Pour Ramzan Kadyrov, la société française a formaté le terroriste Azimov
"S'il avait passé son enfance et son adolescence en Tchétchénie, le sort d'Hassan aurait été différent"
Le président tchétchène Ramzan Kadyrov a condamné l'attaque au couteau de Paris en énonçant quelques vérités qui dérangent. Azimov s'appelait en réalité Hassan et non Khamzat, il est devenu russe à quatorze ans (droit du sang) puis français à vingt ans (droit du sol). Il est arrivé en France au début des années 2000, fuyant avec ses parents islamistes la guerre de Tchétchénie.
"Réfugiés politiques" comme des milliers de leurs compatriotes, ce n'est pas en tant que "démocrates" qu'ils ont fui mais pour échapper à la répréssion anti-jihadiste menée par les militaires russes. Rappelons que la deuxième guerre tchétchène faisait suite à la proclamation d'un califat. Grâce à la complicité des associations d'humanistes de pacotille, ils ont pu s'installer en France où beaucoup d'entre eux pratiquent leur islam intégral, communautaire et anti-républicain. D'autres sont délinquants et trafiquants, souvent violents : affaire du collègien rennais étranglé dans les toilettes de son établissement par son camarade tchétchène, affaires de banditisme en tous genres :
Issus d'une société aux moeurs médiévales, où les rapports entre les individus sont restés rustiques, ces "réfugiés" s'intégrent mal et ne comprennent pas les valeurs de la république qui sont, pour eux, des marques de faiblesse et de sottise. On remarquera que puisque leur pays est pacifié depuis un bout de temps, ils n'ont aucune raison de rester en France. Mais foire à l'assistanat oblige, nos juteuses allocations les attirent davantage que la tâche de construire un avenir au pays de leurs ancêtres. Une Tchétchénie annoncée "autoritaire", c'est-à-dire hostile aux droits de l'homme : en l'occurence, de l'homme salafiste et terroriste, que Kadyrov a combattu avec raison.
Hassan Azimov l'égorgeur a donc grandi au pays des droits du consommateur. Il a été forgé par la vie en cité HLM et ses "valeurs" : loi de la jungle, trafics, rap débile, copains pétris de discours anti-occidentaux vétus de survêtements de l'équipe d'Algérie, islam rigoureux et mosquée qui tenait lieu de "maison de quartier", collège rude où les caids faisaient leur loi... des repères qui n'ont pas convaincu notre "fiché S" au point qu'il n'a pas basculé dans le camps républicain, et pour cause.
Un de ses potes interpellé porte un superbe blouson où Grozny est illustrée par une kalashnikov... sachant qu'il n'était pas censé y avoir séjourné, chacun s'interrogera sur ce choix vestimentaire : le "jihad" plutôt que le survet' de l'équipe de France de football.
Merci au président Tchétchène d'avoir rappelé que c'est d'abord l'environnement culturel qui forge un individu. Certes, chez lui les gays sont parait-ils mal vus, et l'atmosphère autoritaire. Mais on ne "nique" pas la police comme dans nos quartiers, les pouvoirs publics sont respectés, on n'inculque pas des contre-valeurs morales aux jeunes.
Fait nouveau, notre terroriste n'était pas un bras cassé mais un bachelier ES non connu des services de police, ce qui est très inquiétant. Malgré son cursus scolaire, Azimov a viré terroriste. Car diplômé ou non, le travail ne court pas les rues en France et le logement est inaccessible aux jeunes...
Quelles conclusions tirées de cette triste affaire ? D'abord, que la France ne peut plus accepter ni intégrer des "réfugiés", "migrants" ou autres... Situation économique délicate plus difficultés culturelles, cela fait beaucoup. C'est notre classe politique, par sa démagogie et son manque du courage, qui provoque ces situations de tension. Comment Azimov a-t-il pu être naturalisé aussi facilement, lui qui n'aimait pas la France ? Pourquoi ses parents ne sont-ils pas expulsés en Tchétchénie, pays en paix depuis vingt ans ? Pourquoi ce "fiché S" se baladait-il sans surveillance dans nos rues ?
Deux-cent-cinquante morts après les premiers attentats, rien n'a changé. Même retirer la nationalité à un terroriste, c'est trop demandé. Kadyrov, avec sa barbiche de lutin et sa dégaine de nain du seigneur des anneaux, a parlé avec sagesse et bon sens : tout est question de mentalité et d'environnement culturel... Hélas, il n'est pas éligible chez nous et n'entend pas immigrer, ni demander notre nationalité. Et pour cause...
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