• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Les hommes et les guerres

Les hommes et les guerres

Agités du bocal, contorsionnistes de la pensée, passez votre chemin, ce texte sera jugé par trop naïf, il n'est pas pour les experts en géopolitique, pour les doués de l'analyse économique, pour les prophètes de lendemains des-enchantés, pour ceux qui militent pour une cause, pour le croyant qui se cache derrière son dieu, pour tous ceux qui ont le savoir, ..., pour vous la guerre est logique, vous êtes la guerre.

Il est souvent question d'une possible troisième guerre mondiale, ou encore d'une guerre de l'Occident contre l'Islam, je ne sais pas si cette énième guerre, qui comme toutes les autres promis juré sera la dernière, aura lieu ; le déclencheur, comme l'Histoire sait si bien les inventer, pourrait être les forces de l'OTAN - dont la France fait partie - qui se regroupent à l'Est près de la frontière russe, la guerre en Syrie ou n'importe quel autre prétexte. 

En fait nous sommes, depuis que les hommes sont devenus des êtres pensants, toujours soit en guerre, soit entre deux, une guerre prépare inéluctablement la suivante ; il est possible que dans un lointain futur, quand la guerre sera devenu une incongruité, les historiens écriront dans leurs manuels que LA GUERRE se déroula environ de 6000 ans avant JC à **** ans après JC.
Les articles, les commentaires, les belles analyses et les connaissances de l’Histoire ne changeront rien à la suite de l’histoire, nous ne pouvons pas changer les consciences des puissants, s'ils décident de faire la guerre, nous ne pourrons individuellement rien contre leur logique et les moins endormis comprennent que la guerre est avant tout une entreprise économique, et la guerre économique, c'est à dire la quête du profit, a toujours été la véritable motivation des conflits, les grands empires ne sont que l'histoire de petits malins qui envoient au casse-pipe des inconscients pour leur plus grand bénéfice.

Toutefois si viscéralement nous ne voulons pas de la guerre, elle n'aura pas lieu, elle ne pourra pas avoir lieu si ...
Le chercheur renonce à développer des engins de destruction de plus en plus efficaces et coûteux.
Le salarié ne veut plus nourrir sa machine de métal pour fabriquer des armes.
Le vendeur se retire du commerce de la mort.
Les armées n'ont plus de soldats, sans les belligérants il n'y a pas de guerre possible.
Sommes-nous chacun à la bonne place, avons-nous une quelconque responsabilité, ne serait-ce qu'en choisissant un camp ?
Je ne méprise pas les militaires, certains hommes sont comme nés pour être philosophes, prêtres, médecins, artistes... ou guerriers, c'est ainsi, mais le rôle du soldat est de défendre sa patrie et ses compatriotes contre des agresseurs, pas d'agresser un pays tiers sur ordre de sa hiérarchie obéissant elle-même à la raison d'état au service d'intérêts comment dire très... extraterritoriaux.

Si les parents éduquent leurs enfants dans ce qu'est réellement la guerre, si les parents expliquent à leurs enfants ce que la guerre suppose dans les faits et les actes, qu’elle n’est qu’une horreur ignominieuse qui nous rabaisse et nous rend inhumains, si les mères se soulèvent et refusent que leurs enfants viennent au monde pour assassiner les enfants des autres mères, alors en une génération la guerre disparaîtra faute de gens pour la faire.

Tout le reste n’est que de la littérature.

[...] Monsieur le Président Je ne veux pas la faire Je ne suis pas sur terre 
Pour tuer des pauvres gens…

[…] Et je dirai aux gens : 
Refusez d'obéir Refusez de la faire 
N'allez pas à la guerre 
Refusez de partir S'il faut donner son sang 
Allez donner le vôtre 
Vous êtes bon apôtre 
Monsieur le Président…

Boris Vian - Le déserteur (extraits).

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.25/5   (12 votes)




Réagissez à l'article

33 réactions à cet article    


  • lsga lsga 12 novembre 2016 14:12

    La 3ème Guerre Mondiale a officiellement commencé le jour où Vladimir Poutine a pris ses ordres au près de John Kerry pour la soutraitance de la guerre en Syrie à l’armée Russe. 


    Les 3 grandes puissances impérialistes de la planète : les USA, l’Europe, la Russie ; et leurs classes moyennes blanches obèses, racistes et réactionnaires ; ont décidé d’écraser militairement le reste du monde pour préserver « le niveau de vie » de leur population. 

    Ainsi, la 3ème Guerre Mondiale prend la forme de la Guerre du Vietnam : des puissances impérialistes avec des armées surpuissantes écrasent, bombardent, massacrent, des va-nus-pieds armés de kalachnilkov. 


    La conclusion, nous la connaissons : les puissances impérialistes vont perdre. Le jour où plusieurs centaines de millions d’Africains, d’Indiens, de Pakisatanais, et de Chinois, migreront vers l’Europe et la Russie ; le Capitalisme s’effondrera. 



    • Jean Keim Jean Keim 12 novembre 2016 19:31

      @lsga
      Restez simple, ne faites pas la guerre, même pas avec les mots...


    • lsga lsga 12 novembre 2016 20:12

      @Jean Keim
      c’est à dire que je suis révolutionnaire, et la révolution est une guerre, qui n’est pas faite que de mots. 


      La situation mondiale actuelle est intenable. La différence de niveau de vie entre l’Occident et le reste du monde n’est plus tenable. Un socialisme écologique mondiale pouvait être la solution. Si les classes moyennes blanches occidentales n’en veulent pas au nom de leur sacro saint pouvoir d’achat, c’est bien la révolution mondiale que vous aurez, et elle aura lieu contre vous.

    • Jean Keim Jean Keim 13 novembre 2016 07:54

      @lsga
      Non ! Pas contre moi ni pour moi.


      La révolution par la violence rend la violence prioritaire, au départ il y a le plus souvent une idée généreuse, mais la recherche des moyens pour la mettre en application devient le plus important, l’élan du départ est oublié et dans toute révolution il y a inévitablement une organisation à mettre en place, une hiérarchie par diverses tactiques s’instaure, des leaders se placent pour être le chef suprême, le chef désigné à l’aide de ses sbires, sa cour s’installe et la révolution reste dans le palais, c’est ainsi que les choses se déroulent depuis que le monde à une histoire, la révolution française en est l’archétype, le communisme russe, chinois ou cubain également.

      La suprême préoccupation de tout ce cirque est ensuite de perdurer, la guillotine, le goulag, le peloton d’exécution, la police secrète, tout cela on connaît mais on en redemande, enfin vous peut être mais pas moi, 

    • sls0 sls0 12 novembre 2016 14:21

      On attaque pas un autre pays, on fait de la défense préventive. Il y a un nouveau dictionnaire de la novlangue qui est sorti, il faut se tenir au courant.

      Il y a une phase qui est vieille mais encore d’actualité : La guerre c’est des gens qui ne se connaissent pas qui s’entretuent pour le compte d’autres personnes qui se connaissent mais qui ne s’entretuent pas.
      Elle est simple et compréhensible, ça fait plus de 40 ans que je l’ai entendu. J’ai entendu plein d’analyses compliquées par la suite, aucune n’arrivaient à sa hauteur coté compréhension et exactitude.


      • lsga lsga 12 novembre 2016 18:46

        @sls0
        en tout cas, ça se fait avec l’argent de nos impôts, et la légitimité de nos votes. Nous sommes responsables de cet état de guerre planétaire. 


      • Jean Keim Jean Keim 12 novembre 2016 19:35

        @sls0
        Merci ! C’est exactement cela, c’est effectivement simple à comprendre et la deuxième chose également facile à saisir est que sans participant pour la faire, il n’y a pas de guerre.


      • Le Gaïagénaire 13 novembre 2016 01:06

        @Jean Keim 12 novembre 19:35

        "Le matériel de guerre est certes fabriqué par des hommes, mais la confusion dans leur tête est le produit final de pratiques éducatives et de traitements dont se sont rendus coupables des hommes et des femmes des générations passées. Le pouvoir absolu d’une mère sur son petit enfant ne connaît aucune limite. On n’exige d’elle aucune qualification. Il est donc on ne peut plus urgent d’examiner de plus près l’effet d’un tel pouvoir exercé sans contrôle, et d’en prendre conscience, de manière à réduire à l’avenir les risques qu’il comporte." (Miller, Alice, La souffrance muette de l’enfant, p. 154, Aubier, 1990)

         smiley



      • Jean Keim Jean Keim 13 novembre 2016 08:24

        @Le Gaïagénaire
        Quand j’entends le mot « contrôle » je redoute le pire.


        Je crois à l’effet boule de neige qui en roulant devient une masse imposante, il n’y a pas à philosopher, je refuse la guerre, j’expose ma perception, je la lance dans l’air du temps, à mon niveau je ne peux rien faire d’autre, je ne veux pas changer le monde, d’autres se sont essayés à le faire, le résultat a toujours été catastrophique, mais je vois l’urgence du changement, le monde nouveau ne peut pas exister dans les idées, toutes les idées ne sont que du réchauffé, uniquement là est une conscience nouvelle, il ne s’agit pas de se remplir de savoirs nouveaux, il s’agit de faire table rase de l’ancien et de reconnaître que nous sommes paumés comme il est pas possible de l’être.

        Je ne sais pas ce qu’est un monde nouveau, par définition c’est impossible, ce que je crois savoir est uniquement du « déjà vu », mais je sais ce que du monde actuel je dois rejeter, je rejette la guerre, toutes les guerres, l’argent dans sa définition et son acceptation actuelles, l’ambition et la compétition, les idéologies, toutes les idéologies, les religieuses, les politiques, les romantiques, je rejette tous les maîtres à penser, surtout ceux qui se présentent comme tels, ... 

      • Le Gaïagénaire 13 novembre 2016 14:18

        @Jean Keim 13 novembre 08:24


        Qu’est-ce qui différencie l’homme, l’humain, de l’animal ?

        Seul l’humain peut être désiré pour lui-même. 

        Que voulez-vous faire avec des humanoïdes ? La guerre, ce que les animaux ne font même pas.

        Donc, le problème c’est la matrice qui devrait être débarrassée de ses « virus » avant de se reproduire.

        Mais cela ne viendra pas de la matrice qui ne peut que se reproduire, par définition. Elle n’est pas créatrice.


        PS : dans 10 ans je serai mort, alors...bon malheur aux générations qui suivront.

         smiley


      • Le Gaïagénaire 14 novembre 2016 19:41

        @Jean Keim 13 novembre 08:24

        Quelle est la manufacture à pervers ?

        http://www.cles.com/debats-entretiens/article/pour-etre-heureux-il-faut-avoir-souffert#.V3pDYN9Zwrr.facebook

        « N. C. : Dans son documentaire Shoah, Claude Lanzmann interviewe un paysan polonais qui labourait un champ près d’Auschwitz. « Alors vous labouriez à deux pas des barbelés, lui demande-t-il, ça ne vous faisait pas mal ? » Et l’autre de s’étonner : « Pourquoi auriez-vous voulu que ça me fasse mal à moi ? Si l’on vous coupe vos doigts, les miens vont bien ! »

        B. C. : Cet homme est un pervers, pas au sens sexuel, mais par arrêt d’empathie. Les pervers ont, dans le développement de leur personnalité, quelque chose qui s’est déréglé dans l’empathie, soit par excès, soit par défaut. Par défaut, c’est ce que vous racontez : si vous vous coupez le doigt, c’est vous qui avez mal, pas moi - donc, si l’on brûle des milliers de personnes dans des fours, ce sont eux qui brûlent ; moi, je laboure tranquillement mon champ. Les situations de guerre pousse des masses de gens à basculer dans cette pathologie, puisque, si l’on veut gagner la guerre, il faut ignorer l’autre, le chosifier.  »


      • Xenozoid 12 novembre 2016 14:56

        la guerre , jean , c’est quand tout le monde a tort et cést souvent la volonté du plus fort


        • Jean Keim Jean Keim 13 novembre 2016 08:25

          @Xenozoid
          Donc la guerre est au départ ... une idée.


        • Xenozoid 12 novembre 2016 16:10

          @Xenozoid

          et puis on devrais dire les guerres de l’homme comme ca on pourra s’excuser sur les guerres animales.non ?

        • Xenozoid 12 novembre 2016 18:18

          @Daneel42

          relatif et dérisoire, et m’emmerder sur AV ou ailleurs...

          exactement,il est bien le monde des zombies, hein ?

        • howahkan 13 novembre 2016 09:15

          Salut Jean ton article a a été pourri dommage..

          pour moi la guerre est un effet superficiel dément et dramatique de quelque chose de profond dans nos psychés...elle n’est que l’expression la plus destructrice de ce que nous sommes tous , tous les jours , nous qui n’avons plus de profondeur...les liens profonds en nous sont en panne, les connexions profondes avec cette énergie étrange aussi ....

          la guerre est une sorte de suicide planifié , parce que nos vies sont souffrance, non sens, mécontentement, frustration, peur, terreur, refus de l’absolu de la mort qui dit FIN...etc..

          tout ceci crée un cocktail qui fait mal, même maître du monde bien sur...il y a d’un coté la pensée qui cherche la satisfaction ABSOLUE et le réel qui est que cela n’arrive jamais....même si je possède assez pour 10 000 vies...

          la souffrance dit : erreur de chemin, mais « on » n’ écoute plus...on fuit ce symptôme....on croit fuir mais comment car c’est moi ? en niant, faisant face, ignorant, en s’habituant, expliquant , analysant , essayant de sublimer mais rien ne marche alors on va plus loin on utilise tout ce que nous sommes capable de faire pour essayer de fuir cette souffrance de non vie..quête de bonheur, alcool, sexe travail possessions, drogues,...mais rien ne marche non plis , même si ici et là j’obtiens quelques orgasmes mentaux passagers...je cherche la durée , or cela n’existe pas....

          mais rien de cela ne marche...que reste t’ il ? le désespoir total qui mène au suicide , ou à la démence...à la guerre..qui est une sorte de moyen d’essayer d’atténuer sa vie de merde en faisant mal aux autres..et oui la technique du bouc émissaire est aussi et bien sur utilisée ici aussi...

          Ce qui se passe dans un tel cerveau est ceci en gros et vague, ces personnes violentes ne sont plus capables de vivre car la vie est douleur,souffrance ,terreur etc , elles doivent créer constamment quelque chose à regarder qui ne soit pas la vie....leur vie telle qu’elle est...qui si possible occupe 100% de leurs pensées..

          ayant tout essayé comme cité au dessus, que reste t’ il ? le suicide comme j’ai dit qui est la dernière tentative de la pensée de régler ce problème de souffrance dont elle ne sait rien du tout à tous niveaux ..mais en tuant le corps elle tue aussi celui qui souffre..problème non réglé en fait..

          Alors reste quoi argent et pouvoir pour certains...c’est une des drogues les plus puissante pour oublier de vivre...elle non plus ne marche pas , ce que je cherche ne sera jamais là au rendez vous...

          la peur et la souffrance augmente mais mais , ma pensée est désormais constamment occupée à quelque chose...et momentanément ma vie de merde en peur est recouverte d’un voile mince qui me fait un peu ne plus voir ma vie ....

          pour faire ultra court : j’essaye de me fuir, de fuir ma souffrance etc or ceci est impossible, tel que j’ai vu le programme de la pensée nous avons dans ce programme des sous programmes qui nous poussent à faire , à agir, etc ..si ma quête est cette sorte de bien être absolu que je cherche et qui n’est jamais là, il ne le sera jamais, la pensée n’est plus dans son domaine en ce faisant, et bien le programme, le sous programme qui nous pousse à réaliser ce que la pensée à décidé lui il continue sans arrêt de pousser au cul pour y arriver..ce programme n’est pas intelligent il est mécanique et automatique , peu lui importe l’objectif son rôle est de pousser au cul, ...pour y arriver...

          et et cerise sur la gâteau...ceci est maintenant passé dans une zone devenue pour nous autres non consciente car notre pensée actuelle est trop superficielle parce que seule cette partie nous est devenu perceptible depuis Adam et Eve..enfin bien sur depuis l’événement X raconté dans cette allégorie.....de ne voir la vie que comme de la matière et des objets amène à cela, entendons nous bien la matière et les objets ont tout à fait leur place PRECISE....mais plus là ou on les a mis...c’est a dire qu’ils sont chargé d’un rôle mental d’ultime bonheur qu’il n’ont jamais eu, n’ ont pas et n’aurons jamais...

          Alors que reste t’il dans un tel cerveau ? la souffrance, le non sens et le désir de s’en débarrasser avec des mots..des drogues....devenu dément tout est possible..

          le maître dément déteste des humains qui n’ayant rien du tout à leurs yeux vont bien dans leur tête..je souffre, tu as l’air pas mal finalement,mieux que moi et bien tu vas payer pour cela...

          et là on s’enfonce dans la noirceur totale du coté obscur ou la douleur est de pire ne pire et ou le prix que je vais faire payer aux autre sera proportionnelle à cela...

          la souffrance des autres ....me fait du bien.... smiley...

          une telle personne ne s’arrête pas , il faut l’arrêter, l’empêcher de nuire....

          mais le peuple qui lui même n’est pas du tout à son zénith, empêtré dans le même mouvement en moins pire car il n’a pas accès à ce pouvoir , le peuple ou chaque élément n’est plus relié aux autres, le peuple ne peut arrêter ce mouvement de suicide collectif du a la douleur de notre refus de vivre donc de mourir car c’est par unité que la masse donc un par un affronte le maître qui donc gagne toujours car le maître lui est uni avec ses congénères......ceci vient de la pensée qui n’est pas dans son champs de compétences...et qui dirige tout le cerveau....nos autres capacités ne s’ouvrent plus...elles qui savent vivre et regarder l’inconnu....etc ce que la pensée ne peut faire..pas son boulot..

          etc.

          la guerre et toute forme de conflit en soi avant toute chose et de violence prends forme dans nos cerveaux qui ne marchent plus comme ils le devraient , reste un seul programme la pensée qui est une sorte de calculatrice qui analyse le passé, le tout basé sur des désirs non conscients , non compris , des peurs non comprises , des fuites impossibles non perçues etc

          la démence humaine, pour moi telle que je l’ai vue dans des « visions » n’a rien à voir avec le pseudo passé humain, rien à voir avec un pseudo instinct violent et compétitif , etc mais a tout à voir avec la bug de nos cerveaux...car nos facultés autres que la pense qui calcule elles savent vivre et regarder la fin, l’inconnu et bien plus que cela...

          cela dit la pensée doit produire cet effet en chacun...on ne sait plus que faire avec cela..notre deuxième naissance ne se produit plus

          bon etc bien sur...

          cordialement...

           smiley


          • Jean Keim Jean Keim 13 novembre 2016 16:14

            @howahkan
            Tout cela je le vois également, mais pas par des visions plutôt par des réponses à une question qui me vient et que j’oublie mais dont l’énergie continue d’agir et puis il y a le petit coup de pouce, une rencontre, la tienne par exemple, un livre ou même parfois une chose entendue, rien de structuré, pas de quoi en faire un livre – heureusement il y en a déjà tellement, et de temps en temps je jette une bouteille à la mer, ce qui est important dans la démarche est le lecteur anonyme, les commentaires étant pour la plupart inintéressants, répondre par un lien vers un site ou une citation ou l’exposé d’une croyance est sans importance, mais certains lecteurs parleront des articles qu’ils lisent et ainsi qq. chose en sortira c’est indéniable, du bon par contre cela je ne le sais pas.

            Merci pour ton commentaire toujours pertinent.

          • howahkan 13 novembre 2016 17:44

            @Jean Keim

            entre vision et ce que tu cites ici, il y a le même chemin, la même énergie...d’ailleurs ce mot serait à définir par des exemples précis vécus, ,mais entre nous cela n’est pas nécessaire, on se comprends..rien de structuré,pas de quoi en faire un livre, dis tu .., je suis aussi sur cette longueur d’onde..

            merci de l’article et du commentaire...

            ici sur avox oui il y a des rencontres avec toi, il y a gaijin qui passe de temps en temps, il y avait hermès, le messager, et puis neymare qui a un peu disparu..etc. etc...et bien plus de monde encore..+ comme tu dis le lecteur anonyme...qui de temps en temps laisse un mot...et hop c’est reparti..

            c’est déjà pas mal..surtout vu les sujets abordés...

            amicalement smiley


          • gogoRat gogoRat 13 novembre 2016 18:10

             ’S’il faut donner son sang 
            Allez donner le vôtre’

             !!
             Comment les petits-enfants des poilus, immolés par certain « boucher de Verdun », rendus obéissants par un formatage obligatoire durant l’enfance, boostés par la drogue-poison abusivement infligée pour tromper leur anadipsie avant le combat, pour finir coincés entre l’ennemi désigné et leurs ’frères de combat’ officiellement contraints à assassiner tout réflexe de survie ... comment ces relais du dernier millénaire pourraient-ils ne pas souscrire à cette réaction salutaire ? !
            ...
             
             Ceci dit, si le fait des guerres est vieux comme le monde, c’est sans doute que les incantations bien pensantes n’y peuvent pas grand chose.
             
             Avez-vous songé que, très certainement, toute l’architecture de nos gouvernements statufiés et des croyances encore actuelles en leur méritocratie, découle de toutes bêtes questions de sécurité.
             ( « chacun sʼunissant à tous » pour l’oignon qui fait la soupe ... a fini par déléguer son pouvoir d’auto-défense pour bien faire ... ou pour faire bien - c’est selon ! )
             
             Sans doute même, toute cette idéologie , paradoxalement, peut être alimentée par de nobles aspirations à transcender les bassesses du laisser-aller ordinaire ?
             Qui saura ... combien de déconvenues amoureuses ont-elles alimenté autant les couvents et monastères que les bataillons héroïques des pires charniers de l’Histoire ?
             Si ceux qui ont été vrais dans leur aspiration à transcender la bassesse du genre humain avaient été les généraux, les donneurs d’ordres ou les faiseurs de phrases (dictateur : ça vous parle ?) plutôt que ces troufions ayant démissionné de leur responsabilité individuelle pour une prétentieuse obéissance mondaine,
            m’est avis que de guerres, l’humanité n’aurait point tant subies ...
             
             Seuls un paradoxe et une contrainte encore plus impératifs pourront peut-être réveiller notre millénaire de cette torpeur infernale :
             Martin Luther-King : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »

             ( comprendre : même -ou surtout ! - pour celles et ceux qui croient en un au-delà. Ce qui est menacé c’est jusqu’à notre dignité dans l’au-delà ! 
             Continuerons-nous à ’travailler’ à être idiots pour l’éternité ?
             )


            • philippe baron-abrioux 14 novembre 2016 09:19


               Bonjour Jean Keim ,

               Bravo pour votre courage !

               car il en faut une sacrée dose pour aborder un tel sujet : il n’est qu’à voir la manière dont certains s’amusent dans le fil des commentaires .

               la guerre est tellement fascinante qu’aussi loin que l’on veuille ou puisse remonter dans l’Histoire des peuples , il est impossible de trouver une période longue pendant laquelle aucune guerre n’était en cours à la surface de la Terre ,

               combien de mots synonymes recouvrent en fait la même situation !

               serait ce par aversion ou par préciosité , par délicatesse ou par souci d’épargner certaines oreilles jugées trop ceci ou cela pour entendre le mot prononcé ?

               Polemos , en Grec, que nous retrouvons dans le mot polémique , qui a un sens bien particulier dans notre langue avec une connotation de débat d’idées ;bien loin des images qui nous viennent à l’esprit dès que le mot « guerre » est prononcé .

               la guerre , les guerres , ne seraient elles que des conséquences de débats d’idées qui n’ont pu ou su être tranchés que par l’irruption de la violence dans un échange , une confrontation de points de vue inconciliables entre des hommes impliqués par une nécessité de survie ?

               si cela était le cas , on pourrait espérer qu’avec les progrès de la connaissance ,des techniques ,des échanges , et l’utilisation ou l’intervention même ponctuelle de médiateurs , tout serait ramené à de justes proportions , évitant ainsi le recours à la violence .la raison triompherait une fois encore épargnant ainsi les drames immédiats ou à plus long terme que génère tout conflit armé .

               que chaque femme et chaque homme veuille vivre en sécurité et puisse avoir recours à des armes pur l’assurer , cela s’appelle la vigilance ou la légitime protection .

              qu’une société poursuive le même objectif de protection pour ses membres , cela passe par des personnes en armes , policiers , gendarmes , ou militaires qui sont investis d’une autorité qui leur est déléguée du fait de leur fonction .

              qu’un pays s’estimant victime de l’agression d’un de ses représentants , d’une invasion , d’un refus de faire valoir ses droits internationalement reconnus ou du pillage organisé de ses ressources , si ces représentants ne parviennent pas à être pacifiquement reconnus comme victimes authentiques , il semble bien que l’issue ne soit la guerre , déclarée ou non mais effective pour les populations .

               après la « grande guerre » , celle de 1914- 1918, la « der des ders » comme on l’espérait , on a eu l’idée de la S.D.N qui devait assurer une paix durable : trois décennies plus tard ,on sait la suite .
               ensuite on a encore rêvé en mettant sur pieds l’O.N.U , avec le même objectif , la paix .

               PAIX relative , établie par la fameuse « guerre froide » , qui finalement se basait sur « l’équilibre de la terreur » entretenu par un surarmement massif , , d’une capacité de destruction phénoménale, d’un coût exorbitant qui aurait sans doute pu être employé à la santé , à l’éducation , à l’alimentation , l’agriculture ou au développement de la recherche fondamentale .

               on ne parle plus seulement de GUERRE mais de conflits , de rebellions , de lutte armée , voire de guerre asymétrique , de débordements violents , d’affrontements armés , et quelques autres vocables à disposition pour parler d’actions d’une rare violence , d’un niveau de sophistication telle qu’elle permet même de détruire à distance des vies et des biens sans avoir même à affronter le regard de quiconque .

               une forme de guerre déshumanisée qui s’abat sur des femmes, des enfants et des hommes qui n’auront jamais droit à ce que leurs assassins soient désignés , nommés ,éventuellement mis en cause et condamnés .

               « les hommes et les guerres » selon le titre de votre article .

               OUI , les guerres , mais les hommes où sont ils ? où est l’Humain là dedans , derrière une machine , un tableau de commandes sur lequel il suffit d’appuyer dès l’ordre reçu ,venu à plusieurs milliers de kilomètres pour frapper à l’autre bout d’un continent dont on ne sait rien d’autre que là serait le MAL ?

              depuis que l’homme a inventé les armes de jet , comme le propulseur puis plus tard l’arc et les flèches ou le javelot , il a toujours cherché de façon consciente ou pas à éviter le regard de son ennemi du moment qui parfois quelques temps avant n’était qu’un adversaire avec qui le débat n’a pas permis la compréhension et l’apaisement envisagé .
               
               on peut envisager le désarmement ( dont le coût sera lui aussi faramineux )pour un futur lointain , très lointain , celui où nous aurons TOUS admis la bêtise de la guerre et son absurdité puisque toute guerre se termine un jour par une PAIX conclue entre les belligérants .

              des vies humaines perdues , des destructions quasi totales , des pollutions durables , des énergies et des capacités créatives balayées et des livres d’histoire qui ne nous apprennent que des désastres mais RIEN en termes de raison enfin revenue .

               « .........et les guerres » , puisque les hommes pourraient un jour se détruire eux mêmes , sans besoin d’un cataclysme venu du ciel qui anéantirait notre planète mais simplement par des pressions sur des boutons ici ou là , et .... ?, mieux vaudrait en prendre conscience tant que nous sommes encore en VIE .

               BONNE FIN DE JOURNEE !

               P.B.A

               

               

               

               


              • Jean Keim Jean Keim 14 novembre 2016 13:27
                @philippe baron-abrioux
                Merci pour votre commentaire intelligent.
                Il me semble qu’il y a en gros 3 étapes dans la compréhension désintéressée de la guerre, la 1ère est l’analyse classique, celle qui nous permet de comprendre que dans chaque guerre il y a les germes de la suivante, celle de 39 fut la suite logique de 14-18 qui elle même fut une revanche sur celle de 1870, cette même analyse, si on est pas trop englué dans un raisonnement historique, nous permet de voir que la guerre est avant tout une activité économique dont les coûts sont partagés par tous et les dividendes privatisés ; la 2ème est cette vérité toute simple que si personne ne veut de la guerre et donc si individuellement nous agissons dans ce sens, la guerre est impossible ; la 3ème est de percevoir le rôle que jouent nos savoir, notre mémoire et la pensée dans les activités humaines et notamment dans les guerres, là le message n’est quasiment pas perçu tant son dépouillement et son extrême simplicité va à l’encontre de notre façon sophistiqué d’expliquer le monde, dont l’éducation, la justice et ses lois, l’économie, la politique, l’argent sont des exemples patents.

              • howahkan 14 novembre 2016 10:41

                La guerre continue car elle est en nous, mais sûrement pas depuis nos débuts, je le sais sans preuves . une majorité d’humains même aujourd’hui n’est ni voleur, ni guerrier , ni criminelle, mais comme nous avons perdu ce lien « sacré » avec L’Origine nous sommes perdus et nous laissons abuser par des malades mentaux qui dirigent parce que on les met en place en refusant le partage ..cherchons l’erreur !!!!
                 ...même seul chaque humain serait en guerre actuellement avec tout, lui, la non vie , la nature etc etc ...ce « nous » après l’allégorie de Adam et Eve qui a perdu les clés.....et bien je dirais de la vie tout simplement..notre lien est rompu, le lien avec quoi ? devinons...

                notre fondement de base intégral n’est pas la violence, mais naturellement est là sans le chercher, une paix étrange ,collective,unitaire,collaboratrice , partageuse, aidante, compassionnelle qui n’est pas bien sur de pleurer avec les autres mais la passion d’être avec les gens, la nature, les animaux etc et non comme nous contre nous même donc contre les gens..mal dans ma vie ,dur avec les autres

                des choses auxquelles la pensée n’a pas accès, or ne nous reste que ce programme en marche ah zut smiley...
                ....je le sais par expérience, par visions, par compréhension pour moi même de ce qui se passe en moi même..donc chez les autres aussi car nous sommes tous pareils sauf différences superficielles mineures, ce qui est le cas de l’intégralité de ce qui existe..à la fois identique et superficiellement différent..or que met on en avant..les différences = combat..... la violence arrive parce que nous marchons sur la mauvaise route ou où ne fleurit pas le contentement de la vie, là ou il n’y a pas la nourriture de l’esprit....

                plus on se spécialise moins on connaît le tout, ce qui inclut soi même...plus je regarde un seul point sur ce qui existe plus je suis ignorant sur tout le reste ...

                là nous n’avons plus aucune clé....sombrer il faut d’abord..je ne parle pas de sombrer physiquement mais mentalement....et oui la pensée est programmée pour échouer si elle fonctionne seule...et si j’avais « vu » juste, ce que je ne sais pas là par contre elle contiendrait aussi un compte à rebours...

                je sais que cela ne parle pas sauf exceptions, mais peu importe..

                nous sommes abusé par des malades mentaux graves et à cause de notre ignorance de ce que nous sommes, faut dire que nous ne faisons rien du tout en ce sens non plus et cela crée une fuite qui est la pensée qui dit non là ou elle n’a pas le droit de faire de choix, je ne refuse pas la mort...car je ne peux pas..nous si...comment voulez vous être en paix quand on refuse un fait absolu ...nous n’avons pas le choix..or la pensée dont c’est le travail de choisir dit : si si j’ai le choix , je refuse...refuser l’absolu...qué cagade  smiley et bien non...

                nous avons deux options, laissez la Nature guider nos vies..ou laisser la pensée guider nos vies..pour le moment avec ce que nous sommes devenus, nous qui régressons seule la pensée guide nos vies..or nous ne connaissons rien du tout de ses profondeurs car la pensée je le sais n’a pas accès à elle même..d’autres capacités le peuvent...

                mais tout cela est foutaise !!! la fait est que pour le moment nous choisissons sans rien y comprendre voir le savoir même souvent le combat entre tous., car des tout petit le monde mauvais du maître voleur nous y incite..là est notre fait..c’est avec cela et la souffrance, le non sens total etc que cela amène que nous devons commencer..

                commencer à quoi ? A regarder des faits et non pas nos opinions...

                respect et robustesse à tous smiley


                • gogoRat gogoRat 14 novembre 2016 17:06

                  1° remarque :
                  Le refus de la guerre ne devrait-il pas commencer par le respect de ses interlocuteurs ?
                   
                  2° :
                  ’la guerre est avant tout une activité économique dont les coûts sont partagés par tous et les dividendes privatisés’  ?

                   Je reste circonspect devant une telle simplification.
                   Même dans cette perspective dite ’économique’, est-il bien établi que les coûts sont partagés par tous  ?

                   Par ailleurs, je me souviens de cette conviction, récitée par un ex-soldat de métier :
                   ’La vie est un combat ;
                   accepte-le !’

                   
                    Cette remarque n’a pas pour but d’entamer des arguties d’ordre philosophique, mais juste de tenir compte des réalités humaines en présence. Que ce soit par fuite (divertissement pascalien), par mauvais calcul, ou par calcul mauvais, les fondements et motivations de la guerre ne sont pas seulement imputables à des spéculations économiques.
                    Sinon, vu l’inefficience de nos actuels mots ici-même sur cette ’économie’ , nous aurions été mal avisés de ’bavasser’ jusqu’ici !

                    Je crois au contraire salutaire d’approfondir la réflexion sur cette nouvelle donne pour les humains de notre millénaire : plus nous sommes délivrés des corvées, des déboires, malheurs et impondérables jusqu’à hier acceptés comme inévitables ... plus nous sommes et serons confrontés à l’ennui.
                   Continuerons-nous à ’tromper’ cet ennui par la guerre ? par la futilité ? par le plaisir facile ?
                  par le paraître suffisant ?
                   ou, pour éviter une fin absurde, réussirons-nous à trouver un réconfort à partager ... y compris cet ennui ?!


                  • Jean Keim Jean Keim 14 novembre 2016 22:09

                    @gogoRat
                    Le 1° doit concerner le début du texte, « Agités du bocal,... », ne connaissez-vous pas le slogan : « Faites l’humour pas la guerre ».


                    Vous ne voyez pas comment est financé une guerre, là vous me sidérez, la guerre a des aspects surprenants, par exemple au cours de la 1ère guerre mondiale, les hommes étant à la guerre, les femmes faisaient tourner les usines, elles s’en sortaient d’ailleurs fort bien et comme le peuple à la demande de la classe dirigeante devait faire des sacrifices, les salaires étaient réduits, les usines tournaient à plein et les bénéfices tombaient dans la poches des grandes familles possédantes, cette guerre a d’ailleurs été prolongée au delà du nécessaire ; mais les coûts ne sont pas seulement économiques mais également humains, c’est les classes modestes qui ont payé le plus grands tribut de sacrifiés, les officiers, particulièrement les officiers supérieurs étaient préservés au maximum, les états majors tous pays confondus et d’un commun accord n’étaient jamais visés et toujours installés loin des fronts.
                    Pour le moment je ne sais pas si c’est l’ennui qui nous mine, ne serait-ce pas plutôt la peur, la peur du lendemain, de la maladie, de la vieillesse, de la pollution, de la guerre maintenant et de la mort... 

                  • howahkan 15 novembre 2016 08:34

                    @Jean Keim

                    Salut Jean je te mets un lien ici, son pas terrible donc à écouter au casque ou amplifié

                    le sujet

                    La Grande Guerre 14 -18, le résultat d’un incident à Sarajevo ? Pas du tout, selon l’historien Jacques Pauwels.
                    Dans son livre « 14-18 La grande guerre des classes », il explique cette confrontation mondiale comme le résultat d’une guerre horizontale entre classes sociales. « Les gens de biens contre les gens de rien » ou bien comment, pendant les décennies de la Belle Epoque, les élites des deux côtés ont préparé cette revanche contre le peuple. Comment elles
                    préféraient la guerre à la révolution qu’elles redoutaient tant.


                  • gogoRat gogoRat 15 novembre 2016 19:29

                    « @Jean Keim

                     Je suis surpris que vous vous soyez senti visé ! ...
                     mais alors, ma foi, »qui se sent morveux se mouche«  ?

                     Alors comme cela, vous aussi, vous donnez dans le procès d’intention ?
                    par un : »Vous ne voyez pas comment est financée une guerre« 
                     Pour le coup, sans aller jusqu’à la sidération, vous me décevez ici !
                     ( Avez-vous seulement compris que j’ai signifié la même chose que ce que vous rappelez par les mots : c’est les classes modestes qui ont payé le plus grands tribut de sacrifiés’
                    ... pour peu que vous incluiez dans les ’modestes’ , les moins bien lotis.
                     
                     
                     
                    J’arrive à concevoir que l’on puisse, à première vue, échafauder cette hypothèse ou thèse de la peur ... mais, le revers de la médaille de cette interprétation facile est trop exploitée actuellement par toute une bien-pensance, relativement abritée, qui sous-entend, ’peur irraisonnée’, ou manque de bravitude, pusillanimité, ’couardise’, voire  »parano" , affolement ... chez les modestes seulement !
                     
                     J’ose envisager, si, si ! cette autre conjecture, plus profonde, mais paradoxalement potentiellement plus constructive d’un basculement assez soudain de toute l’humanité dans une nouvelle ère de notre évolution géologique : l’ère d’une massive confrontation à l’ennui ; à un ennui révélateur des futilités et et divertissements trompeurs qui nous ont jusqu’ici fait oublier et négliger nos vraies quêtes humaines ...
                     C’est la réaction à cet ennui qui a jusqu’ici motivé les effets positifs de l’otium, qui comme l’avait démontré le logicien B. Russell, est le vrai moteur profond des aspects positifs que nous respectons comme civilisationnels
                     


                  • Jean Keim Jean Keim 15 novembre 2016 19:35

                    @howahkan
                    Merci Dan pour le lien.

                    Je connais ce livre, il a confirmé mon opinion sur ce que je pense de la guerre depuis pas mal de temps, il est évident que la guerre est un évènement qui ruine des pays et enrichit quelques profiteurs mais depuis mon sentiment a encore évolué, maintenant je sais que la guerre dans l’esprit de ces malades mentaux est une activité économique super juteuse, bien plus que la drogue et la prostitution réunies, le bénéfice sur une arme sophistiquée sans concurrente équivalente doit être pharamineux, en faite la guerre est dans une logique globale, il faut vendre des armes, il faut des guerres pour qu’elles soient utilisées et à nouveau remplacées, ensuite il faut soigner les blessés - big pharma arrive au grand galop - remplacer les ruines et reconstruire, discipliner le pays, formater ses habitants, les inciter à adopter le mode de vie du vainqueur, les amener à consommer ses produits, faire du clientélisme avec ses élites, imposer une banque centrale indexée sur la monnaie du vainqueur, mettre en place une nouvelle armée, une police, organiser le flicage, la liste est sans fin et les bénéfices (pas seulement en argent) sont là à chaque étape.
                    Tout ce cirque infernal fonctionne efficacement parce qu’il trouve un terreau fertile, la deuxième guerre mondiale est également un bon exemple, comme dans la 1ère, les ricains sont arrivés en cours de conflit (décembre 41) après que les britishs et les russes aient déjà fait une part du boulot, aidés par du matériels vendus par les US, (les allemands également en matière première dont en pétrole notamment), certaines villes françaises ont été bombardée jusqu’à être rasées... et ensuite les sauveurs arrive, le plan Marshall se met en place et il était prévu que la France devienne une zone occupée par les ricains..., mais Charles n’a pas voulu et on connaît la suite.
                    Mais tout cela c’est de l’histoire, je ne tombe pas dans le piège de penser que là est l’essentiel, l’essentiel est qu’à tous les niveaux jusqu’au soldat, pauvre humain qui va se faire tuer pour des idées fausses qui lui ont été inculquées, il y a fondamentalement des participants, ce que nous avons le choix d’être ou pas, non pas par lâcheté mais parce que c’est la seule alternative rationnelle qu’un être humain peut prendre.
                    J’irai voir le film de Mel Gibson -Tu ne tueras pas, juste pour avoir un autre éclairage, et j’écouterai ton lien.
                    Bonne soirée ami.


                  • Jean Keim Jean Keim 15 novembre 2016 21:17

                    @gogoRat

                    Je suis heureux que nous soyons sur la même longueur d’onde.
                    Vos écrits sont pour moi parfois sibyllins, c’est le résultat de mon modeste itinéraire, ceci dit sans ironie ni fausse et/ou pédante modestie.
                    Au sujet de la peur, on peut l’affubler de tout les qualificatifs que l’on voudra mais la peur EST la peur.
                    Il est vrai que si notre société évolue vers beaucoup de temps libre, l’ennui sera le lot d’un certain nombre... mais il est possible qu’il ouvre certaines perspectives... enfin c’est envisageable.
                    Merci pour vos commentaires. 

                  • gogoRat gogoRat 16 novembre 2016 00:09

                    @Jean Keim

                     Merci de votre réponse.
                     Je préfère voir des écrits être perçus comme sibyllins que de les voir mésinterprétés
                    (Tout en sachant tout de même me réjouir d’être averti de trop graves malentendus)
                     
                     Ne pouvant présager de la connaissance préalable, par un auditoire énigmatique, de ce qui a déjà été publié sous le même pseudonyme, et peut-être encore trop retenu par le scrupule de vouloir éviter répétitions et longueurs, je fais effectivement le pari (non peureux !) d’être lu par ne serait-ce qu’un ou deux lecteurs cherchant vraiment à approfondir l’exploration des points de vue témoignés (Points de vue a priori divers, donc probablement pas nécessairement immédiats à interpréter de part et d’autre).
                     ( Comment savoir si les références notoirement célèbres - donc supposées pas excessivement sibyllines - auxquelles je me contente souvent de faire allusion ... ont bien été digérées ?)
                     
                     
                     Me ferai-je comprendre en évoquant l’éventualité qu’une peur (non ’conscientisée’) de l’ennui ne vienne travestir ce qui n’aurait que l’apparence, de ces "peur du lendemain, de la maladie, de la vieillesse, de la guerre maintenant et de la mort" ... qui ne datent pas d’hier !
                    ( Pour ce qui est de la peur de la pollution, je craindrais plutôt -sans aller jusqu’à la peur - qu’elle ne se fasse pas encore assez sentir autour de nous : les pollutions restent tout au plus une gêne suffisamment tolérée pour ne pas être combattue ! )
                     

                     Ce que je vis de la vie de tous les jours, ici en France, ne me donne pas l’impression que nous soyons plus particulièrement plus terrifiés par les menaces que n’ont pu l’être nos aïeux .
                     Il me semble même, au contraire, que sans aller tous vers la témérité (ou inconscience) de certaines tendances casse-cou, nos compatriotes de condition ’modeste’ font encore preuve de beaucoup de retenue et de patience ...
                     
                     Par contre, c’est la vacuité des préoccupations et des distractions actuellement les plus courues qui peuvent nous mettre la puce à l’oreille d’une prise de panique irraisonnée devant le risque d’ennui !


                  • Jean Keim Jean Keim 16 novembre 2016 07:55

                    @gogoRat
                    La peur est omniprésente dans les esprits, c’est palpable et elle régit notre vie dans les petites choses comme dans les grandes, la peur est le contraire d’un esprit libre, elle va de la crainte du qu’en dira-t-on jusqu’au déni de son existence, les psy peuvent la classer en différentes catégories, cela ne change rien à l’affaire, la peur est un mouvement qui va du passé vers l’avenir, la peur trouve sa source dans la pensée, elles sont souvent inséparables, dans l’action vraie il n’y a pas de pensée et donc pas de peur.

                    L’ennui est une chose singulière, c’est l’expression d’un manque, d’un vide alors on les comble par des activités diverses, bricolage, divertissements, activités associatives, etc., c’est un peu un luxe, un esclave surchargé de travail n’a pas le temps de s’ennuyer, il y a qq. chose au fond de l’ennui...

                  • gogoRat gogoRat 16 novembre 2016 10:38

                    @Jean Keim
                     
                     Ce qui me chagrine, dans les interprétations d’autrui basées sur des a priori d’ordre psychologique (cf ’peur’), c’est qu’elles semblent trop souvent oublier le peu que je retiens dans ce domaine que je ne saurais disputer aux spécialistes homologués : le principe du miroir, ou de la projection aurait tendance à nous faire généraliser avant tout les sentiments ou réactions que nous avons nous-même tendance à produire.
                     Lorsque, par exemple, j’entends catéchiser que les Français auraient peur , entre autre du chômage, ou de déclassements injustes, j’essaie d’abord d’identifier l’expérience de vie de celles et ceux qui établissent un tel diagnostic, si peu pertinent et respectueux de la proportions croissante de leurs frères-compatriotes qui ne sauraient de façon cohérente être suspectés de craindre ou être régis par la peur de perdre des libertés, dont, de fait, ils constatent déjà le manque.
                     
                     
                     Concernant, l’ennui, j’en retiens d’abord l’étymologie précisée par https://fr.wiktionary.org/wiki/ennui :

                    • Déverbal de ennuyer, dérivé du bas latin inodiāre, formé sur l’expression in odio esse « être un objet de haine » du latin classique.
                    • Ennui a signifié au XIIe siècle « tourment », puis « tristesse profonde, chagrin, dégoût » pour prendre progressivement, par affaiblissement, celui de « lassitude d’esprit, manque de goût, de plaisir ».

                     Plus fort encore qu’un ’bonjour tristesse’ , l’otium auquel j’avais fait référence en se suspectant candidat à combler le vide que vous évoquez , est plutôt bien précisé par cette présentation de wikipedia :
                    • ’L’otium, terme latin, recouvre une variété de formes et de significations dans le champ du temps libre. C’est le temps durant lequel une personne profite du repos pour s’adonner à la méditation, au loisir studieux. C’est aussi le temps de la retraite à l’issue d’une carrière publique ou privée, par opposition à la vie active, à la vie publique. C’est un temps, sporadique ou prolongé, de loisir personnel aux implications intellectuelles, vertueuses ou immorales avec l’idée d’éloignement du quotidien, des affaires (negotium), et d’engagement dans des activités valorisant le développement artistique ou intellectuel (éloquence, écriture, philosophie). L’otium revêt une valeur particulière pour les hommes d’affaires, les diplomates, les philosophes ou les poètes.
                    • Sénèque loue les mérites de l’otium et le considère comme la caractéristique de l’homme vraiment libre, mais en ajoutant qu’il est bon de le consacrer à un rôle social ou politique dans la cité.’

                     C’est en ce sens qu’une démocratisation de l’ennui pourrait finalement être une bonne chose !


                  • gogoRat gogoRat 16 novembre 2016 12:14

                    correctif :
                     ... l’otium auquel j’avais fait référence en le suspectant ...


                  • Jean Keim Jean Keim 17 novembre 2016 17:53

                    @gogoRat
                    Tant que nous ne percevrons pas que nous ne pouvons que restituer ce que nous savons déjà, alors le changement véritable est impossible, seulement « le changement dans la continuité » pour plagier un stupide slogan politique, la politique ce milieu qui ne veut pas d’un autre monde que le sien, celui des privilèges, celui du concensus, du convenu.

                    Notre plus grand handicap est que nous ne sommes savants que de nos mémoires, tout est dans cette perception, c’est d’une simplicité incroyable.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité