• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Peut on être libéral et anti-capitaliste ?

Peut on être libéral et anti-capitaliste ?

Dans l’esprit commun, capitalisme et libéralisme sont associés dans une seule et même fonction socio-économique, sans qu’il soit possible de les séparer et de distinguer les différences, voire les écarts, qui les opposent. A cet amalgame populaire s’ajoute une imprécision référentielle dans la définition de chacun des deux concepts. 

Le capitalisme est un concept à la fois économique, sociologique et politique, mais sa définition donne lieu à des variations dans l'espace et dans le temps, en fonction des sensibilités politiques des personnes qui emploient le terme. C’est ainsi que l’une de ses composantes de base, à savoir la recherche du profit et l'accumulation du capital par la propriété privée des moyens de production, s'accompagne de « l'exploitation de l'homme par l'homme  » selon Karl Marx, ou résulte de « l'éthique des premiers entrepreneurs refusant le luxe et la consommation » selon Max Weber. Le mot commença à être employé au début du 19ème siècle par des penseurs aussi différents que l’économiste David Ricardo et le poète Samuel Coleridge, puis repris un peu plus tard par Pierre Joseph Proudhon, Karl Marx, Friedrich Engels, le politicien Louis Blanc, l’économiste Werner Sombart et le sociologue Max Weber. Cette diversité d’utilisation et, par voie de conséquence, cette ambiguïté de signification perdurent encore aujourd’hui, où le terme, loin d’être doté d’une acception consensuelle, fait l’objet de multiples caricatures souvent destinées à argumenter un propos dénonciateur. Car contrairement au terme « libéralisme  », le capitalisme se trouve, la plupart du temps, employé dans un sens péjoratif aussi bien par l’économiste distingué que par l’individu anonyme, avec une accentuation dépréciative nettement plus marquée à l’encontre du disciple qu’envers l’idéologie générique.

Ainsi, depuis la chute du mur de Berlin, le capitalisme ne semble plus avoir de rival sur la planète en tant que système socio-économique recevable et, bien qu’obscurci en permanence par l’ombre portée marxiste de l’ « exploitation de l’homme par l’homme », il jouit d’une position de fait dominante et incontestable, même si un consensus commun s’est peu à peu établi pour en atténuer les soi-disantes rigueurs. Si l’idéologie, donc, est considérée, bon an mal an, comme légitime pour présider à l’organisation des échanges marchands entre les hommes, il n’en va pas de même pour ceux qui la mettent en œuvre au quotidien, c’est à dire les capitalistes, dont la simple évocation rappelle l’ancienne et terrible renommée des bolchevicks, couteau entre les dents, monstres assoiffés de sang et mangeurs d’enfants. Le capitaliste cumule dès lors sur sa tête tous les non-dits et les refoulés collectifs dont il semble politiquement incorrect d’accabler son géniteur. C’est ainsi que l’opinion publique veut bien ignorer les vices habituellement attribués au capitalisme, mais pas ceux affectés au capitaliste, lequel se voit publiquement et quotidiennement dénoncé en tant qu’exploiteur, profiteur, spéculateur, égoïste, milliardaire insolent, prédateur, fasciste, ou autre dénomination repoussante et stigmatisatrice…. Le capitaliste est généralement supposé être un chef d’entreprise, mais n’importe qui peut être affublé du terme pour peu qu’il soit en litige financier avec un individu qui s’estime floué par le corps social dans son ensemble. Le terme lui même est porteur d’une telle opprobre populaire que bien peu d’individus agissants osent se l’attribuer publiquement pour définir leur activité.

La contestation du capitalisme doit donc nécessairement passer par une définition très précise de la notion, sous peine d’adopter une posture politique relevant, au mieux, de la démagogie populiste ou, au pire, de l’inculture historique. Si nous nous accordons sur une définition du capitalisme constituant le plus petit commun dénominateur des principales acceptions du terme, il semble que la formule : « propriété privée des moyens de production » soit à retenir, et de nature à recueillir un consensus minimal chez les utilisateurs, toutes tendances politiques confondues. Il convient toutefois de tempérer immédiatement cette notion en adjoignant au mot composé « moyens-de-production » le complément « des-grandes-entreprises », car aucun anti-capitaliste sérieux ou déclaré n’envisage même une seconde la collectivisation de tous les moyens de production, ce qui reviendrait à considérer que l’atelier de l’ébéniste ou le bureau du consultant doive devenir propriété de l’Etat, ou, en toute logique, être fourni par lui dans le cas d’une création. Même dans le programme du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) d’inspiration trotskiste, l’appropriation par le peuple (lire l’Etat) des moyens de production ne concerne que les grandes entreprises du CAC 40 !….

Pour les défenseurs du capitalisme, il importe donc de ne pas tomber dans un travers de simplification identique à celui de leurs opposants en caricaturant la pensée de ces derniers par cet abrégé trop facilement répudiable : « la collectivisation de toute l’activité économique ». Une autre composante essentielle du programme anti-capitaliste, dérivée naturellement du principe de propriété collective des moyens de production, est celle de l’extension des services publics gratuits à une liste incluant (selon le NPA toujours) la santé, l’éducation, l’eau, l’énergie, les transports, les télécommunications, la poste, l’enfance et le quatrième âge. Là encore, il convient de bien étudier la notion de service public gratuit, avec la prise en compte de ses avantages et de ses inconvénients, à savoir la problématique de son financement, ses limites d’application et sa pertinence dans un contexte de déplétion prochaine des ressources fossiles et minérales, avant de rejeter en bloc et par principe toute idée de gestion collective de certaines fonctions économiques ou sociales.

Un autre aspect de la question à prendre en compte est celle de l’interaction de l’Etat avec le capitalisme, ou, plus précisément, du rôle joué par l’Etat moderne dans le développement du capitalisme. En étudiant ce problème de plus près, et en se démarquant aussi bien des idées politiquement correctes que des raccourcis populaires, il apparaît que l’Etat moderne, cible justifiée des libéraux convaincus, se révèle, à l’analyse, le plus fidèle allié du grand capital, voire son garant juridique et financier. Il est en effet manifeste que la grande entreprise est largement favorisée par le pouvoir étatique, au détriment de la petite entreprise, et encore plus à celui de la très petite entreprise (celle du travailleur indépendant) qui cumule ainsi le double handicap de la vindicte populaire (image du sale petit patron capitaliste) et du mépris étatique. Une analyse détaillée du sujet fait même apparaître que l’Etat français détient des participations majoritaires dans les plus grandes entreprises dites « capitalistes » du territoire. C’est ainsi que le RECME (Répertoire des entreprises contrôlées majoritairement par l'État) recense 1217 sociétés, dont 93, dites de premier rang, qui sont contrôlées directement par l’Etat ce qui explique en partie l’orientation du pouvoir en faveur du grand capital.

Un autre argument d’importance réside dans le fait que cette nouvelle notion de « capitalisme d’Etat » ne s’oppose pas, contrairement aux apparences, au socialisme radical et endémique qui imprègne notre société, car c’est bien dans les cohortes salariées, en bon ordre de marche, des grandes entreprises que les partis de gauche recrutent leurs supporters, plus que dans les éléments dispersés et atomisés du « small business ». En l’absence de grandes entreprises capitalistiques (dont le capital lui-même, ne l’oublions pas est souvent contrôlé par l’Etat), les tenants de la société étatisée et du réglementarisme tous azimuts se retrouveraient privés de leur base populaire et de leur fonds de commerce électoral, et opposés à une masse généralisée de petits entrepreneurs plus convaincus de libéralisme économique et d’entreprise individuelle que d’interventionnisme étatique et de gestion collective. En toute objectivité, l’existence du grand capital est donc nécessaire au développement des idées socialisantes, comme l’arrosage est nécessaire à la croissance des plantes et il participe à l’étiolement de la libre entreprise puisque les mastodontes économiques ainsi créés étouffent toute concurrence naissante. Constitués la plupart du temps en monopoles économiques avec l’agrément de l’Etat, ils se révèlent les plus féroces ennemis de la petite et moyenne entreprise, qui représentent pourtant l’expression la plus naturelle et évidente du libéralisme économique.

Cette collusion manifeste de l’Etat avec la grande entreprise ne s’exprime pas seulement par ses participations en capital et ses faveurs législatives, mais également par sa récente politique financière qui a délégué aux seuls établissements bancaires le monopole de la création monétaire. Avec l’abandon historique de son droit régalien de frapper monnaie et l’adoption du tout scriptural, l’Etat laisse désormais le système bancaire créer la monnaie par l’octroi du crédit, l’argent devenant tout simplement de la dette qui circule. De ce fait, les banques, qui ne sont pas en situation de libre concurrence et de libre exercice, qui n’engagent pas leur responsabilité sur leurs fonds propres, et qui, en fin de compte, sont contrôlées par l’Etat constituent la sève qui irrigue l’organisme du grand capital dominateur, omnipotent, et fossoyeur souvent constaté de la libre entreprise.

Le lecteur aura bien compris que mon propos est de bien dissocier l’hydre multiforme regroupant les grosses boites oligopolistiques, d’une part, et le tissu décentralisé des petites et moyennes entreprises en situation de concurrence réelle, d’autre part, afin de pouvoir associer à la première le terme de capitalisme et au deuxième celui de libéralisme. Ce distinguo ne pourra manquer de faire grincer quelques dents libérales, généralement peu enclines à mastiquer du capitalisme au quotidien, mais devrait se montrer utile dans le cadre d’une clarification terminologique salutaire et susceptible, par ailleurs, de rendre plus persuasif le discours libéral auprès de certaines audiences.

D’autant que l’application d’un programme authentiquement et strictement libéral aurait pour effet de rendre très difficile, voire impossible le développement du grand capitalisme. En effet, le démantèlement du pouvoir étatique dans l’économie aurait pour effet conjoint de saper les rouages de la mega-entreprise en leur ôtant la protection législative et juridique dont elles bénéficient aujourd’hui. L’accessibilité non contrôlée à tous les types d’activités rendrait plus difficile l’instauration de situations de monopole dans un secteur donné. La liberté d’exercice du métier bancaire et sa responsabilité financière rendue identique à celle des autres activités commerciales marquerait la fin de la création monétaire par les banques et freinerait la libre circulation des capitaux virtuels qui alimentent le grand capitalisme mondial. Enfin, la privation du pouvoir législatif de l’Etat rétablirait l’égalité de traitement entre les entreprises de toutes tailles, et affaiblirait considérablement les grandes entreprises. On remarquera que l’ensemble de ces dispositions ne consiste pas en un catalogue de mesures coercitives, réglementaires ou législatives, visant à modifier par la force de la Loi le fonctionnement de la machine économique, mais tout simplement en une liste de lois existantes à abolir afin de laisser le champ libre à l’ordre spontané, cher aux libéraux classiques. Il convient, à ce propos, de rappeler que n’est pas libéral veut et que nombre d’hommes ou de partis politiques se réclamant plus ou moins du libéralisme n’utilisent en fait ce terme que pour teinter leur étatisme convaincu d’un léger courant d’air pur et de liberté.

Frédéric Bastiat, dans les quatorze lettres qu’il échangea avec Pierre Joseph Proudhon dans les colonnes de la Voix du Peuple en 1949, fut amené, pour les besoins de son argumentation, à bien préciser sa position sur les affaires monétaires et bancaires face au représentant le plus prestigieux de l’anarchisme naissant. Il ressort de cet échange passionnant, initié sur le thème proudhonnien de la « gratuité du crédit », que c’est Proudhon, l’anti-autoritaire, qui défendait la création monétaire illimitée par une banque d’état (la fameuse Banque d’échange ou Banque du peuple), alors que Bastiat, le partisan de la liberté économique, prônait tout simplement la liberté des banques (formule nommée seize fois dans la seule douzième lettre), c’est à dire la régulation de la circulation monétaire par la dérèglementation du métier de banquier (soit la liberté d’accès à la profession) assorti d’une nécessaire responsabilité sur ses fonds propres. Ce petit retour en arrière illustre parfaitement l’imposture de certains libéraux actuels qui, loin d’appliquer les principes libéraux historiques, se situent objectivement dans la filiation d’un PJ Proudhon, dans la mesure où ils soutiennent un Etat qui contrôle en fait le secteur bancaire et favorise la création monétaire par la simple circulation irresponsable des crédits. Car il ne faut pas se laisser prendre à la farce de l’Etat soi-disant « à la merci des banques ». Il en est du secteur bancaire, comme de celui de la sécurité sociale, l’Etat avance masqué derrière un rideau de fumée en faisant mine de déléguer des pouvoirs qu’il exerce en réalité par sa toute puissance législative. Le réseau bancaire n’existe que par la volonté de l’Etat et son activité est soigneusement réglementée par lui. l’Etat est donc totalement responsable de son fonctionnement et porte l’entière paternité de la circulation financière qui irrigue le grand capital. Or, nous venons de voir que ce système est contraire aux véritables idées libérales….

En conclusion, il apparaît que la stigmatisation des grandes société capitalistes, souvent multinationales, est loin d’être contradictoire avec la défense d’idées authentiquement libérales. Tout au contraire, les véritables libéraux gagneraient certainement en influence, tout en désamorçant plus aisément les critiques réductrices de leurs adversaires, à prendre soin de se démarquer résolument du grand capitalisme, qui, comme démontré plus haut, fait quotidiennement le lit du réglementarisme et du monopolisme, deux des plus sérieux obstacles au développement du libéralisme économique ordinaire.

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.68/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

58 réactions à cet article    


  • Cugg Cugg 1er juin 2013 09:58

    Si vous pensez à l’humanité, le libéralisme ne peut être que culturel, surtout pas économique.


    • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 10:22

      Le libéralisme économique et le libéralisme culturel ont un point commun : ils ne sont ni l’un ni l’autre des universalismes et sont bâtis tous les deux sur la même erreur rédhibitoire, qui est de croire que la liberté et l’égalité sont opposées.

      L’égalité est porteuse de liberté puisque, entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège.

      L’ennemie de la liberté ce n’est pas l’égalité c’est la sécurité. Les riches qui ont plus à perdre que les pauvres, ont une soif de sécurité mille fois plus impérieuse que les pauvres auxquels ils font payer ce besoin de sécurité extravagant, et ça aggrave les inégalités.

      Le libéralisme, comme les fascismes et le collectivisme, c’est l’endormissement de la raison qui engendre des monstres. (réf. Goya)


      • escoe 1er juin 2013 18:27

        Le libéralisme économique et le libéralisme culturel ont un point commun : ils ne sont ni l’un ni l’autre des universalismes et sont bâtis tous les deux sur la même erreur rédhibitoire, qui est de croire que la liberté et l’égalité sont opposées.


        Ce sont les deux faces du même ruban de Moebius. Quand on le parcourt il n’y a pas de discontinuité. C’est pour ça que la social-démocratie aime bien traiter du libéralisme culturel, ça lui évite d’avoir à reconnaître qu’elle est pour le libéralisme économique. C’est aussi une contradiction de la droite qui dénonce le libéralisme culturel sans se rendre compte que c’est le corollaire obligé du libéralisme économique qu’elle défend. De ce point de vue l’affaire du mariage pour tous est vraiment exemplaire et il n’y a aucune chance que la droite revienne jamais sur la loi.

      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 1er juin 2013 18:56

        L’égalité est porteuse de liberté puisque, entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège.


        Votre théorie repose sur le postulat sordide que « le fort opprime le faible »... c’est d’ailleurs hélas cette idée puérile qui inspire depuis des décennies (voire des siècles) la pensée, en particulier en France...

        Il serait temps de voir les choses un peu autrement... le fort n’opprime pas nécessairement le faible...

        Les théories égalitaires deviennent alors à leur tour un moyen d’oppression à l’encontre des forts.

        Les faibles ont besoin des forts et les forts des faibles.

      • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 19:29

        Axel,

        si le fort n’opprime pas le faible, expliquez moi pourquoi sontmortes dans les flammes plus de mille travailleuses au Bangladesh.

        Si vous ne savez pas répondre, lisez Le Monde Diplomatique de juin : vous y apprendrez que les issues de secours étaient verrouillées, moyen plus économique de surveiller le personnel que l’emploi de surveillants.

        C’est vous qui voulez nous imposer une vison de bisounours. La vérité vous donne des aigreurs ?


      • escoe 1er juin 2013 19:29

        Les théories égalitaires deviennent alors à leur tour un moyen d’oppression à l’encontre des forts.


        Ah maintenant je comprend mieux pourquoi le MEDEF ne cesse de se plaindre de ne pas être aimé. C’est qu’il est opprimé par les salariés français qui ont le culot de demander à être payé pour leur travail.

      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 1er juin 2013 22:25

        1000 travailleuses dans l’immeuble en flammes au Bangladesh ?


        Aussi rude soit ma vision des choses, ces 1000 femmes n’auraient jamais dû accepter d’être dans cet immeuble...

        Ce sont les esclaves qui font les maîtres.

        Vous devriez prendre au sérieux ce que j’écris... si chaque être humain, même le plus subordonné, exploité, avait en lui le germe d’une volonté de refus, de désobéissance, les choses iraient mieux d’elles-même, sans pouvoir socialiste, sans Diafoirus du progrès social, sans philosophe.

        Malheureusement au stade actuel de l’évolution de l’espèce, la propension d’une majorité d’individus à l’esclavage prévaut.



      • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 07:38

        Axel chose,

        dit : ’’Ce sont les esclaves qui font les maîtres’

        Peut-être qu’il faudrait dédommager les maîtres pour accepter d’être investis contre leur gré d’une si lourde responsabilité ?

        Quoique ! Si sur terre les maîtres vivent un paradis et les esclaves un véritable enfer, peut-être qu’au paradis libéral et en enfer libéral c’est pareil ?

        Quelle bêtise, ces propos d’Axel chose ! C’est typiquement une pensée perverse : par définition, une croyance erronée qui fait du bien à celui qui y croit.


      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 2 juin 2013 12:54

        JL bidule...


        Votre mode de pensée en enserré dans la dualité capitalo-marxiste... mais rassurez-vous, vous n’êtes pas un cas particulier, vous êtes un pur produit moral construit par le système intellectuel français.

        La véritable perversion réside justement dans les idéaux révolutionnaires, dans la massification égalitaire, dans la destruction des individualités voulues par le pouvoir, et ces capitalistes que vous haïssez tant.

      • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 13:08

        @ Axel chose,

        ’’JL bidule !’

        Je vois que vous ne manquez pas de répartie !

         smiley


      • Abdu Abdu 2 juin 2013 13:59

        Ce sont les esclaves qui font les maîtres...

        Pour le maître, mettre fin à l’esclavage, c’est consentir à un bénéfice plus faible.

        Pour l’esclave, il faut se battre contre les gardes-chiourmes, les lois de son pays, la morale, la religion...


      • foufouille foufouille 1er juin 2013 11:26

        "En conclusion, il apparaît que la stigmatisation des grandes société capitalistes, souvent multinationales, est loin d’être contradictoire avec la défense d’idées authentiquement libérales."
        sauf que c’est une utopie
        un esclavagiste du cac40 sera toujours un esclavagiste
         


        • Christian Laurut Christian Laurut 1er juin 2013 11:34

          Relisez bien la phrase que vous citez vous même, et vous constaterez que votre réponse est hors sujet.


        • jaja jaja 1er juin 2013 13:08

          @ l’auteur :
          " Même dans le programme du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) d’inspiration trotskiste, l’appropriation par le peuple (lire l’Etat) des moyens de production ne concerne que les grandes entreprises du CAC 40 !"

          Il s’agissait du programme d’urgence à minima du NPA et non d’un programme définitif (qui devra être celui des travailleurs eux-mêmes et non celui d’un parti politique) auquel vous avez oublié d’y ajouter la socialisation de toutes les banques après expropriation de leurs gros actionnaires prévue dans ce même programme.

          Par ailleurs les PME sont des entreprises capitalistes au climat interne souvent délétère et aux conditions de travail très dures dont beaucoup produisent d’ailleurs exclusivement au service des multinationales. Elles devront bien entendu être socialisées dans une société prétendant mettre fin à l’exploitation capitaliste...

          J’insiste sur le terme socialisation qui n’est pas qu’une simple nationalisation étatique mais qui signifie que dans l’entreprise ce sont les travailleurs qui décident de tout.... Les assemblées générales ouvrières et la pratique de la démocratie directe étant essentielles à leur fonctionnement.

          Votre idéal de société mixte reste une société capitaliste obligatoirement dirigée par une oligarchie exploiteuse et où ce sont toujours les mêmes qui trimeront pour nourrir la classe dirigeante.

          Classes dirigeantes parasitaires, apparatchiks, Nomenklaturas dont nous voulons, nous, la fin...


          • Christian Laurut Christian Laurut 1er juin 2013 13:27

            1. Le problème du secteur bancaire est évoqué dans mon article à propos des échanges Bastiat/Proudhon. Rien ne prouve que la nationalisation du secteur bancaire empêche le capitalisme de fonctionner, tout dépend en fait de la politique de création monétaire qui est le véritable noeud de l’affaire. Voir mon article : « A quoi sert l’Etat ? La monnaie ».

            2. Contrairement à ce que vous dites, je ne suis pas sûr que les électeurs du NPA soient favorables une nationalisation systématique de toutes les PME (ou socialisation ou autogestion)......

            3. Mon « idéal de société mixte » ? Où avez vous trouvé une description de mon « idéal de société » dans cet article ?

            4. Classes dirigeantes parasitaires, apparatchiks, Nomenklaturas dont nous voulons, nous, la fin... Vous voulez vraiment la fin de tout ça !!!... Alors Vive la société libre....


          • Ian 5 juin 2013 21:34

            En réalité, l’élément le plus absurde dans ce passage de l’article, c’est ce que je souligne : "Même dans le programme du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) d’inspiration trotskiste, l’appropriation par le peuple (lire l’Etat) ...".

            Il est dommage de ne pas être allé au bout de la lecture, car confondre le peuple et l’État, il faut le faire !
            Le Nouveau parti anticapitaliste, dans la tradition marxiste révolutionnaire, défend au contraire la destruction de l’État, qui ne peut pas être mis au service de la population.

            Pour le reste, il va de soi que la socialisation des moyens de production ne s’arrête pas aux grandes entreprises du CAC40, mais que celles-ci sont les cibles prioritaires, visées par un plan d’urgence.


          • Christian Laurut Christian Laurut 6 juin 2013 09:19

            Je maintiens que, dans l’esprit du NPA, l’appropriation par le peuple, est synonyme d’appropriation par l’Etat. Le NPA est d’« inspiration »trotskiste« , mais bien peu de ses militants ont lu ce bon Léon, et raisonnent plutôt comme des néo-staliniens, se définissant politiquement comme plus à gauche que le PC (lire maintenant FG) mais sans savoir précisément ce que cela veut dire. Pour ce qui concerne la destruction de l’Etat, cet objectif n’apparaît dans aucune plateforme du NPA. Et quant à la limitation des nationalisations au Cac 40, il est vrai que le programme indique »en priorité« , mais je n’ai jamais entendu dire de la bouche d’un vrai trotskiste que les PME devraient être nationalisées ou placées en autogestion »de force", mais plutôt à la suite d’un processus volontaire et avec des incitations fiscales de l’Etat (toujours lui !). Re-travaillez un peu votre propre doctrine avant de prétendre que je dis des absurdités.


          • Loatse Loatse 1er juin 2013 14:24

            Oui. Si le libéralisme préserve les libertés fondamentales du salariat et permet que s’exercent les contre pouvoirs...Il s’oppose à l’esclavage

            Ce qui n’est pas le cas du capitalisme pour qui la fin justifie les moyens... (délocalisation de l’outil de travail dans des pays ou la main d’oeuvre est bon marché quelques soient les conditions de travail, recours à la sous- traitance étrangère dans le but d’accroitre le profit , dérégulation des marchés, etc...)

            En fait, c’est l’éthique (ou l’absence d’éthique) qui selon moi établit la différence entre libéralisme et capitalisme...

            Dans un systéme libéral, le salarié peut posséder sans grand investissement son propre outil de travail et accéder à l’indépendance..(c’est le cas de l’auto entrepreneur en france..

            Dans un système capitaliste pur et dur ou ultra libéral (vers lequel nous nous acheminons, celui ci n’aura pas le moindre sou vaillant à investir...son salaire lui permettant à peine de subvenir à ses besoins..


            • escoe 1er juin 2013 18:17
              Dans un systéme libéral, le salarié peut posséder sans grand investissement son propre outil de travail et accéder à l’indépendance..(c’est le cas de l’auto entrepreneur en france..

              Merci de nous expliquer comment on peut devenir sans grand investissement producteur d’avions, d’automobiles, de pneus, de médicaments, d’acier, de ciment, de centrales nucléaire ou de matériel ferroviaire pour ne donner que quelques exemples..

              Dans un système capitaliste pur et dur ou ultra libéral (vers lequel nous nous acheminons, celui ci n’aura pas le moindre sou vaillant à investir...son salaire lui permettant à peine de subvenir à ses besoins..

              La reproduction de la force de travail Que disait ce bon vieux Karl en son temps ?

            • soi même 1er juin 2013 16:13

              Il est étomant que vous ne faites pas référence aux travaux de Rudolf Steiner, car la réponse à votre question si trouve dans toute ces conférences qu’il a à fait sur l’économie social !

              Soit que vous en ignoré son existence, soit que vous répugnez à reconnaître ses conclusions qui sont pourtant la seul alternative crédible à ce qui ce passe actuellement !

              Votre question est un amuse gueule pour gogo.


              • Christian Laurut Christian Laurut 1er juin 2013 17:11

                Je suis désolé, mais Steiner ne répond pas à la question : « peut on être libéral et anticapitaliste ? ». Ou alors prouvez le moi !


              • soi même 1er juin 2013 20:17

                Si vous n’avez pas lue, il est évident que vous ne trouverez pas la réponse.


              • escoe 1er juin 2013 18:03

                bien qu’obscurci en permanence par l’ombre portée marxiste de l’ « exploitation de l’homme par l’homme »


                C’est évidemment l’ombre portée marxiste qui a écrasé plus de mille ouvrières au Bangladesh.

                • Loup Rebel Loup Rebel 1er juin 2013 19:03

                  Parler du libéralisme (et de la liberté) amène à considérer son contraire, le dirigisme (et la soumission).

                  C’est la dialectique du maître et de l’esclave qui est soulevée ici par le fond du sujet de ce billet. On ne peut s’abstenir alors de tourner le regard du côté de la philosophie de Hegel, et celle de Lacan dans ses séminaires « D’un Autre à l’autre ».

                  Pour faire simple, il suffit d’imaginer ce qu’il advient de l’esclave qui perd son maître. Par exemple en le tuant, ou en ne faisant rien pour l’empêcher de mourir. Qui lui fournira alors son subside ? = le cas de l’entreprise en faillite qui ne peut plus payer ses salariés.

                  Idem pour le maître : il est esclave de son esclave... Car sans lui il est incapable de subvenir aux taches indispensables à sa survie (au sens large). = le cas de l’employeur qui perd ses salariés qui partent à la concurrence.

                  Vous avez dit... libéralisme ? Mais quoi d’autre à la place, sinon le dirigisme ?

                  Autrement dit, dans un cas c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, et dans l’autre c’est l’inverse...

                  Lorsque vous demandez à un artisan de réaliser des travaux d’aménagement dans votre maison, la relation maître-esclave s’établit entre lui et vous : le maître paye l’esclave qui se met à son service. Vous devenez dépendant l’un de l’autre, le temps des travaux.

                  Je renvoie vers deux liens qui me semblent porter une réflexion qui va dans ce sens :
                  http://www.leconflit.com/article-la-dialectique-du-maitre-et-de-l-esclave-75046891.html
                  http://www.freud-lacan.com/articles/article.php?url_article=ndissez240906


                  • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 19:59

                    ’’Lorsque vous demandez à un artisan de réaliser des travaux d’aménagement dans votre maison, la relation maître-esclave s’établit entre lui et vous : le maître paye l’esclave qui se met à son service. Vous devenez dépendant l’un de l’autre, le temps des travaux.’’ (Loup Rebel)

                     !!!

                    Désolé, Loup Rebel dit là n’importe quoi ! Un contrat c’est le contraire d’une relation esclavagiste : le premier est une décision unilatérale, le second est basé sur un accord bilatéral.

                    Par ailleurs, le libéralisme est antinomique de la démocratie, et cela n’est plus à démontrer. L’opposé d’un intégrisme n’est pas l’intégrisme contraire, c’est la mesure. Et en l’occurrence, la mesure c’est la démocratie.

                    Décidément, comme destructeur de symboles, Loup Rebel apparait comme un champion hors pair.


                  • Loup Rebel Loup Rebel 2 juin 2013 13:20

                    Vous êtes un farouche opposant du libéralisme, soit, mais ce n’est pas une raison pour fustiger ceux qui n’adhèrent pas à vos valeurs. Votre arrogance et votre intolérance ne peuvent que vous discréditer aux yeux des participants à cette discussion sur la question posée par Christian Lauru : Peut-on être libéral et anticapitaliste ?

                    Vous êtes férocement hostile à l’un et à l’autre, OK, c’est noté. Votre point de vue est respecté, à la hauteur du respect que vous avez de l’avis des libéraux.

                    Admettons que vous ne puissiez voir dans mon exemple de la relation qui lie le donneur d’ordre à l’exécuteur que la dimension contractuelle. J’en conclus que les considérations philosophiques et symboliques de cet archétype vous échappent. Ce n’est pas un problème en soi, si vous ne me clouez pas au pilori, m’accusant d’être un destructeur des symboles. En l’occurrence ici, il semblerait que le symbolisme vous échappe.

                    J’ajouterai ceci, cher Monsieur l’informaticien à la retraite :
                    pensez-vous être mieux qualifié que quiconque pour aborder la dialectique de la relation maitre-esclave, liberté-soumission, sous l’angle de la psychanalyse, de la philosophie, et du symbolisme ?

                    Être informaticien confère-t-il la plus pertinente autorité pour tenir des propos péremptoires dans le champ de la philosophie et de psychanalyse ?

                    Seriez-vous un imposteur frustré, qui en guise d’arguments, ne fait que se gausser en déclarant péremptoirement que ses contradicteurs disent n’importe quoi ?

                    Les interrogations ne vous obligent pas à répondre. En tout cas si vous le faites, inutile de continuer à me fustiger.

                     


                  • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 14:00

                    Loup Rebel,

                    je suis hostile à l’un et à l’autre ? Si le libéralisme c’est l’un, c’est qui, l’autre ?

                    Ne mélangez pas l’arrogance que je suis supposé montrer contre vous ou certains intervenants, et mon attitude vis-à-vis de l’article. Sauf erreur, j’ai dit des choses sensées et justes dans mon premier post, et vous venez là pleurnicher que je vous bouscule un peu !?

                    Si les relations entre donneur d’ordre et son maître d’ouvrage sont pour vous rédhibitoirement de l’ordre de l’esclavage, il est en effet inutile de discuter, car je suppose que vous aurez du mal à ne pas dire que finalement, tout est affaire de relations d’esclavage. Et c’est vous qui me reprochez mon hostilité au libéralisme ? Le libéralisme dit exactement le contraire de vous ! Tout est affaire de contrat et le marché met sur un pied d’égalité les parties contractantes !

                    Ce ne sont pas vos opinions que je fustige : ce sont vos contradictions, ou plutôt vos inepties.

                    Pour le reste nous en avons discuté ailleurs, mais vous avez encore perdu mon temps.


                  • Loup Rebel Loup Rebel 2 juin 2013 14:57

                    Quel sot vous faites de perdre ainsi votre temps smiley

                    Mais vous me flattez, en disant que c’est moi qui le perds, votre temps. Quel grand pouvoir vous m’accordez là.
                    Je vais faire mon possible pour me surpasser, pour vous servir, cher Maître  smiley
                    J’adore votre sens de l’humour smiley


                  • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 21:36

                    Pour les moinsseurs je rappelle cette savoureuse saillie de Michel Audiard : ’’Un con ne perd jamais son temps : il perd celui des autres ’’.

                    Et pour les sots j’explique : le con ne met pas à profit le temps qu’on passe à lui expliquer quelque chose, puisque par définition, aucun enseignement ne le sortir de sa connerie.

                    Et si d’aventure il tire un enseignement de ce que vous lui expliquez, il s’en servira pour vous emmerder davantage.


                  • antyreac 1er juin 2013 21:41

                    Le capitalisme est indispensable pour la vie voir la survie d’un pays et donc la totalité des pays de notre terre pratique le capitalisme.Je vois mal comment tout autre système peut le surpassé,.

                    çà n’existe pas et çà n’a jamais existé dans un pays normal
                    Il faut savoir que les pays communistes ont subsisté grâce à ce qu’ils appelaient :le capitalisme d’état

                    • BlueTemplar BlueTemplar 2 juin 2013 13:28

                      Jamais existé ? Le capitalisme est une invention récente, il a par exemple été précédé en Europe par le féodalisme.


                      Il va pourtant bien falloir trouver un moyen de surpasser le capitalisme, car non seulement il est cycliquement autodestructeur (guerres mondiales), mais en plus il menace maintenant la biosphère et par extension l’existence de l’espèce humaine...

                    • antitroll antitroll 2 juin 2013 14:43
                      des remarques très intéressantes.
                      mais qui connait un système pas auto destructeur ? 
                      à un moment ou un autre, la destruction d’une civilisation finit toujours par aboutir.
                      depuis les régimes tribaux des origines, en passant par la démocratie athénienne, romaine, les empires d’orient et d’occident, les théocraties, les monarchies, le communisme (fut-il dirigiste ou libéral). 
                      reste l’anarchie, pas encore testée.
                      en attendant, on prédit l’autodestruction du capitalisme.
                      ça viendra, suffit de patienter. 
                      mais oublions pas qu’à chaque bouleversement historique, les armes ont œuvré dans la lutte contre l’expansion démographique. 
                      au temps des lames et des mousquets, ça suffisait pour réduire les surpopulations, mais aujourd’hui, avec les 7 ou 8 milliards de bipèdes qui pompent l’oxygène du globe, les armes de destruction massive seront pas de trop. 
                      demain, qui aura pas l’arme nucléaire ? 
                      et pas seulement pour dissuader. 
                      corrée, packistant, inde, iran, et tous ceux qu’on ignore encore. 
                      après le capitalisme, quand les androïdes auront remplacé tous les esclaves humains, pchit ! les puissants seront les maîtres du monde... plus emmerdés par les syndicats et autres défenseurs des... au fait, de quoi au juste, des libertés ou des non-libertés ? (pour rester dans le sujet)
                      les auteurs de science-fiction en parlent, depuis pas mal de temps déjà.
                      je les adore, ces auteurs. beaucoup de visionnaires, depuis jules verne. 
                       


                    • antyreac 2 juin 2013 14:57

                      Le capitalisme n’est pas une invention aussi récente que çà .

                      On a toujours pratiquée le capitalisme sans le savoir
                       donc il date dés les premiers échanges humain à l’état embryonnaire
                      Son disparition maintes fois programmé n’est pas l’ordre du jour
                      il est plus probable de dire qu’il ne disparaitera jamais tellement sa réussite est exeptionnelle
                      Tous les pays du monde fonctionnent grâce au capitalisme

                    • antitroll antitroll 2 juin 2013 15:10

                      très juste.

                      dans certains endroits, le capitalisme a disparu quelque temps, pour refaire son apparition après génocide organisé en goulags.
                      pas dit que demain la théocratie reprenne pas le pouvoir du monde.
                      c’est pas parce que nietzsch a dit que dieu est mort, qu’il ne ressuscite pas ici ou là de temps en temps... comme le capitalisme smiley

                    • BlueTemplar BlueTemplar 3 juin 2013 00:13

                      Je ne suis pas d’accord, le capitalisme implique notamment une classe ouvrière obligée de travailler pour gagner de l’argent pour pouvoir subvenir à ses besoins, parce elle ne peut pas subvenir à ses besoins directement (sans passer par le « marché »). Ce genre de situation sociale ne s’est généralisé que assez récemment...


                    • Facochon Facochon 1er juin 2013 23:32

                      Il semble qu’on qu’on peut être capitaliste sans être libéral en revanche l’inverse n’est guère possible tout au moins sur le plan économique. Le capitalisme utilise le libéralisme comme un outil d’accroissement du capital.Le liberalisme ne se créé pas ex-nihilo comme la monnaie de singe.

                       Le libéralisme philosophique ( de posture) n’existe pas, c’est un traitement du socialisme version version allemande au XIXè en opposition avec le socialisme de Marx ( bien énoncé dans « le manifeste communiste ») qui a fait en sorte de sortir de son vocabulaire la notion de lutte des classes. Un concept inexistant de l’autre coté du Rhin mais je m’égare...


                      • Filou49 2 juin 2013 00:18

                        Une petite remarque : l’époque du libéralisme est révolue : nous en sommes à l’hyperlibéralisme qui n’a plus rien à voir avec Adam Smith. 

                        Je voudrais rappeler une phrase de Tocqueville : « quand les inégalités augmentent, les libertés régressent ». On le voit bien en ce moment : les gens se révoltent contre l’augmentation des inégalités.

                        • Loup Rebel Loup Rebel 2 juin 2013 12:12

                          Les gens se révoltent... ?

                          Quelles « gens » se révoltent ?

                          Vous en voyez beaucoup qui se révoltent ?

                          Moi je vois surtout des soumis, très « classe moyenne », formatés par la pensée unique de l’autoroute médiatique.

                          L’époque du dirigisme est révolue ; nous en sommes à l’hyper-dirigisme, qui n’a plus rien à voir avec Staline : la manipulation médiatique formate plus efficacement les esprits que les goulags.


                        • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 12:22

                          Filou49,

                          vous dites : « quand les inégalités augmentent, les libertés régressent »

                          C’est une autre façon de dire comme Lacordaire : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime, c’est la loi qui affranchit. »

                          Ce n’est pas l’égalité qui s’oppose à la liberté, mais la sécurité. Et le besoin de sécurité des riches est supérieur à celui des pauvres. Le drame, c’est que ce besoin de sécurité inégal implique de plus d’inégalités, et sans la République qui établit l’égalité devant la loi on est pris dans un cercle vicieux qui nous conduirait direct vers un retours à l’Ancien Régime.


                        • epicure 2 juin 2013 23:25

                          il ne peut y avoir de liberté sans égalité, mais ne se réduit pas à celle ci, il suffit de lire les différentes défiitions de la liberté pour s’en rendre compte, donc ceux qui clament que l’égalité est opposée à la liberté, sont en fait les vrais ennmeis de la liberté.
                          Les deux ennemis de la liberté sont les inégalités, qui limitent les choix, les actions de nombreux individus, donc leur liberté, et l’autoritarisme, qui lui restreint les libertés de toute la société. Tout ce qui s’opopse à la liberté met quelque chose au dessus du collectif des individus pour restreindre leur libertés.
                          C’est ce que fait actuellement l’ultralibéralisme dans les deux sens, il augmente les inégalité pour donnerencore plus de pouvoir à quelques uns au détriment de tous, et isl utilisent les états réduit au simple rôle de laquais à leur botte, pour imposer leur autorité sur la société par les législations de mopins en moins démocratiques.


                        • Peretz1 Peretz1 2 juin 2013 11:42

                          "Car il ne faut pas se laisser prendre à la farce de l’Etat soi-disant « à la merci des banques ». Il en est du secteur bancaire, comme de celui de la sécurité sociale, l’Etat avance masqué derrière un rideau de fumée en faisant mine de déléguer des pouvoirs qu’il exerce en réalité par sa toute puissance législative. Le réseau bancaire n’existe que par la volonté de l’Etat et son activité est soigneusement réglementée par lui."
                          Désolé cher Christian Laurut, les Etats sont parfaitement complices des financiers depuis :
                          1 - les conventions de Bâle qu’ils n’ont pas osé contrecarrer qui consiste à laisser les banques prêter jusqu’à 92 % de leurs fonds propres, donc créer de la monnaie ex nihilo
                          2 - la loi du 3 janvier 1973 (en France, reprise par les traités européens) . Loi scélérate qui oblige les Etats à emprunter aux banques pour financer leurs déficits budgétaires.

                          D’où l’origine de la crise financière actuelle. Cher Monsieur Laurut, si le reste de votre analyse est bonne, ce paragraphe demande à être supprimé, à mon humble avis.


                          • Christian Laurut Christian Laurut 3 juin 2013 07:33

                            « Les Etats sont parfaitement complices des banques » ?. OK. Ce que vous dites, c’est exactement ce que je dis ! Relisez. Merci.


                          • Abdu Abdu 2 juin 2013 16:05

                            Tout ceci semble dit de façon très compliquée et en utilisant des mots menteurs.

                            Est libéral au sens premier celui qui aime donner, peut-on être capitaliste sans aimer prendre ?

                            Le libéralisme allié au capitalisme est tout sauf libéral car il prive de toute liberté celui qui n’a pas un rond.

                            On ne sait pas, hélas, garantir le respect d’un minimum de droits humains sans règles, et les quelques pauvres règles en la matière que l’on réussit à édifier sont principalement attaquées, sabotées, perverties, corrompues et détournées dans des buts de profits par et pour ceux qui ont l’argent et voudraient en plus avoir tous les droits.

                            C’est très caricatural, je sais, il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête etc.

                            Ceux qui ont l’argent ne sont pas des démons vicieux. Mais ils agissent pourtant ainsi.
                            L’idée n’est pas de jeter la pierre, c’est ce qu’on constate tous les jours.

                            Tout le monde agit ainsi : pour son propre intérêt, dans les limites et en composant avec les limites des règles existantes.

                            Mais plus on a de l’argent, plus on dispose de moyens pour « tricher » (et si la seule règle du jeu est de s’enrichir, il s’agit uniquement de jouer).
                            Un libéralisme véritable n’est donc tolérable que si le système garanti mécaniquement à chacun un niveau de richesse suffisant pour ne pas être réduit en esclavage.

                            Rappel : un esclave est par définition privé de liberté, de choix.
                            Ce n’est pas un gars qui a conclut un marché.
                            Ce n’est pas non plus quelqu’un qui choisit de l’être.

                            L’esclave ne fait pas le maitre, le maitre ne fait pas non plus l’esclave.
                            Mais sans autre règles que la liberté, il serait difficile d’éviter l’esclavagisme.

                            Enfin bon, moi, ce que j’en dis, c’est vu du caniveau.
                            Vous avez l’air tous tellement savant...


                            • Bur K Bur K 2 juin 2013 21:01

                              Bonsoir à tous,

                              j’ai failli passer à côté de ce billet. Par chance je passe par là ce soir.

                              Je souscris pleinement à la démonstration de l’auteur : oui, le grand capitalisme, loin d’être libéral, est le nec plus ultra du dirigisme sournois qui consiste à imposer une forêt de normes, de règles, et de lois. Dans cette forêt totalement minée, adieu les libertés, bonjour la soumission aux diktats des puissants. 

                              Merci, Christian Laurut, car vous venez de m’éclairer sur ce point paradoxal du néocapitalisme hypertrophié qui a phagocyté les valeurs fondatrices du libéralisme. Je vais pouvoir me réconcilier avec le « libéral ».

                              Tout est finalement parfaitement résumé dans votre conclusion : les véritables libéraux gagneraient certainement en influence, tout en désamorçant plus aisément les critiques réductrices de leurs adversaires, à prendre soin de se démarquer résolument du grand capitalisme, qui, comme démontré plus haut, fait quotidiennement le lit du réglementarisme et du monopolisme, deux des plus sérieux obstacles au développement du libéralisme économique ordinaire



                              • Abdu Abdu 3 juin 2013 04:00

                                Mais enfin de quoi parlez-vous ?

                                Smith considère que l’Etat doit protéger chacun contre l’injustice de tout autre.
                                Or, de nos jours, l’argent est à la fois un outil de mesure des injustice, un outil pour les créer et un outil pour les réduire.

                                On ne peut pas vouloir à la fois le libre choix de l’individu et le libre usage de l’argent le paradoxe est déjà à ce niveau.

                                L’erreur n’est-elle pas d’appliquer le libéralisme à autre chose que la vente et l’achat de produits ?

                                L’achat et la vente de vies humaines, de temps humain, doit absolument être régulé par une puissance supérieure au marché.

                                Si on garanti les droits fondamentaux humains par une puissance supérieure au marché, alors capitalisme et libéralisme ne posent plus de problème.
                                Si on ne le fait pas, on est assuré que ces droits n’ont rien de fondamentaux et sont voués à devenir une variable comme une autre.

                                Je n’arrive pas à suivre l’article, trop savant.
                                Mais les notions et principes de base sont extrêmement simple et corrélées avec la vie de tous les jours.

                                Le capitalisme n’a rien d’une abstraction, il dirige effectivement nos vies.
                                Le libéralisme est un mot utilisé et accommodé à toutes les sauces, on luit fait dire ce qu’on veut, et ce n’est pas d’hier. C’est souvent un nuage de fumée utilisé pour légitimer le capitalisme et lui donner tous pouvoirs.


                                • Bur K Bur K 3 juin 2013 11:54

                                  L’auteur de ce billet démontre qu’il faut sortir de l’amalgame – con fusion – entre :

                                  – le néocapitalisme mondialiste monstrueux, broyeur des libertés, des responsabilités individuelles, des diversités humaines, pourvoyeur d’inégalités, d’exclusions et de divisions sociales pour mieux régner. 

                                  – le libéralisme, pourvoyeur de libertés et de responsabilités individuelles, humanistes respectueux des différences dans la diversité humaine, autant que des valeurs égalitaires en droit et devoir pour assurer la cohésion sociale.  

                                  À croire que l’abbé Pierre était un libéral pur et dur, lui qui n’a jamais participé à la lutte des classes, pas plus qu’à combattre les inégalités. Sa vie, il l’a consacrée à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Va-t-on bientôt nous dire que la communauté d’Emmaüs est une agence du MEDF ? Les Emmaüs se foutent totalement des idéologies, fussent-elles de droite ou de gauche. Ils revendiquent seulement le droit à vivre dans la dignité, dans la différence, et le respect des particularismes individuels. Autrement dit, la liberté d’exister, sans se soumettre au dictat du formatage d’une quelconque pensée unique.  

                                  L’autoroute médiatique est la voi(x et e) facile pour les bobos lobotomisés, incapables de penser autrement qu’en mode citation des propos d’idéologue, idoles politiques qui – dixit ces bobos – font autorité. Bref, des soumis à « ce qui fait autorité ». Désolé pour ceux qui se sentent visés, encore que rien ne les empêche de se remettre en cause (plutôt que continuer à se mentir à eux-mêmes pour éviter de reconnaître leur erreur). 

                                  L’égalité, dans l’hypothèse improbable de son avènement, ne pourrait qu’être imposée par la volonté législative. En réalité, c’est une utopie des idéologues qui la prônent et la vendent aux faibles pour calmer les sentiments de culpabilité que leur cupidité impose à leur conscience.  

                                  L’égalité est incompatible avec la lutte des classes, car elle impliquerait qu’il n’exista plus aucune classe (en Inde on ne parle pas de classe, mais de caste. C’est du pareil au même). 

                                  Or, ce sont les mêmes forcenés que l’on retrouve sur les deux fronts : 

                                  – front de la lutte des classes, 

                                  – front de la lutte contre les inégalités. 

                                   Et ceux-là, au non de la défense de leur statut de bobo-classe-moyenne, montent au créneau pour dénoncer toute mesure de lutte contre la pauvreté qui diminuerait les inégalités... entre eux et ceux de la classe en dessous ! Des tartufes, prêts à trouver dans la littérature politique l’idéologue illuminé qui confortera leur position.  

                                  Au bout du chemin de l’antilibéralisme, c’est la victoire assurée du néocapitalisme mondial, et son dirigisme tout puissant et absolu. La suite ? = Disparition des valeurs qui fondent notre civilisation, déni des différences, alignement mondial des peuples, théorie du genre, etc.  

                                  Au final, les antilibéraux sont les idiots utiles du néocapitalisme mondialiste. Ma mentalité de résistant m’impose de lutter contre ces idiots utiles, et à me rallier au peloton des libéraux.  

                                  Au risque de subir un lynchage par les fous des gauches (les susnommés idiots utiles), je n’exclus pas de soumettre un prochain billet dans ce sens. 



                                  • epicure 4 juin 2013 01:37

                                    tiens un tartuffe qui n’a rien comprois à la lutte des classes.

                                    La lutte des classes est au marxisme, ce que lamaldie est au médec in
                                    La lutte des classes et la lutte d’un côté contre les inégalités et de l’autre côté pour leur maintient, voire leur augmentation, sont une seule et même chose.
                                    Les uns font la lutte pour faire disparaitre les inégalité, et donc à terme les classes, par contre les capitalistes eux font la lutte des classes pour augmenter les inégalités.

                                    Donc l’idiot utile du néolibéralisme c’est toi, en déniant la seule véritable lutte contre ces néolibéraux, c’est à dire la utte contre les inégalités.


                                  • Abdu Abdu 3 juin 2013 15:22

                                    "le libéralisme, pourvoyeur de libertés et de responsabilités individuelles, humanistes respectueux des différences dans la diversité humaine, autant que des valeurs égalitaires en droit et devoir pour assurer la cohésion sociale« 

                                    Ce libéralisme existe-t-il ?
                                    C’est qui, c’est quoi ?

                                    Dans cette tirade, je remplace libéralisme par n’importe quoi en »isme" et on trouvera quelqu’un qui s’en réclame...
                                    C’est bien ce qui fait perdre la boussole dès qu’on théorise trop.

                                    Je m’y retrouve mieux avec des acceptions plus pratiques, par exemple réguler ou déréguler tel ou tel secteur. Contrôler ou non la création de monnaie. S’endetter ou pas...


                                    • Christian Laurut Christian Laurut 4 juin 2013 06:50

                                      « pourvoyeur de libertés et de responsabilités individuelles », vous retrouvez vraiment cela dans une foultitude de trucs en « isme » ? Pouvez vous me citer lesquels ? A part le libéralisme authentique, je ne vois pas.Pour les acceptions plus pratiques, voyez ma série d’articles sur « L’Etat, l’Individu & la Décroissance ».

                                      A part cela, merci pour votre bon sens.


                                    • Bur K Bur K 4 juin 2013 13:36

                                      Bonjour Christian Laurut, 

                                      Je tiens à saluer les séries d’articles que vous avez publiés ici sur Agoravox, pour dénoncer les manquements de l’État dans ses missions que le peuple lui a délégué.

                                      Je suis trop nouveau sur ce site pour les avoir suivis, mais je compte bien les lire tous. Je vous rejoins dans vos analyses.

                                      J’espère que vous ne prenez pas ombrage de m’être appuyé sur ce billet pour publier le le mien (Les idiots utiles du néocapitalisme mondial). 

                                      Bonne journée 


                                      • franc 4 juin 2013 18:08

                                        Je trouve que la définition ou l’acception que donne l’auteur au capitalisme comme prônant les moyens privés de production est trop restrictif voire m^me inexact ,car cela contredit ce qu’il affirme après comme quoi l’Etat en tant que possesseur des moyens de production peuvent pratiquer aussi un capitalisme dévoyé .



                                        Il et plus juste et plus simple de définir le capitalisme comme le système idéologique qui prône l’accumulation du capital c’est à dire du profit au détriment de tout le reste en particulier du bonheur des hommes ,autrement dit de prendre l’argent comme un but et non un moyen en érigeant l’argent comme la valeur suprême.

                                        Ie capitalisme est à différencer du libéralisme au sens étymologique et au sens noble de ce terme à savoir le respect du principe de liberté ,de toutes le libertés et notamment la liberté dans l’économie.

                                        le libéralisme au mauvais sens du terme se confond avec le capitalisme sous l’expression de l’ultralibéraisme contemporain du capitalisme financier mondialiste destructeur des nations ,des peuple ,des cultures et de la nature .

                                        le capitalisme qu e se réfère l’auteur par sa définition et compréhension propre de ce terme s’apparente au libéralisme économique au sens neutre de cette expressison ,c’est à dire sans connotation péjorative du mot libéralisme .

                                        Le libéralisme au sens noble du terme en tant que système libéral est plus vaste que le libéralisme économique lequel lui-même est plus vaste que le capitalisme qui est une restriction et dévoiement du libéralisme économique .Le libéralisme dans son essence libérale et vertueuse de respect de toutes les libertés contient le libéralisme économique mais aussi le libéralisme des meours qui ne s’opposent pas ,mais au contraire s’entraident et se renforcent l’une l’autre tout en respectant l’ordre hiérarchique entre le moyen et la fin ,le libéralisme relevant de l’ordre des moyens tandis que le libéralisme des moeurs celui des fins. 


                                        Le capitalisme au sens neutre et à son meilleur sens peut se définir comme un libéralisme financier .Mais le libéralisme financier n’est pas équivalent au libéralisme économique ,il peut être au service du libéralisme économique mais en général il s’oppose au libéralisme économique par la puissance de son capital qui peut fausser la libre concurrence grâce à ses positions de monopoles .Le plus souvent le capitalisme contredit le libéralisme et s’oppose m^me au libéralisme économique ,il est esclavagiste et tyrannique lorsqu’il se déploie dans un libéralisme sauvage immoral de la loi de la jungle où l’homme n’est pas un humain mais un animal .Ce sont ces défauts et vices que dénonce Marx et le marxisme à travers la condamnation de l’exploitation de l’homme par l’homme.

                                        • Christian Laurut Christian Laurut 5 juin 2013 08:17

                                          Le capitalisme se définit comme un « système économique basé sur la propriété privée des moyens de production ». Il n’y a pas à revenir là dessus, sinon pourquoi ne pas rédéfinir aussi tous les autres termes ? Le fait que l’Etat possède des actions dans les sociétés capitalistes n’est pas contradictoire avec cette définition, il agit comme toute personne morale intervenant dans le marché boursier. Cette définition se base sur un critère objectif (la propriété privée des moyens de production) qui peuvent être facilement démontrés, alors que celle sur vous proposez s’appuie sur des critères subjectifs (recherche du profit) qui ne peuvent pas être spécifiquement démontrés. Pensez vous qu’une entreprise en autogestion ne va rechercher le profit, ni la productivité ? Quant à la « recherche du bonheur humain », en faire la définition d’une idéologie me paraît relever plus de la poésie que de l’analyse sérieuse.


                                        • franc 5 juin 2013 15:51

                                          Je n’ai pas défini le capitalisme comme la recherche du profit mais la recherche du profit comme la valeur unique et suprême et donc comme fin et non comme moyen,et ce profit ou cet argent qui exploite les travailleurs en les usant et confisquant leur temps de liberté de manière excessive ou déraisonnable est tout à fait mesurable et observable et donc est un critère objectif 


                                          Le bonheur humain résulte des conditions matérielles et psychiques qui peuvent être observables et mesurables et donc aussi un critère objectif. La santé physique et morale d’un individu est observable 



                                          • Christian Laurut Christian Laurut 5 juin 2013 17:22

                                            Même en complétant votre définition, elle reste dans le domaine subjectif, et non objectif. Ce n’est pas parce que vous dites que c’est « parfaitement mesurable » que çà l’est. Il ne suffit pas d’affirmer quelque chose pour que cela soit vrai, il faut le prouver. Et ce n’est pas parce que vous affirmez qu’un critère est objectif, qu’il l’est. Ou alors il faut redéfinir le mot « objectif » et le mot « subjectif ». Une autre erreur de raisonnement que vous faites s’appelle le syllogisme : 1. vous constatez objectivement qu’un individu est en mauvaise santé physique. 2. vous constatez objectivement qu’il travaille dans une entreprise capitaliste. 3. Vous en déduisez qu’objectivement le capitalisme détériore la santé physique des individus.


                                          • franc 5 juin 2013 16:00

                                            Les gens heureux sont plutôt à rechercher chez les gens libres plutôt que chez les esclaves ,et les conditions de liberté ou d’esclavage relativement à un individu sont observables 


                                            • franc 5 juin 2013 21:18

                                              J’ai l’impression que vous faites du sophisme en me faisant dire ce que je n’ai pas dit .


                                              • Webes Webes 5 juin 2013 22:11

                                                "à savoir la recherche du profit et l’accumulation du capital par la propriété privée des moyens de production, s’accompagne de « l’exploitation de l’homme par l’homme  » selon Karl Marx,« 

                                                deja le debut ca commence mal le capitalisme c est surtout : la libre entreprise !

                                                Maintenant » l’exploitation de l’homme par l’homme" c est vrai que dans notre histoire il y a eu de grand capitalisme comme Staline, Pol Pot, Mao etc etc qui ont poussés ce concept assez loin 


                                                • Christian Laurut Christian Laurut 6 juin 2013 09:08

                                                  Non ! La libre entreprise, et seulement la libre entreprise, c’est le LIBERALISME. Le Grand Capitalisme, par la création de monopole, et grâce aux faveurs de l’Etat « écrase » la liberté d’entreprise. Dans un système purement libéral, le développement du grand capitalisme n’est pas possible. C’est précisément l’objet de cet article et de son argumentation. Mais je conviens qu’il s’agit d’un débat très fouillé, qui ne peut se résumer en deux phrases.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès