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Accueil du site > Tribune Libre > Mon Pays : La Belgique

Mon Pays : La Belgique

Quel pays magnifique : La Belgique !

Terre de batailles mémorables, terre qui a souffert les grandes guerres mondiales, terre de déchirements et pourtant terre de conciliation, d'entente cordiale et fraternelle.

Quel pays au monde peut se prévaloir de ne pas avoir connu les mêmes fractures tout en gardant sa fierté nationale sans effusion de sang, ni trouble populaire, ni attentat, ni bombe ni fracas ?

Quel pays au monde a pu ou pourrait gérer aussi parfaitement un état avec un gouvernement en affaires courantes, maintenir les pressions des spéculateurs et autres nuisances et, malgré tous ces handicaps, tenir parfaitement la barre du navire et maintenir le bon cap ?

Quel pays au monde parlant trois langues officielles, a pu ou peut prétendre à un dialogue constant entre ses communautés ?

Et enfin, quel pays au monde est autant une terre d'accueil que le mien. Les populations immigrées, française, anglaise, italienne, centre-européenne, est-européenne, nord-africaine, centre-africaine, etc. s'y sentent bien dans mon pays.

Certes, les médias de tous poils relèvent les quelques péripéties existentielles de « responsables » politiques belges désireux de préserver leur « électorat », mais ne retrouvons-nous pas les mêmes travers des politiques dans tous les pays d'Europe et du Monde.

Ces derniers mois m'ont été rapporté plus de scandales de « haut niveau » dans les pays limitrophes de mon pays et j'en déduis, facilement peut-être, que je peux être fier d'être Belge.

Lorsque demain je me rendrai en Flandre où en terre germanophone de Belgique, quelques mots en néerlandais ou en allemand suffiront à détendre mes interlocuteurs qui prolongeront la discussion en « français » juste par politesse ou par noblesse à mon égard ou simplement pour me faire plaisir ? J'en ferai de même lorsque ceux-ci viendront en Wallonie ou à Bruxelles.

Pourquoi ne pas entendre et comprendre les autres communautés alors que je le fais pour les gens issus de l'immigration ?

La Wallonie est la première consommatrice des biens produits par la Flandre et vice versa pour la production Wallonne vers la Flandre. Nos dettes extérieures sont communes et ne sont pas abyssal comme le prétendent certains détracteurs, elles sont biens inférieures au PNB de la Belgique.

Qui n'a jamais été endetté pour l'équivalent de son PNB familial ?

A tous les défaitistes, pessimistes et négativistes de tous poils je dirai que mon pays sera encore là quand d'autres n'existeront plus.


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7 réactions à cet article    


  • minidou 28 novembre 2011 15:22

    C’est beau le volontarisme... Dommage que cela rappelle le type qui voulait aller chercher la croissance avec les dents.


    • Ruut Ruut 28 novembre 2011 15:45

      J’espère que vous avez raison.
      Mais j’ai des doutes.


      • Christian 29 novembre 2011 06:08

        « Quel pays au monde parlant trois langues officielles, a pu ou peut prétendre à un dialogue constant entre ses communautés ? »

        Ce qui aide un peu en politique c’est un brin de bonne fois...
        La Suisse, vous ne connaissez pas ?

        A part ça j’aime beaucoup la Belgique


        • Christian 29 novembre 2011 07:42

          Ce qui aide un peu en politique c’est un brin de bonne fois...

          bonne foi....une fois smiley


          • Abou Antoun Abou Antoun 29 novembre 2011 11:36

            Histoire belge  :
            « -Pourquoi les français aiment-ils les histoires belges ?
            -Parce que ça est facile à comprendre, une fois. »
            Blague à part, comme Omar, j’aime bien la Belgique et tous les belges. Je me demande même comment il a pu se trouver un imbécile pour le moinsser, mais sur AV on trouve tout sauf le rationnel.
            Aspects positifs :

            • Les gaufres
            • Les crêpes à la cassonade
            • L’architecture des villes
            • Un pays capable de fonctionner plus de 500 jours sans gouvernement prouve qu’il a de bonnes institutions (ou que les gouvernements ne servent à rien), dans les deux cas c’est positif.
            Point négatif :
            • On ignore les toilettes gratuites, même sur les autoroutes. Résultat : les espaces verts aux alentours sont transformés en immenses chiottes. Le camionner roumain ou bulgare n’est pas prêt à dépenser 0.5 euro pour un petit pipi. Le prochain gouvernement s’il y en a un devrait réfléchir à cette question.

