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Accueil du site > Actualités > Economie > Menteurs, voleurs, tricheurs : tout est bon pour les voyous de la dette (...)

Menteurs, voleurs, tricheurs : tout est bon pour les voyous de la dette !

C’est le 3 janvier 1973 que la France adopte la loi Pompidou-Giscard d’Estaing lui interdisant d'emprunter à la Banque de France et l'obligeant à le faire auprès des banques privées avec intérêts. C’est le début de l'ère de la dette. Les marchés ont donc la clé du financement des États.
 
Cette privatisation du crédit public est inscrite dans les textes européens à l’article 104 du traité de Maastricht : « Il est interdit à la BCE et aux autres banques centrales des états membres, ci-après dénommées -banques centrales nationales- d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres ; l’acquisition directe auprès d’eux par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite ».
 
Ainsi, les Etats sont à la botte des banques privées et depuis, l’addition est plutôt lourde !
 
L’ouvrage de Holbecq et Deruder « La dette publique, une affaire rentable »[1] nous renseigne. On y apprend « qu’au total entre les années 1980 et la fin de l’année 2006, nous avons payé 1 142 milliards d’euros d’intérêts ». C’était en 2006 ! Aujourd’hui cela dépasse les 1300 milliards.
 
Les auteurs expliquent que « si nous n’avions pas emprunté ces sommes sur les marchés monétaires, c'est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie comme avant, […] la dette qui était de 229 milliards d’euros au début 1980 serait inexistante aujourd’hui ».
 
Avec l’équipe Sarkozy entre 2002 et 2010 le déficit de la France est passé de 851 milliards d’euros à 1591 milliards, soit une hausse de 87% ce qui permet aux détenteurs de la dette[2] , « les amis de l’équipe », d’encaisser quelques 50 milliards d’intérêts par an. Il suffit pour enrichir encore davantage les amis des amis que la note d’un pays soit dégradée par d’autres amis pour que les taux d’intérêts augmentent, aggravent encore davantage la dette du pays et augmentent en conséquence le bénéfice des préteurs.
 
C’est pour payer ces intérêts que les gouvernements d’Europe et les partisans du libéralisme débridé demandent aux peuples de se serrer la ceinture.
 
Les « économistes atterrés » expliquent qu’il s’agit d’un mécanisme de transfert de richesses des contribuables ordinaires vers les rentiers. Ces politiques fiscales « anti-redistributives » ont donc aggravé à la fois et les inégalités sociales et les déficits publics.
 
Comme l’ont bien montré Bruno Tinel et Franck Van de Velde, « le conflit générationnel opportunément mis en avant sur le mode bêlant de « la dette que nous allons léguer à nos enfants » a surtout pour fonction de masquer le conflit fondamental entre les moins riches, qui, par leurs impôts, payent le service de la dette, et les plus riches, qui en détiennent les titres. »[3]
 
Le temps est venu de ne plus applaudir et de libérer le monde de ces prédateurs et de tous ceux qui les soutiennent ! L’homme politique doit être clair et loyal pour être respecté ! (Ils ne sont pas tous comme Sarkozy et ses amis)
Il doit s’engager pour redonner le droit des Etats d’emprunter directement auprès de la banque centrale, soit par l’Europe, soit directement en dénonçant les traités qui interdisent cela !
 
Préparez le programme ! Je prépare le bulletin. Si ce dernier ne peut s’exprimer, la démocratie sera balayée !


[1] André-Jacques Holbecq se dit être un « économiste citoyen » et Pierre Derudder était chef d’entreprise et consacre ses recherches pour mettre l’économie et l’argent au service de l’homme. « La dette publique une affaire rentable » - Editions Yves Michel 2008 - préface d’Etienne Chouard 
[2] 62 % de la dette de l’Etat est détenue par des non-résidents, c’est à dire des entités financières (Etats, fonds, banques, etc.) ne résidant pas ‘fiscalement’ en France.
[3] Bruno Tinel - Maître de conférences à l’université Paris-I (Panthéon-Sorbonne) Franck Van de Velde - Maître de conférences à l’université de sciences et de technologie Lille-I « Le Monde Diplomatique » – juillet 2008

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80 réactions à cet article    


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 10:11

    Tout à fait d’accord sur le constat. La question c’est quel sera le chemin de la reconquête de souveraineté sur la monnaie ?
    Vous croyez encore aux élections ? J’avoue avoir des doutes.
    Vous ne pensez pas que les politiciens sont déjà clairs et loyaux ? Ils sont clairs car ils parlent la langue de bois qui nécessite juste une poignée de neurones (pour être comprise) et ils sont loyaux au sens où ce sont des marionnettes qui ne risquent pas de mordre la main qui les nourrit.
    Dès lors, concrètement, qu’espérez-vous ?

    PS : (échange de bons procédés) : pour une réflexion sur la situation présente sous le rapport de la dette et de la monnaie, voir ici ma tentative pour clarifier ma pensée par l’écrit et la confrontation à l’intelligence du collectif (d’Agoravox)...


    • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 11:10

      Le chemin ne peut être que politique, mais, pour l’instant, il n’est pas encore tracé. J’ai bien aimé l’article de médiapart « Contre la dictature financière, la révolte nécessaire » . C’est un appel d’Edwy Plenel à la construction d’une sorte de « front populaire » pour combattre cette dictature. La prise de conscience du plus grand nombre est indispensable et votre article (excellent) comme le mien (plus modestement) servent cette indispensable émancipation des idées toutes faites. Chacun doit comprendre que des efforts sont nécessaires pour comprendre le monde tel qu’il est. Il faut lire, que ce soit sur internet ou par les traditionnels livres. Le savoir est une longue construction qu’il faut savoir transmettre en des termes accessibles. Ce n’est pas toujours facile, mais il faut essayer. C’est la seule manière de pouvoir exercer sa liberté et de sauver l’intelligence de l’homme et par là même, la démocratie. Votre article est bien plus pessimiste que je ne le suis, peut-être parce que l’expérience et le souvenir de la guerre devrait réveiller le bon sens politique auquel je crois. Résister libre pour créer ce front populaire, là est la voie !


    • Paolini Paolini 12 août 2011 11:22

      @salvator

      « ce sont des marionnettes »

      Tout à fait. 
      Les politiciens travaillent pour les banksters ; c’est pourtant tout à fait évident pour ceux qui se donnent la peine de creuser un peu afin de découvrir ce qui se passe sous la surface.

      ps : j’ai beaucoup apprécié votre article Weimar 2.0

    • Philodeme Philodeme 12 août 2011 12:06

      à Gardarist

      Le Front populaire s’appuyait électoralement sur le « monde » des ouvriers et des employés qui était représenté par les partis dits de gauche aux élections (réservées aux mâles d’ailleurs).

      Actuellement ces électeurs sont en grande partie représentés par le FN.


    • xray 12 août 2011 15:27


      Le capital de la Dette publique est contrôlé par ceux qui vivent de la misère qu’ils produisent. 

      Pour la France, le capital de la Dette publique, c’est 6 fois le budget net de l’État.

      La loi 1905 (France) La première grande imposture du 20 ième siècle. 
      http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2008/05/06/moralistes-par-devant-sans-scrupule-par-derriere.html



    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 12 août 2011 15:58

      Actuellement ces électeurs sont en grande partie représentés par le FN.


      Faudrait pas exagerer tout de même,même quand on extrapole en parlant 25% des votants,des sondés ou autre ça ne fait pas « une grande partie » des employés,ouvriers etc.
      Le probleme c’est justement qu’aujourd’hui les employés et les ouvriers sont eparpillé dans tout le spectre politique,on trouve même des smicards à l’UMP c’est dire.Belle victoire des olligarques dans le diviser pour mieux regner.En erigeant les problemes de societé au dessus des problemes economiques dans les debats politiques ils ont reussit à creuser un fossé entre français de la meme classe.Pas folles les guepes


    • Philodeme Philodeme 12 août 2011 16:36

      j’ai dit « représentés » par le FN qui a repris largement les thèmes sociaux de l’ancienne gauche, espèrons que ce ne soit pas pour le FN aussi que des postures attrape-couillons comme les 110 propositions de l’ineffable Mitterrand

      Le vote du monde ouvrier et employés actuel est sans doute éparpillé grâce au matraquage des médias qui appartiennent à des membres de la jet-société financière apatride.
      Il me semble me souvenir qu’un journaliste TV a même donné le cours de la bourse un jour de fermeture de cette dernière !
      Dans la désinformation on va aller de plus en plus loin au fur et à mesure que l’on va se rapprocher d’une banqueroute bancaire généralisée ... dans un but anesthésique ...........


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 12 août 2011 17:19

      En effet petite erreur de comprehension de ma part


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 13 août 2011 01:15

      @Gardarist


      Nationaliser les banques, rembourser la dette par une taxe sur le capital. D’abord le refus, le mépris, la désobéissance aux ordre d’un gouvernement qui a trahi le peuple. Le désordre. Le moment- clef sera quand les forces militaires, appelées pour rétablir l’ordre appuieront une représentation des « indignés » - la Nation - contre les gouvernements quisling faisant corps avec les banquiers. C’est ce rejet du gouvernement inepte et la fermeté de l’Armée qui ont fait qu’en 1958 le changement s’est fait en douceur.

      Regler la crise ? On n’y arrivera pas au palier de la France, mais si la révolte essaime dans tous les pays de l’UE, le Système ne pourra la réprimer. Le « monde va changer de base » 


      Pierre JC Allard

       

    • melody vers melody vers 13 août 2011 11:31

      Sur Médiapart la résistance commence à s’organiser. La convergence avec les indignés qui marchent sur Bruxelles à travers l’Europe nécessite un soutien maximal de tous les citoyens car comme l’excellent l’article de Martine orange ce sera Eux ou nous !
      http://www.mediapart.fr/journal/economie/120811/crise-eux-ou-nous



    • Paolini Paolini 12 août 2011 10:13

      Merci à Gardarist d’avoir pris le temps de nous rappeler la triste réalité de cette extorsion qu’est le système de la création monétaire aujourd’hui.

      N’oublions pas l’article 123 du Traité de Lisbonne.

      http ://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do ?uri=OJ:C:2010:083:0047:0200 :fr :PDF

      Il nous faut faire comme dans le film « L’an 01 ».

      http ://www.youtube.com/watch ?v=WSEpESmR9qU

      On arrête tout et on réfléchit (ou l’inverse).

      ps : à mon avis votre titre est beaucoup trop faible (menteurs, voleurs,...). En effet, on a là à faire à une abject mafia, à de la vermine de la pire espèce, à des parasites psychopates,à des tueurs barbares enivrés de leur haine et leur orgueil (nazis puissance 10).


      • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 15:42

        @paoloini

        le 104 de 1992 ou le 123 de 2005 sont identiques


      • Paolini Paolini 12 août 2011 16:18

        Oui, tout à fait ; c’est juste que comme elle plus récente je pense qu’elle est d’autant plus d’actualité.


      • chapoutier 12 août 2011 11:10

        bonjour
        vous avez mille fois raisons
        tout est bons pour ces mafieux alors commençons par nationaliser les banques sans rachat ni indemnités et bloquer les comptes bancaires de ces mafieux.
        le problème c’est ; quel gouvernement aura les c... pour le faire ?
        gouverner pour les capitalistes mafieux ou pour le peuple telle est la question


        • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 11:12

          je vous avoue que j’aime bien Arnaud Montebourg, qui, avec son livre « Des idées et des rêves », est le seul homme politique crédible qui pose les problèmes, expose des solutions, et les organise dans le temps. Il faut taper sur la table de l’Europe, et justement je pense qu’il a les ..... pour le faire.


        • Paolini Paolini 12 août 2011 11:44

          « gouverner pour les capitalistes mafieux ou pour le peuple telle est la question »

          Il semble en effet que cela soit la question.

          Mais est-il nécessaire de nationaliser les banques ? Il suffit que la création monétaires (l’émission du crédit) soit controlée par une administration qui soit à l’abri à la fois de la voracité des banquiers et de l’incompétance des politiques.

          Cette administration (une vraie banque centrale) aura pour fonction (entre autres) de déterminer les volumes des crédits nécessaires, à charge pour les banques de le répartir.

          Leurs rémunérations se faisant avec des frais de fonctionnement prélevés sur les crédits eux-même et non pas avec des intérets.

          Il faudra de tout façon rembourser, à fur et à mesure de leur maturation, les obligations émises, mais les intérets, ça c’est une autre affaire.


        • chapoutier 12 août 2011 16:21

          Je viens de lire que le FMI (Lagarde) vient de faire des recommandation à la France  : 16 milliards d’euro d’économie en plus des 83 déjà en plan d’ici 2013

          Pour y arriver, il faudra remettre en cause les allocations familiales et étatiser le budget de la sécu.

          Il faudra aussi, pour y arriver à ces 16 milliards, augmenter les taxes alcool, essence, introduire des taxes carbone et s’attaquer aux réductions d’impôts pour les petits revenus.

          Mais aussi réformer encore les retraites et l’assurance maladie, réduire les allocations chômage et faciliter les licenciements et réduire le SMIC


          Mais le FMI préconise également : une réduction générale des impôts sur les sociétés et des cotisations sociales des sociétés !


          Voilà ce que Lagarde du FMI vient d’exiger de la France POUR SAUVER LEUR SYSTEME.



        • bigglop bigglop 12 août 2011 18:25

          Bonjour Gardarist,
          Merci pour votre intervention,
          Cependant, je suis un peu surpris de votre « préférence » pour Arnaud Montebourg qui a participé au programme Young Leaders de la French-American Foundation, promo 2000.
          Il y est en bonne compagnie avec :
          - François Hollande
          - Pierre et Nathalie Kosciusko-Morizet
          - Jeanette Bougrab
          - Alain Minc
          - Alain Juppé AND SO ON


        • elsa2 12 août 2011 19:06

          « le problème c’est ; quel gouvernement aura les c... pour le faire ? »

          • Le gouvernement français n’a plus les moyens de le faire puisque l’Union européenne fixe désormais les règles dans ce domaine...
          • La seule manière pour s’en sortir est de quitter l’Union européenne et ensuite d’abroger la loi de 1973. 
          L’Union Populaire républicaine est un mouvement politique créé en 2007 qui rassemblent des français de tous bords, pour justement faire ce genre réformes.
          Il y a donc une solution simple à ce changement, rejoignez-nous : www.u-p-r.fr et www.facebook.com/upr.francoisasselineau

        • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 21:49

          @bigglop

          J’ai dans mes amis des gens qui ne partagent pas du tout mes idées, même un frère et une soeur et pourtant j’ai beaucoup d’affection pour eux. La politique, les idées politiques, les projets politiques doivent dépasser le copinage et l’affection. Il s’agit de l’intérêt de tous et non, comme aujourd’hui, celui de quelques uns. Alors c’est en partie pour cela que je trouve Montebourg tout à fait intéressant. Lisez son livre et vous apprendrez son parcours, contre les paradis fiscaux, par exemple. Son analyse sur l’économie est d’une rare qualité et je ne m’etonne pas que des hommes tels qu’Emmanuel Tood et d’autres soutiennent ses idées.

          Cordialement


        • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 23:28

          http://leweb2zero.tv/video/pyrove_84499f11722d9d7

          en complément, une réponse de Montebourg


        • LA MAFIA.EUROPEENNE :.......VIRER LE TRIO ..BAROSO..VAN RAMPUICH...ET SA COLLEGUE

          LES ELUS...LES BANQUIERS ...AVOCATS D AFFAIRES...GERANTS DE SCI.......

          DECAPITATION DE TOUTES LES BANQUES...Y METTRE DES HAUTS FONCTIONNAIRES DES FINANCES...

          CONDAMNER LES POLITIQUES EN CONFLITS D INTERETS A LA PRISON A VIE....


        • melody vers melody vers 13 août 2011 11:35

          Le commencement de la fin par Fréderic Lordon :
          Mais l’essentiel est ailleurs : il est dans le fait que jamais un groupe d’intérêt aussi puissant que celui qui s’est constitué autour de la finance lato sensu ne renoncera de lui-même au moindre de ses privilèges, et que seuls peuvent le mettre à bas la force d’un mouvement insurrectionnel – puisqu’il est bien clair par ailleurs qu’aucun des partis de gouvernement nulle part n’a le réel désir de l’attaquer –, ou bien la puissance dévastatrice d’une catastrophe que son système aura lui-même engendré. A l’évidence, c’est cette dernière hypothèse qui tient la corde, et puisqu’elle déploie maintenant ses effets avec la force de fatalité du tsunami évoqué en ouverture, il ne reste plus qu’à attendre qu’elle accomplisse pleinement ses virtualités… pour en tirer le meilleur parti : reconstruire les institutions de la création monétaire souveraine [11], avec tout ce qu’elle suppose et de possibilités rouvertes et aussi de rigoureux encadrements [12] ; réinventer des structures bancaires qui à la fois échappent aux prises d’otage de la banque privée et dépassent la forme « nationalisation » vers un système socialisé du crédit [13] ; réduire au minimum minimorum la structure des marchés de capitaux pour lui ôter tout pouvoir de nuisance et d’usurpation [14]. Soit, sur les ruines, enfin tout rebâtir.
          http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin


        • bigglop bigglop 13 août 2011 13:11

          Bonjour Gardarist,
          Concernant Arnaud Montebourg, j’ai lu très attentivement son livre « des idées et des rêves ».
          Il propose un projet cohérent qui reprend des propositions du FDG (ou vice-versa).
          Malgré le contenu de la vidéo que vous m’avez adressé, je reste dubitatif sur ses liens avec la French-American Foundation.
          Je vous adresse un lien sur Réseau Voltaire/Pierre Hillard et je vous invite à consulter les vidéos dans lesquelles il présente son analyse sur ce que l’on appelle le Nouvel Ordre Mondial. Son analyse est intéressante et documentée.
          Je vous souhaite amicalement un bon week-end

          http://www.voltairenet.org/Un-relais-des-Etats-Unis-en-France

          http://www.youtube.com/watch?v=bchUJ9F5WX0


        • yellowsubmarine 12 août 2011 11:15

          excellent article

          écrire Giscard Destaing et non Giscard d’Estaing

          les Giscard Destaing usurpent l’ascendence de l’amiral d’Estaing

          faux nobles !


          • David Meyers 12 août 2011 11:26

            Votre analyse est intéressante et conforte l’édifice des multiples mesquineries des puissants de l’argent. Mais la conclusion est quelque peu hâtive. On ne jette pas le bébé avec l’eau du bain comme on ne renie pas les précipitations fertilisantes juste parce que la pluie a gâché le pique nique.


            Il est de bon ton de suivre la presse mouton et de rire ouh les vilains banquiers ouh les vilains spéculateurs ouh à bas l’économie financière. 

            Mais imaginons un instant l’état navrant où les sociétés aujourd’hui « modernes » seraient restées si on avait gardé les codes économiques du temps du Far West. Tout ce qui est critiqué aujourd’hui a permis hier de faire d’immenses progrès dans un certain mode de vie voué au confort, au moins pour les privilégiés. Le système n’est donc pas mauvais en lui même. La cupidité et les dérives des êtres humains y sont plus responsables.

            Et puis, a force toujours de répéter ce que se répètent entres eux les journalistes, on croit avoir à faire à une crise financière. La belle boutade. la finance (les méchants) n’est pas en crise mais au contraire regorge de profits. Ce sont les Etats qui sont en crises, les Etats dirigés par des incapables qui, pour recevoir les suffrages et garder le pouvoir, ont soit tout promis soit tout rasé d’un coup.

            Nous sommes donc au bon début d’un film (déjà bien commencé avec la Grèce et consoeurs) d’une crise qui n’existe pas dans les manuels d’économie et qui n’est pas enseignée dans les Grandes Ecoles. Un désastres où certains états ne peuvent pas rembourser leur dette (la plupart des états « avancés ») et où les états émergents, nouvelles vedettes des économies financières, viennent réclamer des comptes.

            Je dirai qu’il s’agit d’une crise de société, d’une crise d’identité nationale (au sens où un état ne peut plus se considérer comme seul mais doit composer avec les autres états du monde, ce qui balaie en une seconde toutes les recettes FN et associées), d’une crise d’incompétence des gouvernants (faut il revoir leur formation et exiger des diplômes ? OUI). Ce n’est pas une crise de la finance ni la « faute » aux agences de notation, ni la faute aux autres en général (aux roms par exemple).

            En pratique les effets seront un renchérissement du crédit (vu dans une boule de cristal car qui peut prévoir un phénomène aussi nouveau)
            Puis une apathie de l’économie réelle (non financière)
            Une baisse de la croissance (= récession)

            donc des symptômes de crise économique mais où les médicaments classiques resteront inefficaces puisque le mal n’est pas financier mais étatique.

            Une ébauche de raison consisterait (peut-être) à envisager une Banque Mondiale et une monnaie unique mais ce ne serait qu’une ébauche et reste pour l’instant une utopie.

            • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 15:52

               

              Pour vous redonner de l’espérance, cette idée de monnaie est en quelque sorte une idée née en 1941 par un certain John Maynard Keynes. Mais les Etats-Unis ont imposé le dollar. Ce célèbre économiste qui dirigeait la délégation Britanique avait un autre protagoniste du nom de Harry Dexter White, assistant au secrétaire au trésor Américain.

              Ils avaient tous deux préparé un plan d’ensemble. Le plan Keynes fut ébauché dès 1941. Il proposait un système monétaire mondial fondé sur une unité de réserve non nationale. Il ne sera pas retenu.

              L’espérance possible c’est de voir une nouvelle conférence internationale sur la régulation de l’économie mondiale pour repartir des théories abandonnées et qui peuvent apaiser le monde.


            • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 15:54

              Il s’agit, j’ai omis de le préciser, de la négociation des accords de Bretton Woods


            • sisyphe sisyphe 12 août 2011 11:41

              Evidemment d’accord avec ce constat tout à fait juste. 


              Les « marchés » (lire mafias financières) ne cessent d’agiter le spectre de la dette, pour augmenter les intérêts de leur usure auprès des états mais, de fait, la dette a déjà largement été remboursée par les états à travers les intérêts qu’ils paient. 

              La solution ; faire comme les Argentins en 2001, ou les Islandais plus récemment ; décréter unilatéralement, l’abandon de la dette.

              Les états ne doivent plus rien aux usuriers (qui se sont suffisamment gavés comme ça) et recouvrent le droit d’emprunter à leurs banques centrales sans intérêt. 

              Si cela doit provoquer la faillite de banques privées, ou d’organismes financiers, eh bien, qu’ils fassent faillite ; que leurs avoirs soient saisis. 
              Que les banques privées prêtent avec leurs fonds propres, ou qu’elles soient elles-même contraintes à emprunter leur argent aux banques centrales, AVEC INTERETS ; ça les rendra plus prudentes sur leurs jeux de casino. 

              Quoi qu’il en soit, il est temps que cesse la loi des « marchés » au détriment des états et des citoyens ; glass steagall act II, réforme monétaire ; STOP à la privatisation et à l’asservissement du monde par les mafias financières. 

              Abrogation de la loi de 1973, comme de tous les articles des traités européens entérinant cette énorme escroquerie planétaire. 

              VITE. 

              Et, effectivement, n’accordons nos voix (électorales) qu’aux représentants des partis qui inscrivent cette réforme dans leurs programmes. 

              • Paolini Paolini 12 août 2011 11:51

                « Evidemment d’accord avec ce constat tout à fait juste. »

                Moi aussi.
                Il me semble que François Asselineau propose des solutions viables afin de se libérer de cette extorsion mafieuse.

              • BisonHeureux BisonHeureux 12 août 2011 12:29

                La seule qui fasse vraiment peur à l’oligarchie,c’est Eva Joly !
                Osons la révolution avec elle !
                Hasta la libertad
                Salut et fraternité


                • flesh flesh 14 août 2011 21:04

                  La fameuse Eva Joly qui soutient le bombardement du peuple libyen par l’Otan ? Vous plaisantez j’espère ?


                • Lorelei Lorelei 12 août 2011 12:37

                  vous avez mille fois raison, la dette est une affaire rentable et les politiques pour la majorité, comme les financiers etc...sont des traitres à l’humanité


                  • Catherine Segurane Catherine Segurane 12 août 2011 12:43

                    Excellent article !


                    • slipenL’air 12 août 2011 19:35

                      Article excellent !.. smiley


                    • barbarou46 barbarou46 12 août 2011 12:44

                      Et les « Euro bond » de la solution JF copé ne peuvent que renforcer le système !


                      Pour ce qui est du front populaire et d’une levée massive de l’opinion publique face au phénomène, elle existe dans toute sa violence et dans toute sa spontanéité à travers l’Europe.
                      Mal ou peu organisée car la complexité intellectuelle des circuits de la finance privée rend difficile l’approche technique du phénomène de spoliation permanent immiscé par cet article 104 notamment.
                      Le plus niais des citoyens comprend bien en somme, qu’il y a à son encontre un non sens dans l’accumulation infinie de la richesse par certains, pour laisser la plus grande masse dans le désarroi de sa pauvreté grandissante.
                      L’origine du mal est pas comprise même s’il semble évident pourtant à beaucoup, que le néo libéralisme politique de nos dirigeants de droite est en vérité incompatible avec une existence de réelle démocratie et le bien être du peuple.
                      On peut aussi constater que ces Voleurs, menteurs par leurs méfaits sociaux ouvrent une voie royale aux bonimenteurs populistes et au Franc parler de Marine...
                      Un électeur gavé midi et soir par ITV peut avoir des réactions dangereuses devant une urne électorale.
                      Plus ils sont pauvres moins ils seront dangereux dans la remise en cause du système.
                      Bref on va pouvoir continuer à tuer arbitrairement des civils Libyens pour essayer d’accrocher quelques dixièmes de points de croissance en faveurs de notre industrie militaire, la seule qu’il nous reste.....

                      pauvres cons !







                      • John Foster 12 août 2011 13:11

                        Donc si je comprends bien, puisque la loi de 73 est inscrite dans les traités européens par l’intermédiaire de l’article 123 du traité de Lisbonne, vous proposez de sortir unilatéralement de l’UE ?

                        Car il n’est bien entendu pas possible, d’un point de vu pratique, de ne dénoncer qu’un ou quelques traités sans dénoncer les autres.


                        • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 13:42

                          Je ne crois pas qu’il soit une bonne chose de sortir de l’Europe. Je pense au contraire que l’Europe doit se construire en ayant pour seul objectif le bien être des peuples, ce qui n’est pas le cas actuellement. Ceci étant, je suis convaincu que la France représente une puissance suffisamment importante pour imposer un certain nombre de règle pour atteindre cet objectif. Il n’est pas nécessaire de tout passer par dessus bord pour modifier un article d’un traité. Il n’est pas impossible d’ailleurs que la crise impose cet éclatement de l’Europe actuelle. Trop d’écart existent entre les différents pays. Il n’est pas impossible qu’un nouveau cartel européen se dessine entre quelques pays, avec des règles nouvelles qui préserveront l’économie des prédateurs.(à suivre)


                        • chapoutier 12 août 2011 14:02

                          Bonjour paolini


                          vous vous demandez s’il est nécessaire de nationaliser les banques ! Peut-on s’offrir le luxe de ne pas nationaliser les banques ?

                          Depuis la création du système bancaire (florence et les Flandres) au moyen age, leurs puissances à toujours été considérable et n’a fait qu’augmenter pour aboutir à système actuel. Au moyen-age elles prêtaient aux rois de toutes l’Europe aujourd’hui elles prêtent aux Etats-Nations.

                          Pire, elles dictent les politiques intérieures des nations au grand dam du suffrage universel !

                          Comment ne pas nationaliser les banques, allons nous les laisser nous mener au chaos.

                          Mort aux pauvres, pas de pitié pour les ouvriers, les artisans, les chômeurs, les malades, les vieux, les enfants.

                          C’est de cela qui s’agit ! C’est cela le contenu des plans que nous annoncent les Sarkozy ; Merckel, Obama pour sauver LEURS BANQUES !

                          S’agit-il de mettre une cautère sur une jambe de bois pour sauver leurs banques ou bien de sauver l’avenir de nos enfants,


                        • John Foster 12 août 2011 14:08

                          Moi je ne propose rien, je cherche simplement à comprendre où vous voulez en venir. Vous dites qu’il n’est pas nécessaire de dénoncer tous les traités pour en changer un article. Sur quel texte européen vous basez vous pour dire cela ?

                          Le traité de Lisbonne ne peut être modifié sans le vote d’une majorité des 27 pays. Cela vaut pour toute modification du moindre des articles, aussi infime soit il. Puisque vous proposez de dénoncer l’article 123 du traité de Lisbonne, je vous demande quels sont les 13 autres pays que vous voulez convaincre de voter l’abrogation de l’article en question et par quel moyen vous proposez d’y parvenir.

                          En pratique, si vous voulez redonner à la France sa souveraineté monnétaire, il faut deux choses : abroger l’article 123 de Lisbonne, et sortir de l’euro car c’est la BCE qui a le monopole de la création de monaie fiduciaire (il convient de réinstaurer la Banque de France pour qu’elle puisse prêter à l’Etat à taux zero en créant de la monnaie, ce qui est antagoniste avec la BCE. L’un ne peut vivre tant que l’autre est là).

                          Or, sortir de l’euro implique forcement de sortir de l’UE ( http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/l_euro/pourquoi-on-ne-peut-pas-sortir-de-l-euro-sans-sortir-de-l-union-europeenne )
                          Abroger l’article 123, implique également de sortir de l’UE (à moins que vous me disiez comment convaincre 13 autres pays et passer outre le lobbie bancaire de Bruxelles qui ne va sûrement pas se laisser faire).

                          Nous sommes dans l’UE, c’est un fait. Si vous voulez changer cette UE, vous êtes obligez de la changer en en suivant les règles. Or les règles sont justement faites pour qu’elles ne puissent pas être changées ! Le fait est qu’à 27, aucune décision ne peut être prise. D’autant plus qu’à l’heure actuelle, c’est la comission qui a presque tous les pouvoirs, relégant le parlement à un rôle de figurant. En gros, nous sommes dirigés par des gens qu’au européen n’a jamais élu.

                          De plus quand vous dites « jeter le bébé avec l’eau du bain », de quel bébé parlez vous ? Quels sont les éléments selon vous qui justifient que l’on garde l’UE ?

                          Poussez le raisonnement jusqu’au bout. Retrouver notre souveraineté monnétaire et nous libérer du joug des banquier implique forcément un sortie de l’UE. A moins que vous me prouvez le contraire de manière aussi factuelle que je viens de le faire.


                        • ChatquiChouine ChatquiChouine 12 août 2011 14:47

                          Gardarist,

                          Je vous conseille vivement de prendre 10 mn de votre temps pour regarder ceci, je pense que cela ne fera que conforter la thèse de votre article mais aussi vous donnera les clefs essentielles pour sortir de l’impasse.
                          Si la curiosité vous pique, n’hésitez pas à regarder les autres extraits mais je vous préviens, votre vision de l’UE risque d’être quelque peu « chamboulée ».


                        • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 15:19

                          @ John Foster

                          C’est tout le débat actuel. « Là ou est la volonté est le chemin »

                          La grande dépression de l’électorat populaire réside dans le fait essentiel qu’aucune idée politique ne peut survivre aux vérités établies par le système. La rationalité dont vous faites preuve est une qualité que l’on m’a souvent reprochée. Or, il apparaît autour de moi que des impossibilités d’hier sont devenues des réalités d’aujourd’hui. La volonté est essentielle. Avec elle tout est possible.

                          Maintenant laissez moi vous confier ce petit extrait d’un économiste célèbre :

                          Selon John Maynard Keynes « il faut distinguer deux catégories des besoins de l’être humain : les besoins qui ont un caractère absolu en ce sens que nous les éprouvons quelle que soit la situation de nos semblables, et ceux qui possèdent un caractère relatif lorsque leur assouvissement nous place au-dessus de nos semblables ou nous donne l’impression de leur être supérieurs. Les besoins de cette seconde catégorie, ceux qui correspondent à un désir de supériorité, sont peut-être tout à fait insatiables. » [1]

                          Ce grand économiste espérait dans l’évolution de l’homme et de ses besoins. « Quand l’accumulation de la richesse ne sera plus d’une grande importance sociale, de profondes modifications se produiront dans notre système de moralité. Bien entendu, il y aura encore bien des gens dotés « d’intentionnalité » puissante et inassouvie, qui poursuivront aveuglément la richesse, à moins qu’ils ne sachent trouver un substitut acceptable. Mais nous ne serons plus obligés de les applaudir et de les encourager ».

                          Il se réjouit de voir se réaliser dans un avenir pas si lointain, « le plus grand changement dans les conditions matérielles de la vie des êtres humains qui se fera graduellement, et non pas en un bouleversement soudain. Le cours de l’évolution tiendra simplement en ce que les classes sociales toujours plus larges et des groupes humains toujours plus nombreux seront délivrés pratiquement de la nécessité économique ». Il estime que la vitesse à laquelle nous pourrons atteindre notre destination de félicité économique « dépendra en partie de notre consentement à nous en remettre à la science pour diriger toutes les affaires qui sont proprement du ressort de la science et le taux d’accumulation tel que le fixera la marge entre notre production et notre consommation ». Il pense qu’un siècle sera nécessaire pour nous mener à la lumière du jour. C’était en 1930 ! C’est dans moins de vingt ans !


                        • John Foster 12 août 2011 15:51

                          Là je ne vous comprends plus. Vous estimez que en clair, que l’évolution économique vers la paix et la prospérité est inéluctable et qu’elle résulterait de quelque phénomène mystique transcandant la volonté des dirigents et des peuples eux mêmes. Cela doit être vrai si Keynes le dit ! smiley

                          « La félicité économique » est une chimère après laquelle vous courrez. Cela n’existe pas, ou alors sur de très courtes périodes à l’échelle de l’humanité. Mais une chose est certaine, si elle existe, elle ne vous tombera pas toute cuite dans bouche. Il va falloir aller la chercher, comme tous les grands changement économiques et sociaux ont toujours été provoqué par une minorité s’insurgeant devant les injustices.

                          Alors, oui, peut être allons nous au devant de grands boulversements au cours des prochaines années. Il semblerait d’ailleurs que l’histoire « s’accélère » ces derniers temps. Par contre, ne sous estimez pas les gens qui bénéficient actuellement de cette fameuse loi de 73. Boulversements ou pas, ils seront prêts à tout pour conserver leur pré carré. Et ce ne sont pas les utopistes adeptes de « l’inéluctable félicité économique » qui vont les en empêcher.

                          La France a encore une chance de sortir de cette hérésie avant qu’il ne soit trop tard. Il faut la saisir. Je ne suis pas du genre à attendre que les autres mènent un hypothétique combat pendant que je regarde le spectable, béat d’admiration, devant les forces de l’univers qui, je le sais, concourront à conduire l’humanité vers la paix et la prospérité.

                          Avec un tel état d’esprit, la France va encore se retrouver être le dindon de la farce. Submegée qu’elle sera par le cataclysme, elle mettra 10 ans à s’en relever. Et pendant ces dizaines d’années, ce seront des millions de français qui subiront les effets d’une grande récession... en attendant l’éternelle félicité économique.

                          Il serait tellement plus simple, pour une fois, de voir un coup à l’avance, et de préparer nos arrières, de sortir pacifiquement de l’UE, de retrouver notre souveraineté monnétaire et l’indépendance de notre banque centrale, de pouvoir s’endetter à taux zéro pour de reconstruire notre industrie, en partenariat avec les autres pays de l’Europe et du monde. Alors oui, là peut être, nous approcheront de la félicité économique décrite par Keynes.


                        • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 16:12

                          @ ChatquiChouine

                          J’ai visionné les explications de Monsieur Asselineau qui fondent donc la pertinence de mon article. Ceci étant je pense, contrairement à lui, que la BCE doit pouvoir, sous impulsion Française, jouer le rôle que les banques centrales nationales avaient avant 1973 et 1992 en Europe. D’ailleurs la reprise de la dette des pays européens peut paraître comme un premier pas et les changement politiques à créer seront le second.

                          A défaut, le pire peut être envisagé.


                        • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 16:21

                          @ John Foster au message de 15h51 :

                          (désolé mais je n’ai jamais le bon article au dessus de ma réponse)

                          Vous voyez, nous finirons par nous comprendre, nous partageons les mêmes espérances. Les chemins sont encore parallèles mais ils vont dans la même direction.

                          Cordialement


                        • Paolini Paolini 12 août 2011 16:53

                          Bonjour Chapoutier

                          je me pose la question de la validité de l’idée de nationaliser les banques car il me semble que ce ne soit pas une garantie contre les abus.

                          Je crois que dans cette affaire il y a deux points importants : le volume de l’inflation monétaire et les intérets.

                          Or, les politiques ont eux aussi un intéret personnel à une trop grande inflation monétaire:c’est un impôt déguisé.

                          Financer les dépenses de l’état par de l’inflation monétaire permet de masquer cet impôt.

                          Si une banque, même nationalisée, prète avec intérets, il se crée la même spirale, cette course à de l’argent qui n’existe pas. La grande différence étant que les intérèts reviendraient alors dans le trésor publique, mais il s’agirait quand même d’un impôt.

                          Pour finir, un banquier honète (oxymore ?) fournit un vrai travail lors de l’établissement d’un crédit et la concurrence permet, la plus part du temps, de garantir la qualité des biens et services ce qui n’est pas le cas d’un monopole.


                        • Artzamendi Artzamendi 12 août 2011 23:58

                          Gardarist, merci pour ton article qui me va parfaitement.

                          Je réagis au dernier de tes messages ci-dessus : déjà convaincre les Français de la nécessité de supprimer cet article n’est pas chose facile. Mais alors convaincre 27 Etats dont certains vivent pour une large part, voire quasi exclusivement de la finance !

                          Je n’ose imaginer le tableau.

                          Je pense donc aussi que la sortie d el’UE est un préalable, qui sera d’ailleurs utile pour bien d’autres sujets : http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/les-10-raisons-qui-nous-imposent-de-sortir-de-leuro



                        • Didier Pouvreau 20 août 2011 00:59

                          Bonsoir,
                          Je pense que vous trouverez ici une réponse à vos questions « techniques » http://financerlavenir.fnh.org/propositions/financer-lavenir-proposition-et-debat-sur-linnovation-financiere/ , mais aussi et surtout une solution aux problèmes de la dette, de la réconciliation de la croissance avec un monde fini, du moral des européens et du chômage de masse. Une paille, quoi !


                        • Marc JUTIER Marc JUTIER 12 août 2011 14:14

                          depuis le temps qu’on vous le dit que les banquiers sont des voleurs !!!


                          Nouvelle Civilisation 2012

                          . Table des matières et les 380 liens URLs du livre :

                          http://www.jutier.net/contenu/alternet.htm

                          . Fichier pdf (version intégrale) :

                          http://www.fraternitecitoyenne.org/pdf/NC2012.pdf


                          • L’AMBASSADEUR75 12 août 2011 14:38

                            Asselineau, Montebourg, Joly, NDA, Mélenchon ne sont pas aptes à fédérer autour d’eux pour faire tremblez le système, soit ils ne représentent qu’eux mêmes soit ils sont à son service par UMPS interposé.
                            Ils divisent lorsque seule Marine LE PEN peut peser sur la politique que nous subissons...si les Français le veulent VRAIMENT.
                            Il ne s’agit pas de sortir de l’Europe (qui est une entité géographique) mais de redéfinir les règles du jeu et abandonner l’euro qui est la monnaie des marchés financiers internationaux pour la zone.


                            • Valery 12 août 2011 14:46

                              @ L’ambassadeur


                              En réponse à votre commentaire :

                              « ‎ »Mme le Pen n’est pas seulement là pour pomper.
                              Elle est là pour salir.

                              Comme le veulent les commanditaires du FALSE FLAG FN, Mme Le Pen met en oeuvre la tactique dite « reverse psychology ».

                              C’est une ficelle bien connue des officines de manipulation des masses. C’est même l’un des concepts clés de cette discipline, tout comme les « self fulfilling prophecies »ou comme le matraquage constant de la même affirmation.

                              Héritée des études psychologiques sur le « conditionnement pavlovien » (cf. par exemple le livre Orange Mécanique de Anthony Burgess où le héros est conditionné pour réagir de manière négative à la violence et au sexe), la « reverse psychology » consiste à créer un « Objet de dégoût universel » pour lui faire endosser ensuite tout ce que l’on veut empêcher les masses de penser.

                              -----

                              C’est en 1983 qu’a été créé médiatiquement « l’Objet de dégoût universel » : le FN. Tous les médias - publics et privés - l’ont à la fois promu ET diabolisé, avec l’aide précieuse de M. Le Pen à cette fin.

                              Tout le verrouillage de la société française tient à cela : si le FN dit A, alors je dois penser non-A.

                              Cette tactique de la « reverse psychology » fonctionne parfaitement depuis 28 ans. Concrètement de nos jours, 85% des Français réagissent comme prévu à « l’Objet de dégoût universel » :

                              ==> Si le FN dit qu’il faut sortir de l’euro, alors je suis pour que l’on fasse tout pour rester dans l’euro.

                              ==> Si le FN dénonce le privilège du dollar, alors je dois dire que c’est faux et je dois proclamer ma solidarité avec le dollar.

                              ------

                              Pour s’assurer que ce processus fonctionne, il faut que « l’Objet de dégoût universel » reste bien un objet de dégoût universel.

                              D’où la nécessité impérative des « dérapages » réguliers de la famille Le Pen. Il faut appâter puis détruire, le processus est en 2 temps.

                              C’est comme cela que s’explique le énième dérapage, sur la Norvège cette fois-ci.

                              Comme je l’ai déjà dit, si Mme Le Pen est propulsée dans les médias c’est pour que les Français soutiennent l’euro.

                              Car le réflexe conditionné provoqué délibérément il y a quelques jours par les déclarations de M. Le Pen et confirmé par sa fille consiste à ce que 85% des Français ait engrammé l’équivalence :

                              « critiquer l’euro = tuer 77 personnes à l’arme lourde parce qu’il y a trop d’Arabes en Norvège ».

                              ------

                              Il est du devoir de tous les citoyens lucides de diffuser sans relâche cet envers du décor que SEULE L’UPR révèle aux Français.

                              Car tous les autres partis du Système ( et tout spécialement l’UMP et le PS) ont intérêt à cacher le rôle secret du FN.

                              Leur intérêt est au contraire de « faire comme si ». L’UMP et le PS s’indignent bruyamment à chaque nouveau dérapage (ce fut bien sûr encore le cas pour la Norvège) car leurs indignations confortent l’existence de cet « Objet de dégoût universel ».

                              Cette tactique de « reverse psychology » via le FN est la clé qui permet à l’UMP et au PS de monopoliser le pouvoir en France à tour de rôle, et qui permet au Système d’asservir la France à l’ordre européiste."
                              François Asselineau



                            • Jaco 12 août 2011 15:13

                              @ L’AMBASSADEUR75
                              « Seule Marine Le Pen peut peser sur la politique que nous subissons... »
                              Je ne suis pas d’accord.
                              Certes, il y a probablement quelques gens intéressants au FN et comme le souligne Emmanuel Todd, le FN s’est récemment approprié certaines idées anti-mondialisations, anti-banques, anti-dollar dans l’air du temps. Mais ramasser les idées que l’on trouve sur Internet et faire deux-trois annonces devant les caméras font-ils la cohérence d’un projet politique ?

                              De plus, le FN, oscillant constamment entre déclarations sensées (exemple celle-ci : http://www.dailymotion.com/video/xki62p_marine-le-pen-la-fin-du-privilege-du-dollar_news) et déclarations scandaleuses (tantôt antisémites du temps de Jean-Marie, tantôt anti-immigrés maintenant avec Marine...), n’ont pour résultat que de brouiller l’esprit des français.

                              A cause d’eux : drapeau tricolore = front national = seul-rempart-contre-la-mondialisation = dehors-les-immigrés. Bravo les artistes.

                              Pour « peser sur la politique que nous subissons », comme vous dites, il s’agit d’analyser en profondeur la situation et d’avoir un discours rassembleur, comme le fait Asselineau. Et il est le seul à proposer une action cohérente pour sortir du « système ».
                              Rendre le droit régalien de battre monnaie à la France impose de dénoncer les traités européens et donc de sortir de l’UE.

                              Quelques raisons pour sortir de l’UE :
                              http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/les-10-raisons-qui-nous-imposent-de-sortir-de-leuro

                              Enfin, je suis tout à fait d’accord avec vous quand vous dites qu’il ne s’agit pas de sortir de l’Europe, qui est une entité géographique. Non, il s’agit de sortir de l’UE, entité politique. A quel titre la France devrait céder sa souveraineté à une entité politique justifiée par une simple convention géographique ? N’est-ce-pas l’histoire qui fait les pays et les nations ?
                              Et je crains que c’est une histoire oligarchique bancaire qui a fait l’UE...

                              Cordialement


                            • Paolini Paolini 12 août 2011 16:13

                              @ Valery

                              J’ai trouvé votre réaction au message l’ambassadeur excellente.
                              Un article sur votre thèse de « reverse psychology » / FN serait vraiment bienvenu.
                              Je ne doute pas que nous serions nombreux à en bénéficier.

                              @l’ambassadeur

                              « pas aptes à fédérer » 
                              qu’en savez vous ?

                              « Il ne s’agit pas de sortir de l’Europe »
                              Bien évidement on parle de sortir de l’U.E., condition indispensable et premier pas vers une reconquète de notre souveraineté politique (on vote pour nos lois qui s’appliquent dans notre pays) et financière (c’est la banque centrale qui émet le crédit nécessaire et pas plus).


                            • Valery 12 août 2011 18:13

                              @ Paolini


                              Vous remarquerez que ce message se trouve entre guillemets et qu’il s’agit donc d’une citation, suivie du nom de son auteur : François Asselineau, président de l’UPR. Il s’agit de l’analyse que fait François Asselineau du rôle joué par le FN, Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen dans le paysage politique français, analyse à laquelle j’adhère moi-même.

                              Si vous souhaitez en lire plus, je vous propose de parcourir les articles suivants, toujours de François Asselineau :


                              Cordialement

                            • Paolini Paolini 13 août 2011 00:20

                              merci pour ces liens.


                            • luluberlu luluberlu 12 août 2011 15:04

                              On l’aurait dans le fion, et depuis longtemps, non c’est pas vraie, oups faut changer....


                              • flesh flesh 14 août 2011 21:37

                                Ce qui fait chier c’est de devoir emprunter depuis 1973 avec intérêt pour payer les profs alors qu’avant on pouvait les payer en empruntant directement à la Banque de France sans intérêt, et par conséquent en taxant moins votre salaire de prof de maths (sic)

                                Vous avez lu l’article ? Si oui, vous êtes d’une mauvaise foi pathologique ou alors complètement con.

                              • Mugiwara 12 août 2011 15:33

                                de ce qu’on peut espérer pour changer les mentalités ? c’est très simple, si la chine poursuit son ascension (même une guerre ne l’arrêterait pas, pas plus que les catastrophes naturelles dans la mesure où les moyens de reconstruire après ça vont encore ressortir de nos poches) il suffit de laisser les usa et la chine jouer à se titiller, pendant ce temps, l’europe doit s’affirmer pour jouer les arbitres, des arbitres crédibles. mais pour cela, il faut du temps et le manque manque à l’europe à cause des réformes qui n’ont pas été entreprises assez tôt. 

                                en fait, la france est schizophrène, elle doit faire avec les capitalistes d’un coté et les marxistes de l’autre. en gros, c’est un sacré numéro d’équilibriste qui attend le prochain président, quelle que soit sa couleur politique. vous pourriez même mettre un che guevara à la tête de ce pays, ça ne changera rien au final, sauf que cette fois, l’argent sera mieux redistribué davantage pour le peuple. mais là encore, c’est pas tout le peuple qui va pouvoir en profiter, parce que des efforts doivent être faits, autant pour les plus démunis (source de tensions), les personnes agées (assez fortunés), les derniers français (français d’origine arabe ou africaine ou européenne = source de profits pour les patrons) les mères seules (les enfants sont notre avenir et il faut coûte que coûte ne pas trop les faire souffrir) et ça sera toujours comme ça pendant des années (je dirais plus ou moins ... 20 ans à .... 30 ou 40 ans, tant que la chine aura réussi à trouver le juste milieu, normal c’est un pays du milieu lol). 
                                pour ma part élire un électeur de droite ou d’extrême droite serait malvenu quand il faut envoyer un signal positif à la chine, 5 ou 10 ans après, un autre plus centriste pour envoyer un signal positif aux usa et etc ... pendant ce temps, si on joue bien, l’europe en sortira grandie grâce à l’apport des allemands et à quelques autres pays, en attendant que les les pigs se remettent doucement de la zone de turbulence actuelle, le seul qui aura des soucis est l’afrique noire qui aura des coups de main quand cela est possible, même si la situation l’exigeait ... je dirais que le salut de l’afrique serait de devenir enfin des pays démocratiques pour s’éviter des grandes désillusions (de plus en plus de personnes considèrent que c’est moins aux contribuables de faire les efforts que les africains eux mêmes avant tout) mais bon la pauvre afrique aura fort à faire pour se faire entendre à l’image de la somalie pour commencer (et j’espère que c’est le dernier)... voilà en gros où votre article est strictement inutile ce n’est pas la faute aux banquiers, ce n’est pas la fautes des riches ce n’est pas la faute des pauvres c’est la faute de tout le monde entier .... mais ça ... je ne sais pas encore le dire en chinois ... le temps que je m’y mette, je n’aurais déjà plus un riz cantonais ... bref, c’est que du chinois tout ça ... à part ça, pour ma part, à mon humble avis, il faut que la France se tourne à gauche, c’est tout ce qu’il y a à faire... ah si, il faut mettre une instance de controle accrue sur les banques qui soient dirigés par des personnes incorruptibles (mais où en trouver ????) 

                                • Panisse Panisse 12 août 2011 16:17

                                  "pour ma part élire un électeur de droite ou d’extrême droite serait malvenu quand il faut envoyer un signal positif à la chine, 5 ou 10 ans après, un autre plus centriste pour envoyer un signal positif aux usa et etc ..."
                                  Mieux : Jacques Attali nous propose une gouvernance mondiale, ou la marge d’action des gouvernements nationaux consistera à traiter de sujets absolument indispensables pour l’humanité tel que le mariage homosexuel...
                                  Penser à voter pour faire plaisir à telle ou telle autre puissance est signe de capitulation et de soumission totale. Même pas besoin d’être dans une dictature quand le troupeau suit la parole du maitre. Qu’il est loin l’esprit du génie français d’un de Gaulle qui pratiquait le dialogue avec la Russie, la Chine, l’Allemagne, l’Angleterre et les USA sans jamais tomber dans la soumission.
                                  J’espère que le groupe de ceux qui pensent comme ca ne comporte pas plus d’une personne.


                                • Clojea Clojea 12 août 2011 17:29

                                  Bonjour. Excellent article, et c’est complètement vrai, les politiciens sont a la solde des cartels mondialistes, des banskters, et des agences de notation.
                                  Une suggestion pour 2012, histoire de peut être commencer à changer la donne :
                                  - Voter pour un petit parti de droite ou de gauche au premier tour
                                  - Abstention massive au second tour, pour un désavoeu politique à grande échelle.
                                  - Ne par rater les législatives, voter pour des députés non inscrits, pour faire changer l’AN.


                                  • Tapioca RogeR 12 août 2011 18:38

                                    Tout à fait d’accord : si nous avions pu créer notre monnaie comme avant (1973) la dette qui était de 229 milliards d’euros au début 1980 serait inexistante aujourd’hui ». Et nous économiserions énormément d’intérêts. Mais même en cas de paiement d’intérêts une année, ceux-ci tomberaient dans la caisse de la Banque de France.
                                    La France, les Français travaillent produisent des richesses depuis des siècles. Mais depuis 1870 on nous vole honteusement. Comment changer cette tendance suicidaire ?

                                    http://scandalesfinanciers.forumgratuit.fr/


                                    • Winston Smith 12 août 2011 19:18

                                      Un flot de connerie (ou, comme ce Dupont néant découvrant les banques, comment passer pour un gros blaireau inculte devant toute la France..).


                                      Enfin, ce n’est pas grave : il y a 10 ans c’était les Pétroliers les super grand méchants, dans 10 ans ca sera sans doute les plombiers..

                                      Areu ?

                                      • sisyphe sisyphe 13 août 2011 09:59

                                        @ winston smith 


                                        soies gentil ; prends ton ballon, et va jouer sur l’autoroute...

                                      • pastori 12 août 2011 22:13

                                        la solution à la dette vient d’ être trouvée par le gouvernement français :

                                        «  La 4e loi de finances rectificative pour 2010 a, en effet, institué une taxe annuelle sur la détention d’une résidence mobile terrestre dès lors que celle-ci constitue la résidence principale de son propriétaire.  »

                                        « Le gouvernement italien a adopté ce vendredi en conseil des ministres un nouveau plan de rigueur chiffré à 45 milliards d’euros sur deux ans qui prévoit la création d’une « taxe de solidarité » sur les revenus plus élevés »

                                        • Garnier Denis Gardarist 12 août 2011 23:04

                                          @ Alchimie

                                          Votre réflexion est aussi pertinente que celle de voter front national pour régler les problèmes. Mon titre apparait effectivement bien plus fin que votre « paté » historique. Comment pouvez-vous mélanger l’affaire Dreyfus et la privatisation de l’économie ? Oui, Zola vous aurez fustigé de tant de sottises !

                                          Définition alchimie : Science occulte qui cherchait à réaliser un remède universel, à opérer la transmutation des métaux, notamment en or.

                                          Bien vu !


                                        • Garnier Denis Gardarist 13 août 2011 13:52

                                          Ce n’est pas moi qui vais vous apprendre à lire ,mais il me semble que ces écrits sont bien orientés pour condamner le juif et non le système.

                                          Je pense, certainement comme vous, que les bénéficiaires du système feront tout pour le conserver et qu’ils seront prêts à dénoncer les « profiteurs » pour le conserver. Mais il ne faut pas se tromper de cible. Les programmes qui sont avancés, soit par l’UPR, soit par le Front de Gauche, ATTAC ou Montebourg, sont la voie qu’il faut soutenir.

                                          Je suis d’ailleurs satisfait de la qualité des interventions nées de cet article (à une ou deux exceptions) et qui m’ont permis d’avancer dans mon raisonnement.


                                        • Artzamendi Artzamendi 12 août 2011 23:46

                                          Gardarist : « Préparez le programme ! Je prépare le bulletin ! »

                                          Mais le programme est prêt, puisqu’il est là :

                                           


                                          • Artzamendi Artzamendi 12 août 2011 23:47

                                            http://www.u-p-r.fr/le-programme-de-l-upr

                                            Si Agoravox prend le lien, c’est mieux. 


                                            • gege061 gege061 13 août 2011 09:21

                                              Bonjour,
                                              merci a tous ca fait du bien de ne pas se sentir seul......
                                              Sans vouloir donner une orientation il existe tout de même des solutions que l’on peut trouver dnas le programme du parti de gauche et dans Attac.

                                              Car tout de même permettez moi de préciser que tous nos grands économistes qui savent tout , expliquent tout mais se trompent sur tout n’ont rien vu venir alors qu’Attac et d’autres ont annoncé cette crise .
                                              Alors qui croire ??


                                              • yan2a yan2a 13 août 2011 12:19

                                                **Préparez le programme ! Je prépare le bulletin. Si ce dernier ne peut s’exprimer, la démocratie sera balayée !**


                                                Pour le moment il n’y a que l’U.P.R de F.Asselineau qui le propose,mais bientôt il sera à la mode de le dénoncé ,on fait un pari ?

                                                • Le péripate Le péripate 13 août 2011 13:41

                                                  La plus grande des inégalités, c’est que 90% de la connerie humaine est détenue par 10% des humains. En même temps, c’est rassurant. Continuez et merci.


                                                  • sisyphe sisyphe 14 août 2011 18:35

                                                    et ça fait quelle impression de faire partie des happy few ? 


                                                  • Cug Cug 13 août 2011 13:41

                                                    C’est assez simple .... diriger un maximum de richesse (baisse des salaires, circulation libre et sans entrave des captaux, libre-échange, etc etc ) dans quelques mains (oligarchie financière) qui ensuite les prêtent ( obligation, bons du trésor, eurobonds, etc ....) aux Etats (grosses dettes assurées par les contribuables, la taxe et les impôts) avec intérêts.

                                                    C’est gagner deux fois.

                                                    Merci les bisounours, veaux et cochons.


                                                    • Garnier Denis Gardarist 13 août 2011 14:09

                                                      A tous les intervenants :

                                                      Beaucoup trop de personnes ne connaissent pas encore l’organisation de ce système. Monsieur Asselineau, Monsieur Allard qui sont intervenus dans ce débat, mais aussi de nombreux économistes et hommes de bon sens, ont fait d’excellents ouvrages pour expliquer la dictature de la finance. Mais peu de gens lisent. Internet doit être un vecteur qui, par des articles clairs et concis peuvent permettre de faire avancer la connaissance pour fonder le raisonnement et donc exercer ensuite la liberté. La liberté n’existe pas sans le savoir.

                                                      Nombreux sont les amis qui ont découvert le système par cet article très enrichi par vos commentaires et par vos liens. Ne croyez pas que ce soit une évidence. A leur tour ils transmettront. C’est par la connaissance et sa transmission que le changement deviendra réalité. C’est long mais c’est certainement plus sûr et plus pacifique que les slogans populistes qui fondent leurs desseins sur la cupidité de leurs fans.

                                                      Là ou est la volonté est le chemin.

                                                       


                                                      • Jason Jason 13 août 2011 16:35


                                                        Article magistral.

                                                        J’ajouterai cette constatation simple : le capital est mobile, le travail ne l’est pas. L’opérateur financier peut transférer des sommes considérables quand il veut et où il le désire et à l’activité qui lui convient. Lorsque les états ont transféré leurs dettes à des fonds privés et qu’ils ont libéré les mouvements du capital, ils ont enchaîné les populations à ce même capital. Le résultat est là aujourd’hui.

                                                        Merci d’en avoir montré l’historique et de l’expliquer si nettement.


                                                        • moussars 13 août 2011 19:00

                                                          Tout à fait d’accord avec l’auteur.
                                                          Je voudrais citer également un livre que je suis en train de lire et qui ratisse très large. Il est écrit par un magistrat, mal vu de la place Beauveau (ce qui est très bon signe) :
                                                          « L’Arnaque ». Sous-titre : La finance au-dessus des lois et des règles« .
                                                          Auteur : Jean de Maillard.
                                                          Collection folio actuelle (moins de 10 Euros).
                                                          L’auteur occupe une place très intéressante tant pour l’’expérience de tous les coups tordus des »hommes d’affaires" et il le fait avec un recul de philosophe et un vrai talent d’écriture et de pédagogue.
                                                          Terrible réquisitoire contre le système qui permet à certains de pratiquer le crime au quotidien...


                                                          • eric 15 août 2011 09:16

                                                            Assez fantastique ! Dépenses publiques, 58 % du PIB, dont investissement, de mémoire 3%. Diagnostic, c’est la faute des banques qui, sans que l’on comprennent exactement comment elles s’y prennent, obligent l’État à dépenser plus qu’il ne gagne.
                                                            Solutions proposées, continuer à dépenser en s’endettant auprès des ménages et en faisant payer l’ensemble de la population plein pot par l’inflation en faisant chauffer la planche à billet comme au bon vieux temps là ou aujourd’hui payent en gros, tous le monde via les trucs genre TVA, une moitié de la population via l’impôt sur le revenu.
                                                            La classe moyenne socialiste fiscalisable en a marre de supporter le poids fiscal de ses choix politiques de dépense publique ( aujourd’hui assez largement via l’augmentation de la fiscalité et des dépenses locales) et voudrait revenir au temps béni ou les plus modestes participaient plein pot via la perte de pouvoir d’achat liée à l’inflation.
                                                            Et évidemment, pas un pour envisager une optimisation des dépenses de l’Etat.
                                                            Il est historiquement rare de voir des égoïsmes de classe s’exprimer avec autant d’impudeur.


                                                            • Garnier Denis Gardarist 15 août 2011 10:34

                                                              « dépenses publiques 58% du PIB »

                                                              C’est certainement vrai. Rien que celles de la sécurité sociale représentent 450 milliards par an et le budget de l’Etat environ 300 milliards. Si l’on ajoute a cela celles des collectivités territoriales votre chiffre doit être le bon. Et alors ?

                                                              J’ai, avec d’autres intervenants dans ce forum, tenté d’expliquer que si le système d’avant 1973 était resté en l’état, il n’y aurait pas de dettes aujourd’hui. Rappel, les intérêts payés annuellement représentent 50 milliards d’euros, (3% du PIB) soit plus que la collecte de l’impôt sur le revenu et plus que les dépenses totales de l’éducation nationale. Vous pouvez ainsi comprendre (en partie) comment les banques obligent les Etats à dépenser plus qu’ils ne gagnent. Le poids de la dette ne cesse d’augmenter. En l’annulant le budget est en quasi équilibre.

                                                              Concernant les dépenses qui vont au delà des recettes (sans parler des intérêts de la dette) il s’agit essentiellement de l’investissement. Vous dîtes 3% du PIB, cela représente 54 milliards d’euros par an.

                                                              Le déficit annuel de la France se résume en fait au poids des intérêts de la dette et l’investissement.

                                                              Donc je suis d’accord avec vous : « La classe moyenne socialiste fiscalisable en a marre de supporter le poids fiscal de ces choix politiques »

                                                               

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