• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Lettre ouverte à Martine Aubry, agent de la Sarkozye

Lettre ouverte à Martine Aubry, agent de la Sarkozye

 
Madame Aubry,
 
En ces douloureux lendemains d’élections, c’est avec une infinie tristesse que je prends ma plume pour vous écrire ces quelques mots. Madame la première Secrétaire du Parti Socialiste, permettez-moi tout d’abord vous dire que le peuple de gauche ne vous remercie pas.
 
Durant le congrès de Reims, nous avions assisté, atterrés, au grand déballage médiatique des querelles intestines socialistes. Nous vous avions vu combattre Ségolène Royal bec et ongles, avec férocité et ténacité, dans l’unique but de conquérir le poste tant convoité de Première Secrétaire du Parti Socialiste. Nous l’avions compris : vous étiez portée dans votre lutte par tous les apparatchiks du parti et adoubée par l’élite dirigeante de la France, alors même qu’une grande majorité de vos militants aspirait à une rupture profonde avec les pratiques du passé. Nous avions bu le calice de la division jusqu’à la lie, sous les regards rigolards des umpistes et du reste de la France. Mais tout au fond de nos cœurs naïfs, nous avions toutefois conservé l’infime espoir que votre renaissance politique marquerait peut-être un tournant dans la reconstruction du PS et le renouveau de l’idéologie sociale-démocrate.
 
A l’heure des comptes postélectoraux, force est de constater que telle n’était pas votre mission. Votre campagne européenne hésitante et molle nous a conduits droit dans le mur. Au lendemain de cette baffe électorale monumentale, loin de constituer l’électrochoc dont le PS avait besoin, votre discours manquait toujours cruellement de souffle et d’ambition. Pire : au lieu de vous lancer corps et âme dans la reconquête idéologique socialiste, vous avez préféré vous afficher sur le perron de l’Elysée, main dans la main avec Nicolas Sarkozy.
 
Mon objectif aujourd’hui n’est pas de hurler notre désespoir. Mais d’en appeler à ce qu’il vous reste de sens de l’honneur et de la responsabilité pour exiger de votre part un ultime sursaut républicain.
 
Madame Aubry : la France va mal, elle traverse une crise historique dont les conséquences sociales et économiques risquent encore de s’aggraver. Demain, le chômage atteindra sans doute des records inégalés. Notre pays est dirigé par un homme dont l’objectif principal est de préserver, et pour longtemps, les privilèges de sa caste. Il n’a en aucun cas mis en œuvre les réformes dont la France avait besoin, et il ne pourra sans doute jamais réformer notre état et nos institutions, tant ses qualités et sa légitimité de réformateur sont décrédibilisées. Il laissera après lui la France dans un état exsangue, et l’aura transformée entre temps en une terre d’inégalités et d’injustices sociales. Cet homme-là, qui reste porté par une ambition strictement personnelle et les lobbies de l’argent, n’a pas de véritable projet pour la France et l’ensemble des français.
 
Madame, l’heure est venue pour vous d’endosser vos responsabilités : l’Histoire, avec un grand H, vous offre une opportunité unique de contrer la mise à sac de la France. Pour cela, vous devez prendre la mesure de la débâcle qui est la votre aujourd’hui et en tirer les conséquences pour mieux nous conduire demain, nous l’espérons encore, vers de nouvelles victoires électorales.
 
Quel est donc le constat que vous devriez tirer aujourd’hui ?
 
 
1/ Tout d’abord, le PS subit une crise profonde de leadership.
 
Tout le monde vous le dit : Madame Aubry, vous devez vous affranchir de la vieille garde socialiste qui est complètement dépassée pour assoir votre autorité. Il vous faut également parvenir à mettre au pas les jeunes quadras, afin de faire parler le parti d’une seule voix. Pour accomplir une telle révolution, il parait urgent de mettre en place au sein du PS un organigramme simplifié et renforcé, et également de réussir à convaincre les uns et les autres que vous croyez fermement à une victoire socialiste en 2012. Encore faudrait-il que vous soyez la première convaincue du caractère réalisable d’un tel projet.
 
 
2/ Le PS a besoin d’une nouvelle idéologie réformatrice.
 
Pour cela, Madame Aubry, vous devez cesser de prêter l’oreille aux seules élites et mieux apprendre à écouter la vox populi. Ainsi seulement, vous parviendrez à bâtir un discours structuré et percutant. Dans cet objectif-là, pourquoi ne pas organiser une profonde réflexion à tous les étages de la société, qui réunirait simples travailleurs, syndicalistes, jeunes philosophes, enseignants, penseurs et blogueurs de tous horizons ? Voilà qui vous permettrait d’identifier les grands thèmes sociétaux qui préoccupent les français, ainsi que ceux auxquels la droite apporte de mauvaises réponses aujourd’hui.
 
Madame Aubry, il faut que vous convainquiez les français que les enjeux de la social-démocratie ne sont pas dépassés, que l’éducation et la médecine pour tous ne sont des acquis ad vitam aeternam et que les mauvaises réformes de la droite conduiront les français vers de lourdes désillusions sur ces sujets-là.
 
Madame Aubry, il vous faut contrer la politique actuelle du gouvernement qui consiste à organiser sciemment la fracture générationnelle dans notre pays et qui laissera sur le bord de la route une jeunesse écœurée et spoliée, un pays sans avenir. Pour cela, pourquoi ne pas se réapproprier les thèmes de l’insécurité en sortant de l’angélisme socialiste et en proposant des vraies solutions constructives, alors même que la politique sécuritaire actuelle est un véritable échec ? 
 
Madame Aubry, la crise et le chômage qui vont déstructurer en profondeur notre société appellent à des véritables solutions collectives. Le développement durable, l’intégration des minorités restent autant de sujets en friche au sein de la société française.
 
Madame Aubry, vous nous restez redevable d’une victoire à la Pyrrhus au sein du Parti Socialiste. L’heure est venue de nous rendre des comptes et de respecter enfin vos engagements. J’en appelle à l’héritage idéologique de votre père, Jacques Delors, qui passera sans doute à la postérité comme un grand homme politique, ainsi qu’à votre sens du devoir et de l’honneur. Entreprenez la reconstruction du Parti Socialiste et de son idéologie, ou bien alors cédez votre place à d’autres, plus combatifs, et démissionnez. Mais comprenez que nous ne vous laisserons pas participer au saccage de la France sans réagir.
 
Madame la Première Secrétaire du Parti Socialiste, ce coup de semonce électoral du 7 juin 2009 vous offre une dernière chance de prouver à la face de l’Histoire que vous n’êtes pas seulement le fruit gangréné d’une élite pervertie et par conséquent, un simple agent à la solde de la Sarkozye, mais bien une grande femme politique.
 
Madame Aubry, nous comprenons que la tâche qui vous attend est immense et la route parsemée d’embûches, mais sachez enfin que vous n’êtes pas seule pour relever ce défi historique, et que le peuple de gauche se tient à votre entière disposition pour entamer avec vous, dès que possible, la construction de la nouvelle idéologie socialiste du XXIème siècle.

Moyenne des avis sur cet article :  3.81/5   (27 votes)




Réagissez à l'article

35 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 12 juin 2009 12:18

    ben oui , y’a pas imminent , ils ont décidé de ne pas décider et de reporter à dans 6 mois toute décision ...


  • Olorin 12 juin 2009 12:41

    Vous m’avez volé la réplique. j’allais parler de l’importance pour le peuple françois de l’imminence, mais vous m’avez devancé. Je suppose qu’Abgeschiedenheit voulait parler de cela. A moins qu’il ai voulu parler de l’immigation. En tout cas, pour moi, tant qu’il resteront flou sur cette dernière question, voir même continuerons pour certains à déborder sur le terrain de la droite, pour ne pas dire des faschos, ils n’ont aucune chance de bénéficier de mon vote (souvenez vous les conneries sur la misère du monde que nous ne pourrions pas accueillir toute entière chez nous. Ah ! la peur séculiere de l’invasion subite d’une horde de Sarasins gagne nos gauchistes repentis : notre pays est tellement merveilleux que tous les pauvres vont débarquer sur nos cotes normandes... il est entendu que c’est pour violer nos mères et nos compagnes...). Ils admettent bien la libre circulation des marchandises mais la libre circulation des humains, ça non : les objets avants les hommes !


  • zoup 12 juin 2009 13:24

    Faut il le répéter encore et encore ?
    La phrase exacte de Michel Rocard était :
    « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part »


  • Olorin 12 juin 2009 14:40


    « La phrase exacte de Michel Rocard était :
    « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part » »

    Cette précision ne change rien à l’affaire. Quelle est la conséquence de cette précision ? On se répartie des parts d’immigrés entre pays riches et on rejette les autres à la mer ? On les sélectionne selon leur couleur, leur religion, leur capacité à s’exprimer en bon françois (et on destitue les français qui ne savent pas parler de leur nationalité...) ? N’est ce pas ce que Sarkozy et ses copains appellent l’immigration choisie, le tout en générale avec un bruit de bottes assourdissant ?


  • Traroth Traroth 12 juin 2009 15:15

    @Abgeschiedenheit : en quoi votre monomanie constitue-t-elle un thème obligatoire ? Vous trompez les gens sur l’origine des problèmes. Rien de plus que l’habituelle poudre aux yeux de la droite.


  • Bois-Guisbert 13 juin 2009 11:05

    Abegeschidenheit a, comme très souvent, entièrement raison. Je développe le même discours que lui (ci-dessous 10:54) avec le précieux renfort d’un éditorialiste du Wall Street Journal, qui est à la fois intellectuel de gauche, écrivain, juif et homosexuel, c’est-à-dire aussi éloigné du point Godwin qu’il est possible de l’être !

    P.S. à mon intervention de 10:54 :

    http://online.wsj.com/article_email/SB124043553074744693-lMyQjAxMDI5NDIwOTQyMzk1Wj.html


  • romaeterna romaeterna 12 juin 2009 12:15

    Merci pour cette lettre pleine d’espoir qui, si elle est lue (et ne serait-ce qu’un tant soi peu comprise et entendue) par les personnes concernées, me repermettra peut-être un jour de revoter PS.


    • LE CHAT LE CHAT 12 juin 2009 12:27

      Madame Aubry, vous devez vous affranchir de la vieille garde socialiste
      c’est mal barré , elle fait partie des fossiles de la Mittérandie


      également de réussir à convaincre les uns et les autres que vous croyez fermement à une victoire socialiste en 2012
      C’est vraiment la méthode Coué ! c’est pas ça qui va ramener les électeurs !

       en proposant des vraies solutions constructives
      se limiter à un antisarlozisme primaire et à se dire de gôôôche , même Bayrou peut le faire tout seul !


      • souklaye 12 juin 2009 12:41

        Entre les névroses républicaines et le misérabilisme citoyen, il y a l’opportunisme de certains apatrides.

        Quand le ressentiment se fait religion, alors le contrôle social se substitue à la morale au nom de la cohésion économique.

        Entre la charité judéo-chrétienne castratrice et le darwinisme intégrationniste, il y a toujours de la place pour le suicide ou le terrorisme.

        La suite ici

        http://souklaye.wordpress.com/2009/06/10/post-it-sos-ostracisme/ 


        • TSS 12 juin 2009 13:28


          le socialisme n’existe plus depuis le depart de Mendès-France,ce n’est pas d’hier... !!


          • Philou017 Philou017 13 juin 2009 09:13

            Quand on soutient le systeme libéral, qui est une pure machine anti-sociale, on n’est pas de gauche, mais de droite. Le PS est à droite depuis 1983. Il faut ouvrir les yeux.

            Sa direction est squattée par des arrivistes soigneusement soutenus par la Nomenklatura en place. Il faudrait que le parti scissionne entre un parti de gauche et un autre social-libéral. La seule façon d’évoluer.


          • Voltaire Voltaire 12 juin 2009 13:33

            Autant le « gadin » du MoDem lors de cette élection a des causes assez évidentes, et peut donc trouver sa solution aisément, autant le cas du Parti Socialiste est un tel casse-tête que j’hésite à commenter cet article.

            on parle souvent du probmème de leadership de ce parti. C’est bien sûr une évidence, et le faible score obtenu aux européennes ne va pas arranger les choses : la guerre des chefs va reprendre de plus belle avec 2012 en perspective.

            Mais le problème de fond, qui me semble toujours insoluble, et l’absence de vision commune de ses membres et de son électorat, qui le condamne au consensus mou et à la confusion. Au PS, un tiers est favorable à une gauchisation du parti (et alliance avec l’extrême gauche), un tiers au modèle jospinien traditionnel, et un tiers au modèle social démocrate (et alliance avec le MoDem). Personnellement, je considère l’équation insoluble. Comment proposer un projet de société lisible quand il existe de tels fossés ? la synthèse est tellement difficile que personne ne s’y risque, et que le combat se déporte par défaut sur les personnes. Or l’enjeu de société est immense (poursuivre ou rompre avec le sarkozysme).


            • LE CHAT LE CHAT 12 juin 2009 14:13

              @voltaire

              t’oublies un tiers de traitres en puissance prêt à rejoindre Nicolas Sarkozy


            • Voltaire Voltaire 12 juin 2009 15:35

              @le chat

              Je parlais des sympathisants du PS, pas de ses chefs ! c’est déjà bien compliqué comme cela, inutile de rajouter de l’huile sur le feu...


            • civis1 civis1 12 juin 2009 15:55

              Au PS avec ce sondage en live, le réveil est dur ?

              Croyaient-ils encore faire illusion en laissant notre république laïque et solidaire aux mains de la voyoucratieinternationale ?

              L’enjeu était d’une importance capitale : une Europe de droite, libérale et une Europe de gauche, sociale. Le PS collabore à une politique libérale et ne s’oppose que trop mollement à la disparition des services publics et aux atteintes portées aux acquis sociaux.

              c’est au niveau de l’Europe que ces positions politiques ont été les plus visibles en acceptant une constitution faisant l’impasse d’une Europe politique et sociale et en se faisant les alliés de la droite libérale pour une « concurrence libre et non faussée » un objectif de l’Union Européenne .

              Sauf que la concurrence étant libre tous les coups son permis (concurrence faussée par les lobbies) et dans les mains de l’ingénierie financière la monnaie ne peut pas jouer le rôle régulateur au niveau de l’économie réelle.
               

              Ils viennent de payer le choix politique qui était le leur : 
              1) La collaboration au niveau de l’union européenne à une constitution sans Europe Poltique ni Europe Sociale.

              2) Un non dit : Laisser , au niveau national, gouverner la droite pour mieux utiliser le vote militant et l’emporter dans les autres élections. Le choix politique du PS qui était d’entretenir au niveau régional et départemental une classe politique importante ( des caciques qui utilisent la grogne sociale pour s’y approprier le pouvoir) a vêcu.

              L’image politique du PS risque d’être entamée durablement... et comme pour l’élection présidentielle précédente, les médias alignés ne se priveront pas de choisir , en le faisant mousser, le challenger de gauche sur le critère du meilleur perdant crédible.

              3) le front de gauche joue les ambulances ou les voitures balais mais utilise une sémantique surannée trop chargée  : le mot Front est trop lourd (tant à gauche qu’à droite) et avec le PS le mot gauche a perdu sa symbolique.

              4 ) Europe-écologie est une liste composite qui ne structure pas la vie politique = oui. On peut s’attendre au niveau politique à un arbitrage « désordre » face aux tentatives de récupération qui ont déjà commencé. Mais la question d’un développement durable reste la question prioritaire.

              Il y a une écologie de droite pour un droit à polluer que seuls les plus riches pourront se payer.
              il y a une écologie de droite qui est en train de délocaliser les activités polluantes sur des territoires « moins peuplés » : c’est une bonne idée çà d’aller asphyxier les papous qui ne demande rien d’autre que de continuer à jouer de la sarbacane etc...
              Il y a une droite qui va se mettre à laver plus vert que vert !

              Le message de ces élection est clair : la France n’est plus le pays démocratique qu’elle était. Tout est vérouillé : au niveau médiatique, politique, syndical et éconimique. Plus de séparation des pouvoirs les électeurs le savent et ne sont pas allés voté dimanche" dernier.


            • Yaka Yaka 13 juin 2009 00:01

              Problème insoluble ... mais dissolvable


            • Philou017 Philou017 13 juin 2009 09:18

              yaka, en effet...


            • meuzky 12 juin 2009 14:35
              Encore une lettre qui montre l’état désolant dans lequel se trouve le parti.

              « Il vous faut également parvenir à mettre au pas les jeunes quadras, afin de faire parler le parti d’une seule voix »
              Je pense que ca doit-être le cas aussi pour les militants, le PS manque d’unité et donc de crédibilité, il revient à chacun de lui en donner.
              Ce n’est pas en accusant son propre camp de faire parti de l’autre que les choses vont avancer.

              De plus vous prétendez parler au nom « du peuple de gauche ». Un peu présomptueux non ?


              • loïc 12 juin 2009 14:58

                « peuple de gauche »

                Pas la peine d’aller au delà du 1er paragraphe, cette seule expression suffit à me passer l’envie de lire la suite.
                Quand les partis de gauche comprendront qu’ils doivent s’adresser au Peuple Français, et non uniquement à un soi disant « peuple de gauche », il y aura peut-être de l’espoir pour eux mais pas avant.


                • Traroth Traroth 12 juin 2009 16:20

                  Les partis ne sont pas l’émanation du peuple français, mais bien d’un cercle réduit de militants et de sympathisants. Ce n’est pas différent pour l’UMP ou le NPA.

                  D’une manière générale, le peuple français se fout du devenir des différents partis politiques. Si un parti a besoin de se réorganiser, de changer de ligne politique ou de quoi que ce soit, d’ailleurs, il ne peut pas attendre grand-chose du peuple français, donc. La relation est dans l’autre sens. C’est le peuple français qui est en droit d’attendre quelque chose des partis. Mais pour ça, encore faut-il qu’ils soient en état de fonctionner.


                • Philou017 Philou017 13 juin 2009 09:16

                  Les grands partis sont actuellement controlés par une nomenklatura soigneusement entretenue et soutenue par le pouvoir financier et leur bras armé, les médias.

                  Dans ce contexte-là, peu de choses à faire, sinon militer avec de nouveaux partis émergents.


                • bek 13 juin 2009 20:05

                  « Les grands partis sont actuellement controlés par une nomenklatura soigneusement entretenue et soutenue par le pouvoir financier et leur bras armé, les médias. »

                  Bon résumé Philou...

                  d’ailleur la reconstruction, ne sera possible que par la décomposition totale de ses parties « Kouchnerisés » infectes et pourries.


                • Traroth Traroth 12 juin 2009 15:18

                  Très bonne article qui rappelle que les enjeux de la sphère politique ne sont pas abstraits, comme semblent le penser les abstentionnistes, mais ont un impact très direct sur la vie quotidienne de chacun d’entre nous.


                  • Traroth Traroth 12 juin 2009 16:22

                    Très bon article, bien entendu...


                  • Nycolas 13 juin 2009 00:41

                    Bien sûr que la politique a un impact direct sur la vie des gens.

                    L’exercice du droit de vote permet-il de modifier cet impact ? Vous ne voyez pas que les seules décisions que les dirigeants prennent en direction du peuple sont celles qui visent soit à le contrôler soit à l’anesthésier ? Que l’on vote ou non, c’est du pareil au même, et pire, voter donne une légitimité de fait à ce système, car voter signifie qu’on y croit, qu’on croit que le bien va surgir de là d’où il n’a jamais surgi.

                    Le pouvoir n’écoute le peuple que quand il s’inquiète des mouvements de celui-ci... les parodies électorales et leurs mouvements de balancier au gré des humeurs n’a aucun effet.

                    Par contre, l’abstentionnisme fait plus de bruit qu’on veut bien le dire... c’est un des mots les plus prononcés à chaque élection, et ce mot est lourd de sens quant à l’attitude qu’adoptent de plus en plus les gens, et pas seulement en France et dans les pays les plus riches, contrairement à ce que l’on croit. Dans els pays de l’est, les taux d’abstention ont été plus importants qu’en France ou même en GB.

                    Il faut arrêter de discréditer les abstentionnistes, de leur faire dire ce qu’on veut leur faire dire sous prétexte qu’ils ne s’exprimeraient pas (ceux qui adhèrent à une ligne de parti, peut-on considérer qu’ils « s’expriment » ? pff...), et commencer à prêter l’oreille à cette sourde protestation qui gronde au delà des musiquettes des parti-supermarchés, où chacun croit venir acheter ce qu’on lui a promis, alors qu’on lui refile partout la même camelote.


                  • HELIOS HELIOS 12 juin 2009 16:10

                    Ah, Ah, Ah....

                    Pe PS est mort.... supposons que Martine Aubry vous ecoute et tire sa révérence...

                    Celle qui va immediatement prendre sa place, c’est Ségolène Royal, une autre machine a perdre...

                    De mon humble avis, Ce parti, tel qu’il a été et qu’il est maintenant est mort et bien mort. laissons une chance a celui qui va le remplacer de renaitre fort et vigoureux afin de donner le« La » de la société française et une alternative au comportement predateur des acteurs qui ont le pouvoir en ce moment.

                    Cette election, a mon avis non significative, a démontré qu’il n’y a pas de force POLITIQUE en mesure d’affronter la droite débridée. L’ecologie n’est pas une politique, nous le savons, il va falloir attendre l’emergeance d’un leader portant un message alternatif pour que s’agrege les sensibilités dissidentes. En voix, la sensibilité de gauche est majoritaire.

                    Oubliez Martine Aubry, Oubliez également Ségolène Royal, on n’en veut pas non plus et ecoutez les discours des autres, ceux qui n’ont pas encore un acces aux medias...


                    • Stéphane Bouleaux 12 juin 2009 16:35

                      Quand on voit ce genre de phrase « Le PS a besoin d’une nouvelle idéologie réformatrice. », on comprend que certains partisants ont des problemes aussi !!!

                      Vous ne pouvez pas dire simplement que votre parti n’a pas d’idées et se torche regulierement avec ses pseudo-idéaux ?


                      • morice morice 13 juin 2009 09:28

                        vous, vous êtes mal barré pour parler démocratie : vous illustrez régulièrement vos propos de photos ou de liens issus de sites d’’extrême droite ou identitaires : dont ce lui de Fernand Cortes dont le site a été fermé pour apologie de thèses racistes et xénophobes, ou de grouik grouil fermé pour les mêmes raisons. Vous vous « torchez » avec la démocratie, alors évitez-donc d’en parler svp....


                        voici la liste de vos sources préférées, les lecteurs apprécieront :

                        et reprenez votrer pseudo Seb59, Stephane Bouleaux m’appartient depuis 25 ans.

                      • franc 12 juin 2009 18:54

                        la sociale-démocratie est morte ,elle a fait son temps ---------------------------------et je me demande si la démocratie elle aussi n’a pas fait son temps

                        l’heure n’est plus à la démocratie mais à la dictature ---------------car aujourd’huis c’est la tyrannie qui règne sous le masque de la démocratie ,la tyrannie des puissances d’argent qui contrôlent les principaux pouvoirs,que ce soit le pouvoir médiatique qui est le plus puissant de tous les pouvoir aujourd’huis,car celui qui contrôle l’esprit contrôle tout ou le pouvoir économique ,avec l’argent on achète tout même les consciences 

                        et la démocratie ne peut rien faire contre la tyrannie qui est la dictature du mal------------------seule une dictature peut s’opposer à une dictature ,seule la dictature du bien peut vaincre la dictature du mal de même que seule une force physique peut s’opposer et neutraliser une autre force physique ,toutes les pensées du monde ne pourront pas arrêter une balle dans sa course,seule une force matérielle pourra arrêter une force matérielle 

                        est-ce à dire que la force est la seule valeur souveraine et toute puissante ici-bas,ce serait alors le triomphe de l’idéologie nazie ,le règne tout puissant de la force diabolique --------------------------non,la force n’est pas la seule valeur souveraine ici-bas ,il existe une entitée qui est encore plus souveraine que la force ,c’ est l’esprit, car c’est l’esprit et donc la raison qui commande à la matière et par là la force aveugle,et c’est la raison qui dicte le droit et la justice
                         
                        cependant comme le dit Rousseau,le droit sans la force est impuissant comme la force sans le droit est tyrannique -----------------------seule l’alliance entre la force et la raison peut vaincre la force tout court,la force rationnelle est supérieure à la force irrationnelle ------------et comme le droit exige la force pour rendre justice et que l’application de la force est une dictature,c’est donc bien la justice qui appelle la dictature pour exiger son droit

                        or la dictature pour exiger son droit à la justice cela s’appelle dictature du bien et ce n’est rien d’autre que la dictature de la raison car c’est la raison et la raison seule ,la raison universelle ,absolue et transcendante qui détermine ce qui est bien ou ce qui est mal (St-Thomas d’Aquin)

                        par conséquent seule une dictature ,la dictature de la raison ,en établissant le droit et la justice c’est à dire le bien, peut abattre une autre dictature ,la dictature de la déraison ou du mal c’est à dire la tyrannie 

                        la démocratie a fait son temps qui amène la tyrannie -------------------------vive la dictature (Platon) 


                        • octavien octavien 13 juin 2009 00:01

                          le problème c’est qu’Aubry vient de nous faire du sous-F. Hollande qui lui même nous faisait du sous Jospin qui lui même nous faisait su sous Guy Mollet.

                          comment voulez-vous voter pour ça quand vous êtes vraiment socialiste.
                          C’est à dire quand on adhère à l’idéal du socialisme et pas à un parti qui porte ce nom


                          • morice morice 13 juin 2009 09:31

                            et encore vous n’avez pas cité Vals, qui est aussi à gauche qu’un Bayrou... ce qui n’est pas peu dire...


                          • octavien octavien 13 juin 2009 13:06

                            je n’ai cité que les plus emblématiques, effet si on cherche bien on peut trouver des perles


                          • Yaka Yaka 13 juin 2009 00:05

                            Vous auriez pu rajouter :

                            - Il faut être quelqu’un de bien
                            - Tuer c’est pas cool

                            Vous ne faîtes que balancer des évidences, Martine Aubry a surement fait cette analyse bien avant vous.
                            Le vrai problème c’est que la situation, comme l’a dit Volaire, est probablement insoluble.


                            • Bois-Guisbert 13 juin 2009 10:54

                              Pauvres socialistes, Cela fait des années qu’ils pédalent dans la semoule et qu’ils débattent à propos de la nature du produit : semoule de blé dur, semoule de blé tendre, semoule de maïs, semoule de manioc, et j’en passe de plus granuleuses...

                              Chaque semaine, ils nous sortent trois explications nouvelles de leurs déboires urnaires, mais aucune ne tient la route sur la distance et aucune n’entraîne la prescription d’une médecine efficace.

                              Ces cafouillages ont abouti au recul des européennes (- 2,123 mios de voix, par rapport à 1974) qui s’est effectué principalement, au profit des écolos de l’excentrique troïka Cohn-Joly-Bové (+ 1,531 mios de voix), ce qui ne constitue pas un bouleversement de l’échiquier politique.

                              Et ces transfuges ne sont pas le problème du PS. Il réside dans ces électeurs qui ont quitté leur parti naturel, parce qu’il est incapable de répondre à leurs préoccupations en matière de surpopulation allogène.

                              Ce sont de petites gensqui subissent l’immigration jour après jour en termes de promiscuité. Chirac, dans un exceptionnel moment de lucidité, avait observé le phénomène, mais les socialistes ne peuvent faire un tel constat, sans bouffer leur chapeau et le peu de cervelle qu’il y a dessous. D’où une désaffection de leurs électeurs traditonnels

                              Cette thèse que je défends depuis des années a été développée, dans le Wall Street Journal du 23 avril 2009, par un certain Bruce Bawer, intellectuel de gauche, écrivain, juif et homosexuel, une quadruple référence qui le place un cran au-dessus d’au-dessus de tout soupçon...

                              Ce qu’il y a de bien, c’est qu’on peut exposer en toute clarté l’origine d’une part importante des difficultés de la gauche molle, sans courir le risque de lui rendre un signalé service.

                              Paralysée par ses âneries dogmatiques, elle est incapable de faire le moindre mouvement salvateur. Et comme c’est le sphincter anal des mouches qui en souffre en tout premier lieu, on ne va pas se formaliser…


                              • fredleborgne fredleborgne 13 juin 2009 18:21

                                Il faut faire deuil du parti socialiste. Le parti communiste, moribond, n’a pu avoir un bon score qu’avec JL Menanchon. Tout ça pour ne pas créer un vrai front de gauche avec le NPA. Le « voter utile » qui a laminé la gauche au bénéfice d’un parti en déliquescence a évité la « troisième voie », celle d’un Bayrou qui aurait « perturbé » le dessein des lobbies capitalistes qui controlent l’UMP et qui entretient les division du PS grace à la gauche caviar infiltrée.
                                Le PS est encore gangréné par des traitres. Il convient donc de reporter les voix sur des partis de gauche, mais mieux organisés. La poussée verte pourrait être une solution si les verts n’avaient pas le même problème que le PS : trop de têtes et trop de discussions comptabilisant les poils sur les oeufs.
                                Il ne reste qu’un Bayrou, avec quelques défauts, mais qui a su supprimer la gangrène de son parti, et qui avec courage, fait front aux mauvais coups même s’il est tombé dans le piège d’un certain traître envers les révolutionnaires qui a ainsi servi ses amis (ses futurs meilleurs ennemis sur les plateaux télés) et qui entretiendra la division permanente en réussissant sans OGM le mariage de la carpe et du lapin pour conquérir les électorats qui assureront sa petite rente puis retraite de parlementaire permanent.
                                A moins d’un sauveur de type Zorro, qui pourrait surgir...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès