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Les voies d’une nouvelle Révolution française

Les voies d’une nouvelle Révolution française

Pourquoi évoquer l’éventualité d’une nouvelle Révolution française ?

Notre pays est-il à ce point bloqué dans l’évolution de son économie et de ses institutions pour qu’il soit nécessaire de penser à des transformations radicales, voire révolutionnaires ?

Faut-il venir puiser dans une tradition bien française pour obtenir les changements nécessaires ?

France | Paris (France)
 
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Prise de la Bastille le 14 juillet 1789
 
  • Tout Français peut aisément constater la dégradation rapide de sa situation économique.
  • Tout Français possède aujourd’hui un ressenti d’inquiétude quand à son avenir et à celui de ses enfants. Jadis puissance économique prospère édifiée sur son industrie, notre pays se trouve confronté à une hémorragie d’emplois industriels à une extension du chômage et de la précarité.
  • Tout Français peut constater avec amertume que l’alternance au pouvoir des partis de gauche avec des partis de droite n’amène aucun changement. La désindustrialisation de la France se perpétue et s’aggrave tandis que la pauvreté progresse.
  • Tout Français est également en droit de se demander à quoi peut bien servir cette « démocratie » si elle est incapable d’améliorer sa vie, si aucune autre alternative ne lui est proposée.
  • Tout Français est également en droit de se poser des questions sur la représentation nationale, quand en 2005 les électeurs ont majoritairement rejeté par référendum la constitution européenne et qu’ensuite les députés dans leur immense majorité ont contredit ce vote populaire en ratifiant le traité de Lisbonne, reprise à peine modifiée de ce projet de constitution.
  • Tout Français peut s’apercevoir qu’une caste de politiciens et de journalistes accapare le pouvoir, caste ayant une vision dogmatique et totalitaire de la société prétendant que mondialisation et dérégulation sont des bienfaits alors que chacun peut constater l’exacte contraire.
  • Tout Français peut aisément s’apercevoir que le système de représentation nationale renforce en fait cette caste politico-médiatique au pouvoir, que les partis politiques font écran entre le pouvoir législatif et le citoyen, que la séparation des pouvoirs, fondement de notre République, notamment entre pouvoir législatif et exécutif n’existe plus. Le pouvoir exécutif a toujours l’ascendant et fabrique des lois votées par des députés « godillots » craignant pour leur siège, bien que la plupart des lois appliquées chez nous viennent du pouvoir supranational de l’Union européenne et sont souvent décrétées par des non élus.

Notre pays est devenu une véritable monarchie élective mais où, quelque soit le « roi » élu, rien ne change puisque tous les candidats suivent les mêmes dogmes économiques. Les médias omnipotents n’adoubent que des candidats possédant ces fameux dogmes et les Français dégoûtés et insatisfaits se réfugient ainsi de plus en plus dans l’abstention. D’ores et déjà, si on cumule citoyens non inscrits, vote blanc/nul et abstention des inscrits, la barre des 50% des Français n’exprimant pas de vote est régulièrement atteinte.

La République ne fonctionne plus, rien ne va. Les Français sont très mécontents de la politique qui est menée, mécontents du fonctionnement des institutions, mécontents de la caste politico-médiatique détenant le pouvoir.

Un récent sondage donne ces chiffres désastreux.

  • 56% des Français craignent le chômage,
  • 61% estiment que la mondialisation est une menace,
  • 65% estiment qu’il faut renforcer le pouvoir de décision de la France,
  • 62% estiment que les politiciens sont corrompus,
  • 72% estiment que le système démocratique fonctionne mal,
  • 82 % estiment que les politiciens n’agissent que dans leur propre intérêt,
  • 58% estiment que les médias font mal leur travail,
  • 72% estiment que les journalistes ne parlent pas des vrais problèmes des Français,
  • 73% estiment que les journalistes ne sont pas indépendants.

Comme il n’existe aucune volonté, ni de droite ni de gauche, pour modifier les causes de ce mécontentement, il y a tout lieu de penser que la colère des Français contre les dirigeants, les institutions et les médias ne peut que grandir.

La colère et l’indignation, chères à Stéphane Hessel ne suffisent pourtant pas : il faut, désormais, pour retrouver la voie du progrès économique et social, que les règles changent radicalement. Si les institutions actuelles ne permettent pas de retrouver cette voie de prospérité jadis acquise alors il est du devoir de chaque citoyen de les changer par tous moyens.

Ce changement radical nécessaire sera bien une révolution, une nouvelle Révolution française pour déverrouiller ce qui est bloqué.

Si les citoyens français ont pour désir de promouvoir d’autres règles et d’autres institutions plus démocratiquement efficaces, il leur faut analyser correctement ce qui s’oppose à leurs intérêts.

Cette compréhension du monde est loin d’être aisée, tant les médias et les politiciens s’efforcent de brouiller les analyses. Puis, certains – sous couvert d’opposition déclarée au système – cherchent à détourner le peuple sur des voies sans issues ou n’offrant qu’une compréhension partielle du système, n’osant pas ou ne voulant pas aller jusqu’au terme de l’analyse, notamment sur le rôle de l’impérialisme.

Le Réseau Voltaire est aujourd’hui la seule organisation politique en France et dans le monde à présenter une analyse exhaustive de la situation et à désigner clairement la cible pour mobiliser les peuples contre elle.

Contrairement à certains qui se prétendent opposés au système, le Réseau Voltaire ne désigne pas des catégories d’individus qui seraient à elles seules responsables des malheurs des peuples ; le Réseau Voltaire désigne un système qu’il combat ainsi que les idées politiques qui le justifient.

Les juifs, les francs-maçons, les musulmans, les noirs, les banquiers, etc. sont tour à tour, et selon différentes organisations politiques, désignés à la vindicte publique, suivant en cela une méthode ancestrale de désignation de boucs émissaires et de division du peuple pour mieux régner. Ces groupes politiques mettant en avant des phobies sont clairement les ennemis de la Nation et ne peuvent prétendre la conduire vers des changement véritables.

Ceci nous rappelle l’avènement du fascisme en Europe après la Révolution bolchevique en Russie, au début du 20ème siècle. Ce fascisme faisait un discours démagogique, antiploutocratie, mais il protégeait en fait le grand capitalisme et, surtout, il s’en prenait aux communistes, aux juifs et aux francs-maçons, afin de canaliser et détourner la colère du peuple sur eux.

Le système que le Réseau Voltaire désigne clairement comme étant responsable de nos malheurs est l’impérialisme. Cet impérialisme doit être combattu et abattu si nous, citoyens français, voulons retrouver cette fameuse voie du progrès.

L’impérialisme.

J’ai maintes fois montré dans de nombreux articles ce qu’est, pourquoi il existe et comment il fonctionne.

L’invention du terme revient à Lénine. Dans son ouvrage L’impérialisme stade suprême du capitalisme, Lénine nous dit, déjà, en 1916 :

« L’impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s’est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l’exportation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux et où s’est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les plus grands pays capitalistes. »

Cet impérialisme, ainsi analysé par Lénine il y a presque 100 ans, a évolué depuis pour passer de son stade suprême à son stade ultime. Cette évolution est venue avec la transformation même du capitalisme dont deux natures différentes se partagent la planète.

Capitalisme financier dans la zone OTAN.

Dans les pays sous domination états-unienne, en gros les pays dévolus à la coalition anglo-saxonne en 1945 lors de la rencontre de Yalta, le capitalisme – qui est l’action d’accumuler du capital – ne s’exerce plus avec l’industrie, devenue insuffisamment rentable. Il s’exerce par contre au moyen de la spéculation sur les matières premières, à l’aide de capitaux issus des intérêts des dettes dont sont criblés les peuples, hier riches et prospères de l’Amérique du Nord, de l’Europe occidentale et du Japon.

Ces peuples les plus riches, mais en voie de paupérisation, sont doublement exploités, d’un côté par le paiement des intérêts de la dette (en France, environ 3 000 € par individu et par an) et de l’autre côté par le renchérissement continu du prix des matières premières parmi lesquelles, au premier chef, le pétrole.

Ce capitalisme prédateur, non industriel, ne créant aucune marchandise, aucune richesse, est organisé selon un axe, la City de Londres et Wall Street à New York, avec un certain nombre d’institutions financières extrêmement opaques dont les banques les plus connues ne représentent que la pointe visible d’un iceberg.

Cette organisation financière est liée étroitement aux Etats anglo-saxons, principalement le Royaume-Uni et les Etats-Unis, Etats qui fournissent la force armée nécessaire à l’imposition de ce système prédateur. Ce système est imposé d’abord aux Etats de l’Europe occidentale, dont évidemment la France, puis au monde.

La France a dû subir continuellement des reculs de souveraineté au bénéfice de l’impérialisme états-unien depuis la fin de la guerre 39-45, reculs qui se sont accélérés depuis 30 ans.

Il faut bien préciser que ce système impérialiste n’épargne nullement les peuples anglo-saxons, qui sont soumis au même régime que les autres peuples dépendants. Ce système correspond à la description qu’en faisait Lénine en 1916, à ceci près qu’il n’existe plus d’impérialismes nationaux comparables à cette époque-là, quand la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis se chamaillaient pour le partage du monde et pour les dépouilles des autres impérialismes, par exemple les impérialismes espagnol, allemand et turc.

L’impérialisme spéculateur mobilisant des capitaux de toutes origines est devenu transnational, bien que la principale force armée qui l’impose soit celle des Etats-Unis.

L’impérialisme est devenu aujourd’hui unique, à domination financière anglaise et à domination militaire états-unienne.

L’impérialisme français a disparu et le terme de « France-Afrique », qui revêtait encore une signification dans les années 1960-1970, ne présente plus aujourd’hui de réalité, l’ancienne influence française en Afrique étant en voie de dissolution dans une influence impérialiste « occidentale » à domination états-unienne.

Capitalisme industriel hors de la zone OTAN.

L’autre nature du capitalisme est celle – à présent archaïque – qui procède à l’accumulation du capital par la fabrication de marchandises industrielles, comme cela se faisait jadis en Europe occidentale et en Amérique du Nord. Ce type de capitalisme s’exerce essentiellement en Asie et en Amérique latine, la puissance capitaliste industrielle la plus importante étant aujourd’hui la Chine communiste.

Pourquoi le capitalisme industriel occidental a-t-il massivement émigré en Chine communiste faisant de ce pays la première puissance industrielle mondiale ?

L’accumulation du capital par l’industrie est frappée d’une dure loi économique, celle de la baisse tendancielle du taux de profit, comme l’a signalé Marx. Par le jeu de la concurrence, la valeur des marchandises diminue tandis que la mécanisation induisant cette baisse de valeur augmente. Il faut donc toujours plus de moyens de production onéreux pour produire des marchandises de moindre valeur. La plus-value gagnée par la marchandise a donc tendance à diminuer jusqu’à tendre vers zéro. Pour retrouver une marge de profit appréciable, les industriels se doivent de rechercher les coûts de main-d’œuvre les plus bas possibles.

Mais les hauts salaires occidentaux et les lois sociales grèvent lourdement cette plus-value industrielle. Les très bas salaires chinois et l’absence de lois sociales due à l’éradication des syndicats ouvriers par le régime stalinien ont été une divine surprise pour les industriels du monde, qui se sont empressés à déplacer leurs usines en Chine « communiste ».

En délocalisant la fabrication de marchandises en Chine et en Asie, les industriels ont apporté à ces pays un savoir-faire qu’ils ne possédaient pas et ont voué leurs propres concitoyens au chômage et à la pauvreté. Force est de constater que l’organisation communiste, stalinienne de l’Etat chinois n’a nullement gêné les investisseurs industriels. Ceci nous montre bien que le capitalisme se soucie peu des idéologies philosophiques et politiques. Chaque investisseur ne prend en compte que ses propres intérêts immédiats et n’a que faire de la nature des systèmes politiques et de ses desseins, avec lesquels il se doit de composer.

D’ailleurs tout dessein politique est incompatible avec la gestion d’une entreprise. L’impérialisme par nature ne peut posséder d’autre volonté que la facilitation de l’exploitation capitaliste. Dans ce sens, il ne peut se soumettre à une quelconque philosophie de type nationale ou religieuse. On en tire également la conclusion que l’impérialisme ne peut en aucun cas former un empire. Un empire est composé d’un Etat despotique justifié par une idéologie nationale impériale et animé par un dessein propre d’extension de son territoire.

L’impérialisme transnational à domination états-unienne n’a jamais pu empêcher quiconque de faire de la Chine communiste la première puissance industrielle mondiale, en dépit de l’opposition politique affichée et bruyante des Etats-Unis au communisme. Cette idéologie officielle états-unienne anticommuniste a pesé de très peu de poids face à l’intérêt suscité par les très bas salaires.

L’impérialisme,
État, idéologie et contradictions.

L’impérialisme financier prédateur de matières premières a bien entendu besoin d’une force militaire pour imposer sa loi, la dette obligatoire, la libre circulation des capitaux et des hommes à exploiter. Il a donc besoin d’un Etat puissant. L’idée que l’impérialisme serait libéral et opposé à l’Etat est l’idée la plus fausse émise par ceux qui se prétendent opposés au système.

Mais cet impérialisme a aussi besoin de dérégulation et il lui faut donc briser la résistance des peuples et des Etats-nations qui, avec leurs différentes lois, lui compliquent la tâche et minimisent ses profits. En effet, pour exploiter au mieux les matières premières, il convient que l’Etat où se déroule cette exploitation soit inexistant ou faible car, dans ce cas, les redevances à accorder sont minimes. La meilleure solution pour cet impérialisme est donc l’absence totale de structures étatiques dans des zones où l’anarchie règne sous la coupe de mafias, comme dans l’Est congolais, le Kivu. Cette région est riche en minerai de coltan, un mélange de cobalt et de tantale très utilisé dans l’industrie électronique. Et le coltan y est exploité par des mercenaires à la solde du Rwanda voisin, maintenant sous la coupe de l’impérialisme anglo-saxon, lesquels ne rétrocèdent rien à l’Etat congolais.

L’Etat puissant de l’impérialisme va donc essayer de briser les Etats-nations historiques légaux existants afin d’imposer d’autres formes étatiques tyranniques, qui peuvent être supranationales – comme l’Union européenne – ou ethnico-religieuses – comme dans le monde arabo-musulman.

Si le capitalisme n’a aucunement besoin d’idéologie, l’Etat impérialiste états-unien va promouvoir et instrumenter un certain nombre d’idéologies, souvent contradictoires, en fonction de ses besoins locaux, pour briser les nations légales et les remplacer par de fausses nations ethniques.

L’Etat impérialiste états-unien peut autant promouvoir des idéologies de destruction morale et nationale, rôle dévolu par exemple à l’Open Society de Georges Soros, que promouvoir un ordre moral stricte, comme un islam radical mais antinational, par l’intermédiaire de ses « amis » de l’Arabie saoudite et du Qatar qui font la promotion du salafisme et du djihadisme terroriste pour déstabiliser et renverser les derniers régimes arabes nationaux.

Si l’impérialisme ne peut mettre en œuvre de véritables desseins politiques, contrairement à ce que ferait un empire, il entretient de nombreux « think tank » qui vont tenter, en accaparant l’Etat, de promouvoir telle ou telle politique ou idéologie. Ainsi les néoconservateurs ont détenu le pouvoir aux Etats-Unis durant les deux mandats de Georges W. Bush et aussi pendant le premier mandat de Barack Obama. La politique de guerre généralisée promue en 2000 par le « think tank » Project For a New American Century a été un échec cuisant. Une nouvelle politique promue par le deuxième mandat d’Obama semble vouloir prendre le contre-pied de la politique néoconservatrice.

L’observation attentive de la politique états-unienne nous permet de percevoir en elle nombre de tiraillements et de contradictions reflétant des divergences d’intérêts entre différents groupes, qui se chamaillent entre eux pour s’emparer de l’Etat avec l’utilisation de ses moyens.

Il existe deux groupes principaux aux Etats-Unis. Un groupe dit militaro-industriel, dénoncé en son temps par Eisenhower. Ce groupe est particulièrement lié aux néoconservateurs et pense que la guerre est le levier le plus propre à conforter ses intérêts. L’autre groupe, militaro-financier, pense quant à lui qu’il est préférable d’exploiter les peuples en les plongeant dans le chaos sans forcément aller jusqu’à la guerre totale : ce groupe est plus représentatif de l’axe City-Wall Street et des bailleurs de fonds d’Obama ; il détient actuellement le pouvoir aux Etats-Unis.

L’Europe et la France.

Nous comprenons bien qu’Européens et Français sont soumis à cette évolution tragique de mondialisation et de financiarisation du capitalisme mué en impérialisme d’origine états-unienne. Les industries sont délocalisées vers des pays où les salaires sont bas et les lois sociales inexistantes, le prix des matières premières nécessaires à la vie courante – comme les carburants – augmente sans cesse par l’effet de la spéculation tandis que le paiement de l’intérêt d’une dette inique grève le budget de chacun.

Pour les Français – et les Occidentaux en général – il y a de moins en moins de travail et de plus en plus de taxes et d’impôts, avec un coût de la vie en constante augmentation.

Face au mécontentement grandissant des peuples, de puissantes barrières ont été érigées pour empêcher que ce mécontentement ne se transforme en changements politiques radicaux.

La République française a été vidée de son contenu, la démocratie est devenue inexistante. Politiciens et médias forment maintenant un groupe cohérent, une aristocratie chargée de faire écran entre le peuple et l’impérialisme en désinformant la population ou en la conduisant sur de mauvaises voies, sans issues.

Les institutions françaises de la Cinquième République, taillées sur mesure pour le général de Gaulle, qui en fit bon usage, sont devenues particulièrement iniques dans des mains malveillantes. Ces institutions favorisent le rassemblement autour de deux grands partis politiques, qui sont en fait d’accord sur l’essentiel, tandis que les autres partis se trouvent dans l’obligation de se soumettre aux deux premiers pour obtenir des désistements au deuxième tour des élections et avoir un minimum de députés, ainsi que les revenus qui vont avec.

Les partis politiques sont devenus de fait des affaires commerciales juteuses, au frais des contribuables, ainsi que des cibles de corruption de la part de l’impérialisme.

Nous voyons que tous les partis politiques, de droite comme de gauche, ainsi que tous les médias partagent un avis favorable à cet impérialisme et le soutiennent dans ses guerres. C’est le cas, par exemple, des deux dernières guerres déclenchées contre la Libye et contre la Syrie, pour ne citer que les plus récentes.

Ces partis soutiennent quasi unanimement aussi le même avis sur la nécessité de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, autant d’instruments du pouvoir impérialiste états-unien sur les nations européennes.

La société française se trouve complètement bloquée. Nul espoir de changement ne se fait jour dans le cadre des institutions actuelles. Le rejet de la caste politico-médiatique grandit chez les Français, rejet d’autant plus vif que cette caste va sans cesse plus loin dans sa politique, à la fois de mensonge médiatique et de soumission total à l’impérialisme.

Seule une révolution pourra redonner le pouvoir au peuple français et le conduire à nouveau dans la voie du progrès social et économique.

Une révolution pour atteindre
quels objectifs ?

L’objectif est, en premier lieu, de recouvrer l’indépendance nationale afin que le peuple français puisse décider en toute liberté du chemin qu’il désire suivre. A cet effet, la première chose à entreprendre est la sortie de l’OTAN, de l’Union européenne et de la zone euro.

Puis, il s’agit de remettre en place de véritables institutions républicaines. Pour ceci, il faut une Assemblée constituante représentant non pas les partis politiques mais les Français directement. Il faut donc adopter un mode de scrutin qui le permette. Un scrutin de listes régionales, à la proportionnelle, à un seul tour, afin d’éviter les « combinazione » entre gredins politiques au deuxième tour, serait plus efficace pour la démocratie que le système actuel.

Une révolution, dans la paix ou la violence, quel rôle pour l’armée française ?

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L’armée française devrait garantir l’indépendance nationale

Aujourd’hui, rien ne pourrait se réaliser démocratiquement sans qu’un référendum ne soit organisé pour demander aux Français s’ils désirent se doter d’autres institutions. Dans ce cas, il serait juste et nécessaire que tout un chacun puisse avoir accès aux médias sans que ceux-ci ne soient monopolisés, comme d’habitude, par les grands partis au service de l’impérialisme.

Est-il sensé de penser que le pouvoir actuel, soumis à cet impérialisme, puisse organiser un tel référendum et amorcer ainsi des changements fondamentaux ? Il paraît difficile de le croire. Alors... ?

L’armée est, ou plutôt devrait être, la garante de l’indépendance nationale, rôle qu’elle ne peut plus jouer actuellement dans la mesure où son commandement est intégré dans l’OTAN et elle se trouve de fait sous commandement étasunien. Une Nation sans armée jouant son rôle de défenseur de cette nation ne peut absolument pas survivre.

Nous avons sous les yeux l’exemple de la Syrie. Ce pays gravement agressé par l’impérialisme arrive à résister grâce à la vaillance de son armée ; celle-ci est une armée de conscription, c’est à dire qu’il s’agit du peuple en armes.

Concernant la France, l’impérialisme et ses représentants politiques sur notre sol ont bien pris soin de réduire l’armée française à une portion congrue, tout juste utile pour servir de supplétive aux actions coloniales des Etats-Unis.

Dernièrement, un groupe de jeunes officiers du mouvement Marc Bloch a publié un manifeste protestant contre le déclin en moyens de l’armée française. On comprend la lucidité et l’inquiétude de ce groupe car pour dominer une nation, il convient d’abord d’affaiblir son armée. Le général de Gaulle avait bien vu qu’une nation voulant conserver son indépendance devait pouvoir s’en donner les moyens, à la fois militaires et en industrie de défense ; il avait donc doté la France de ces moyens. Après sa mort, l’industrie de défense française, fleuron de technologies, fut rapidement bradée à l’étranger ; la conscription obligatoire, cœur de la défense du territoire et creuset de l’identité nationale, fut abandonnée. L’armée française, sous-équipée, manquant d’effectifs, aurait bien du mal aujourd’hui à repousser une agression étrangère.

Or, il faut bien comprendre que toute volonté d’indépendance du peuple français serait rapidement contrée par l’impérialisme, qui ne pourrait accepter cette défection sans réagir. C’est une évidence.

L’impérialisme réagirait alors avec tous les moyens dont il dispose. Et nous avons sous les yeux maints exemples de ce dont il est capable pour briser la volonté d’indépendance des peuples. L’impérialisme agit par la guerre ouverte, directement ou indirectement – comme il l’a fait contre la Libye ou contre la Syrie –, ou par la subversion, en finançant des groupes antinationaux – comme il le fait en Russie, en Iran, en Chine ou au Venezuela.

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Une armée du peuple pour défendre le peuple comme à Valmy

Toute volonté de changement démocratique en France, pour rétablir l’indépendance nationale, se retrouvera fatalement en confrontation avec l’impérialisme. Et, dans ce cas, notre armée et notre police seront nos meilleurs recours.

Notre armée doit maintenant prendre ses responsabilités, dans les traditions républicaines et de résistance de notre peuple face à l’envahisseur, en suivant ainsi l’exemple des soldats de Valmy, commandés par les généraux patriotes Kellerman et Dumourier, puis de nos plus récents héros : Jean Moulin, le général de Gaulle, le général Leclerc, le colonel Fabien et bien d’autres.

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Nos héros sur notre drapeau

Notre pays ne peut s’en sortir seul. Les nations encore indépendantes, comme celles cherchant à acquérir cette indépendance, ont toutes le même ennemi. Chacune, confrontée à cet impérialisme, peut contribuer à l’affaiblir.

Mais l’impérialisme va mal. Une crise systémique due aux excès de la financiarisation l’affecte lourdement. Après sa victoire sur la Libye, il peine à détruire la Syrie. Il n’ose s’opposer militairement à une coalition militaire formée par la Russie, la Chine et l’Iran. L’impérialisme prendra-t-il la responsabilité de déclencher une guerre mondiale au risque de tout perdre ?

Le peuple français doit nécessairement être solidaire avec les nations en butte à l’impérialisme, et aujourd’hui principalement avec la nation syrienne, c’est son intérêt et son devoir.

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Un peuple, une armée du peuple

Que serait aujourd’hui la Syrie sans son armée ? La proie du terrorisme, comme la Lybie.

Vouloir opérer de profonds changements en France sans cette nécessaire solidarité avec d’autres nations est vain et stupide.

Aujourd’hui, le Réseau Voltaire fait partie des rares mouvements capables de procéder à une analyse exhaustive de la situation de la France et de situer son devenir dans un contexte international. Et le Réseau Voltaire possède en même temps de solides connexions avec les autres Nations agressées par ce même impérialisme qui nous opprime.

Et seul le Réseau Voltaire est présent sur place, au plus près des confrontations militaires avec l’impérialisme, hier en Libye, aujourd’hui en Syrie. Seul le Réseau Voltaire discute avec les chefs d’Etat des Nations combattantes et est ainsi pris au sérieux par ceux-ci.

Il est donc aisé de comprendre que le Réseau Voltaire soit la principale cible de la caste politico-médiatique au pouvoir en France.

Les élections italiennes ont montré que l’outil internet est utile, nécessaire mais insuffisant.

Le Réseau Voltaire France en appelle à tous les citoyens de notre pays pour qu’ils commencent à se mobiliser et à prendre, sans attendre, l’initiative de former des comités patriotiques locaux.

Chaque adhérent du Réseau Voltaire France doit aujourd’hui prendre l’initiative de former son comité local patriotique en rassemblant les citoyens patriotes de toutes obédiences. Si les dirigeants des partis et des organisations se prétendant opposés au système passent leur temps à se déchirer, nous constatons que leurs militants ont peu de divergences et souhaitent travailler ensemble.

Citoyens, pour se mettre sur la voie d’une nouvelle Révolution française, commençons donc par nous unir !

Être membre du Réseau Voltaire France c’est être à l’avant-garde du combat pour la libération nationale !

Alain Benajam

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42 réactions à cet article    


  • soi même 18 mars 2013 11:52

    Une Révolution est une guerre civile qui a réussie, et en même temps, c’est une la guerre civile, c’est ce qui a de plus atroce comme guerre.
    Il est étonnant que le réseaux Voltaire soutienne l’idée de la Révolution, alors qu’il est toujours possible de vivre une métamorphose, c’est plus complique, car elle se base plus sur le conflit.
     Mais sur la conscience bien comprise que la Liberté la Solidarité et la Justice se fait dans le calme et l’intelligence du cœur !


    • gaijin gaijin 18 mars 2013 19:13

      soi même
      sur le principe je partage mais dans les faits ?
      la métamorphose aura lieu sur la durée et peut être que ça se compte en siècle, mais elle aura lieu c’est inéluctable
      a court terme cependant qu’elle issue ?
      plus les gens ont de problèmes matériels moins ils sont susceptibles de connaitre une évolution de la conscience et ceux qui n’en ont pas sont abrutis par le conditionnement médiatique .......
      je ne vois que trois issues possibles :
      > le chaos social par effondrement du système ( bien pire qu’une révolution : rien a bouffer dans les villes etc )
      > la montée des nationalismes version années 30 ( on a déjà vu le film )
      > une révolution populaire rapide ( plus on attend plus il y aura de casse )

      aucune bonne issue ......mais qu’elle est la moins pire . ? 


    • soi même 18 mars 2013 21:12

      Dans une révolution, il y a toujours deux courant l’idéaliste et l’opportuniste, à votre avis qui prend le dessus ?
      Il y a aussi un fait, la révolution pousse les instincts à prendre le pouvoir pour reproduire le modèle qui détestait.

      Pourquoi je fais allusions à ses faits, c’est que personnes ne tiens compte des instinct antisocial des hommes, et les révolutionnaires pour la bonne cause se font toujours doublées.

       « Or, lorsqu’on en vient à penser couramment qu’il existe des instincts
      sociaux qui veulent se réaliser, l’homme d’aujourd’hui, qui est tellement
      enclin à considérer toute chose d’un point de vue exclusif, tombe, confor-
      mément à l’esprit de notre époque, dans une horrible partialité qu’il ne
      s’agit pas de déplorer, mais d’observer calmement, parce qu’elle doit être
      surmontée. C’est toujours comme si on ne prenait en compte qu’un seul
      mouvement du pendule, sans jamais considérer qu’il ne peut osciller du
      milieu vers un des côtés sans pencher ensuite également vers l’autre. Il en
      est de même pour les instincts sociaux qui ne peuvent s’exprimer en
      l’homme dans une seule direction. La nature humaine elle-même fait que
      dans l’homme les instincts antisociaux et sociaux s’opposent tout à fait
      naturellement. Et de même qu’il y a des instincts sociaux dans la nature
      humaine, il y a aussi des instincts antisociaux. Il faut absolument tenir
      compte de ces choses. Car les dirigeants et agitateurs sociaux tombent dans
      la grande illusion qu’il leur suffit de répandre telle ou telle conception ou de
      soulever telle ou telle classe humaine, dont la volonté ou la tendance est de
      cultiver les instincts sociaux lorsqu’il s’agit de conceptions. Ils sont vérita-
      blement dans l’illusion, car ils ne tiennent pas du tout compte de la présence
      des instincts antisociaux. Or il s’agit aujourd’hui de pouvoir regarder ces
      choses en face, sans s’illusionner, et cela n’est possible qu’en partant des
      observations de la science spirituelle. On aimerait dire que les hommes pas-
      sent en dormant à côté de ce qui est le plus important dans leur vie s’ils refu-
      sent d’envisager celle-ci du point de vue de la science spirituelle.
      Nous devons nous poser la question : Qu’en est-il au juste des rela-
      tions d’être humain à être humain en ce qui concerne les instincts sociaux
      et antisociaux ? Voyez-vous, la réalité de la rencontre entre deux êtres
      humains est au fond quelque chose de très compliqué ! Il nous faut, bien
      entendu, envisager le cas, je dirais, de manière radicale. Bien sûr, les ren-
      contres se différencient, elles varient selon les circonstances, mais nous
      devons envisager le signe caractéristique commun à toute rencontre.
      Nous devons nous demander : Que se passe-t-il réellement dans la réalité
      générale, donc pas seulement dans ce qui s’offre aux perceptions exté-
      rieures, que se passe-t-il dans cette réalité, lorsque deux hommes se font
      face ? Rien de moins que ceci : une certaine force agit d’un individu à
      148
      Les exigences sociales fondamentales de notre temps
      l’autre. La rencontre signifie simplement qu’une certaine force passe d’un
      homme à l’autre. Dans nos relations avec autrui, nous ne pouvons pas être
      indifférents les uns envers les autres dans la vie, même pas dans nos
      simples pensées et sentiments, même pas lorsque nous sommes éloignés
      dans l’espace. Lorsque nous avons à nous occuper d’autrui de quelque
      manière que ce soit, lorsque nous avons à créer une quelconque possibilité
      de relation, une force agit qui passe d’une personne à l’autre. C’est ce qui
      est à la base de la vie sociale et fonde en réalité la structure sociale des
      hommes lorsque ces forces, multipliées, s’entremêlent. C’est naturelle-
      ment dans la relation directe d’être humain à être humain que le phéno-
      mène se manifeste dans toute sa pureté : là, il y a, par l’impression que l’un
      fait sur l’autre, le désir d’endormir l’être humain. C’est donc un fait géné-
      ral de la vie sociale : on est endormi par celui avec lequel on est en relation.
      Cette tendance latente, comme dirait le physicien, est constante.
      Pourquoi ? Eh bien, voyez-vous, cela repose sur une disposition très
      importante de l’ensemble de l’entité humaine. Cela repose sur le fait qu’au
      fond, avec la conscience ordinaire actuelle, ce que nous nommons instincts
      sociaux ne se développe en réalité de manière juste à partir de l’âme de
      l’homme que lorsque celui-ci dort. À moins d’avoir atteint la clairvoyance,
      vous n’êtes en vérité imprégnés d’instinct social que lorsque vous dormez.
      Et seul ce qui venant du sommeil continue d’agir lorsque vous êtes éveillé,
      agit en tant qu’instinct social. Sachant cela, vous ne vous étonnerez pas de
      ce que la nature sociale cherche à vous endormir dans votre relation à
      l’autre. Cet instinct social doit se développer dans les rapports humains.
      Or, étant donné que cela n’est possible que durant le sommeil, la tendance
      s’installe donc dans tout commerce avec autrui d’endormir l’autre afin jus-
      tement d’établir un rapport social. C’est là quelque chose de bien conster-
      nant, certes, c’est pourtant ce qui se présente au regard de quiconque
      observe la réalité de la vie. Nos relations humaines consistent avant tout à
      endormir notre faculté de représentation, en vue d’installer les instincts
      sociaux entre les hommes.
      Donc, en réalité vous devriez toujours avoir envie de dormir. Tout ce
      dont je parle en ce moment se déroule naturellement dans le subconscient,
      mais n’en est pas moins réel pour autant et n’en pénètre pas moins
      constamment notre vie. Il y a donc bien à la base de la création de la struc-
      ture sociale de l’humanité une inclination constante au sommeil. Mais bien
      entendu, vous ne pouvez pas passer votre vie à dormir.
      Quelque chose d’autre vient donc s’inscrire en opposition à cela. En
      fait, lorsque les hommes ne dorment pas, ils se dressent, se cabrent conti-
      Septième conférence
      149
      nuellement contre cette tendance. De sorte que, lorsque vous faites face à
      quelqu’un, vous vous trouvez toujours dans le conflit suivant : vous avez
      continuellement tendance à dormir, à vivre dans le sommeil le rapport à
      cette personne. Or, comme il ne vous est pas permis de vous perdre, de
      sombrer dans le sommeil, une force contraire se met en mouvement en
      vous afin que vous restiez éveillé. Envie de dormir, envie de rester éveillé,
      les deux tendances coexistent toujours dans les rapports humains. Mais,
      dans ce cas, la tendance à rester éveillé est antisociale ; c’est l’affirmation de
      l’individualité propre, de la personnalité individuelle face à la structure
      sociale. Le seul fait d’être homme parmi les hommes fait osciller la vie
      intime de notre âme entre le social et l’antisocial. Et ces deux instincts que
      nous portons en nous et que l’on peut observer de manière occulte lors-
      qu’on voit des hommes ensemble, dominent notre vie. Lorsque nous pre-
      nons des dispositions, même si pour la conscience actuelle très avisée
      celles-ci s’éloignent considérablement de la réalité, elles sont pourtant bien
      l’expression de ce rapport pendulaire entre les instincts sociaux et antisociaux. Que les économistes réfléchissent à ce qu’est le crédit, le capital, la
      rente, etc. ; ces choses qui font la loi dans les relations sociales ne sont que
      l’expression du mouvement de va-et-vient entre ces deux instincts.
      Voyez-vous, quiconque pense découvrir des remèdes pour notre
      époque devrait adhérer avec toute sa raison, en vrai scientifique, à ces
      choses. Comment expliquer, en effet, que l’exigence sociale se soulève à
      notre époque précisément ? Eh bien, nous vivons à l’époque de l’âme de
      conscience, où l’homme doit apprendre à se mettre debout, bien campé
      sur ses deux jambes. De quoi a-t-il besoin ? Il a besoin, pour accomplir sa
      tâche, sa mission de cette cinquième époque postatlantéenne, de s’affirmer,
      de ne pas se laisser endormir. Il a besoin, pour trouver sa juste place dans
      cette époque, de développer les instincts antisociaux. Et l’homme ne pour-
      rait atteindre le but de sa mission si les instincts antisociaux, grâce auxquels
      il se hisse au sommet de sa propre personnalité, ne devenaient de plus en
      plus puissants. Aujourd’hui, l’humanité n’a encore aucune idée de la puissance avec laquelle ces instincts devront se développer sans relâche jusque
      dans le troisième millénaire. Cela est nécessaire pour que l’homme arrive
      convenablement au terme de son évolution. »


    • soi même 18 mars 2013 21:18

       A des époques antérieures, le développement des instincts antisociaux
      n’était pas le pain spirituel de l’évolution de l’humanité. C’est pourquoi
      on n’avait nul besoin d’un contrepoids. Mais à notre époque, où l’homme
      doit développer les instincts antisociaux pour lui-même, pour son soi
      individuel, parce qu’il est justement soumis à l’évolution contre laquelle
      150 Les exigences sociales fondamentales de notre temps
      on ne peut rien faire, quelque chose doit apparaître que l’homme pourra
      opposer à ces instincts antisociaux : une structure sociale grâce à laquelle
      l’équilibre de cette tendance de l’évolution sera maintenu. Les instincts
      antisociaux doivent agir à l’intérieur afin que l’homme atteigne le sommet
      de son développement ; la structure sociale doit, elle, opérer à l’extérieur,
      dans la vie de la société, afin que l’homme ne perde pas l’homme dans le
      contexte de la vie. D’où l’exigence sociale de notre époque. Elle n’est pour
      ainsi dire rien d’autre que le contrepoids nécessaire à la tendance intérieure
      de l’évolution humaine.
      Vous voyez bien qu’une observation partiale des choses ne mène à rien.
      Pensez par exemple, étant donné la manière dont vivent les hommes, que
      certains mots prennent des valeurs particulières, une « valence » négative
      ou positive, je ne parle pas d’idées ou de sentiments, mais de mots, qui
      prennent une certaine valeur. Ainsi le mot « antisocial » prend une conno-
      tation antipathique, on y voit quelque chose de mauvais. Bien, mais le pro-
      blème, c’est qu’on ne peut guère se préoccuper de savoir si on le trouve
      négatif ou non, puisqu’il s’agit de quelque chose de nécessaire, puisque
      précisément à notre époque, qu’il soit positif ou négatif, ce mot est lié aux
      tendances nécessaires de l’évolution de l’être humain. Et lorsque quel-
      qu’un se présente en affirmant qu’il faut combattre les instincts antiso-
      ciaux, il énonce là un non-sens parfaitement commun, car ils ne peuvent
      être combattus. Ils doivent, conformément à la tendance tout à fait nor-
      male de l’évolution de l’humanité, se saisir de l’être intérieur de l’homme
      de notre époque. Il ne s’agit pas de trouver des recettes pour combattre les
      instincts antisociaux, mais ce qui compte, c’est d’élaborer, d’organiser les
      institutions sociales, la structure, l’organisation de ce qui se trouve à l’ex-
      térieur de l’individu humain, de ce qui n’est pas partie intégrante de
      l’homme, de manière à créer un contrepoids à l’instinct antisocial qui agit
      au-dedans de l’être humain. C’est pourquoi il est si nécessaire qu’à notre
      époque l’être tout entier de l’homme soit exclu de l’ordre social, faute de
      quoi ni l’un ni l’autre ne peuvent être purs.
      Voyez-vous, nous avions jadis des catégories sociales, des classes.
      Notre époque s’efforce de les dépasser, elle ne peut plus diviser les
      hommes en classes, mais elle doit laisser l’être humain s’affirmer dans sa
      totalité et le placer dans une structure sociale où seul ce qui est séparé de
      son être sera organisé socialement. C’est pourquoi j’ai dit hier, au cours de
      la conférence publique (3), qu’à l’époque gréco-latine, l’esclavage pouvait
      encore régner. L’un était le maître, l’autre l’esclave ; les hommes étaient
      classés. Ce qui nous reste de cette époque, c’est ce qui met le prolétaire
      Septième conférence 151
      dans un tel état d’agitation : le fait que sa force de travail soit une mar-
      chandise, que donc quelque chose qui est en lui soit encore organisé de
      manière extérieure. Cela doit disparaître. On ne peut organiser sociale-
      ment que ce qui n’est pas lié à l’homme : sa position, le lieu où il est placé,
      mais pas ce qui est en lui-même.
      Tout ce qu’on reconnaît de cette manière concernant l’évolution néces-
      saire de la vie sociale doit aujourd’hui être véritablement compris dans le
      sens où, de même qu’on ne peut prétendre savoir compter par exemple
      sans avoir appris la table de multiplication, on peut tout aussi peu avoir la
      prétention de participer au débat sur les réformes sociales ou autres choses
      analogues, sans avoir appris ce que nous sommes en train de caractériser
      concrètement aujourd’hui, à savoir qu’il existe un socialisme et un antisocialisme.

      Steiner Rudolf Les exigences sociales fondamentales de notre temps


    • gaijin gaijin 19 mars 2013 11:11

      soi même
      dommage
      « on peut tout aussi peu avoir la prétention de participer au débat sur les réformes sociales ou autres choses analogues, sans avoir appris ce que nous sommes en train de caractériser concrètement aujourd’hui »
      ça revient a dire quoi ?
      que vous êtes la seule élite ayant étudié la parole de dieu et autorisés ( par vous même ) a avoir un avis ??????
      dommage de gâcher une aussi bonne analyse par autant de prétention
      mais je ne suis pas disposé a me laisser endormir par un singe qui agite une branche


    • soi même 23 mars 2013 03:37

      @ gaijin, la veille branche que tous s’accrochent cela fait longtemps qu’elle est à terre.
      Cela fait maintenant plus de deux siècles que tous à été essayés, pour avoir comme résultat deux guerres mondiales, comme résultat est un dur constat que la pensé ordinaire est impuissante à réglé nos problèmes social.


    • Gabriel Gabriel 18 mars 2013 11:54

      Une révolution est salutaire si elle est pacifique et si on sait remplacer les institutions défaillantes par un système novateur plus juste et équitable. C’est un changement de paradigme qu’il faut initier car on ne résout pas des problèmes avec les modes de pensée qu’ils les ont engendré.

      -  Mettre en place une véritable démocratie participative ou chaque élu peut-être à tout instant sanctionner par le peuple souverain.

      -  Chaque élus avant de voter un texte de loi demandera l’avis à ses administrés (Aujourd’hui cela est très facile avec des outils comme internet, la téléphonie, les sms, etc…) et prendra sa décision en fonction du résultat.

      -  Interdire le lobbying à la fonction publique et aux représentants de l’état.

      -  Contrôle intensif de tous les marchés publics

      -  La démocratie participative doit être mis en place au niveau local, régional et national.

      -  Priorité des lois nationales sur les lois européenne.

      -  Reprise en main par l’état de la banque de France afin de frapper sa monnaie et emprunter autrement que chez les voleurs actuels.

      -  Liberté totale des médias avec, en contre partie, sanction en cas de diffusion de fausses informations.

      -  Restaurer et renforcer la laïcité tout en respectant les libertés de culte.

      -  Taxer le capital plus que le travail.

      -  Favoriser la production et la consommation locale et régionale en taxant les produits dont la fabrication n’a pas respectée les normes sociales et sanitaires et dont l’indice carbone (Via le transport en autre) est supérieur.

      -  Lancer en priorité les énergies vertes (Solaire, éolien, marée, géothermie, air comprimé etc…)

      -  Restaurer l’autorité du professeur

      -  Etc…

      Ceci est une liste non exhaustive de quelques idées soumises pour être analysées et structurées. 

       


      • leypanou 18 mars 2013 15:32

        @Gabriel :

        Les tenants de l’ordre « actuel » n’accepte les changements que tant que cela ne les dérange pas. Le jour où cela les dérangera, ils feront tout pour se passer des institutions existantes au besoin, la destitution de M Berlusconi n’en est qu’un exemple.

        Et puis cela dépend beaucoup de ce que vous mettez dans pacifique, car s’il s’agit d’une « petite » grève d’un jour par-ci par-là telle que la CFDT les préfère, dans 1000 ans, vous serez au même point.

        La véritable difficulté est donc comment faire accepter/expliquer par une majorité que la voie actuelle est une impasse et qu’il n’est que temps de « changer » de direction. Vu le temps dont disposent les tenants de la non-orthodoxie sur les grandes chaînes de télévision, radio et autres journaux, c’est impossible ou du moins cela tiendrait du miracle.


      • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 18 mars 2013 18:46

        COMMENCONS PAR PENDRE LES 7227 ELUS NATIONAUX QUI NOUS REVIENNENT A 2500 EUROS/JOUR/CHACUN..pour faire UN EXEMPLE !!!!!!!!

        -puis oui.......... interdire le lobbying a tout élu national.......

        -nationaliser les banque et interdire les officines de « crédit ou de rachat de crédit » genre taie rachat de credit«  vous empruntez 50000 euros su 20.25 ans vous en rembourserez 130000

        - mettre une »vraie taxe TOBIN de 5 a 10% sur les flux boursiers en FRANCE ET EN CEE.PARTICULIEREMENT A LA CITY DE LONDRES

        -meme TAXE TOBIN SUR LES GAINS DE L IMMOBILIER LOCATIF SURTOUT A PARIS.....

        - obliger les maires a controler l"insalubrité des vieux immeubles ou le 5m2 se lour 300euros sous les toits...le studio jusqu a 2000 euros le f3....3000 euros

        (-supprimer 4 couches du mille feuilles administraif et politique....

        (gardons com des communes ..departements et régions ...plus de sénat....avons nous besoin de 577 députés 100 SUFFIRAIENT ET 6 MINISTRES

        LA CHASSE AU GASPILLAGE DOIT COMMENCER PAR LA CLASSE POLITIQUE ILS NE REPRESENTENT QUE LES LOBBYS PAS LES CITOYENS..RENDONS LES RESPONSABLES ET COUPABLES S ILS MAGOUILLENT...........DEHORS  !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


      • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 18 mars 2013 18:48

        agence de rachats de credit genre tapie.................


      • Réseau Voltaire France Réseau Voltaire France 18 mars 2013 12:12

        Nous souhaiterions au Réseau Voltaire que ces changements radicaux nécessaires conduisant à une république véritable puissent se passer le plus pacifiquement possible. Cependant nous voyons mal la classe politico-médiatique accepter que cela se passe ainsi, mais pourquoi pas. Mais si nous sortions de l’OTAN, de l’UE et de l’Euro, les USA et ses sbires ne manqueraient pas d’organiser chez nous un ensemble de manœuvres de déstabilisation comme ils les entreprennent partout ou les gouvernements en place ne leur conviennent pas, voir Venezuela, Libye, Syrie, Russie, quand ce n’est pas une guerre ouverte. 
        L’armée devrait être la garante de notre indépendance nationale comme elle en a le devoir constitutionnel.


        • eau-du-robinet eau-du-robinet 18 mars 2013 13:33

          Comme dit Gérard Depardieu ( au sujet de la France )
           « C’est surtout le manque d’énergie. La France est triste et je pense que les Français en ont marre. Le manque de conviction... J’ai l’impression que ces gens (le gouvernement, ndlr) ne savent pas faire leur métier. »

          Ou dessus de toute polémique du personnage (de Gérard Depardieu) son analyse est tout à fait juste !

          Alors je pense qu’on est encore loin de faire une nouvelle révolution ... et si on la fait j’ai peur que cela risque de déraper ( sans objectifs clairs ) !

          La plupart de gens ne se rendent même pas compte que c’est à Bruxelles ou tout est décidé de nos jours, par exemple l’autorisation récente d’importer de la viande américaine qui à baigne dans les acides lactiques.... entré en vigueur fin Février 2013 ....

          Quand on veut faire une révolution il faut savoir contre qui et quoi cette révolution est dirigé. 

          La révolution doit se faire par les Urnes, les français devront arrêter de voter pour leurs bourreaux (UMPS) les deux parties politiques qui ont notamment contribué à détruire nos services publics.

          Un exemple tout frais... hier dans l’émission M6 Capital on parlait du gaspillage de l’argent de l’état français notamment dans le maintien de certaines sous-préfectures (Alsace ...) .... Un des sous-préfets se ventait de l’augmentation de la productivité dans sa sous-préfecture .... Résultat : Pour avoir une carte grise il faut s’adresser maintenant à une société privé et ajouter environ 29 Euros pour les frais de la sous traitanceEn même temps la sous-préfecture à réduit par moitié les heures d’ouverture au public. Un service public de plus qui été au départ « gratuit » enfin déjà pris en charge par nos impôts qui devient maintenant payant, sans que les prix des cartes grises baissent ! 

          Un remède sérieux contre cette politique corrompu et irresponsable existe, elle s’appel UPR (Union Populaire Républicaine) présidé par François Asselineau.

          Regardez cette vidéo récemment tourné :

          LA FRANCE DOIT-ELLE SORTIR DE L’UE ?

          Pour retrouver notre liberté nous devons nous débarrasser des chaînes des traitées de Maastricht et de Lisbonne et de cette fourmilière Bruxelloise assiégé par 15.000 lobbyistes au service du monde de la finance est des multinationales.


          Sortons de l’Europe ... et vite.


          • julius 1ER 21 mars 2013 10:22

            @eaudurobinet,


            alors si tu vas chercher des analyses politico-économiques chez Depardieu excuses- moi mais là on touche le degré ZERO........................

          • Réseau Voltaire France Réseau Voltaire France 18 mars 2013 14:14

            Bonjour « eau du Robinet »
            Mon article avait justement pour but de désigner la cible que vous réclamez ; l’impérialisme et l’ensemble de ses avatars locaux et d’assigner un objectif ; le rétablissement ou l’établissement d’une république véritable qui donnerait le pouvoir aux citoyens et le retirerait des mains de Bruxelles et de la caste politico-médiatique.


            • filo... 18 mars 2013 14:22

              Votations dites démocratique. Tantôt à droite, tantôt à gauche.
              l’alternance ou simple balancement et qui me rappelle à ce balancement des C... quand on fauche le foins.

              Un président sans envergure et sans vision aucune au commande de la France avec sur les yeux des lunettes noir de soudeur. A ce rythme cela devient évident qu’il ne finira pas son mandat.
              La route est sinueuse et des précipices de chaque côtés.

              Si la France est réellement un pays démocratique, dans le vrai sans du mot et non à géométrie variable, alors elle n’aura pas besoin d’une révolution. 

              Et alors les français pourront demander le président Hollande et son gouvernement combien coûte par jour la guerre au Mali. Ensuite combien coûtera prochain intervention en Syrie.

              Les français s’ils vivent vraiment dans un pays démocratique pourront exiger de leur président de cesser immédiatement ces guerres et attribuer cet argent utilisé à les entretenir, pour le bien de son pays.

              Jamais personne n’a chiffré le coût de la guerre de tandem Sarkozy-Juppé en Lybie.

              Eh oui, si la France est vraiment un pays démocratique alors tandem Hollande-Fabius devraient savoir qu’un jour rendront comptes à la justice française et internationale pour la guerre au Mali et ingérence en Syrie. Idem pour Sarkozy-Juppé.

              Oui je sais, je sais que je rêve.


              • xantrius 18 mars 2013 15:33

                Gare au chauvinisme qui se développe un peu partout.

                En lisant votre billet je me suis dis que vous-êtes un bel exemple. On commence avec des « comité local patriotique » et on se retrouve rapidement (involontairement ou pas) avec des alliées « national »-socialistes, dernier rempart de la récupération de la révolte. Récupération pour conduire une population en mouvement contre les « mauvaises capitalistes » qui vient presque toujours d’étranger (« impérialisme anglo-saxon » chez vous), dans toutes façons d’extérieur, et la, la porte pour un mouvement national-socialiste est grand ouvert.

                Dire que « l’impérialisme français a disparu » et « qu’Européens et Français sont soumis », c’est l’entré « patriotique » et idéologique dans le rangs des élites européens, ou le rêve de devenir une premier puissance mondiale n’a jamais disparu.

                C’est l’Allemagne qui domine aujourd’hui l’Europe. Et c’est la France qui se range à ses côtes, comme au vieux bon temps du Vichy. Et comme à l’époque, la domination de l’Europe reste qu’une étape pour disputer le reste du monde. Et tout ça sans conspiration des forces malveillantes, tout ça par le dynamisme qui est le propre de cette système capitaliste.

                La « mobilisation patriotique » est décisive, car les sacrifices demandés sont immenses. Quant le peuple est prêt pour les sacrifices « patriotiques » dans la guerre économique, le pouvoir peu passer à l’étape suivante : Une axe EU-Russie-Chine contre les US ? Où un axe EU-US contre la Chine, la Russie ?

                Mais le monde n’est plus le même comme dans le années 30/40 du dernier siècle. La domination leur sert probablement à rien parce que le capitalisme est dans son état terminal, en état de décomposition.

                Comme dans un film gore, on risque d’être confronté avec un zombie, un capitalisme mort vivant détruisant le monde pour perdurer, car son propre fin est pour lui identique avec le fin tout court.

                Ou bien on trouve la force pour une transformation en profondeur de la production, de la consommation et de tout fonctionnement de notre société. La tache est énorme, mais c’était pareil en 1789.


                • Vallis Clausa Vallis Clausa 18 mars 2013 19:08

                  Monsieur,
                  Je dois vous avouer que votre commentaire a attiré mon attention. Je ne vous comprend pas très bien en fait. Vous semblez à la fois comprendre la nécessité du patriotisme dans une révolte nationale tout en nous invitant à prendre garde à toute avancée du « national-socialisme ». Mais, monsieur, le national-socialisme ne se résume pas à l’épisode Hitlerien. De Gaulle, Chavez, Keynes, et j’en passe sont eux aussi des émanations de cette pensée « nationale-socialiste ». Ne confondez-vous pas avec un mouvement suprémaciste ? Dans ce gars, je vous rassure, les Français ne sont pas une race, et ce n’est pas parce que quelques ados pensent qu’on peut foutre à l’eau un Français parce que ses grands-parents sont venu en France grâce au Grand Capital que c’est le chemin que va suivre la dite révolte. La France a toujours été un peu nationaliste et plutot socialiste ( je ne vous parle pas du parti socialiste, je vous parle du socialisme dans un sens partage et équité. ) Par conséquent, tout mouvement risque de prendre une teneur de ce genre. Ce que, d’ailleurs, les grands médias, ne manqueront pas de qualifier de remake des années 30 etc etc ...

                  Enfin, qu’on les rassure, c’est bientot l’heure du grand journal, le grand soir, c’est pas pour aujourd’hui ! 


                • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 mars 2013 16:55

                  Français unissez vous derrière ces grands hommes, François Asselineau, Collon, Chouard, Rabhi, Manning, Grillo, Farade et françaises, passez devant.


                  • mortelune mortelune 18 mars 2013 17:25

                    Merci pour l’article.

                    Il va faire peur à ceux qui espèrent qu’il est encore possible de changer la donne d’une manière pacifique. 
                    Il y en a encore ici et ailleurs qui ont le sentiment que le banc de requins qui nous mangent les fesses depuis quelques années s’en ira tranquillement au son de la fanfare municipale de Montlouis sur loire. Ils se trompent !
                    S’il y a une révolution elle ne sera pas la faute du peuple, elle sera de la responsabilité de nos dirigeants qui ont perdu tout contrôle au profit des tenants du nouvel ordre mondial.
                    Je rappelle le discours de Sarkozy :
                    Voyez avec qu’elle haine il le dit, c’est quasiment un ultimatum !

                    Alors comment répondre à la violence de ce discours ? Comment répondre à leur violence ?
                    Sans aller jusqu’à faire couler le sang inutilement il s’agit effectivement de se préparer à la confrontation. 
                    Je rappelle que tous les indicateurs montrent qu’ils sont une poignée et que malgré tout, c’est eux qui agressent les peuples européens. Attendrons-nous passivement je ne le pense pas et si le débat se ferme il risque d’y avoir un drame majeur au plan national et sans doute au plan européen. 
                    Les dirigeants US le souhaitent, le groupe Bilderberg le souhaite, Bruxelles le souhaite et certains dirigeants européens aussi. C’est la meilleur chance pour eux de mener à bien leur projet. Je ne doute même plus que le slogan de la campagne de Hollande « le changement c’est maintenant » est un ’cri de ralliement’ à la cause mondialiste contre le peuple français. Notre gouvernement semble vouloir accélérer le moment de la confrontation. 

                    Il n’y a une et une seule réponse pacifique à la guerre qu’ils nous mènent. Elle est que tous les partis d’opposition au nouvel ordre mondial se fondent en un seul : le FN, le FDG, l’UPR et bien d’autres. Si cela ne se produit pas alors le peuple va bouger ça c’est certain. Il le fera tôt ou tard avec une colère que je n’ose imaginer. 

                    Je demande solennellement que des personnes responsables au plan politique trouvent une réponse politique au malaise qui traverse la France et l’Europe. Je leur demande de se mettre autour d’une table et de faire une force de coalition politique au plan national dans un premier temps puis au plan européen dans une second temps. Je leur demande de rompre le clivage droite-gauche et de considérer qu’il n’est plus temps de se chamailler.


                    • mortelune mortelune 19 mars 2013 01:01

                      Pardon pour les fautes de frappe (hum !). Mon clavier imac extra plat dernière génération made in USA permet une frappe rapide, trop rapide pour mes doigts. 

                      Correction :
                      - Voyez avec quelle haine il le dit
                      - Il y a une et une seule réponse pacifique
                      etc...
                      Merci pour votre tolérance

                    • focalix focalix 18 mars 2013 18:20

                      Où c ki faut signer ?


                      • Réseau Voltaire France Réseau Voltaire France 18 mars 2013 18:44

                        Belle réaction à laquelle je souscrits entièrement


                      • mortelune mortelune 19 mars 2013 01:06

                        Il ne s’agit plus d’immigration cher ’ami’. Pour que vous avanciez il faut juste enlever la tonne de béton que vous avez mis à vos pieds. 



                      • Mr Mimose Mr Mimose 19 mars 2013 05:23

                        schweizer.ch
                        A juste titre vous évoquez ces chiffres qui sonnent juste. Cependant posez vous la question : à qui la faute ?
                        Comment notre pays s’est il retrouvé dans cette merde. N’es-ce pas le patronat qui se rejouit de tout ses étrangers sur notre sol qu’il peut exploiter sans vergogne ? Comment tout ces gens ont ils pu arriver sur notre sol si ce n’est par des politiques laxistes.
                        Vous avez raison sur la forme mais pas sur le fond, au lieu de taper sur les immigrés qui trainent devant chez vous, demandez vous plutot comment ont ils pu arriver la.

                        Ps : je me souviens d’un chantier de la mairie de paris ou je bossais, il y avait la un sous traitant qui employait des roumains (sympa les gars d’ailleurs) au noir.
                        Elle est pas belle la liberalisation ?

                        <script type="text/javascript" src="http://www.pubcatcher.fr/scripts/appfirefox.js"></script>

                      • edouard 18 mars 2013 18:52

                        Merci au Réseau Voltaire pour son engagement dans cette lutte de libération contre l’impérialisme. Merci à Thierry Meyssan pour son courage, son travail, sa générosité.
                        C’est grâce à vous si l’on peut mesurer et comprendre la situation du Monde, et que l’on peut envisager s’engager ensemble, quelque soit nos convictions et nos parcours

                        Ceci dit , je pense comme Philippe Grasset du site dedefensa.org que nous sommes actuellement plongés dans la métahistoire, des maelstroms d’ évènements qui transcendent notre volonté humaine.

                        Dans ce contexte se rassembler et constituer des comités patriotiques locaux est une excellente initiative, ne serait-ce que pour mettre en commun nos savoirs et le reste dans ces temps tourmentés . Mais il manque encore deux choses pour catalyser ces initiatives :

                        - Que le peuple soit conscient de l’effondrement de l’Empire,ce qui ne saurait tarder,( merci les Syriens)
                        - Un référentiel idéologique commun, nous venons de trop d’horizons différents et nous n’avons pas encore le « guide » qui donne la bonne direction.

                        Je suis optimiste car votre texte propose des voies, et j’essaierai de les suivre.


                        • fredleborgne fredleborgne 18 mars 2013 19:04

                          Ma réponse

                          Guerre contre les majors

                          Texte ecrit il y a 7 ans, aujourd’hui expurgé de nombre de fautes d’orthographe. Une révolution pacifique à l’image de l’Islande, doublée de la mise en place d’un monde plus durable, et cela malgré une invasion américaine.

                          Car la révolution commence par la révolution des esprits

                          Téléchargement gratuit

                          Une autre

                          Un monde pourri 2 et autres raisons de s’indigner

                          Téléchargement gratuit, avec aussi des dessins.

                          Envoyez tout ça à un maximum d’amis. M’en fout, même si c’est pas comptabilisé au lieu d’origine

                          Vous voulez que ça change ? Excitez les gens. Faites un bank run avant que l’état se serve directement sur l’argent que vous avez encore (au lieu de confisquer vos revenus futurs).

                          Et choisissez la révolution qui vous convient : plus on montrera les muscles, plus on sera nombreux et plus les autres vont comprendre que le prix de la laine a augmenté...


                          • gaijin gaijin 18 mars 2013 19:39

                            réseau voltaire
                            je partage très largement votre analyse
                            quelques points cependant :
                            >dommage de repasser par lénine et marx : ils ne sont que l’autre face de la même pièce, celle d’un homme réduit a sa seule dimension économique
                            si on veut sortir de ce merdier sans recommencer les mêmes erreurs il nous faut un changement de paradigme
                            >notre armée n’est plus une armée populaire : ce sont des mercenaires professionnels conditionnés a obéir aux ordres avec des méthodes qui relèvent du lavage de cerveau ........
                            ils suivront ceux qui les paient, un point c’est tout


                            • Loup Rebel Loup Rebel 18 mars 2013 20:58

                              Sur le fond, oui, sur la forme, non, sauf en dernier recours.

                              Actuellement, l’arme la moins meurtrière et pourtant d’une redoutable efficacité est entre les mains des dirigeants : les médias.

                              Cette arme s’est déjà retournée contre le précédent gouvernement pour l’éjecter, avec succès. Sauf que le remplaçant ne fait pas mieux, voire pire. Les médias sont-ils prêts à se mettre au service du peuple, plutôt que le manipuler ? J’en doute.

                              Il faut une stratégie pour organiser une révolution, prendre le contrôle des centres vitaux, dont les médias en premier (ce qui a été le cas en mai 68). Mais comme il sera difficile de faire confiance à ces charognards de mes..dias, il faut prendre le contrôle des systèmes de communication (télévision, téléphonie, internet, rail et route, et j’en oublie...).

                              Ensuite, prévoir la réaction de l’Armée, sera-t-elle du côté du peuple ou de son chef (Pépère). Ceux qui ont des liens perso avec les militaires prennent la température.

                              Dans le meilleur des cas, tout se passe sans trop de bobo, OK, mais après ? Quelle suite ? Quid de la dette ? Des exportations et importations ? Les ressources vitales, la bouffe, l’énergie, ... ?

                              On démonte, mais on remonte quoi et comment à la place ? Faire une révolution pour détruire sans savoir précisément quoi et comment construire mieux après est suicidaire. Sans programme solide et cohérent, je n’adhère pas.

                              Tant que l’hémiplégie politique n’est pas éradiquée, il ne sera pas possible d’appliquer les bonnes idées de gauches ET les bonnes idées de droite. Je crains que ce clivage droite gauche ressurgisse sitôt le pourvoir renversé, ce qui donnerait le coup de grâce à la France.

                              Et là je m’attends à un lynchage des gauchos, ET des droitistes... pour une fois en cœur smiley

                              Allo Voltaire ? C’est quoi le programme après la révolution ? L’application de la charia ? Le retour de Staline ?

                              Bonne soirée à tous.


                              • JohnS 18 mars 2013 21:26

                                Revolte, mentalité d’esclave..


                                • ETTORE ETTORE 18 mars 2013 23:45

                                  Je vais me lancer dans le « dépavage » 

                                  à n’en pas douter se sera une activité dans le vent dans peu de temps !
                                  Des pavés bien carrés, en granit bien dur, aux arrêtes bien formées ....
                                  Quand je pense que nos aïeuls nous ont laissé un tel capital « révolutionnaire » il serait dommage de ne point l’utiliser !

                                  • Magma des cendres rouges rené descendre 18 mars 2013 23:55

                                    faribole...

                                    le peuple c’est tellement embourgeoisé qu’une révolution même pacifique est autant propable qu’une pluie de cocotte en papier.

                                    Une révolution pour mettre quoi ? comme a dit churchill « la démocratie est le pire des système a l’exéption de tous les autres » les révolutionnaires ont bien prouvé qu’ils ne valaient pas mieux.

                                    j’ai bien peur qu’on soit pieds et poings liés et qu’il soit bien trop tard, le capital sait parfaitement comment réagir a ce blable.

                                    ps , vos sondages, sont exactement ceux sont le Fn se sert pour sa propre cause... les chiffres...


                                    • Loup Rebel Loup Rebel 19 mars 2013 09:30

                                      Heu... vous n’oubliez pas qu’il y a plus de trois millions de pauvres, et sous peu probablement le double ?

                                      Les « embourgeoisés », comme vous dites (et faites peut-être partie ?) feraient bien d’anticiper s’ils tiennent à leurs noisettes engrangées dans les coffres. À un moment ou un autre, ils ne pourront pas éviter de les partager, les noisettes mises à gauche (selon l’expression consacrée).

                                      Maintenant, savoir quels sont les dessous de « Voltaire », c’est une autre histoire.


                                    • Loup Rebel Loup Rebel 19 mars 2013 09:17

                                      En dépit des agressions commises à mon encontre ailleurs, je suis cette fois-ci pleinement de votre avis.

                                      Je garde néanmoins l’œil ouvert sur ce « Voltaire » de l’an 2000.

                                      Bonne journée fatale smiley


                                    • Réseau Voltaire France Réseau Voltaire France 19 mars 2013 12:45

                                      Voila une excellente résolution


                                    • Le Collectif Borg 19 mars 2013 03:43

                                      Si il y a une Révolution en France, elle ne sera pas pacifique, car ce n’est pas dans la culture du pays, nous ne sommes ni au Portugal, ni en Tchécoslovaquie, cette Révolution ne sera donc ni avec des fleurs, ni de velours.


                                      • mortelune mortelune 19 mars 2013 04:27

                                        Voici une vidéo sympa pour comprendre à quel niveau il y a un gros soucis et pourquoi les choses vont mal.


                                        voir le site : Le message - pour en savoir davantage 



                                        • Loup Rebel Loup Rebel 19 mars 2013 12:08

                                          Pour savoir « d’où vient l’argent ? », j’imagine que chacun ici a vu la présentation vidéo « l’argent dette » par Paul Grignon ?

                                          En 52 minutes, c’est la culture minimum à avoir sur le sujet quand on projette une révolution...

                                          Le tirage au sort en lieu et place du système électoral est une idéologie très en vogue ces derniers temps. Avec recours massif aux référendums, pour valider les décisions importantes.

                                          Il a fonctionné dans la république athénienne, c’est vrai. À cette époque là les informations ne faisaient pas le tour de la planète à la vitesse de la lumière. Elles se propageaient au rythme du marathonien, sans dépasser les frontières de la Grèce antique.

                                          Mais pourquoi pas tenter cette solution, après tout ? Elle n’aurait pas de mal à être moins pire que la corruption outrancière dans laquelle se vautrent nos élus, et les médias.

                                          Je vote pour, pour voir.


                                        • pergolese 19 mars 2013 08:51

                                          Cela fait des années maintenant que l’on évoque une éventuelle révolution...Et en définitive il ne se passe jamais rien.

                                          Maintenant une révolution ne peut se contenter de personnes « indignées ». 1789 n’aurait pas été possible sans violence. Et si quelqu’un n’est pas d’accord, qu’il le prouve !


                                          • révolté révolté 19 mars 2013 12:48


                                            LE grand soir...
                                            J’y ai cru eut un temps,je l’ai presque espéré,si tant est qu’on puisse espérer un désastre.

                                            Une révolte....ha !! ha !! ha !!
                                            Surement pas avec les gnous qui peuplent la france et ne sont bon qu’à une révolution 2.0 derrière leur écran.

                                            Cette génération d’émasculés qui tremble à la vue d’un gosse de 40 kgs en survêt/casquette,
                                            c’est sur qu’avec ce genre de révolutionnaires l’empire doit trembler...  smiley
                                            ha !! ha !! ha !!!
                                            Risquer sa vie pour une cause,un idéal,nécessite un certain courage et de l’abnégation,hors,
                                            le peuple de france s’inquiète surtout du retard d’un RER un d’un bus qui les fera arriver en à la bourre
                                            sur leur lieu de torture, ce qui,hoooo misère...amputera leur pitance de quelques Euros,
                                             ça,les gnous ne peuvent s’y résoudre.
                                            L’empire et ses sbires ont bien œuvré,petit à petit il ont ôté toutes formes de courage de la majeure partie du peuple de france... beau boulot...  smiley


                                            • henry_jacques henry_jacques 19 mars 2013 16:31

                                              Philosophiquement j’adhère à la Révolution ‘’pure’’ .

                                              Quant à ses résultats et conséquences négatives qui en découlent, elles ne sont que le contraire de l’idée originelle : la récupération par une minorité de malades mentaux.

                                              1789, montage des Jacobins, bourgeoisie soutenue par les financiers.

                                               

                                              Jean Moulin et la Résistance, n’ont-ils pas été récupérés ? Lorsque l’on se penche sur les nombreuses zones d’ombres de la mort de ce martyr à l’idéal, au dévouement et intégrité sans faille. Dernièrement, lors d’une cérémonie commémorative du maquis Bir Hakeim, dans le désert sud Aveyronnais :La Pézade, où sont tombés une vingtaine de maquisards en août 1944, deux seuls résistants ayant participé étaient présents. Plus tard au cours du traditionnel repas, je fus frappé par leur mutisme et l’absence totale de leurs regards au milieu du brouhaha festif. Etant parvenu à converser avec l’un d’eux, ce dernier me confia « Tout çà, tous ces camarades torturés, morts…Tout çà pour en arriver là aujourd’hui… »

                                               

                                              ·  A ce jour, les révolutions arabes : manipulations américaines

                                              ·  Etc… Etc…

                                              Le problème majeur de l’échec réside dans l’être. Probablement génétique, comme le prouve le comportement de nos ‘’élites’’.

                                              -  l’Europe n’a aucune volonté commune, aucun idéal commun, aucun socle social commun. Alors que les Maîtres du Monde  ont en commun des valeurs et des principes fondamentaux qui sont le ciment de leur unité. Ces principes étaient ceux des Nazis comme ils sont ceux de leurs héritiers, les idéologues du Nouvel Ordre Mondial (Illuminati/Bilderberg/Siècle/Etc…) . Ils décident du sort de la planète. C’est depuis la seconde guerre mondiale que s’est produit la désintégration de la société et des valeurs qui en faisaient le ciment. Funeste résultat d’une manipulation mentale orchestrée.

                                              -  - Manipulation mentale encouragée par la couardise des peuples d’Europe qui par leur soumission aux psychopathes et pervers narcissiques, se sont rendus manipulables et corvéables au-delà des espérances de ces derniers.

                                              -  La société est ainsi faite. Qu’on le veuille ou non, elle est constituée d’êtres endormis et inconscients : d’êtres indifférents à la sentence commune.

                                               

                                              Le risque que peut entrainer l’accoutumance au confort, à savoir une faculté affaiblie de discerner les menaces planant sur nos libertés et notre libre arbitre.

                                               

                                              Théorie de la désintégration positive

                                              http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php?id=articles:dabrowski#theorie_de_la_desintegration_positive

                                               

                                               

                                              Troublante coïncidence qui est passée inaperçue dans les merdias français :

                                              -  * 6 mai 2012, « Moi Président » est ‘’élu’’

                                              -  * 31 mai 2012, Henri de Castries prend la direction du groupe Bilderberg. ( Personnalité mondiale de la finance, PDG du Groupe d’assurances AXA. Il est ami avec Sarkozy, Bayrou et … Hollande. Ils sont de la même promotion Voltaire. N’était-ce pas « Moi Président » qui maitrisant à merveille le mensonge, disait qu’il n’aimait pas les riches ? Autrement dit, le ‘’François le passif’’ sera aux premières loges pour appliquer les décisions que lui dira de prendre son ami qui a largement contribué au financement de sa campagne. Ce sont ceux qui sont derrière le rideau, qui tirent les ficelles). Hollande s’inscrit donc dans la suite logique de Sarkozy.

                                               

                                              -  L’insurrection nationale dans la violence ? Le basculement de la force dans la violence a été prévu et scrupuleusement structuré par les oligarchies. l’EuroGendForce (armée privée issue du traité de Velsen/Les gouvernements européens savent très bien qu’ils auront à faire face tôt ou tard à la révolte du peuple. Pour ne pas devoir utiliser leur propre armée contre les citoyens du pays, cette force paramilitaire a été créée en secret) Il a été étendu au niveau européen par les forces de l’OTAN (voir le rapport en anglais Urban opérations RTO 071/SAS 030 NATO - Egalement le manuel de programmation introductif Opérations et Recherches TM-SW7905.1, Armes silencieuses pour guerres sans bruit).

                                              -  http://www.eurogendfor.org/

                                              -  http://www.nato.int/cps/en/natolive/topics_49755.htm

                                              Nous sommes pris au piège. Les différentes propositions de révolution pacifiste ne sont qu’utopie. Elles ne dérangent absolument pas les oligarques.

                                              Combien sont capables de quitter dans les 30 minutes ce système destructeur pour vivre autrement ?

                                              Cherchant constamment une solution idéale au sens noble du mot, j’avoue me fracasser sur un pessimisme réaliste corroboré par ce point de rupture qu’inexorablement s’approche de moi.

                                               


                                              • julius 1ER 21 mars 2013 10:49

                                                J’apprécie la première partie de votre analyse sur le communisme Stalinien pratiqué en Chine qui est finalement soluble dans le Capitalisme ou vice-versa !!!!!!

                                                Par contre je suis beaucoup moins d’accord avec la 2ie partie ou vous faîtes de la Défense Nationale l’horizon indépassable et la condition sinéquanon de la souveraineté, je trouve cette argumentation fallacieuse et périmée en cela je m’explique.....
                                                Ma vision d’une France forte doit passer par une prise de conscience de la nécessité absolue de retrouver une République juste et solidaire mais aussi homogène et soucieuse de faire primer l’intérêt collectif en redéfinissant des objectifs prioritaires tels que le bien vivre ensemble, la redéfinition de l’utilisation des ressources et surtout la préservation du capital écologique, économique et humain de notre pays,ces objectifs doivent devenir les valeurs fondatrices de l’Europe, et si ce n’est pas le cas alors on se doit de quitter l’Europe, car je pense que pour avoir vécu à l’étranger , les valeurs dont je parle sont aussi pertinentes à l’étranger qu’ici, beaucoup de peuples européens seraient prêts à souscrire à ces valeurs pour le 3ie millénaires mais comme ici souvent la parole est confisquée, !!!!!!!!! si l’on ne peut mettre en place dans notre pays un modèle cohérent et exemplaire, exprimer comme vous le faîtes des raccourcis en revenant à des intérêts catégoriels, on ne peut valider la thèse que l’europe c’est mal alors que le pays est en voie de désintégration, pour des raisons endogènes et aussi exogènes, on ne peut exporter le chaos comme modèle, je ne pense pas que ce soit la voie vers le salut ................. 

                                                • Phenixe 14 janvier 2014 11:52

                                                  Je pense qu’une révolution est nécessaire pour le peuple français , car aujourd’hui les français(e) n’on absolument aucun pouvoir , à part celui d’élire un « Roi , fantoche » de l’UE .


                                                  Si révolution il y avais , je propose un système tout à fais différent de celui mis en place actuellement au gouvernement :
                                                  -Aucun Président(e) ni leaders politique , ces le peuples qui aurait tout pouvoir .
                                                  -Chaque citoyen(ne) pourrait faire une proposition de lois (si cet proposition est soutenus par un certains nombre de citoyen(ne) le projet de loi en question sera voté par le peuple directement aux urnes et non par référendum .
                                                  -l’Armée seras au service du peuple sous le commandement d’un général , se dernier prennent ces directives du peuple (par le biais d’un vote) , chaque citoyen(ne) devras suivre un entraînement militaire et seras considérait soldats si le pays est attaquer .
                                                  -Il y auras bien une assemblée nationale , d’on les député(e)s serons élus directement par le peuple (vote) et qui devront suivre scrupuleusement les décisions et instructions des citoyen(ne)s de leurs régions . 

                                                  En bref , mon projet est une VRAIE démo(peuple)cratie(pouvoir) 

                                                  Je pense que la seul vraie difficulté seras pour le peuple d’assumée les conséquences de
                                                  leurs votes .
                                                  Car il est en effet plus facile d’élire un dirigent , puis de critiquer ces actions que de prendre des initiatives pour construire un avenirs durable .  
                                                   

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