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Accueil du site > Tribune Libre > Qu’est-ce que la (vraie) richesse ?

Qu’est-ce que la (vraie) richesse ?

   La notion de richesse a la particularité d'avoir un grand nombre de sens, une pluralité de significations que l'on peut distinguer, mais que l'on confond parfois.

  Riche de sens n'a pas le même sens que riche de biens ou de moyens ou riche de ressources intellectuelles ou morales.

    La notion de valeur, qui lui est souvent étroitement liée, possède un sens proche et peut aboutir aussi à de nombreuses confusions. Entre la valeur d'un bien et la valeur d'un acte ou d'une personne, il y a plus qu'une différence de sens, il y a hétérogénéité complète. Hétérogénéité qui n'est pas toujours perçue ou qui est entretenue par un milieu culturel, un système productif particulier.

  Ainsi souvent aux USA, surtout dans le monde du business, on aime souligner sa valeur en privilégiant son prix sur le marché du travail, son salaire, son train de vie ( show potential employers what you've got) et des organismes variés estiment la valeur d'une vie humaine à travers le prisme de sa rentabilité sociale et financière.

   Chacun vaudrait le prix qu'il peut monnayer sur le marché du travail. La valeur d'une personne tend à se ramener à sa valeur salariale et le prestige social qui va avec.

  Pour dissiper ces confusions liées aux dérives de notre système économique où l'argent et ce qu'il permet, tend à prendre le premier plan, il importe de faire une critique socio-écologique de l’économie capitaliste, à la source de la confusion fréquente de ce qui est estimable en l'homme quel qu'il soit.

   Comme le souligne l'économiste JM Harribey, l'économie, en l'occurrence capitaliste, opère sans cesse des glissements entre des sens hétérogènes de la notion de valeur. Tout n'a pas une valeur marchande, il importe de faire la part de ce que l'on ne peut apprécier monétairement, l'inestimable.

Pas seulement en ce qui concerne la personne humaine, irréductible à tout calcul ( un chômeur vaut bien un banquier, un grabataire vaut bien un footballeur qu'on s'arrache à prix d'or), mais aussi par rapport à ce qui lui est vital, comme les biens naturels : vitaux :

  La confusion fondamentale entre richesse et valeur encombre en effet les débats contemporains, avec effet rétroactif sur les acquis de l’économie politique. Ainsi, tous ceux qui expliquent que le PIB ne mesure pas le bien-être ou le bonheur enfoncent des portes ouvertes (dans le meilleur des cas) mais, très souvent aussi, se tirent une balle dans le pied en proposant par exemple de soustraire du PIB la « valeur » des « dégâts du progrès » pour calculer une sorte de PIB vert, qui est un monstre conceptuel cherchant à faire entrer de force ce qui est « inestimable » dans la métrique marchande...

  Il importe donc de démystifier la notion purement comptable de la valeur et les dérives sémantiques auxquelles elle donne lieu, qui ne sont pas innocentes.

  Harribey nous fournit une bonne boussole pour nous y retrouver dans les confusions souvent entretenues par l'idéologie de notre société marchande, valorisant prioritairement l'argent et la rentabilité, où la notion de dignité et de respect (au sens kantien) tendent à passer à la trappe.

  Il importe de sanctuariser les deux seules vraies richesses ici-bas : l'homme (qui donne sens au monde par son travail) et la nature, en la sauvant autant "des eaux glacées du calcul égoïste". Reste à savoir si cette démarche, concevable intellectuellement, peut se traduire en actes politiques, à l'heure du consommateur-roi et du marché planétaire....

        Telle est la question à débattre sans fin au coeur d'un système qui tend toujours à dériver, en privilégiant l'argent sur la personne, l'individu sur le commun.


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35 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 16 mai 2017 09:02
     
     « Quelques semaines avant son assassinat, Bob Kennedy prononçait, à l’Université du Kansas, le discours suivant : « Notre PIB prend en compte, dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise la fabrication du fusil Whitman et du couteau Speck, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants. 
     
    En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ».
     
     
    Manifeste pour les produits de haute nécessité : « En valeur poétique, il n’existe ni chômage ni plein emploi ni assistanat, mais autorégénération et autoréorganisation, mais du possible à l’infini pour tous les talents, toutes les aspirations. En valeur poétique, le PÏB des sociétés économiques révèle sa brutalité. »

    • ZEN ZEN 16 mai 2017 09:28

      Bonjour JL,


      Excellent rappel des propos de Bob K, qui me reviennent en mémoire.


      • Daniel Roux Daniel Roux 16 mai 2017 10:47

        Le sens des mots est indissociable du contexte.

        « Richesse » n’a pas le même sens si vous employez ce mot dans un contexte économique, philosophique, religieux, agricole ou médiatique.

        L’homme est riche de son patrimoine, de ses expériences, de ses espérances, de ses espoirs et parfois même, de ses illusions.

        La terre est dite « riche » quand elle est fertile, un minerai quand il contient l’élément recherché.

        Nous vivons dans une époque où l’économie domine avec la mondialisation sauvage et ses conséquences pour l’indépendance des pays et la sujétion des citoyens.

        De la même manière que les idées dominantes sont celles de la classe dominante, le sens dominant des mots est celui du contexte dominant.


        • kane85 kane85 16 mai 2017 11:27

          @Daniel Roux
          La richesse ? qu’est ce que c’est ?
          Vaut-il mieux savoir pêcher que de se payer un poisson ?
           
          Pour moi, la vraie richesse est la connaissance !
           
          Chez nous, il faut faire 3 km pour aller chercher un pain pas très bon et 15 pour en avoir un correct !
          Je sais faire mon pain sans machine à pain. Du vrai pain qui sent si bon quand il sort du four !
          Quelle richesse !
          Pas d’essence à utiliser !
          Pas de gaspillage parce qu’on prends trop de pain au cas où !
          Du pain même le dimanche quand les boulangeries sont fermées...
           
          Et c’est loin d’être la seule « richesse » que nous possédons : connaissance des plantes sauvages, couture, jardinage, élevage, maçonnerie, menuiserie... La liste est trop longue...
           
          Comment croyez-vous que nous puissions vivre bien avec seulement une petite retraite pour deux ?
           
          La voilà la richesse !
           
          Et surtout, se rappeler que l’argent ne devrait servir que d’échange et rien d’autre.
           
          Faire de l’argent un « produit de consommation » (comme disent certains) est une folie totale qui nous mène dans le gouffre !


        • Spartacus Lequidam Spartacus 16 mai 2017 11:06

          J’aime bien ce contre sens qui voudrait mettre en accusation le capitalisme alors que le problème vient de l’état d’esprit du gauchiste qui a un problème avec l’argent.....Et souvent l’argent des autres.


          Il n’y a que les gens de gauche pour lequel l’argent est vil, mal. Un vrai problème psychologique.
          Une frustration qui culpabilise et oblige à en faire des tonnes pour nier son utilité, sa valeur ou la valeur qu’il donne.


          En fait la critique est a faire à l’état d’esprit gauchiste qui refuse de voir que l’argent n’est qu’un consommable comme un autre.

          Ce rapport hypocrite à l’argent est affligeant, tout autant que le discours anti-économique qu’il cautionne. 
          Cette complaisance misérabiliste à décliner une rengaine anti-argent et répugner à entrer dans une discussion plus technique dès qu’il s’agit de réfléchir sérieusement sur le fonctionnement réel de l’économie. 


          • ZEN ZEN 16 mai 2017 11:37

            @Spartacus


            J’aime bien ce contre-sens qui voudrait mettre en accusation le capitalisme alors que le problème vient de l’état d’esprit du gauchiste qui a un problème avec l’argent.....Et souvent l’argent des autres....
                  Etrange façon obsessionnelle dont les propos sont détournés, alors qu’il s’agit surtout d’ établir une hiérarchisation des valeurs.
            Try again.

          • Spartacus Lequidam Spartacus 16 mai 2017 16:22

            @ZEN
            Une richesse ça se mesure. 

            Établir une hiérarchisation, c’est déjà le début du symptôme de la maladie obsessionnelle du gauchiste et son rapport à l’argent qui a besoin de jalouser son prochain pour exister.

            Hazlitt écrivait «  Tout l’évangile de Karl Marx peut être résumé en une seule phrase : haïssez l’homme qui est plus riche que vous. N’admettez en aucune circonstance que son succès puisse être dû à ses propres efforts, à la contribution productive qu’il a fait en faveur de toute la société. »
            Toujours aussi vrai

          • samuel 16 mai 2017 16:31

            @Spartacus

            Je ne vois pas en quoi Carlos Slim Helu est un bienfaiteur de la société.
            A part racheter des pans de l’économie mexicaine il a pas inventé grand chose....

          • ZEN ZEN 16 mai 2017 16:52

            @Spartacus

            C’est quoi, un gauchiste ?

          • samuel 16 mai 2017 16:53

            @Spartacus

            En gros Carlos Slim est un dépossesseur et un accapareur !

          • Spartacus Lequidam Spartacus 16 mai 2017 18:21

            @samuel


            Carlos Slim est un ingénieur Télécom parti de zéro, qui a créé la société America Movil Sab dans l’industrie des télécoms. 
            Cette seule société offre un salaire à 200 000 personnes.
            Il a ouvert à tout le continent sud Américain la possibilité pour des millions de personnes un accès mobile a bas prix
            De connecter ces millions de personnes avec ses investissement de câbles intercontinentaux à l’internet mondial.
            Ses satellites permettent à tous les sud-americans de disposer de communication ou de TV internationale, même en Amazonie.
            A Kourou en Guyane, les gens peuvent regarder TF1 ou France 2 avec ses satellites moins cher qu’avec CANAL SAT.

            Il c’est diversifie dans l’immobilier et les mines. Des milliers d’emplois 

            Lors de la crise de la dette au Mexique en 1982, alors que personne ne voulait investir, il a sauvé des milliers d’emplois de la faillite en rachetant Citagram, l’équivalent sud-américain de la SEITA. 

            Il est à co-propriétaire avec la sté Française Orange propriétaire de Telmex et ses milliers d’emplois et participe indirectement aux résultats financier de orange dont l’un des actionnaire est l’état Français

            Il a crée une fondation pour l’éducation et la santé, qui a aidé 17 millions de scolaire par une contribution personnelle de 4 milliards de dollars.

            Et toi samuel quelle est ta contribution à la société ?

          • kane85 kane85 16 mai 2017 18:47

            @Spartacus
            La richesse ça se mesure...
             
            A quoi ? A la grosseur du compte en banque ?
             
            Il est vrai que celui qui n’a pas grand chose va rêver de pouvoir juste signer un chèque pour avoir une nouvelle voiture qui lui servira pour aller au travail au lieu de devoir faire un emprunt qui va lui coûter la peau du c..
             
            C’est à ça qu’on mesure la richesse chez vous ?
             
            J’ai une amie qui n’a pas grand chose... Mais si vous allez vous promener avec elle en forêt ou dans les champs, elle va vous trouver des dizaines de plantes comestibles et médicales que vous auriez piétinées comme des mauvaises herbes ! Enlevez lui tout et elle est capable de se nourrir !
             
            Vis à vis d’elle, comment mesurez vous votre richesse ?
             
            Je connais un jeune homme qui a voyagé de par le monde mais n’a pas un sou sur son compte en banque... Si vous l’écoutez parler de ses voyages vous voyez un être accompli ayant un coeur extraordinaire et une connaissance profonde des êtres. Prêt à aider à tout moment. Capable de comprendre l’autre quel que soit sa couleur, sa religion ou son pays...
             
            Vis à vis de lui, comment mesurez-vous votre richesse ?
             
            Et non, je ne suis pas gauchiste ! Quel mot imbécile pour ne rien désigner !
             
            Et non, je ne suis pas jalouse ! Encore moins quand je déguste un magnifique jambon fait maison à partir d’un porc ne venant pas de la grande distribution et sans autre produit de conservation que du sel et des épices !! Là, voyez vous, « le roi n’est même pas mon cousin ». Ou encore que je sirote un petit vin de noix qui a mûri tranquillement pendant un an... Un pur bonheur ! ou quand je suis assise dehors et que je regarde mon couple d’oie se balader en « tondant » l’herbe de mon jardin pour me donner de succulents oeufs que l’on mettra, une fois cuits, avec des pommes de terre nouvelles et de l’oignons pour obtenir une de ces salades !... Des choses que l’argent n’achète pas !
             
            Je me fiche d’avoir de l’argent ou pas ! Ce qui m’importe c’est le bien de ma famille à travers ce que je peux lui offrir de mieux : une nourriture saine, des cadeaux simples et utiles faits maison, des soirées de rire et de bonheur !
             
            Le reste... Je le laisse à ceux pour qui un compte en banque est l’essentiel... Sans aucune animosité  smiley


          • Spartacus Lequidam Spartacus 16 mai 2017 19:30

            @kane85


            Vous voulez caricaturer la mesure comme si cela vous rendrai plus « morale » c’est absurde.
            Au nom de quoi sous prétexte que vous trouvez votre bonheur avec des plaisirs ordinaires vous auriez le droit de stigmatiser ou vous moquer de ceux qui ont une richesse mesurable ?

            D’autres pensent qu’accumuler permet d’offrir plus de bonheur aux autre que se contenter de vivre ordinairement de plaisirs simples.



          • kane85 kane85 17 mai 2017 08:46

            @Spartacus
             
            Vous considérez mes exemples comme une caricature ? Ha ! Pourtant je n’ai pas l’intention d’être plus morale que qui que ce soit... C’est vous qui le voyez comme cela !
             
            Vous trouvez que je stigmatise et me moque alors que je ne fais que mesurer à ma façon ce que je considère comme des richesses : celles du coeur et de la connaissance. Cela peut ne pas vous plaire, mais c’est tout simplement mon opinion et ma façon de voir les choses.
             
            Il se peut que pour vous, ces « richesses » là ne valent rien... C’est votre droit le plus absolu !
             
            Peut être est-ce la définition exacte du mot richesse qui manque ?
             
            Tout en reparlant de richesse mesurable vous n’avez pas encore répondu à ma question : de quelle façon mesurez vous la richesse ?


          • Spartacus Lequidam Spartacus 17 mai 2017 09:46

            @kane85


            Pourquoi voudriez vous caricaturer par un procès d’intention sur ce que je « penserai » de vos plaisir personnels ?
            La richesse financière se mesure comme un bilan. Tout simplement.
            A partir du moment ou vous y ajoutez des éléments immatériels, sentimentaux, c’est une richesse morale ou fraternelle....
            L’une n’est pas le contraire de l’autre. C’est juste un hors sujet, pour dévier du rapport à l’argent des gens de gauche.

            Opposer ou faire croire que la richesse financière ou matérielle existe au détriment d’une richesse morale ou de personnalité est un non sens.
            C’est le concept des gens de gauche qui cherchent a culpabiliser leur problème de rapport à l’argent.

            Rechercher la richesse n’est pas vil. Ce n’est pas grave, et les riches ne sont responsables de la pauvreté morale ou financière des autres...
            Quand on a ce rapport jaloux ou méprisant à l’argent c’est conceptuel d’une éducation typique Marxiste ou de gauche.
             

          • samuel 17 mai 2017 10:13

            @Spartacus

            Réponse en plusieurs partie.

            1/ Il n’est pas parti de Zero pour que son père était entrepreneur et possédait une société extrêmement rentable !!!! 

            2/ Quand je lis ce genre de gospel je pense toujours aux rois de France et aux notable. On lis toujours, le roi machin ou le baron trucmuche « a construit », « a bati », ... Et je me gosse en imaginant le roi ou le baron devant un tas de pierre en train de batir ou de construire !

            3/ Je ne contribue pas à la façon de Carlos Slim Helu. Qu’on aime pas jouer au monopoly, on y joue pas ! Je ne vais pas commencer à exploiter mon prochain.

          • Spartacus Lequidam Spartacus 17 mai 2017 11:13

            @samuel
            « son père était entrepreneur » pas lui. Ses entreprises sont des créations pures.


            C’est sur quand on crée rien, on n’investi dans rien, on risque pas d’exploiter qui que ce soit....

            Slim a fait plus sur terre que bien des gens....

            Vous répondez parfaitement à la phrase de Hazlitt. 
            Dénier à plus riche que soi, le mérite de ce qu’ils ont fait pour la société....

            Au moins Slim, à l’aube de sa mort laissera quelque chose de concret pour les générations suivantes, et même une fondation sociale, vous vous ne laisserez que vos dettes pour une vie de mépris pour ceux qui oint créé quelque chose.


          • samuel 17 mai 2017 11:41

            @Spartacus

            « C’est sur quand on crée rien, on n’investi dans rien, on risque pas d’exploiter qui que ce soit.... »


            Encore une attaque ad hominem et culpabilisatrice. J’ai le droit de mépriser l’exploitation humaine et la captation de la plus-value !!! 

            Ne parlez pas de dette, vous ne savez pas de quoi vous parlez !!! Encore une attaque automatique de cette pourriture capitaliste dont on ne parle jamais de sa dette à elle. 

            La dette environnementale et la dette sociale. 

            Facile de créer une fondation pour se donner bonne conscience ! Si il veut faire bonne oeuvre, qu’il renonce à son pouvoir actionnarial et à son ego.

            Ni dieu Ni maître

          • Spartacus Lequidam Spartacus 17 mai 2017 12:27

            @samuel
            Dette environnementale ? 

            Les pires catastrophes environnementales sont le fait des pays socialistes.
            Mer d’Aral, Tchernobyl, Pluies acides Allemagne, pollution des sols de l’industrie lourde des pays de l’Est.
            Dettes sociale ?
            Les pays ou les gens vivent le plus heureux recoupe celle des pays les plus libéraux...Suisse, Australie, Nouvelle Zélande, Islande, Canada, Norvège, Hong kong.

            4 milliards la bonne conscience....Des millions de personnes aidées ? Mieux qu’un gouvernement....

            Pourquoi renoncer a son pouvoir actionnarial, puisque son talent personnel permet à son entreprise et ses salariés de bénéficier de ses capacités ?
            C’est comme au foot. Avec des Talents le réal de Madrid emploie des centaines de personnes et offre pleins de salaires et bénéfices indirect à la société, gagne des tournois et Sochaux qui n’en a pas emploie 10 fois moins et socialement aide moins la société.

            Voyez vous votre jalousie mettrait plein de gens au chômage....
            Vous préférez une égalité dogmatique de revenus dans une misère partagée, qu’une inégalité dans une richesse créé par pour plus de gens.....

          • samuel 17 mai 2017 14:07

            @Spartacus

            as usual c’est le gospel du 20h de TF1... 

            Fukushima, les pétrole bitumineux d’Alaska, BP et le golfe du Mexique, sans parler de tout ce qui ne passe pas dans votre JT préféré !!! Point de vue à géométrie variable et affirmations péremptoires comme d’habitude !!!

            Je m’en fous de l’égalité ou l’inégalité de revenu !!! La violence fait partie de la société et il y aura des beaux des moches des riches et des pauvres. Les proportions de l’inégalité et l’arrogance de cette caste devient simplement INSUPPORTABLE !!!

            Je ne nie pas qu’un patron puisse être exemplaire, mais votre propension à vouloir leur ressembler ne doit pas vous faire nier que leurs privilèges et le coût engendré sur la société est injustifiable.

          • Spartacus Lequidam Spartacus 17 mai 2017 15:28

            @samuel

            Le problème c’est que la richesse des autres n’engendre pas des « coûts », mais des bénéfices sur la société.
            Cette propension dogmatique stupide a croire que la richesse serait un vase clos serait prise sur le dos des autres....
            La richesse elle pousse partout.....Il suffit de savoir la cultiver....

            Simplement il y a des gens qui savent plus ou moins la cultiver.....Ou d’autres qui ne font pas l’effort de planter et préfèrent vivre employé à créer la richesse des autres....

            L’important n’est pas de jalouser ceux qui ont une belle récolte, mais de donner les moyens et l’envie à ceux qui ne savent pas cultiver leur propre richesse pour leur faire comprendre que leur jalousie est absurde.....

          • samuel 17 mai 2017 16:15

            @Spartacus

            La thèse de l’économie du ruissellement est une farce. Que des gens créés des boites, aient des idées et permettent de créer de la richesse, c’est très bien.

            Qu’ils en soient les propriétaires exclusifs est le scandale !!!!

          • kane85 kane85 17 mai 2017 21:57

            @Spartacus
            Quand vous arrêterez de traiter ceux qui ne sont pas exactement d’accord avec vous de « gens de gauche » et de « jaloux » on pourra peut être avoir un dialogue normal...
             
            J’ai parfaitement compris que pour vous, il y a deux sortes de richesses (matérielle et morale) qui ne sont pas incompatible... Hé bien voilà ! On est d’accords !
             
            Pour autant vous parlez en permanence de jalousie... Où en avez-vous vu chez moi ?
             
            Je n’ai absolument aucun problème avec l’argent. Pourquoi en aurais-je ?
             
            Je ne méprise pas l’argent ! Je le remet juste à sa place : un bon moyen d’échange point barre ! J’en ai eu beaucoup plus que maintenant à une époque et n’ai absolument pas culpabilisé pour autant. Cet argent était le fruit de notre travail (à mon mari et moi) et donc tout à fait légitime... Malgré cela il est aussi l’instrument de ma maladie de coeur ! Mon métier ne m’a pas fait de cadeau ! Alors...
             
            Personnellement, je n’en fait pas le but de toute une vie, c’est tout.
             
            Aujourd’hui, à la retraite, nous en avons moins mais cela ne pose pas de problème par ce que nous en avons aussi beaucoup moins besoins. De plus, le fait de faire énormément de choses nous même nous fait économiser et nous laisse avec le même pouvoir d’achat que quand nous étions en activité... Sinon plus ! D’où l’accent mis sur d’autres valeurs.
             
            Vous passez votre temps à être sur la défensive... Auriez-vous peur de ne pas être considéré à votre juste valeur ? Est-ce la jalousie supposée des autres qui vous fait vous sentir plus important ?
             
            Si c’est le cas je suis vraiment et sincèrement désolée pour vous !
             
            S’il y a une chose que j’ai apprise dans mon existence, c’est de ne pas compter sur ce que pensent les autres... Jean de la Fontaine m’a ouvert les yeux à l’âge de 12 ans avec la fable « le meunier son fils et l’ane ». Très bonne conclusion ! A méditer tous les soirs.


          • Jean Pierre 17 mai 2017 23:14

            @Spartacus
            Toujours le même laïus nian-nian : « yaka produire des richesses ».

            Sauf que dans la réalité, les plus riches ne sont pas obligatoirement ceux qui savent le mieux produire les richesses, mais le plus souvent ceux qui savent le mieux capter les richesses produites par le plus grand nombre. Les Français les plus riches n’ont rien produit mais sont des héritiers : Bettencourt, Dassault, Lagardère, Bouygues et j’en passe.

            « La richesse elle pousse partout...Il suffit de savoir la cultiver ». Ben voyons ! En fait, des milliards d’humains en produisent pendant l’essentiel de leur vie et quelques-uns en récoltent la plus grosse part. C’est leur seul véritable talent.

            Dans la majorité des cas les riches paient leurs larbins, même s’ils paient le plus mal possible. Votre cas est différent. Vous travaillez bénévolement, et à plein temps, pour infiniment plus riche que vous. Si vous croyez que c’est comme cela que vous allez produire vos sacro-saintes richesses.





          • kane85 kane85 16 mai 2017 11:13
            L’Argent

            Paroles de Sagesse

            Auteur Un-connu

            Il peut acheter une maison, mais pas un foyer.
            Il peut acheter un lit, mais pas le sommeil.
            Il peut acheter une horloge, mais pas le temps.
            Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance.
            Il peut acheter une position, mais pas le respect.
            Il peut acheter la médecine, mais pas la santé.
            Il peut acheter le sang, mais pas la vie.
            Il peut acheter le sexe, mais pas l’amour.
            Il peut acheter une église, mais pas le cœur de Dieu.
            Il peut acheter un mausolée, mais pas la paix éternelle.
            À la fin de sa vie, chacun repart comme il est venu !
            Aucune richesse matérielle ne peut être emmenée de l’autre côté !
            Ainsi l’argent n’est pas tout !
            Les plus belles choses de la vie ne peuvent pas être achetées !

            L’argent te fait croire qu’il faut gagner sa vie…
            Alors qu’elle t’a été donnée à la naissance !

            Vis pleinement ta vie !
            Utilise-la pour croître et grandir !

            Ta vraie richesse se mesure à l’aune de ton cœur…
            À la profondeur de ton regard…
            À la générosité de ta main !


            • UnLorrain 16 mai 2017 15:14

              @kane85

              L argent est un bon serviteur et un mauvais maitre.

              Flaubert dit que lorsqu’il lui reste des pieces en poche il se precipite vers le mendiant,lui donner le precieux metal.

              Epoque flaubertienne,chez Leon Bloy ( je commence a croire,ayant lu une bonne partie de ses oeuvres,que cet etrange bonhomme fit voeu de pauvrete,si pauvre,qu une de ses filles en meure ) Histoire desobligeante dont je ne sais plus le titre ou un monsieur dit : savez vous que l argent est dieu et que c est pour ca que les hommes le cherche avec tant de ferocite ?


            • velosolex velosolex 16 mai 2017 13:48

              Bonjour. 

              Dés qu’on aborde ce sujet sans fond, on aborde forcément les lieux communs. Richesse spirituelle, et richesse vile, des arrivistes, rendant parfois totalement malade. Un thème qui défile de Diogène à Harpagon, en quelque sorte. La notion de pouvoir, de désir, et d’envie, sont concomitante. Je dirais que c’est un leurre, donc, que seul le bonheur existe, tout en ayant conscience que je n’ai rien dit, et que je ne veux surtout pas parvenir à une vérité quelconque à ce sujet de grand mensonge et de haute omission. 
              Au moins ne pas perdre le nord !
              Relire le cantique des cantiques, sentir le vent dans ses cheveux, avoir une douce amie, partager une soirée entre amis dans un jardin d’été, pédaler sous la lune ronde, écouter le chant de la chouette, voilà des moments délicieux, les plus forts de l’existence, et qui sont à la portée de plus, et qui sont à l’omega quand on les partage. Le partage, voilà le vrai bonheur, dans une communauté de gens tolérants, qui vous estiment, et que vous estimez. Bien sûr, parfois de méchants ragots, prouvant que sur cette terre, tout est fragile, que le pire est possible, la rumeur, la méchanceté, l’envie, ces poissons. On aurait voulu vivre ainsi des millions d’années, comme disait Nino Ferrer. Et pourtant le sud. 


              • ZEN ZEN 16 mai 2017 14:02

                @velosolex


                Bonjour,
                Merci pour cette belle évocation sur une banalité sans fond mais fondamentale.
                L’essentiel n’est pas à la portée de la règle à calcul des économistes...

              • velosolex velosolex 16 mai 2017 15:50

                @ZEN
                La notion de bonheur est sans cesse en recomposition, au fil des paysages de l’age, et des expériences. Un accident, et voilà que nous constatons qu’hier nous étions heureux sans le savoir. 

                Entendu Tesson ces derniers jours faire le constat que ce pays de pessimistes ne se rend pas compte de vivre dans un beau pays, où la myrrhe et l’encens coule, sans qu’on ai conscience de ses richesses . Il veut dire comparé aux milliards de gens vivant dans des pays inhospitaliers, avec un accès à l’eau difficile, et soumis à des cataclysmes et à des guerres....Les réfugiés sont soumis à ces têtes à queue du destin, où il faut sans cesse se remobiliser, et revoir ses fondamentaux, liés à la survie, avant d’envisager le reste, le superflu... Il faut prendre le large, pour apprécier la terre de ses aïeux. « Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage, et revient vivre auprès de ses parents le reste de son âge.... » La conscience est sans doute le mot maître, liée à la recherche des bonheurs simples, sans se perdre dans la vanité de l’accumulation, source de névroses. Pour cela, savoir se couper des autres de temps à autre, de la musique ambiante et de son formatage consumériste, rester en relation avec notre mère nature me semble de bonnes bases. Un bon vélo, un bon livre, la première gorgée de thé plutot que de bière, voilà quelques ingrédients dans la trousse à outils qui n’a rien à voir avec celle des DRH, et qu’on ne voit guère sur les CV. Bien à vous

              • ZEN ZEN 16 mai 2017 16:56

                @velosolex

                Merci, mais le thé is not my cup of tea
                Bien à toi

              • L'enfoiré L’enfoiré 16 mai 2017 17:16
                Bonjour Zen,

                J’ai des difficultés à commenter votre article parce que je ne connais rien de votre statut, puisque votre à propos ne donne aucun indice.
                Votre passé, votre présent, votre âge ?
                Des questions qui restent dans la pénombre.

                Je suis retraité. J’ignore si vous avez atteint ce stade.
                C’est un âge où ne peut plus se refaire une « santé ».
                Lisez cela et cela vous fera peut-être sourire.
                Cela vous expliquera que quand vous n’êtes plus dans le cycle des « en marche » on devient plus individualiste puisque le monde du travail ne reconnaît plus vos compétences qui il faut bien le dire se dissipent derrière des rêves obsolètes dans un autre monde des « non-productifs » de ceux que l’on appelle « coûts ».
                Le monde que vous décrivez je l’ai traversé. Je le connais bien.
                J’ai toujours été pro-jeunes. Je n’ai fait qu’en ai engagé comme collaborateurs.


                • L'enfoiré L’enfoiré 16 mai 2017 17:32

                  Correction : Je n’ai fait qu’en engager comme collaborateurs.


                • L'enfoiré L’enfoiré 16 mai 2017 18:23
                  J’ai l’habitude de lire un article et de commenter sans lire les commentaires.
                  Je vois que j’ai répondu une nouvelle fois à Spartacus à la suite de l’article de Karol.
                  Les idées s’entrechoquent... rien de plus normal

                  • karim 16 mai 2017 19:51

                    La vraie richesse, c’est la richesse de l’âme ; car c’est de là que partent toutes les dérives quand l’âme est corrompue.

                    L’attachement aux biens terrestres,
                    N’engendre que mal et désastre.
                    Et la peur des lendemains difficiles,
                    Rend l’âme perverse et vile
                    relais7.blogspot.com/2015/01/vaincre-la-pauvrete.html

                    • SUR1NUAGE 17 mai 2017 06:28

                      Jaime beaucoup se débat sur la définition de la richesse, car c’est la pierre angulaire de notre existence matérielle. Son absence nous ouvre la voie vers des valeurs personnelles authentiques  ,son abondance nous donne accès à l’évolution positive de la société. C’est un paradoxe , il y a deux vérités, équivalentes, inséparables, comme le pile ou face d’une même pièce de monnaie. La tragédie de l’argent, c’est ce que nous devons éventuellement faire pour le gagner, ce que nous devons abandonner, voir ignorer pour l’obtenir. Rares sont les parcours importants sans fautes. Nous vivons une fuite en avant mondiale dont l’accélérateur est la richesse. Les disproportions de richesses personnelles deviennent gigantesques, sans raison d’être ,grotesque au regard d’une famine endémique pour une  large surpopulation que la terre n’est plus capable d’accueillir. Nous perdons le contrôle, la richesse comme seule solution, n’a plus de sens. Il nous faut trouver un nouvel équilibre, libre d’être riche ou de ne pas l’être sans différences sociales, la richesse devrait être un choix, sous forme d’un jeu basé sur des valeurs à respecter, mais la société (comme un casino) devrait toujours être la gagnante. Les bons riches ,ça existe déjà, ce sont souvent des joueurs qui partagent ou donnent leurs biens à la société. Ne pas oublier d’encadrer les politiciens qui sont tous à la recherche de richesse et de gloire.

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