• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Nouveau paradigme (3) Une société de joie, ludique et libertine

Nouveau paradigme (3) Une société de joie, ludique et libertine

 Il y aura bien des changements dans une Nouvelle Société. J’ai choisi d’en mettre en évidence trois (3) qui m’apparaissent paradigmatiques, car leur avènement influe sur tout et rend tous nos comportement méconnaissables. 

J'ai déjà parlé du premier, la SATIETE, qui enlève l’angoisse du besoin, remet à sa place la richesse… et avec elle toute cette primauté au matériel qui nous a coupé si longtemps les ailes et nous a laissé bêtes. 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nouveau-paradigme-1-la-vertu-de-174305

J'ai parlé aussi de la CONVIALITÉ, qui souligne que l’humain est grégaire, que le concept de société est la négation de l’application collective du darwinisme et que nous ne grandissons pas seuls en concurrence, mais ensemble dans la collaboration et le complémentarité. 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nouveau-paradigme-1-la-vertu-de-174305&nbsp ;

Il y en a une troisième qui est l’HÉDONISME ou, mieux dit, son acceptation sans réserve. On est au ici cœur du sujet, car satiété et convivialité ne suscitent pas de doutes : il nous les faut. Ce sont les défis d’une humanité-enfant. Penser qu’il n’y a que quelques milliers de siècles que nous marchons sur deux pattes …. et à peine 5 000 ans que nous avons appris a lire ! Mais maintenant, nous arrivons à l’adolescence. On peut hésiter, voir des options, se demander pourquoi ceci et non celà…

Le première étape de l’adolescence, c’est de se découvrir soi-même tel qu’on est … et d’apprendre à en jouir. Le grand défi – « la grâce » - comme disait Bernanos – ce sera de s’accepter. Le troisième volet du changement de paradigme, c’est donc de créer une société humaine joyeuse, LIBÉRÉE. Une société qui sera vraisemblablement LUDIQUE et LIBERTINE.

Il est grand temps car on nous a bâti un destin de misère et d’angoisse. Moïse descend du Sinaï avec une liste de péchés et contraintes, et il instaure la terreur. «  Ah vous dansiez ! Eh bien crevez maintenant !  » Et on en passe quelque milliers au fil de l’épée. Ca n’a plus changé par la suite. La joie rend arrogant et téméraires. Le pouvoir HAIT la joie, qui rend « désobéissant »…

Nous avons créé une société qui se prétend hédoniste… mais où le plaisir est largement interdit. Va pour ce qui nuit aux autres ; interdire le vol, le meurtre, le viol… pas de questions. Mais pourquoi les prohibitions arbitraires, talmudiques ? Elles sont venus, par cent, par milles, pourquoi ? Se demande-t-on parfois POURQUOI le tabou de toute sexualité pour l’enfant ? 

Je ne parle pas de relations sexuelles entre enfants et adultes – la pédophilie est un abus manifeste particuliérement révoltant du fort sur le faible – mais de la simple expression naturelle d’une volonté de jouir qui apparaît très jeune. Pourquoi est-elle désignée comme malsaine et contrecarrée autant que faire se peut ? Pourquoi la masturbation, par exemple, est-elle si souvent socialement interdite et présentée comme une tare morale ?

Toutes les frustrations obligées n’existeraient-elles que pour aviver le désir … et la volonté de puissance au service des maitres ? Blesser sans pitié le Miura, pour qu’il charge avec plus d’entrain tout ce qu’on met sur son passage, dans et hors de l'arène ?

Cette première contrainte gratuite est emblématique de tous les « crimes sans victimes » que la loi a créés et qui complètent l’asservissement de la classe des gens ordinaires par la caste des Seigneurs. Celle-ci non seulement impose à celle-là un labeur astreignant devenu largement inutile à la production - l’éloignant du même coup de toute tentation de rêver un monde plus agréable – mais, sous couvert d’une moralité fallacieuse dont le prochain est exclus, contrôle aussi son accès à toute gratification gratuite. Le plaisir doit être vendu….

Toutes ces frustrations obligées n’existeraient-elles que pour aviver le désir et la volonté de puissance, mais au service des maitres ? Blesser sans pitié le Miura, pour qu’il charge avec plus d’entrain tout ce qu’on met sur son passage ? N’est-ce pas ce qu’on a fait de tout temps ? La révolution industrielle aurait pu faire une place au loisir, mais on n’en eu que ce qui est venu par inadvertance.

On a eu d’abord, sans vraiment, le vouloir une libération relative du travail et les autres bénéfices de la modernité que la technique imposait, mais cette marche tranquille vers l’affranchissement a été stoppée vers la fin des années « 60 par un retour concerté du pendule vers l’autorité, les contraintes, les valeurs de sacrifice. On a remis aux ânes leurs bâts….

Il y a eu un point tournant. On pourrait dire, approximativement, qu’il y a eu un avant et un après Woodstock. On pourrait écrire de gros bouquins sur ce phénomène. Si j’ai le temps, j’en écrirai peut-être un :-)… Mais tout le monde peut s’y mettre. Allez-y et ça rendra service.

Il faudrait parler plus de ce retour en arriere et de la fin qui a suivi des « 30 Glorieuses ». il ne peut s’agir que d’une halte dans un processus irréversible vers un monde plus agréable. Car il est impossible qu’une société qui atteint à la satiété et se délivre ainsi lentement de l’emprise du matériel ne regarde pas le monde avec plus de sérénité. Impossible, malgré toutes les œillères qu’on veut lui mettre, que Quidam Lambda ne voit pas que la convivialité est plus porteuse que la concurrence et que, mettant ses actes en accord avec sa nature hédoniste, il ne s’engage pas fermement dans une recherche du plaisir, du bonheur et de la joie.

Cette préférence hédoniste que rend possible l’évolution, se manifestera très bientôt par un refus VISIBLE de la méchanceté. Quidam Lambda refusera de donner plus longtemps la priorité à l’ambition sur la satisfaction, à la domination sur la séduction… Si on le conscrit, au propre comme au figuré, sa première balle sera pour le malfaisant qui, pistolet au poing, voudra le faire sortir d’une tranchée pour courir sus à son voisin …Un voisin auquel on voudra imposer la même bêtise… mais qui réagira de la même façon.

Le troisième volet du nouveau paradigme que nous voulons mettre en évidence, est cette réorientation imminente vers la joie. La transformation de l’humanité, d’une procession de flagellants par apprentissage, en un chœur de gens qui acceptent lucidement les limitations de la nature humaines, mais veulent agir ENSEMBLE pour en tirer le meilleur profit .

Il y a pour chacun un choix à faire, mais la société fera la sien qui encadrera ces choix personnels. On pourra encore dire que la souffrance est une vertu ; bien sûr, il y a des gens qui courent vers l’arrière sur le pont d’un paquebot et voient un autre paysage…. Mais ils respireront le même air revigorant… et ils arriveront au même port. On n’échappera pas au nouveau paradigme dont une composante essentielle sera la joie.

 

Pierre JC Allard

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.33/5   (6 votes)




Réagissez à l'article

56 réactions à cet article    


  • Hector Hector 27 novembre 2015 12:03

    "Mais cette marche tranquille vers l’affranchissement a été stoppée vers la fin des années 60 par un retour concerté du pendule vers l’autorité, les contraintes, les valeurs de sacrifice"
    Je dirais plutôt, si vous me le permettez, vers la fin des années 70.
    Les années 70, plus que les 60 furent les années du peace and love, de la libération sexuelle, du rejet de la société de consommation, de la fumette, de la contestation, de la pilule, du Féminisme, du refus de l’autorité sous toutes ses formes par la jeunesse internationale, du refus de l’asservissement par le travail et de la création des besoins artificiels, du mépris de l’argent et des richesses au profit d’un mieux vivre, d’un retour à la nature et à la simplicité, mais je vous l’accorde, ces changements ont été initiés dans les années 60 et plus particulièrement en 68.
    Tout le monde s’y mettait.
    Alors Il a fallu éradiquer très rapidement ce désir hédoniste de désir de joie, de bonheur simple, de convivialité, de retour à la nature et de rapport libres ou plutôt libérés.
    Il n’est que de voir, à partir de 1980 à quel point se sont accrus les attentats. Un par mois à Paris, et ce ne peut être un hasard.
    Je vous remercie au passage d’employer le terme d’hédonisme en place et lieu d’épicurisme.
    Aujourd’hui la plupart des gens se réclame d’Épicure sans se rendre compte qu’ils vont à l’encontre de leur pensée, parce qu’ils ne cherchent pas à comprendre ce qu’ils disent.
    Merci pour votre article.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2015 19:08

      @Hector


      Vous avez bien raison sur les années ’’70 et je recommande a tous la série américaine ’ Seventies" qui vaut vraiment le voyage... Toutefois, je situerais le point tournant précis au moment du concert de Woodstock, en aout 69, quand la, quand la pluie s’est déchaînée comme une punition divine et que nous avons collectivement ressenti que nous étions tallé aussi loin que possible vers un déverrouillage,,, Il fallait reprendre haleine, Je crois - mais ce n’est qu’une opinion, que c’est àpres Woodstock, insidieusement, que psychologiquement a commencé le reflux..

      PJCA

    • smilodon smilodon 27 novembre 2015 13:57

      Dommage qu’il nous faille BAC plus 10 pour seulement exprimer une opinion !... Je sais mieux écrire que je ne sais utiliser ce nouveau « média » qu’est le « WEB » !.. Je ne suis pas totalement con !... Je ne sais pas utiliser cet « outil » !.. Et donc, je ferme ma gueule, même si j’ai plein de choses à dire !...C’est chiant !...Mais ne vous inquiétez pas !.. Y’en a plein comme moi !.. Des « électeurs » on les appelle, une fois tous les 5 ans !...... Qui connaissent rien à « l’internet » !.. Mais qui votent !... Adishatz..


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2015 19:21

        @smilodon

        Vous métonnez, car je lis souvent vos commentaires tout en regrettant que vous n’en faisiez pas parfois des articles et je n’ai jamais remarqué que vous eussiez des difficultés d’expression..je ne puis que vous encouragez a ce que ’f ermage de gueule’ qui ne semble à moi tout a fait éloquent smiley.

        PJCA


      • ddacoudre ddacoudre 27 novembre 2015 14:17

        bonjour JC

        bien du chemin à parcourir encore, Théodore Monod écrivait l’humain progresse avec une lenteur désespérante.
        nous ignorons parfois les même fondement que nous reprochons aux autres d’exposer. ainsi la burka et le voile sont fait pour protéger la femme de la convoitise d’ l’homme à une époque où elle été souvent un butin. mais nous ignorons que le travail a joué ce rôle en astreignant au boulot nous nous détournions de la convoitise sexuelle.
        Jean marie Albertini explique cela dans un essai « des sous » dans lequel il fait l’éloge de la rareté et béni dieu d’avoir offert aux hommes cette quête permanente qui l’occupe si durement et le détourne ainsi de la course à l’appropriation des femmes.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/La-rarete-est-une-invention-geniale-7886790.html.
        cordialement.


        • Fergus Fergus 27 novembre 2015 16:21

          Bonjour, ddacoudre

          « la burka et le voile sont fait pour protéger la femme de la convoitise d’ l’homme à une époque où elle été souvent un butin. mais nous ignorons que le travail a joué ce rôle en astreignant au boulot nous nous détournions de la convoitise sexuelle. »

          Certes ! Mais pas seulement l’accès aux emplois salariés des femmes (auparavant, elles travaillaient aux champs ou comme servantes nourries-logés sans salaire). C’est également - et à mon avis surtout cela - l’accès à l’éducation des femmes qui a été le tournant décisif. C’est cette éducation qui leur a en effet permis de trouver des jobs progressivement plus complexes et, par voie de conséquence, de s’émanciper peu à peu des hommes, de choisir comment elles voulaient vivre et de quelle manière se vêtir.


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2015 19:41

          @ddacoudre



          « ... Cette quête permanente qui l’occupe si durement et le détourne ainsi de la course à l’appropriation des femmes.

           Un travail qui abrutit et ne finit jamais garde les travailleurs loin des ’mauvaise pensées »... et en fait loin de toute pensée. ! ... C’est un des subterfuges pour juguler la contestation du Systeme, J’en ai parlé dans mon livre Crisis & Beyond


          PJCA

        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2015 20:16

          @Fergus

          Bonjour Fergus

           Je suis très conscient du rôle énorme qu’a joué l’émancipations des femmes. Mais un auteur dont j’ai oublié le nom a dit (à peu près) ’Liberons tous nos esclaves, et leur liberté nous donnera l’image de notre commune servitude« . Je pense que nous sommes sur le point, hommes comme femmes, de nous autoriser une liberté dont notre conviction d’être démunis devant la nature et le destin nous incitait a ne pas profiter, comme si toute gratification allait nous valoir un châtiment dune force supérieure. J’aimeria bien savoir ce que vous pensez de cette hypothèse qu’il y’a en nous une sorte de foi perverse en une »anti- providence" qui est l’un des grands obstacles que nous devons surmonter.

          Pierre JC

        • ddacoudre ddacoudre 27 novembre 2015 23:07

          @Fergus
          bonjour l’accès à l’éducation est un phénomène récent, encore sous napoléon la femme était infantilisé voir le code civil de l’époque.et ce n’est qu’en 1944 qui leur a été accordé le droit de vote. pour la servitude des femmes, effectivement elles travaillaient de tout temps comme les enfants d’ailleurs et cela ne leur valaient pas le droit à l’émancipation, et sans le combat de certaine d’entre elles je ne sais pas si l’éducation aurait suffit.
          cordialement.


        • Fergus Fergus 28 novembre 2015 11:16

          Bonjour, ddacoudre

          Je pense quand même que l’éducation a été le principal tournant de l’éducation : les institutrices sont progressivement arrivées plus nombreuses dans l’enseignement, et cela a contribué à donner un exemple à toutes les petites filles. Celles-ci, en apprenant à lire, ont également pris une place qu’elles n’avaient pas dans les foyers, et sont souvent devenues, sinon les égales des hommes, du moins des personnages dont l’avis a peu à peu été plus pris en compte.

          C’est également cette éducation qui a amené les femmes à ne plus prendre pour argent comptant les paroles des prêtres et à se détacher des préceptes religieux, l’abandon du foulard pour le chapeau ou les cheveux nus constituant un symbole de cette émancipation.

          Sans éducation, ce cheminement aurait été beaucoup plus difficile comme le montre l’état des sociétés où les femmes restent sous le joug des maris. Mais il est évident que la solidarité des femmes dans les usines ou les ateliers a également été déterminante.

          Cordialement.


        • Fergus Fergus 28 novembre 2015 11:26

          Bonjour, Pierre JC Allard

          « Je pense que nous sommes sur le point, hommes comme femmes, de nous autoriser une liberté dont notre conviction d’être démunis devant la nature et le destin nous incitait a ne pas profiter »

          J’aimerais le croire, mais je crains que les peuples occidentaux, enfumés par une illusion de liberté de nature consumériste et jouissive, ne se satisfassent inconsciemment de leurs chaînes. Voyez-vous de nombreux rebelles autour de vous ? Personnellement, je n’en vois guère. Pas même sur le net où s’expriment de très nombreuses idées, mais qui partent dans tous les sens et n’ont, de ce fait, guère de chances d’être mutualisées dans un projet de société alternatif crédible en termes d’accès au pouvoir.

          Je souhaite néanmoins que vous ayez raison, et que votre optimisme débouchera, dans un temps le moins éloigné possible, sur une société plus consciente des valeurs de l’humanisme (versus les dérives du capital) et de la solidarité.

          Cordialement.


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 novembre 2015 16:20

          @Fergus & Dedacoudre


          Oui, vous avez raison, c’est d’abord l’éducation, puis l’intégration au travail salarié brouillé les rôles traditionnels er permis l’installation d’un paradigme qu’il s’agit maintenez de dépasser par celui de la satiété- convivialité-hédonisme.

          PJCA


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 novembre 2015 16:37

          @Pierre JC Allard

          Correction et complément

          Oui, vous avez raison ; c’est d’abord l’éducation, puis l’intégration au travail salarié qui a brouillé les les rôles traditionnels et permis l’installation d’un paradigme de complicité dans le productivime/consumérisme. Le paradigme qu’il s’agit maintenant de dépasser et de remplacer par celui de la satiété- convivialité-hédonisme.

          Au Canada, la guerre de 39-45 a été livrée SURTOUT à domicile ; elle a été gagnée en produisant plus et mieux -grâce aux femmes - qui s’y sont jointes encore sous tutelle au départ, mais en sont sorties respectées et prêtes pour l’émancipation.

          PJCA


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 novembre 2015 16:53

          @Fergus


          « Voyez-vous de nombreux rebelles autour de vous » ? OUI. Mes enfants se sont révoltés, mes petits-enfants ont décroché. Le consumérisme est a mourir de son succès, et le concept de la « Simplicité volontaire » est la grande menace qui détruira notre société.  Pour le meilleur ou pour le pire, car l’ordre social qui repose sur la consommation ne se laissera pas détruire sans combattre et ceux qui gagnent et se valorisent par la débauche actuelle de consommation feront TOUT pour que ne s’instaure pas la satiété.

          Pierre JC

        • Le Gaïagénaire 28 novembre 2015 19:10

          @Pierre JC Allard 27 novembre 19:41


          « C’est un des subterfuges pour juguler la contestation du Systeme, »

          Notre grand poète québécois, Félix Leclerc, chantait qu’il n’y avait rien de pire que de payer un homme à ne rien faire.

          J’ai toujours pensé que c’était un autre subterfuge du Système que de se servir des artistes pour dénigrer ceux qui ont été forcés de décrocher pour conserver leur âme.

          D’ailleurs les décrochés sont appelés décrocheurs pour les stigmatiser et avaliser leur harcèlement.

          Quand à l’hédonisme dont vous parlez plus bas, cela exulte le soleil du Mexique où j’ai compris que vous étiez fuyant les rigueurs de l’hiver québécois (-45°C).

          Cordialement.

        • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 27 novembre 2015 14:48

          Bonjour, Mr Allard
          je vous lis depuis bien longtemps(ici ou ailleurs),certes je ne peux qu’être un pitoyable interlocuteur. Votre article celui-ci.,(Les autres,1et2) ne les ayant pas lu est pour ma part pas complètement dénué de bon sens mais irréalisable de par les faits . Ce serait trop facile et le chemin bien long ,si je suis votre raisonnement.« La route vers la joie !?? »
          Imaginer que votre histoire de plaisirs d’enfants jouant sexuellement ne me gêne pas .Que vous observiez les déviances des pouvoirs,et des buts lucratif non plus,car c’est plus que certainement vrai.
           Pour l’instant dans notre monde le seul hic ! c’est que nous ne pouvons pas accepter l’ordre naturel des choses. Because,nous les adultes,nous ne sommes que des vicieux jaloux.
           
          Oh ! je pourrais donner un exemple et il me révulse au plus au point ,car il concerne mes enfants et petits enfants. Alors voici dans l’ordre (?) la chose :

          Je n’avais que la liberté a offrir à mes enfants,pas grand chose,mais la plus importante peut-être de mon point de vue.Ils en profité,pas abusé.Ils ne sont pas devenu des voyous,ils sont resté dans un monde ou il fallait s’en sortir et devenir quelqu’un pour vivre décemment ,confortablement.
          Mais eux que font-ils pour mes petits enfants ?
          Éducations, divertissements etc.. le tout orchestré et sans autres choses !
          Alors,évidemment en grand père indigne que je suis peut-être ?Ils pensent que cela serait dangereux de les laisser avec quelques liberté de penser d’agir par eux même ? Mais , mes enfants au bout du compte sont comme tous les voleurs et bandits de toutes sortes,méfiants ,très méfiants sur leurs progénitures, ?
          Car rien n’est plus méfiant qu’un voleur envers une personne honnête ! (et oui ils ont pratiqué et sont méfiants,les plus méfiants)
          Alors ,oui ils ont fait des bêtises de jeune ,des touches je ne sais quoi ou autres petit penchant que j’ignore.Bon pas de la voyoucratie, car il avait quand même une limite du bien et du mal,mais des actes d’enfants/d’adolescents normaux instinctifs.
          Oui l’enfance est dénaturé par nous adultes ,quelques générations qui soit et l’ordre naturel de l’humain en devenir en est perverti !
          La seule chose que nous pourrions faire ,c’est de vouloir activement changer cela.Oublier notre passé et penser à l’avenir des autres générations sans regret pour la notre.
          La seule que je vois poindre à l’horizon serait une démocratie participative,« Je rigole,Ha !Ha ! fut’elle crée de bonne foi ou aiguillé par d’occultes pouvoirs il manque des objectifs de société .De l’avenir de la société humaine. »
          Alors oui, parler de cela est assez ambigu et à contre sens de ma logique.
          Je rêve,« mon père est un rêveur dit la chanson » mais pour un monde si ce n’est paradisiaque ,mais qui suis un ordre naturel et qui n’est pas forcément bestiale,animale et cruelle ,Wouah !« 
          Je devrais encore attendre ,pour que des idées arrivent.
          Le plus souvent comme réponse l’on m’oppose des questions ! j’ai certes des réponses ,mais faudrait-il que les gens changent aussi .
          Certes vous avez toutes les qualité pour écrire un livre une encyclopédie mais cela risque de noyer le poisson dans l’eau et de donner encore plus de perversions.Un seul ordre à suivre selon moi . »construire une nouvelle société humaine,à échelle mondiale,avec des garanties immuables, alors oui ,l’humain pourras s’exprimer naturellement"
          ps:c’est brouillon,comme d’habitude,mais il faut bien que vous mettiez vos nombreux neurones en route pour décrypté mes propos.


          • Hervé Hum Hervé Hum 27 novembre 2015 16:37

            @hervepasgrave !

            tenez, un bouillon en valant un autre, je vous invite à lire cet article

            droits, devoirs et responsabilité ;

            Puis si cela vous dit, vous pouvez lire droits, devoirs, responsabilité et nouveau paradigme, et ceux qui suivent !


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2015 20:42

            @hervepasgrave !

            Nous avons tous des questions a nous poser, surtout quand on pense éducation. Je retiens votre intérêt pour la démocratie participative. Ce que je propose ci-dessous vous semble-t-il raisonnable ? 


            Je suis d’accord avec vous, que tout commence par l’acceptation de l’ordre naturel des choses, mais est-ce qu’on ne nous a pas donné une vision bien biaisée de cet ordre naturel ?

            OUI, le chemin vers la joie est long,... Roosevelt,quand on lui a dit qu’il faudrait 2 000 ans pour que les séquoias qu’on allait planter pour remplacer ceux détruits par la foudre aient de la gueule, a répndu une phrase que j’aime bien . : «  2 000 ans ? Pas une minute à perdre.. !. »

            PJCA

          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2015 23:00

            @Hervé Hum

             Sans entrer dans les détails, ce que le modèle du blogue ne permet pas, - surtout quand ,sans le dire, les divers articles constituent un tout cohérent ! - je veux vous dire que j’aime bien ce que vous dtes . « Que chacun soit pour soi le dernier maitre et le premier disciple’ », je crois que c’est tout un programme a suivre, .. Ue ambivalence constructive et qui colle avec le sens de et article. Souvent, il ne faut pas tellement changer qu’accepter de se voir autrement.

            PJCA

          • Hervé Hum Hervé Hum 28 novembre 2015 09:28

            @Pierre JC Allard

            Cert aphorisme est en effet tout un programme, la quête de toute une vie... La mienne déjà !

            Cette phrase peut être complété par cette autre,

            un maître qui ne suit pas sa discipline, vaut infiniment moins qu’un disciple n’écoutant pas son maître.

            Elle est très dure avec moi, car elle m’interdit encore aujourd’hui de me présenter en maitre de ce que j’écris, par manque de discipline, mais c’est bien de là que je tire ma force et qui fait que je sois sans doute toujours en vie. Mais c’est pas le sujet !


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 novembre 2015 16:57

            @Hervé Hum


            Amen. La lutte continue

            Cordialement


            PJCA




          • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 28 novembre 2015 21:54

            @Pierre JC Allard
            Bonjour, un moment d’absence,désolé.Mais je vais lire le sujet de votre lien.

            La seule chose qui vas vous paraitre réductive,mais qui souvent m’agace ce sont les exemples !
            Ils sont mauvais de mon avis quand vous dites « OUI, le chemin vers la joie est long,...Roosevelt,quand on lui a dit..... » cela sonne comme une leçon, a un élève de primaire avec des personnages illustres style en France« du Guesclin » qui nous est vendu comme un héros national,mythique,les termes me manque,mais qui n’est qu’un sanguinaire barbare,violeur ,meurtrier et j’en passe, alors « Roosevelt » et combien d’autres de ces personnages illustres, Ont-ils fait naitre une société fiable et durable, ? .
            Il ne resterais alors, que le mythe et des légendes ??Réservé comme placebo dans les discussions et autres échanges écrit ou oral ??
            Tout cela m’est bien difficile à absorber, risquerais même de me faire vomir à force. C’est comme les spécialistes (je le disais dans autre un commentaire sur un autre sujet) qui veulent avoir le dernier mot en posant une question et ne donne pas de réponse(il est facile des moments de comprendre le pourquoi.). J’espère que vous me suivez encore ?

            Sinon « mais est-ce qu’on ne nous a pas donné une vision bien biaisée de cet ordre naturel ? »
            Ce n’est pas un don,encore moins une vision,mais plutôt une obligation imposé de force pour l’ensemble.Et ceux qui l’ont pris de leur gré c’est bien plus tard et en fonction de acquis générationnel.
            Mais restons en là ,je vais m’égarer.
             bon Week-end.


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 29 novembre 2015 02:09

            @hervepasgrave !


            Liens et citations, en plus - ou parfois, « au lieu de » renseigner - cherchent, soit : a) à en mettre plein la vue ou, au contraire, b) à ramener plus près des pâquerettes un débat qui risque de rebuter Quidam Lambda. Parler de Roosevelt en reprenant de ses mots archi-connus fait évidemment partie de la deuxième approche.. Je peux comprendre que cela « sonne comme une leçon, a un élève de primaire (et) vous agace.... » mais c’est simple question de viser le style qui sera minimalement acceptable au plus grand nombre de lecteurs... et je puis me tromper.

            PJCA

          • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 29 novembre 2015 11:17

            @Pierre JC Allard
            bonjour, je suis allé visiter votre site.
            et j’y ai laissé ce commentaire,il a sa place, ici aussi.Je pense que mon avis n’est pas dénué de bon sens ?????
            Bonjour,Jc Allard,
            Oui, pour l’instant nous pouvons (enfin,je ne peux qu’) imaginer un futur ou ,il y aura une démocratie participative.C’est dans les tablettes,l’air du temps,de tous bords. C’est une évidence, pour l’idéologie « justice,équité.....) Mais dans la réalité et certainement dans proche futur, cela risque d’être une fumisterie, un piège. Car le rêve est assez joli,plaisant.Il manque deux choses qui me paraissent fondamentales :
            les tenants et les aboutissants.
            Comment mettre en place ce système, pression sur nos dirigeant,cela serait mis en place par eux ,ou par toutes les instances qui sont en place ???
            évolution paisible sans tricheries ? Je doute du résultat.
            Mais ,cette fausse révolution, vers qui ? quoi ?pour qui ,pourquoi ? Il faut pour que cela fonctionne »un but de société«  »une vision d’avenir« 
            non, pas commencer par se servir d’un outil,mais ne sachant pas quoi en faire.
            Le seul reproche et le plus important est bien celui la. Manque de but final ! Changement non pas vraiment .Pour l’homme ,une galerie, une nouvelle devanture peut-être. Sans but ,il ne pourra n’en sortir que des erreurs imputables aux populations. Je n’ai pas besoin d’avoir fait de hautes études, ;pour pressentir le danger.
             Je ne suis pas si rêveur que cela, le peuple ne peux s’aguerrir du pouvoir(supposé) du jour au lendemain, »op !magique« et les aides, conseillés qui viendraient aussitôt pourraient bien être de la manipulation ! je fais parti du peuple,mais pour remettre de l’ordre, il faut changer nos manières de pensées. Première étape selon moi.
            Après avoir un but commun. Refaire un monde économique me fait grandement sourire »HA !,HA !" , tous les problèmes depuis toujours sont venu de cela.Oui ,il faut avoir de l’imagination pour un autre monde.Sinon ce n’est que des habillages, du maquillage. La ,il y a du boulot,des générations encore et encore,de la misère et de la misère,pour espérer qu’un déclic arrive.
            Une révolution aujourd’hui ? Pas facile dans notre monde,car elles sont artificiellement fabriquées, perverties ! Et oui il faut une autre échelle, Mondiale,certainement. Mais nous sommes aussi sous un risque de gouvernance mondiale pas aussi pacifiste que cela.Oui ! un mot d’ordre la simplicité.
            C’est tout à votre honneur que de déjà imaginer un autre monde,mais il y a du boulot et surtout dans nos manières de penser et d’oublier nos références usuelles.


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 29 novembre 2015 20:42

            @hervepasgrave !


            Pour faire TRES simplifié, je crois que la SATIÉTÉ, qui brise la volonté d’acquisition et de possession, a en germes tous les changements subséquents. Il n’y a RIEN de plus subversif que la Simplicité volontaire . J’ai été haut-cnctionnaire, et il faut voir la gueule d’un quidams dont on refuse le pot-de-vin, sans indignation, seulement un bien ostensible manque d’intérêt.... smiley


            PJCA

          • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 27 novembre 2015 19:01

            Bonjour, Hervé Hum
            J’ai lu vos deux articles.Ils sont bien .Je ne me suis pas arrêter peut-être assez longtemps,pour en comprendre la signification !
            J’y vois surtout un descriptif de l’évolution du transfert des pouvoirs .Le droit qui en découle serait pour moi un sujet plus difficile à aborder sans être rigide(droit/justice,pure justice !?),. Il ne vous restait peut-être qu’à imaginer,(fiction) ;le transfert vers le pied de la pyramide.Mais je l’accorde cela ne serait certainement pas mieux . Surtout à l’heure actuelle !

            « Mais où est donc le principe de responsabilité ? »
             peut-être cachée dans le principe de la survie de l’espèce,nous avons la chance d’avoir une pensée,c’est unique ,confortable,mais malfaisant, a la différence des animaux, alors qu’eux ils sont responsables instinctivement ,sans autres règles, ils pourraient même s’entredévorer en dernier ressort(faim) et en mourir jusqu’à l’extinction,sans haine. Mais nous pouvons, nous autres humains être irresponsables et nous tuer gratuitement, sans raison, même pas par jeu,défi. Le principe de responsabilité ?une boucle ? un serpent genre Ouroboros ? écrivez donc cet autre article,pour que vous m’éclairiez ?
            bonsoir


            • Hervé Hum Hervé Hum 28 novembre 2015 09:54

              @hervepasgrave !

              Il m’a fallut un certain temps pour admettre et ensuite comprendre pourquoi ce qui est si évident pour moi ne l’est pas pour les autres

              Il vous faudrait sans doute relire ces articles avec plus d’attention pour en comprendre le sens, et beaucoup, beaucoup plus d’attention et de volonté pour en pénétrer la profondeur. Du moins, sans autres explications. Comme je pense avoir enfin trouvé le biais pour expliquer a subtilité et la beauté de la chose, je pense que vous aurez très bientôt la possibilité de comprendre ce système.

              Cela dit, le principe de responsabilité est déjà décrit dans le premier article, dans la définition de la responsabilité, à savoir, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

              Puis dans le second article où il est écrit

              "En responsabilité, un droit implique un devoir et un devoir applique un droit. Quand le devoir domine le droit, il n’a pas obligation d’appliquer le droit et quand le droit domine le devoir, il n’implique pas un devoir correspondant.« 

              Mais la réponse à votre questionnement se trouve dans un article suivant qui s’intitule »la monnaie du XXIème siècle, la révolution des citoyens responsables" dans lequel vous trouverez le tableau ci-dessous :

              Il faut le lire comme synthétisant l’évolution du pouvoir de l’histoire humaine depuis son entreprise de conquête de l’espace et du temps (espace-temps, les deux sont indissociable).

              Raison du pouvoir = souveraineté -> propriété -> responsabilité (en devenir)

              Forme de pouvoir = personnelle -> collégiale -> universelle (en devenir)

               Equilibre du pouvoir = Devoir dominant (noblesse) -> droits domine (bourgeoisie) -> droit = devoir (citoyenneté, s’appuyant sur le salariat et seule réponse possible à toutes les crises actuelles)

              Vous pouvez lire tous les articles, ils sont liés entre eux par le même principe.


            • Le Gaïagénaire 28 novembre 2015 18:48

              @Hervé Hum  28 novembre 09:54

              « Cela dit, le principe de responsabilité est déjà décrit dans le premier article, dans la définition de la responsabilité, à savoir, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. »

              C’est donc une question de conscience que de savoir qu’on a des droits.

              Qu’est-ce qui émousse la conscience ? 

              Je vous soumets un extrait d’un mien texte de 1993 :

              La cause du décrochage scolaire n’est pas unique, mais l’investissement narcissique des enfants par leur « mère » est responsable de la perte de la conscience de soi, et ceci se reflète directement sur la motivation intrinsèque si nécessaire à la libération des énergies intérieures pour n’importe quel processus de prise en charge.

              Je vous rappelle votre sentence de Bossuet, que je ne répète pas.

              Il faut donc corriger la cause, c’est à dire mettra à jour la matrice qui reproduit l’investissement narcissique des enfants depuis la nuit des temps. 

              Gardez en tête que tous les musulmans sont victimes de cet investissement narcissique, idem pour les autres religions du livre.

              http://www.cell.com/current-biology/abstract/S0960-9822(15)01167-7 ?_returnURL=http%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS0960982215011677%3Fshowall%3Dtrue

              Cordialement.

            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 novembre 2015 19:27

              Gaïagénaire 


              Et nous revoici dans le Monde selon Miller.... !  Je le souligne en badinant, mais au fond je crois qu’il y a beaucoup de vrai et de grandes leçons à tirer de votre persistance à voir l’éducation de l’enfant pas la mère comme un chapitre critique et parfois criticable de l’évolution de l’enfant. Moins de jeunes mâles psychologiquement castrés quand vient le paradigme de la joie ? Vous répondrez bien mieux que moi à cette question....

              Cordialement

              Pierre JC

            • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 28 novembre 2015 21:24

              @Hervé Hum
              Bonsoir,
              Je comprends bien votre réponse,je suis pas dans le style à m’en abstenir ?et à en ignorer la teneur, mais je rejoindrais JC Allard qu’il faut rester à la portée de tous.
               Je comprends aussi la réponse faite par Le Gaiagénaire,mais aussi pertinente que sont vos propos,a mes yeux cela reste une forme de discussion philosophique, pourquoi pas technique sur l’étude de l’évolution humaine ? Mais reste loin très loin d’une solution réelle
              .Le temps se charge peut-être d’une évolution constante,mais c’est bien déroutant et catastrophique humainement parlant. Ce n’est quand même pas forcément l’a panacée ! que d’attendre et contempler cela sans rien ne pouvoir faire.
              Mais tout cela c’est construit sur une base de départ.Il suffirait certainement de remettre les pendules dans un autre ordre et dans vingt siècles,vous n’auriez pas forcément la même vision.
              Quant à la monnaie du XXI siècle je lirais l’article sur le sujet.J’espère bien que les monnaies seront un jour bannis. Mais je suis utopiste a ce sujet,quoique que ce serait peut-être le seul et juste combat depuis le début,un Graal que cette aventure là !
              Bon Week-end a vous trois.


            • Le Gaïagénaire 29 novembre 2015 01:11

              @hervepasgrave  28 novembre 21:24


              «  Je comprends aussi la réponse faite par Le Gaiagénaire,mais aussi pertinente que sont vos propos,a mes yeux cela reste une forme de discussion philosophique, pourquoi pas technique sur l’étude de l’évolution humaine ? Mais reste loin très loin d’une solution réelle »

              Concrètement :



              Cordialement.

            • Le Gaïagénaire 29 novembre 2015 01:19

              @Pierre JC Allard 28 novembre 19:27


              Je peux aussi vous parler du monde d’Olivier :


              « Et dire que ce dont souffre les femmes, ce sont elles qui l’ont engendré en revendiquant pour elles seules l’éducation du jeune enfant, dire que les futurs misogynes dont souffriront leurs filles, ce sont les mères qui les préparent. » (Olivier, Christiane, Les enfants de Jocaste, p.72, Paris, Denoel/Gonthier)

              PS il y a un lapsus là :« persistance à voir l’éducation de l’enfant pas la mère comme un chapitre critique et parfois criticable de l’évolution de l’enfant. »

              PAR la mère

              Cordialement.




            • Le Gaïagénaire 29 novembre 2015 01:46

              @Pierre JC Allard 28 novembre 19:27


              « Moins de jeunes mâles psychologiquement castrés quand vient le paradigme de la joie ? Vous répondrez bien mieux que moi à cette question... »

              Comment voulez-vous qu’une jeune femme hypothéquée par son enfance, forcée par devoir d’avoir des enfants qu’elle ne désirent pas pour eux-mêmes, puisse communiquer de la joie par devoir ?

              Pour bien saisir les tenants et aboutissants de ce gâchis : 


              L’avenir du drame de l’enfant doué
              Je crois que vous serez très bien placé pour en faire une critique. 

            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 29 novembre 2015 02:23

              @Le Gaïagénaire


              Merci. Mais on ne peut corriger les coquilles sur le texte publié. Probleme pour moi, car ma vue n’est plus bonne et j’en fais beaucoup, Je demande de l’indulgence....

              PJCA

            • Hervé Hum Hervé Hum 29 novembre 2015 11:58

              @hervepasgrave !

              Désolé, mais le fait d’écrire ",mais aussi pertinente que sont vos propos,a mes yeux cela reste une forme de discussion philosophique, pourquoi pas technique sur l’étude de l’évolution humaine ? Mais reste loin très loin d’une solution réelle« 

              Montre que vous ne comprenez pas mon propos contenu dans mes articles. Mais sans doute vous faut t-il lire les 5 derniers !

              Je ne philosophe pas pour philosopher, mais pour, partant de la philosophie, extraire une solution technique, donc bien réelle. Les articles suivants sur la monnaie en sont une sorte d’introduction, tout comme l’article »les BAL citoyens", mais ne sont là que l’avant propos.

              J’attendais que quelqu’un accroche véritablement à l’idée défendu, mais je n’ai trouvé personne. Seul Pierre JC Allard (avec Philippe Vergnes) peut le voir, mais parce qu’il à déjà fait ce travail lui même !

              Je vais me mettre en devoir d’écrire un article pour expliciter un point crucial et que je pense permettra à nombre de personnes de comprendre la profondeur du principe directeur qu’est la responsabilité en regard de l’équilibre entre droits et devoirs. C’est qu’il s’agit de réunir ce qui est séparé de manière sournoise, pour permettre aux uns de capitaliser les droits et d’en faire assumer la charge par les autres.

              Avec la notion d’équilibre entre droits et devoirs, je pensais aborder un principe évident en soi, mais grande fut ma surprise de découvrir qu’il n’en est rien, les gens reconnaissent leurs droits, mais pas leur devoirs, pourtant, la très large majorité des salariés sont payés selon ce principe. Mais il est vrai que le travail est présenté pour l’inverse de ce qu’il est, soit, un droit quand c’est un devoir, le droit étant de recevoir le salaire correspondant à son travail. en fait, si le travail est un droit, cela pose le salaire comme un devoir du salarié, ce qui est absurde, mais à l’avantage de faire passer le patron pour un bon samaritain. Il vous accorde le droit de travailler et en plus, fait tout pour diminuer votre devoir d’en percevoir le salaire ! On est en pleine aberration, et pourtant, c’est bien cette dissonance cognitive qui domine.

              Le paiement du salaire est donc le devoir du patron et son droit (du patron) est d’utiliser le temps de vie du salarié à la reproduction de son capital, puis de son profit. Mais comme la partie profit met en conflit d’intérêt patron et salarié, faire du travail un droit, met le patron en position de force face au salarié, car ce dernier a alors une vision inversé de la vérité quand à sa position éthique vis à vis du travail. Il est mis en devoir de reconnaissance et non en droit de reconnaissance pour l’apport de son travail.


            • Le Gaïagénaire 29 novembre 2015 14:19

              @Hervé Hum 29 novembre 11:58


              Vous avez raison, tout est inversé :

              « Mais il est vrai que le travail est présenté pour l’inverse de ce qu’il est, soit, un droit quand c’est un devoir, le droit (du salarié) étant de recevoir le salaire correspondant à son travail. »

              (...)

              « Le paiement du salaire est donc le devoir du patron et son droit (du patron) est d’utiliser le temps de vie du salarié à la reproduction de son capital, puis de son profit. »

              Mais le patron a le droit de donner du travail à qui il veut, il a le droit de réduire l’offre autant qu’il veut parce qu’il y a surabondance d’esclaves endettés. 

              Comme je vous l’expliquais là :


              Ce n’est pas au nouvel occupant de devoir revendiquer ses droits devant un tribunal à cause des vices cachés. Son devoir est d’entretenir le logement qu’il a le droit de recevoir en parfait état.

              Les capitalistes irresponsables (pervers narcissiques) sont abouchés à l’État (fonctionnaires pervers narcissiques) qui joue à l’arbitre entre les salariés, les consommateurs, les locataires, les accidentés du travail, de la route, etc., alors que tout le monde sait bien que c’est une autre forme de servage.

              C’est une question de niveau de conscience...émoussée.

              Cordialement.



            • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 29 novembre 2015 16:37

              @Le Gaïagénaire
              Bonjour, j’ai commencé à lire le lien que vous m’envoyez.3Wouah !« franchement je ne l’ai pas lu en entier,car déjà beaucoup de chose m’interpelles que je devrais noter,au fur et a mesure de l’avancé de ma lecture, si j’étais quelqu’un de sérieux (professionnel ?! )dans la démarche pour une future réponse constructive.Mais il y a une réflexion qui me viens directement à l’esprit ,par quel route devons nous passer pour accepter un jeu ignoble.
              Un exemple » je trouve un emploi à La ligue contre le Cancer du Rhône« et là il y a des heures a passer à débattre la dessus. Le bien fondé purement humain et l’intérêt personnel ! »wouh !« 

              Oui effectivement il y à lieu de débattre,comment ,je ne le sais pas et je ne suis pas habitué a côtoyer des gens ,pour cette activité !
              Pour l’instant ,après un déjeuner familiale, je n’aurais pas toute ma tête à cela . Déjà qu’en temps ordinaire(humour) ,mais je reviendrais la dessus et poserais un commentaire à cette jeune femme,même s’il est bien éloigné de la date de publication.
              votre réponse(la réponse à mon commentaire) me parait-être aussi une inquiétude si ce n’est personnel , du moins humaine.Rassurez vous dans un bon sens,mais ? toujours ce fabuleux problème qui est tenant et aboutissant ?.
              Je suis vraiment désolé d’avoir perdu ma vie pour faire bouffer mes enfants(mais comme pour combien d’autres individus ?) il y a des combats pour des gens qui comme moi je l’espère voudrais faire partie de gens qui aide pour une avancée positive et de progrès , mais n’arrive qu’en retard faute de mieux .
              Pour l’instant,même si vous êtes à mes yeux un personnage ambigu de mon avis,car vous risquez de noyer le poisson au fur et mesure des commentaires, d’en remettre une couche et cela ne fait que freiner une pensée unique et salvatrice.
              Bon je vais cuver. Je blague ! Mais j’ai le défaut d’être rapide . J’ai eu une vie malheureusement qui par cette réflexion devrait vous faire sourire »action,réaction"
              A bientôt


            • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 29 novembre 2015 16:59

              @Hervé Hum
              bonjour,je ne suis pas fermé a ce que vous dites,mais je suis cartésien,brut de jus.
              Vous faites une analyse avant, pendant ,après qu’importe, je comprends que JC Allard vous approche ,mais tout cela n’est que du vent ! Il manque l’essentiel et il n’est certainement pas là ou l’on le crois caché. Le travail doit être, ne peux être bénéfique que s’il ne marche qu’en roue libre.Les entraves psychologiques,physiques... et pourquoi pas facilité,refuge,excuses ,mauvaises actions de par et d’autres ,ne sont que des prétextes .
              Analyser certes pourquoi pas ! droits devoirs ...
              Tout cela ne sont que des excuses,des prétextes. La réalité est le seul maitre.J’ai l’impression que cela ressemble à une étude comportementale ,d’où un bouillon savant.Ou pourrais sortir une solution ! Non ! et non. Mais je ferais des progrès et lirais encore et encore. Je n’attend rien d’ailleurs .Peut-être que j’apprendrais des choses,mais dans le fond c’est une alchimie qui ressemble a la recherche de la pierre philosophale .
              Il nous faut changer et ne pas chercher une solution de par l’existant,mais bien d’un renouveau,purement nouveau éviter la formule mathématique X et Y = miracle j’ai trouvé.
              Bonne fin de week-end


            • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 29 novembre 2015 17:30

              @hervepasgrave !
              Complément a ma réponse pour hervé Hum
              J’aurai du simplifier la chose en disant que les droits/ devoirs ne sont pas une fin en soi.
              Parce qu’il n’y a pas encore longtemps nous vivions dans un monde ou il y avait encore une conscience professionnelle ?même pour des emplois de M.. dirais-je . Aujourd’hui chercher une raison qui aurait comme base le droit,devoirs... est totalement dérisoire. Hier, simplement hier ,allez travailler c’était certes répondre à des droits/devoirs,mais dans les actes il y avait encore un peu de passion,de bonnes volontés,du professionnalisme. Alors que nous sommes arrivé dans un stade ou c’est de l’épicerie de gros qui est maitre.Cela fausse obligatoirement vos calcul, car l’humain était au travail pour vivre mais pouvait en être fière quelque soit l’emploi.Aujourd’hui tout cela n’existe plus.
              Oui des changements que l’on met en avant,sur la qualité . Mais se ne sont que de maigre renseignement,Des gens ayant réussit qui ne font que du commerce,vendent de la qualité,du service,mais n’a rien avoir avec le sujet des droits/devoirs/travail/salariat.
              Me comprendrez-vous ????


            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 29 novembre 2015 20:16

              @hervepasgrave !

              « ...tout cela n’est que du vent .... »

               Oui, mais « Attendons la fin, disait Lafontaine. » smiley

              PJCA

            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 29 novembre 2015 20:27

              @Le Gaïagénaire



              « Mais le patron a le droit de donner du travail à qui il veut »

               OUI. Mais la société a le DEVOIR - et devrait avoir le DROIT - de corriger les incohérence sociales et le mal que fait a la collectivité la décision de soutenir un système de patronat, dont on reconnaît les avantages sur le plan de la motivation, mais dont veut ignorer ces incohérences.

              PJCA


            • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 29 novembre 2015 20:59

              @Pierre JC Allard
              Bonsoir,
              Petite pause et je vois votre commentaire qui ne m’est pas destiné,mais qu’importe !
              Votre commentaire comme suit ;

              @Le Gaïagénaire



              « Mais le patron a le droit de donner du travail à qui il veut »

               OUI. Mais la société a le DEVOIR - et devrait avoir le DROIT - de corriger les incohérence sociales et le mal que fait a la collectivité la décision de soutenir un système de patronat, dont on reconnaît les avantages sur le plan de la motivation, mais dont veut ignorer ces incohérences.

              Tout un programme ? Oui le problème est profond, je le devine.
              Ma question est simple comment voyez vous l’avenir,du travail ,des relations sur ce sujet.
              Personnellement et de manière intransigeante de ma part,tout cela c’est foutu ,mais foutu.
              Nous pourrions créer des lois éthiques que cela ne changeras pas.
              Oui, essayer des approches collectives ,peut-être mais forcément un marché de dupe.Ce n’est pas autres choses.
              Et oui,il faut changer le monde,changer les pouvoirs,annuler le constat qui est d’être patron/salarié ,je pourrais élargir cela sur toutes les hiérarchies de la vie courante,mais ce n’est que de l’habillage,je le dis bien souvent. Le chemin sera long pour faire un monde sans heurt, ni intérêts !
              Vous pouvez vous escrimer,il nous faut un monde sans échelle de fausse valeur.
              Un seul exemple,mais évidement il faudrait regarder mes propos au premier degré . Sans jamais avoir été a Cuba ,la bas apparemment les médecins n’ont qu’un salaire commun égale aux autres.Mon idée même si dans la réalité cela n’est pas vrai cette affirmation (je n’ai pas vérifié,dommage Cuba cela doit -être beau ?) cette idée de salaire égal me convient.car pour moi si une personne à des talents des qualités pour devenir médecin,chercheur,ou autres métiers aujourd’hui à valeur ajouté .Tout cela n’est que du a des prédisposition naturelle,mais en quoi ils devraient avoir une position ou une vie meilleur(statut-gain-avantage) ??? cela est le nerf de la guerre pour un monde juste et équilibré. Car beaucoup voudraient que le monde change,mais surtout pas perdre sa posture ,acquis,pourquoi ? est-ce là une justice ou plus simplement la loi du plus fort ? Pas besoin d’être un guerrier pour prendre de la hauteur.Les qualités humaines,intellectuelles ne sont pas une arme non plus !
              Oui, je suis un bougre,mais aujourd’hui une impasse pour intelligemment changer le tout ,sans rien changer,« aie »
              Je suis un drôle de client n’est-il pas ?!


            • Le Gaïagénaire 30 novembre 2015 00:16

              @hervepasgrave ! 29 novembre 16:37


              Pour une formule lapidaire, allez directement à la fin et revenez au début. Ça ce n’est pas du vent.

              La violence physique ou psychologique exercée à l’endroit des enfants est un pouvoir des femmes. Toute initiative visant à contrer ce pouvoir est perçue implicitement comme de la misogynie. Et il y aura des représailles dont l’invalidation.

              Tous les moyens sont mis en place pour faire semblant qu’elles sont contre la violence, mais la vraie solution n’est pas mise en place nulle part. Tout est saboté.

              « Les deux côtés de l’homme sont transmis par l’éducation. Le bon côté par la socialisation, les normes communiquées consciemment par les parents. Le mauvais côté par les plus anciennes perceptions du comportement parental qui ne se montre à nu que devant son propre enfant utilisé comme exutoire. »(Miller, Alice, L’enfant sous terreur, p.84, Aubier 1986)


              Ce ne sont pas les escroqueries comme la PNL ou autres manipulations qui contrent le « mauvais côté »


              « Il y a ici confusion très révélatrice de la cause avec son effet, et l’on combat comme source du mal quelque chose que l’on a soi-même fait naître. Ce type de phénomène ne se produit pas uniquement en pédagogie mais aussi dans les domaines de la psychiatrie et de la criminologie. Une fois que l’on a suscité le » mal « par la répression du vivant, tous les moyens sont bons pour le combattre chez la victime.  »(Miller, Alice, C’est pour ton bien, p.45, Aubier, 1985) 


              « Et dire que ce dont souffrent les femmes, ce sont elles qui l’ont engendré en revendiquant pour elles seules l’éducation du jeune enfant, dire que les futurs misogynes dont souffriront leurs filles, ce sont les mères qui les préparent.  »(Olivier, Christiane, Les enfants de Jocasse, p.72, Paris, Denoël/Gonthier)


              La seule, la vraie solution consiste à obliger toutes les filles à dresser leur biographie (ontogenèse) avant qu’elles ne commencent à se reproduire. Cela est très facilement faisable à l’école entre l’âge de 10 et 15 ans. Elles prendront ainsi conscience de leurs émotions refoulées et ne seront plus sujettes à la compulsion de répétition de l’exercice du pouvoir. Les enseignants devraient toutes et tous être soumis à la même exigence avant d’être diplômés.


              Le seul prérequis : Cesser l’idéalisation maternelle.



            • Le Gaïagénaire 30 novembre 2015 01:15

              @Pierre JC Allard 29 novembre 20:27

              Je disais :
              Mais le patron a le droit de donner du travail à qui il veut, il a le droit de réduire l’offre autant qu’il veut parce qu’il y a surabondance d’esclaves endettés. 

              C’est un de vos thèmes préférés l’Abondance qui fait baisser les prix et rend les biens disponibles au plus grand nombre.

              Mais en ce qui concerne les « salariés », leur abondance joue contre eux. 

              La motivation extrinsèque (les dettes, la paternité imposée) oui, mais non la motivation intrinsèque, la passion quoi.

              Quand au « devoir » et au « droit » du secteur public (gouvernement) il s’occupe des banques, des assurances, des placements, des multinationales c.à.d. de l’argent dont un chef d’orchestre occulte règle la « musique », ce que vous avez « baptisé » le .0001%.

              Je vous donne un exemple : La Régie du logement dont vous êtes le père. Hé ! avec les années c’est devenu un régime particulier comme les associations professionnelles (barreau, AMF, collège des médecins. etc.etc.) les plaignants sont forclos des vrais tribunaux. Le bail de logement est une chaîne pour le locataire expulsé très rapidement en cas de non paiement alors que sa contrepartie « protégée » par l’obligation de résultat est reléguée au second plan. Tout cela favorise le roulement et la double augmentation annuelle, c.à.d. le capitaliste. 

              Votre implication était noble, mais tout a été perverti smiley

              Cordialement.


            • Hervé Hum Hervé Hum 30 novembre 2015 09:26

              @hervepasgrave !

              votre problème, c’est que vous avez l’espoir du désespéré... Vain

              vous voulez y croire, sans plus y croire.

              vous écrivez

              "Le travail doit être, ne peux être bénéfique que s’il ne marche qu’en roue libre.Les entraves psychologiques,physiques... et pourquoi pas facilité,refuge,excuses ,mauvaises actions de par et d’autres ,ne sont que des prétextes ."

              Le travail répond à ces conditions, si le fruit revient au travailleur et non à une tierce personne. La seule manière, dans une société complexe, qu’une personne ne tire profit du travail d’autrui, c’est de lier droit et devoir. Comme écrit depuis Smith, pour tout bien convoité, il convient de dédier de son temps de vie à l’obtention de l’objet ou service convoité, soit directement, soit indirectement.

              Le système actuel est fait pour permettre à certains de disposer du droit (la partie créance de la monnaie) et d’en faire supporter la charge, le devoir par celui qui ne dispose pas de créance et qui de fait, se retrouve avec seulement la partie dette de la monnaie. C’est que les gens ne comprennent pas ou ne veulent pas voir que ne pas détenir de la monnaie, c’est être en dette systémique avec la société. Bref, il ne suffit pas de devoir de l’argent à quelqu’un pour être en dette, il suffit de ne pas avoir de source de revenus qui vous obligera alors soit à travailler (remplir le devoir) soit voler. Et comme déjà vu avec le gaiagénaire, cette carence de monnaie est une dette qui se reporte systématiquement sur l’enfant

              Des gens ayant réussit qui ne font que du commerce,vendent de la qualité,du service,mais n’a rien avoir avec le sujet des droits/devoirs/travail/salariat.

              Si, c’est indissociable ! Quelle que soit l’activité, production de biens ou de service, c’est toujours du temps de vie dédié qui est échangé, la matière première(toujours Smith) étant donnée gracieusement par mère nature (tant qu’elle ne décide pas du contraire !).

              Ils échangent donc bien un devoir contre un droit concrétisé par la monnaie. cela n’aurait presque rien à voir si le commerçant ne réclamait aucun paiement pour son service. Mais dès l’instant où son commerce est motivé par le gain, alors, il y a mécaniquement relation droits/devoirs et travail/salaire.

              En dehors des rentiers, des mineurs et des handicapés, tous les autres sont des salariés de l’économie, qu’il soit patron ou salarié. Tous travaillent pour obtenir une rémunération, un salaire, pour certains fixe, pour d’autres variable.

              La relation droit/devoir, implique que chacun acquiert ses droits par l’accomplissement de ses devoirs. Il peut donc augmenter ses droits en augmentant ses devoirs. Cela relève donc de la liberté de choix quand aux droits que l’on veut acquérir et non sur le devoir nécessaire à accomplir.

              L’idée étant que plus on diminue le travail nécessaire pour réaliser un produit, moins il y a de devoirs à accomplir pour acquérir cet objet. Dans le système actuel, le gain de productivité sert essentiellement à augmenter les droits du propriétaire de l’entreprise, non celle des salariés.

              Les conséquences systémiques sont paradigmatique, mais sans pour autant changer le système de production, on utilise les mêmes outils, mais où il s’agit de modifier le réglage de carburation du moteur économique. De très polluant à très propre.

              Je vais vous le réécrire en espérant que cela fasse enfin tilt.

              Le système actuel est conçu précisément pour permettre l’exploitation de la majorité au profit d’une minorité et pour ce faire, il faut séparer les droits et les devoirs de chacun, ceci, pour donner aux uns les droits et aux autres les devoirs. En société complexe doté d’un système de production de biens, on ne peut consommer que s’il y a quelqu’un pour produire ce qui sera consommé. On ne peut alors parler de droits (pouvoir consommation par la monnaie) que s’il y a quelqu’un qui se met en devoir de les remplir (travail de production dont les services).

              Par contre, si les droits sont attachés aux devoirs correspondant, la seule personne qu’il soit possible d’exploiter, c’est soi même et non plus autrui.



            • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 30 novembre 2015 14:18

              @Hervé Hum
              Bonjour, oui vous avez tilté "

              votre problème, c’est que vous avez l’espoir du désespéré... Vain

              vous voulez y croire, sans plus y croire.« 

              Ce qui me gêne le plus profondémment ,c’est que cela devrait me paraitre naturel à suivre le raisonnement de la plupart,d’ailleurs dans vos propos je ne vois pas de porte de sortie. Un cercle,vicieux !

              Ce qui m’énerve et je n’ai certainement plus d’espoir c’est de sortir de ce jeu pipé.Nul n’imagine que tout pourrais être autrement .De manière plus simple.Le seul sujet serait de trouver un équilibre, pour contenter les égos.droits,devoirs.... tous ce que vous me dites là ,ne part que d’un constat du vécu,de l’expérience. Il ne faut croire que cela n’est pas changeable.Certes cela n’intéresse personnes ,car tous les devoirs,droits ne seraient plus basé sur les mêmes buts,même références ,d’où un changement des mentalités .Je ne crois pas que c’est irrémédiable,que certes l’inné est là ,mais que de nouvelles bases changeraient la donne,pas en une génération évidemment.Vous avez oubliez une chose vous comme d’autres détracteurs,c’est la contrainte, elle existe sur ce sujet,comme sur tous les sujets,voila la seule base .C’est bien là le sujet qui plane sur le tout.Après tourner en rond entre devoir,droits et droits devoirs etc.... si ce n’est subalterne ,c’est égal au problème.En fait » le pouvoir«  » le maintient du pouvoir " après oui le droit/devoir etc n’est qu’une conséquence. J’espère encore une fois que vous me comprendrez ?vous savez les autochtones sont compliqué a comprendre et paraissent primaire,je plaisante !

              Bonne journée.


            • Hervé Hum Hervé Hum 30 novembre 2015 18:28

              @hervepasgrave !

              Je ne tourne pas en rond avec le principe d’équilibre entre droits et devoirs. Pour cela, il vous faudrait avoir lu déjà tous les articles que j’ai publié et nombre de mes commentaires.

              Je vois surtout des gens si fortement conditionnés, manipulés, qu’ils sont incapable d’imaginer autre chose. Ce que j’écris ne se départie pas de la réalité, mais au contraire, y est tellement ancré que pour l’instant, je ne connais qu’une seule autre personne qui comprend cela.

              Ce sera mon dernier commentaire, parce qu’avec vous, on tourne maintenant en rond.

              dans un paradigme, tout est lié, interdépendant, on dira même intriqué. Je vous recopie un passage d’un article que je vous avais mis en lien et qui traite la problématique du pouvoir par rapport aux notion de droits et devoirs.

              Si nous nous intéressons à la colonisation de la terre, celle ci s’est faite exclusivement par l’utilisation de la force physique, autant que la terre est une chose matérielle. Le pouvoir fut donc de manière naturelle détenu par celui qui détenait la supériorité de la force. Cependant, s’il s’était agit de n’utiliser que sa propre force physique, la colonisation de la terre serait resté du même ordre que la nature sauvage et n’aurait jamais pu avoir lieu telle que nous la connaissons, c’est-à-dire, sa capitalisation spatiale et sécularisation temporelle. Or, pour capitaliser et séculariser la terre, il fallait impérativement s’associer entre humains pour pouvoir imposer cette appropriation aux autres, spatialement et temporellement, avec comme conséquence première la nécessité d’établir des règlement des litiges entres associés d’abord, puis pour les soumis ensuite.

              Etablir une hiérarchie selon des rapports de forces suivant l’apport de chacun à la structure sociale. toujours dans un besoin de compromis pour stabiliser les rapports sociaux. De fait, la bourgeoisie, maitresse du temps par le savoir faire artisanal, occupait une place supérieure aux prolétaires, qui depuis toujours représentent la frange humaine ne possédant ni la maîtrise de l’espace, ni celle du temps. Dont l’utilité repose dans l’usage de son propre temps de vie par ceux qui disposent de la propriété, maitrise de l’espace et du temps, autrement dit, de la noblesse et de la bourgeoisie. (développer ce point, nécessiterait presque un livre)

              . De là découlait l’édification d’une éthique et morale où chacun ou à défaut la majorité, reconnaissait sa place et acceptait l’ordre établi et les jugements des litiges. D’une certaine manière, on peut résumer ce système, toujours en cours aujourd’hui, selon cet aphorisme « la loi est la philosophie du plus fort et le droit, les concessions ou compromis faites par le plus fort au plus faible en échange de sa soumission ».

              La suite de l’article fait une analyse sommaire, simple mais très solide sur l’évolution du pouvoir au regard du principe d’équilibre entre droits et devoirs et personne ne s’est vraiment aventuré à la réfuter.

              Vous même, n’argumentez pas, vous restez simplement figé sur votre idée que tout est vain.

              Vous ne voyez pas de porte de sortie, mais en voulez vous vraiment une ? J’en doute !

              Aucun système n’est parfait, sauf précisément si celui ci est fermé sur lui même et donc, n’admet aucune porte de sortie. c’est la théorie pour défendre le système actuel !

              bonne continuation...


            • Hervé Hum Hervé Hum 30 novembre 2015 21:27

              @Hervé Hum

              Un bémol sur ce que j’écris :

              « Je vois surtout des gens si fortement conditionnés, manipulés, qu’ils sont incapable d’imaginer autre chose. »

              Conditionnés, nous le sommes tous, moi y compris et la manipulation, on l’a subit tous aussi.

              S’il est est impossible de vivre sans conditions en société, on peut et doit arriver à vivre sans manipulation !

              ,


            • Le Gaïagénaire 1er décembre 2015 18:55

              @Hervé Hum 30 novembre 21:27


              Je pense à la parabole du semeur, je vous encourage à persister.


            • Hervé Hum Hervé Hum 1er décembre 2015 22:55

              @Le Gaïagénaire

              Vous pensez bien !


            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 2 décembre 2015 07:40

              @hervepasgrave !

               « comment voyez vous l’avenir,du travail ,des relations sur ce sujet. »

              J’ai écrit la moitié d’un gros bouquin sur cette question qui me semble la base de tout.... au moins aussi longtemps que la satiété n’est pas chose acquise et qu,on ne la pas compris

              Je vous invite à en prendre connaissance et, si vous le souhaitez, je serai heureux de 
              savoir ce que vous en pensez. 


              PJCA



            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2015 23:31

              NOTA BENE.


              Je viens de constate que le paragraphe 9 de l’article ci-haut :

              « Toutes les frustrations obligées n’existeraient-elles que pour aviver le désir … et la volonté de puissance au service des maitres ? Blesser sans pitié le Miura, pour qu’il charge avec plus d’entrain tout ce qu’on met sur son passage, dans et hors de l’arène ? »

              est une insertion prrématurés, faite par erreur, de ce qui sera correctement introduit plus loin dans article comme le début du paragraphe 11. Il faut donc supprimer ce neuvième paragraphe pour éviter la redite . 

              Désolé PJCA

              • Hervé Hum Hervé Hum 28 novembre 2015 10:09

                je n’ai pas de critique particulière à faire sur ces trois articles car ils restent sur le plan des généralités, auxquelles je souscrit.

                Je continu ma lecture de votre blog pour comprendre votre modèle économique, car c’est là que je me concentre.

                En attendant, j’apprécie votre état d’esprit et votre honnêteté intellectuelle et c’est la raison qui motive mon intérêt pour vos écrits.

                Par contre, j’aurai aimé avoir votre avis, en tant qu’économiste, sur les articles concernant la monnaie du XXIème siècle.

                J’y défend la monnaie comme étant la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui en lieu et place de la monnaie comme valeur d’échange des biens et services. Ce que vous défendez aussi il me semble !

                Or, seule la monnaie de crédit répond à cette définition de la monnaie et de celle de la responsabilité, contre la monnaie d’épargne qui n’a de raison d’être que dans le système capitaliste où il s’agit de thésauriser l’exploitation du temps de vie d’autrui à son profit.

                Vous y verrez que la monnaie est alors définit par rapport au principe de responsabilité.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité