaitement capable de le transporter chez lui, pierre après pierre ...

              • gogoRat gogoRat 15 septembre 2016 01:12

                @novo12

                 les oligarques seulement ?
                 Est-il impossible que quelque forme d’idéologie inavouable ait développé sa subtile duperie au sein mêmes de nos institutions statutaires ?
                 ( exemple : qui sait - qui peut vraiment comprendre et savoir, pour qui ’travaillent’ en fi de compte nos intelligentsia nationale internationale dûment patentée  ? )

                 En attendant, merci à l’auteur de cet article pour ces quelques perles : !

                •  tant le métier d’ingénieur s’est transformé dans 80% des cas en celui de donneur d’ordre et de coordinateur de ressources délocalisées.
                  Quant au savoir-faire qu’il reste, on le vend avec le produit pour que le client en veuille bien, et on s’en vante !

                •  la caste qui s’est nourrie des cadavres

                • nouveaux indignés tardifs à la science infuse… et à côté de la plaque comme toujours !
                 

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 septembre 2016 06:31

                @gogoRat
                La « conversion » des élites à TINA s’est faite de manière souterraine, par les Think tanks, de Gauche et de Droite. Ont été approchés, tous les leaders d’opinion, économistes, journalistes, directeurs de journaux, chefs d’entreprises, universitaires, politiques etc, pour qu’ils propagent « la bonne parole », qui se résumait ainsi : « Il faut enrichir les riches, et l’argent coulera jusqu’en bas... » Rêve !


                C’est très bien expliqué dans un petit livre, pour qui cherche à comprendre comment s’est faite la conversion des élites keynésiennes à l’économie de l’école de Chicago. « Les Evangélistes du marché » par Keith Dixon.

                "Les « think tanks » sont des organisations politiques se donnant comme but de propager les vues néo-libérales auprès des « opinions » gouvernementales et « populaires ». A savoir :

                1/ Lutter contre les idées keynésiennes de gestion tripartite de l’économie (Etat, entreprises, syndicats) ; lutter contre toute prétention de l’Etat à intervenir dans l’organisation du marché économique. L’« interventionnisme » y est dénoncé comme la source des tous les maux que ce soit du chômage ou de l’inflation. L’Etat est, selon eux, par essence, « totalitaire ».

                2/ Défendre l’idée d’un marché économique libérale s’auto-régulant. C’est la réactualisation de la « main invisible » d’Adam Smith."


              • gogoRat gogoRat 15 septembre 2016 12:42

                @Fifi Brind_acier

                 C’est encore faire bien trop d’honneurs aux petits malins (ou bien alors ce serait une réelle cécité intello ?) que de s’efforcer d’imaginer qu’ils « se donnent comme but de propager des vues néo-libérales ».
                 
                 Le déterminisme passe assurément par des mécanismes beaucoup plus ’bourrin«  que ça ! Celles et ceux qui veulent du plus et du superflu, perdraient leur propre (enfin propre ? - en tout cas incommensurable ! ) estime d’eux-mêmes s’ils n’arrivaient (par tous les moyens) pas à persuader autrui , pour mieux se persuader eux-mêmes, qu’ils »méritent" ce plus. Ainsi ’être’ élite participe de cette chimère de méritocratieLa vraie guerre civile se situe en fait à ce niveau de vanité !
                 
                ( ie : Gauche / Droite / néo-libéralisme , etc ... ne sont que des artefacts au service de cette rhétorique à deux balles dont nos zélites commencent à se désoler qu’elle soit maintenant éventée auprès des sans-dents qui , confrontés à une réalité dépassant les mots, se gaussent de ce genre d’agitation intello )


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 septembre 2016 08:21

                @gogoRat
                Ben non, c’était vachement malin, au contraire !
                Ils ont converti (ou acheté) une multitude de larbins, que nos médias presstitués appellent pompeusement « des experts ».


                Vous les voyez tous les jours à la télé, vous expliquer que l’euro est une monnaie formidable, que sortir de l’ UE serait un cataclysme et que sans l’OTAN nous serions dévorés par l’ours russe...
                Bien entendu, ceux qui sont d’un autre avis ne passent pas dans les médias....

                Ecoutez ce qu’explique le journaliste allemand Udo Ulfkotte, et comment il a menti à ses lecteurs toute sa vie professionnelle...


              • Wilemo Wilemo 14 septembre 2016 14:23

                Pour résumer l’article : la Chine, en tant que nation avec une structure institutionnelle donnée, regarde ses intérêts, et fait ses choix « indépendants » selon ses intérêts bien sentis. Ca ne dit évidemment rien des intérêts en question (qui sont les siens), ni de la structure politique qui détermine ses choix (structure souvent considérée dictatoriale), ce que ne serait pas l’UE

                Mais la chine, ou n’importe quelle nation, est-elle indépendante ? Non, elle est dépendante de ses propres contraintes, et des objectifs poursuivis, ce qui ouvre des lignes de conduites décisionnelles, et in fine un choix raisonné.
                La France tente de faire la même chose, de même que l’U.E. Aussi, plutôt que d’opposer des pays sur une notion d’indépendance ou non, il me semble plutôt judicieux de comparer les systèmes de dépendance : dépendances à qui, à quoi, et de quelles façons. Du point de vue des structures, c’est assez facile : il suffit d’observer sur un organigramme qui a le droit de décider, qui n’en n’a pas le droit, qui est convoqué, invité à faire, selon quelles procédures... et l’on voit alors se dégager les structures de lobbying, d’influences donc, qui sont autant de déterminants du jugement et de la décision.
                La Chine est une dictature... bon, c’est pas le problème (parce que sinon, ça ne serait pas notre usine) ! C’est un problème quand ses choix ne nous conviennent pas (qui contraignent nos objectifs), et que sa structure décisionnelle ne nous permet pas d’intervenir dans les déterminants de ses choix.
                A notre niveau à nous, de qui est dépendant le sort de la France, ou de l’UE ? Comment chacun est (ou peut être amené à être) convoqué dans les choix à faire ?

                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2016 19:57

                  @Wilemo
                  Il s’agit de souveraineté. La Chine, comme tous les autres pays du monde, est un Etat souverain, ils font ce qu’ils veulent chez eux ! Les USA ont mis une taxe de 522% aux aciers chinois.... Mais les Traités européens interdisent aux Etats de protéger leurs secteurs stratégiques par des taxes aux importations.
                  Tout doit circuler librement, dans l’ UE et hors de l’ UE...


                  Tous les autres pays du monde ont des frontières, une monnaie nationale, une Banque Centrale, ils font leurs lois, mettent des taxes aux importations si ça les arrange, dévaluent leur monnaie si ça leur convient, contrôlent les mouvements de capitaux etc . Tout cela est interdit aux pays de l’ UE !

                  Essayez d’acheter une partie du patrimoine chinois, russe, japonais ou américain ! Nada, wallou rien du tout ! En France, le Qatar fait son marché dans le patrimoine, et le Gouvernement ne peut pas s’y opposer. 


                  Si tout doit circuler sans entrave, les Gouvernements ne contrôlent plus rien, c’est ce qu’ils essayent désespérément de cacher depuis 40 ans. Les règles du commerce mondial sont faussées, le reste du monde a le droit d’appliquer des règles interdites par les Traités européens aux pays de l’ UE.

                  Par exemple Florange, avant Maastricht, jamais Mittal n’aurait été autorisé à acheter et à dépecer Arcelor. Parce qu’il y avait un contrôle des mouvements des capitaux par l’ Etat. On ne parlait pas de délocalisations, c’était régulé pour protéger les entreprises et les emplois.


                  Et pareil pour Alstom ! Rapport du CF2R qui parle « d’un scandale d’état ».

                • benyx benyx 14 septembre 2016 18:30

                  D’après quelques amis, cadres, travaillant en Chines et sur Taïwan, les pays asiatiques ne sont pas si productifs que cela sur le moyen et haut de gamme, la faute à une main d’œuvre insuffisamment qualifiée et expérimentée. Ils produisent généralement plus cher sur le haut de gamme qu’en Europe. Sur le moyen de gamme, ils arrivent à être équivalent mais avec une partie de l’équipe cadre occidentale. Un jour viendra où la productivité sera équivalente au pays occidentaux, il sera dans l’intérêt de tout le monde que le libéralisme ne soit plus d’actualité. Les évolutions peuvent être assez rapides comme peuvent prendre un certain temps. Le système économique dominant faisant tout les jours plus de mécontents, le basculement peut arriver dans quelques années où, à défaut, dégénérer en conflit mondial qui signera probablement la fin de l’humanité. Nous sommes à l’aube de changements importants mais vers quoi vont se diriger ... Wait and see !


                  • benyx benyx 14 septembre 2016 18:42

                    oups, lire « mais vers quoi les hommes vont se diriger »


                    • alinea alinea 14 septembre 2016 19:56

                      Je pense que les ouvriers chinois vont se rebiffer ; du reste ils commencent à le faire. Pas sûr que ce soit le cas au Bengladesh ou en Pologne, mais ça viendra. Quand on aura fini de tâter de la folie, on reviendra à la raison, la raison du bon sens.
                      Le hic, c’est le temps qu’il faudra, s’il faut atteindre la fin du pétrole, autant parler d’autre chose.
                      Sinon, j’ai particulièrement apprécié cet article !


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2016 20:57

                        Oui, excellent article, qui montre que les Français commencent à sortir de l’hypnose, de la propagande euro-atlantiste, et se posent les bonnes questions ! Car on oublie trop vite la propagande qui a été faite pour nous vendre les Traités européens... Chevènement en a fait un livre, « Le bêtisier de Maastricht ». Extraits

                        Elisabeth Badinter : « Le traité de Maastricht fait la quasi-unanimité de l’ensemble de la classe politique. Les hommes politiques que nous avons élus sont tout de même mieux avertis que le commun des mortels. »

                        Martine Aubry : « L’Europe, ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. »

                        Michel Sapin :« Le traité d’union européenne se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité. "

                        « En votant “non”, nous donnerions un magnifique cadeau, sinon à Hitler, à Bismarck. » (Alain-Gérard Slama, Le Figaro, 18.9.92)

                        "La France est une locomotive. Elle n’a pas le droit d’être dans le wagon de queue. [...] Le train de l’espoir ne passe pas deux fois. » ( Jack Lang, RTL, 23.8.92)

                        Michel Sapin : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé.

                        « Avec Maastricht, on rira beaucoup plus. » (Bernard Kouchner, Tours, 8.9.92)


                        • Vinc33 (---.---.2.171) 14 septembre 2016 21:30

                          j’ai pu vivre les affres d’une PME française sous le joug (avec l’accord des managers achetés et traitres à la nation) de fonds d’investissements successifs dans le cadre de LBO spéculatif

                          Par cette vue hyper courtermiste à 3 ou 4 ans , tout concourt à ne ne pas créer des emplois en France dans une entreprise technologique et dynamique (croissance du CA)

                          Cela va même pour les joueurs de ce jeu spéculatif à ne pas faire travailler leurs propres collègues au profit de sous traitants de pays low costs....et d’entendre des discours« (non, on ne peut pas faire travailler des Français, c’est trop cher ! répètent à l’envie ceux qui multiplie leur mise X4 en 3 ans .... »

                          et les mêmes de s’étonner « je ne comprends pas, mon gosse a du mal à trouver du boulot »

                          Pas le moindre débat dans l’entreprise sur une quelconque préférence national : et d’arguer en cœur, ce n’est pas moi, c’est le système . Juste affligeant.

                          Un système ne perdure que parce qu’il se trouve des personnes pour le faire vivre

                          Il n’est point de crédulité plus ardente et plus aveugle que celle née de la cupidité, qui, par ses dimensions universelles, donne la mesure de la détresse morale et de l’indigence intellectuelle de l’humanité /Joseph Conrad


                          • berry 14 septembre 2016 21:49

                            @Vinc33
                            C’est les politiques qui doivent créer un cadre favorable à l’emploi et à l’économie française, chacun son rôle.
                             
                            Il ne faut pas en faire porter la responsabilité aux consommateurs ou aux patrons, c’est logique et humain qu’ils aillent au moins cher.
                            S’ils ne le font pas, c’est le découvert à la fin du mois ou la faillite en 2-3 ans.


                          • V_Parlier V_Parlier 15 septembre 2016 20:19

                            @berry
                            D’un côté, il est vrai que ce système « ouvert » contraint les entrepreneurs à se lancer dans cette course impitoyable à la compétitivité (et aussi le salarié à chercher des prix bas au magasin, ce qui prouve que le libre-échange mondial débridé n’a au moins rien fait gagner dans les deux cas). Mais d’autre part il faut que la communication soit franche et honnête. Les exemples de Vinc33 sont d’ailleurs assez réalistes. Une même personne peut-être un bourreau assumé (en exposant ça de façon souvent positive) mais aussi plaignant et/ou compatissant sans grande réflexion, en se laissant même parfois aller à des discours banals à connotations sociales quand il discute à la cantine à midi...


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 septembre 2016 08:23

                            @V_Parlier
                            Le système ne peut perdurer qu’en divisant les salariés et les citoyens pour mieux régner ....


                          • Vinc33 (---.---.2.171) 14 septembre 2016 22:51
                            Je respecte ton avis mais je pense juste que vu la gueule
                            des politiques en ce moment , si on ne se prend
                            pas en main, on est mal barré.
                            Sans mettre tout le monde dans le même panier, j’ai malheureusement vu ce que les gens étaient
                            prèt à faire pour du fric dans cette entreprise au dépend de leurs collègues et
                            accesoirement de leur pays, et ce n’est pas très beau à voir.

                            Je ne vous parle même pas des dommages collatéraux (burnout,TMS....) et ce des 2 cotés.
                            On a les politiques qu’on mérite et si on attend qu’ils bougent en premier, j’ai peur
                            que la démocratie n’en sorte pas indemne...
                            il n’y a qu’à voir l’état des grandes « démocraties » en ce moment, il semble qu’elles ne soient pas très patientes

                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 septembre 2016 06:45

                              @Vinc33
                              Dans votre entreprise quelqu’un avait lu le Traité de fonctionnement de l’ UE ? Le TFUE ? Probablement pas, tellement c’est rébarbatif ! Pourtant, dès les premiers chapitres, les 4 libertés fondamentales du libre échange sont exposées : liberté de circulation des capitaux, des marchandises, des hommes et des services....


                              Voici les articles des Traités européens les plus toxiques. Ils empêchent n’importe quel gouvernement de mener une politique qui défende l’intérêt général, le modèle social français, les entreprises et les emplois.

                            • V_Parlier V_Parlier 15 septembre 2016 20:26

                              @Vinc33
                              C’est justement parce-que je sais que l’humain est loin d’être parfait que je suis contre le libre-échange tel qu’il s’applique aujourd’hui. C’est le message principal que j’ai voulu faire passer, en insistant quand même juste à la fin sur le dernier recours raisonnable possible qu’avait le peuple dans ce choix venu d’en haut. Il semble que nous sommes en phase là-dessus.
                              D’ailleurs, si les humains avaient été parfaits les idéologies politiques farfelues auraient toutes réussi pacifiquement : libéralisme, libertarianisme, communisme, anarchie et j’en passe... Mais on sait ce que ça donne à chaque fois.


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 septembre 2016 08:30

                              @V_Parlier
                              Je crois que vous prenez le problème à l’envers, c’est la propagande qui utilise les faiblesses humaines.
                              Propagande des élites, propagande de la publicité, propagande des Partis politiques...
                              Psywar - la guerre psychologique.


                            • V_Parlier V_Parlier 16 septembre 2016 19:46

                              @Fifi Brind_acier
                              « c’est la propagande qui utilise les faiblesses humaines »
                              Ca ne contredit pas ce que j’ai écrit.
                              Enfin, à l’envers ou à l’endroit : le sens dans lequel je prends le problème me convient. Et de toute façon si on le prend par un bout on trouvera l’autre bout.


                            • lloreen 15 septembre 2016 12:02

                              La situation actuelle en France et ailleurs sur le territoire européen n’ est que la suite logique du plan d’ une pseudo élite (lucifériens) dont les plans remontent à Pike et que ces désaxés psychotiques suivent à la virgule près.

                              Pour comprendre où cette caste veut en venir il faut se rappeler de temps à autres de leurs discours à rechercher sur l’ internet où chacun qui veut bien s’ en donner les moyens trouve pratiquement toutes les réponses en recoupant et en déduisant logiquement.
                              Celui qui a le plus crûment dévoilé la ligne de conduite de cette clique parasitaire était le directeur de l’ Opus Dei français, directeur du ministère français des finances, un moine appartenant à l’ ordre de St Bénédicte.
                              " Ce que nous voulons, c ’ est la destruction pour toujours de l’ humanité. Nous voulons créer une sorte de gens en Europe qui acceptent la misère, le mal-être et des salaires inférieurs à ceux pratiqués en Chine.« 
                               »Je hais les pauvres" (J. Attali)

                              Il faut savoir que le gouvernement français et la commission européenne sont entièrement contrôlés par l’ Opus Dei.

                              L’ euro a été le moyen d’ instaurer leur état totalitaire (NOM) sur le sol européen. Dans ce NOM, il n’ y a plus aucune place pour les états souverains et l’ état est entièrement privatisé ce qui est d’ ailleurs visible actuellement dans tous pays européens. Le pouvoir est concentré entre les mains d’ une caste de technocrates qui disposent du pouvoir grâce à la privatisation du système monétaire (1973 « loi » Rothschild-ou Pompidou-Giscard), eux même dirigés par les propriétaires de la City de Londres, de la FED, des banques centrales et de la BRI (Rothschild et consorts au service des jésuites).

                              L’ euro a détruit l’ économie réelle et on peut dire que la situation économique de la France n’ est pas très éloignée de celle du Zimbabwe.
                              Le traité de Maastricht a été élaboré dès 1943 par François Perroux et le nouveau traité de Lisbonne instauré par monsieur Sarkozy et Madame Merkel (agent des Rothschild) a permis a cette caste malfaisante d’ arriver au point décrit par F. Perroux dans son livre l’ économie, force irréversible, édifie un homme nouveau, c ’ est à dire la confiscation de la création monétaire.

                              Comment est-il possible de détruire un état ?
                              En privatisant son système monétaire.

                              http://wakeup-world.com/2012/11/09/are-corporations-masquerading-as-government-in-australia-and-world-wide/

                              Dans la mesure où les Rothschild & consorts sont à la tête d’ une escroquerie planétaire qui est leur système de la dette, le seul moyen qui existe pour sortir de leurs griffes est de reprendre le contrôle de la création monétaire.
                              Comme ce syndicat du crime ne recule devant rien pour préserver son contrôle sur le système monétaire, c’ est lui qui a fait assassiner tous les présidents américains, dont JF Kennedy.

                              Plus les masses seront informées de la situation , plus ce syndicat du crime sera exposé et plus il sera possible d’ inverser la tendance.

                              http://www.alterinfo.net/L-arnaque-des-Banques-Centrales-explique-les-problemes-du-monde_a111671.html

                              Le fruit du travail est la seule valeur.Elle est échangeable comme l’ ont très bien compris les sociétés avant-gardistes qui nous ont précédés.
                              C’ est ce qu’ explique Michael Tellinger en exposant le contributionisme, le système d’ avenir.

                              http://www.ubuntuparty.org.za/

                              Le monde s’ éveille, les populations aussi. Ces événements ne sont évidemment pas relayés par le syndicat du crime qui finance les médias qu’ il finance, contrôle et dirige.


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 septembre 2016 08:32

                                @lloreen
                                Les lucifériens ont un nom : c’est l’état profond américain !


                              • lloreen 16 septembre 2016 09:48

                                @Fifi Brind_acier
                                L’ état profond américain ne veut rien dire.


                              • lloreen 16 septembre 2016 20:09

                                @arthes
                                Votre raccourci est saisissant. Vous ne faites aucune différence entre les êtres humains (Hu) et les hominidés.
                                Et Lucifer n ’est pas Satan.


                              • lloreen 17 septembre 2016 10:26

                                @Fifi Brind_acier
                                "L’État est) une institution menée par une gang de meurtriers, fraudeurs et voleurs, entourés d’opérateurs volontaires, des propagandistes, des sycophantes, des escrocs, des menteurs, des clowns, des charlatans, des dupes et des idiots utiles – une institution qui souille, salit tout ce qu’elle touche.

                                 Hans-Hermann Hoppe.


                                Il n’ est pas qu’ américain et sous sa forme actuelle, telle qu’elle existe dans les pseudos démocraties occidentales, on peut dire qu’ il est dirigé par un syndicat du crime, celui de la mafia khazare .

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