• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Odysseus, l’histoire d’Ulysse...

Odysseus, l’histoire d’Ulysse...

JPEG - 51.9 ko

Odysseus, c'est là le vrai nom grec d'Ulysse, le héros d'Homère et c'est aussi le titre d'une série télévisée : une nouvelle adaptation de l'Odyssée a vu le jour : elle est diffusée sur ARTE, le jeudi et provoque des réactions très variées... Pour ma part, malgré les critiques émises par certains, j'ai aimé les premiers épisodes de cette série...

Les acteurs sont superbes : Pénélope, Télémaque, Ulysse sont incarnés magnifiquement par Caterina Murino, Niels Schneider, Alessio Boni.

JPEG - 8.5 ko

Mais la seule présence des acteurs ne suffirait pas à me faire apprécier cette adaptation, car c'est bien d'une adaptation qu'il s'agit : le réalisateur a introduit de nouveaux personnages, de nouvelles péripéties, une histoire d'amour entre Télémaque et une jeune esclave troyenne.

Le récit me paraît d'une grande modernité : on y perçoit la soif de pouvoirs des ambitieux qui veulent prendre la place d'Ulysse, s'emparer de son autorité, on y perçoit toutes les intrigues qui accompagnent cette volonté d'usurpation du pouvoir... On retrouve ces ambitions exacerbées, ces luttes fratricides dans le monde politique actuel.

La religion antique est restituée dans certaines coutumes : la divination ou l'art de prédire l'avenir par la consultation des entrailles d'un animal sacrifié, les prières, les croyances, les superstitions.

Les paysages marins nocturnes sont somptueux et magnifiques : on y ressent une impression de mystère, de beauté étrange...

JPEG - 90.2 ko
Les sirènes auteur : Jastrow

Tous les ingrédients d'une histoire romanesque sont utilisés : pulsions guerrières, sexuelles, mystiques forment un ensemble complexe.

En fait, Odysseus reprend seulement les douze derniers chants de l'oeuvre d'Homère et occulte les aventures d'Ulysse en Méditerranée : c'est là un parti pris original : l'action se concentre à Ithaque où les prétendants pressent Pénélope de choisir un nouvel époux.

On pourra regretter, bien sûr, de ne pas voir traités tous les récits fabuleux concernant le périple d'Ulysse en Méditerranée, ses aventures multiples, ses rencontres avec le Cyclope, les Sirènes, Circé, Calypso...

Mais la réalisation a privilégié les luttes de pouvoir à Ithaque : on a hâte de découvrir le personnage d'Ulysse lors des prochains épisodes...

Cette coproduction internationale a été tournée au Portugal, créée par Frédéric Azémar et réalisée par Stéphane Giusti. Des sujets d'actualité y sont évoqués : la famille, le pouvoir et le traumatisme de la guerre.

JPEG - 85.2 ko
Le cyclope auteur : Bibi Saint-Pol

Cette version privilégie l'homme plutôt que les aspects fantastiques du récit homérique : on y voit les conflits humains, des ambitions exacerbées, des haines, de l'amour... L'homme est au centre de l'histoire, le héros épique mais aussi l'être humain avec ses forces et ses faiblesses.

C'est en tout cas l'occasion de revisiter des mythes antiques éternels qui parlent à notre imaginaire...


Moyenne des avis sur cet article :  3.15/5   (13 votes)




Réagissez à l'article

46 réactions à cet article    


  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 20 juin 2013 08:06

    Ulysse ou Odysseus (Ὀδυσσεύς), c’est selon la mythologie grecque l’homme sage par excellence. C’est même la sagesse qui le guide et lui sauve la vie durant son voyage.


    Or, cette série en fait - si j’ai bien compris - un fou.

    C’est assez audacieux (ou insensé) de prendre le héros à revers de son symbole. A priori, ça ne me plaît pas beaucoup, mais...

    Enfin, on verra, le spectacle devrait se laisser regarder. 

    • rosemar rosemar 20 juin 2013 12:30

      Bonjour Gaspard


      il n’est pas interdit de revisiter un mythe et c’est même préférable plutôt que de raconter toujours la même histoire...
      Est ce que vous connaissez ce roman de Giono : Naissance de l’Odyssée ?voilà une belle réécriture...




    • rosemar rosemar 20 juin 2013 23:15

      Et pourquoi Ulysse devient-il fou Gaspard ? C’est une façon de restituer les ravages de la guerre qui laisse des traces indélébiles : voilà un message intéressant....


    • jack mandon jack mandon 20 juin 2013 08:59

      A l’auteur,

      Très américanisé, creux, technique, artificiel.
      Un excellent exemple du fascisme moderne
      qui s’insinue dans les consciences molles.

      Depuis les années 50 et 60, pour évoquer le cinéma,
      Après avoir connu le cinéma de Fellini, Visconti, Pasolini,
      l’Italie, et au fond l’Europe, ont rencontré la technique, les paillettes.
      L’art de masse s’est dissout dans la lumière sans éclat.
      Il ne reste plus que la fidélité individuelle au racines de l’art.

      Allez voir Miquey et toute la ménagerie de la niaiserie.
      Le pur produit de la connerie humaine.

      Attention le cinéma américain est techniquement excellent.
      Art, substance, philosophie, texte, absent, absent, absent ! 


      • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 20 juin 2013 09:10

        « Attention le cinéma américain est techniquement excellent.
        Art, substance, philosophie, texte, absent, absent, absent ! »


        Ce n’est pas toujours vrai. De nombreux films américains ont développé ces dernières années des concepts très fins (parfois même métaphysiques), sous une formes très accessibles et populaires. La critique de leur propre société n’en n’est pas absente. 

        Au contraire, le cinéma français qui tourne en vase clos s’est enlisé dans de la banalité dénuée de poésie, maquillée de moralisme et d’intellectualité. 

      • jack mandon jack mandon 20 juin 2013 11:45

        Gaspard, « l’ange noir »

        Nous avons peut être raison tous les deux à propos de l’art en général.

        Indépendamment de la qualité formelle, souvent excellente chez les américains,
        on ne peux oublier que le spectateur va investir son imaginaire.

        Dans ce sens, celui qui reçoit le message habite l’oeuvre et l’enrichit.
        C’est une espèce de magie toute subjective. Certes, il existe les critères
        esthétiques, intellectuels, abstraits, culturels, mais le snobisme aussi.
        Les effets de modes manquent de sincérité et de profondeur.

        Je me souviens avoir fréquenté des étudiants américains à l’uni.
        Ils étaient tous musiciens, cette matière enseignée chez eux depuis
        les petites classes. En France à l’époque, ça n’existait pas.
        L’enseignement de la musique n’était pas obligatoire.
        Néanmoins, de l’avis d’amis musiciens confirmés, leur connaissance
        de la musique était très technique et très peu artistique.
        Pour conclure, je crois que l’expression artistique originale
        vient avec l’artiste...bien entendu même américain.
        Il ne suffit pas d’apprendre pour incarner l’art dans ses tripes.
        C’est un don. Là était mon propos.


      • rosemar rosemar 20 juin 2013 12:38

        Bonjour jack


        un côté Hollywoodien, certes transparaît ici mais aussi un mythe revisité de façon moderne, avec aussi une restitution de la religion antique...
        Il ne faut pas oublier qu’une seule partie de l’Odyssée est ici restituée : ce qui se passe à Ithaque, choix original, risqué...

      • kergen 20 juin 2013 12:52

        @Gaspard

        on peut avoir des titres qui étaieraient votre burlesque intervention.

        Les US sont devenus experts dans le film de merde pseudo-intello à message mais intersidéralement vide.

        Exemple : American Beauty, 6eme Sens, 21Grammes(et toutes les ordures de ce ’cineaste"), quasiment toute les escroqueries d’Eastwood.

        Donnez nous un peu les titres de ces chef-d’euvres métaphysiques made in USA qu’on rigole.


      • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 20 juin 2013 16:49

        « Donnez nous un peu les titres de ces chef-d’euvres métaphysiques made in USA qu’on rigole. »


        Ah, vous reconnaissez au moins qu’ils sont forts en comédie, ces Américains : rien que les titres peuvent vous faire rire.  smiley

      • jack mandon jack mandon 20 juin 2013 20:21

        Rosemar, bonsoir,

        Exemple, sur la photo, la première, de très beaux et bons acteurs.
        Classiquement graves, sérieux, homériques.
        Cependant on leur fait interpréter du baroque de boulevard.
        Il y a là une dichotomie, une anomalie de mauvais goût.
        C’est du Wagner dans sa Tétralogie interprété aux folies bergères.
        Voilà bien un exemple d’une pédagogique douteuse,
        comme on en sert maintenant pour fabriquer des petits crétins incultes.
        Votre cause est tout simplement indéfendable.
        Vous me mettez en colère. 


      • rosemar rosemar 20 juin 2013 20:39

        Bonsoir jack


        je pense que cette série est justement l’occasion de faire des comparaisons entre les différentes versions : c’est d’autant plus intéressant... la plupart des versions filmées antérieures étaient très traditionnelles : celle ci est différente...

      • Mr Dupont 20 juin 2013 09:24

        Mme Rosemar

        Je me permet d’ apporter ma petite contribution à votre article

        http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=10560.html

        N’en déplaise aux grincheux en mal de perfection


        • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 20 juin 2013 09:36

          Madame Rosemar et petite contribution, ça fait maison un peu spéciale.  smiley


        • Mr Dupont 20 juin 2013 09:49

          Mr Gaspard

          Je ne vous permet pas

          Mme Rosemar est une personne tout à fait respectable

          Membre du corps enseignant qui plus est

          En plus que vous puissiez penser que moi je puisse aller dans ce genre d’endroit ; vraiment !!!

          D’autant qu’ils sont fermés

          ( Je le sais ; j’ai frappé à la porte ; on m’a répondu que c’était fermé)


          • Surya Surya 20 juin 2013 10:36

            Bonjour Rosemar,

            Pourquoi n’y a-t-il pas (à ma connaissance) de professeurs de mythologies au collège et au lycée ? Je mets un « s » à mythologie car il s’agirait d’enseigner toutes les mythologies du monde. C’est étudié bien sûr, je me rappelle de mes cours en 6ème notamment, mais on pourrait en faire un sujet d’étude complet.

            Je vais voir si l’on peut revoir cette série d’Arte sur Internet.


            • rosemar rosemar 20 juin 2013 12:41

              Bonjour Surya


              la mythologie mériterait des cours tant elle est riche, elle est tout de même abordée en latin, grec...

              Je pense qu’on peut revoir le début de la série sur internet... la suite, ce soir sur ARTE...

            • Aldous Aldous 20 juin 2013 10:42

              Je n’aime pas du tout cette série.

              Elle est un contresens complet et une inversion des valeurs maximale par rapport au poème d’Homère.

              1) Ithaque est une île de seconde importance de 96 km². Les motivation des prétendants visant à en prendre le contrôle sont ridicules. Il n’y a pas d’enjeu politique réel.

              Ulysse est décrit par Homère comme l’un des rois les plus insignifiants de l’armada Grecque.

              Le sens même de l’Iliade est que c’est ce roitelet sans puissance qui débloquera la situation au bout de 10 ans de siège, non pas par la force mais par l’intelligence.

              Il a fallu 10 ans de siège pour que les puissants rois des autres cités de Grèce acceptent de l’écouter.

              Tu parles d’un trône envié !

              Homère explique très bien que les prétendants sont principalement motivés par Pénélope, femme de grande beauté.

              L’odyssée est un hymne à l’amour conjugal, une parabole des caractères différents des femmes et des hommes, la première patient et fidèles, s’occupant avec intelligence du foyer alors que l’homme est parti, vers la guerre, l’aventure et les dangers du monde extérieur.

              Dangers pour sa vie et dangers pour son couple.

              Au contraire la série nous fait étalage de l’homosexualité, de l’ambition, de la violence gratuite.

              Elle « invite » des esclaves troyennes au palais d’Ulysse, dans une attaque devenue classique de l’hellénisme : « Oui mais ils avaient des esclaves » qui sert à discréditer la démocratie et les valeurs civiques et philosophiques portée par les Grecs et qui ont fondé la civilisation européenne.

              Argument éculé et anachronique qui a servi à évincer Périclès des manuels d’histoire et de la constitution européenne.

              Un film sournois revisitant la culture grecque pour la corrompre.


              • Krokodilo Krokodilo 20 juin 2013 11:04

                Vous voulez dire que la violence, gratuite ou pas, l’ambition et l’homosexualité n’ont eu qu’un petit rôle dans l’histoire de l« humanité ? faut dire ça à la série »Vikings", ces pillards (ultérieurement aussi commerçants et fondateurs de comptoirs je crois)


              • rosemar rosemar 20 juin 2013 12:50

                Bonjour Aldous


                cela ne m’étonne pas : vous auriez préféré une version classique avec restitution des aventures d’Ulysse....
                Il faut voir cette version comme une adaptation, une réécriture, c’est ce qui en fait l’originalité : il faut éviter d’être trop rétrograde !
                Croyez-vous que Molière quand il écrit Dom Juan se contente de reprendre le mythe originel ?
                Quant à l’ambition, l’homosexualité, la violence, elles ont toujours existé : Ulysse n’est-il pas violent quand il massacre les prétendants ?
                L’esclavage était aussi une réalité du monde grec...

              • Aldous Aldous 20 juin 2013 13:54

                La ’version’ d’Homère, a traversé les siecles et a fondé la littérature occidentale.


                Cette série sera oubliée avant la fin de l’année.

                Si préférer une oeuvre majeure à sa parodie antinomique c’est être rétrograde, alors vive les rétrogrades !

                Quand l’epoque est vulgaire c’est pas un avantage d’ être de son époque.



              • rosemar rosemar 20 juin 2013 16:24

                Merci pour ces remarques pleines de justesse krokodilo...


              • rosemar rosemar 20 juin 2013 16:39

                La version d’Homère est certes irremplaçable, Aldous : mais, pour autant, il n’est pas interdit d’adapter une oeuvre : c’est justement l’occasion de faire redécouvrir le texte original...


                Avez vous lu Naissance de l’Odyssée de Giono ?

              • Krokodilo Krokodilo 20 juin 2013 11:01

                Les gens de ma génération se souviennent peut-être de la superbe série d’Ulysse avec Irène Papas, plutôt centrée sur les classiques étapes du voyage d’Ulysse. Celle-ci est très différente, mais je suis assez d’accord avec vous, faut dire que je suis bon public.

                Si vous aimez ce sujet, je recommande le court mais délicieux roman de Margaret Atwood, « L’Odyssée de Pénélope », c’est la même histoire, mais vue et racontée par Pénélope, d’une manière subtilement différente, déjà féministe avant l’heure, et avec humour. 

                • kergen 20 juin 2013 11:11

                  Pas d’accord du tout.

                  Ce feuilleton est un navet absolu.

                  Scénario lentissime et inepte. Scènes de combat lamentables. Effets spéciaux en dessous de zero.
                  D’ailleurs, fidèle à la mode actuelle importée d’Angleterre, on relève la sauce d’un navet en l’entrelardant de scène de porno-toc.

                  Toutes les trois ou quatre minutes, un cul, un sein, une scène de cul sans aucun intérêt dans le récit saut à maintenir celui du téléspectateur entrain d’hésiter entre aller pisser un coup ou carrément se coucher.

                  Pénélope, supposée représenter la « perfection » matrimoniale, habillée comme une pute antique. Quand on connait la pudibonderie phallocrate des Grecs anciens, déjà, ça commence mal.

                  Mais ce n’est pas pire que Tudor, où l’on ne voit que quatre types de scènes :
                  - des cavaliers arrivant au galop dans un chateau, un champs, une forêt, une tente, une auberge signifiant qu’ils apportent une grande nouvelles.
                  -des cavaliers partant au galop, d’un chateau, d’un champ, d’une forêt, d’une tente, d’une auberge. Signifiant que le roi a pris les boules et que ça va chier bordel.
                  -des parlotes pseudo-shakespeariennes interminables et sans intérêt
                  -des scènes de cul pour montrer ha que comment qu’y sont obsédés les hommes de pouvoir.

                  la-men-ta-ble

                  Odyssé mon cul est de la même farine :
                  -des dialogues débiles
                  -des scènes de combat risibles
                  -des scènes de cul toutes les quatre minutes
                  -des effets spéciaux qui feraient honte à un amateur des années 70.


                  • rosemar rosemar 20 juin 2013 12:58

                    Bonjour kergen


                    vous occultez tout le reste : une restitution de la religion et des rites grecs antiques, pour ma part j’ai trouvé les scènes de combat crédibles, une volonté d’adapter un mythe en le modernisant, en ne gardant que la dernière partie de l’Odyssée, la relation entre une mère et son fils etc.

                  • kergen 20 juin 2013 14:50

                    Si vous avez trouvé les danses d’escargots supposées représenter des combats crédibles, alors je ne peux rien pour vous.
                    Si vous êtes incapable de voir le lamentable racolage dans les évocations incestuelles entre Pénélope et son fils qui ne font que participer à tous les plans glauques porno-toc intervenant toutes les quatre minutes pour faire « genre », je ne peux rien pour vous.
                    Si vous êtes capable de penser qu’une reine d’une nation guerrière Grecque ancienne, réputée pour sa vertu s’habillait comme une pute antique, je ne peux rien pour vous.

                    Tout est bidon, racoleur, lamentable dans ce pseudo exercice intello. De la merde. Désolé.


                  • rosemar rosemar 20 juin 2013 16:52

                    Un commentaire sans nuances, Kergen ! j’aime bien les nuances...


                  • kergen 20 juin 2013 18:17

                    Il est assez difficile d’en trouver dans le désert de ce navet.


                  • rosemar rosemar 20 juin 2013 12:51

                    Du révisionnisme ! ce terme est connoté, il me semble !

                    Plutôt une envie de donner une version différente de l’Odyssée...

                  • Morpheus Morpheus 20 juin 2013 13:57

                    Le révisionnisme est une démarche intrinsèque de la science historique, il n’est pas punissable, sauf bien sûr dans un régime totalitaire à la Orwell. Je sais que la France n’en est pas loin (notamment avec sa loi Gayssot anticonstitutionnelle), mais elle n’en est pas encore là.

                    La seule chose punissable dans cette stupide loi Gayssot, c’est le négationnisme. PAS le révisionnisme !

                    Morpheus


                  • Morpheus Morpheus 20 juin 2013 13:59

                    D’autre part, l’Odyssée n’est pas un récit historique, mais un récit de fiction. Dans le pire des cas, cette version est un palimpseste. Ou si tu préfères, un remake.


                  • Aldous Aldous 20 juin 2013 14:17

                    Et pretention sans borne ! Vouloir réecrire Homère !


                    Ἄνδρα μοι ἔννεπε, Μοῦσα, πολύτροπον, ὃς μάλα πολλὰ πλάγχθη, ἐπεὶ Τροίης ἱερὸν πτολίεθρον ἔπερσε.

                    Andra moi ènnepe, Moûsa, polytropon, òs màla pollà plàgchthè, épei Troíns íeròn ptolíenthron éperse.


                    Parle moi, ô Muse, de cet homme aux milles ruses, qui si longtemps erra, après avoir de Troie renversé la citadelle sacrée.

                    Ca a une autre portée...

                  • rosemar rosemar 20 juin 2013 16:28

                    Enfin Aldous !


                    difficile de comparer un texte et une adaptation télévisée ! ce sont deux genres distincts ! 
                    Il existe quelques adaptations plus anciennes qui sont plus fidèles au texte d’Homère mais on ne peut refaire toujours les mêmes adaptations...

                  • Morpheus Morpheus 20 juin 2013 13:54

                    Je ne suis pas arrivé au bout du premier épisode.
                    Mise en scène poussive, manque de rythme (c’est lent et sans dynamisme), scénario médiocre, impossible de s’attacher aux personnages (surtout Télémaque, carrément pathétique).

                    Bref, une dobe de plus au bilan de la production française.

                    Morpheus


                    • kergen 20 juin 2013 14:57

                      Je ne saurai mieux dire.

                      Quoiqu’il y ai Caterina. Caterina entrain de bisouter incestueusement son fiston, Caterina qui exhibe des nibards, ses cuisses, son cul.
                      Du travail d’intello quoi.


                    • rosemar rosemar 20 juin 2013 16:30

                      Bonjour Morpheus


                      je reconnais que le début est un peu lent mais la suite est plus rythmée...
                      Votre critique manque tout de même de nuances....

                    • rosemar rosemar 20 juin 2013 16:32

                      Evidemment si vous n’avez vu que ces aspects, Kergen !

                      Mais en plus, la série n’est pas finie : il faudra aussi regarder la suite pour juger de l’ensemble...

                    • Morpheus Morpheus 20 juin 2013 17:02

                      @ rosemar

                      Tout (bon) scénariste vous le dira : on gagne le spectateur dans les 20 premières minutes (pour un film), dans les 10 premières pour une série. On sait donc rapidement si un film ou une série vaut la peine d’être vu(e) ou non. C’est peut-être sans nuance, mais je peux vous dire que c’est éprouvé.

                      Cordialement,
                      Morpheus


                    • francesca2 francesca2 20 juin 2013 17:15

                      Rosemar, franchement ce truc c’est de la merde. Vous voulez une bonne série inspirée de l’histoire ancienne ? Essayez Rome.


                      (A propos de séries, une pensée pour James Gandolfini l’inoubliable Tony Soprano) 

                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 20 juin 2013 17:52

                        A l’aède !!!!!


                        • Morpheus Morpheus 20 juin 2013 23:17

                          Pas Spartacus !

                          Sérieux, c’est exactement la description du pire que tu nous donne cette série smiley


                        • jack mandon jack mandon 20 juin 2013 20:39

                          Homère, c’est le christ des païens.

                          On pourrait aussi faire pédaler Jésus sur le lac de Tibériade.
                          Ce n’est même plus de l’ordre culturel, mais spirituel.

                          Souvenez vous de l’évangile de Matthieu de Pasolini (1960)
                          Les américains nous ont inondés de navets grandioses.

                          Pasolini, l’homme atypique et sulfureux , son ouvrage, simple, dépouillé,
                          mystique, bouleversant, d’une humanité infinie, j’ajoute, je ne suis pas religieux,
                          malgré mes origines théologiques. Je sais de quoi je parle.

                          Homère est spirituel, il a été traité vulgairement.

                           


                          • gaijin gaijin 20 juin 2013 21:08

                            « On pourrait aussi faire pédaler Jésus sur le lac de Tibériade. »
                             smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley
                            jack
                            merci !


                          • rosemar rosemar 20 juin 2013 23:18

                            Cette version montre bien aussi les traumatismes laissées par la guerre et ses horreurs...


                          • Krokodilo Krokodilo 20 juin 2013 23:44

                            Je viens de voir les épisodes d’aujourd’hui. Avoir fait d’Ulysse la victime d’une sorte de syndrome post-traumatique de guerre est une très bonne idée, moderne et réaliste après le massacre d’une ville et deux décennies d’errance (actueillement nos soldats de retour d’Afghanistan passent quelques jorus dans un lieu de décompression avec psychologue, pour réadaptation à la vie normalle) et l’acteur est très bon.

                            Je rassure la pudeur de Kergen, s’il y a des scènes de cul, comme i l dit, c’est probablement parce que c’est une activité fréquente entre les humains, et les vestiges ont montré qu’ils n’étaient pas spécialement coincés. Version grand public oblige, les décolletés ont souvent de discrets soutien-gorges, contrairement à la série très gore Spartacus.
                            Les scènes de combat ne sont pas mal du tout. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès