On ne les connaît pas et pourtant ils existent : les militants de la solidarité !
Carrefour que j'ai épinglé dans un article paru dans AGORAVOX
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/j-ai-la-honte-145099
est-il prêt à donner des "surplus" alimentaires à des associations comme le 115 des particuliers ?
VIVE LE 115 DU PARTICULIER
Il existe de nombreuses associations de solidarité qui se refusent de faire de la politique .
Elles avancent l’une ou l’autre raison et parfois les deux à la fois :
- C’est dans nos gênes ou inscrit dans notre histoire ;
- Nous sommes contrains à cette posture car nous sommes reconnues d’utilité publique.
Elles mènent une action nécessaire, utile et même indispensable.
D’autres associations interviennent sur deux fronts, c'est-à-dire à la fois en solidarité concrète et à la fois en participant aux mobilisations citoyennes.
Elles font de la politique, de la vraie
Certes elles sont jalouses de leur indépendance par rapport à tous les partis et syndicats mais quand il faut descendre dans la rue, elles sont là, présentes et combatives.
Lors de la manifestation unitaire du mouvement social pour le droit au logement, le 115 du particulier était là.
Le 115 du Particulier, à ne pas confondre avec le 115 légal et institutionnel est une association d’éducation populaire de solidarité.
Il ne demande aucune subvention publique et sollicite par contre de la part de ceux qui le soutiennent des dons matériels directs comme de la nourriture, des vêtements, des offres d’hébergement.
Comme le rappelle avec force la charte de cette association :
« Il appartient au tout à chacun de DONNER QUAND , OU, COMMENT et à QUI on veut, toujours dans la mesure de ses moyens,
SANS QUE L'ON AIE DE COMPTE A RENDRE !
ET SANS QUE L'ON SOIT OBLIGE DE PRENDRE RENDEZ-VOUS AVEC LE DON A TRAVERS LES SHOWS DE LA CHARITY BIZNESS !!!
En somme, le 115 du Particulier prétend mettre en relation DIRECTE
la main qui donne et la main qui a besoin, prolongeant simplement et naturellement les élans qui parfois ont du mal à se rejoindre faute de communicabilité ou d'interférence malhonnête...
PAS D'ARGENT DU CONTRIBUABLE !
PAS DE CONTRAINTE D'ARGENT ENTRE NOUS !
Que du concret !
Ainsi pas de doute sur la destination des dons !
ET LE TOUT DE PARTICULIERS A PARTICULIERS...
Le 115 du Particulier n'est pas là pour "téléguider" la générosité, mais bien pour lui RESTITUER sa liberté légitime, soit l'expression naturelle du cœur et pas celle du formatage » !
J’ai rencontré l’un des fondateurs de cette association qui m’a présenté leur lieu commun situé dans le sud de Seine et Marne « , une Maison Humaine où, en concertation avec toutes "les bonnes volontés", il propose, relaie, coordonne et dispatche les dons vers leurs destinataires, soit les plus démunis. » .
Ils proposent régulièrement des soupes de légumes qu’ils distribuent à une population précaire.
Comme l’explique le porte parole du DAL : Pourquoi ne pas lier la distribution de la soupe aux légumes pour réchauffer les cœurs à une démarche citoyenne et mobilisatrice permettant de présenter à toutes ces personnes leurs droits de leur proposer un premier engagement social et politique pour le droit à un toit, par exemple ?
Jean-François Chalot
5 réactions à cet article
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Certaines grandes surfaces pratique déjà de donner des « surplus » alimentaires aux associations...(j’en suis témoin)...mais pas toutes..cela dépend de la politique du directeur qui souvent est en porte a faux avec les grands patrons de ces boites... !
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« Il ne demande aucune subvention publique »
c’est libéral
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Ils veulent être surtout INDEPENDANTS . Je les ai rencontrés à Souppe sur loins
à une opération Soupe-
l’un n’empêche pas l’autre. une subvention doit juste être considéré comme un plus
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Merci de cet hommage Jean François...
L’indépendance est synonyme de liberté d’action lorsqu’il s’agit d’aider et c’est ce qui nous permet d’avancer sans tenir de discours unique.Les subventions ou le denier d’état ou encore le fruit de nos impôts est si mal dispenser que nous nous mettons tout simplement à l’abri du doute sur leurs destinations, car d’une part nous n’avons pas de temps à perdre avec les tiroirs caisse, et d’autre part, comme nous ne voulons pas non plus alimenter la stigmatisation, nous préférons ainsi aller à l’essentiel, là où cela urge ! Là où cela meurt ! Dans l’humain !...493 978 personnes privées de domicile personnel recensées en 2013 par la Fondation Abbé Pierre, dont 30 000 enfants SDF selon l’INSEE...477 décès de SDF, victime de la rue toujours pour 2013...Voilà les chiffres à retenir et qui se passent d’un registre « rentrée dépense » !La solidarité n’est pas une histoire d’oseille, mais bien une histoire humaine.Ainsi nous n’avons rien à vendre, tout est partage.Et puis soulignons que pendant que l’on fait du lèche pomme aux pouvoirs publics pour briguer un fond de commerce qui disparaît de plus en plus des priorités d’état, on ne se consacre plus à faire reculer la misère...L’histoire est là pour nous rappeler que les mots n’ont jamais suscité les actes, mais bien le contraire...Donc acte !Brann du Senon
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