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Accueil du site > Tribune Libre > Mariage pour tous : le droit de l’enfant usurpé

Mariage pour tous : le droit de l’enfant usurpé

S'il est bien un argument fallacieux concernant le mariage pour tous, c'est celui du droit des enfants. Cette prise de position, sous couvert de bonnes intentions, n'est qu'une supercherie qui ne résiste pas au raisonnement.

Nous pouvons mettre de coté la manière dont est conçu l'enfant, parce que la Nature a fait preuve d'une imagination débordante (excusez l'anthropomorphisme) pour perpétuer la vie.

Je ne m'attarderai pas sur le sujet mais la reproduction d'une espèce ne passe pas nécessairement par l'altérité sexuelle.

 

Le besoin d'enfant :

Attardons nous sur le besoin qu'éprouve un être humain à concevoir un enfant.

Si ce besoin est purement vu sous l'angle biologique, l'Homme se reproduit en vue de perpétuer l'espèce. La manière dont il se reproduit n'a finalement aucune importance puisque le but est de mettre « au monde » les générations futures.

Si ce besoin est vue sous l'angle « psychologique » (en excluant les facteurs biologique), le besoin de faire des enfants est purement « égoïste ». Il émane d'un désir personnel.

Nous pouvons nous voiler la face, mais la réalité c'est que de nombreux couples font des enfants sans ce soucier expressément du futur enfant lui même : quelle vie lui propose t'on ? Quel monde l'attend ? Quelles conditions matérielles va t'on lui fournir … toutes ces questions souventes fois repoussées parce que nous estimons que l'amour suffira à palier aux imperfections du foyer et de la société.

Les raisons intimes (toujours psychologiques) peuvent être plus égoïstes encore : je conçois un enfant pour qu'il s'occupe de moi (matériellement) quand je serai vieux.

Il va de soi que facteurs biologiques et facteurs psychologiques s’amalgament, mais chose est sûre, l’égoïsme n'est pas l'apanage des uns ou des autres : il est universel, il est même reconnu tacitement comme un Droit et toute tentative d'entrave serait considérée comme scandaleuse (essayez donc de retirer ce droit à l'enfant pour des raisons économique par exemple...).

« Le droit à l'enfant » existe bel et bien et historiquement parlant, le « droit de l'enfant » est embryonnaire (il peut se compter en dizaine d'années dans les sociétés les plus en avance dans le domaine).

 

Le bien de l'enfant :

Au delà de l'enfantement lui même, beaucoup partent du principe qu'un enfant équilibré doit avoir un foyer composé d'un père (un homme) et d'une mère (une femme).

Ce présupposé tire davantage de la croyance que d'une quelconque observation factuelle et il est donc difficile d'avancer sur un terrain aussi miné.

Par contre, l'idée d'un principe de précaution est ridicule puisque les détracteurs eux même admettent (ou sont obligés d'admettre) que dans les faits rien ne peut empêcher qu'un couple homosexuel participe du foyer d'un enfant : des enfants sont et continueront d'être éduqués par des couples de même sexe.

Dans ces cas : le bien de l'enfant passe nécessairement par sa reconnaissance juridique ; la même reconnaissance que nous avons récemment mis en place pour les enfants issus de relation non « légitime » (hors mariage). La politique de l'autruche crée une inégalité de fait : l'enfant élevé par un couple de même sexe n'a pas les mêmes droits puisque la société ne reconnaît pas ses parents : alors qu'elle reconnaît ceux de ses camarades élevés par des parents hétérosexuels.

 

Pour conclure :

Ce texte est concis mais il donne quelques pistes de réflexion. Les détracteurs au mariage pour tous qui avancent un soi-disant « égoïsme » des parents « homosexuels » devraient quant à eux réfléchir à leurs propres motivations. Le « droit à l'enfant » existe bel et bien et cette proposition de les reconnaître légalement ne ferait que l'étendre « juridiquement » à des situations existantes.


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81 réactions à cet article    


  • voxagora voxagora 22 janvier 2013 13:07
    .
    Vous pensez vraiment que la reproduction de l’espèce 
    ne passe pas nécessairement par l’altérité sexuelle ?

    • Anthony 22 janvier 2013 15:23

      Je ne pense pas... c’est un fait : la Nature a imaginé des dizaines de manière de reproductions. Je vous invite à lire par exemple Le deuxième SexeSimone de Beauvoir explique très bien tout cela dans les premiers chapitres.

      Sinon la page de Wikipédia aborde également ces points (mais c’est un peu plus « brut » ) :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Reproduction_%28biologie%29


    • bel95 22 janvier 2013 15:40

      Ah bon on m’aurait menti !!! Papa et Maman sont donc des escargots !!!


    • Anthony 22 janvier 2013 15:42

      pour certains on peut se le demander smiley


    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 09:20

      argument sophiste.


      on ne parle pas du mariage des escargos, ils font comme ça leur chante.

      On parle du mariage dans la societe humaine, espece vivipare, mamifère, et couillonne (en tous cas à lire certains de ses representants.)



    • Anthony 23 janvier 2013 10:12

      Mon propos était justement de balayer l’argumentation concernant la Nature (je l’élimine justement de mon discours dès l’introduction de mon article).
      « L’homme est une idée historique et non pas une espèce naturelle » (Merleau-Ponty)


    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 11:52

      et vous critiquez des cathos ?


      l’Homme est Historique me fait furieusement penser à :

      Au début était le Verbe...

    • Anthony 23 janvier 2013 12:30

      @Aldous :

      - où ai je critiqué les cathos ?
      - concernant votre remarque sur Merleau-Ponty je peux avancer sans trop de risque qu’il se retournerait dans sa tombe.


    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 15:08

      les morts ne bougent pas, même si certains les font beaucoup parler.


    • Anthony 23 janvier 2013 15:23

      @Aldous au contraire les morts bougent en chacun de nous et il nous faut les faire parler... et j’en profite pour citer le fameux : nous sommes « des nains sur des épaules de géants » (Bernard de Chartres).

      Sans les morts, la lecture de leurs textes, l’interprétation ouverte, parfois maladroite, parfois même à l’encontre de son auteur (le livre appartient à son lecteur) nous n’aurions guère évolué.


    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 15:29

      Vous avez raison, il y a des morts qu’il vaux plus la peine d’écouter que nombre de vivants.


      De la a leur faire soutenir des thèses qui n’étaient pas les leurs...

      Moi j’ai bien Citer les choses en contexte et donc pour définir ce qu’est la démocratie je m’en réfère plus volontier a Periclès qu’a Cohn Bendit.




    • TicTac TicTac 22 janvier 2013 13:45

      Très bon article, merci.


      • bel95 22 janvier 2013 15:42

        Et dire qu’on s’emmerde dans la recherche sur l’utérus artificielle pardon nous n’avons plus le droit d’utiliser le qualificatif d’artificiel, mais d’orienté, de variante etc...sophisme qund tu nous tiens !!!


      • Folacha Folacha 26 janvier 2013 07:12

        Bel95 :

        L’utérus pour tous c’est maintenant ! smiley

      • Rounga Roungalashinga 22 janvier 2013 13:58

        Ce texte est nul.
        Qu’il se trouve dans la nature des modes de reproduction ne nécessitant pas d’altérité sexuelle est complétement hors-sujet, car le mariage concerne (encore) les êtres humains. Les arguments naturels doivent donc concerner les humains.
        Nul part il n’est montré que le « droit à l’enfant » existe, et pour cause : il n’existe pas. Des parents jugés indignes ou incapables d’élever leurs enfants en perdent la garde, car la société leur reconnaît le droit d’être élevés dans des conditions décentes. Si le « droit à l’enfant » existait, il serait impossible de retirer à un parent son enfant, à moins de l’en déchoir, ce qui voudrait dire que ce droit ne serait pas inaléniable. Dans tous les cas, on ne peut pas défendre la cause du mariage homo avec le « droit à l’enfant ».


        • Anthony 22 janvier 2013 15:32

          Le début de votre commentaire ferme toutes discussions... dommage.


        • bel95 22 janvier 2013 15:44

          Ah bon cela engageait débat ?????


        • Anthony 22 janvier 2013 15:54

          Bien heureusement... le débat né de la confrontation d’idée : où plutôt il EST confrontation d’idées.


        • Rounga Roungalashinga 22 janvier 2013 15:59

          J’ai l’habitude d’énoncer ma conclusion en début de commentaire et d’expliquer ensuite pourquoi j’en arrive à cette conclusion. Je trouve que le message est plus clair et plus incisif ainsi, même si ça prête le flanc à ceux qui sont trop content d’y voir une insulte à leur encontre, et de nier du coup la présence d’arguments qu’ils auraient été bien en peine de contrer autrement.
          Ne vous arrêtez donc pas au début du commentaire, et lisez tout.


        • Daniel D. Daniel D. 22 janvier 2013 14:27

          Le besoin d’enfant ? le droit a l’enfant ?

          Cet article est creux et ne parle pas du droit DES enfants mais du droit A l’enfant...

          Classique manipulation, encore une de ces gens si biens ...

          Bientôt, ils vont nous reparler de la sexualité des enfants (car ils l’ont deja fait !) et du besoin d’enfant...

          La honte soit sur les sophistes !

          Daniel D.


          • Anthony 22 janvier 2013 15:40

            Malheureusement « droit de l’enfant » et « droit à l’enfant » sont mêlés puisque les droits des premiers dépendent de l’adulte. Si vous avez lu jusqu’au bout je traite des deux « droits »... bien que le titre porte à confusion, je vous l’accorde.


          • bel95 22 janvier 2013 15:46

            Article qui porte à confusion, formulé par un esprit confus qui souhaite nous mener vers une société de la confusion !!! - peut être à cause de ca non !!!


          • non667 22 janvier 2013 23:43

            à bel
            société de la confusion !!! - parler de perversion serait plus juste

            qu’ils le veuillent ou pas les homos ne font jamais des couples  ils font toujours des  PAIRES des brelan ,des carrés ...etc .... (on ne dit pas un couple de gants mais une paire de gants )
            parler a leur propos de couple est pervertir le sens des mots , pervertir le langage ,pervertir les esprits ,pervertir la société !

            ne succombons pas à leur PERVERSION ............ du langage !

            non au mariage des paires !


          • Aldous Aldous 23 janvier 2013 09:24

            @anthomy


            ce n’est mellé que dans votre tête, mais ça c’etait evident des le premier paragraphe de votre article qui est l’exemple parfait de l’incapacité à raisonner des victimes de la pensée dominante.

          • Christian Labrune Christian Labrune 22 janvier 2013 21:38

            « Nous pouvons nous voiler la face, mais la réalité c’est que de nombreux couples font des enfants sans ce soucier expressément du futur enfant lui même »

            à l’auteur,

            Ce que vous présentez comme une calamité correspond en fait à la seule attitude humaine qui soit acceptable du point de vue de l’éthique, et cela dépasse largement la simple question du mariage homosexuel.

            Pendant des siècles, les couples ne pouvant pas s’empêcher de forniquer - ça fait partie des petits plaisirs de l’existence !-, il leur venait des enfants. Quelques uns - les plus sots - l’avaient peut-être voulu, pouvaient être jugés responsables de la chose dans toutes ses conséquences. Les autres étaient dans l’irresponsabilité bien excusable de la jeunesse : à l’âge où l’on se reproduisait, on se croyait immortel, on ne pensait pas que l’enfant qui vient de naître, dans peu d’années (un siècle, qu’est-ce que c’est !) se retrouverait sur un plumard à râler en attendant la mort. A cet âge-là, on ne se demande même pas si la vie (un beau fruit avec un ver près du noyau !) conviendra à celui ou celle à qui on vient de faire ce beau cadeau empoisonné. Arrivée à l’âge des rhumatismes, et à l’âge où, par la force des choses, on doit bien se rendre compte qu’il faudra mourir, Madame de Sévigné, qui aime tant la vie, confie à sa fille qu’elle aurait bien préféré « mourir entre les bras de sa nourrice ». 

            Les fornicateurs imprévoyants pourraient à la rigueur, au tribunal de la philosophie, considérés comme des irresponsables et relaxés. Ceux qui forniquent « pour avoir » des enfants, et renoncent délibérément à des précautions contraceptives désormais très efficaces devraient pouvoir à bon droit être regardés par leurs descendants comme des criminels. Qu’on me donne la vie, je le veux bien, mais certainement pas la mort, qui se trouve pourtant encore emballée, et pour un certain temps, dans le même papier-cadeau.

            Mise en face de ces considérations qui renvoient à une éthique minimale, votre argumentation paraît donc tout à fait spécieuse. La connerie existe déjà, en matière de procréation, chez les hétérosexuels. Vous êtes en train de nous dire que les homosexuels ont bien le droit d’accéder au même niveau de connerie. Curieuse conception du devenir humain et du progrès des lumières !

             


            • Rounga Roungalashinga 23 janvier 2013 09:47

              Quelles conneries ! Mais j’ai l’impression que si Christian Labrune vient répèter ces inepties, c’est surtout pour choquer, pas tellement parce qu’il les pense. Un bien piètre provocateur, donc.


            • Christian Labrune Christian Labrune 23 janvier 2013 13:35

              @Roungalashinga

              Se faire traiter de con par un catholique islamisé, antisémite et pro-palestinien, complotiste, confus qu’à la moelle et tout à fait incapable d’argumenter, c’est délicieux. Je n’en demandais pas tant.


            • Rounga Roungalashinga 23 janvier 2013 16:38

              Pour votre gouverne, je ne suis ni pro-palestinien, ni antisémite, ni complotiste, et je ne vous ai pas traité de con jusqu’à maintenant. Je vous laisse donc tirer tout seul la conclusion de cette mise au point, je vous épargnerai ainsi le plaisir que vous auriez si je le faisais moi-même.

              Par ailleurs je ne ferai pas de remarque sur votre tendance à étaler votre culture générale sur des dizaines de lignes pour dire toujours la même chose, ce que vous semblez appeler « argumenter ».


            • lereveur 22 janvier 2013 22:26

              La meilleure attitude devant un papier aussi indigent est de ne pas le commenter. L’auteur a un style de troll. Rien d’autre.


              • Aldous Aldous 23 janvier 2013 09:33

                et son cerveau aussi manifestement... smiley



              • non667 22 janvier 2013 23:58

                prochaine étape pour les enfant à adopter les homos exigeront la non discrimination c’est à dire 1 pour les homos ,un pour les éthéros ! ce qui du point de vu du % par rapport au nb reviendra a favoriser les homo !
                en attendant la vulgarisation de l’éducation des enfants façon cohn bendit  ! smiley  smiley  smiley  smiley


                • Francis, agnotologue JL 23 janvier 2013 09:40

                  « le droit de l’enfant usurpé »

                  Caroline Eliatcheff ne disait pas autre chose ce matin dans sa chronique hebdomadaire sur France Culture. et posait la question : ’’l’enfant est-il encore une personne’’ ?

                  Pour ma part, je dirai que le droit de l’enfant est en passe d’être sacrifié au nom du droit à l’enfant.

                  Chacun d’entre nous sent bien les difficultés et souffrances mêmes, des couples homosexuels. Mais peut-on bousculer aussi facilement un tel édifice (les sociétés humaines) sans jouer à l’apprenti sorcier ? Pour moi la réponse est non.

                  Je trouve effrayant ce libéralisme qui a dévoyé la démocratie, et qui permet à un riche milliardaire de satisfaire son caprice parce que le cheval qu’il a joué aux courses est arrivé premier à la présidentielle !


                  • Aldous Aldous 23 janvier 2013 10:22

                    Le droit n’est pas là pour la médication des souffrances mais pour l’organisation de la société et la garantie des droits de chacun.


                    La légitimité par l’adhésion victimaire est un artifice de propagande visant à détruire la légitimité par l’adhésion majoritaire.

                    Or dans le cas présent, la victimisation des homos est artificielle.

                    Si les couples homos étaient féconds, la société les aurait inclus depuis longtemps dans le mariage.

                    mais comme les couples homos sont inféconds, la société n’a pas besoin de les reconnaitre au sein d’une institution.

                    Il faut rappeler tout de même en quoi consiste cette institution : devoir de fidélité, de soutien mutuel, de prendre part aux besoins de la famille, de pourvoir a l’éducation des enfants. C’est à dire devoir de constituer une famille stable pour la sécurité des enfants à naitre.

                    cette institutionnalisation qui met le droit du coté de l’époux ou l’enfant spolié.

                    En quoi les couples homosexuel étaient ils concernés ?

                    Il ne s’agit pas de faire un outing face au maire ou de montrer au monde son amour.

                    Bref, il ne s’agit pas d’une répression de l’homosexualité par les hétérosexuels. cette victimisation sert juste à mettre les hétéros sur la défensive en leur assenant des soupçons d’homophobie.

                    En fait il n’y a pas dHomophobie dans le mariage tel qu’il est, juste une ignorance du fait homo, ce qui est plutôt sain. Chacun son truc.

                    l’homosexualite et l’hétérosexualité n’étant pas équivalente du point de vue de ses effets, regle qu’aucun exception ne saurait nier.


                  • Anthony 23 janvier 2013 10:24

                    @JL : mon propos était de souligner que le « droit à l’enfant » existe depuis la nuit des temps.
                    D’une part les « droits de l’enfant » sont extrêmement récents, d’autre part, le droit de l’enfant est encore bel et bien construit autour du « droit à l’enfant ». Ou dit autrement : le « droit de l’enfant » s’arrête ou commence le « droit à l’enfant ».
                    Ce n’est pas un jugement de valeur : seulement une constatation. On ne peut argumenter contre le mariage homo en utilisant l’idée que l’adoption légalisée pour un couple homo construirait une « sorte de droit à l’enfant » puisque je souligne justement que ce même droit existe déjà.
                    La science a permis de ne plus dépendre de la Nature (avec la contraception par exemple), et donc de choisir (dans une certaine mesure) de faire ou de ne pas faire un enfant. Ce dernier point accentue encore plus l’idée que l’enfant est choisi : en ce sens l’enfant n’est pas et ne sera jamais « une personne ».


                  • Francis, agnotologue JL 23 janvier 2013 10:33

                    Anthony,

                    je crains que nous ne soyons pas d’accord sur la notion de « droit à l’enfant ».

                    Si votre définition du droit à l’enfant fait de droit un droit qui prévaut sur les droits de l’enfant en tant que enfant et en tant que personne à part entière, alors je dis qu’elle est haïssable et condamnable.

                    Si vous dites que le droit à l’enfant c’est le droit d’enfanter, alors vos arguments ne sont que sophismes.


                  • Aldous Aldous 23 janvier 2013 10:37

                    Vous confondez droit à l’enfant et pouvoir de reproduction.


                    les couples hétéro ont le POUVOIR de procréer. C’est un pouvoir NATUREL.

                    Il ne découle pas de la loi ni de la constitution ni de la bible ni d’aucune sorte de volonté humaine.

                    Ce pouvoir reproducteur, les couples de toues les espèces vivipares l’ont aussi.

                    La societe humaine ne fait que confirmer ce que le fait naturel impose en donnant une définition juridique au père, à la mère et aux enfants. Définition qui par extension permet la constitution de relation de DROIT similaires par l’adoption.

                    Le véritable enjeu derrière le mariage gay, c’est de fragiliser ce pouvoir naturel, en le désolidarisant de sa transcription en droit et en introduisant l’intervention grandissante de techniciens de la reproduction.

                    Avec la baisse (coincidence ?) de la fertilité masculine, le pouvoir de reproduction n’existera plus sans intervention de ces techniciens d’ici 50 ans.

                    A ce moment, les modification du droit, initiées aujourd’hui, auront fini de découpler la reproduction humaine du couple naturel.

                    Tout sera en place pour une privatisation de la reproduction humaine.

                    Au meme moment, la reproduction des plantes et des animaux d’élevage sera aussi brevetée et privatisée.

                    Et nous vivrons dans le meilleur des mondes.

                  • Anthony 23 janvier 2013 11:10

                    @JL : moralement je suis de votre avis. Le droit à l’enfant ne devrait pas primer... mais comment voulez vous qu’il en soit autrement dans les faits.
                    Qui pourrez moralement décider qui est à même, ou qui ne l’est pas, de faire un bon parent.
                    L’éducation est fait de choix et il y aurait là risque d’eugénisme (je cite le mot parce qu’il est apparu sur le forum) de décider pour autrui.
                    Beaucoup penseraient que certains familles ultra-catho ne sont pas à même d’éduquer un enfant (alors quand il s’agit de 4 ou 5 gosses !!). Des familles ultra-catho pensent que les homos ne peuvent pas constituer un foyer équilibré.

                    Notre société, ce qui fait de nous des Hommes et non pas des bêtes, est fondée sur la transcendance (nous avons refusé d’abdiquer devant la Nature). La « parentalité » est donc affaire de choix... et ces choix se font au regard de la « morale ».

                    La société a évolué ainsi, et plus nous avons de contrôle sur la Nature, plus nous évoluons librement. Aujourd’hui, ce projet va dans l’idée que parentalité et « conception » ne sont pas forcément liées... que l’on peut éduquer les enfants équilibrés sans les avoir directement conçu. Ensuite, si certains pensent que les homo ne sont pas capables d’éduquer les enfants : nous sortons du débat et glissons sur un terrain très miné qui malheureusement glisse souvent dans l’homophobie (actes contre-nature ...).


                  • Francis, agnotologue JL 23 janvier 2013 14:02

                    anthony,

                    vous demandez : « Qui pourrait moralement décider qui est à même, ou qui ne l’est pas, de faire un bon parent. »

                    Vous avez remarqué sans doute, que c’est vous qui posez la question ? Mais vous n’avez pas remarqué que, en posant cette question à laquelle vous apportez vos réponses pour étayer votre position, relève typiquement de la pensée circulaire ?

                    Allez, je vous l’ai dit, vous êtes un sophiste, et si vous ne perdez pas votre temps, vous perdez celui des autres : nous savons que les imbéciles et les lobbyistes ne changent jamais d’avis.


                  • Anthony 23 janvier 2013 14:57

                    @JL :
                    Je ne pose pas cette question : je la retranscrit puisqu’elle est l’essence même de ce débat.

                    N’oubliez pas que mon propos n’est pas un jugement... juste la constatation que ce « droit à l’enfant » existe déjà, il est universel. Cette histoire de « jugement moral » était là pour démontrer que le choix sociétal se base sur des opinions (tous se déclarent à même d’éduquer des enfants, certains pensent que tous (les homo par exemple) n’ont pas cette capacité).

                    Le débat ne peut être ramener à la Nature, à la science ou à la religion... c’est un débat d’opinions et « mon » opinion est qu’un enfant peut être éduqué en dehors d’un foyer dit « normal » (aujourd’hui), sachant que la normalité évoluera par la suite.

                    Ce qui est hallucinant à mon sens :
                    - les anti-mariage pour tous veulent un foyer stable pour les enfants : parfait.
                    - le foyer homoparental n’est pas légalement « stable » actuellement (non reconnu, non protégé) et le projet de loi va dans ce sens
                    - les anti-mariage pour tous veulent que l’on légifère en dehors du mariage (par une histoire de tuteur par exemple) : ils préconisent donc une situation « moins cadré » que le mariage pour des enfants qui devraient justement pouvoir grandir dans une structure familiale pérenne.
                    Ce qui m’inquiète c’est que pour prétexte du bonheur des enfants on refuse un cadre juridique censé équilibrer et pérenniser le dit foyer.


                  • LAFFITTE Jacques LAFFITTE Jacques 23 janvier 2013 15:02

                    @anthony

                    Bravo pour votre article qui est clair, précis et bien argumenté. Je pense que c’est parce qu’il « coince » les détracteurs dans les fondements de leurs « opinions-croyances » que ceux-ci en deviennent furieux ou insultants et notamment qu’ils comprennent de travers ce qui était pourtant clairement exprimé par vous.

                    Je laisse de côté la notion de « droit à l’enfant » qui n’existe pas mais par contre je voudrais ajouter un mot sur la notion de « droit de l’enfant » qui est souvent utilisée mais dont on ne précise pas le contenu.

                    Ce que les gens nomment « droit de l’enfant » concerne en fait les obligations des parents : assurer nourriture, logement, confort, éducation, environnement sécure et affectueux. 
                    MAIS :
                    Qui serait prêt à entendre complètement un véritable « droit de l’enfant » ? Et que recouvrirait ce terme ? Par exemple : si l’enfant vous dit « Je ne veux plus de vous comme parents, je vous déteste, je veux être le fils de...la voisine / de Tatie / de la mère de ma copine / ou bien encore de Tonton Albert et Tonton Jean ??

                    Cet étrange « génitif » dans droit de l’enfant ne recouvre-t-il pas en réalité le droit absolu du-des parents et de leur seule « loi » selon leur bon plaisir, redoublant le statut d’ « infans » (« celui qui ne parle pas) de l’enfant ? (Dont on voit le versant pathétiquement négatif et inacceptable dans les maltraitances dont sont victimes des enfants de familles pourtant composées d’un père et d’une mère...apparemment parfaitement hétérosexués).

                    Enfin j’approuve la différence que vous rappelez entre parenté (génétique) et parentalité (le fait d’être parent, d’occuper cette fonction) qui peut être le fait de n’importe qui pour peu qu’il soit en position de le faire. C’est-à-dire comme disait Lacan : « Est père celui qui est à la place du père ». Pareil pour la fonction maternelle (qui était souvent occupée de fait par les nourrices, etc.).

                    Bon courage. Tenez bon !
                    Jacques Laffitte (rien à voir avec l’autre JL)


                  • Aldous Aldous 23 janvier 2013 15:06

                    Et ce constat est erroné.


                    Les couples hétéro n’ont pas des enfants en vertu d’un mythique droit à l’enfant mais parce que leur accouplement est fécond. C’est un pouvoir, pas un droit.

                    Les chatons aussi naissent de l’accouplement d’un mâle et d’une femelle et pourtant les chats n’ont pas de législation, ni de juges, ni de curés...

                    Et ils ont la chance de ne pas avoir de medias qui leur bourrent le mou de niaiseries.

                  • Francis, agnotologue JL 23 janvier 2013 15:08

                    Anthony,

                    mais qu’est-ce que vous dites ?

                    Vous n’en sortez vraiment pas de votre pensée circulaire !

                    Non ! La question de savoir qui décide blablabla n’est pas l’essence du débat. Elle ne se pose que parce qu’il y a ces revendications de l’adoption homosexuelle et de la PMA.

                    Vous dites : le droit à l’enfant existe déjà" !

                    Non ! Vous amalgamez le pouvoir de procréer et ce concept hideux que vous appelez droit à l’enfant.

                    Vous ne méritez pas les réponses qu’on vous fait l’honneur de vous servir. Désolé.


                  • Anthony 23 janvier 2013 15:38

                    @JL : ce que j’appelle « droit à l’enfant » (non pas dans un sens juridique cela va de soit), c’est le fait que tout Homme (et Femme) s’octroie (de fait) le droit d’avoir un enfant en pensant d’abord « égoïstement » à lui : puisqu’il ou elle part du principe qu’il est à même d’apporter tout le nécessaire à l’enfant. Je ne sais pas comment être plus précis.

                    Je ne parle pas de reproduction puisque ce droit à l’enfant s’applique également dans l’adoption ou dans les cas de PMA/GPA.

                    Je ne confond pas les notions droit à / droit de l’enfant mais je considère que ces derniers découlent des adultes (et donc dépendent des droits « supérieures » du parents).

                    Je préfère ne même pas m’attarder sur votre phrase finale... j’ai décidé de ne pas user de l’insulte parce que je suis auteur de l’article.


                  • Aldous Aldous 23 janvier 2013 17:35

                    la PGA et la GPO ne sont pas légitimes.


                    1) il ne s’agit pas de médecine puisque les couples homos ne sont pas victime de stérilité. Ils sont inféconds par leur pratique, pas par accident. Ce n’est pas une maladie. Les médecins n’ont pas à intervenir.

                    2) la gestation pour autrui est une marchandisation du corps qui rabaisse encore la valeur de l’humain et créé pour le coup une réelle injustice sociale entre prolétaires sexuels et bobo gays nantis. Mais bon les prolos, c’est pas a la mode de compatir avec. par contre compatissons tous aux malheurs insupportables des homos...

                    3) le droit a l’enfant n’existe pas c’est une invention. les hétéros ont le pouvoir d’avoir des enfants. ca ne découle d’aucun texte de loi. au contraire toute la lutte féministe a consisté à obtenir le droit de NE PAS avoir des enfants. Mais bon on n’est pas a une contradiction près avec ce projet de loi...



                  • Folacha Folacha 24 janvier 2013 07:43

                    Pour le législateur, l’enfant est le fruit d’un projet parental, les circonstances de sa conception n’étant qu’un moyen . 

                    Il ne passe du statut d’Objet dont on peut disposer à sa guise à celui de Sujet de que par la volonté de sa famille, dont les droits passent avant ceux de l’enfant .

                     

                  • Francis, agnotologue JL 24 janvier 2013 09:23

                    Putain folacha,

                    vous avez trouvé ça tout seul, ou dans la poubelle d’un think thank, ces officines à parasites ?

                    Vous avez écrit ailleurs : "Les Monthy Python ne font pas rire les plus jeunes . Je me demandais pourquoi, maintenant je me demande si ce n’est pas parce qu’ils les trouvent politiquement incorrects"

                    Vous voulez dire quoi exactement ? Que l’humour c’est forcément politiquement correct, ou bien que les jeunes sont tous idiots ?


                  • Folacha Folacha 27 janvier 2013 12:28

                    Anthony,

                    Je suis d’accord avec vous, les droits des adultes priment sur ceux des enfants :
                    Un enfant, pour exister , doit être investi par ses parents dans le cadre d’un projet parental . (IVG, PMA anonyme, accouchement sous x) .

                    Des lois permettant à tous d’avoir des enfants de quelque façon que ce soit sont donc la continuité logique de ce qui existe déjà .

                    Personnellement je le déplore .


                  • Anthony 23 janvier 2013 10:50

                    @Aldous : j’ai du mal à vous suivre.
                    D’une part vous usez de l’insulte (mes propos serait creux, je serais incapable de raisonner...)
                    D’autre part vous répondez ici et là de manière à ce que je ne puisse pas répondre sur tous les points (la discussion s’embrouillant).

                    Vous déformez mes propos (lisez vous ou interprétez vous comme bon vous semble) :

                    - Où ai je dis par exemple qu’avant c’était nul et qu’aujourd’hui c’est nouveau et donc bien ? alors que justement je dis : « Il serait ridicule de dire que c’était mieux avant... comme il serait délicat de dire qu’aujourd’hui tout est parfait. »

                    - vous écrivait : « on ne parle pas du mariage des escargots, ils font comme ça leur chante. »
                    alors que justement je balaye dès mon introduction la « contrainte biologique » et l’argumentation concernant la Nature. Je cite à nouveau
                    Merleau-Ponty :
                    « L’homme est une idée historique et non pas une espèce naturelle »

                    - d’un coté vous parlez de pensée « dominante », de l’autre vous déclarez que ce projet n’a pas une « adhésion majoritaire ». Il faudrait savoir : soit j’entre en cohérence avec le discours majoritaire, soit mes propos adhérent avec une minorité d’individus. Mais aujourd’hui, dans un monde où les idées s’expriment si facilement via les nouvelles technologies, où tout un chacun peut s’exprimer, vous ne pouvez pas m’accuser sur les deux fronts : de suivre la majorité et la minorité simultanément. Il suffit de constater les attaques que j’essuie ici même pour voir que mes propos ne vont pas dans le sens de la majorité des commentaires.

                    - concernant « mon adhésion à la pensé dominante », faudrait il que vous me connaissiez, que vous sachiez de quel manière je m’informe, ce que je lis au quotidien, quelles sont mes sources... pour dresser un pareil tableau. Si je vais dans un sens, c’est surtout parce que j’ai réfléchi au sujet... et je ne vois pas pourquoi je penserai autrement juste parce que je serais en accord avec une « soit disant » pensée dominante.


                    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 11:42

                      Ce n’est malheureusement pas une insulte mais un constat.Vous raisonnez comme une caisse de raisonnante en faisant écho au dogme en vigueur dans les media mainstream. 


                      1) Le novatisme (idéologie de la nouveauté) est intrinsèque a la culture productiviste et consumériste. 

                      Vous avez beau prétendre vous en distancer par une concession passagère, vous nous la servez comme une évidence dans l’ensemble de votre démonstration.

                      2) Achetez un dictionnaire. Dominant ne signifie pas majoritaire à moins d’être assez naïf pour croire que nous vivons dans une démocratie effective.

                      Dominant signifie imposé aux masses par les médias mainstream au service des castes dominantes.

                      Je n’ai pas besoin de vous connaitre personnellement pour reconnaitre dans vos propos les symptômes de l’endoctrinement qui vous affecte. Intéressez vous aux méthodes de propagandes, pardon, de communication moderne, et vous comprendrez.

                      En effet, internet permet cela.


                    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 11:47

                      caisse de resonance...


                    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 11:55

                      Au passage tout ce que vous relevez est de nature polémique.


                      Par contre vous n’avez rien a dire sur le fait que la reproduction humaine constitue un pouvoir et non un droit ce qui rent toute votre analyse bancale

                    • Anthony 23 janvier 2013 12:12

                      @Aldous : si vous aviez la moindre idée de la manière dont je me fais une opinion dans ce monde vous pourriez avancer en ce sens... mais votre critique n’a aucun élément solide qui permette cette démonstration : vous ne pouvez expliquer le fil conducteur de mes pensées par la seule expression de « mon » opinion.

                      J’ai quelques bases concernant la « critique média »... merci de ne pas prendre vos interlocuteurs pour des débiles passifs.

                      Concernant la « reproduction humaine », je pense que j’ai été clair au fur et à mesure de mes commentaires : je l’écarte tout simplement. Je sépare clairement le « pouvoir de reproduction » de la « parentalité » parce que l’Homme transcende sa nature biologique.
                      Le « droit » concerne la parentalité... il dépasse le caractère biologique, la manière dont est conçu l’enfant.


                    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 13:35

                       : si vous aviez la moindre idée de la manière dont je me fais une opinion dans ce monde vous pourriez avancer en ce sens... mais votre critique n’a aucun élément solide qui permette cette démonstration : vous ne pouvez expliquer le fil conducteur de mes pensées par la seule expression de « mon » opinion.

                      Je n’aurait pas mieux dit . En un mot votre raisonnement est inconsistant.


                      Concernant la « reproduction humaine », je pense que j’ai été clair au fur et à mesure de mes commentaires : je l’écarte tout simplement. Je sépare clairement le « pouvoir de reproduction » de la « parentalité » parce que l’Homme transcende sa nature biologique.

                      Ce qui fonde ma suspicion concernant la faiblesse de votre raisonnement.

                      Ignorer les faits, c’est pas un signe d’intelligence. Même quand on habille ce mépris de la réalité du doux nom de transcendance...

                      Au passage, vous conviendrez que si il faut connaitre votre vie pour comprendre ce que vous dites c’est que vous le dites mal.


                    • Anthony 23 janvier 2013 14:29

                      @Aldous : ce que je réfute c’est votre tendance à nier tout raisonnement dans mon propos.
                      Que vous attaquiez mon écrit c’est une chose saine... mais laisser entendre que je n’ai pas de raisonnement exclut toute forme de discussion. Pour résumer donc : attaquez vous à ce que je dis, pas à la manière dont j’arriverais « soit disant » à cette opinion (parce que vous n’avez aucune munition pour cela).


                    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 14:53

                      mais j’ai contre argumenté, simplement vous n’avez rien trouvé à répondre sinon sur la forme.


                      J’ai parlé du pouvoir de reproduction, qui échappe aux élites, j’ai expliqué que les homos ne sont pas exclu du mariage par ségrégation mais parce que la reproduction ne les concerne pas car leur sexualité n’a pas les mêmes conséquences que la sexualité des couples hétéros.

                      Que de ce fait les hétéros doivent faire face a ces conséquences et pas les homos.

                      Que donc la société y a pourvu en instituant la mariage.

                      Que voir dans le mariage un droit c’est en oublier les contraintes et les devoirs et le réduire à une fiesta en costume et des droits de succession.

                      Bref que dès que le premier gay tombera enceint du fait des oeuvres de son compagnon il sera urgent d’ouvrir le mariage aux gays (idem pour les lesbiennes) mais que pour l’instant cette prétendue inégalité n’existe que dans l’esprit des endoctrinés du système dont vous êtes le parfait prototype..



                    • Anthony 23 janvier 2013 15:16

                      @Aldous :

                      Pour répondre sur ces points précis... aucun soucis. Il suffit d’être clair.

                      > "J’ai parlé du pouvoir de reproduction, qui échappe aux élites, j’ai expliqué que les homos ne sont pas exclu du mariage par ségrégation mais parce que la reproduction ne les concerne pas car leur sexualité n’a pas les mêmes conséquences que la sexualité des couples hétéros.« 

                      >> le mariage est essentiellement affaire de biens (communauté de biens), de communauté de vie et de succession. S’y ajoute l’éducation des enfants.
                      biens et successions de sont pas affaire de reproduction (couple sans mariage, succession sans reproduction...). Point besoin d’altérité sexuelle dans cela.
                      > »Que de ce fait les hétéros doivent faire face a ces conséquences et pas les homos."

                      >> ça cela découle de votre premier argument... que je réfute au dessus. Les conséquences seraient exactement les même pour une situation similaire dans le cadre d’un foyer homoparental.

                      > Que voir dans le mariage un droit c’est en oublier les contraintes et les devoirs et le réduire à une fiesta en costume et des droits de succession.

                      >> Que dire... personne n’a dit que le mariage se résume à un droit. Le mariage c’est des droits et des devoirs.

                      >> Bref que dès que le premier gay tombera enceint du fait des oeuvres de son compagnon il sera urgent d’ouvrir le mariage aux gays (idem pour les lesbiennes) mais que pour l’instant cette prétendue inégalité n’existe que dans l’esprit des endoctrinés du système dont vous êtes le parfait prototype..

                      De mon conté je constate une faille dans ce raisonnement (vous touchez le fameux sophisme dont vous m’accusez). Votre argumentation se base sur un présupposé : seuls les hétéro ont des enfants, seuls les hétéros forment des couples.
                      Parce que tout ce que vous avancez s’applique également à un couple d’homo qui élèvent des enfants au sein d’une communauté de biens... avec des besoins légaux en terme de droits de succession, de protection des plus faibles...

                      Votre histoire d’endoctrinement me laisse songeur. En gros vous avez prétention à tout savoir mieux que quiconque... vous être un être libre au milieu d’une bande de nigots asservis à la pensée commune. Si ne pas aller dans votre sens c’est ne pas avoir ses propres opinions je vous invite à ne discuter qu’avec ceux qui sont de votre avis (puisque seuls eux on vraiment réfléchi à la vie).


                    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 16:03

                      bien alors on va analyser point par point. :

                      >> le mariage est essentiellement affaire de biens (communauté de biens), de communauté de vie et de succession. S’y ajoute l’éducation des enfants.
                      biens et successions de sont pas affaire de reproduction (couple sans mariage, succession sans reproduction...). Point besoin d’altérité sexuelle dans cela.

                      C’est exactement l’inverse. Le mariage transforme une situation de fait (un gars + une fille = un bébé) plutôt anarchique (le géniteur se casse, la mère n’a pas les moyens etc.) en une institution stabilisant la situation de façon durable dans l’intérêt de l’enfant avec l’implication de la société (le maire, le juge, le curé, le fisc, le maitre d’école...)

                      L’éducation des enfants ne s’y ajoute pas, elle est le but initial de cette histoire de mariage officiel. L’héritage est destiné aux enfants. Le conjoint est secondaire dans un héritage.

                      Si au départ vous avez un gars+ un gars (ou deux filles) rien de tout ceci n’est nécessaire et c’est pourquoi votre grand mère vous aurait ri au nez si vous lui aviez parlé de mariage homo.

                      Et votre grand mère avait raison.





                      >> ça cela découle de votre premier argument... que je réfute au dessus. Les conséquences seraient exactement les même pour une situation similaire dans le cadre d’un foyer homoparental.

                      Vous etes bien gentil de réfuter des évidences mais vous avez du louper quelques cours de biologie. Un couple homo ne tombera jamais enceint même s’il épuisent le kamasutra.

                      Les couples homos sont infeconds.

                      Ce n’existe pas l’homoparentalité. Les couples homos sont infeconds. C’est une construction artificielle qui nie les droits d’un des géniteurs réels.

                      Donc vous prétendez baser le droit au mariage sur un droit qui en découlerait, celui de l’homoparentalité.

                      Et inversement l’homoparentalité decoule du mariage homo.

                      C’est de la pensés circulaire. D’une vacuité totale.

                      Que voir dans le mariage un droit c’est en oublier les contraintes et les devoirs et le réduire à une fiesta en costume et des droits de succession.

                      >> Que dire... personne n’a dit que le mariage se résume à un droit. Le mariage c’est des droits et des devoirs.

                      Ce n’est pas ce qu’on entends dire. On nous parle d’égalité des droits en omettant les devoirs. Devoirs envers des enfants a naitre que les homo ne peuvent avoir car les couples homos sont inféconds.


                      >> Bref que dès que le premier gay tombera enceint du fait des oeuvres de son compagnon il sera urgent d’ouvrir le mariage aux gays (idem pour les lesbiennes) mais que pour l’instant cette prétendue inégalité n’existe que dans l’esprit des endoctrinés du système dont vous êtes le parfait prototype..

                      De mon conté je constate une faille dans ce raisonnement (vous touchez le fameux sophisme dont vous m’accusez). Votre argumentation se base sur un présupposé : seuls les hétéro ont des enfants, seuls les hétéros forment des couples.

                       les couples homos sont inféconds. Ce n’est ni une opinion ni un présupposé. Ils sont inféconds. C’est pas juste et c’est comme ça.


                      Parce que tout ce que vous avancez s’applique également à un couple d’homo qui élèvent des enfants au sein d’une communauté de biens... 

                      Non ce n’est pas LEUR enfant. Les couples homos sont inféconds. Vous spoliez un homme ou une femme de sa parentalité.


                      En gros vous avez prétention à tout savoir mieux que quiconque... 

                      Non je pretends juste que les couples homos sont inféconds . Certains le savent et le disent, les autres le savent et font semblant que ce n’est pas vrai. N’empêche, Les couples homos sont inféconds. Ils n’ont donc pas besoin de se marier.

                      vous être un être libre au milieu d’une bande de nigots asservis à la pensée commune.

                      Si vous le dites, en attendant même si la pensée commune prétends le contraire, les couples homos sont inféconds et donc n’ont pas besoin de se marier.


                       Si ne pas aller dans votre sens c’est ne pas avoir ses propres opinions je vous invite à ne discuter qu’avec ceux qui sont de votre avis (puisque seuls eux on vraiment réfléchi à la vie).

                      Je discute avec vous et pourtant je constate que vous n’apportez aucun argument autre que la propagande mediaticopolitique mainstream sur ce sujet.

                      Vous réfutez les évidences qui vous gênent. C’est tout. Votre article n’est donc qu’une dose de propagande supplémentaire et n’apporte aucun element rationel a la cause que vous defendez.

                    • Anthony 23 janvier 2013 16:20

                      @Aldous :

                      je ne vois pas comment répondre parce que vous vous évertuez à définir le mariage « tel qu’il est » alors que je pars du principe qu’il pourrait s’ouvrir sur des situations « similaires » (de fait, qui existent).
                      Vous parlez de « reproduction » (biologie) alors que je parle de « parentalité » (sociologie).
                      La reproduction est « une manière » d’accéder à la parentalité... mais la parentalité n’est pas fermée sur la « reproduction ». Le géniteur n’est pas le parent... il est très souvent le parent mais pas forcément le parent.
                      Le mariage (le mariage civile, celui décrit par le code civil) peut très bien s’appliquer à un couple de même sexe avec des enfants. Toutes les sections des articles du code civil qui concernent le mariage peuvent s’appliquer en dehors de ce concept d’1 homme et d’1 femme.

                      Vous n’arrêtez pas de parler d’infécondité... mais l’infécondité n’a rien à voir avec le mariage. L’infécondité est un fait naturel incontesté mais qui peut être dépassé (PMA, adoption...).

                      Le mariage a évolué (et encore depuis les dernières lois des années 70), il n’est pas une institution éternelle et immuable.


                    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 17:07

                      Vous noyez le poisson en allant chercher des exemples marginaux qui, comme le poisson volant ne sont que ces exception marginales.


                      Non, la parentalité n’est pas une construction de l’esprit.

                      Elle est le résultat direct et incontestable de la reproduction vivipare de l’humain.

                      Vous pouvez baratiner autant que vous voulez sur les cas sociaux qui différent de cette base, ça reste des cas sociaux et la base reste la reproduction vivipare qui génère la parenté.

                      Oui le mariage a évolué. Pas pour le bonheur de tous.

                      Demandez aux légions de mères célibataires le grand progrès que c’est pour elles de ne plus avoir le soutien de la société pour obliger leur mec à rester et assumer leur paternité...

                      Ha pardon, c’est pas le groupe victimaire qu’il faut dégainer quand on parle du mariage.

                      On est instamment prié de souffrir avec les homos qui ont beaucoup souffert et qui ne veulent plus souffrir.

                      N’empêche, moi je connais un bon nombre de mères célibataires qui ’’profitent’’ a plein de l’évolution de la société. Mais elles n’ont pas de lobby, pas le temps.

                      J’en connais même une qui s’est suicidé, tellement ces nouveaux moeurs l’on rendue heureuse.

                      Chacun sa compassion victimaire.

                      Donc vous m’excuserez mais le poncif sur l’évolution nécessaire des moeurs... Foutaise. Le mieux est l’ennemi du bien. 



                    • Anthony 23 janvier 2013 19:02

                      @Aldous : Mélanger « reproduction » et « parentalité » limite en effet le débat. Si vous ne dissociez pas les deux on ne pourra jamais se comprendre.

                      Quant à votre histoire de femmes célibataires elle est à la limite du délire... si la loi a changé c’est en faveur de la Femme... ça faisait belle lurette (avant, justement) que les pères pouvaient ne pas assumer quoi que ce soit. Avant il n’existait aucune loi pour protéger un gamin né de l’adultère...
                      Bref si vous partez du principe que c’était mieux avant, mieux avant les grandes lois de la fin du 20ème siècle... ce n’est plus du conservatisme... c’est le moyen age.


                    • philouie 23 janvier 2013 19:11

                      L’homme étant un animal culturel, c’est la parentalité qui fait la reproduction.

                      On se reproduit, non pas en donnant naissance mais en donnant une éducation.

                      Être géniteurs ne suffit pas, il faut être parents.

                      Après ce qu’« être parents » signifie est un autre débat.


                    • Aldous Aldous 23 janvier 2013 20:07

                      Qu’est ce qu’il faut pas lire comme mythos ici ! .


                      Ni le droit ni la nature et encore moins la culture ne mettent le lignage après l’éducation !

                      Quand aux obligations masculines dans le mariage traditionnel il faut avoir une sacree mauvaise foi pour les nier.

                      Un homme devait avoir une situation pour pouvoir se marier.
                      Si d’aventure il engrossaient une fille ils étaient déshonorés s’ils ne se mariaient pas avec.
                      Ils ne pouvaient divorcer que si ils prouvaient l ?adultère ou la stérilité de leur femme.

                      Aujourd’hui les gens qui souffrent le plus dans la société c’est les mères célibataires, singulièrement les femmes immigrées ayant un grand nombre d’enfants dont les maris profitent de la tolérance accrue du régime matrimonial français pour plaquer leur femme et leurs enfants.

                      Sans parler des souffrances des gamins des familles recomposées.

                      Bref le progrès en question est en fait le droit de laisser tomber l’autre, de ne pas faire les efforts et concession envers son conjoint pour faire durer le couple et la primauté de l’égoïsme sur les responsabilité paternelles ou maternelles.

                      Il en résulte une génération d’adulescents incapable de prendre sur eux pour construire un projet familiale car nombriliste, court termiste, consumériste et irresponsable.

                      Le progrès social est mort,


                      Vive le progrès sociétal !


                    • Anthony 24 janvier 2013 09:59

                      @Aldous

                      "Bref le progrès en question est en fait le droit de laisser tomber l’autre, de ne pas faire les efforts et concession envers son conjoint pour faire durer le couple et la primauté de l’égoïsme sur les responsabilité paternelles ou maternelles.« 

                      Si comme vous dite le progrès c’est le rétablissement des »devoirs« , la mise en place d’un système de protection du plus faible (conjoint et enfant) comment pouvez vous le refuser à des couples qui demandent justement à pouvoir accéder à cette institution ??

                      Toute votre argumentation est bien belle mais vous refusez de l’appliquer à une situation similaire de fait (un couple d’hommes ou de femmes qui élève un ou plusieurs gosses).
                      Et ne revenez pas sur cette histoire de fécondité qui concerne la biologie... pas la »parentalité« et le »couple institutionnalisé« .

                      Finalement vous défendez moins les enfants que le mariage tel qu’il existait, un »mariage idéalisé« à un tel point que vous oubliez les nombreux problèmes qu’il pouvait »également" engendrer : déni, violences intra-famililale, domination masculine...


                    • Raymond SAMUEL paconform 23 janvier 2013 11:27

                      Merci ONCLE ARCHIBALD, ALDOUS, JL NON667, ROUGALA

                      L’égoïsme et la méconnaissance (associée à l’indifférence) de ce qu’est un enfant se répand comme une épidémie de choléra.


                      • COLRE COLRE 23 janvier 2013 13:38

                        Vous en avez oublié : tf1Goupie, bel95, Daniel D., lereveur, antikon, etc… smiley

                        Ça ne compensera qu’à peine le pilonnage des opposants sur AV, mais moi c’est l’auteur que je remercie…


                      • tf1Goupie 23 janvier 2013 11:38

                        Selon l’auteur, dans tous les domaines le principe de précaution est « ridicule » : les accidents arrivent ... donc il est inutile d’essayer de les éviter.

                        ARF !!

                        Quand on voit ce genre d’argument délirant on se pose des questions sur les motivations des marieurs pour tous


                        • Anthony 23 janvier 2013 12:19

                          @ tf1Goupie :
                          Pensez vous que ne pas autoriser le mariage pour tous empêchera « quoi que ce soit » ? pensez vous que si les choses restent en l’état il n’y aura plus d’enfants éduqués par des couples non hétéro ?
                          Ce que j’écrivais c’est qu’on ne peut utiliser le principe de précaution puisque dans les faits, la situation existe. Un principe de précaution ne fonctionne que si l’on « interdit » une situation : ce qui n’est pas le cas.
                          Pour user du principe de précaution il faudrait pouvoir empêcher la situation : ce qui peut se faire par exemple en interdisant la distribution d’un médicament.


                        • Loup Rebel Loup Rebel 23 janvier 2013 11:49

                          Cher Anthony,

                          En donnant à lire ce que vous écrivez, ce que vous avez écrit depuis « là où vous êtes » sera lu par des lecteurs qui lisent depuis « là où ils sont ». Vous ne pouvez pas vous attendre à autre chose. Vous-même, lorsque vous lisez, vous réécrivez (sans vous en rendre compte apparemment) ce que l’auteur a écrit.

                          Sur la forme, je vous l’accorde, certaines réactions à votre articles manque de convenances à votre encontre, mais sur le fond, elles conteste votre point de vue avec des arguments recevables (pas par vous apparemment).

                          Je prends une fois encore ici le risque de recevoir des insultes ou d’être taxé d’homophobe, mais j’assume totalement, mais je ne peux qu’approuver de vos contradicteurs. Rien, dans les vôtres, ne m’a convaincu dans le sens de vos croyances. Je garde donc les miennes, en vous priant de les respecter autant que je respecte les vôtres.


                          • Anthony 23 janvier 2013 11:59

                            @Loup Rebel : moi et l’auteur sommes une seule et même personne... raison pour laquelle je réécrit ce que j’ai déjà écrit smiley

                            Je suis entièrement ouvert à la critique, j’accepte l’argumentation à mon encontre... puisque je réponds et approfondis ma pensée au fil des commentaires.
                            Par contre, j’accepte difficilement l’insulte « creuse » qui consiste à dire que je ne vais que dans le sens d’une pensée (soit disant) dominante et que je n’ai aucune réflexion propre. Que je n’use que de sophisme.

                            Sinon je ne vois pas pourquoi je vous taxerais d’homophobie... d’autant plus que ma réflexion a largement évolué sur le sujet. Il y a quelques année j’aurais été « contre », argumentant dans le sens du « bien de l’enfant », du fait qu’il subirait les foudres d’une société pas encore disposée à l’accepter.

                            Je vous remercie pour ce commentaire qui me conforte dans l’idée que l’on peut discuter sans user d’insultes, que l’on peut s’exprimer sans se faire taxer de « gaucho bien pensant ».


                          • Loup Rebel Loup Rebel 23 janvier 2013 12:00

                            Je n’ai pas cliqué sur le bon bouton, mon message est parti sans mon accord, avant relecture et corrections. Désolé.


                          • Anthony 23 janvier 2013 11:49

                            @oncle archibald :

                            Vous allez dans mon sens (une parentalité sociétale) en argumentant de la sorte... puisque vous avancez vous même des « choix sociétaux ».
                            Par contre nous ne sommes pas d’accord sur le fond : c’est à dire quel chemin doit prendre la société... mais nous sortons du débat puisqu’il s’agit là de « croyances », de « choix », de la manière dont on voit les choses.

                            Vous avancez l’idée que c’était mieux avant... avant ? lorsque la femme n’avait pas le choix du divorce ? lorsque des couples qui ne s’aimaient plus se trouvaient contraint (par la société) de vivre sous le même toit dans un climat de violence physique/et ou morale ? lorsque le mari ou la femme se cachait pour tromper l’autre (soit dit en passant, c’est surtout la femme qui devait se cacher).

                            Qu’entendez vous par un père et une mère connu ? parce que vous mélangez ici et encore parentalité et conception. Un père, une mère, un couple qui s’occupe d’un enfant est toujours connu de l’enfant. Et le fait qu’un père ou/et une mère ne soient pas les « géniteurs » n’entrave en rien la connaissance de l’histoire biologique que l’on peut transmettre à l’enfant.

                            Des siècles durant (avant les progrès génétiques) il était très difficile (sauf exception) de savoir qui était « réellement » le père biologique de l’enfant. Pourtant des milliers (millions) de pères ont éduqués des enfants qui n’étaient peut être pas les leurs « génétiquement parlant ». Seule la mère biologique était sûre à 100% de sa situation de mère biologique.

                            Oui, la parentalité est une question de société. Oui l’éducation des enfants et distincte de la « conception » (qui elle restera toujours biologique), oui un père et une mère ne sont pas nécessairement des géniteurs.

                            Et donc pour parler « croyance » : je pense qu’un enfant peut grandir de manière équilibré dans un foyer dont les parents ne sont pas les géniteurs.


                            • Aldous Aldous 23 janvier 2013 11:57

                              Historiquement ’’recherche génétique’’ est le nom qu’on donne depuis 1945 aux activités de ce qu’on appelait avant guerre eugenisme



                            • Anthony 23 janvier 2013 12:03

                              @Aldous : vous êtes incroyable vous...
                              La recherche génétique ce sont tous les travaux concernant l’approndissement de nos connaissances sur les gènes. Si vous pensez eugénisme : moi je pense avant tout médecine.
                              Je n’avançais que le fait que l’on puisse aujourd’hui garantir à 99.9% (chiffre sans valeur scientifique) de la paternité (biologique).


                            • Aldous Aldous 23 janvier 2013 12:19

                              Vous avez lu mon premier mot ? Historiquement.


                              C’et un constat historique.

                              Les fondation de recherche en génie génétique contemporaine ont changé de nom en 1945.

                              Par exemple la Société Eugénique Française (fondation Rockefeller)

                              Vous devriez lire ce qu’en dit Jacques Testar, ’’pére’’ du oremier bébé éprouvette, qui n’est pas precisement un retrograde opposé à la science :






                            • Anthony 23 janvier 2013 12:23

                              @Aldous : alors pour être plus clair, ce propos est tout simplement hors sujet.


                            • Aldous Aldous 23 janvier 2013 13:26

                              Je crois au contraire que c’est le coeur du sujet.


                              Le mariage homo est promu par les mêmes élites qui ont fait promulgué les lois eugénistes d’avant guerre dans TOUS les pays occidentaux, puis ont dissimulé leurs fondations en faveur de l’eugénisme en les rebaptisant de recherche génétique.

                              Le but étant in fine le même : contrôler la reproduction humaine (des autres classes sociales).

                              Et parmi les verrous qui bloquent cette prise de pouvoir, il y a le droit. 

                            • Anthony 23 janvier 2013 14:38

                              @oncle archibald

                              Vous écrivez : "Je dis aussi que vouloir par la loi supprimer toute réference à cette hérédité et faire en sorte que l’enfant « fabriqué main » ou adopté par un couple homosexuel soit déclaré être le fils de deux hommes ou de deux femmes est une grosse connerie et non pas une évolution des moeurs."

                              et affirmez par la suite qu’il ne s’agit pas d’une croyance ? d’une opinion ? d’un présupposé ?
                              je ne vois pas quels autres termes décrirez ces propos ...


                            • Aldous Aldous 23 janvier 2013 17:14

                              Parlez de leurs présupposé homophobes aux permatozoïdes et aux ovules, peut etre vous repondront-ils... smiley




                            • Folacha Folacha 24 janvier 2013 08:02

                              Vous prenez nos ancêtres pour des imbéciles . Nos sociétés patriarcales se sont basées sur la patrilinéarité bien avant les tests génétiques .

                              J’ai moi l’intime conviction que si peut grandir avec l’absence, on se construit difficilement dans le déni !

                            • Anthony 24 janvier 2013 09:38

                              @Folacha

                              Je ne sais pas à qui vous vous adressiez mais la patrilinéarité c’est le terme pour décrire le système mis en place pour protéger l’enfant parce que « justement » on ne pouvait prouver la paternité « biologique ». C’est exactement ce que je décrivais si vous avez suivi la discussion.
                              Nous sortons donc de la biologie... ce que je m’évertue de faire depuis le début en séparant « conception/reproduction » biologique de la parentalité (l’éducation des enfants).


                            • Terrecendre Terrecendre 23 janvier 2013 13:52

                              Donc si j’ai bien compris la démarche :

                              L’humanité n’est qu’une biologie parmi tant d’autres, il faut donc la sortir de l’équation... l’humain n’a pas besoin de se regarder pour se penser.

                              L’humanité n’est qu’une pensée parmi tant d’autres, il faut donc la sortir de l’équation... l’humain n’a pas besoin de s’exprimer pour raconter son histoire.

                              L’humanité n’est qu’une histoire parmi tant d’autres, il faut donc la sortir de l’équation… l’humain n’a pas besoin de s’entendre pour se comprendre.

                              Au final après avoir amputé le propos de tous ces facteurs fondamentaux créant l’humain, donc en niant  par omission que l’humain, donc sa pensée, donc son histoire, font partis de la nature, nous arrivons à une conclusion forcément ambivalente et à mon sens stérile.

                              Le propos n’est pas de dire que les gens n’ont pas le droit de former des couples, le propos c’est pourquoi le mariage ? Pourquoi l’enfant ?

                              Je vais vous en donner une de piste : le mariage existe car le couple hétérosexuel est FAIBLE car il donne la vie. Ce mariage a été créé pour éclairer l’humanité sur ce qu’elle fait et où elle va en l’éclairant sur d’où elle vient… il dit pourquoi l’autre n’est pas qu’une masse de matière qu’on peut bouffer quand on a la dalle, pourquoi on ne peut pas simplement s’en débarrasser quand on se sent menacer par lui ou quand on a mieux à faire… toutes ces choses monstrueuses qui ont ou existent encore… mais que l’on se doit de rappeler sans cesse.

                              Le couple homo lui n’a pas ce questionnement car il ne donne pas la vie et son foyer ne sera pas habité par l’enfant hormis suite à l’utilisation d’une béquille technologique ou administrative et ça nécessite d’être soudé ce qui le rend bien moins faible.

                              Le couple hétéro malgré le droit à l’avortement et à la contraception n’a pas réussi à annuler sa faiblesse, il donne toujours la vie qu’il le veuille ou non… et si on veut qu’il tienne ce couple, dans le temps et l’histoire, et bien le mariage peut permettre de le rendre plus fort.

                              L’engagement n’est en rien comparable, un enfant vient d’un père et d’une mère, lui nier ça c’est nier ce qu’il est. Si ses parents biologiques sont si faibles qu’il souhaite se dégager de cette responsabilité on ne pourra jamais rien y faire… mais on peut malgré tout lui créer une place particulière dans notre société sans le priver de la conscience ni du droit de savoir un jour d’où il vient et de pourquoi il est là.

                              Les pros mariage pour tous auraient pu comprendre ça et se contenter d’une reconnaissance de tuteur légal et autre arrangement mais non… ils veulent tout ce qu’ils ne peuvent naturellement pas avoir, au final ils sont surtout horrifiés par leur propre condition et cherche à la nier à tout prix… et je les trouve donc bien plus égoïste.

                              Si ce monde vous semble laid j’en suis désolé, mais il est ainsi, les choses ont des poids différent et rien ne pourra changer ça… et donc votre solution c’est d’y mettre tout le maquillage possible, vous voulez faire de ce monde un carnaval permanent.

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