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Accueil du site > Tribune Libre > Les folies de la Guerre Froide révélées (22) : l’incroyable pêche (...)

Les folies de la Guerre Froide révélées (22) : l’incroyable pêche aux rouleaux

Les américains ont donc déjà démontré en 1968 qu'ils savent aller chercher au fond de l'eau des choses compromettantes pour la vision du monde qu'ils souhaitent imposer. Enfin presque : les recherches menées par le sous-marin Star III lors de l'Opération "Crested Ice", à Thulé, n'avaient rien donné. Une bombe était restée égarée. Vite rebaptisé par ses participants "Dr Freezlove", référence à un film plutôt prémonitoire, elle avait surtout était totalement ignorée du grand public. Et le restera plus de trente ans. On ne l'apprendra qu'en 2008. Idem pourrait-on dire sans hésiter pour le problème auquel étaient confrontés les USA avec la troisième capsule de retour sur terre larguée par le tout nouveau Hexagon lors de sa première sortie. Le 10 juillet 1971, en effet, cette fameuse capsule allait voir son parachute se mettre en torche et elle-même plonger de plus de 5 000 m de haut dans le Pacifique, au large d'Hawaï où elle était attendue par le comité d'accueil volant habituel. Il n'avait rien pu faire. La voilà qui gît maintenant à plus de 16 000 pieds, soit 4872 mètres de profondeur, là où l'Alvin ne peut pas se rendre. Seul le Trieste le pourrait. C'est ce que va décider d'employer la CIA pour tenter de retrouver un de des seaux à glace rempli de films. L'histoire, symptomatique de ce qu'a été la Guerre Froide, par son aspect surréaliste, révélée en novembre dernier seulement est tout simplement ahurissante ! On voulait alors récupérer la capsule, car elle venait de survoler la Chine, au dessus de laquelle elle avait fait le plein d'images compromettantes de missiles DF-3A (Donfeng)... jamais on avait tenté opération de sauvetage aussi profonde.

En fait, ça avait tout de suite mal plutôt démarré : au retour de la toute première capsule larguée par le nouveau monstre Hexagon, le 20 juin 1971, rempie de 40 000 pieds de pellicule (12, 292 kilomètres !) celle-ci a vu son parachute s'arracher, rendant la capture par les C-130 du 6594th Test Group d'Hickam impossible. Retrouvée néanmoins en train de flotter, elle avait été récupérée in extremis par un hélicoptère avant que sa cartouche de sel ne se désagrège (voir épisodes précédents). Le 26, la seconde avait eu plus de chance et avait été "crochetée" en vol, intact. Ouf. La troisième, hélas, le 10 juillet voit son parachute s'arracher à 52 000 pieds d'altitude. Le "seau à glace" se met aussitot à foncer vers la surface de l'eau, à une vitesse de 400 à 500 pieds par seconde (environ 500 Km/h), frappant au final l'océan avec une force de 2 600 G (? ??)... elle est déjà au fond des eaux, fracassée à l'impact (ici à gauche, au fond de l'eau). Le largage de fluorescéine par les hélicoptères arrivés sur place avait permis au moins de localiser l'impact mais aucune trace de la capsule n'avait été décelée. Ironie du sort, le16 juillet qui suit, la quatrième capsule sera récupérée sans aucun problème, avec aucun tracas de parachute cette fois. Les deux films récupérés prouvent en tout cas que le concept de l'Hexagon est plutôt bon. Chez Kodak, au National Photographic Interpretation Center, en effet, on pavoise : la résolution des youtes premières images atteint déjà 2,3 pieds (0,70 m) !

Comme l'engin venait de survoler un site sensible chinois, les responsables du programme se réunissent et se posent la question de ce qu'il faut faire avec la précieuse bobine de film perdue. Le satellite n'avait localisé que les sites de Donfeng ou de missiles Fanji. Un autre site aperçu était plus intriguant : une grosse "plaque" adossée à un flanc de montagne du Huangyang, à 1600 m d'altitude à Xuabhua, dans la province d'Hebei a à peine 140 km au nord ouest de Beijing (Pékin) ; le premier radar en "phase array" de la Chine (ici le même site, aujourd'hui abandonné). La nouvelle est inquiétante, et le film devenu recordman de plongée se fait sérieusement attendre. Interrogé, Kodak affirme que même plongé à plus de 4 800 m de profondeur, son film a dû résister, c'est sûr. Sur des essais prometteurs menés sur un rouleau complet de film de type Hexagon, il avaient conclu qu'une très fine couche de film (environ un quart de pouce) serait susceptible d'être brouillé, puis il y aurait eu quelques cercles sur deux pouces avec une image latente d'exposition dégradée, mais probablement encore utilisables, suivies ensuite par 2,5 pouces au moins de photographies en bon état. Les techniciens, qui ont déjà eu des chutes à plusieurs centaines de G (comme au Venezuela) le confirment également : le film ; au fond, devrait toujours être utillisable, selon eux. Reste cependant à aller le chercher. Et là on a vite fait le tour : le simple poids d''un câble de CURV (voir épisode précédent) de 5 km l'empêcherait d'évoluer, et tout ce qui a servi jusqu'ici pour ce genre d'opérartion, type Alvin (de peu, il est certifié pour 4500 m !) ou l'Aluminaut de chez Reynolds (1800 m seulement) ou le Star III ne peut descendre à cette profondeur. Il ne reste donc que le Trieste II pour y aller. L'armée a bien fait d'investir en ces capacités, uniques.

Il vient juste d'avoir à nouveau été remanié, justement, sur les conseils du spécialiste incontesté qu'est devenu Andreas Rechnitzer : il peut désormais se poser sur le fond, grâce à deux "pattes" installées aux côtés de sa boule, et une "queue" à deux sabots, des "pattes" installées déjà en 1965 dans sa configutation "Trieste II" première formule (celui en forme de bateau) et se mouvoir davantage avec trois petits moteurs électriques disposés en triangle sur un arrière refait à neuf. Il pèse désormais 85 tonnes en surface, en déplace en mer 47, et fait 336 tonnes en plongée.  Les derniers travaux ont été terminés... en juin 1971, et c'est donc cette troisième version de l'engin, tout juste au point, qui va faire la tentative de récupération : sa toute nouvelle spère, la troisième, est capable de résister à 20 000 pieds (6 100 m et même davantage). Il est ainsi devenu un "deep submergence vehicle" ou DSV. Au moment où il se retrouve recruté, il n'a pas encore franchi 10 000 pieds de profondeur : il n'a pas fait d'essais suffisants. Mais sa sphère pourra résister, affirment ses techniciens : son ancienne sphère Krupp, de 13 tonnes et d'une épaisseur de 12 centimètres, renforcée à 18 centimètres autour des hublots, avait été endommagée lors de la plongée record et elle avait été remplacée ensuite par l'ancienne Terni italienne, qui ne permettait pas plus de 4000 m ; La nouvelle, troisième du lot, une Terni à nouveau, lui redonnait une nouvelle jeunesse. Mais il n'avait plus que fort peu à voir avec l'original de Piccard décrit par Mécanique Populaire en mars 1960....

Pour faciliter son déploiement, les responsables US ont choisi d'équiper le Trieste d'un dock flottant, qui nécessite lui-même un remorqueur : ce sont respectivement les White Sands et l'Apache. A trois, ils deviennent "l'Integral Operating Unit" ou "IOU" dans ke jargon de la Navy. Trois officiers ont été nommés responsables des opérations : le Commandant Malcolm G. Bartels, commandant à la fois du White Sands et du Trieste II (DSV-1) et deux officiers, le Lt. Commandant Phil C. Stryker Jr. et Lt. Richard “Dick” H. Taylor. On prévoit au départ d'emmener aussi dans l'expédition l'USNS De Steiguer (T-AGOR-12), un navire de surveillance océanique capable équipé d"une caméra câblée pouvant descendre à 20 000 pieds, au cas où. Tout est prêt pour tenter de récupérer la capsule perdue.

Reste surtout à masquer toute l'opération au grand public et c'est Dr. Fred N. Spiess (ici à droite) directeur du Marine Physical Laboratory (MPL), qui va s'en charger, en déclarant à la presse que le Trieste part, effectivemement, mais pour effectuer des "expérimentations" et des "recherches" sur les "grands fonds". Une autre fois il dira qu'il était parti rechercher un des "éléments" du MPL, perdus au fond de l'océan "lors d'une mission précédente". Spiess est l'inventeur de la plateforme de recherches semi- submersible FLIP, alors fort innovante (elle bascule dans l'eau par ballastage), c'est un pédagogue renommé, et possède une forte aura auprès de la presse. Il servira de couverture durant toute l'expédition.

Reste encore certaines modifications à faire à nouveau pour remonter le cône de rentrée enfoncé dans la vase du Pacifique. Perkin Elmer va tout d'abord proposer une sorte de mini chalut ou de grand filet à provisions ramené sous la capsule : le projet sera rejeté car il aurait provoqué une nuage de particules qui aurait tout masqué. On s'entend finalement sur une pince, qui est donc bricolée à la hâte et positionnée sur le bâti dont dispose désormais l'avant du Trieste. La pince une fois montée provoque immédiatement l'hilarité du personnel, qui la surnomme aussitôt le "crochet à foin".

On essaie de tout prévoir, y compris de pouvoir garder le plus longtemps possible le film récupéré dans son jus d'origine (l'eau de mer), grâce à un coffre spécialement conçu par Leonard B. Molaskey, program manager chez Perkin- Elmer. "Le conteneur d'expédition conçu pour transporter l'élément récupéré au centre de traitement d'Eastman Kodak devait être assez grand pour contenir les « crochet à foins », avec le seau à glace à l'intérieur, avec une toile pour la protéger de l'influence des rayons du soleil et de la lumière. En outre, le conteneur devait pouvoir être déplacé pendant que l'eau, remplie par les orifices supérieurs et drainée à partir du fond (Eastman Kodak avait prévu de réutiliser l'eau de mer pendant le déroulement), pour faciliter le transport. Il ne pouvait faire pius que 72 ​​pouces de haut, 65 cm de large et 78 pouces de long pour passer par la porte de chez Eastman Kodak. Pour prévenir la croissance bactérienne sur le film,  et avec l'insuffisance de connaissances sur l'utilisation de fongicides, l'équipe de sauvetage avait prévu de maintenir le conteneur (avec son godet, le crochet, et à l'intérieur la toile) à une température de 4,4 °C ou moins pour le voyage jusque chez Eastman Kodak." Pour maintenir à température en plein soleil la boîte remontée, les techniciens du dock White Sands vont bricoler une salle réfrigérée fait de contreplaqué et d'un compresseur emprunté à un frigo du remorqueur. L'opération, toujours pour les mêmes raisons, sera décidée de nuit, pour la remontée du film, pourqu'il ne soit pas sujet à la chaleur extérieure.

Avant de lancer véritbablement l'opération, il faut tout d'abord cerner l'endroit où la capsule pouvait bien reposer. Le Satellite Tracking Center avait défini trois localisations possibles. Au final les trois s'inscrivaient dans un rectangle de 1,5-mile sur 8-mile de long dans une zone située à 350 miles au nord d'Hawaï : cela devenait faisable, avec une pré-recherche au sonar et quelques descentes de caméras. Une campagne d'essais et de localisation préalable débuta donc le 29 septembre 1971 qui se terminera le 15 novembre sans avoir localisé la capsule qui demeurait alors introuvable. Des ennuis divers, dont une panne de sonar Doppler, ont émaillé l'expédition. En janvier, alors que certains craignent que les russes aient pu eux aussi monter une expédition similaire, rien n'a encore été trouvé.  En réalité la NRO rassure tout le monde : les russes n'ont ni la capacité pour le faire ni se savent où s trouve la capsule : en février de l'année suivante, les recherches continuent... ainsi qu'en mars. Ce n'est que le 25 avril 1972 que le Trieste II tombe sur le jackpot, avec des morceaux de métal et de nylon tout d'abord, essaimés sur le fond. La caméra du De Steiguer descendue confirme la vision pas très rassurante : le rouleau de film de la caméra s'est détaché de son cadre, et repose désormais à plat au fond de l'eau. Ce n'est pas bon signe, mais le relevage est néanmoins entrepris.

Une plongée est alors décidée, et tout se passe d'abord parfaitement. Arrivé au fond, la pince du Trieste relève précieusement le rouleu et l'enserre, ce qui prend une heure et demie au total : mais c'est gagné... !!! Il ne suffit plus que de remonter le précieux chargement, maintenant, toujours enserré par les crocs de la pince. Et c'est alors que le Trieste est sur le point de rejoindre la surface, après une plongée harassante qui a duré au total 9 heures, que les hommes à bord du bathyscaphe assistent à une scène intattendue et désolante : alors qu'il rejoint la surface, lentement, le film se... désagège, devant leurs yeux, partant littéralement en lambeaux, sinon en poussière. Les plongeurs appelés à ramasser ce qui peut l'être ne verront que des morceaux se transformer en une boue marron. Le film dont Kodak avait assuré le maintien malgré la pression n'avait pas du tout résisté : au fond, il avait gardé son allure en raison de la pression phénoménale. A la toute dernière minute, l'opération, jusqu'ici réussie, se termine en fiasco ! 

Le public n'en saura rien, de cet échec plutôt rageant : la CIA a veillé à ce que rien ne sorte de l'aventure, raconte David Waltrop. "Le magazine Undersea Technology publiera un article de trois paragraphe sur l'opération de sauvetage de juillet 1972. Bien qu'elle n'ait mentionné que de petite aspects seulement de ce que le Trieste II (DSV-1) avait récupéré, en citant un "petit paquet électronique » lors de la « l'opération la plus profonde de ce type jamais réalisée avec succès dans le monde" ni cité le personnel clé et des navires impliqués, sa parution a causé une discussion entre le directeur-adjoint de la NRO Naka et avec la Marine sur sa source. La Marine a alors dit à Naka qu'elle n'autoriait pas sa diffusion. Le 4 Novembre, six mois après que l'opération pour récupérer la capsule Hexagon s'était terminée dans un nuage de poussière, la CIA a lancé le Glomar Explorer, construit par excentrique milliardaire Howard Hughes, et ses 170 hommes d'équipage, pour procéder à une plus grande, plus ambitieuse opération sous marine encore." Et là ce fut une autre paire de manches, en effet. Mais toujours ave la même chappe de plomb entourant l'opération, signée... Howard Hughes.

Hexagon ne s'arrêtera pas avec l'échec partiel de sa toute première mission en 1971 : il sera lancé à 19 exemplaire pendant 15 ans, jusqu'au 18 avril 1986. Enfin les précédents le seront : pour son dernier lancement, le vingtième, l'autobus volant se transformera en bombe atomique, ou presque. A peine décollée, l'énorme Titan III D, munie de deux boosters façon navette, explose en vol à 700 pieds (200 m !) à seulement d'altitude, dans un gigantesque champignon de fumée et des projections enflammées dans tous les sens ("de la taille d'une Volskwagen" selon les rares témoins). Un photographe installé sur une plate-forme de forage immortalisera le décollage raté... que la presse ignorera, toute encore dans la poursuite de l'enquête sur l'explosion de Challenger, qui servira de paravent à cet échec notoire. La raison de l'explosion de la Titan IIID était en effet rigoureusement la même que celle de Challenger : une défectuosité dans un joint d'un des boosters ! Loockheed-Marietta, constructeur de ces fameux boosters, ne pipera mot sur cette deuxième catastrophe risquant d'entâcher toute sa production : une ormerta totale sera décidée sur ce dernier lancement. En prime, le Space Launch Complex 4 (SLC-4) étant complètement détruit, il faudra dépenser 100 millions de dollars pour le remettre en état, ce qui ne sera fait qu'au bout d'un an d'efforts. Les tirs n'y cesseront qu'en 2005.

 

Documents :

Le document de base, le compte-rendu de l'opération : "An Underwater Ice Station Zebra : Recovering A KH-9 Hexagon Capsule From 16,400 Feet Below The Pacific Ocean" de David Waltrop dont est extrait le récit du repêchage :

https://www.cia.gov/library/publications/historical-collection-publications/underwater-ice-station-zebra/Hexagon%20Booklet%20web%20FINAL.pdf

Sur l'opération Crested Ice (à gauche, les américains en train de "scrapper" la neige pour l'emporter et l'enfouir... aux Etats-Unis !)

http://www.risoe.dtu.dk/rispubl/NUK/nukpdf/ris-r-213_p30-46.pdf

superbes photos ici

http://bbs.stardestroyer.net/viewtopic.php?style=4&f=52&t=151281


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8 réactions à cet article    


  • Aldous Aldous 11 octobre 2012 18:17

    22... v’la les flics.


    • Pyrathome Pyrathome 11 octobre 2012 22:42

      ....On voulait alors récupérer la capsule, car elle venait de survoler la Chine, au dessus de laquelle elle avait fait le plein d’images compromettantes de missiles DF-3A (Donfeng)... jamais on avait tenté opération de sauvetage aussi profonde......

      .......La caméra du De Steiguer descendue confirme la vision pas très rassurante : le rouleau de film de la caméra s’est détaché de son cadre, et repose désormais à plat au fond de l’eau......

      Possible d’avoir les bons liens ?? ...
      En définitive, cette série, c’est l’histoire d’une course à l’échalote absurde mais surtout d’une gabegie sans nom qui finira en poussière au fond de l’océan à l’image du récit du jour....
      D’après ce que l’on sait, combien de bombes nucléaires de tous pays possédant cette merde, auraient été « égarées » dans les mers jusqu’à aujourd’hui ?
      Et dire que pendant ce temps-là, les gamins jouent à la guéguerre et qu’il y a tellement de belles choses à découvrir dans les océans !!


      • morice morice 11 octobre 2012 23:22

        D’après ce que l’on sait, combien de bombes nucléaires de tous pays possédant cette merde, auraient été « égarées » dans les mers jusqu’à aujourd’hui ?


        oh les russess n’ont jamais indiqué les leurs, et les B-36 crashés US il y en a eu aussi....

        Possible d’avoir les bons liens ?? ...
        photos de « détaché de son cadre »


        tenez allez voir ça...

        et puis cadeau pour vous


        attendez-vous à voir tomber quelque chose ce week-end au dessus de Roswell.....


        • Pyrathome Pyrathome 11 octobre 2012 23:39

          ...In the new affidavit, Haut claimed that after he put out the press release about a « flying disc, » he was taken to a base hangar where he saw an egg shaped craft about 15 feet long and several ET bodies with large heads about four feet tall. Haute said he was convinced that the bodies were ET.

          Haut also claimed that there were two major crash sites and that the bodies were found on a site unknown to the public. Haut claimed he attended a meeting where senior officials discussed and decided what the public was to be told...

          Roswell, c’est l’arbre qui cache la forêt.......
          Les œufs et les poussins à l’intérieur, y z’en font quoi ?...ah ah ah !!.


          • Pyrathome Pyrathome 12 octobre 2012 00:11

            Pour le livre No Easy Day, c’est de la manip presque totale.......
            http://cryptome.org/2012-info/obl-raid-mockup/obl-raid-mockup.htm

            Abbottabad, sûrement une opération qui a tourné au fiasco et maquillée en succès attrape nigaud, la capture du fumeux fantôme...ghost foster en quelque sorte !



              • morice morice 12 octobre 2012 07:49

                oh vous savez ;le précédent avait bien retrouvé le bout de sa coiffe...


                opportunity images

                curiosity :


                • Wazix23 12 octobre 2012 12:56

                  Cher Alex,

                  Vous savez bien que l’équipage s’arrêtait pour regarder les seins des sirènes qui évoluaient à proximité, ce qui explique le temps anormalement long pour la descente ou la remontée. *
                  * quel degré ?

                  Bon je sais la blague étant incomprise, je m’attends pour le moins à être moinssé comme d’habitude, au pire mon message effacé. Je fais parti du même bord que vous, nous sommes deux pauvres mecs avec cet attribut supplémentaire pour moi facho, lepeniste etc...
                  Bravo à notre décodeur des services secrets.

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