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Pour faciliter l’accès à la location en France

Quand j'entends la facilité avec laquelle certains Français expatriés trouvent un appartement en location à l'étranger, cela me fait rêver... rêver qu'un jour il sera également possible en France et notamment à Paris, de louer un appartement aussi facilement.

Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de vivre à l'étranger mais j'ai beaucoup entendu parler de l'expérience des autres.
D'après ce que j'ai entendu dire, en Angleterre, et sûrement dans d'autres pays, quand on veut louer un appartement, on doit laisser une caution et payer quelques mois d'avance. Quand on veut quitter l'appartement, il n'y a qu'à prévenir le propriétaire un peu en avance. Les relations entre propriétaire et locataire me semblent si souples, si flexibles, si libres !

Une amie, qui habite à l'étranger, habitait depuis plusieurs années dans un appartement, et chaque année renouvelait le contrat avec les propriétaires. Récemment, lors du renouvellement du contrat, les propriétaires ont fait savoir qu'ils envisageaient de reprendre l'appartement pour y habiter, et ont simplement ajouté une clause au contrat laissant une marge d'un mois et demi à mon amie pour quitter l'appartement à partir du moment où ils exprimeraient leur désir de récupérer l'appartement.
Les propriétaires ont finalement décidé d'appliquer la clause, ont averti mon amie qui s'est aussitôt mise en recherche d'appartement, et a pu trouver un autre appartement satisfaisant dans les temps impartis. Là-bas, on ne lui a pas demandé ses bulletins de salaire ! Ah, quelle facilité, quelle liberté !

En France, pour louer un appartement, il faut presque toujours montrer patte blanche.

Pourquoi ?
Parce que le propriétaire a toujours peur de se retrouver avec un locataire qui ne paie pas son loyer, qu'une procédure d'expulsion d'un locataire qui ne paie pas est très longue et compliquée. En bref, la loi protège trop le locataire par rapport au propriétaire.

Résultat ?
Il faut que le candidat locataire soit salarié, qu'il ait des garanties, que quelqu'un se porte caution pour que le propriétaire l'accepte. On lui demande de montrer ses fiches de paie, son avis d'imposition, etc...
Mais comment fait-on quand on a perdu son emploi, ou qu'on a pas eu de chance pendant une période de sa vie et qu'on veut rebondir ? On ne peut rien faire, parce que les éléments de base nécessaires à la location manquent. Et on s'étonne après qu'il y ait de plus en plus de gens à la rue.
Pendant ce temps, les compagnies d'assurance se gavent de contrats pour assurer les risques de loyers impayés pour des locataires qui à priori ne devraient pas présenter de problèmes de solvabilité. Et qui paient ces contrats ? Les propriétaires ! Et sur qui sont répercutés ces frais ? Les locataires, bien évidemment !

Une solution ?
Il est temps de considérer que les relations entre propriétaires et locataires peuvent se faire entre adultes, qui décident eux-mêmes des conditions de location.
La loi a voulu placer des garde-fous pour protéger les locataires d'expulsions abusives, ou des expulsions qui exposent les expulsés à rester sans logement. Ces garde-fous, évidemment, ont été placés dans une bonne intention. Mais ils remplissent un rôle contraire au but poursuivi. En mettant des barrières à la libération d'un logement, l'effet immédiat est évident : les propriétaires sont méfiants et n'acceptent que des candidats dont la situation professionnelle et financière est stable, et refusent les candidats précaires qui pourraient tout de même payer les premiers loyers et voir venir.

Pourquoi ce texte ?
Je suis un auto-entrepreneur, et vais monter ma société prochainement. Actuellement, je loue un studio de 18m² dans le 13ème arrondissement de Paris pour 680€ par mois.

Je veux déménager, mais je ne me fais pas trop d'illusions. Ce sera difficile tant que je n'aurai pas bien réussi professionnellement. C'est-à-dire tant que je n'aurai pas des fiches de paie avec plusieurs chiffres ou une feuille d'imposition conséquente. La majorité des annonces, que ce soit par des agences immobilières ou en direct avec les propriétaires, demandent des candidats avec un dossier solide. Les agences immobilières elles-mêmes font le tri à la place des propriétaires qu'elles représentent, car elles ne veulent pas proposer des candidats déficients. Pourquoi ? Toujours le même problème. Parce que le propriétaire veut être sûr de recevoir son loyer, ce qui est bien normal !

De plus, je souffre du tapage nocturne d'un de mes voisins, qui considère sa maison comme une discothèque. La police et la justice étant impuissantes à faire cesser ces tapages, je ne rêve que d'une chose, quitter mon studio pour un autre appartement. Mais c'est toujours un rêve ! Cela semble tellement difficile de trouver autre chose quand on a pas toutes les cartes en main !

Hé bien, de ma position de locataire, je voudrais que la loi change. Que la loi permette de m'expulser de mon appartement si je ne pais pas mon loyer à mon propriétaire. Ou que la loi me laisse le droit de choisir de refuser le droit de ne pas être expulsé.
Certains diront : "et si tu es expulsé ? où iras-tu ?". Je leur répondrai que si tout le système fonctionne sur le principe de "pas de barrières pour l'expulstion d'un locataire qui ne paie pas", une fois expulsé, je pourrais comme en Angleterre ou dans un autre pays, chercher un nouvel appartement dont le propriétaire me demanderait peut-être quelques mois de loyer d'avance, mais ne me demanderait de connaître tout mon CV et mon historique de salaires, impôts...

Je voudrais qu'on puisse en France changer de logement comme on change de chemise, dans un système qui reposerait sur la confiance. La confiance toute simple que le propriétaire donne à son locataire sans l'examiner des pieds à la tête, confiance que le propriétaire peut lui retirer si le locataire ne remplit pas sa part en payant.

Si l'on pouvait parvenir à un tel système, il serait beaucoup plus facile de se loger, de changer de logement quand on en a besoin (agrandissement de la famille par l'arrivée de nouveaux enfants, problèmes de voisinage, etc...).
Cela signerait aussi probablement la fin des contrats d'assurance loyers impayés. Et par conséquent, une baisse des loyers même modérée.

Il est temps d'imiter le modèle d'autres pays, et de fluidifier le marché des locations, en simplifiant au maximum les règles d'expulsion et les règles de rupture de contrats de location.

Comment mettre en place un tel système ?

Voici quelques pistes :

- Créer un nouveau service public, permettant d'enregistrer le paiement des loyers par le locataire, soit par un paiement en ligne, soit en payant par exemple à La Poste, de façon à ce qu'il y ait une preuve de paiement.
Chaque propriétaire aurait la possibilité de se créer un compte, afin d'enregistrer ses appartements mis en location. De même le locataire pourrait se créer un compte pour effectuer ses paiements.
Dès que le locataire cesse d'effectuer son paiement et en cas de retard prolongé, le propriétaire peut mettre fin immédiatement au contrat de location via son compte, sur lequel il peut prouver qu'il n'a pas reçu de loyer. Et l'expulsion peut être effectuée aussitôt, sans recours pour le locataire.

- Prévoir des hébergements d'urgence pour les cas les plus difficiles.

Aujourd'hui, alors qu'un tel système n'existe pas et que la loi est trop en faveur des locataires contre les propriétaires, je voudrais pouvoir dire aux futurs propriétaires que je rencontrerai "Ne regardez pas mon passé, ma situation financière, mon travail, mes impôts. Louez moi votre appartement sans me demander des preuves concernant ma situation financière, faites moi simplement confiance, et je paierai le loyer chaque mois. Et si je devais cesser de payer le loyer, je renonce aux droits qui me sont accordés en tant que locataire et accepte de quitter l'appartement sans que vous ayez besoin de m'expulser".


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14 réactions à cet article    


  • Krokodilo Krokodilo 9 décembre 2013 11:43

    D’où aussi le succès des locations meublées, saisonnières ou aux étudiants, bien que ce soit moins rentable et plus contraignant pour le bailleur. 

    Mais un service public informatisé comme vous le proposez reste un machin énorme à bâtir ; quand on voit que l’armée n’ a pas été fichue de se trouver un logiciel de gestion des soldes qui fonctionne normalement malgré leur budget..., ça laisse mal augurer de votre idée.

    • devphil30 devphil30 9 décembre 2013 13:24

      Le problème n’est pas le choix d’une personne en fonction de ses revenus mais comme vous l’avez souligné la difficulté d’expulser une personne qui ne paye plus son loyer .


      La procédure prend environ 2 ans durant lesquels le propriétaire paye le remboursement de son emprunt bancaire, paye les charges de l’immeuble incluant les charges locatives tel que l’eau consommé par le locataire.

      La procédure d’expulsion à un coût car il faut passer par un huissier et souvent en fin de procédure soit le locataire indique sa volonté de payer en payant une partie de son retard et alors la procédure repart pour plusieurs mois .....

      Que les locataires soient protégés , c’est normal mais que certains professionnels de l’impayé passent d’un logement à un autre en payant les premiers mois ce n’est pas normal.

      A mon sens , un fichier de suivi des mauvais payeur devrait être mis en place , je ne parle pas de 1 ou 2 mois de retard mais plusieurs années car cela existe.

      Les personnes en difficulté sont aidés au niveau des allocations logement , la part résiduelle à payer doit être réglé même si des retards peuvent apparaître ponctuellement.

      A trop légiférer sur le locatif , les bailleurs vont être dégoutté , ils ne loueront plus ou vendront.

      Philippe

      • Alpaco 9 décembre 2013 17:35

        Bonjour à tous,

        un problème fondamental est visiblement oublié dans l’article : Expulser un locataire c’est faire un SDF. Seul, en couple ou en famille.

        Un studio à 680 euros, c’est de la foutaise de gueule, il faut le dire. Le RSA, pour une personne seule, c’est 433 euros si tu touche l’aide au logement plafonné à 250 euros.

        Travailler au salaire minimum, pour croupir dans un studio à 680, plus assurance, gaz, courant, eau, téléphone, internet, etc (rayer les mentions inutiles), c’est absurde. Tu enlèves encore les frais de transport pour aller au boulot, de quoi manger et il te reste rien. 

        Le logement est une necessité, on le sait tous.
        Il faudrait que cela devienne un droit. Cela implique de remettre en question le système, et c’est vrai que ça fait mal au cul.

        Et actuellement on ne sait pas trop faire, avec la crise et tout, ce doit être un raté de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.


        • Hétérodoxe 9 décembre 2013 19:17

          T’as pas dû lire ton bail.
          A priori, si tu ne payes pas ton loyer sous un délai d’un mois, le propriétaire peut, de droit, mettre fin au bail.

          Ah ?! Les gentils propriétaires pour qui tu viens de pondre un article ont oublié de te le dire ?
          Mince.

          Les propriétaires se foutent royalement d’autrui.
          Ils veulent de la rente, point !

          Et ils ne veulent surtout pas assumer les risques liés à tout investissement. En gros, ils veulent les mêmes avantages que les fonctionnaires (la sécurité des revenus) mais aucun de leurs inconvénients (le service dans le but du bien commun).


          • toutounes 10 décembre 2013 05:45

            Réaction stupide et caricaturale d’un locataire qui peste probablement contre les vilains méchants propriétaires.

            Le problème n’est pas de mettre ou non fin au bail. En effet tu as en partie raison, le propriétaire peut mettre fin au bail si le locataire ne paie pas.
            Le problème vient du fait que la fin du bail n’implique pas, et loin de là, le départ du locataire qui, de plus en plus, reste dans l’appartement en ne payant plus de loyer jusqu’à son expulsion qui peut prendre très longtemps (sans compter les dégradations).

            Alors oui il faut protéger le locataire mais les problèmes actuels viennent de locataires qui vandalisent les appartements et/ou ne paient leur loyers au « vilains méchants avides propriétaires ». Il faut juste vous rendre compte messieurs qu’un propriétaire « normal » possède ou un deux appartements qu’il loue. Il les a acheter en général pour préparer sa retraite et a des emprunts à payer. Souvent ce « vilain méchant avide propriétaire » ne gagne pas des milles et des cents (en général entre 2000-3000€, ce qui je l’accorde et plus que la moyenne médiane mais on est loin des riches rentiers !). Alors oui quand un « vilain méchant avide propriétaire » se fait avoir une fois par un locataire indélicat, il fait très (trop) attention par la suite.

            Donc oui il y a des dérives mais les dérives viennent de ses gens qui profitent de tout et pensent que tout leur est dû sans penser que ces propriétaires dont le bien a été ravagé ou « squaté » jusqu’à l’expulsion va devoir continuer à rembourser sa banque, retaper l’appartement et vivre avec les pertes engendrées par ces locataires.

            PS : Evidemment il existe aussi des propriétaires vraiment pourris (marchants de sommeil, ...) qu’il faudrait punir. Et pour moi la punition serait de leur supprimer purement et simplement le ou les biens qu’ils mettent en location.

          • gavot 10 décembre 2013 09:05

            Ouais sauf que : Une grande partie des bailleurs (en province) sont des retraités et pas tous de la fonction publique qui comptent sur leur loyers pour vivire, leur retraite n’étant pas du tout suffisante. Souvent des commerçants-artisans qui ont capitalisé sur l’immobilier, et grand bien leur en a pris car la bourse ? De plus le système est quand même un peut pervers : les logements sociaux ne paient pas de fonciers, mesure juste ou pas je n’ai pas la réponse, mais on sait très bien qu’il y a logement social et logement social. Les quartiers nord de Marseille et les appartements rénovés du centre ville n’ont pas lês mêmes locataires. Mais facilité le mouvement (que ce soit pour les expulsions ou pour abroger les demandes de garanties démentes) mettrait sur le marché pas mal de bien et ferait peut être baisser les prix à conditions que les collectivités locales n’augmentent pas la pression fiscales sur le foncier bati. Il y a déjà la CSG qui fait vraiment très mal au petit loueur ’rentier" . Pour les grands loueurs institutionnels (hors HLM), ne vous faites pas de soucis, ils arrivent très vite à se débarasser des mauvais locataires, leurs services juridiques sont au point.


          • devphil30 devphil30 10 décembre 2013 09:38

            @Hétérodoxe


            Vous devez savoir qu’un bien immobilier doit s’acheter et pour cela il fait faire un emprunt.
            Vous devez savoir qu’un emprunt doit être rembourser et au montant emprunté s’ajoute des intérêts.

            Lorsque vous êtes propriétaire , vous devez régler la taxe foncière et les charges de copropriété propriétaire en ajoutant les travaux dans l’immeuble.

            Lorsque vous louez un bien immobilier , vous payez des impôts sur les revenus locatifs perçus.

            Lorsque vous déduisez des loyers perçus l’ensemble des charges , impôts , emprunt à payer , le propriétaire se retrouve à payer tous les mois en plus pour couvrir l’emprunt pris.

            Pouvez vous alors parler de rente ??

            Ce que vous dites dénote une méconnaissance totale de la responsabilité que prend un acheteur lorsqu’il achète pour louer.

            Vous devez probablement être locataire , en fonction de vos revenus vous touchez une aide au logement pour vous aider à payer le loyer.

            Les personnes qui achètent pour mettre en location le font pour assurer un complément de retraite pour plus tard , ce choix de vie nécessite des sacrifices durant une quinzaine d’années.

            Ne pensez pas qu’il s’agisse d’une rente sans soucis car il faut rafraîchir le bien après les locations , gérer les problèmes de paiement , gérer les problèmes que le locataire pose dans l’immeuble ( vous êtes responsable des dégradations qu’il commet , du bruit qu’il fait etc ....)

            Le fait d’investir pour plus tard est un transfert générationnel comme l’est la retraite , un fois retraité les loyers complètent votre retraite , les générations plus jeunes commençant dans la vie ne peuvent pas acheter , les jeunes attendent de fonder une famille pour acheter en attendant ces jeunes louent avant de s’établir. 

            Philippe 




          • foufouille foufouille 9 décembre 2013 19:33

            mdr !
            tu doit être jeune.

            « refusent les candidats précaires qui pourraient tout de même payer les premiers loyers et voir venir. »
            ben non, peu d’argent = pas plusieurs milliers d’euros d’avance
            ensuite, tu as souvent le problème des travaux que le bailleur veut pas faire.
            le pass grl est valable pour un logement décent comme les autres assurances


            • Pere Plexe Pere Plexe 9 décembre 2013 20:12

              Et si on envisageait tout simplement que les candidats locataire soient solvable... ?


              • Antoine 10 décembre 2013 00:02

                Ce que vous dites du droit de la location est aussi vrai du droit du travail : les propriétaires hésitent à louer, les patrons à embaucher et bien entendu nous sommes les plus intelligents du monde, cqfd !


                • vesjem vesjem 10 décembre 2013 12:11

                  @ l’auteur
                   le problème , c’est qu’à force de faire du social , c’est-à-dire l’aumône , on en oublie de modifier la société pour la rendre plus équitable et juste ;
                  c’est comme le mécénat ou les oeuvres caritatives , plus il y en a , plus c’est le signe d’une société dégradée ;
                  ainsi on soigne la douleur au lieu de soigner la maladie 
                  solution improbable : virer la bande de nantis incapables et profiteurs qui gouverne depuis des lustres .


                  • viva 10 décembre 2013 12:52

                    Les loyers sont surévalués pour deux raisons, les propriétaires ont eu tendance à acheter trop chers de plus ils surestiment la valeur de leur bien. 


                    Ensuite, il y a les allocations logements qui permettent de demander des loyers que les personnes ne pourraient pas payer sans cela.

                    Louer comme tout investissement fait prendre des risques tout comme l’achat d’action, on ne peux pas toujours gagner. 

                    Vous dites que le proprio devrait pouvoir demande au locataire de partir en donnant un bref délai.

                    Pensez vous aux familles, aux personnes agées et au frais de déménagement ? 



                    • devphil30 devphil30 10 décembre 2013 14:32
                      Les loyers sont fixés en fonction des villes , des quartiers , du confort de l’appartement.

                      Il y a un prix e marché , vous ne louerez pas un studio à 600 e dans le centre de la France par contre ce tarif se pratique sur Paris.

                      Les locataires sont libres de choisir un logement si celui-ci est trop cher ils peuvent en choisir un autre , je pense qu’il faut cesser de dire que les loyers sont chers.

                      Le choix existe il suffit de chercher , le cas de Paris n’est pas représentatif. 

                      Aujourd’hui avec internet il est très facile de se créer des alertes sur des locations.

                      Un bien de bonne qualité et proposé à un prix correct de location trouvera preneur.
                       
                      Si on veux le faire partir il faut lui proposer un logement similaire en terme de confort , de prix et d’emplacement.

                      Il est quasiment impossible d’expulser un locataire de plus de 70 ans sauf si si le bailleur est lui même âgé de + 60 ans et qu’il souhaite reprendre le bien.

                      Philippe 



                    • vesjem vesjem 11 décembre 2013 22:47

                      @l’auteur
                      Article qui a le mérite de poser les pb et essaie d« apporter des solutions ;
                      Voici quelques constatations :
                      - Il y a quelques temps , un frais émoulu énarchien suggère de fixer le plancher minimum de la surface d’un studio à 9m2 ( à paris , les chambres de bonnes sont nombreuses en deçà de cette valeur) ; conséquence immédiate de cette connerie : raréfaction du parc des studios et augmentation de leur loyer !
                      - Pour soutenir la construction , on crée des niches fiscales aux profit des nantis dans l’investissement locatif ; résultat : dans les villes moyennes et petites , il y a pléthore de logements locatifs neufs dans la ceinture des agglos qui ne trouvent pas de locataires ;
                      - Tous les responsables politiques »aux affaires" ont participé à la réduction drastique progressive des aides à l’accession à la propriété des classes laborieuses (souvenons-nous les dégrèvements d’impôts et déductions des intérêts de jadis) ;
                      - Aujourd’hui , on fait semblant d’octroyer des aides à la construction à des foyers qui n’auront jamais les moyens de construire ( il faut presque gagner le rsa pour en bénéficier) ;

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