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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi suis-je si réac ?

Pourquoi suis-je si réac ?

Tout ça me turlupine ; depuis que je suis gosse, j'ai toujours été rebelle, jamais supporté le pouvoir, les contraintes sans raisons, je me suis toujours identifiée, dans les histoires, les romans, les films, aux plus faibles, à l'exclu, au rejeté, même si ce n'était pas induit par le ton du récit ! J'ai toujours préféré l'audacieux qui part au couillon qui reste, mais aussi aux belles fins ! Une justice immanente, hein ! Quelle connerie. Qui m'a tenue longtemps !

À la fin de l'adolescence - mais j'étais du genre particulièrement immature et idéaliste-, je suis tombée sur Reich - lumineux-, sur Huxley - pas moins, sur Hesse - également - mais aussi sur les anti-consommateurs, sur les « Shelter », habitats écolos américains, qui ne laissaient pas de traces, sur Reiser, La Gueule ouverte, les anti nucléaires, bref tout un tas de gens qui m'ont autorisée à être moi-même, jusqu'à un homéopathe anthroposophe qui-ne-pouvait-rien-pour moi, mais qui pronostiqua que j'irais jusqu'au bout de moi-même ! La seule issue. Toujours du camp des vaincus, des discrets, des laissés pour compte, j'ai compris que la liberté se situait exactement là où la pudeur, le doute, la recherche, l'humilité se situaient.

Je n'ai jamais voulu d'enfant, mais, conscientisant la fécondation au moment où elle se produisait, à l'instant, j'ai voulu de grand cœur ce coup du destin comme étant un bonheur opportun. Cela confirma que la liberté n'était pas un choix a priori, mais l'acceptation humble de sa destinée. C'était l'époque où la libération de la femme ne passait pas par la dépendance d'un patron qui exploite, bien qu'il vous donne l'argent pour votre autonomie, c'est-à-dire ce lieu qui peut vous rendre absolument indifférente à votre voisin, mais par la sublimation et d'abord la confiance donnée à notre nature, en connaissance de cause, en en assumant les responsabilités. Notre liberté tenait toute entière dans le refus d'un rythme imposé et ses conséquences, mais dans l'accueil des conséquences de ce refus.

Donc, « être révolutionnaire », pour moi, a toujours été d'aller à l'encontre des poncifs culturels bourgeois, qui prônent la sécurité, le mariage, le boulot avec retraite ; bref, le contraire de l'aventure ; la précarité, ça...

Toute la société, depuis que j'en ai quitté les rangs, a fait des avancées vers la sécurité ; c'était très affolant pour moi ces cadres mis, que je ressentais comme des prisons, pour nous « protéger » ! Une année, on m'a fait comprendre qu'il n'était plus possible d'accepter ma carrière à trous et qu'à ma place on prendrait un titulaire qui doublerait sa paye pour l'occasion, qu"il n'était plus question d'avoir des intérimaires sur les bras parce que, dorénavant, des allocations de chômage seraient à verser ! Grand dieu du ciel, moi qui vivais un an avec deux mois de boulot ! Putain quand je me souviens de ce qu'on gagnait comme prof de fac !! les titulaires, avec quatre mois de vacances, pouvaient bien en sacrifier la moitié pour un double salaire, trois heures par jour, cinq jours par semaine !! tu parles Charles si je m'y colle !

J'ai vu l'impossibilité pour mon voisin d'être à la fois facteur sur la tournée du village et paysan : il fallait des fonctionnaires sécurisés à plein temps sur une tournée plus longue ; lui a giclé ! Pour moi, le monde se refermait à tout va ! Mais ce n'était rien à l'époque ! La gauche qui se préoccupait de protéger le prolétaire me semblait l'enfermer dans des carcans sécuritaires a minima, mais ne pas oeuvrer à déverrouiller une société trop frileuse. Je n'étais pas du tout politisée à l'époque, et ces remarques n'étaient que sensations agaçantes, sans plus. Bien que j'en fisse les frais.

Le progrès pour moi, et pour ceux qui étaient mes amis , mes voisins, mon « monde » à l'époque, et parce que j'étais motivée par ma grossesse, c'était l'accouchement à domicile ; enfin la femme serait libérée des toubibs, de la position allongée qui est pire que tout pour accoucher, et Leboyer, Odent étaient là, comme un chance, pour nous y aider ; Régine accoucha chez elle, nous étions quelques-uns avec elle et quand Anita est née, ce fut un pur moment de joie partagée ; moi, j'avais un peu peur, je n'osais pas me « lancer » ; j'optai pour Pithiviers et j'eus la chance d'être « accouchée » ( cela n'a rien à voir avec ce qu'on imagine, mais c'est un sujet à part entière !) par Michel Odent. Ce moment de vie d'une intensité incroyable, qui nous fait nous dépasser, connaître, dans son corps, dans son âme, l'initiation, plus l'exaltation, de conjuguer son animalité, sa spiritualité et l'amour, ce moment de vie, on le souhaite à tout le monde ! Je ne doutais pas un seul instant que cela était le désir, le but de chaque femme ! Quand quelques années plus tard j'allai à une conférence de Frédérick Leboyer, sur le souffle, la musique et la naissance, je ressentais l'optimisme d'une révolution en route. Seulement, en à peine cinq ans, le monde avait viré de bord, sans que j'en fusses prévenue ! Et après quelques questions qui volaient très bas, quand celui-ci annonça : « nous ne nous situons pas au même niveau, je suis désolé mais je dois interrompre cette conférence », je n'ai pas pris toute la mesure de la catastrophe qui s'annonçait ! Et je n'arrive toujours pas à en rire. Nos petits bonhommes sont prévus, naissent aux heures de bureau et sont éveillés très tôt par la sociabilisation.

C'est dommage pour les femmes, c'est dommage pour les pères et pour les enfants ! Et quand je vois les revendications des femmes « modernes », n'avoir de cesse qu' elles n'aient anesthésié ce qu'elles nomment souffrance, surtout si elles ne l'ont jamais vécue, qu'elles n'aient occulté leurs richesses, je ne peux que me sentir comblée par ce que j'ai vécu, désespérée par l'obsolescence de cette formidable ouverture. Quelques mois après cette conférence, j'ai commencé un travail sur la naissance et pour celui-ci, j'ai discuté ( plutôt qu'interrogé) avec une petite centaine de femmes, et, mises à part Régine pour son quatrième enfant, et moi, je n'ai eu que regrets, parfois vite occultés parce que, quand même le moment est si beau, ou colères. Mais le travail n'étant pas mon truc, n'y cherchant qu'à y voir clair ou à réaliser « mon oeuvre », aidée par personne, j'ai laissé tomber et je dois bien avoir encore, quelque part dans mes malles, les dizaines et les dizaines de feuillets que je noircissais de ma plume.

La révolution en marche était la sensibilité enfin reconnue, l'amour de la vie et de la terre, la fusion avec le monde et le rejet de tout carcan, de toute hypocrisie sociale, de tout détour qui nous éloignerait de nous-mêmes. La force de la femme est sa part sauvage, car sa véritable puissance, sa réelle maîtrise est active masculine qui prend sa vie en main ; c'est la terre dans laquelle elle puise ses énergies, l'énergie sexuelle et la colère qu'elle ne doit pas refuser ou occulter mais au contraire intégrer pour s'en servir, les avoir à disposition. Elle reçoit les énergies violentes mais les transforme en énergies cosmiques et humaines mêlées. « notre devenir est la beauté et la maîtrise, nous devons, femmes, transformer la puissance de nos énergies en force, calme et volupté ». Qui sont donc ces poules poudrées des cours et basses-cours dont l'énergie est agressive et dont la force est inhibée ? Serait-ce là un nouveau détour qui s'en méfie, femme, et te tient aussi éloignée de toi-même que possible, comme toujours au cours des siècles de « civilisation ? Pauvres folles qui s'y fient !...

Retournant à ma musique, à mes abeilles puis à mes vaches et mes chevaux, je laissai filer les années. Mais ne cessais de penser que la connaissance de soi était le point de départ, et je m'intéressai un peu à moi.

Pendant ce temps-là, non seulement tout ce qui s'était initié en matière d'écologie et de rejet de la consommation avait été, comme par enchantement, jeté aux oubliettes, mais nous avions rétrogradé bien au-delà du niveau de la société de mon enfance ; certes il n'y avait plus dans les campagnes de tas de fumier au bord de la route, une propreté remarquable avait gagné nos villages, les villes elles aussi avaient arboré un décor somptueux en leur centre, mais les quartiers populaires et les quartiers d'artisans avaient disparu, laissant la place à des boutiques de luxe, des appartements pour friqués snobs aseptisés, les villes avaient développé des suburbs en papier mâché, des routes, des routes encore, des bretelles, des autoroutes et des voies de trains rapides qui quadrillaient le territoire, les lotissements défiguraient les campagnes, la laideur avait envahi le monde. Tout ceci était non seulement toléré mais admis comme étant un progrès indéniable, preuve de l'accroissement du pouvoir d'achat des classes populaires ! Tout ce qui faisait la vie d'un quartier ou d'un village s'était réduit comme peau de chagrin et continuerait de le faire jusqu'à aujourd'hui où il ne semble guère possible d'aller plus loin.

Débarquant de Mars à ce moment, je n'en croyais pas mes yeux et n'arrivais pas à comprendre ce qui avait bien pu se passer pour que tout le monde acquiesce ou applaudisse au saccage méticuleux de tout. Chacun y allait de son petit caillou pour bâtir l'enfer ; serait-ce plus plaisant, plus facile, qu'ayant échafaudé des rêves, on s'avise d'y tirer des fils légers de lumière ? L'absence d'attachement à ce qu'on aime m'est un mystère épais que je n'ai pas encore réussi à élucider. Mais j'ai appris à voir l'absence totale de courage à lutter ; avant, on luttait pour gagner quelque chose, puis vint le moment où il aurait fallu lutter pour conserver quelque chose, de la beauté d'un pays, d'une culture et d'un peuple. Seulement cette lutte-là ne rassemblait pas les foules et les pauvres malheureux qui s'y collaient ne gagnaient que, ça et là, quelques confettis, rien à voir même, avec les réserves des indiens en Amérique !

J'ignore s'il y a plus d'alcooliques aujourd'hui que naguère, mais je sais qu'il y a plus de drogués ; je sais qu'une jeunesse « se torche » le samedi soir sans chercher autre chose que l'assommoir.

Alors, quand je vois, je ressens autant de souffrance autour de moi, je m'étonne du peu de cas que l'on en fait et, si, d'aventure on en fait cas, c'est pour promulguer quelques lois qui rétréciront encore davantage le champ d'action des citoyens ! Chacun en a pris son parti, les fabricants d'alarmes, les constructeurs de murs et Bouygues et son béton ont fait fortune. Les labos pharmaceutiques et leurs « molécules » éculées, et les marchands de rêves, plus soft mais aussi endettants.

Faible de tout ce constat, les choses ne s'arrêtent pas là ; personne pour redresser la barre, mais quelques allumés pour enfoncer le clou et au point où nous en sommes de vide tout acabit, ayant le verbe haut, ils se font entendre !

Quand on participe à la fête, le bruit ne nous dérange pas, au contraire il nous excite et nous égaye ; mais si on n'a pas été invité, c'est une véritable nuisance. C'est probablement ce qui s'est passé, tous ou presque tous, de l'organisateur au ramasseur de mégots, en passant par les musiciens et les courtisans, les femmes libérées qui veulent se vendre quand même, personne n'a entendu le bruit, personne n'en a été gêné. La terrible adaptabilité de l'humain qui en est devenu sourd !

On donne beaucoup de signification au mot « réactionnaire » ; ce fut celui qui était contre la révolution ; ce qui est drôle aujourd'hui c'est que ce sens semble très précieux pour tous ceux qui se vautrent dans la démesure, pensant sans doute être à la pointe de la révolution ; mais révolution ne veut rien dire, elle ne contient pas en son sème le bien ! Ce peut-être aussi celui qui veut revenir en arrière, plus rétro que le conservateur qui ne veut que garder les choses en l'état. Ou bien, réagir, à une agression, une attaque, une atteinte à son intégrité ou à l'intégrité d'un autre.

Je suis réactionnaire dans ces trois aspects : je ne suis pas pour la révolution qui se profile à l'horizon des égoïsmes affichés, la révolution de la science avec ses nanotechnologies et ses OGM, son nucléaire et son euthanasie, ses femmes dénaturées qui s'affichent libérées, ses transports rapides comme des amourettes, ses engins destructeurs, ses armes effroyables ; bon, ma révolution n'est pas celle-là, donc de celle-là je ne veux pas ; je veux revenir en arrière, oui, pas grand chose à conserver en l'état, peut-être bien encore ici ou là quelques îlots mais comme foncer droit devant est suicidaire, je suis pour un arrêt et pour un retour aux sources ; enfin je réagis, aux agressions que l'on m'inflige, aux injustices dont je suis le témoin, aux horreurs que je pressens ou dont on me parle, je réagis à l'élaboration de murs autour de moi et à la barbarie à l'égard de toute vie, la brutalité, l'infâme violence.

Donc, il n'y a pas à tortiller, je suis trois fois réactionnaire de quel bout qu'on prenne ce mot et je propose une association de réactionnaires ; quoique non, il pourrait s'y trouver des nostalgiques d'un temps que je ne voudrais pas connaître !

Une réactionnaire qui ne tolère pas le pouvoir, toujours pas, ni les contraintes, toujours pas...une réactionnaire qui aime la beauté et l'intelligence d'où qu'elles viennent, qui les reniflent, les repère et les dévore de bon appétit, s'en nourrit et en jouit. Une réac qui a envoyé son fils à l'école à six ans et demi, une réac qui a donné son temps et son énergie, par amour, une réac qui n'a jamais rien de mieux à faire qu'aider ou écouter l'autre. Un réactionnaire peut résister aussi ; c'est curieux cette aura blanche ou noire que l'on accepte sans broncher sur les mots ; j'y suis réfractaire aussi qui me contenterais que les mots veuillent encore dire quelque chose, de commun, d'entendu ; on s'est laissé bourrer le mou sans réagir quand il s'est agi de « réformes », de « progrès » de « démocratie »... un nouveau dictionnaire est à écrire, et je m'insurgerais contre lui !

...Une réactionnaire qui a illustré cet article avec une photo de Bernard Bouyé et qui a eu envie d'écrire ces mots après avoir écouté cette émission avec Alain Gérard Slama et Éric Cassen, que je vous donne en partage, une réactionnaire qui hait difficilement mais aime avec facilité, fidèle à ses amis et peu encline à définir ses ennemis, une réactionnaire enfin, pleine de reconnaissance pour votre patience.

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4792322

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Pourquoi suis-je si réac ?

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102 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 13 février 2014 09:28

    Réactionnaire..le mot est lâché...mais surtout la posture nécessaire à cette société de merde...de décérébrés..de mollusques puants..de ces mafias qui veulent faire de l’esclavage pour se remplir les poches...Le seul moyen est de résister à cette pourriture qui nous entoure...et la masse ne sent rien..chacun ajoutant sa part de pollution aussi bien intellectuelle que celle de l’environnement...Prêt pour le grand jour électoral pour aller glisser sa feuille de PQ dans l’urne salvatrice pour aller dormir tranquille content du devoir accompli.. ?
    Mesdames et messieurs..l’humanité est en marche....« Arrière »... !

    ++++++++++++


    • appoline appoline 13 février 2014 17:46

      Compte tenu du nombre de chiffes molles que nous avons en France, ce n’est pas prêt de bouger. Réac, ça veut dire quoi, gueuler sans savoir aller au carton ? Si oui, ce n’est même pas la peine d’en parler, seule la force à un moment ou un autre, gagnera. Pourquoi, parce l’homme est bien trop con pour comprendre autre chose


    • Jean Keim Jean Keim 13 février 2014 09:58

      Ne pas se sentir bien dans notre monde est un signe de bonne santé mais réagir, avoir une réaction sera toujours inadapté, nous réagissons par rapport à notre base de données, notre savoir contenu dans notre mémoire, et ceci est le facteur commun à tous les êtres humains, ce facteur est néfaste et rédhibitoire, il m’a fallu 60 ans pour le VOIR, c’est ce qui fait que nous sommes un être factice, nous pouvons vivre dans le monde ou le fuir et s’installer au fin fond d’un trou perdu, c’est toujours en réaction.

      Le rôle de la pensée (car c’est bien d’elle qu’il s’agit) régit toutes nos activités : les choses pratiques - là tout va bien c’est son rôle - et les problèmes « psychologiques » et alors là rien ne va plus car nous cherchons automatiquement dans notre mémoire par le mouvement de la pensée une réponse à une situation mais le problème est neuf et la réponse est toujours éculée, obsolète et ainsi le monde va de travers ; se dire « mais alors quoi faire ? » est encore la vieille habitude de réagir à nos programmes internes, qui sont en fait nos conditionnements.
      La recherche d’une solution oblitère le problème et vient en rajouter de nouveaux ce qui complique encore plus la situation qui devient inextricable, ce qu’est le monde actuellement.
      Il serait bon, ça urge, que nous prenions la mesure de notre folie ordinaire.
      Fraternellement.

      • gaijin gaijin 13 février 2014 11:20

        krishnamurtien ? 


      • alinea Alinea 13 février 2014 12:19

        Bien d’accord ! mais je n’ai pas le mode d’emploi ; quoique l’on « agisse » qui vient du fond de soi, on s’aperçoit qu’on agit « contre », ne serait-ce qu’à contre-courant ! S’anesthésier contre les agressions d’une société mortifère, qui vient vous chercher même au fond de votre trou de campagne ? Ou bien foncer dans la lutte ? Rien ne me satisfait... j’arrive à vivre quand même !!! mais la destruction et la laideur continuent... ne plus se sentir responsable, donc impuissant ?
        Avez-vous la clé ?


      • Karol Karol 13 février 2014 10:02

        Bonjour Alinéa,

        Comment ne pas dire non, réagir, résister à ses réformes sociales qui ne sont que régression, à ses innovations qui nous aliènent, à ses élites qui nous plument. Lorsqu’on prend conscience que l’on est dans une impasse, on est bien obligé de faire marche arrière, question de bon sens.


        • Xenozoid 13 février 2014 10:28

          Vivant dans le pays des morts . Ils mangent de la nourriture morte avec des fausses dents . Leurs bâtiments ont de fausses façades , leur stations de radio et de télévision diffuse de l’air vicié . Ils tuent le temps entant que spectateurs de fausses images .
          Leurs corporations sont coupables de publicité mensongère , et leurs offres d’emploi » ne sont que des opportunités de mauvais traitements meurtriers , un ennui mortel , et la soumission fatale ; ils exigent de vous le respect des échéances , comme pour dressez des tentes dans des camps de la mort . Est-ce que l’impasse justifie les moyens ? Ils habitent les villes mortes et font des faux mouvements , n’allant vraiment nulle part , marchent jour après jour, le même chemin de désespoir . Même leur air est conditionné . Ils vous demandent de donner votre vie pour leur pays , pour leurs religions , leurs économies , vous laissant avec seulement. . . . Leur système est organisé par l’intelligence artificielle et ne fournit que de la réalité virtuelle . Leur culture vous cloue et vous ennui à mort , leur mode de vie est sans vie , leur existence est une impasse permanente . Tout a leurs propos pue la mort et le faux . La seule chose qui est insupportable , c’est que rien n’est insupportable . Quand allons-nous demander plus ?
          La lutte pour la vie , la vraie vie . Combat petit con , la vie est réel !
          bienvenu dans le pays des vivants déja mort


          • claude-michel claude-michel 13 février 2014 10:41

            +++++++++++++


          • Suldhrun Suldhrun 13 février 2014 20:07

             Le bonjour Xenozoid .

             Bien vu et su l exprimer !


          • alinea Alinea 13 février 2014 22:03

            C’est la vie des bons produits !! dans la belle vie, tout est bien ficelée, rien ne cloche ! mais c’est un job à plein temps !!!


          • François-xavier 13 février 2014 12:04

            @ alinea, votre texte est magnifique+ + + + + + + +


            • alinea Alinea 13 février 2014 20:10

              grand merci François-xavier


            • cevennevive cevennevive 13 février 2014 12:10

              Bonjour Alinea,


              Très bon article que j’aurais pu écrire (en moins bien tout de même) et dont je partage presque tout.

              Lorsque je dis « presque », cela signifie que j’ai renoncé à la lutte, à la colère, et que j’essais de regarder avec ironie ce monde qui pourri à petit feu, comme une dent cariée qui va enflammer toute la bouche...

              J’arrive, (péniblement) à sourire de ces nanas siliconées, maquillées, surfaites, qui n’ont de souci que leur corps et leur apparence, qui s’activent à changer ce que la nature leur a donné avec des risques ignobles sur leur santé.

              Je ne regarde plus la laideur et la puanteur des villes, je n’y vais plus. J’ai les boutiques en horreur, la mode me laisse froide et la publicité me fascine par la bêtise de ses slogans.

              Alors, la sérénité prend peu à peu place dans mon esprit.

              Mais j’ai bientôt 69 ans et j’ai la chance d’avoir pu me réfugier dans mon coin de campagne...

              Une chose aujourd’hui me plaît, c’est internet, avec lequel je puis vous lire, vous parler et voyager de par le monde en ne regardant que ce qui flatte mon oeil.

              Bisous Alinea et bonjour à tous.

              • alinea Alinea 13 février 2014 20:17

                À ne pas vouloir vous répondre à la va vite, j’ai laissé filer la journée !
                Aussi parce que je n’ai rien à redire à votre commentaire, sauf peut-être pour la première phrase ! Je sais que ça me ferait grand plaisir de vous lire sur tous ces sujets où nous nous retrouvons.
                Je ne vais jamais en ville non plus, et je regrette parce que j’en ai aimé maints aspects ! quant à Internet, je partage, la preuve ! mon omniprésence sur ce site !! et ces rencontres, impossibles autrement ; je ne le dis pas souvent, mais je ne boude pas mon plaisir !!!
                bonne soirée cevennevive
                ( entre parenthèse, je vais quitter mon « lieu maudit » !! je n’en suis pas sûre encore mais il semble que j’aie trouvé quelque chose dans l’Aude ; nouveau projet, à plusieurs, nouvelle vie !!!)


              • Ariane Walter Ariane Walter 14 février 2014 03:02

                Salut Alinea et cevennevive : un petit mot rapide : absolument d’accord ! Etre réactionnaire, en ce moment, c’est freiner des deux fers comme un animal qu’on conduit à l’abattoir.


              • cevennevive cevennevive 14 février 2014 11:05

                A la bonne heure Alinea ! Repartir d’un bon pied, laisser derrière vous tout ce qui vous a blessée ! Je suis contente pour vous, et j’espère que tout se passera bien.


                L’essentiel pour nous est de vous retrouver souvent sur ce site pour échanger, rire ou pleurer de concert, (rire plus souvent que pleurer bien sûr !) avec Ariane et les autres que je salue.

                Bonne journée.


              • Bernard Pinon Bernard Pinon 13 février 2014 12:11

                Merci pour ce très beau texte dans lequel je me suis pleinement reconnu (accouchement mis à part, bien sûr smiley ).

                Aujourd’hui la vrai subversion est d’être « réac » au sens propre : s’opposer à des faux progrès destructeurs et laids. Les gens de droite utilisent l’expression « inversion de valeurs ». Bien que me reconnaissant de l’autre bord, je ne suis pas loin de leur donner raison.

                • alinea Alinea 13 février 2014 13:00

                  « L’inversion des valeurs », c’est vrai si l’on se souvient de ce que l’on mettait derrière « ringard », « réac »... quand on était jeune. Je me suis longtemps demandé si je n’étais pas victime du syndrôme de « génération », tel que je pouvais le constater chez mes parents par exemple ; mais s’il y a un peu de ça, je crois que ça ne dit pas tout !! ce qui me bouleverse, au sens littéral du terme, c’est que sur certains sujets, du moins dans la part émergée que je peux entendre, je comprends et même me retrouve ( un peu !) dans « l’offuscation » de la droite. Pas la droite dure, mais la droite de Slama par exemple.
                  Entre parenthèse, si, les uns et les autres,vous avez du temps, écoutez cette émission ; non, elle ne bouleverse pas le monde(! !) mais c’est intelligent, ça coule de source, et ça m’a fait du bien d’entendre des gens comme ça !!!


                • alinea Alinea 13 février 2014 12:27

                  Note : j’avais préparé plein de photos de B Bouyé, mais elles ne donnaient rien vues de chez moi ! si j’avais su qu’elles rendent si bien, agrandies, j’en aurais mis beaucoup plus ; il a un regard sur le monde plein de douceur et de poésie et ses « sujets », les paysages, les Gitans, les chevaux..., me touchent...


                  • Kookaburra Kookaburra 13 février 2014 12:28


                    « Réac », c’est la condamnation sans procès de ceux qui n’acceptent pas les changements sociétaux considérés comme avances. C’est la disqualification de ceux qui critique les jugements acceptés par la pensée unique. La pensée qui n’est pas conforme à la norme, aux convictions dominantes, fait l’objet, non pas d’une opposition intellectuelle d’un débat, mais d’une condamnation morale, formulé dans le seul mot « réac ». C’est le superlatif de « conservateur », le contraire de « progressiste », et donc moisi, rétrograde, misanthrope et finalement « nauséabond ». Comme vous, Alinea, je suis né réac. Déjà enfant difficile, je suis passé par une phase anarchiste avec Prudhomme comme modèle avant de trouver mon chemin dans le scepticisme de Rousseau et Voltaire. Comme vous-même, je ne suis pas en phase avec notre époque, et donc éperdument réac.


                    • alinea Alinea 13 février 2014 20:18

                      De rebelles, nous voici réacs ! promotion ??? smiley


                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 février 2014 12:39

                      Je préfère « mécontemporain »...


                      • soi même 13 février 2014 13:17

                        Bonne question, pourquoi sonnes nous égoïstes ?


                        • alinea Alinea 13 février 2014 14:29

                          Sommes-nous égoïstes ?
                          ou alors la peur, toutes les peurs...


                        • soi même 13 février 2014 20:27

                          @ Alinea, et bien tu ne crois pas si bien dire, une vérité fondamental !


                        • philouie 13 février 2014 13:30

                          Bonjour,

                          il me semble que le mariage pour tous a créer une ligne de fracture, un retournement dans la prise de conscience.
                          Avant le réac détenait le pouvoir et il était contesté par le progressiste qui voulait le faire changer.
                          Aujourd’hui, c’est le progressiste qui détient le pouvoir et c’est le réac qui devient le contestataire.
                          ainsi la manif pour tous est une manif de droite alors que c’était la gauche qui en avait le monopôle.


                          • alinea Alinea 13 février 2014 14:28

                            C’est que ces lois ne sont pas « politiques » au sens politicien du terme ; elles touchent beaucoup plus profond, là où gauche/droite n’ont pas vraiment de raison d’être !


                          • LE CHAT LE CHAT 13 février 2014 13:36

                            réac , c’est encore gentil pour qualifier ceux qui ne vont pas dans le sens de la pensée unique ! maintenant c’est carrément fasciste le terme le plus employé ! smiley


                            • alinea Alinea 13 février 2014 14:27

                              Les mots ne veulent plus rien dire !! « réac » on peut encore comprendre pourquoi, mais « fascos », ça, c’est une autre histoire...


                            • volpa volpa 13 février 2014 14:09

                              C’est bien beau de préférer le passé et de jouir de l ’Internet. !!!!

                              On met le mot progrès et son sens à toutes les sauces.( voir ce que l’on propose maintenant aux enfants des écoles).

                              Depuis que l’être humain existe, il invente sa vie.

                              Il doit avant de vivre, survivre.

                              Certains triment pour un grain de riz.

                              Maintenant c’est à lui de voir ce qui est le bien pour vivre ensemble en toute harmonie sur cette planète en attendant d’aller voir ailleurs.


                              • alinea Alinea 13 février 2014 14:26

                                Qui parle d’aller voir ailleurs ? J’ai écrit un article que j’avais intitulé « enfants gâtés » ! je ne sors pas de la dernière pluie et la survie, ne serait-ce qu’en Serbie ( sans aller jusqu’en Afrique), je crois comprendre de quoi il retourne ; le problème c’est que toutes ces différences entre pays, ont la même cause ! nous sommes encore protégés, mais matériellement seulement ! Attendrons-nous d’être comme les grecs, les Serbes, à condition d’être sûrs de ne jamais être africains ou chinois ? ( je parle du peuple bien sûr : partout les « élites » ont le cul dans le beurre !!)


                              • volpa volpa 13 février 2014 14:31

                                Voir ailleurs, c’est changer de planète.


                              • alinea Alinea 13 février 2014 14:35

                                Je ne vois que la drogue pour le faire !! beaucoup y ont pensé mais, à ce que je crois, ça n’améliore guère l’ordinaire !! enfin, tant que l’on a un corps ! smiley


                              • volpa volpa 13 février 2014 14:50

                                Nous ne nous comprenons pas.

                                Le sujet que tu as lancé est en gros « devons nous accepter l’évolution du monde » ?.
                                Est ce le progrès ou est ce réac ?.

                                Moi, je suis partisan du progrès mais pas à toutes les sauces.

                                Et quand je parle de changer de planète, c’est ce qui attend l’humanité dans le futur au sens premier du terme.

                                Voir ailleurs était là mon propos.

                                Pas de drogue ou autre.


                              • alinea Alinea 13 février 2014 15:21

                                Allez voir sur Mars ?
                                Vaste sujet !! continuer de foutre la merde à l’infini ? plutôt que de piocher dans ce que l’on sait ou devrait savoir ?
                                Je ne crois pas à la table rase faite au passé, à un ailleurs plus large, à un temps plus long qui nous laisserait le temps de nous retourner !
                                Nous savons tout déjà, mais cela inhibe la volonté de pouvoir, la volonté du toujours plus acquis comme certitude par quelques-uns ; qui nous pourrissent la vie soit dit en passant !


                              • volpa volpa 13 février 2014 17:24

                                Tout de suite Mars. !

                                Nous ne sommes rien dans l’espace et le temps.

                                Alors le sort de l’humanité va se jouer ailleurs.

                                Le progrès, ça sert à çà depuis la nuit des temps.


                              • Jean Keim Jean Keim 13 février 2014 14:37

                                @gaijin,
                                La 1ère fois que j’ai lu K, il y a plus de 35 ans, j’ai pris une claque phénoménale mais non je ne suis pas Krishnamurtien ce serait renier son enseignement.
                                ...
                                @alinea
                                Non , je n’ai pas la clef et il ne saurait y en avoir une, notre monde en possède une multitude et toutes elles ouvrent sur des impasses, impasses religieuses, philsophiques, politiques, économiques, pédagogiques, notre recherche de la sécurité en sont la cause, si chacun de nous agit avec avec un esprit sain ( le saint esprit smiley ), chaque évènement sera appréhendé avec une action adaptée et l’équilibre se fera tout naturellement. 
                                Par définition nous ne pouvons connaitre ce que serait un monde nouveau, pas plus que nous ne pouvons imaginer une nouvelle couleur ou une nouvelle forme, ce n’est pas dans notre savoir. Les ET des BD de SF ont toujours un air de déjà vu qu’ils aient des membres ou des tentacules, nous ne pouvons que REconnaitre ce qui est un processus identique à une REaction.
                                Nous avons la possibilité de rejeter ce qui n’est pas pertinent, ne trouvez-vous pas que ce serait un bon point de départ ?
                                ...
                                ... Fraternellement.


                                • alinea Alinea 13 février 2014 14:58

                                  J’ai conscience que si je ne me préoccupe par des regards, ma liberté jusqu’ici, a été de dire « non » ; dans les actes, ce n’est pas pareil, il nous reste un périmètre inviolable ( ou presque) ; je m’imagine éplucher un oignon, me débarrasser jusqu’à la moindre scorie qui me serait imposée, aussi bien par la loi que par la sculpture de ma psyché ! Les pelures d’oignon sont ce qui n’est pas pertinent pour habiter mon périmètre ; oui, c’est déjà beaucoup, enfin si j’en juge par ce que je vois autour de moi !
                                  La sécurité n’est pas forcément ce que l’on croit, d’une manière superficielle : se connaître soi-même, accepter ses limites et « savoir » jusqu’où on peut les repousser, sans dépasser le seuil où on ne peut plus assumer, est ce qui a fait ma liberté jusqu’à ce jour. Mais n’étant pas schizophrène ni illuminée, me manque l’environnement qui donnerait un peu de douceur ; moins de doutes ! moins de risques peut-être aussi !
                                  Notre inconscient peut être une réserve de nouveautés ; si on pense à Orwell, Wells, Kafka et tant d’autres, ce n’est qu’après, que l’on a vu la pertinence de leurs propos !!
                                  Pour la clé !! : un enfantillage !! smiley


                                • gaijin gaijin 13 février 2014 15:26

                                  « non je ne suis pas Krishnamurtien ce serait renier son enseignement. »
                                  vous avez donc compris .... smiley 


                                • Jean Keim Jean Keim 13 février 2014 16:19

                                  Allez Alinea, encore un pas ! Voyez la futilité du savoir et vous verrez l’immensité que cela dégage, l’inconscient c’est que ce que le conscient à momentanément oublié, il n’y a donc rien de nouveau en lui, mémoire, conscience, inconscience, subconscience, âme ,esprit, pensée, moi (ou ego), personnalité tous ces termes (je dois sûrement en oublier) désignent une seule et même chose, un contenu volatile sans autre consistance 
                                  que celle que nous lui accordons. 
                                  Le processu qui maintient tout cela automatiquement en action est comparable aux programmes informatiques qui peuvent être très experts dans un domaine mais complètement dénués d’intelligence.


                                • alinea Alinea 13 février 2014 18:16

                                  Je ne suis pas d’accord avec votre définition de l’inconscient ; l’inconscient n’est pas freudien ! Jung lui a donné une autre dimension qui me va !
                                  Le savoir n’est rien en soi - sauf pour ceux qui le montrent et/ou en vivent ; mais je doute que nous puissions vivre comme des papillons ; notre vie est bien trop longue et je suppose que l’expérience, et les « leçons » ne sont pas inefficaces pour sortir du bourbier ! néanmoins ne pas s’y enfermer et garder la part belle à la curiosité, cet abandon rieur, oui !

                                  Bon, je n’y arrive pas toujours, il faut bien l’avouer !!!


                                • Jean Keim Jean Keim 13 février 2014 22:27

                                  @alinea,

                                  Encore qq. mots, je ne connais rien à la psychanalyse ni de Freud ni de Young mais je vois le processus de la pensée. 
                                  Le lâcher prise ou toute autre démarche est une chose, rechercher le moyen de le réaliser est une autre chose, la recherche engendre ses propres problèmes qui nous mettent en décalage par rapport à l’élan initiale, c’est identique au flux incessant des pensées qui sautent sans arrêt d’un sujet à un autre, nous n’avons aucune prise sur le mouvement, vouloir le diriger, le discipliner voire le stopper est toujours le même flux et nous nous abrutissons. 
                                  Nous avons juste à le voir et laisser agir. 
                                  L’intelligence n’est pas dans le cerveau et la vie est belle et nous devons comprendre ce que vivre signifie.
                                  Fraternellement.

                                • alinea Alinea 13 février 2014 22:39

                                  Très probablement, la vie aboutie s’épargnerait la pensée ; ou à tout le moins le verbiage de la pensée. Prenons le comme un loisir qui, parfois, fait un déclic, une ouverture ; on apprends beaucoup des autres, et c’est souvent le langage, le vecteur.
                                  J’ai constaté que souvent, la prise de conscience passe d’abord par l’intellect, que là, ce « nouveau » est agréé, et met un temps, parfois infini, pour se « réaliser », c’est à dire être absorbé par l’être tout entier.
                                  Sans compter, ce besoin de chaleur humaine, cette connivence et parfois, le plaisir d’une joute verbale qui n’en finirait pas si la fatigue n’intervenait pas !


                                • Corinne Colas Corinne Colas 13 février 2014 14:48
                                  Pourquoi suis-je si réac ?

                                  La réponse ici peut être :



                                  Les anarchistes « à large spectre » préfèrent repérer les pouvoirs qui aliènent aussi bien à droite... qu’à gauche. 

                                   smiley

                                  • alinea Alinea 13 février 2014 15:15

                                    oui, il est très bien cet article ; ce qu’il nomme auto-organisation, je le nomme spontanéité : et ça, je l’ai déjà vécu ! C’est essentiel cette confiance qui doit être faite aux gens ! à condition qu’ils ne soient pas entravés par mille et une supercheries à la con ! Et c’est bien le contraire qui se produit en ce moment, qui nous étouffe : tous ces bons élèves qui imaginent que leurs petites idées sont si belles et bonnes qu’ils veulent les imposer et qu’il faudrait que tous acquiescent !
                                    Pour ma part, je dénie au pouvoir en place de me cadrer, et j’ai eu plus d’une fois l’occasion de désobéir ! quelquefois du simple fait de ne pas répondre comme il « convenait » ; mais je garde au fond du coeur l’idée d’un peuple que j’idéalise, où, que je prends dans sa plus belle mesure ! Ce qui est, effectivement tout à fait irréaliste !!
                                    Je ne sais pas si tu as lu « l’ordre moins le pouvoir » de Baillargeon, qui fait un tour de table de l’anarchisme ; j’en aime particulièrement une phrase, de Brassens, qui dit « je suis tellement anarchiste que je fais un détour pour emprunter les passages cloutés » !! smiley


                                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 février 2014 15:20

                                    La notion d’anarchisme-conservateur (tory) d’Orwell ...


                                  • alinea Alinea 13 février 2014 15:25

                                    J’adhère à peu près à cela car son mérite est grand ( à Orwell) de ne pas fantasmer sur l’essence divine de l’homme ! nous pouvons très bien vivre décemment, les uns et les autres, sans être parfaits !
                                    pour ma part, je n’ai rien à foutre qu’il y ait des riches, des « expansionnistes », si je peux arrêter leur délire aux portes de mon territoire ! comme je ne rêve pas d’uniformité, je trouve bien, dans l’article donné par Corinne, cette idée qu’on ne sait pas où on va ; mais savoir où on ne veut pas aller !


                                  • Corinne Colas Corinne Colas 13 février 2014 16:59

                                    « l’ordre moins le pouvoir » de Baillargeon : non... 

                                     après avoir lu son « cours d’auto-défense intellectuelle » qui m’a laissé sur ma faim, j’avoue ne pas en avoir envie. Peut être ai-je tort d’autant que c’est plutôt en réaction au zèle du « grand » mouvement « sceptique » où en réalité, se glisse parfois un soutien inconditionnel au statu quo. 

                                    mais oui, je connaissais cette phrase fameuse de Brassens, elle résume un état d’esprit éloigné de tout ce que l’on raconte...

                                     smiley

                                    Bonne journée !

                                  • Corinne Colas Corinne Colas 13 février 2014 17:06

                                    Les Gaulois le disent en chanson :



                                     smiley smiley

                                    Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !

                                    Quand les pavés volent, comme de grands oiseaux gris,
                                    en plein dans la gueule des flics au regard surpris.
                                    Quand ça Gay-Lussac, lorsque partout l’on entend
                                    le bruit des matraques sur les crânes intelligents.

                                    Dans la douceur de la nuit, le ciel m’offre son abri,
                                    et je pense à Jésus Christ, celui qu’a dit :
                                    Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !

                                    Le monde est beau, tout le monde il est gentil x4

                                    Quand dans le ciel calme, l’avion par-dessus les toits,
                                    verse son napalm sur le peuple indochinois.
                                    Quand c’est la fringale, lorsqu’en place d’aliment,
                                    les feux du Bengale cuisent les petits enfants.

                                    Dans la tiédeur de la nuit, la prière est mon appui,
                                    car je pense à Jésus Christ, celui qu’a dit :
                                    Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !

                                    Le monde est beau, tout le monde il est gentil x4

                                    Quand ça jordanise, quand le pauvre fedayin
                                    copie par bêtise la prose à monsieur Jourdain.
                                    Quand le mercenaire ne songe qu’a vivre en paix
                                    et se désaltère avec un demi Biafrais.

                                    Dans la fraîcheur de la nuit, je me sens tout attendri
                                    en pensant à Jésus Christ, celui qu’a dit :
                                    Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !

                                    Le monde est beau, tout le monde il est gentil x7

                                  • alinea Alinea 13 février 2014 18:09

                                    La musique est à chier quand même !! smiley
                                    En tout cas, il faut le savoir et pas l’oublier mais ne pas oublier non plus que ce sont les situations qui rendent les gens moches et méchants !
                                    Après il y a ceux qui se blindent et ceux qui continuent de rêver ! c’est une forme de blindage aussi d’ailleurs ! ne pas voir.....


                                  • Corinne Colas Corinne Colas 13 février 2014 19:00

                                    « musique à chier »... comme le papier peint etc. de l’époque !

                                    C’est devenu « collector ».

                                    Sinon à l’heure de l’insipide politiquement correct auquel on nous abreuve, on peut regretter l’esprit qui animait les Jean Yann, Audiard et autres... 

                                    Au lieu de l’ABCDZY, je vote pour 10 mn de rigolade réac obligatoire chaque jour à l’école.

                                    Allez je sors me mettre au piquet !



                                  • alinea Alinea 13 février 2014 19:05

                                    Pas du tout !( pas au piquet !!) mon commentaire n’était pas méchant, bête peut-être, mais pas méchant ; d’ailleurs, je vote aussi pour dix minutes obligatoires de rigolade, mais réac, bien sûr, à l’école ! ça ferait du bien à tout le monde, j’en suis sûre !!!


                                  • Corinne Colas Corinne Colas 13 février 2014 19:38
                                    No problemo Alina !

                                    Endoctrinement et rigolade : une antinomie... alors c’était juste une figure de style à cause de la sanction qui s’abat avec force aujourd’hui, et non par rapport au commentaire.

                                    Allez bonne soirée...

                                  • Alpaco 13 février 2014 15:26

                                    Alinea,

                                    ne confondrais-tu pas le mot réactionnaire avec la liberté de chacun de penser par soi même ?
                                    Aussi appelé le libre arbitre ?


                                    • alinea Alinea 13 février 2014 15:33

                                      non ! c’est juste une mise en rapport avec les mots ordinaires, ordinairement dits ces temps-ci !
                                      Un chemin tracé semble vouloir nous faire croire qu’il n’y en a qu’un ; réagir à cela ne semble plus être « révolutionnaire » mais « réactionnaire » !! question de vocabulaire, certes ; mais qui imbibe quand même les discours des uns et des autres !
                                      disons que penser par soi-même, être hors des sentiers battus, jusqu’ici faisait partie de l’opposition !! tout est sens dessus dessous !
                                      On s’en fout, c’est un peu vrai !!


                                    • Alpaco 13 février 2014 16:17

                                      Alinea,
                                      le sens des mots est un vaste débat.

                                      C’est le débat actuel, ou plutôt le non-débat. On nous résume tout à pro ou anti ceci ou cela, aucune nuance, aucune intelligence dans le sens des mots. Sauf pour les journalistes rien n’est binaire dans la vie. Dans la « vraie vie » disent-ils, car il existerait une « fausse vie ».

                                      Nous sommes nombreux à réfuter et refuser tout un tas de mots pour leur sens :
                                      gauche et droite, libéral et communiste, guerre et paix, bonheur et malheur, réussite et échec, etc.


                                    • alinea Alinea 13 février 2014 17:39

                                      pour la nuance, il faut du temps ! et du temps n’avons pas qui nous fait aller toujours derrière la page voir si une autre n’est pas plus plaisante !! on aime quand même se satisfaire de schémas clairs, de cadres sécurisants : tu dis ci, tu dis ça donc tu es comme ci tu es comme ça, mon ennemi !!! et c’est emballé !
                                      Bon, j’exagère, comme toujours, ici même nous arrivons fort bien, je trouve et vu le support, à causer un peu ! smiley


                                    • bakerstreet bakerstreet 13 février 2014 16:12

                                      Bonjour Alinea


                                      Les mots et les sensations roulent comme un tonnerre à fleur de peau. 
                                      Vos sensations d’écorchée sont votre douleur votre énergie et vos couleurs. 
                                      Bouddha nous avait prévenu de ces choses, qui se creusent en nous, qui font leur lit, relative à la lumière, à la douleur et au plaisir.
                                       Actes d’une vie impossible à notarier
                                      Néanmoins la main qui sait tenir la plume fait tomber l’illusion des cadres. 
                                      C’est tout le décor des dernières décennies que vous décrivez.

                                      Ce monde finalement était jeune et il a vieilli avec nous.
                                      Pourtant le brasero est encore plein de braises, qui rugissent sous la cendre.
                                      Hesse et Huxley sont un peu oubliés,
                                       le loup des steppes pourtant continue à hurler sous la lune
                                      . Et jamais les points de vue de contrepoint n’ont jamais été si actuels.
                                      La paix des profondeurs dort au grenier, sous une jaquette vieillie cornée. 
                                      Acheté d’occasion, février 75, un nom à l’intérieur
                                      J’ai toujours aimé les livres qu’un autre ou une autre a ouvert avant moi
                                      Aimé détesté et rit à la lecture de ces lignes souveraines et jaunies comme de vieux souvenirs d’été
                                      Ce pourrait être le votre, 
                                      les lignes des livres il me semble sont comme d’étranges routes,
                                       ou dans une autre dimension, nous nous retrouvons.


                                      • alinea Alinea 13 février 2014 17:46

                                        Un régal !
                                        Je retiens le monde jeune qui a vieilli avec nous, mais surtout le brasero et ses braises qui ne demandent que du combustible pour s’enflammer ; cela évoque tant de choses à la fois, que, j’en suis sûre, j’en ferai un article, où je ne dirai rien de bien neuf, mais vu sous cet angle !
                                        Quant aux livres - et à beaucoup d’objets, j’aime aussi continuer leur vie plutôt que les déflorer ; c’est une histoire qui se passe de main en main.
                                        À Vaison-la-Romaine, ils font un truc que je trouve super ; des livres sont laissés sur des bancs, sur des murets ; on le prend, le lit le remet ; on en met d’autres et ainsi de suite ; n’y cherchons pas le dernier Angot, forcément, mais tombant dessus, ce peut être une rencontre !
                                        Merci bakerstreet


                                      • Loatse Loatse 13 février 2014 17:07

                                        Bonjour Alinéa

                                        je me reconnais aussi dans ton parcours, celui qui a vu fleurir des méthodes d’accouchement le plus naturelles possibles afin que l’enfant naisse dans les meilleures conditions , sans le stress de la mère.. y compris l’accouchement dans l’eau, assis « à l’indienne » ;)

                                        puis le mode hyper médicalisé-allongé (mais pourquoi il ne descend pas ce petit heing ? :)
                                         
                                        Dans ce monde progressiste régressif (paradoxe) nous voilà devenus, nous qui constatons qu’on veut faire table rase du passé dans ce qu’il avait de positif, du bon sens pour construire une nouvelle civilisation, les ennemis de ceux qui nous veulent du bien, des réacs, de vieux cons ou les trois à la fois :)

                                        la laideur (dont tu parles) est partout... pire celle ci est devenue dans cette société d’inversion des valeurs, beauté...

                                        ainsi en est il de ces commerces « modernes » de verre, de métal et de plastique aux néons agressifs dans lesquels ceux qui sont sensibles comme je le suis font des malaises... exit le marbre, la pierre, le bois ses vibrations et ses odeurs, ses nuances et sa patine... d’ailleurs ce monde là ou prime l’utilitaire, le facile à entretenir, bétonné à outrance, déboisé de même ressemble à ces fruits verts que l’on nous vend et qui pourrissent sans murir...

                                        Heureusement, il y a la tendance « vintage » qui séduit de plus en plus de monde, jeunes et moins jeunes et qui prouve que ce qui est d’antan n’est pas pour autant « has been »...et bien des mômes s’arracheraient le 501 inusable raide comme un passe lacet de mes 20 ans en lieu et en place des jeans made in bengladesh fins et solides comme du papier à cigarette et qui godillent de partout..

                                        sinon je n’ai rien contre le pouvoir.. un autoritarisme éclairé me paraitrait même salutaire vu l’état de notre Pays, hélàs nous avons bien l’autoritarisme mais sans les lumières...

                                        Donc oui ce n’était pas tout bien avant (la fraise des dentistes genre marteau piqueur, l’absence de minima sociaux, les maillots de bain en coton qui absorbaient l’eau et pesaient 3 tonnes, les femmes mariés infantilisées) mais on mangeait sainement, on respirait mieux dans les villes et nos ainés ne finissaient pas relégués dans des mouroirs.. L’idéal des mômes étaient de ressembler à B.B ou à francoise hardy, pas à la péripatéticienne du coin...

                                        les petites filles étaient habillées en petites filles et non pas en adultes miniatures... Les profs étaient respectés.

                                        Ils sont ces mômes le signal le plus marquant que quelque chose ne va pas... à mon avis que nous avons perdu le respect de nous même... et que ce qu’ils nous disent ces mômes avec leur violence, leurs comportements c’est que c’est nous qui nous faisons violence et qui avons mal et leur faisons mal en les privant et de repères et de limites..

                                        Ce n’est donc pas à un retour en arrière comme on voudrait nous le faire croire que nous nous acheminons mais une réaffirmation de nos valeurs... celles qui ont fait leurs preuves et sont donc intemporelles ...

                                        D’ou la panique de nos élites et des apprentis sorciers de tous poils...


                                        • alinea Alinea 13 février 2014 17:56

                                          "sinon je n’ai rien contre le pouvoir.. un autoritarisme éclairé me paraitrait même salutaire vu l’état de notre Pays, hélas nous avons bien l’autoritarisme mais sans les lumières...« 
                                          cela me paraît encore plus idéaliste que je ne suis ; malheureusement, la position de pouvoir ne s’arrête pas là !! ce n’est pas un hasard si les éminences grises sont dans l’ombre ! au fond, c’est un peu le pouvoir des femmes que ce pouvoir de l’ombre ; un pouvoir qui sait mais qui ne s’abîme pas à la lumière.
                                          Le vrai progrès n’est-ce pas garder le bon et après avoir expérimenté telle ou telle trouvaille, la laisser tomber si ses effets pervers sont imprescriptibles ?
                                          Pour le dentiste, je suis à cent pour cent d’accord ; pour la chirurgie d’une manière générale ! et c’est pas rien, convenons-en. Nous en sommes toujours au stade du » meurtre du père", où il nous faut tout foutre en l’air pour nous prouver que nous vivons !! il nous faudrait grandir un peu !!
                                          merci Loatse


                                        • 65beve 65beve 13 février 2014 17:15

                                          très bon article,

                                          Donc, vous me prendrez :
                                          - un combi WW,
                                          - la discographie complète du Jefferson Airplane,
                                          - un coin perdu de l’aveyron.
                                          - un portable (faut pas déconner quand-même).

                                          Un cure salutaire de quelques semaines en été et vous serez guérie de cette saloperie de réactionnite.

                                          cdlt



                                          • alinea Alinea 13 février 2014 17:59

                                            bon, le combi, j’ai pas : le coin perdu, je l’ai trouvé, mais dans l’Aude ; quant au portable, non trois fois non ! je n’en ai pas et je n’en ai pas l’utilité ; à long terme, internet, oui ! smiley , mais on peut s’en passer un temps ; quant à la musique, j’hésite encore !!
                                            Dès que je suis guérie, comptez sur moi pour en faire un article !! smiley


                                          • Fergus Fergus 14 février 2014 08:16

                                            @ Alinea.

                                            Vivre sans musique, impossible pour moi. C’est pourquoi, même si je vivais dans un coin paumé, ce qui n’aurait rien d’insupportable, il me faudrait impérativement l’électricité.


                                          • lionel 13 février 2014 19:15

                                            Alinéa, que l’univers vous suscite des pensées, quoi que se soit pour que vous restiez vivante, nous essayerons de faire m^me car nous vivons la même absurdité et sans faire mieux que vous... La pathocratie nous entraine dans sa folie...

                                            Respect


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2014 19:23

                                              Alinéa,


                                               « Pourquoi suis-je réac ? »

                                              C’est un peu le même genre de question que je me suis posé, mais sous une autre forme.
                                              Ce n’est pas le pourquoi qui importe mais le comment on réalise la réponse.


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2014 19:25

                                                Lisez ceci, je ne sais si cette enquête vous est parvenue 

                                                 smiley

                                              • alinea Alinea 13 février 2014 20:54

                                                Oui, s’engager est bien trop souvent ce que vous dîtes dans la dernière ligne de votre article !Mais échappe-t-on à soi ? En général, c’est l’Histoire qui nous emporte ; nécessité fait loi dit-on, et cela me paraît juste !
                                                Je doute rarement de la sincérité de celui qui s’engage, en revanche, je doute souvent de son recul !


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 14 février 2014 09:13

                                                Alinéa,

                                                 Bonne fête de St Valentin, tout d’abord.
                                                 S’engager oui, mais pourquoi, pour qui, pour quel résultat ?
                                                 C’est un peu le message tout chaud que l’on avait, ce matin, sur notre antenne radio dit par une autre dame qui a son franc parlé. 
                                                 De cela j’en suis plus que convaincu.


                                              • Madeleine Madeleine 13 février 2014 19:45

                                                Bonjour,

                                                Il y a deux mille ans, Jésus avait déjà tout compris, lui qui disait : « Celui qui a connu le monde a trouvé un cadavre et celui qui a trouvé un cadavre, le monde n’est pas digne de lui. » (Evangile de Thomas, logion 56)

                                                Les gnostiques ont donc tranché la question : se couper du monde. Cela paraît honteux ou monstrueux aux regards de la « masse »... mais que faire d’autre ? Il y a des gens qui disent qu’il faut regarder les infos pour se tenir au courant. Mais au courant de quoi ? De notre impuissance à changer ce qu’on voit ?

                                                On ne peut rien changer, sauf soi-même...


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2014 20:32

                                                  Ce que vous ignorez, Madeleine ?

                                                  C’est que beaucoup de choses avaient été découvertes et dites avant lui

                                                • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2014 20:33

                                                  Si un jour, vous découvrez quelque chose écrite de sa main, vous me prévenez ? smiley


                                                • alinea Alinea 13 février 2014 20:46

                                                  Bonsoir Madeleine,
                                                  votre manière de dire les choses ne m’est pas habituelle mais je sais que la sagesse ne date pas d’hier et qu’elle se retrouve dans tous les écrits saints ou sages ; se retirer du monde, de sa scène, pour moi c’est réduire notre environnement à ce qu’on est capable d’assumer ; notre cerveau n’a pas muté avec la mondialisation et ce n’est pas un hasard si celle-ci échappe à tout le monde. Dans son environnement proche, à condition qu’il n’y ait pas foule, on peut être ce que l’on est et donner ce que l’on a à donner, recevoir ce que l’on a à recevoir ; et cela me paraît, oui, une belle ligne de vie.


                                                • izarn izarn 14 février 2014 00:35

                                                  Le réac c’est le con qui regarde Pujadas au 20h, le réac c’est Hollande aux USA, le réac c’est Fabius contre Al Hassad, le réac c’est Valls contre Dieudonné. Le réac c’est Moscovici pour la finance globalisée, le réac c’est Mélenchon contre Marine le Pen....
                                                  Le réac c’est le casse-couille qui chie sur Poutine aux J.O.
                                                  Les réacs, ces connards, ils ont envahi le PAF, normal pour des enculés.


                                                  • Hervé Hum Hervé Hum 14 février 2014 00:51

                                                    Nos petits bonhommes sont prévus, naissent aux heures de bureau et sont éveillés très tôt par la sociabilisation

                                                    Une sociabilisation, en forme de domestication. Non ?

                                                    Bonsoir Alinea, belle confession que voilà !

                                                    Réactionnaire dis tu ? Ma foi, je ne connais pas vraiment ce mot là dans son usage politique. Figure toi que je suis allé voir, par réaction, ce qu’en disait Wikipédia.
                                                     Bon, c’est bien à peu près le même contenu. Réaction de suspicion ? Même pas, ignorance seulement qui veut voir s’il n’y aurait pas à apprendre plus ou à défaut se faire rabâcher la même chose.

                                                    En fait, je remarque que tu commence par montrer un caractère très réactif et réceptif. Ou l’inverse ! Mais au fait, réaction veut dire opposé à action. Cette dernière serait donc un mouvement de progression avec les progressistes ? 

                                                    C’est sûr, ils ont raison, nous progressons indubitablement dans le temps vers notre propre fin. Serais tu opposé à cela ? Serais tu une réactionnaire de la mort ?

                                                    Hum, je ne suis pas si sûr que tu sois une véritable réactionnaire et les autres de progressistes... Tout dépend du point de vue ou plutôt de la perspective, sa perspective. Voilà un mot que depuis quelque temps je raisonne et qui résonne en moi très fortement. Tout est là, dans la perspective, comme celle d’un tableau, comme la volonté des hommes et des femmes. Il y a des perspectives comme des forces gravitationnelles, atomique et d’autres comme des lois mathématiques.Et bien sûr, il y a les perspectives économiques, sociales, écologiques. Et puis surtout il y a la perspective du temps et celle ci, c’est toujours celle du présent sur le passé et le futur. Le réactionnaire est celui qui refuse le présent pour chercher une perspective depuis le passé. Mais à contrario, le progressiste est celui qui voulant se placer dans une perspective depuis le futur, fuit le présent parce qu’il le veut passé.

                                                    Il n’y ni à être réactionnaire ou progressiste, mais conscient de ce qui .fait notre raison d’être personnelle et non par réaction ou copie conforme au conditionnement médiatique. Difficile exercice, qui nécessite un esprit révolutionnaire, même désabusé.

                                                    Bonne nuit Alinea


                                                    • tektek93 tektek93 14 février 2014 07:41

                                                      Bonjour Alinea,

                                                      Comme l’écrit Cevennevive : Très bon article que j’aurais pu écrire (en moins bien tout de même)
                                                      J’ai le même ressenti et je suis dans la même classe d’age que vous , tout cela me fait peur c’est pourquoi peu à peu je me retire ( me suis retiré ) du jeu.
                                                      J’ai le sentiment que « les gens » vivent par procuration ( téléréalite,amis de facebook etc) et qu’ils endorment leur conscience par un « on a pas le choix »excusant tout.
                                                      Pour ma part un méchant cancer vient de me faire découvrir que je ne suis pas immortel et je suis très occupé à régler son compte à cette vilaine petite chose, une fois cela fait je retournerai dans mon pays de coeur ( c’est un pays très pauvre ou les gens conservent la qualité dans les rapports humains )pour y faire , pour y agir, en bref pour vivre. 


                                                      • cevennevive cevennevive 14 février 2014 11:14

                                                        Bonjour tektek93,


                                                        Votre commentaire m’interpelle. Je n’aurais pas réagi si ne je vivais, moi aussi, le même problème. Pas moi personnellement, mais mon compagnon, qui lutte en ce moment grâce, ou à cause, d’une chimio très pénible...

                                                        Nous vivons en ce moment à trois : lui, le cancer et moi... Une guerre sournoise et feutrée. Qui gagnera ?

                                                        Alors, je pense à vous plus particulièrement et je vous salue bien tendrement.


                                                      • Abonchatbonrat Abonchatbonrat 14 février 2014 08:11

                                                        Deux possibilités, pas trois, de survivre dans ce monde fini (au sens de foutu) quand il nous exaspère à ce point : le retrait du monde, mais là encore on est en terrain piégé puisqu’il est loin le temps où l’on pouvait partir s’installer en Lozère pour presque rien et y vivre de peu. Ou cultiver l’humour, l’ironie, voir cette horreur comme un vieux film de Jean Yanne, assister en spectateur à cete pochade, en spectateur car c’est clair que personne ne se mouillera pour que les choses changent. La France et sa mémoire révolutionnaire ne sont plus qu’un oubli. On a des votards et on a des lavettes, tous prêts à subir le grand bouillon sado-maso qu’on nous concocte depuis les funestes années 80. Les quelques éclats sporadiques qui se produisent de loin en loin sont aussitôt requalifiés d’actes de démences par la Propagandstaffel. Et le populo se contente d’espérer en des lendemains mieux logés en grattant ses tickets de loterie devant sa télé.
                                                        http://sheerlookisback.tumblr.com/


                                                        • Fergus Fergus 14 février 2014 08:14

                                                          Bonjour, Alinea.

                                                          Réactionnaire ou pas, peu importent les étiquettes, et votre manière de voir et d’appréhender la vie me semble parfaitement respectable. C’est tout ce qui compte, non ?


                                                          • LaBlaze 14 février 2014 14:31

                                                            bonjour et merci,
                                                            cet article m’a poussé à m’inscrire, alors que je passe ici journellement depuis X années, afin de laisser une trace de mon approbation totale !

                                                            dans quel monde vivons nous ? à quel moment allons nous essayer de retrouver les fondamentaux ? est ce encore possible ? sommes nous trop cons, avides, prétentieux ?

                                                            je ne rêve plus que de quelques hectares de foret pour y faire mon nid et pouvoir me passer du contact de mes semblables.......je n’ai que 40 ans mais j’ai déjà perdu foi en l’humain !

                                                            alors, un texte comme ça me ravi car je me dis que je ne suis pas le seul, ici, sur cette terre à être « socialement inadapté ».

                                                             


                                                            • Karol Karol 14 février 2014 16:20

                                                              Nous sommes nombreux à nous retrouver dans ce texte bien balancé. Faut-il s’en réjouir ( d’être nombreux ) ou se désolé de cet amer constat ?
                                                              L’espoir, qu’un jour on trouvera les moyens de mettre un bâton dans les rouages de cette machine infernale pour enfin l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, fait vivre....


                                                            • Karol Karol 14 février 2014 16:22

                                                              erreur :: se désoler....


                                                            • alinea Alinea 14 février 2014 17:47

                                                              Eh bien LaBlaze, je suis très contente de vous avoir fait franchir ce pas ! et j’espère que vous viendrez donner un coup de main, un coup de gueule de temps en temps ; je suis particulièrement socialement inadaptée !! mais cela ne m’empêche d’être curieuse de mes semblables, d’aimer les écouter les lire. Je les cherche activement mes hectares !
                                                              Les fondamentaux ont été pris pour des archaïsmes, aussi fallait-il vite s’en défaire pour rentrer dans la mode, comme on s’est défait de nos accents régionaux, trop ploucs pour pouvoir y entendre la beauté et l’intelligence des mots ! Il est urgent de les remettre au goût du jour, car la mémoire se perd et, une fois perdue !!! ce sera comme les accents : au musée !
                                                              À bientôt donc, et merci


                                                            • alinea Alinea 14 février 2014 18:05

                                                              Il faut se réjouir d’être nombreux Karol, et résister à la dictature de la connerie et de la superficialité marchande ! mais pour ça, il faut savoir dire « non », il faut oser désobéir !! Je crois vraiment que nous sommes rendus à un stade où il faut puiser au fond de nous toutes nos capacités à être « héros » ! notre petit train-train, nos petits refus, nos pirouettes ne peuvent plus suffire : il faut sortir de nos gonds !!


                                                            • franc 14 février 2014 16:42

                                                              D’après l’article et ses commentaires ,l’auteur ne semble pas coller à la définition de « réac » au sens commun et négatif qu’on en donne ,à savoir , toujours tourné vers le passé mais le passé négatif avec son ordre ancien inégalitaire tyrannique pleins d’abus de pouvoir ,de faussetés ,d’hyocrisies ,d’injustices et de laideurs ,au contraire il serait catalogué plutôt progressiste et m^me anarchiste . Une anarchiste ne peut être réactionnaire,m^me un anarchiste dit de droite ne peut être réactionnaire au sens négatif en ce sens qu’il ne peut utiliser son pouvoir pour abuser et dominer les autres puisque par définition un anarchiste qu’il soit de gauche ou de droite récuse tout pouvoir ou toute autorité qui n’émane pas de sa conscience ou de sa raison individuelle .

                                                              Etre pour certains états du passé qu’on trouve meilleur ou mieux ou supérieur que dans le présent ne suffit pas pour être étiqueté «  réac » et m^me est le contraire de « réac » au sens négatif de ce mot. Etre pour l’intelligence et la beauté ,qu’elle soit du passé ,du présent ou du futur ,n’est en rien « réac »,au contraire c’est tout ce qu’il ya de plus progressiste ,et j’irais encore plus loin ,être pour le Vrai,le Juste ,le Beau ,ces trois valeurs suprêmes et absolues de la Trinité platonicienne est le seul progressisme authentique ,toutes les autres soi disant progressismes qui contredisent ous’opposent à ces valeurs platonicienne transcendantales son des faux progressismes. L’Intelligence de la Raison ,la Vérité ,la Justice ,la Beauté sont des valeurs intemporelles et m^me éternelles comme les Idées transcendantales de Platon

                                                              La Vérité qui découle de l’intelligence de la Raison,raison universelle ,absolue et transcendante ,la Justice et la Beauté qui émanent et procèdent de cette m^me Raison transcendnatale et immanentisante ,sont les seules et vraies valeurs absolues source du vrai Progrès ;ceux qui obéissent et servent ces valeurs du Vrai ,du Juste et du Beau et qui par conséquent créent le progrès c’est à dire le passage d’un état inférieur vers un état supérieur en qualité, sont par nature et par essence des progressistes ,ceux qui s’opposent à ces valeurs platoniciennes sont des réactionnaires .

                                                              beaucoups de gens contemporains postmodernes opposés au modernisme classique des Lumières qui trouvent sa source dans la philosophie antique socratique ou présocratique sont des réactionnaires ,tandis que les philosophes des Lumières du 18 è siècle sont progressiste

                                                               


                                                              • alinea Alinea 14 février 2014 18:01

                                                                Je suis effectivement anarchiste, c’est-à-dire, quelqu’un qui a pour utopie la multiplicité des cultures et des êtres dans une société où chacun peut vivre dignement et donner le meilleur de lui-même ; nous vivons dans un monde de gaspillage et celui de nos énergies, créativité, inventivité , n’est pas le moindre ! En même temps, il n’y a pas d’étanchéité entre les humains, tout est mouvant, tout le temps ; la langue, les moeurs bougent, changent, mais au rythme des gens, pas par décret ! Que certains soient plus repliés sur eux-mêmes, que d’autres soient plus ouverts, c’est cela aussi qui fait le charme d’un lieu, d’une culture, d’un pays ! Je ne me prononce donc pas sur la protection à tout prix de quelque influence extérieure que ce soit, mais que cette influence soit échanges, additions et non soustractions, et se fassent, je me répète, au rythme du peuple. Ainsi, je ne crois pas vous suivre sur votre comm ci dessous où vous me semblez vouloir « protéger » une pureté , qui, me semble-t-il, n’a jamais existé, mais rester soi-même, ouvert et accueillant.
                                                                J’assume d’être traitée de réac si l’ « étalon » du progrès est une machine de guerre qui impose à tous des lois sur des sujets qui ne concernent pas la loi ! Ce mélange des genres, cet être unique et un uniforme promu au rang de modèle, me débecte : je n’irai jamais contre moi-même et il serait bon que tous en fassent autant ; à condition de se connaître soi-même, va sans dire !!


                                                              • franc 14 février 2014 17:32

                                                                Quand je défend la nation et donc le cadre dans lequel une démocratie est possible ,je ne suis pas réac mais progressiste

                                                                quand je défend la culture millénaire française spécifique ,la culture proprement gauloise ,que je trouve bonne et belle ,je ne suis pas réac mais progressiste

                                                                Quand je défend la spécificité et l’intégrité de la nature originelle et originale du peuple français dit de souche ,le peuple franc ou gaulois celto-germanique ,les blonds aux yeux bleus ,que je trouve intelligent et beau,je ne suis pas réac mais progressiste

                                                                quand je combat le capitalisme mondialiste qui détruit la Nation , l’Etat ,le Peuple,la Culture et la Nature ,je ne suis pas réac mais progressiste

                                                                Quand je défend la Raison,raison universelle ,absolue et transcendante source de Vérité ,de Justice et de Beauté ,et donc source de Progrès authentique,je ne suis pas réac mais progressiste

                                                                Quand je combats les intégrismes et les obscurantismes contemporains et postmodernes ennemis de la Raison et du Progrès ,ennemis de l’amour et de la fraternité, des hommes et des dieux ,je nesuis pas réac mais progressiste

                                                                Quand je défends l’ordre et l’autorité émanant de la Raison source de paix et de liberté véritable contre le nihilisme et le relativisme individualiste ,je ne suis pas réac mais progressiste

                                                                Qaund je défends la Science ou la Technique procédant de l’Intelligence et de la Conscience de la Raison ,qui respecte l’ordre naturel dans ce qu’il a de plus parfait à savoir la beauté et qui élimine ce qu’il ya d’imparfait ,en conformité avec l’ordre surnaturel qui apporte un plus en faisant passer d’un ordre ancien ou un état inférieur vers un ordre ou un état nouveau supérieur ,je ne suis pas réac mais progressiste

                                                                quand on défend tout ce qui est bon ,vrai ,juste et beau à temps et à contretemps , à quelque temps que c e soit ,en tout lieu et en tout temps ; passé ,présent ou futur ,on n’est jamais réac mais au contraire progressiste et m^me le seul vrai progressiste qui soit

                                                                 

                                                                « Tout ce qui donne de la joie est bon »--------------------Spinoza.

                                                                 


                                                                • lsga lsga 16 février 2014 14:40

                                                                  un texte petit bourgeois idéaliste, donc en effet, nécessairement réactionnaire.

                                                                   
                                                                  Hey, apprenez les définitions :
                                                                   
                                                                  S’oppose à révolutionnaire et progressiste.

                                                                  • alinea Alinea 16 février 2014 17:04

                                                                    C’est ce que je dis ; tout dépend de la révolution ! je n’en vois pas poindre d’autres ! mais si une vraie se profilait, vous pourriez compter sur moi Isga ; quant au petit bourgeois, je vous laisse seul juge !( ceux qui me connaissent riraient bien !!)
                                                                    Le progrès, je ne le place pas dans la « croissance » ni le pouvoir d’achat, ça c’est vrai !!


                                                                  • alinea Alinea 16 février 2014 17:13

                                                                    Je suppose que vous avez lu le chapitre « usage contemporain », dans votre lien ! J’y suis !! d’ailleurs j’aime beaucoup régis Debray ; les autres moins ou pas !
                                                                    Les anarchistes seraient-ils d’affreux réactionnaires qui fuient le progrès pour « retrouver » une sécurité fictive ? le fait est que je me fous comme d’une guigne du regard qu’on me porte ! surtout quand on ne me connait pas !! les anti nucléaires d’affreux obscurantistes qui ont peur de tout ? Les alter-mondialistes, de doux rêveurs qui ne savent pas ce qui est bon ?

                                                                    Ma foi... c’est vous qui voyez


                                                                  • lsga lsga 16 février 2014 17:25

                                                                    Vous êtes petit bourgeois au sens idéologique du terme : vous vous fourvoyer dans les utopies, les rêveries sans intérêts, le moralisme, et les valeurs...

                                                                     
                                                                    Nous sommes aux portes d’une Révolution européenne. Quand vous verrez les Espagnols défiler à Paris et les Français défiler à Berlin : soyez prêt. 

                                                                  • alinea Alinea 16 février 2014 17:58

                                                                    Je ne comprends pas : les Espagnols à Paris et les Français à Berlin.. ;
                                                                    je suis idéaliste, depuis toujours mais ce n’est pas ma faute !! jamais pu être autrement !!


                                                                  • Marc Chinal Marc Chinal 16 février 2014 18:15

                                                                    Réactionnaire, révolutionnaire, positionnement droite gauche, lutte des classes...
                                                                    Tous ces mots arrivent en fin de vie à l’âge de la conscience, lorsqu’on s’aperçoit que l’essentiel, c’est la survie (au sens large et non limité à la Jungle).
                                                                    .
                                                                    Lutte des classes ? Ah bon ? C’est pour cela qu’aux élections il y a 3 listes d’extrêmes gauche ? Ils se bouffent entre eux à cause de la lutte dans la même classe ?
                                                                    Et les riches qui se bouffent entre eux, ils agissent suivant quel ordre des choses ?
                                                                    .
                                                                    Heureusement, tout ceci va être gentiment relayé au placard de l’Histoire de l’humanité, car le monde post-monétaire va le remplacer.


                                                                    • alinea Alinea 16 février 2014 18:20

                                                                      Bien d’accord ; le monde sans argent, disons que j’en suis aussi près que possible, dans cet environnement tout argent ! ainsi vous aussi êtes « idéaliste » ? petit bourgeois alors ! smiley

                                                                      non, franchement, les mots n’ont plus aucun sens, mais cela a un sens que les mots n’en aient plus, ce n’est pas anodin !!

                                                                      ( vous aurez compris que je me réfère au posts ci-dessus !!)


                                                                    • Marc Chinal Marc Chinal 16 février 2014 18:48

                                                                      <<<Bien d’accord ; le monde sans argent, disons que j’en suis aussi près que possible<<<<
                                                                      .
                                                                      Oui, pas facile de freiner cette machine folle et d’être « sans » tout en étant « dedans ».
                                                                      Mais nous sommes en train de mettre en place les outils pour se passer de ce système : filière alimentaire, vestimentaire, immobilière, culture, etc. car il n’est plus question de passer pour des parasites et/ou ne pas savoir fermer le bec à ceux qui disent « oui, mais vous êtes bien content de profiter de ce système et de ses bienfaits ! »
                                                                      Gros boulot, mais plein d’avenir. :)
                                                                      Bonne continuation à vous.


                                                                    • franc 16 février 2014 19:30

                                                                      Petit bourgeois peut bien s’accorder avec réactionnaire mais non pas idéaliste

                                                                      Au contraire un idéaliste , vrai idéaliste sincère et non pas idéaliste de façade ou petit bourgeois de salon ,est plutôt révolutionnaire quant à ses idées d’autant plus qu’être idéaliste n’exclut pas d’être matérialiste et pragmatique ,l’exemple éclatant qui saute au yeux est Marx et Engel dont la philosphie allie le réalisme , le matérialisme et pragmatisme avec les pensées les plus hautes pour former un monde idéal réel ;plus encore la philosophie matérialiste marxiste affirme que c’est l’action réelle ,la vie matérielle au sens d’immanent et d’existentialiste ,l’élan vital qui vient du plus profond de l’être humain comme dirait Nietzches, qui est à l’origine et l’auteur des pensées idéales et morales .Marx est un matérialiste idéaliste révolutionnaire .

                                                                      Idéal ne signifie pas illusoire .

                                                                      Marx a critiqué l’idéalisme d’Hegel mais c’est pour le remettre à l’endroit , l’idéalisme hégélien etait une image renversée comme dans l’appareil de photographie ; Hegel part du ciel pour descendre sur terre et Marx dit à l’inverse qu’il faut partir de la terre pour monter au ciel ,mais tous deux visent le ciel c’est à dire l’idéal.


                                                                      • Marc Chinal Marc Chinal 17 février 2014 11:51

                                                                        Ne reste plus qu’à comprendre que l’idéal, le « sur homme », n’est que le reflet d’une maladie mentale liée aux frustrations, une survie menacée. Aucun humain équilibré ne cherche à toucher le ciel. Cette fuite en avant vers un progrès qui transformerait l’humain en être tout puissant n’est que le reflet de sa peur de SA mort. Mieux vaut apprendre le monde que vouloir le transformer en fantasme.
                                                                        .
                                                                        Evidemment, tout ceci en ne confondant pas « idéal » et « respect du droit à vivre correctement pour chacun », autant du côté matériel qu’intellectuel (car la liberté de dire merde est également fondamentale), or dans les pays Marxistes, à force de « matériel », (souvent en pénurie), on a méprisé la liberté de penser différemment en masquant cela sous « l’accès à chacun à la Culture d’Etat ».


                                                                      • alinea Alinea 17 février 2014 13:16

                                                                        Marc : j’appelais ça plutôt « l’idéal de soi » ; dont j’ai été atteinte pendant longtemps ; c’est de la même famille, mais ayant connu les deux aspects, je pense qu’un idéal est un moteur, si l’on sait que ce qui compte c’est le chemin ! et l’abandon qui laisse libre la curiosité, ne pas s’enfermer dans des schémas rigides, ne pas penser qu’on a raison... on tient le bon bout, non ?


                                                                      • Marc Chinal Marc Chinal 17 février 2014 19:07

                                                                        Oui, tout à fait d’accord.
                                                                        Je répondais au commentaire précédent mais l’affichage sur agora (à moins que ce soit mon navigateur) donne l’impression que c’est un commentaire qui sort de nulle part...
                                                                        Bref.
                                                                        Oui, le chemin est plus important que le but.
                                                                        De toutes façons, la vie n’est qu’un voyage. Quand on est arrivé, c’est qu’on est mort ! ;o)


                                                                      • Raymond SAMUEL Raymond SAMUEL 16 février 2014 19:50

                                                                        bonsoir chère,
                                                                        Vous avez l’intention de migrer vers le département de l’Aude dites-vous.
                                                                        Si vôtre point de chute prévu est en vue du canal du midi je vous demanderais bien de vous intéresser à un certain SAM que vous trouverez au gouvernail d’une péniche appelée « Le Tourmente ».

                                                                        N.B. vôtre article est trop énorme pour mon emploi du temps...


                                                                        • alinea Alinea 16 février 2014 20:13

                                                                          C’est noté !
                                                                          J’ai des possibilités du côté de Chalabre !! rien à voir ; mais depuis chez moi, je passe par chez vous !!!


                                                                        • alinea Alinea 16 février 2014 20:11

                                                                          Je me retrouve tout à fait dans ce pragmatisme idéaliste ; un idéaliste n’est pas un rêveur qui gomme la réalité, mais quelqu’un qui fraye son chemin en tenant compte de son environnement - qu’il apprend à connaître tout au long du chemin- avec comme moteur, ou comme carburant, cette motivation à se diriger vers cette ligne d’horizon qui, d’un certain côté, il aurait du mal à définir ! Ce n’est pas l’ambition telle qu’on la définit à l’heure actuelle, car elle n’est pas égoïste chez l’idéaliste, mais elle a ceci de commun quand même, qu’elle « est plus forte que soi » ! ce n’est pas un calcul, ce n’est pas une tactique bien que l’on puisse utiliser le calcul et la tactique pour ne pas se fourvoyer, se faire happer, une fois l’environnement bien connu : on ne va pas au casse pipe si on est idéaliste ; en revanche, on se freine et se restreint beaucoup ; disons que ce n’est pas un chemin de jouissance ni de reconnaissance mais on le suit parce qu’on ne peut pas faire autrement ! les compromissions ni les compromis ne sont possibles.
                                                                          Ce que je sais de Marx, en tous cas,c’est que bien que son idéalisme fut étayé par tous ses écrits, il n’en obtint pas le succès !! la misère fut son lot, sans que la nécessité matérielle ne dévie sa route !!!

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