« Podemos » en Espagne, « Syriza » en Grèce. Et en France, QUOI ?
Qui ne se souvient avec nostalgie mais aussi et surtout rage de cette grande fête républicaine, le 29 mai 2005 – dix ans déjà - marquant l'écrasante victoire (55 %) du NON à la constitution ultralibérale de l'Europe ! Mélenchon, Buffet, Besancenot, Autain, Bové et d'autres bras-dessus, bras-dessous. Nous - simples électeurs de gauche - jubilions aussi, voyant là les grands débuts d'un mouvement de toutes les forces de gauche. L'espoir emplissait nos cœurs. Les victoires nous tendaient les bras. Tè ! Fume...
Malgré cette victoire du NON, c'est la politique du OUI qui est resté au pouvoir... Pouvait-il en être autrement ? Cette victoire a été bâtie sur une situation paradoxale : l'alliance contre nature des gens de gauche opposés à l'ultralibéralisme avec les souverainistes identitaires refusant toute forme d'Union de l'Europe. Résultat : les dirigeants de l'Europe ont fait comme si cette victoire du NON en France, mais pas seulement, n'avait pas existée : l'ultralibéralisme sans frein - rejeté par les électeurs du pays fondateur de cette idée même de l'Europe unie – s'est déchaîné. Sarko, avec le cynisme insultant qui le caractérise, a fait passé le texte rejeté par les électeurs par des députés godillots. Et l’Europe a continué sa route au seul profit des banques, des multinationales, en laissant les peuples dans le fossé...
Cette Europe, malade de son déni de démocratie, continue sans les peuples, et même contre les peuples, mettant ainsi en grave danger ce projet historique européen qui nous a tant fait rêver mais qui est devenu un repoussoir. Comment cette belle idée pourrait-elle reconquérir le cœur des populations qui la composent ? En infléchissant radicalement son action vers une Europe plus sociale et plus protectrice. Tout le contraire de ce que nous prépare, que nous inflige les technocrates atlantistes qui tiennent le haut du pavé et s'apprêtent à tuer l'idée même d'Europe puissance, d'Europe fière, d'Europe indépendante avec Tafta, le traité scélérat d'allégeance aux États-Unis d'Amérique...
Les peuples d'Europe, déboussolés, se cherchent de nouveaux représentants en lesquels ils pourraient placer leur confiance. Cette recherche prend deux directions radicalement différentes.
La tentation de la droite extrême, nationaliste, fermée, rejetant l'autre. Cette tentation devient réalité dans l'Europe du Nord, relativement nantie, en prenant appui sur le problème de l'immigration invasive, occulté par lâcheté et simple bêtise par les dirigeants de ces pays.
Dans les pays du Sud - parmi les « pigs », comme les « nordistes » nomment avec élégance le Portugal, l'Italie, la Grèce, l'Espagne – la Grèce et l'Espagne ont choisi d'expérimenter des voies de gauche nouvelles, altruistes, clairement orientées vers le peuple. C'est Syriza, démocratiquement élu, et bien élu, en Grèce – que l'Europe « du Nord » veut à toute force détruire. C'est Podemos en Espagne qui vient de s'installer victorieusement à la tête des plus grandes villes espagnoles, Madrid, Barcelone, Saragosse, etc.
Ces mouvements s'appuient sur le peuple, redonnent de l'espoir à toutes les victimes de l'ultralibéralisme. C'est pourquoi les tenants de cette idéologie mortifère veulent les abattre.
Et en France ? Deux ans après le référendum, on aurait pu penser que cette dynamique de victoire allait déboucher sur une candidature commune de gauche. Mouais... C'était compter sans la lutte des égos, l’enfermement stérile dans des chapelles étroites, l'acceptation de tout perdre pourvu que « l'autre », malgré des idées si proches, ne gagne pas. Résultat : on a eu Sarkozy. Un désastre... Rebelote en 2012 ou la gauche se retrouve – cocu et contente – pour fêter la victoire de Hollande. Un autre désastre.
Actuellement, les choses ne s'arrangent pas. Mélenchon veut sortir des alliances d'appareils genre « rassemblement de la gauche » et comptent sur des « appels citoyens » pour créer des « assemblées représentatives », tout comme Podemos en Espagne. Face à quoi les communistes freinent des quatre fers, s'appuyant sur leur longue histoire. Nostalgie, quand tu nous tiens...
On est donc reparti vers des questions de stratégies ne différant que par l'épaisseur du trait, et les blocages que l'on devine...
Pendant ce temps, les usurpateurs fachos voleurs d'idées du F.Haine progressent, captant en ricanant les voix des électeurs de gauche déboussolés...
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77 réactions à cet article
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En France, on n’a rien trouvé de mieux que le FN !!!! C’est dire !
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@Allexandre
et en plus , on a meme pas le courage de voter FN , on va recommencer de quinquenat à quinquenat de voter pour les memes nullos , un coup ps , un coup ump, et , on se plaint , et oui ma pauvre dame c’e n’est notre faute si on a pas le courage de passer à autre chose , on se complait dans notre misere , on est bien comme ,ça , on gueules ,c’est vrai , mais le monde entier sait que les français sont pleins de vent ,avant c’etait l’umps aujpurd’hui c’est le RPS , comprenez l’herpés , merci -
@Allexandre
evidemment , cela va sans dire , les ripoublicains et le ps , bien sur, a la botte des etats-unis , DE GAULE doit se retourner dans sa tombe , ainsi que JEAN MOULIN et tous ceux qui ont donné leur vie pour la france. -
En France ? Ben le FN c’te question !
Le FN parti contestataire, partisan du NON, capteur d’electeurs déboussolés, tout comme Syriza, Podemos ou le mouvement de Beppe Grillo en Italie.
Devrait être heureux le Victor, mais apparemment pas tant que ça.-
@tf1Groupie
« Le FN parti contestataire » vous parlez bien du FN dirigé par une certaine Marine ?
Contestataire......merci j’ai bien rigolé !
Adishatz
H/
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Le FN parti contestataire.....ce parti qui soutient les néo-nazis d’Aube dorée qui appellent à un nouveau coup d’État militaire contre les progressistes grecs ?
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@jaja
Toi le spécialiste de la contestation tu n’es même pas capable de te regarder en face.Bien sûr que le FN est un parti contestataire, et certains ont ici du mal à bouffer leur chapeau alors on va leur souligner leurs contradictions :
le FN a massivement soutenu le Non au vote du TCE,
le FN passe son temps à contester toute politique depuis des années,
le FN n’a jamais participé de près ou de loin à aucun gouvernement.ça vous fait chier mais même le parti Nazi était un parti contestataire.
Bref si vous croyez que contestataire=communiste, retournez à l’ecole.
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@hunter
« Contestataire......merci j’ai bien rigolé ! »
Et pourtant...
Vous connaissez un autre parti qui donne, à ses militants et sympathisants, la possibilité de scander « On est chez nous ! » à la face du Nouvel Ordre Mondial immigrationniste et multicultiralisant, dont l’U.E. n’est qu’une succursale ?
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@tf1Groupie
Je répète ce que je dis toujours même en me regardant en face dans ma glace : Être contestataire c’est être contre le système. En système capitaliste être contre le système c’est donc être anti-capitaliste... ce que n’est pas le FN qui, comme les autres partis du système est pour le maintien du système d’exploitation capitaliste basé sur la propriété privée des moyens de production et d’échange...
Quand aux Nazis, qui en Allemagne jetaient les communistes et les anarchistes dans les camps, soutenus par les groupes industriels Krupp, Thyssen, Siemens et autres...les voir en contestataires du système capitaliste est une sinistre plaisanterie !
« ll suffit de voir la composition du Haut Comité économique du gouvernement nazi. On y retrouve Krupp von Bohlen, roi de l’industrie d’armement, Fritz Thyssen, baron de l’acier, Carl Friedrich von Siemens, roi de l’électricité, et Karl Bosch, de l’industrie des colorants. Grâce à Hitler, ils ont pu appliquer le programme de casse sociale dont ils rêvaient. »
Si ces nazis là contestaient, ils ne contestaient que le droit de la classe ouvrière et des travailleurs à contester eux-mêmes le système capitaliste qui les opprime.. !!!
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@jaja
« Être contestataire c’est être contre le système » .... Eructation d’adolescent boutonneux !Est-ce que Syriza est contre le système capitaliste ? Non !
Est-ce que Podemos est contre le système capitalisme ? Non !Un contestataire Cubain c’est quelqu’un qui conteste le système Castro, ce que tu n’oseras jamais faire.
Bref tu ne comprends rien au mot contestataire ; pour toi être contestataire c’est juste râler et lever le poing comme un marmot jette son yaourt par terre.
Ce que TOI tu appelles contestataire c’est naïvement quelqu’un qui pense comme toi, le rebelle des bacs à sable.
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@jaja
« ...autres partis du système est pour le maintien du système d’exploitation capitaliste basé sur la propriété privée des moyens de production et d’échange... »Arrête tes con...ries, fossile.Le prolo, il a compris, et depuis longtemps, que d’être copropriétaire de l’outil de production le laisserait dans sa position de dominé, après changement de dominant.Et il n’est point besoin de scruter le fond des urnes au microscope, pour trouver la preuve de sa lucidité. -
@tf1Groupie
« Est-ce que Syriza est contre le système capitaliste ? Non !
Est-ce que Podemos est contre le système capitalisme ? Non ! »En tous cas ils le disent...
« Un contestataire Cubain c’est quelqu’un qui conteste le système Castro, ce que tu n’oseras jamais faire. »C’est fait et depuis longtemps... le capitalisme d’État et moi ça fait deux...Mais là ça te dépasse !
Et pourquoi m’insulter à quoi ça rime tes histoires idiotes de bac à sable....
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@César :
« Le prolo, il a compris, et depuis longtemps, que d’être copropriétaire de l’outil de production le laisserait dans sa position de dominé, après changement de dominant. »
Tout à fait et c’est pourquoi il ne se battra plus désormais que pour obtenir l’égalité des revenus entre toutes et tous, l’égalité sociale totale ! Ce qu’ont toujours voulu nos ancêtres depuis Gracchus Babeuf mais qui a été enterré par tous les faux socialistes et nomenklaturistes divers
Et là il a beaucoup à gagner le prolo dont vous faites semblant de vous soucier !
Capito ?
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@jaja
« En tous cas ils le disent... le capitalisme d’État ... »
C’est pour ce genre de réponses grotesques que je te vanne.
Si tu mélanges moqueries et insultes, c’est normal que tu aies du mal as comprendre un certain nombre de choses, en particulier tu ne réalises même pas que tes slogans sont des caricatures de réflexion.
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@tf1Groupie
Ce n’est pas de ma faute si ces définitions te sont inconnues..... Tu me vannes car tu ne peux répondre intelligemment et que vanner quelqu’un sur Internet est sans risques...
Je te laisse à tes smileys aussi idiots que ta non réflexion !
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@tf1Groupie qui parle d’éructation d’adolescent boutonneux à mon propos...
Je fais un essai pour me mettre à son niveau :
« Bref tu ne comprends rien au mot contestataire ; pour toi être contestataire c’est juste râler et lever le poing comme un marmot jette son yaourt par terre. »
Éructation de vieillard sénile !
J’ai bon ?
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@jaja
@jaja"...il ne se battra plus désormais que pour obtenir l’égalité des revenus entre toutes et tous, l’égalité sociale totale !"
Pas plus tard qu’hier, à un intervenant qui demandait ce qu’est un « vrai communiste », je répondais ; "Un halluciné qui se vautre dans le chimérisme".
Ce n’est pas ce mirifique projet, piqué chez Céline* (je connais mes classiques), qui m’incitera à modifier ma définition, et pas avec ça non plus que les urnes renoueront avec les fastes d’antan, avec bourrage incorporé.
* « Je décrète salaire national 100 francs par jour maximum et les revenus tout pareillement pour les bourgeois qui restent encore, bribes de rentes, ainsi je n’affame personne en attendant l’ordre nouveau. Personne peut gagner plus de 100 balles, dictateur compris, salaire national, la livre nationale. Tout le surplus passe à l’État. Cure radicale des jaloux. 100 francs pour le célibataire, 150 pour les ménages, 200 francs avec trois enfants, 25 francs en sus à partir du troisième môme. Le grand salaire maxima : 300 francs par jour pour le Père Gigogne. Ça sera une extrême exception, la moyenne 70-100 balles. Forcément y en a qui fument, qui trouvent que c’est pas juste du tout, les ceusses qui gagnent pas leurs cent francs… Pardon ! pardon ! Tout est prévu ! 50 francs salaire minimum, 75 marié, 100 francs les pères de famille avec trois enfants au moins.
(...)
« Faut pas du grand communisme, ils comprendraient rien, il faut du communisme Labiche, du communisme petit bourgeois, avec le pavillon permis, héréditaire et bien de famille, insaisissable dans tous les cas, et le jardin de cinq cents mètres, et l’assurance contre tout. Tout le monde petit propriétaire. »
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@oncle archibald
« La misère pour tous, ça a déjà été expérimenté et je doute que « le peuple » l’accepte …. »
Jamais il n’a existé sur cette planète une égalité parfaite comma la souhaitait nos anciens... et surtout pas en URSS où l’écart des salaires entre ouvriers et Académicien des sciences (pour donner un exemple) était faramineux... de l’ordre de 100 à 5000 roubles (lire Mikhaïl Voslenski « la Nomenklatura » pour les détails... Les plus hauts revenus des hauts dirigeants étant totalement inconnus...
Oncle vous raisonnez à faux ! La légende de l’égalitarisme russe est fortement ancrée mais est totalement fausse. Déja les écarts entre ouvriers étaient importants suivant la qualification....
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@César
au fasciste Céline je préfère Babeuf qui a de plus le mérite de l’antériorité...
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@César Castique
Effectivement César, je n’en connais pas d’autre !Notez bien que ce n’est pas le FN qui me gène, c’est Marine !
Pour moi cette peroxydée est une traître, mais je peux me tromper !
Nous en reparlerons sans doute d’ici peu....
Adishatz
H/
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Pfff ! Jaja qui ne comprend pas ce qu’est « la misère tous », pitoyable !
Car la meilleure façon d’avoir l’égalité des revenus c’est que tout le monde gagne 500 Euros par mois.
Le plus simple pour égaliser c’est de niveler par le bas.
Et comme il le dit lui-même, même les communistes n’ont pas réussi à imposer ce cauchemar. -
@tf1Groupie
Post imbécile une fois de plus... T’as oublié les smileys....
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@jaja
Le Gouvernement français aussi soutient les néos nazis de Kiev...
Et chaque année la Waffen SS est fêtée en Estonie et en Lettonie, sans que la France accepte de voter à l’ ONU la moindre sanction. Alors que chaque année, la Russie présente une motion à l’ ONU, sans succès.148 pays condamnent, mais pas le Canada, pas les pays de l’ UE et pas les USA. -
@tf1Groupie
... tu donnes 500 euros a tous, chaque mois en commençant le 1er janvier !Le 31 decembre il y en aura qui auront plein de fric (ou plein de biens, c’est selon) et d’autres n’auront plus que des dettes.Le communisme c’est se dermerder pour que tout le monde ait des dettes... et c’est ce qui a entrainé en URSS a l’epoque des kolkhoses (et soft...), la ruine de l’agriculture. personne ne voulait bosser un peu plus pour recolter avant la pluie, donc le blé a pourri sur pied ! Et ce qui etait vrai pour les champs l’etait aussi pour le reste.Alors, le systeme, il a bon dos. .. sauf qu’il ne change rien pour les riches et les pauvres du 31 decembre, mais au moins, tout le monde a à bouffer ! -
@tf1Groupie
Ca c’était du temps de Jean Marie, maintenant la Fifille et la petite fille se prosternent devant la maison Mère : ISRAEL, alors des contestataires comme ça j’appelle ça des faux nez du système.
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@tf1Groupie
Le Fn est un parti mélangeant une bourgeoisie rigoriste à l’aristocrate planqué derrière le rideau.
Leur programme est simple, c’est un remake de celui d’Hitler ou de Pétain en France, c’est de renverser la bourgeoisie libertaire aux commandes à l’heure actuelle pour prendre la place.
Et pour cela il utilise 80 ans plus tard les mêmes ficelles qu’Hitler en pratiquant la confusion dans la population en se faisant passer pour des « sociaux » sur certains points, chose qu’ils renieront rapidement s’ils arrivent au pouvoir. Ils enverront dans le fossé le régime parlementaire pour établir un gouvernement style empire Louis napoléon III, leur petit jeux dans les bals et autre représentations mondaine post aristocrate dans l’est de l’Europe ne trompe que ceux qui veulent être trompé !
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@1871-paris
"Leur programme est simple, [...] c’est de renverser la bourgeoisie libertaire aux commandes«Si tel est le cas alors le FN est bien un parti »contestataire« ... mais ce n’est peut-être pas la contestation que tout le monde espère, notamment Victor.
Le petit peuple d’Agoravox qui réclame souvent la »révolution" devrait peut-être se douter que toutes les révolutions ne sont pas magnifiques.
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@oncle archibald
« Vous verrez, c’est très varié, tout n’est pas aussi simpliste que vous le croyez »
Et vous croyez quoi ? J’ai lu Robert Michels qui a inspiré Duverger sur la tendance lourde à la création d’une oligarchie qui s’impose à la masse au sein de toute organisation humaine, y compris au coeur des organisations révolutionnaires.
Plus de 40 ans de militantisme, bientôt les pissenlits par la racine pour moi. Vous croyez que je ne me suis pas aperçu de la diversité des ambitions chez les différents individus (saines comme malsaines) ?Niveler par le bas ne s’est jamais fait nulle part comme vous le croyez naïvement...partout et toujours une oligarchie a su s’imposer à la volonté de la majorité et en a tiré les avantages matériels découlant de sa position dominante.
La grande contradiction de toute éternité est celle qui oppose les dominés aux dominants et jamais les dominés n’ont encore réussi à l’emporter de façon durable. La lutte des classes continue et continuera tant que les classes sociales existeront....
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Normal.
Quand vous semez une graine, elle ne germera bien que si le sol lui convient.Pourquoi donc les partis d’extrême gauche ont la cote en Espagne et en Grèce ? Ce sont les deux pays qui ont été le plus durement touchés par la crise, avec des particularités locales comme la Grèce qui est dirigée par deux familles en alternance depuis 50 ans. Le système grec n’a pas résisté et une nouvelle carte politique se met en place.Mais vous auriez tort de crier victoire si vite : ces partis doivent encore faire leurs preuves face aux réalités du pouvoir, et croire que le PSOE ou le PASOK sont morts et enterrés serait une grosse erreur. Syriza a beaucoup promis, au risque de décevoir beaucoup, et son alliance avec un parti de droite en a dérouté plus d’un.La France n’est pas un terrain favorable pour l’ EG : le PS est puissant encore malgré les difficultés et reste un parti de gauche pour l’immense majorité des électeurs malgré ce que vous pouvez penser et dire.Si la crise économique frappe toujours le pays, elle a été moins forte en raison de la taille de son économie et par la présence de son système social qui freine certes la croissance, mais qui joue son rôle de protection, ce qui limite les fuites de voix vers l’ EG.Ensuite, l’ EG souffre de son explosion en de multiples chapelles, incapables de s’entendre pour des raisons idéologiques ( allez donc dire au NPA et à LO de faire alliance. Le seul point sur lequel ils seront d’accord, ce sera pour vous envoyer paître...).Ajoutez y le facteur Mélenchon, qui est devenu un poids mort pour son camp en raison de ses multiples échecs électoraux (passer de 11 à 4 % des voix, je n’appelle pas cela une victoire ou une consolidation ! ) et par ses sorties médiatiques qui font plus de mal que de bien et vous comprendrez pourquoi l’ EG est condamnée à jouer les utilités ici. Continuer à accuser le PCF de tous les maux alors que seul il ne représente plus que 1 % des suffrages, c’est ne pas vouloir regarder la vérité en face.-
Ces mouvements s’appuient sur le peuple, redonnent de l’espoir à toutes les victimes de l’ultralibéralisme
C’est plus dans la forme que dans le fond que ça se joue.
En 2008, la Grèce est entrée en crise économique grave et les partis au pouvoir ont adopté des mesures inutiles mais que la France s’évertue à utiliser comme solution ultime. Des associations « politisés » comme aube dorée sont venus en aides aux défavorisés dans un but d’assoir un électorat pour prendre le pouvoir. ce que fait le FN en France. d’autres associations caritatives ont fait de même mais de façon désintéressé. Elles sont devenues crédibles aux yeux des grecs qui ont vite compris qu’aube dorée n’était pas la solution et on décidé de sauté le pas pour de venir une vrai force politique débarrassée des dogmes et idéologies en tout genre. Et c’est pour cela que Siriza est devenu majoritaire. C’est idem pour Podemos qui a mis à la mairie de Barcelone une femme connue pour défendre les intérêts des expropriés.
En France ce n’est pas le secours populaire, Emmaus, les restau, le Dal et qui vont faire de même, donc on en est avec le premier étage de la fusée : le FN. On sait très bien à quoi ils servent : à nous faire regretter Sarkozy et Hollande le jour où ils prendront le pouvoir
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Garance 3 juin 2015 14:37Il est de bon ton en France de dire que nous avons la droite la plus con du monde
Il faut bien le reconnaître : c’est vraiMais il est vrai aussi que pour qualifier les Gôôoches les adjectifs restent encore à trouverIl y aurait bien : « les Bouffes-Gamelles » ....« les endoffés-consentants et qu’aiment çà »Pour faire le pendant des Podémos espagnols nous avons les Nullos-SocialopesQui sont pour la France ce que sont les morbachs pour un culPauvre Victor qui veut rameuter les troupes..... Il oublie que le capitaine des morpions à cheval sur un poil d’empeigne est déjà en campagneQue ses morpions et lui vont tous finir au fond d’un con véroléQue le seul combat qui l’intérèsse c’est sa réélection, que même 1 000 nouveaux chômeurs par jour ne serait le distraire un instant de ce Graal à atteindreAlors le Victor visionnaire il s’inquiète : il voit arriver « La Bête Immonde qui n’est pas sans rappeler les zeures les plus sombres de notre Histoire »Totor qui s’entête et qu’a tortLa merde n’est pas à venir : au ras des gencives on est déjà en plein dedans-
@Garance
Les « bouffes-gamelles » j’aime beaucoup !
Excellent !
cimer.
H/
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@Garance
Vous pourriez peut-être éviter de cracher dans la soupe... C’est grâce aux grèves de 36 et au CNR que vous avez bénéficié toute votre vie du modèle social français.
Un peu de décence.
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@Garance
Condoléances
Fifi Brind_acier 3 juin 20:58@Garance
C’est grâce aux grèves de 36 et au CNR que vous avez bénéficié toute votre vie du modèle social français.Nous avons eu le décès en direct, car si « vous avez bénéficié tout votre vie » au passé c’est que votre vie est passée.
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@Garance
Vous n’avez pas bénéficié de la Sécurité sociale ? Des services publics gratuits ? Du droit du travail ? Des mesures fiscales pour enfants ? Des aides sociales ? Des logements sociaux ?
Allez voir comment cela se passe au Bangladesh... -
@Garance
Oui, ben tes bons états de service ne t’octroie pas le droit non plus d’insulter comme ça.
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@Fifi Brind_acier
Les chiens de garde du Maître ne pensent pas. Ils obéissent au doigt et à l’œil à la voix du Maître. Le Maître lui a bien bénéficié du système et en bénéficie encore. C’est un technocrate qui a bien pourrit la vie des gens et vivait pénard de leurs impôts. Le Maître a trouvé une bonne place car après avoir cessé de faire sa cour, il s’est retrouvé dans un placard doré. Paul Emploi, le Maître ne l’a pas croisé.Les technocrates comme disaient Coluche : « tu leur donnes le Sahara. Dans deux ans faut qu’ils achètent du sable ailleurs » ou encore « Les technocrates, une nouvelle race de feignants ».
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@Appolonius de Zante
« Maintenant, ils sont mieux payés les ouvriers...
Mais c’est fini... y’a plus de boulot.
- »Circulez y’ a rien à voir !
Allez, hop !"
Ca c’est dans le même sketch. Par contre les technocrates, ils ont à Bruxelles... -
@sampiero
Votre affection et votre respect pour la classe ouvrière, je les partage totalement. Ce que votre aveuglement partisan (que je respecte, car vous, vous n’êtes pas un pourri comme les chantres de la « gauche ») vous empêche de voir, c’est à quel point la classe ouvrière a été trahie par le Parti Communiste (pour quelques sièges électoraux), et par les professionnels de la gauche germanopratine et solférinienne, par les Mélenchon, Besancenot, les démagogues style Victor, et à quel point elle est trahie maintenant par les Syriza, Podemos, Grillo, qui ne sont que des leurres que le pouvoir envoie pour foutre la merde.
A mon avis, la classe ouvrière est trahie aussi par le FN, pour des raisons qui sont plus profondes que les simples incantations que l’on voit sur ce site (par exemple, l’absence de réaction devant la destruction délibérée de la filière électro nucléaire française qui va entraîner le naufrage de toute l’industrie française), la partition à jouer dans ce bel ensemble vocal étant de détourner l’attention sur les arabes alors que les forces qui sont en train de détruire notre nation, ce sont les forces du pouvoir. Ainsi, au lieu d’analyser ce qui est en jeu, on préfère s’en tenir aux incantations simplistes anti-FN, avec l’éternel jeu de mots (contestataire, donc « de gauche », forcément, etc..).A propos de contestataire, l’histoire se souvient d’un seul, lors du vote de l’assemblée nationale en 1936 pour décider de l’envoi ou non d’une délégation aux jeux olympiques de Berlin. Un seul « contestataire », sur toute l’assemblée nationale, a osé voter contre : Pierre Mendés-France. Cet homme aimait avant tout la France, bien au delà de son appartenance politique.
Un esprit simple et dont l’unique but est de se faire bien voir comme celui de ce Victor ne peut pas s’en rendre compte, mais vous, vous le pouvez. -
@malitourne
A Bruxelles, il y a les technocrates belges et les eurocrates. A Paris, il y a les technocrates français. Le Maître de l’Union Pour Rien en est.
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En Espagne, Podemos ; et en France, pas des masses.
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Si la Grèce et l’Espagne n’ont pas un genre de FN, c’est juste qu’ils ont beaucoup moins d’immigrés que la France, que c’est plus récent, etc.
Le FN c’est Mélenchon moins les arabes. On voit qui l’emporte haut-la-main dans les classes populaires. Il n’y a plus que quelques gauchistes pour croire que l’immigration a enrichi la France.
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@DanielD2
Un bon exemplaire du contestataire de service.Et oui c’est pas enthousiasmant, mais c’est cela que Victor va se récuperer come « utopie » : Mettre le bougnoule dehors
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@tf1Groupie Faut dire qu’ils seraient moins casse-couille on en serait pas là. Mais toutes les villes où on installe des immigrés deviennent des villes invivables. Ils remplissent les prisons, les services sociaux, etc. Et maintenant le pompon ils partent en Irak et reviennent faire des attentats. Et qu’on ne me dise pas que c’est à cause du racisme hein, ça va 2 minutes ...
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@DanielD2
En Espagne les FN franquistes sont dans la Droite depuis longtemps. -
@DanielD2
Le chômage tue bien davantage que les attentats... et 5 fois plus que les accidents de la route. -
@DanielD2
Pas de FN en Grèce ? Vous connaissez Aube Dorée ? Ce sont des vrais fachos, purs jus. On ne compte plus les élus qui se retrouvent en taule pour des broutilles comme fraudes, vols, assassinats. Et pourtant des grecs votent en masse pour eux.Il faut dire qu’ils sont plus intelligents qu’ au FN : ils font pas mal de soupes populaires et font de le communication au sujet des oeuvres « sociales » du parti alors qu’ au FN, l’argent va dans les poches des Le Pen depuis des décennies.Comment croyez-vous que Papy se soit payé son patrimoine immobilier ? -
Liste des députés et sénateurs qui ont transformé le NON en OUI au Congrès de Versailles en 2008. Date qui marque la rupture d’une majorité de Français avec l’ Union européenne.
L’exemple des pays qu’on a fait « revoter », parce qu’ils avaient « mal voté », n’a pas arrangé l’image anti démocratique de l’usine à gaz européenne... Aujourd’hui, 62 % des Français voteraient NON aussi !62% de NON aujourd’hui ! Si l’ UPR n’était pas censurée depuis 8 ans, et que les Français connaissaient les dessous des cartes qu’on leur cache depuis 40 ans....
Et s’il existait des débats contradictoires, il y aurait bien plus de 62% !!
Ceux qui en France, en Grèce, en Espagne, veulent sortir de ce piège européen sont censurés. C’est ce qu’on appelle « la liberté d’expression- Charlie » sans doute...
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« Podemos » en Espagne, « Syriza » en Grèce. Et en France, QUOI ?.
Ça, là.....Enjoy !!
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@Pyrathome
J’ai suivi le lien et regardé les commentaires.
2% de personnes pour BHL et 98% contre. C’est le figaro, ses lecteurs on peut pas les considérer comme étant anti systèmes. Il y a de grandes chances que sa cote soit inférieure.Nos braves hommes politiques qui tressaillent au moindre sondage avec 2% pourraient lui fermer la porte.
Nos médias pourraient s’apercevoir que 2% pour placer de la pub il y a mieux. -
Il semblerait que l’inspirateur politique post-marxiste des Partis de la Gauche européenne soit un argentin Ernesto Laclau.
** « Gauche radicale, la clé c’est Laclau »
** « Populisme & politique »-
@Fifi Brind_acier : .... c’est de ne pas y trouver la moindre analyse des origines historiques de la construction européenne... etc
... tout simplement parce qu’il n’y a pas de complotisme américain organisé, juste une convergence d’intérêts plus ou moins ponctuels qui font que l’écosystème est orienté par ceux qui sont les plus forts !L’ennui, c’est que les plus forts font race et sont consanguins, et cela persiste. -
@Fifi Brind_acier
Ceux qui pensent par eux-même. Ceux qui ne respectent pas le catéchisme obligatoire, intengible et éternel du Maître de l’Union Pour Rien, n’ont pas le droit de penser ( le Maître le vait pour eux) et surtout doivent ce taire.
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@Appolonius de Zante
Toi tu penses contre toi même. On t’as reconnu Edwy Plenel -
@HELIOS
Bien sûr les USA ne sont pour rien du tout dans la construction européenne...
Étonnant que la réunion portant création de la zone euro se retrouve dans les documents déclassifiés de la CIA et de la Maison Blanche... -
@Fifi Brind_acier
Un petit rappel de vaccin pour ceux qui n’auraient pas compris qu’ils doivent adorer le Maître de l’union Pour Rien. Le centiMaître vient de parler.
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@malitourne
Changez de lunettes ou de cerveau, car c’est raté.
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@Appolonius de Zante
Valls vous paye combien pour jouer le troll anti UPR ? -
@Fifi Brind_acier
Je ne suis inféodé à aucun parti. Contrairement à vous sectatrice du Maître de l’Union Pour Rien.
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@Appolonius de Zante
Ou tu es inféodé à toi-même, ou tu es inféodé à la rémunération qu’on octroie pour jouer le morpion anti UPR -
@malitourne
Ni dieu ni maître.
Vous attendez les restes que le Maître laisse tomber dans les gamelles de ses valets les centiMaîtres.
Cessez de vouloir servir et vous voilà libre.
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@Appolonius de Zante
T’es devenu coach en anarchisme maintenant ? -
@malitourne
Voici un autre centiMaître qui vient à la rescousse de l’Union Pour Rien.
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@Appolonius de Zante
Tu me fais rire avec tes calembours. On dirait du Ruquier. Mais tu n’es pas qu’un rigolo, tu sais tu m’impressionne beaucoup quand tu cites du Coluche quasiment sans te tromper...J’irai bien partager un ou deux rillons avec toi arrosé d’un petit Chinon
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En FRANCE à part des faux nez du système comme Mélenchon (Franc maçon) et Besancenot aucun vrai dissident n’a accès aux médias très bien verrouillés par la mafia politico médiatique.
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"Pendant ce temps, les usurpateurs fachos voleurs d’idées du F.Haine progressent, captant en ricanant les voix des électeurs de gauche déboussolés..."
Intéressant cette manière de gâcher toute votre analyse en terminant par ça. On dirait que vous nous décrivez un méchant de bande dessinée. Allons... le monde politique est bien plus complexe que cela.
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Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme, c’est exactement le contraire.
La profondeur de cette pensée est parfaitement illustrée dans le système de la « lutte des classes » génialement mis au point par la caste dominante.
Il y a la classe dominante, pas besoin d’en parler, n ne la connaît que trop : rien n’est trop beau, et on nous met en permanence en position de témoins de ses fastes, comme par exemple au festival du film politique de gauche de Cannes.
Et il y a les classes dites laborieuses (faire appel à ce terme résume déjà toute l’histoire). Pour elles, la bourgeoisie a concocté une direction idéologique protéiforme aux petits oignons : PS, PC, EELV les verts, UMP, FN, Front de gauche, Mélenchon, Besancenot, Grillo, etc
Plus un concept clivant, gauche-droite, et une règle unique, la démocratie. La démocratie, c’est l’obligation faite aux politiques de mentir aux électeurs à intervalles réguliers. Et on balance les journaleux et autres Victor dans le grand bain pour faire croire que « c’est vachement important ».Donc, dans ce système de « lutte des classes », une partie de la bourgeoisie (j’oubliais Bové) se contente d’une existence douillette mais sans risque pour assurer le « management » du troupeau. Comment croyez vous qu’un Mélenchon puiisse se permettre de n’avoir jamais travaillé de sa vie ?
(Bové, je ne sais pas, il y a des photos où on le voit sur un tracteur). Ne serait-ce pas sur le dos des« classes laborieuses » qu’ils dirigent ?Monsieur Victor, vous savez très bien que ce sont les banquiers qui possèdent l’argent, et que ni Syriza, ni Podemos, malgré notre sympathie, n’y peuvent rien. C’est comme si vous êtes surendetté et que vous allez voir le banquier : « putain, mec, j’ai plus de sous ». Vous allez voire ce qu’il va vous répondre.
Il faut que les peuples redeviennent propriétaires de leur argent. Comment ?
Abandonner immédiatement le système de la « lutte des classes » (qui existe réellement, c’est du système poitique dont je parle) et le clivage gauche-droite.
S’attacher à la grandeur du pays et à sa fierté
Travailler, apprendre, faire des efforts, rechercher la justice.C’est plus facile à dire qu’à faire. Mais, au moins, ne faisons pas de démagogie.
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@Layly Victor
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme, c’est exactement le contraire.
Le regretté Coluche l’a dit avant vous. Choisi ton camp camarade.
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@Appolonius de Zante
Oui sauf que dans son sketch Coluche parle pas du communisme mais du syndicalisme.C’est bien de sa la péter mais faut le faire bien. Pense par toi même au lieu d’étaler une culture imprécise
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@Appolonius de Zante
Bien évidemment, je pensais que tout le monde reconnaîtrait la citation de Coluche.
Il y a aussi un sketch bien révélateur : « le chanteur engagé ».J’ai choisi mon camp : celui de la France et du peuple français, celui de la solitude et de la tristesse, car la France et le peuple français sont abandonnés. J’ai choisi de ne pas me bercer d’illusions faciles et de ne pas m’étourdir en participant comme vous aux éructations gauche-droite et aux farces électorales.
C’est triste de penser que les gens sont tellement désespérés qu’ils en viennent à croire que Podemos représente quelque chose de réel. -
Intéressante question. C-dans-l’air a fait une émission entière sur le thème des élections en Espagne et en Italie) et où transpirait une inquiétude bon teint d’économistes hyper-libéraux présentés comme hyper-raisonnables (mais tout le monde sait que cette émission est hyper-orientée).
Le « système » s’inquiète à juste titre : les contre-performances des partis « traditionnels » en Italie et en Espagne risque de donner des idées aux français. Si ces derniers s’aperçoivent qu’ils peuvent éviter la peste, la rage, la gale et le beriberi (je vous laisse le soin d’associer des partis respectifs) ils risquent de ne pas voter comme il faut aux élections importantes.En effet en France tant le FN que le FG - je ne parle même pas du PC - sont vus avec raison comme des partis du Système, donc largués, et même largués de chez largués. Certes le FN et le FG gueulent (je veux dire : critiquent la politique actuellement menée) :– le FN gueule contre l’Europe mais selon le public et le temps qu’il fait,– le FN prétend défendre la France donc les français mais en même temps tente de diviser les français sur un plan ethnico-culturel (je ne vous fait pas un dessin) comme un vulgaire Bush ou un UMP– le FG gueule contre la finance mais défend l’UE donc la finance (d’où ses résultats électoraux peu dangereux pour cette dernière)Donc tant le FN que le FG ne convainquent grand monde... Ce qui est hyper-compatible avec leur médiatisation bien sûr : la classe hyperriche doit s’assurer qu’une majorité de français vote pour la social-démocratie, de droite ou de « drauche », et cela afin soit-disant de « lutter contre l’extrémisme ». C’est la stratégie que distille les journaux de la presse-système, Express-Obs-Monde-Point et autres Libés, les radios d’Etat et les émission télévisées d’Etat (France Inter, le 28mn d’Arte, C ds l’air...).Le FN convainc un peu plus que les autres car c’est le seul parti médiatisé à défendre (fort mal) les intérêts de la France donc des français, mais dont les « pulsions de division des français selon leur origine » font qu’il ne peut gagner (en tout cas au moins à moyen terme) quelque chose d’important comme la présidentielle. Ce qui est tout boni s’il arrive au 2ème tour pour l’UMP ou le PS, ce qui doit rendre profondément guillerets les décisionnaires de l’hyperclasse et autres as du CAC 40.Asselineau a donc raison quand il dit que FN et FG sont les rabatteurs attitrés de l’UMP et du PS et qu’ils tiennent une place essentielle afin 1) d’effrayer les gens pour qu’ils votent bien 2) de museler toute opposition réelle qui par les temps qui courent est quasi-forcément euro-sceptique comme l’UPR, S&D, le PRCF...Et peut-être qu’avec l’exemple de l’Italie et de l’Espagne les français vont comprendre que 30 % d’entre les votants se réunissant sur un nom anti-système au 1er tour peuvent faire la différence, du moment que 50 % d’entre eux le confirment au second tour. C’est pourquoi la bataille politique de fond est de l’ordre de la communication économique : il est vital que la vision du monde que préfèrent les grands financiers (l’hyper-classe dématérialisée si on veut) soit déclarée partout comme LA seule solution aux problèmes économiques des gens, et alors qu’en réalité c’est une vaste foutaise et même une escroquerie.Donc pour répondre à la question du titre de l’article : un rassemblement eurosceptique. C’est ce que prône l’UPR et personnellement je crois en Asselineau et même en ses chances à la présidentielle (au moins elles ne sont pas nulles) surtout quand on voit ce qui se passe en Italie et en Espagne. Certes il est difficile de savoir si ces nouveaux entrants parmi les partis politiques européens sont « anti-systèmes » vu qu’ils croient plutôt à l’Euro, mais il faut voir que l’historique des relations à l’Euro et à l’UE peut être très différent selon les pays. C’est évident car déjà les méfaits ou bienfaits de l’Euro dépendent de chaque pays, exemple l’Allemagne...PS : c’est drôle quand j’écris « hyperclasse » le correcteur orthographique m’écrit hyperplasie. Or l’hyperplasie est un « terme médical désignant une augmentation de volume d’un tissu ou d’un organe due à une augmentation du nombre de ses cellules ». Pas incohérent avec la finance dématérialisée. -
Je ne vois pas vraiment le point commun entre Podremos et ce parti d’opportunistes et de démagogues, qu’est Syriza.
Podremos remet en cause la distribution et la politique intérieure.Syriza est un cyclope borgne, exigeant de l’europe, mais bien timide pour pointer la distribution des richesses en grèce, et l’énorme scandale des armateurs et du clergé ne payant pas d’impot-
Le 5 juin, la Grèce doit rembourser 302,833 millions d’euros au FMI.
Le 12 juin, la Grèce doit rembourser 340,687 millions d’euros au FMI.
Le 16 juin, 567,812 millions d’euros.
Le 19 juin, 340,687 millions d’euros.
Total : en juin, la Grèce doit rembourser 1,552 milliards d’euros au FMI.Mais il y a un petit problème : la Grèce est en faillite.
Solution ( ? ) au problème :
Jeudi 4 juin, c’est-à-dire la veille de l’échéance fatale du 5 juin, la Grèce annonce qu’elle remboursera au FMI les quatre échéances EN UNE SEULE FOIS, le mardi 30 juin.
« Les autorités grecques ont informé jeudi le Fonds monétaire international (FMI) qu’elles allaient regrouper les quatre échéances de juin en une seule, qui est maintenant celle du 30 juin », a indiqué le porte-parole de l’institution, Gerry Rice, à Washington.
Question :
la Grèce sera-t-elle capable de rembourser 1,552 milliard d’euros au FMI le mardi 30 juin ?
Et, si oui, avec quel argent ?
Quel suspens !
Mais quel suspens !
(Rappel : au total, la Grèce doit rembourser 32,1 milliards d’euros au FMI.)
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A ce jour, nulle part dans son programme officiel de plus de 70 pages Podemos ne mentionne la politique qu’il va suivre quand à son opposition présumée à la Commission Européenne et à la cure d’austérité. La seule évocation de l’Union Européenne est faite pour dire qu’ils suivront les normes environnementales de l’Union, point. L’UPR avait prévenu que Podemos était un parti leurre, son programme officiel le démontre.
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Attention, article très important.
Un journaliste de SUD-OUEST, Jean-Claude Guillebaud, vient de publier un article explosif sur le fonctionnement réel de l’Union Européenne.
Dans cet article, Jean-Claude Guillebaud révèle plusieurs faits qui montrent le vrai visage de la construction européenne.
Dimanche 7 juin 2015 :
Europe, dans le cœur du réacteur.
L’épisode aura été à la fois passionnant et inattendu. A Bruxelles, j’ai eu la chance de participer à un long débat avec une vingtaine de confrères accrédités auprès de la Commission européenne. Il y avait là des Français, des Allemands, des Britanniques, des Américains et même une impétueuse consoeur venue d’Albanie et naturalisée belge. Tous ces journalistes avaient en commun d’avoir choisi de suivre la construction européenne et, pour cela, de s’installer à Bruxelles. Ils sont depuis des années dans le cœur du réacteur. Pro-européens au départ, ils ne peuvent être taxés d’euroscepticisme ou de populisme. A plusieurs reprises, ce jour-là, ils ont tenu à nous affirmer qu’ils y croyaient encore.
Admirable est la foi ! Pourquoi ? Parce que, au fil des échanges, nos confrères, parlant sans détour, nous ont décrit un univers kafkaïen, opaque, bureaucrtique, corseté par un fonctionnement étouffant et procédural.
Les conférences de presse, par exemple, sont si minutieusement codifiées qu’elles n’ont plus beaucoup de sens. Les porte-parole ne répondent aux questions des journalistes que s’ils y ont été expressément autorisés, par écrit. Même dans ce cas, dès qu’une actualité un peu plus chaude est en jeu, le porte-parole se contentera de lire le texte écrit que sa hiérarchie lui a préparé.
Ce qu’à l’échelon national nous appelons langue de bois acquiert à Bruxelles une opacité plus impénétrable encore. Le formalisme et le culte du secret paraissent avoir peu à peu asphyxié le fonctionnement de cette Commission européenne censée incarner, aux yeux du monde, la démocratie vivante du Vieux Continent et l’Etat de droit. C’est fou !
Prenons un tout petit exemple, il parle à lui tout seul. Le nombre de journalistes accrédités auprès de la Commission était de 900 voici deux ou trois ans. Aujourd’hui, ce chiffre n’est plus accessible. Il a été classé top secret, pour de prétendues raisons de sécurité. Formule commode. En fait, tout laisse penser qu’il diminue chaque année, le projet européen perdant son attrait médiatique. Inutile de crier cela sur les toits.
Nous avons débattu d’autres sujets, comme la puissance des lobbies. Elle est indéniable à Bruxelles. Elle court-circuite allègrement les logiques démocratiques de base, enlisées dans la pratique obligatoire du compromis. Alors que nous échangions à ce sujet, un confrère américain présent parmi nous est intervenu sur un ton amicalement rigolard :
« Il faut comprendre que le lobby le plus puissant ici, c’est l’Amérique du Nord elle-même. »
Devant notre surprise, il a renchéri en disant que les Etats-Unis chaperonnaient avec vigilance l’Europe en devenir. « Vous ne le saviez pas ? » a-t-il ajouté.
Une consoeur française a exprimé sans détour sa stupéfaction devant ce qu’elle entendait : « Ce que vous décrivez là, c’est une dictature douce en construction. Ce n’est plus du tout une démocratie. » Tout le monde s’est récrié poliment, pour la forme.
Parmi ces correspondants accrédités était présent le doyen, le patriarche, le chouchou de Bruxelles : Quentin Dickinson, directeur des affaires européennes à Radio France. Il a suivi stoïquement nos conversations, sans intervenir. C’est une estimable figure de la profession, mais ce n’est pas lui faire injure d’ajouter qu’il est plus militant que journaliste. Il s’est d’ailleurs présenté en mars 2014 aux élections européennes sous l’étiquette UDI – Modem. Les 9 % obtenus par les centristes n’ont pas été suffisants pour qu’il soit élu au Parlement européen. Il est donc redevenu journaliste. Assurément, lui y croit encore.
Bref, en quittant cette confraternelle réunion, nous étions à peu près tous convaincus qu’un (possible) naufrage était annoncé. Le pire n’est jamais sûr, je sais. Admirable est la foi, en effet …
Jean-Claude Guillebaud.
http://www.sudouest.fr/2015/06/07/europe-dans-le-coeur-du-reacteur-1943904-6057.php
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