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Quand l’Education nationale se lance dans l’apologie de la mondialisation

Depuis peu, l’Education nationale, en partenariat avec le ministère de l’Economie et Sciences po, se lance dans une campagne de promotion de la mondialisation auprès des collégiens.

Plusieurs milliers de plaquettes ont été éditées et distribuées dans les établissements scolaires. (disponible ici)

On peut considérer ce support comme un chef-d’œuvre de rhétorique. On peut y lire : « Pour la première fois, les moyens de communication et les médias, des ordinateurs aux télévisions, en passant par les Ipod et les téléphones portables, favorisent l’émergence d’une conscience planétaire sur les grands thèmes qui préoccupent les hommes et les femmes tels que l’environnement, la santé et la pauvreté. »

Parler de mondialisation sans jamais prononcer les mots délocalisation, fracture Nord/Sud, mouvement altermondialiste, voilà qui relève de la prouesse narrative. La brochure énonce en effet des vérités partielles, donc mensongères, sans jamais les étayer ni argumenter. Petit florilège : « La mondialisation est d’abord l’image du progrès et l’espoir de vivre dans de meilleurs conditions. La mondialisation permet une meilleure connaissance de l’autre dans le respect de ses propres valeurs. »

Le texte élude sciemment les aspects négatifs de la mondialisation, comme l’exploitation des pays sans loi sociale, l’ouverture de marchés au seul profit des pays riches, ou bien encore le risque bien réel d’uniformisation culturelle.

Sur ce dernier point, Internet est reconnu comme étant un média essentiellement occidental et anglophone. Le mandarin, première langue parlée dans le monde, n’est utilisé que par 8% des internautes. La culture et les langues indiennes sont quasiment absentes de la toile. 1% seulement des internautes sont africains : comment affirmer que les nouvelles technologies contribuent à l’émergence d’une « conscience planétaire » ? Bien au contraire la mondialisation accentue cette fracture numérique, qui voit les habitants des pays les plus pauvres exclus chaque jour un peu plus.

De toutes parts des voix s’élèvent pour réclamer une régulation de la mondialisation. Ces voix ne sont vraisemblablement pas parvenues jusqu’aux oreilles de l’Education nationale.

A l’heure où Jacques Chirac se positionne en faveur d’une mondialisation contrôlée, son apologie organisée par Bercy et la rue de Grenelle sonne faux.

On peut regretter que ces institutions, malgré la participation remarquée de Sciences po, ne donnent pas l’exemple à nos charmantes têtes blondes dans l’art subtil de la dissertation (thèse, antithèse, synthèse). La vision partisane développée dans cette brochure relève plus de la propagande ultra-libérale que de l’outil pédagogique.


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62 réactions à cet article    


  • René Job (---.---.132.184) 13 décembre 2006 12:27

    Très bon article.

    Mais rien d’étonnant. Science-Po, une boutique a fermé immédiatement.

    De toute manière, les « collégiens » vivent les effets de la mondialisation dans leurs familles. Je pense que l’EN aurait dûe s’abstenir de ce genre de propagande. Elle va se décridibiliser au moment où nous avons le plus besoin d’elle.

    On lui reproche déjà son manque d’adaptation à la réalité. Avec ce document, on sert la « soupe » aux détracteurs.


    • (---.---.24.56) 13 décembre 2006 13:13

      @ l’auteur, pourriez vous cesser de nous envoyer vos article ? smiley

      L’education Nationale n’a jamais rien compris à l’entreprise, ce qui est normal car un professeur n’a jamais été dans le milieu du travail.

      Elle fait aujourd’hui un effort énorme pour enfin comprendre le monde et donc la mondialisation.

      J’aimerais bien que des articles comme celui-ci, très vingtième siècle-lutte-finale ne l’entrave pas dans son louable effort de préparer nos enfants à la REALITE de ce qu’ils vont vivre.


    • Fred (---.---.64.1) 13 décembre 2006 13:54

      Je crois que c’est justement le propos de l’auteur. Cette plaquette est vraiment angélique et n’a rien de réel et ne les prépare certainement pas aux enjeux de leur vie future. Au contraire, on conclut de cette plaquette que tout va bien dans le meuilleur des mondes.


    • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 14:00

      Effectivement, l’humanité n’a jamais été aussi riche ni les pauvres aussi peu nombreux.

      Tous va bien.

      Sauf pour ceux qui exploitaient sans vergogne leur concitoyens.


    • DEALBATA (---.---.166.140) 13 décembre 2006 14:05

      Encore un qui a vendu son âme au Diable, la réalité, elle est dans nos esprits et si ceux-ci sont endoctrinés pour que nous devenions des sous-hommes consommateurs, nous le deviendront. Sordide et rabaissante vision, dire à ses enfants qu’ils sont nés pour consommer et que leur seule raison de vivre, c’est la technologie superficielle qui les réduit en animaux ludiques, c’est avoir une piètre idée de ce que peut-être l’homme quand le regarde le ciel. Vous auriez sans doute dû avoir des jouets plutôt que des enfants, eux auraient sûrement compris votre message technocratique et vide de sens. Les collabobos du monstre planétaire ont de beaux jours devant eux.


    • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 14:17

      « Encore un qui a vendu son âme au Diable, la réalité, elle est dans nos esprits et si ceux-ci sont endoctrinés pour que nous devenions des sous-hommes consommateurs, nous le deviendront. »

      Nous, la réalité n’est pas dans nos esprit, ca c’est uniquement chez les malades psychatrique. Quant à concomer, et bien rien ne vous y oblige.

      « Sordide et rabaissante vision, dire à ses enfants qu’ils sont nés pour consommer et que leur seule raison de vivre, c’est la technologie superficielle qui les réduit en animaux ludiques, c’est avoir une piètre idée de ce que peut-être l’homme quand le regarde le ciel. »

      Voila, il faut dire à ses enfants de ne pas consomer d’éducation, de vacances, de livres, de discque, de soin médicaux, de médicaments, de nouriture, de transport, de logement, etc. ; Bref, ils faut leur apprendre les joies simple du SDF.

      « Vous auriez sans doute dû avoir des jouets plutôt que des enfants, eux auraient sûrement compris votre message technocratique et vide de sens. »

      L’économie n’est pas la pour resoudre vos probléme de spiritualité. Adoptez une religion et arretez de tous mélanger, comme le font les Musulmans.


    • DEALBATA (---.---.166.140) 13 décembre 2006 14:56

      Vous auriez dû vous incarner en animal, ça aurait fait plus de place à ceux qui ne pensent pas qu’avec leur tripes. Quel gâchis !


    • (---.---.24.56) 13 décembre 2006 14:57

      Ce que je veux dire c’est qu’il est important d’apprendre à nos enfants d’arrêter d’avoir PEUR de tout. Cette plaquette de ’education Nationale qui va dans ce sens, est un premier pas vers ce nouveau mode de pensée. les étrangers sont nos amis. smiley


    • DEALBATA (---.---.166.140) 13 décembre 2006 15:38

      Non, cette plaquette est digne de la propagande politique à la Goebbels, elle introduit sournoisement l’idée que la mondialisation ne pourra être que bénéfique sans y apporter une quelconque controverse. C’est de l’endoctrinement pur et simple comme sait le faire l’éducation nationale depuis des années. J’incite tous les parents dignes de ce nom à montrer à leur enfants les effets pervers d’une telle idéologie qui paraît inévitable tant elle est énorme. Ne soyons pas des collabobos dociles et bien élevés, levant la papatte devant cette vision d’un futur dangereux pour l’humanité qui d’ailleurs perd jour après jour ce qui fait qu’elle est humaine. Si nous ne devons pas avoir peur, en effet, c’est pour combattre cette prison géante qui se construit peu à peu dans nos têtes et dans notre environnement, apprenons à nos enfants qu’ils sont autre chose que des animaux de consommation. La modernité et sa finalité est la marque du Démiurge, celui qui essai de faire croire que notre seul avenir est dans la matière et que nous devons tout lui sacrifier et en premier lieu notre âme.


    • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 15:53

      « apprenons à nos enfants qu’ils sont autre chose que des animaux de consommation. »

      Bonne idée, car ils n’ontpas comme destin de consomer mais de rembourser nos dettes.


    • iaury- (---.---.193.123) 13 décembre 2006 21:01

      non la mondialisation actuelle oppose et met en concurence les peuples.


    • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 12:49

      « Le texte élude sciemment les aspects négatifs de la mondialisation, comme l’exploitation des pays sans loi sociale, l’ouverture de marchés au seul profit des pays riches, ou bien encore le risque bien réel d’uniformisation culturelle. »

      Putain ! Les pays sans Lois socials, comme les USA et la GB sont exploité par les Français, c’est bien connu !

      Sinon, les ouvriers chinois qui sont passé de 2$ à 200$ en 15 ans, c’est quoi ?

      Quand à l’unimorfisation, avec 15 millions d’immigrés ne France, t’en fait pas, va y avoir de quoi t’occuper de la différence de l’autre..


      • Bef (---.---.205.80) 13 décembre 2006 12:56

        ça change de l’apologie du marxisme et du socialisme habituel dans l’Educ’Nat ... De toute façon, les français sont économiquement incultes : aucune formation économique à l’école, qu’elle soit pro ou anti libérale. Il faudrait un programme d’éducation clair et neutre idéologiquement (mais est-ce possible dans le mammouth ?).


        • René Job (---.---.132.214) 13 décembre 2006 15:34

          Bien, c’est très intéressant.

          1/ L’économie n’est pas une science.

          2/ L’économie est une discipline qui s’est construite à partir des XVIIème et XVIIIème siècle sur un fond idéologique dit « libéral ». Son but étant de libérer les hommes de leurs fers afin qu’ils puissent s’activer à la production des richesses selon leurs capacités individuelles...et conformément à leur présupposée « nature ».

          3/ L’économie a très vite eu la prétention d’être pour les sciences humaines ce qu’est la physique aux sciences dures de la nature.

          4/ Son objectif final étant de remplacer la politique. La scientificité des décisions éliminant tout recours aux discussions « démocratiques » jugées, elles, non scientifiques.

          5/ Les économistes n’ont jamais voulu discuter scientifiquement, c’est-à-dire d’un point de vue critique (afin de résister aux réfutations), leurs premiers principes, leurs conjectures, les finalités cachées.

          Résultat : les sciences économiques ne sont pas des sciences mais pour l’instant une idéologie calculable dont les tenants ont su s’approprier des techniques juridiques et comptables qui lui étaient antérieures par leurs origines.

          Il n’y a pas de pensée économique « neutre ». On peut très bien décider d’être pro ou prou. peu importe.

          Quand à savoir si le communisme à échouer. On a la réponse. Kroutchev voulait faire dans les années 50, ce que les Chinois ont fait dans les années 80 et dont on voit le résultat aujourd’hui. la dénonciation des crimes de Staline aurait dû lui permettre de bifurquer. Il n’a pas réussi. La guerre froide a eu les soviets. Mais la Russie est toujours là.

          Je ne suis pas pour autant communiste. Il faut arrêter avec l’économie est « neutre ». Les bacheliers savent quand même calculer des intérêts simples (les composés, je ne sais pas). Ils ont une idée du reste du monde et de ce qui s’y passe bien plus précise que celle de leurs propres parents au même âge.

          C’est de l’idéologie que de dire que l’économie est a-politique. l’économie est politique et on fait des choix de politique économique et sociale. Bientôt on intègrera comme il se doit la dimension écologique. On ne s’occupera plus simplement de savoir quelle sont les meilleures méthodes d’exploitation des ressources naturelles dans une visée strictement quantitative et individualiste.

          Ce qu’on peut dire avec assurance aujourd’hui, c’est que : d’un point de vue néo-classique et strictement individualiste, le fonctionnement de l’économie mondiale et les réorganisations en cours servent au mieux les intérêts des individus.

          Le problème étant de savoir si : une société est une somme d’individualités. Si l’intérêt général est la somme des intérêts privés. Si le rôle de l’Etat est strictement passif. Si on doit considérer les productions de l’Etat comme des charges. Si on ne doit pas évaluer les ressources naturelles non immédiatement exploitables. Si la monnaie est la seule mesure commune de toute chose (individus compris). Etc.

          Personnellement, je n’adhère a aucun de ces points...ni même à cette forme de pensée...et je ne crois pas être isolé.

          En arrière-plan de toute pensée économique, il y a une idée de l’homme et du monde. Selon les principes retenus, on a un agir différent.


        • René Job (---.---.132.216) 13 décembre 2006 18:49

          @ Philippe Renève

          Je suis navré mais ce que je dis relève du fait. D’ailleurs quand Friedman attaque Keynes, il ne s’y trompe pas c’est sur les premiers principes, c’est-à-dire sur des considérations strictement anthropologiques et philosophiques.

          L’économie peut être une science si et seulement si les économistes acceptent de débattre des premiers principes. Cela pourrait révolutionner ce domaine. Pour l’instant beaucoup de choses sont pré-orientées philosophiquement.

          La société est une somme d’individus. L’individu est rationnel. Il suit une logique de centres d’intérêts déterminés par des préférences (besoin/désir/égoïsme). C’est un individu du monde, parfaitement éclairé qui sait déceler toute opportunité. Il peut donc hiérarchiser, ranger et calculer en fonction des offres. L’économie est la science de l’individu réduit à ses dimensions égoïstes et utilitiaristes (= ses envies conscientes et rationalisables). Ainsi vu la mathématisation est possible. Keynes n’a fait qu’agréger des logiques individuelles pour en faire des totalités plus ou moins homogénéisées. A partir de quoi, on peut ajouter comme extension à la micro-économie, la macro-économie qui s’occupe alors des calculs qui portent sur les grands systèmes avec intégration des Etats. Le rôle des Etats, auparavant, étant souvent indéfinis car ne se prêtant pas aux calculs de la micro-économie.

          L’Etat est donc traité comme un « individu » entreprenant.

          Bon, j’arrête là. C’est bien une idéologie.

          N’importe quelle théorie est une idéologie : un ensemble de formes mentales ou idées plus ou moins bien définies. On appelle ça aussi des réseaux conceptuels. Ce qui compte c’est le degré de cohérence du réseau et sa valeur explicative. Globalement les explications, les outils et tout ce qui s’y trouve à l’origine ou par ajout doit s’intégrer de manière satisfaisante. On obtient donc comme résultat(s) que ce qu’on y a mis. Il faut donc discuter de ce qu’on y a mis sans en faire un absolu a-conversationnel.

          Aujourd’hui l’économie est présentée comme une science absolue. On n’en discute pas les principes. On discute seulement en son sein dans sa logique à partir de calculs plus ou moins intéressants.

          L’économie, c’est une idée de l’homme et du monde. L’économie peut être plurielle. En discutant des premiers principes, on peut donc se donner les moyens d’integrer les acquis des autres sciences « humaines ». Et je ne crois pas que les nouvelles théories économiques établies seront moins calculables que l’actuelle. Elles changeront notre vision du monde et offriront des modèles concurrents.

          Etrange que le discours qui prône une saine concurrence cherche à établir son propre monopole.

          Mais il est vrai que tout ce qui touche à l’argent, à son accumulation, au sentiment du moi, à la possession et à la propriété, au pouvoir, est tabou. On ne parle des instruments divins. Il serait immoral d’en discuter sérieusement. L’économie est donc a-morale, c’est plus sûr. On parlera donc des « lois naturelle de l’échange ».

          La science économique est la nouvelle science divine. Dieu a dit : croissez, multipliez. ce monde, je vous le donne.

          Dans le Verbe, il y avait déjà les idées : d’inventaire, de classement, de comptage (et donc des nombres entiers naturels qui permettent de dire combien de solides), les opérations (addition/soustraction - multiplication/division), d’activité, d’échange, d’industrie, de richesses (et de pauvreté)...etc.

          Et bien sûr le Verbe, lui-même qui permet de communiquer, de penser et d’informer autrui que les choses sont à moi.

          Être, c’est avoir (Raymond Barre).

          Le pauvre n’a pas donc il n’est pas. ce n’est donc pas un bon croyant. il faut lui offrir une Bible ou un Coran. Et le remettre tout de suite au travail pourqu’il puisse échanger comme prévu.

          Moi aussi, j’ai un peu pratiqué cette discipline.

          Amicalement.


        • René Job (---.---.132.216) 13 décembre 2006 18:56

          @ Philippe Renève

          Je ne la méprise pas. Je souhaiterais qu’on en parle autrement. C’est tout.

          Nous nous plaçons toujours déjà à l’intérieur de la science économique. A partir de là, on ne peut pas espérer modifier quoique ce soit.


        • René Job (---.---.132.216) 13 décembre 2006 19:10

          @ Philippe

          La notion même « d’individu » est une construction, un concept. Il a été bâti pour procéder à des calculs. L’indivudalisme est donc une manière de penser réductionniste par définition.

          C’est même contre-productif puisqu’aujourd’hui nous savons que les sciences se développent en accélérer en contact avec autrui pourvu qu’il n’y ait pas de compétition. Plus nous atomisons les gens, moins nous les mettons en état de d’apprendre, de créer et d’entreprendre. Nous faisons comme si les petits génies avaient tout fait seuls. Alors que dès que nous vérifions ce qui les différencie des autres, on s’aperçoit que ce sont les données du milieu dans lequel ils vivent. Ils ont des relation sociales de meilleures qualités. Des échanges socio-cognitifs supérieurs à la moyenne. On discute, on débat, on visite, on apprend, on réfléchit dès le plus jeune âge. Ces activités deviennent spontanées à l’âge adulte et on croit qu’elles sont naturelles alors qu’elles sont le produit d’un acquis. Si on se met à juger les autres en croyant en croyant à sa supériorité... Quel mérite a la personne ? Aucun , sinon celui de son hérédité sociale qu’aucun évènement n’aura perturbé. De là a conclure que « l’échange est naturel » et que les différences sont « biologiques » (darwinisme social), il n’y a qu’un pas...souvent franchi tellement il est irrésistible.

          Il y en a des injustices sociales, à commencer par celles qui consiste à ne pas vouloir discuter des conceptions nuisibles au bien vivre ensemble.

          La science économique est la science des gens relativement bien éduqués sans qu’ils y aient aucun mérite particulier. Un coup de bol. Les autres sont des « perdants ». Et pour certains, cynique, très conscients, il faut que les choses restent en l’état. la société produit quelques maitres pour beaucoup d’esclaves potentiels. C’est un avantage certain pour les premiers dans un monde de compétition « animale ». Dieu ou la Nature sont des explications commodes pour justifier une telle science.


        • René Job (---.---.132.216) 13 décembre 2006 19:15

          Pour finir, nous remarquerons que les « maitres » s’unissent très facilement alors que les « esclaves potentiels » n’y arrivent pas. Ces derniers ont trop tendance à se prendre pour des « maitres » et se croirent des « individus ». Les « maitres » sont-ils donc si « individualistes » que ça ? La science économique n’est elle pas la science des gens bien éduqués, donc celle d’un groupe social homogène qui sait reconnaitre ses membres à travers les valeurs véhiculées par leurs verbes ?


        • DEALBATA (---.---.166.140) 14 décembre 2006 08:13

          Le tout économique est un signe que le monde a troqué sa liberté spirituelle contre cette impasse matérialiste dont le vecteur principal est l’argent. L’argent permet de rendre libre les faibles d’esprits (ceux qui résument leur existence à la possession) car c’est tout le contraire : Le possesseur est possédé puisque son horizon se referme sur lui-même et agit comme une drogue, plus il en a plus il en veut et son désir de possession est proportionnelle à l’illusion qu’il procure.


        • René Job (---.---.131.38) 14 décembre 2006 15:50

          @ Philippe Renève

          Tout d’abord, merci pour le plaisir de cette conversation.

          ******************************************

          « J’entends par science (ou théorie scientifique) un ensemble de propositions cohérentes reposant sur un véritable postulat, non démontrable et non récusable : elle vaut ce que vaut le postulat. Et par idéologie, a contrario, un système fondé sur des bases présupposées et destructibles. »

          Oui, une théorie est un ensemble de croyances projeté sur ce que nous pensons être du « réel ». La réalité est donc de la croyance. Pour que l’adhésion fonctionne, il faut l’impression effective que l’expérience valide chacune des croyances. Chaque proposition exprime un degré de validation collective de cette expérience. Ainsi quand nous disons qu’une proposition est évidente, nous ne disons rien d’autre que : quiconque prendra la peine d’examiner mentalement le phénomène décrit conviendra qu’on peut croire ce qu’on en dit. C’est donc de l’expérience individuelle partagée que la science procède. Je pense à une certaine expérience de physique où les observateurs n’interprétaient pas de la même manière la chute d’un objet depuis le haut d’une tour pisane.

          Là où ça devient scabreux, c’est lorsque les croyances portent sur un ensemble de phénomènes supposés existants et que tout le discours tend à valider les intérêts sociaux de groupes humains minoritaires avec l’intention affichée de jouer un rôle de conseiller prés les gouvernements. On voit donc le Politique absorbé par l’Economique.

          Là, je soutiens que nous sommes dans un discours pseudo scientifique dont la fonction est de pré-orienté les choix collectifs en faveur d’une minorité. Autrement dit, les événements ainsi provoqués viendront par l’expérience valider le discours et le reconduire sans que quiconque ait l’idée d’en discuter les mécanismes puisque croyances vérifiées par la simple observation de phénomènes qui nous seraient extérieurs (sur le modèle de la Physique). On parlera alors de lois naturelles.

          Sur l’ordonnancement de la science économique par rapport à la Sociologie. Je ne vous suis pas car justement l’Economie est entrain d’absorber aussi cette discipline. J’aime bien la sociologie parce qu’elle distingue bien entre phénomènes collectifs et phénomènes individuels. Bien que je trouve que nombre de sociologues ne sont pas complets au sens où ils versent trop dans le quantitativisme à travers l’instrument statistique. Par contre, attendez vous à vivre un retournement : la sociologie comme branche de l’Economie. Le phénomène est en cours. Ce qui fait que les premières propositions de la Sociologie seront fonction de celles de l’Economie. Un agrégat économique de type keynésien n’est rien d’autre que la somme de ses parties. Ce qui remettrait en cause la distinction sus-énoncée. Le seul évènement positif pour lutter contre ce processus d’absorption pourrait venir des travaux des Nouvelles Technologies et Sciences de la Cognition (NTSC) qui ont bien montré que dans le Tout, il y a des propriétés émergentes qui n’existent pas au niveau des parties. Ce qui favoriserait un autre discours plus explicatif et moins dogmatique.

          Le problème vient de la liaison de la discipline économique avec les intérêts économiques. Smith a bien vu cet aspect du problème. Il voyait bien que les gens les plus intelligents dans ces choses étaient aussi ceux qui avaient les plus forts intérêts socio-économiques. Le risque était donc que ces derniers travaillent habilement à orienter le Politique dans le sens de leurs seuls intérêts en faisant miroiter aux autres des possibilités de participation à leur mouvement d’enrichissement sur la base d’une tromperie analogique (voir Rousseau). Phénomène qui aurait par contre coup tendance à remettre en question les régimes politiques de type démocratique. Car la démocratie est le régime de contre-pouvoirs où le peuple des citoyens décident de tout y compris d’une autre façon de vivre ensemble.

          Je ne souscris pas non plus à votre idée de recherche des équilibres entre les différents aspects bien que j’aime votre mouvement de complétude. Effectivement penser en fonction uniquement d’un aspect n’a pas de sens sinon que méthodologique (décomposition du complexe en partie simples) au risque de devoir ensuite retrouver les articulations qui rendent un discours total cohérent. On a bien vu les risques politiques de ce genre de pratique : l’individu n’existe qu’en relation avec la dimension « Production ». Il doit être une fonction travail productive, efficiente, exploitable. Les « communistes » ont validé la vision micro-économique chosifiante. Je suis en accord avec Dea Balta sur la perte de la dimension spirituelle dans ces formes du penser. L’homme a été réifié. C’est aussi ça la faillite idéologique des « gauches ». Son incapacité à construire un autre discours économique un peu plus sérieux et explicatif. Parce que l’individu est une réalité imaginaire parlante : elle s’adresse à l’être en nous désireux d’accumuler les objets de puissance et de jouissance de manière illimitée. C’est la logique de la corne d’abondance qui produit un enrichissement personnel sans fin en faisant oublier le sort de Midas.

          Nous discutons aussi de la fin du keynésianisme vers les années 70. Ce qu’on oublie, c’est que Keynes n’a été suivi qu’en temps de crise macro-politique. Le New Deal, la Seconde Guerre Mondiale, la Guerre Froide. Dans une période historique relativement calme (ce qui ne veut pas dire que des dangers importants n’existent pas), une pensée équilibrante et partageuse n’est pas souhaitée par les riches. Ils n’ont plus besoin de sacrifier aux peuples. La tromperie analogique fonctionne suffisamment bien pour que la majorité suive contre ses propres intérêts en croyant les servir au mieux (l’individu n’est-il pas « doué » d’un bon sens ?).

          Vous dites aussi :

          « En ce sens, je dis et je maintiens qu’il existe une science économique, fondée à l’intérieur de la sociologie, dont elle n’est qu’une branche, sur l’hypothèse logique que les activités économiques de l’homme peuvent être, au moins pour partie, isolées des autres activités et étudiées indépendamment. Ce postulat, réducteur et discutable, est toutefois très difficile à réfuter dans son principe. »

          L’individu, réduction de l’homme à ses actes calculables, n’existe pas en soi. Voir les questions relatives aux « enfants sauvages ». Il n’y a pas « d’individu ». C’est un concept qui n’a de réalité complète que parce qu’il se fonde sur le sentiment de soi propre à tout homme et à ses aspects strictement égoïstes. L’égoïsme étant alors élevé en doctrine passionnelle au point d’effacer toute autre considération. La doctrine de l’intérêt, c’est la doctrine de l’égoïsme calculable. L’altruisme n’est rien d’autre que la somme des égoïsmes individuels fondé sur le constat que ce qui arrive à autrui peut m’arriver à moi aussi. C’est une solidarité intéressée qui en découle. Quand dans le sentiment de soi, on n’a plus l’impression que des risques peuvent nous touchés ou bien qu’ils le peuvent, arrive alors deux possibilités : soit on ne veut plus partager parce qu’on ne se sent plus concerner, soit on ne le veut plus parce qu’on se sent concerner mais mal protéger puisque trop d’individus (et oui les autres ont intérêts à agir aussi) bénéficient de la solidarité. Des groupes homogènes d’individus ont tendance à se former et à s’affronter pour savoir qui aura le droit à protection et qui n’y aura plus droit. C’est là où le Politique intervient pour arbitrer.

          La réalité du concept individu est mentale. Il existe sur le plan imaginaire où il a la même consistance que le réel. C’est donc une entité conceptuelle imaginaire qui dispose d’une force psychique analogue aux forces du réel. On peut tout aussi bien croire en l’existence des chimères ou des anges. Sa valeur explicative tient dans le fait qu’expérimentalement, par intérêt et éducation (formation, instruction), il exprime une des nombreuses tendances humaines en l’hypertrophiant. Tous les jours nous avons donc tendance à croire que la réalité individuelle existe. Tout se passe comme si...

          Nous nous construisons en relation les uns avec les autres. Nous sommes des produits sociaux (effets de langages) qui disposent d’une part de singularité parce que nous sommes aussi distinct concrètement sur le plan physico-chimique les uns des autres. Les maladies sont collectives. Le désir d’amour est collectif. La vie est collective (par exemple : la dégradation de l’environnement qui est aussi le milieu qui conditionne la survie de notre espèce...et de bien d’autres).

          L’individu est un fantasme égologique qui trouve sa source dans une volonté de toute puissance. L’économie, à l’heure actuelle, est la discipline des enfants immatures qui se voudraient d’essence divine.

          Il n’y a pas non plus de science de l’individu. Les croyances scientifiques reposent sur des expériences répétées et traduitent en terme collectif puis rédigées sous forme de propositions conventionnelles applicables avec ou sans démonstrations. Autrement, nous n’aurions que des solipsismes. Le cas de l’Economie est spécial au sens où il s’adresse à des motivations précises en l’homme. C’est un discours intéressant et très intéressé sur le plan du positionnement de chacun dans un groupe donné. Il porte reconnaissance et valorisation de soi. L’attribution des richesses par les plus puissants en dépend. Le discours économique est aussi implicitement la reconnaissance des rapports de domination (la libre concurrence, la lutte entre les individus, la répartition des richesses entre individus méritants, les avantages comparatifs, la main invisible, etc.).

          Pour en sortir, il faut une nouvelle pensée sociale. Une nouvelle philosophie. On la trouvera non chez les modernes mais chez les Anciens. On la trouvera dans ce que les modernes n’ont pas repris des Anciens. Presque toutes les pensées des modernes sont des égologies géométrisantes. Ma raison, c’est toute les raisons. Tout fonctionne comme moi. Si ça ne marche pas comme moi alors que je ne suis pas « malade », c’est que l’autre l’est.

          Mesurer des sociétés dont les membres se prennent pour des individus est simplement mesurer des sociétés de grands malades à très vite déconditionnés. L’état global de la planète traduit les effets de l’individualisme égologique. L’homme n’est pas au centre. Il est une donnée d’un milieu singulier. S’il pense mal, il s’autodétruira. C’est pour l’instant la pensée animale irréfléchie qui prédomine dans les esprits.

          Peu de gens liront tout ce que je viens d’écrire. C’est normal. C’est trop long. Le temps, c’est de l’argent. C’est même la première de toute les « matières premières » d’un individu puisque c’est la mesure de la durée qu’est son existence. Il faut donc rendre chaque moment mesurable utile. La matière est aussi du conceptuel. On ne peut façonner le monde que si on le modélise efficacement sur le plan de l’imaginaire pour s’en croire comme « maître et possesseur ». On pourra l’échanger en en traduisant la valeur supposée en prix.

          Combien vaut la planète et tout ce qu’elle contient (individus compris) ?

          ******************************************

          Très amicalement.


        • Marsupilami Marsupilami 14 décembre 2006 16:13

          Bravo pour pour ces échanges & commentaires de haute tenue. Tout et dit et fort bien dit.

          A propos du réel, quelques citations extraites de Le réel de Daniel Parrochia (éd. Bordas) :

          « Qu’est-ce qui échappe au réel, en effet ? Ne doit-on pas reconnaître à l’irréel (possible, illusoire, fictif), non seulement quelque degré de réalité mais peut-être, comme le veulent certains philosophes, une qualité d’existence tout aussi »réelle« que le réel, se fondant notamment sur l’idée que le désordre, par exemple, est une autre forme d’ordre ou que le néant est une autre forme d’être ? »

          « Comme le savoir, avec des découpages, ses configurations, ses frontières, va se déplaçant, ce genre de terme (le réel) n’indique-t-il pas alors le mouvement même d’une différence - celle qui sépare toujours la connaissance de l’inconnu... »

          « D’une façon générale, beaucoup d’expériences de psychologie expérimentale démontrent le caractère extrêmement labile de ce que nous appelons la »réalité« , et la toute-puissance de certaines représentations illusoires qui pèsent sur la manière dont nous ordonnons notre expérience. Toutes prouvent que notre conception de la réalité est largement fondée sur la confirmation ou non-confirmation qu’apportent à notre perception le témoignage d’autrui, l’autorité du savoir ou de ses représentants, et enfin notre propre implication personnelle dans la recherche ».

          « ... il faut beaucoup de fraîcheur et d’innocence (ou de courage et de confiance en soi) pour continuer de croire qu’on a raison de penser ce qu’on pense ou de voir ce qu’on voit quand un aréopage de personnalités, et non des moindres, s’ingénient à vous prouver le contraire. Le sujet soumis à une telle désinformation préfère en général confirmer l’opinion des autres, même si elle lui parait fausse, plutôt que de risquer de passer pour un fou : comme quoi la réalité dépend largement de l’existence d’un »consensus« entre les gens qui la perçoivent. Que le »consensus« ne soit, en général, pas arbitraire, mais au contraire fondé sur des arguments sérieux (quoique non nécessairement valides, ce qui peut être le cas dans les sciences), renforce encore la difficulté du changement. Celui-ci viendra d’ailleurs rarement de »l’establishment«  : c’est le jeune, le marginal, le rebelle qui, moins soumis qu’un autre aux anciens cadres, les ébranle, à condition, bien entendu, qu’il échappe lui-même aux conformismes dont il peut être, lui aussi, victime ».

          Résistons.


        • (---.---.104.39) 14 décembre 2006 16:57

          Ce qu’il faudrait qu’ils apprennent ce n’est ni l’histoire de l’économie, ni les idéologies qui vont avec. Mais tout simplement l’économie actuelle, celle de tous les jours, afin d’apprendre à ne plus « se faire avoir » par son chargé de clientèle à la banque, son assureur, ni par les politiciens de tous bords qui racontent n’importe quoi pour garder leurs bonnes places. De savoir tout simplement gérer un budget familial. Ce devrait être obligatoire comme de savoir lire , écrire et compter. Mais déjà avec ça on touche au fond de commerce de ceux qui en profitent directement ou indirectement, de gauche comme de droite. Il ne faut surtout pas éduquer les moutons, sinon ils ne se laisseront plus tondre, c’est la devise actuelle.


        • René Job (---.---.131.60) 14 décembre 2006 23:32

          @ Cher Philippe R.

          Nous sommes donc d’accord.

          « épistémologue de l’économie », je suppose que vous l’enseignez. Je crois savoir que cette matière est souvent jugée inutile par les étudiants en économie. C’est dommage. Mais beaucoup recherche l’accomplissement professionnel et financier. Dans cette perspective, cet aspect de l’économie ne les intéresse pas. Ce n’est pas « vendeur ».

          Pour ce qui est d’une nouvelle approche, il faudra l’écrire.

          Mais, je suis un peu comme Socrate, je discute comme ça, l’air de rien, de choses banales sur l’Agora. Il y aura bien quelques lecteurs attentifs.

          Les données circulent petit à petit. Un mot par ci, un mot par là. L’atmosphère se modifie peu à peu.

          Faire simple et se contenter d’être soi-même.

          Bien amicalement René.


        • Marie Pierre (---.---.40.193) 15 décembre 2006 00:59

          @ René Job,

          Vous écrivez : « Peu de gens liront tout ce que je viens d’écrire. C’est normal. C’est trop long. Le temps, c’est de l’argent. »

          C’est un plaisir de lire votre entretien. Merci à vous deux.


        • glop (---.---.1.67) 13 décembre 2006 13:15

          article très intéressant et qui donne une bonne idée du lavage de cerveau de masse.

          L’EN aurait pu aussi titrer : « Comment faire accepter le capitalisme financier par les loquedus que vous êtes »

          Je suppose que l’EN doit en rester aux très très vagues généralités et grands mots vides de sens, abordent-ils les sujets suivants ?

          1° les OGM vus par les cultivateurs de coton indiens.

          2° Les non accords de l’OMC ( l’UE et les USA refusent de ne plus subventionner leur agriculture)

          3°l’utilisation d’internet et les mouvements de capitaux incontrolables

          4° la mise en concurence des salariés par l’introduction de la « valeur » travail ( à quand une côtation de celle-ci ?)

          On pourrait aller jusqu’20 ou trente exemples précis des bienfaits de la mondialisation actuelle (capitaliste financière)


          • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 13:21

            Vous ne voulez tout de même pas que l’éduc passe directement à l’enseignement de tous les bienfaits de la mondialisation. Il faut d’abord que le jeune réalise qu’il est, que cela lui plaise ou non, en CONCURENCE avec le reste de la Terre. Et qu’aucune Loi ne pourra jamais empécher celle-ci. C’est un bon stimulant pour le salariés, bien sur, surtout qu’avec la mondialisation son pouvoir d’achat augmente, alors même que les français travaillent de moins en moins.

            Ce qu’il faut, c’est inciter le jeune à créer/reprendre une entreprise, qu’il devienne Patron. Car un Patron est un bienfaiteur de l’Humanité.


          • armand (---.---.202.79) 13 décembre 2006 14:07

            Plutôt qu’il aopprenne qu’en votant, en s’associant, en participant il peut redonner son utilité à la politique... et à encadrer la loi de la jungle. Eh bien oui, les lois peuvent influer sur la mondialisation : vous croyez que les Chinois ne sont pas protectionnistes avec leur monnaie inconvertible, l’autorisation préalable pour toute entreprise étrangère qui voudrait s’installer chez eux ? Il n’y a que nous qui sommes assez cons pour accepter de démanteler toutes nos protections et régulations pour complaire à la vulgate libérale... et aux stockoptés millionnaires de la mondialisation, qui sont les seuls, chez nous, à bénéficier de l’ouverture.


          • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 14:12

            Votre modéle, c’est donc la dictature chinoise ?


          • seb59 (---.---.180.194) 13 décembre 2006 14:19

            « surtout qu’avec la mondialisation son pouvoir d’achat augmente »

            tu en es vraiment sur de cela ? Tu vas souvent faire tes courses ? Tu as essayé de t’acheter une maison ou un appart recemment ?

            Jamais les prix n’ont été si elevés, et les augmentations de salaires sont en moyenne de 0,5 %. J’ai vraiment un doute sur l’augmentation du pouvoir d’achat des francais, mais celui des chinois augmente c’est certain.


          • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 14:25

            « tu en es vraiment sur de cela ? Tu vas souvent faire tes courses ? »

            Oui, plein de produit Chinois (pas assez sans doute, mais c’est seulement un débu).

            « Tu as essayé de t’acheter une maison ou un appart recemment ? »

            Aucun rapport, car le marché de l’immobilier est Hyper régulé par l’Etat, donc pénurie, comme toujours.

            « Jamais les prix n’ont été si elevés, et les augmentations de salaires sont en moyenne de 0,5 %. »

            Tsss, et ces merveilleux 35 heures ? Et la Solidarité ? Il faut bien les payer !

            « J’ai vraiment un doute sur l’augmentation du pouvoir d’achat des francais, mais celui des chinois augmente c’est certain. »

            L’Etat dépense énormement pour vous, c’est donc du pouvoir d’achat que vous devez prendre en compte pour faire la somme. Enfin ! EDF, SNCF, TGV, FRANCE TELEVISION, RATP, CGT, DDE, ACT UP, INSEE, etc etc . ; tous ca, c’est du pouvoir d’achat prés acheté.


          • pinkydoky (---.---.17.209) 13 décembre 2006 14:46

            « L’Etat dépense énormement pour vous »

            Petit réctificatif : l’Etat dépense énormémément pour NOUS. Et oui pour nous tous. En ce qui concerne la Chine vos arguments sont à la fois complètement justes et totalement faux. C’est un pays tellement disparate. Les réalités économiques et sociales sont complètement différentes selon que l’on observe les giantesques villes le l’est ou les campagnes profondes. L’Augmentation du pouvoir d’achat est une réalité mais la misère dans les campagnes et les villes aussi. Question de point de vue

            Pinkydoky


          • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 14:49

            Non, pour vous, car moi, ces truc la ne me sont d’aucune utilités.

            « Les réalités économiques et sociales sont complètement différentes selon que l’on observe les giantesques villes le l’est ou les campagnes profondes. »

            Exact : l’agriculture est encore socialiste.

            « L’Augmentation du pouvoir d’achat est une réalité mais la misère dans les campagnes et les villes aussi. Question de point de vue »

            Oui, point de vu socialiste ou libéral. Dans les villes, 300 millions de chinois ont le pouvoir d’achat d’un cadre européen..


          • pinkydoky (---.---.17.209) 13 décembre 2006 14:57

            OK je suis ravie d’apprendre que jamais vous ne vous faites rembourser de médicaments,ou de consultations médicales jamais d’arret maladie, jamais d’éléctricité consommée... et par la même vous renoncez à une partie de votre retraite. C’est courageux mais difficile au quotidien.


          • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 15:01

            Pfff, pour des milliers d’euros « on » a du me rembourser quelque dizaine depuis je ne sais combien d’années. Rien à foutre, et d’ailleur avant vital j’oublié même d’envoyer les feuilles.

            Quant à la retraite, si vous pensez la toucher, c’est que vous faite parti des gentils naifs.


          • Deltarho Deltarho 13 décembre 2006 16:26

            Mais c’est bien sûr ! Bourrel,

            Quand nous serons 7 milliards de patrons, de « bienfaiteurs », tout ira bien dans le meilleur des mondes.

            D’ailleurs la liste des patrons « bienfaiteurs » est si longue...Des négriers à Staline ou Pinochet......

            Une lorgnette, cela a deux bouts...... je ne fais pas réécrire le sketch de Devos.....


          • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 16:29

            Ouias, l’argent des patrons on n’en n’ a rien a foutre !

            YEAHHHHHHHHHHHH !


          • t-h (---.---.4.219) 13 décembre 2006 16:38

            Il fallait faire des études longues, comme ça vous auriez pu payer votre dette à l’état. Ou alors vous faire cambrioler, comme ça, hop ! Une enquete : une bonne raison de payer des impôts. Ne me dites pas que vous n’avez pas d’assurance ! (« pourquoi je paierai une assurance ! Ma maison n’a jamais brulé ! Et on ne m’a même pas remboursé mes enjoliveurs volés ! »)

            Bon... un peu d’ironie dans ce commentaire je l’admets smiley


          • Krokodilo Krokodilo 13 décembre 2006 13:57

            Bravo pour avoir choisi le mot florilège plutôt que best-of ou medley ! Sinon, peut-être peut-on leur laisser le bénéfice du doute : ils ont probablement voulu éviter les sujets polémiques comme les effest néfastes de la mondialisation pour rappeler que nous avons pris conscience (pas tous) que notre destin est lié, notamment en matière d’environnement.

            Je pense que le pourcentage anglophone sur Internet ne peut que baisser progressivement, peut-être même est-ce déjà le cas.


            • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 14:18

              Oui, dépoluer l’environement, surtout le 93, c’est une priorité politique.


            • (---.---.9.230) 13 décembre 2006 15:01

              Encore un opposant au multiculturalisme !

              Pourquoi ce refus de créoliser le français avec le dialecte parlé Outre-Atlantique ? Les allogènes anglophones sont en droit de protester auprès de la HALDE pour discrimination manisfeste...


            • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 15:03

              Une Ethnie, Une terre, Un ETAT.


            • Deltarho Deltarho 13 décembre 2006 16:30

              Non une TERRE unique, des Humains, pas de Cannibales, voyez, moi aussi je suis raciste....


            • Internaute (---.---.81.162) 13 décembre 2006 15:49

              L’Education Nationale n’est depuis longtemps que le vecteur de la propagande officielle. Aprés l’Histoire Juive, le truc à la mode c’est la Mondialisation. Rien d’étonnant à tout cela. Le vrai problème à mon sens et que les aprents payent des profs mais doivent ensuite refaire certains cours à la maison. Les enfants apprennent alors deux leçons sur le même sujet et mentent en tout impunité le jour de la récitation.

              Quand vous dites « Le texte élude sciemment les aspects négatifs de la mondialisation, comme l’exploitation des pays sans loi sociale, l’ouverture de marchés au seul profit des pays riches, ou bien encore le risque bien réel d’uniformisation culturelle. » je ne suis pas d’accord.

              La balance des échanges commerciaux de la France avec les pays pauvres est largement déficitaire. Notre couverture n’est que de 82,2% avec le Mercosur et de 57% avec l’Asie, dont seulement 30% avec la Chine. Cela signifie qu’en 2004, lorsqu’on a acheté 100 euros à la Chine on ne lui a vendu que 30 euros. Il est vrai qu’elle est meilleure avec le MO et l’Afrique mais les volumes sont beaucoup plus faibles.

              Les chiffres montrent le contraire de ce que vous dites.

              D’ailleurs la lecture des fiches bleues de Bercy, Commerce extérieur année 2004, fait tomber bien des idées reçues et bien des tabous. Je remarque que trop de gens parlent de mondialisation sans trop savoir de quoi il s’agit.

              La somme des exportations de la France en 2004 représente 20% de notre PIB. C’est important certes, mais 74% se fait avec l’Europe géographique. La part des exportations avec les pays à bas coûts est de 3,6% du PIB soit une quantité négligeable. La mondialisation en tant que meilleure connaissance des autres est une réalité grâce à l’évolution des techniques (transport, télé, internet). De là à dire que le brassage des biens et des personnes est inéluctable est de la propagande cosmopolite. La solution qui consiste à barrer la route aux importation sauvages des pays pauvres en les taxant est simple et efficace. Pour ces 3,6% de notre PIB on perd des milliers d’emplois dans toutes les industries. Il ne s’agit pas de barrer la route aux échanges que nous faisons avec nos voisins.


              • Bill Bill 13 décembre 2006 16:49

                La mondialisation est une connerie... et n’existe pas. Ce n’est qu’un mot creux pour désigner la nouvelle pax americana. Quand on sait quà l’époque de saint-Louis des chameaux remontaient d’Arabie jusqu’à Paris pour faire du commerce et que le contraire se faisait aussi, quand on sait le chemin que faisaient les pélerins, juste pour une petite prière, et encore à pied, on se rend bien compte que c’est une connerie.

                Nos enfants sont déjà plus ou moins lobotomisés, l’éducation nationale en remet une couche ! Suis je le seul à être choqué du nom ? Education ? Nationale ? L’éducation appartient aux parents, quand la « nation », en l’occurence l’état, s’en mèle, c’est une dictature... Militons pour le retour de l’instruction publique !

                Bill


                • (---.---.229.236) 13 décembre 2006 16:50

                  C’est exact : aprés 1914, la mondialisation à regressé (et le niveau de vie des français avec). Nous sommes en train de reprendre le cours normal de l’histoire.


                • t-h (---.---.4.219) 13 décembre 2006 16:56

                  Instruction publique ?

                  Ah oui, le mieux ce serait mettre un organisme au service de l’état qui s’occuperait des programmes et qui veillerait au bon fonctionnement de l’instruction.

                  On pourrait l’appeler « instruction nationale » (ça en jette !)

                  Merci Bill, a nous deux on a fait un pas de géant dans l’abîme de la sémantique. smiley


                • Bill Bill 13 décembre 2006 17:00

                  t-h

                  Amusez vous mon ami ! Connaissez vous cette phrase :

                  « Quand les mots perdent leur sens, les Hommes perdent leurs libertés ».

                  C’est de plus en plus vrai à notre époque, qu’on le veuille ou non...

                  Bill


                • (---.---.74.206) 13 décembre 2006 20:35

                  et st louis sous son chene etais un glandeur ; le poid des mots le choc des situations .


                • (---.---.104.39) 14 décembre 2006 17:10

                  Exact ! Pour les septiques, informez-vous sur le franc-or du début du 20ème siécle.


                • Grouik (---.---.112.26) 13 décembre 2006 19:09

                  Remarque accessoire qui me semble pourtant tout à fait dans le ton de la plaquette :

                  Pourquoi parler d’iPod (marque) pour parler de balladeur numérique alors que pour les autres produits il est fait référence à l’objet (ordinateur, télévision, téléphone portable) ?

                  L’EN possède-t-elle des actions Apple ?

                  L’iPod, le Frigidaire du 21ème sciècle.


                  • petitmozart (---.---.16.193) 13 décembre 2006 22:47

                    @ l’anonyme : « L’education Nationale n’a jamais rien compris à l’entreprise, ce qui est normal car un professeur n’a jamais été dans le milieu du travail. »

                    C’est vrai, un prof n’est pas dans le milieu du travail, il passe ses journées au club-med. C’est normal l’anonyme, toi, qui est dans le milieu du travail, tu n’as jamais été dans le mileu des profs. Et l’idée ne t’effleure pas qu’un prof ai pu faire un autre boulot avant ou travailler à la chaine durant l’été pour payer ses études et bosser son capes ?


                    • essonne (---.---.235.57) 13 décembre 2006 23:25

                      Il faut formater nos chères têtes blondes pour qu’elles tombent dans la marmite de la misère sans s’en apercevoir


                      • Arthur (---.---.7.75) 14 décembre 2006 20:52

                        Cela ne sera pas trop fatiguant car ils ne représentent que 1% des effectifs. Les autres on en fait quoi ?


                      • Internaute (---.---.7.75) 14 décembre 2006 21:32

                        La vie est une compétition sauvage où seul les plus aptes résistent. La civilisation européenne a adouci cet axiome en le rendant plus éloigné de nos préoccupations quotidiennes mais il reste malgré tout la base de notre existence.

                        En lisant les commentaires je remarque que beaucoup construisent des théories abstraites qu’ils regardent sous tous les angles et en comparent les hypothétiques effets. Il prennent l’épaisseur de leurs pantoufles pour un acquis et ne s’imaginent même pas qu’un jour leurs descendants risquent de devoir trier des boîtes de conserves sur une décharge publique pour y trouver leur pitance tandis qu’eux-même pensent avoir trouvé la vérité entre Friedman et Keynes.

                        Les ressorts de la mondialisation, une fois l’esprit de découverte passé, se limitent à l’appât du gain de groupes cosmopolites qui sont prêts à vendre leur mère si cela rapporte. Descendez sur terre mes amis. Au lieu de baisser les bras en regardant la mer qui monte, faites commes les hollandais et construisez des polders. La victoire et au bout pour celui qui a encore l’énergie de se battre. Sinon, c’est la disparition pure et simple.

                        Ceux qui vous vantent les bienfaits de la mondialisation au travers d’études de SciencePo ou de propagande à l’EN ont trés bien compris que lorsque qu’on achète à 9 euros pour vendre à 10 on gagne 1 euro tandis que lorsqu’on achète à 1 euro pour vendre à 10 on gagne 9 euros. Il n’est nulle besoin de grosse théorie pour en comprendre l’essence et les effets dévastateurs. Même les industriels chinois l’ont compris. 95% de leur population n’a pas d’autos mais ils en exportent dans le monde entier.

                        Il est moralement répréhensible au nom du développement des pays pauvres de les pousser à dépenser leur argent et leur énergie dans des productions destinées à l’exportation alors qu’eux-même sont en état de pénurie.

                        De A à Z la mondialisation n’a rien de bénéfique sauf pour quelques fianciers. Il est temps de réagir et de dire STOP.


                      • armand (---.---.152.25) 14 décembre 2006 00:09

                        J’ai vraiment le sentiment que l’on se délecte d’une culture de l’impuissance : les gouvernants ne peuvent rien faire car il y a les traités de libre-échange, il y a l’Europe, etc. Alors à quoi servent-ils à part assurer la basses police dans une préfecture de l’Euroland ? Quand j’ai interpellé la mairie de Paris sur les mesures à prendre pour enrayer la flambée de l’immobilier qui chassait même les classes moyennes supérierues de Paris la réponse a été : « Mais on ne peut rien faire pour encadrer, taxer les revenus spéculatifs, etc. cest au niveau du Parlement que ça se passe ». Et là on me dira « c’est l’Europe » ; Quand retrouvera-t-on, tranquillement, la certitude que la politique c’est de se mettre en accord sur un type de société désiré et tout faire pour la mettre en oeuvre. Il est parfaitement possible de boycotter les importations de textiles chinois en exigeant que les droits de douane otent une partie de leur avantage de prix ; Rien ne nous oblige à ouvrir grandes les portes de nos marchés à des pays encore dictatoriaux, dont les monnaies ne sont pas convertibles,la main-d’oeuvre quasi esclave, et l’ouverture à nos entreprises soumise à un agrément préalable. De même il est possible de réinstaller les « vrais gens » dans les centres villes en usant de la carotte et du bâton fiscal. Il est possible aussi de décider que des patrons-voyous à 100 millions d’euros de stock-options doivent être suffisamment taxés pour qu’ils retrouvent une taille humaine. Il est possible aussi d’interdire aux fonds d’investissement d’effectuer des rachats à effet de levier (les LBO) en usant des lois anti-trusts qui existent, en en votant d’autres, et de donner, par exemple, aux salariés le droit d’être consultés aussi en cas d’OPA. Il suffit d’avoir la volonté politique, et tout ce que je détaille, loin d’être des slogans d’alters ou de trotskards en folie, n’est pas plus extrême que la politique gaulliste d’antan. Comme je le répète à l’envi, les philosophes du XVIIe siècle nous ont appris que la seul justification de l’Etat c’st la protection qu’il doit offrir à ses administrés contre la loi de la nature, c’est à dire, de la jungle. l’heure actuell, tout en maintenant sous perfusion les plus pauvres, l’Etat ne protège que la frange supérieure. Ou plus exactement il lui laisse le gouvernement économique du monde, voire le gouvernement tout court.


                        • (---.---.109.234) 14 décembre 2006 00:50

                          c’est une honte, ni plus ni moins. mais l’école, on le sait, est hélas politisée depuis bien trop longtemps....


                          • Voltaire Voltaire 14 décembre 2006 09:59

                            Après avoir regardé avec attention la plaquette, la première question qui m’est venue à l’esprit est : quel est le public visé ? Si’il s’agit de collégiens de 6ème-5ème, ça passe, mais ensuite... la plaquette m’apparait d’abord comme simpliste.

                            Néanmoins, elle contient pas mal d’éléments justes. L’auteur regrette, à juste titre, qu’elle passe sous silence un certain nombre de problèmes entraînés par la mondialisation. Mais les commentaires que je lis ici sont largement orienté vers l’aspect uniquement négatif de cette mondialisation.

                            Il convient à mon avis de rétablir un indispensable équilibre. Comme tout changement socio-économique, la mondialisation entraîne des effets positifs et négatifs ; il y a des gagnants et des perdants. C’est ainsi dans toute l’histoire de l’homme. Il est assez vain de clamer « c’était mieux avant », mais par contre légitime de peser pour que les régulations et la solidarité limitent les impacts négatifs.

                            Je ne trouve pas choquant qu’une plaquette de l’Education Nationale insiste sur une vision positive du monde ; nous somme en France assez champion du pessimisme qui souvent est pretexte pour ne rien faire. Mais je regrette que les aspects négatifs n’aient pas été abordé sous leur angle : que peut-on faire pour que la mondialisation réussisse à tous.


                            • (---.---.229.236) 14 décembre 2006 10:12

                              Bha, de toute façon ce truc sera à peine lu et partira vite fait à la poubelle et, par ailleur, les éléves savent bien (enfin, moi j’avais remarqué depuis longtemps, CE1) que les enseignants racontent n’importe quoi.


                            • (---.---.107.65) 14 décembre 2006 16:10

                              « les éléves savent bien (enfin, moi j’avais remarqué depuis longtemps, CE1) »

                              Ouaouh, putain, t’es trop intelligent comme mec ! On en a de la chance d’avoir un gars aussi brillant que toi sur Agoravox, c’est trop bien !


                            • Zepekegno (---.---.209.164) 14 décembre 2006 18:57

                              Je ne vois pas en quoi la diffusion de cette plaquette est une chose grave, car contrairement à ce qu’on croit les jeunes animés d’un tant soit peu de curiosité s’en tiennent rarement à une seule source d’information. L’optimisme un peu naïf de la brochure peut donc être contrebalancé.


                              • René Job (---.---.131.60) 14 décembre 2006 22:37

                                « Pinkydoky 28 ans Maman Documentaliste Ecolo »

                                Voila l’auteure a raison. Elle a des enfants. Elle lutte contre un acte qui s’appelle de la propagande. On conditionne les enfants à aimer ce qui les détruira.

                                C’est quand même le rôle minimal d’un ou d’une documentaliste de reconnaître un acte de propagande.

                                Elle dénonce le parti pris très orienté.

                                Après le public pensera que l’Education Nationale apprend n’importe quoi aux élèves qu’on lui confie. Autour des tables dans les maisons les élèves dans leur rôle normal d’enfants tiendront un langage qui choquera beaucoup de parents. Qui portera le chapeau de cette intoxication ? L’EN, bien sûr, pas Science Po.

                                Fermeture immédiate du réseau Science Po pour propagande anti-républicaine et anti-démocratique.

                                Si vous voulez que vos idées progressent, attaquez vous aux enfants. Leurs jugements ne sont pas assez assurés pour résister.


                                • Arnes (---.---.5.138) 15 décembre 2006 10:36

                                  cette initiative a au moins l’avantage de sortir les élèves du cadre étrique de la franchouillardise ; pour mémoire les hussards noirs de la république bourrant les crânes sur la revanche de 70 et poussant a la sinistre boucherie de 14/18.

                                  Apres, que l’on incite les élèves a préparer des exposes sur les méfaits/bienfaits de la mondialisation,très bien, cela rendra les cours d’histoire, d’économie et de français beaucoup plus intéressants que les laborieux déballages des programmes scolaires habituels.

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