            • chuppa 29 novembre 2011 18:50

              Merci pour ce billet d’optimisme , nous en avons bien besoin.
              et « mort aux cons »


              • HERVE 30 novembre 2011 21:10

                Franco Di Rupo, grand frère de Elio Di Rupo ENQUETE SUR LE MILIEU MONTOIS DE LA CONSTRUCTION QUATRE ARRESTATIONS A TOURNAI

                HAQUIN,RENE

                Page 15

                Mardi 17 janvier 1995

                Enquête sur le milieu montois de la construction

                Quatre arrestations à Tournai

                Une longue enquête du Comité supérieur de contrôle dans le milieu de la construction, dossier mis à l’instruction en février 1994 à Tournai parce que « trop chaud » pour être traité à Mons ou à Charleroi, a amené le juge Gérard Bresoux à inculper et arrêter, au début de janvier, Gioacchino (Jacky) Cappalonga, un Italien de 47 ans domicilié à Morlanwelz (pour infractions aux lois sociale, commerciales et fiscales). Puis, le 10 janvier, pour faux, usage de faux, escroquerie, infractions aux lois fiscales et sur les sociétés, un récidiviste de l’usage de faux et de (trois) banqueroutes, Georges Dudome, 66 ans, de Hautrage (Saint-Ghislain). Et, trois jours plus tard, dans la nuit de vendredi à samedi, l’entrepreneur Franco Di Rupo, 49 ans, de Chapelle-lez-Herlaimont, et un de ses anciens employés, Philippe Bertrand, 45 ans, domicilié à Temploux.

                Franco Di Rupo est président du club de foot de Chapelle. Il est aussi le frère aîné du vice-Premier ministre et ministre des Communications, qui n’est pas cité dans le dossier.

                En mai 1994, une quarantaine de membres du Comité supérieur de contrôle perquisitionnaient aux sièges de plusieurs sociétés. De nombreux documents furent saisis notamment chez Franco Di Rupo, 40, rue Neuve, à Chapelle-lez-Herlaimont, où se trouvent les sièges d’Énergie D. (petite entreprise de génie civil), d’Energy D. (travaux d’installations électriques) et d’Ecodi (services techniques). D’autres sociétés ont été perquisitionnées dans l’immeuble contigu, au 42, rue Neuve : la Carmy (petit holding) et les pneus Hennaut (un commerce de voitures d’occasion dont la Carmy est actionnaire) ainsi que le siège de Catecom (installations électriques), à Morlanwelz, la FEC, Distrilec (rue du Douaire, à Chapelle-lez-Herlaimont) et la société Bertrand, de Philippe Bertrand, également administrateur d’Ecodi.

                Les documents comptables saisis ont fait apparaître des irrégularités dans la gestion et la direction des sociétés, de fausses factures, des factures gonflées (passant de 1 à 16 millions, indique-t-on dans les milieux judiciaires), des faux bilans et des dépenses personnelles excessives, notamment de nombreux voyages, au détriment des sociétés.

                Franco Di Rupo, dont l’épouse et la fille ont aussi été longuement interrogées, et Georges Dudome sont soupçonnés être derrière ces sociétés-écrans : Di Rupo dirigeait toutes les sociétés (bien qu’en 1994 ses seuls mandats officiels étaient administrateur délégué d’Ecodi et d’Energy D. dont son épouse était aussi administrateur), Dudome étant chargé de collecter la main-d’oeuvre. On indique de source judiciaire que, brûlé dans de nombreux ministères, Franco Di Rupo répondait néanmoins aux adjudications publiques par le biais des sociétés qu’il contrôlait. Il réussissait ainsi à présenter plusieurs offres, assuré que l’une lui reviendrait.

                Les quatre hommes sont écroués à Tournai. Les autorités judiciaires ajoutent que les faits n’ont été dévoilés qu’hier pour les besoins de l’enquête.

                Bertrand et Di Rupo, mis au secret depuis samedi, doivent comparaître ce matin devant la chambre du conseil de Tournai où l’avocat de Franco Di Rupo, Me T. Afschrift, de Bruxelles, estimant qu’il s’agit plus de fiscal que d’escroquerie, va demander la remise en liberté du frère du ministre. Pour lui, rien dans ce dossier ne permet de faire un lien avec la politique.

                Mais l’enquête porterait sur des centaines de millions et touche bien à des marchés publics. D’autres auditions sont prévues par le juge.

                RENÉ HAQUIN

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