• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Quand le Bien nous atteint... le Malin nous contient

Quand le Bien nous atteint... le Malin nous contient

Quand j’observe avec minutie ce temple déchu de l’humanité, quand d’un seul œil je relève les grandes incohérences de ce monde, quand d’une seule oreille j’écoute les plaintes et les misères des hommes, au moment de l’injustice, à l’heure de la faim, sur le lieu des crimes, je conclus que l’humanité sied parfaitement à sa nature.

Rejeté des Cieux, ennemi d’un paradis inaccessible, j’ai finalement signé un contrat de conscience avec l’humanité pour la guider dans le sens de sa nature. Ma mission est loin d’être laborieuse, car sans craindre la foudre de Dieu, je me complais à observer, admirer un monde guerrier, ingrat et radicalisé… soit, une planète vivante et harmonieuse à la gloire d’une humanité perdue.

Sans zoom, les guerres, les famines, l’extrémisme, le mensonge et l’injustice qui règnent dans ce bas-monde apportent une vision a priori détestable de votre espèce, mais révèle une image si innocente, si constante, si impénétrable de votre nature.

Alors j’aime répéter à mes fidèles, avec passion et empathie  : pourquoi recherchez-vous la paix alors que vous maîtrisez si bien les règles de la guerre  ? 
Celle-ci est l’argument de poids pour vous réconcilier avec vos intérêts. Elle vous pousse à l’introspection, elle exacerbe votre sens de la compassion, elle vous rend solidaire, aimable envers des populations si lointaines. Elle vous aide à alléger votre conscience, quand d’un seul corps, d’une seule voix vous la condamnez. Elle vous fait briller dans vos salons mondains quand vous décortiquez ses causes et ses aboutissants. Elle fait renaître des grands principes universels dans des discours minutieusement préparés  : justice, liberté, amour  ! Les grandes valeurs humaines sont filles de la guerre. On a compris le sens de la Liberté, quand la tête de Louis XVI fut coupée. On a officialisé et scandés les droits de l’Homme à la suite des guerres coloniales. On a pris conscience de la Dignité humaine après les deux guerres mondiales. On a revendiqué l’esprit de Réconciliation après la Shoah. On a argué la Démocratie après la guerre en Irak et en Afghanistan. On a évoqué la Solidarité après les attentats du 11 Septembre, pour ensuite mettre en lumière la Tolérance et l’Ouverture après les attentas de Londres et Madrid.

Faites donc de la guerre votre exutoire, elle répondra à vos besoin de purge, elle écrasera de temps à autre votre égo, elle soulagera votre conscience, vous ouvrira les portes de l’imagination pour réinventer de nouvelles valeurs, réaménager votre morale, redécouvrir votre sens de l’éthique… Elle activera votre instinct d’Etres dotés d’imagination et de réflexion.

Et quand la famine devient votre confessionnal, on ne peut vous reprochez votre insensibilité face aux crises alimentaires mondiales. Qui ne s’est jamais surpris en train de moraliser ses enfants parce que d’autres meurent de faim  ? Qui a déjà pensé à l’Afrique sans être aidé par des images d’enfants squelettiques rongés par le manque et la rareté ? La misère des autres est le moteur de vos ambitions, de votre volonté de vivre autrement. Quelle valeur aurait ce morceau de pain que vous mangez, ce fruit que vous dégustez, cette eau dont vous vous abreuvez si d’autres n’en manquaient pas  ? Ce déséquilibre donne sens à vos vies. Le manque chez votre prochain est une part de gagner dans votre estomac, celui de vos enfants et celui de vos proches. Et la nature, la vie, ainsi mal faite, comme on dit, soulage vos angoisses et vos remords.
Ne niez pas, ne stigmatisez pas la famine et la misère, elles nourrissent et légitiment vos actes de générosité. Elle est le lieu où votre munificence prend sens, où votre vertu se régénère et prend force.

L’extrémisme est devenu aujourd’hui l’ennemi mondial numéro un. Pourquoi tant de haine envers un comportement, un concept, un état d’esprit qui vous protège dans votre quotidien contre tant d’incohérences  ? L’extrémisme allège la complexité de votre quotidien et vous apporte une visibilité, non pas simpliste, mais plus simple du monde. Il vous procure cette sensation de certitude qui vous aide à avancer. Vous ne pouvez prôner l’amour, l’ambition, le courage, la tolérance à l’extrême sans nourrir vos vices à l’autre extrême. L’extrémisme vous protège contre tout nihilisme. Il vous rassure quant à votre recherche interminable et insoluble de la modération. Difficile à trouver ce juste milieu qui finalement vous comble de contradictions internes, d’incohérences, de nœuds godiens qui nourrissent vos angoisses et votre stress. L’extrémisme est alors la solution la plus rapide, la plus efficace pour répondre à vos interrogations les plus métaphysiques. L’extrémisme vous rend inoffensif car vous apporte des réponses. Alors que le juste milieu vous tracasse, vous angoisse. Lorsque plongé dans la misère, humilié, vivant dans l’indignité, certains d’entre vous se doivent d’être quand même démocrates, ouverts et tolérants… rares sont ceux qui arrivent à concilier tant de concepts antinomiques. Et comme un mélange de composés chimiques opposés, ça pousse à l’explosion. L’extrémisme coupe les débats sempiternels qui n’apportent souvent pas de réponses, jusqu’à s’envenimer. L’extrémiste ne vous veut pas du mal, il se protège contre vous, contre la complexité de vos idées, contre votre relativisme… qui est lui-même souvent poussé à l’extrême.  

Je suis celui qui vous murmure à l’oreille, qui vous comprend le mieux, qui garde vos secrets les plus immoraux, qui tolère vos maux, qui supporte vos errements, qui cautionne vos faiblesses pour ce monde matériel et éphémère. Tous les matins, j’écoute vos besoins, réponds à vos instincts. Je me fais discret pour laisser place à votre égo. Je suis celui qui comprend le mieux votre soif de gagner, d’être toujours le plus fort, le plus grand, le plus puissant. Celui qui encourage votre violence quand il vous faut vous protéger, celui qui console votre âme lorsque vous surconsommez au détriment des miséreux. Je suis votre porte-parole lorsque vos idées se brouillent pour finalement se radicaliser. Je suis votre quotidien, et sans moi, votre conscience aura du mal à légitimer et à justifier vos hypocrisies quotidiennes, vos égoïsmes intrinsèques et vos mesquineries. Je suis la compassion, je suis l’amour de l’être humain dans sa nature à la fois la plus affichée et la plus secrète.

Je suis peiné lorsque vous dites que la vie est précieuse mais je suis si compréhensif envers vous lorsque vous faites tout pour la détruire.
Vous ressassez souvent votre désir de rechercher l’amour, le bonheur, l’attention, le respect mais j’admire votre habileté, votre aisance à rejeter l’autre, à pourrir la vie d’autrui avec vos médisances, vos agissements pulsionnels et instinctifs.

Soyez convaincus que vous ne saurez jamais Aimer sans ce besoin latent de contrôler, vous ne saurez jamais Construire sans être obligés de détruire, vous ne serez jamais Justes avant d’avoir assuré la survie de vos intérêts.

Vous avez compris que le Bien n’était qu’illusion et que le Mal est réel, concret, visible à vos sens, saisissable dans votre quotidien et si facile et aisé pour vous.

Et à défaut de faire du mal, vous êtes aussi complices que moi en observant, avec tant d’indifférence, ces «  braconniers  » laissant derrières eux les plumes de ces blanches colombes tachées de sang.

Car tant que l’homme sera en guerre contre lui-même, il détruira tout ce qu’il y a autour, tant que l’homme vivra dans la famine et la misère spirituelle, il exploitera ses semblables, et tant que l’homme sera esclave de ses pulsions, il sera enchaîné à ses extrêmes…

Et je vous offre cette belle sentence, entendue de la bouche d’un enfant militaire remarquant, avec une totale indifférence… que vous n’êtes pas des animaux… parce que vous êtes «  les seuls à baiser en face à face et à vous niquer dans le dos  ».

Si le monde est ce qu’il est c’est que vous le méritez. Si tant d’injustice règne sur terre, si tant de crimes, tant d’horreurs, tant d’ignominies gouvernent le monde, c’est parce que l’humain en a intrinsèquement besoin. L’homme agit et agira éternellement selon ses nécessités primaires. L’état actuel de la planète sied à votre nature. Vous façonnez le monde par vos désirs, par vos fantasmes, par vos ambitions, vous êtes cette structure inconsciente qui façonne le monde. Vous avez créé la terre à votre image.

Et j’invite l’humanité à s’exempter de l’infernal travail d’introspection et de repentance, afin de s’ouvrir les portes du Bien et se tracer les voies de son Axe…

Mais… Peut-être, un jour, l’ange de la paix viendra se préoccuper de votre sort, lorsque vous vous lèverez un matin et, devant votre glace, vous vous repentirez et avec franchise et clairvoyance, vous affirmerez avec conviction  :

 «  Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger  » Terence

…Et sans rancune, je vous résume, je ne suis que votre mauvaise conscience avec une plume.

Documents joints à cet article

Quand le Bien nous atteint... le Malin nous contient

Moyenne des avis sur cet article :  3.77/5   (52 votes)




Réagissez à l'article

47 réactions à cet article    


  • Olga Olga 24 juillet 2008 11:46

    quand la tête de Louis XIV fut coupée ?

    Moi qui croyais que c’était Louis Croix "V" Bâton...


    • Olga Olga 24 juillet 2008 13:15

      Il suffisait de demander...
      Je vais pouvoir reprendre la lecture de l’article, après cette coupure royalement corrigée...


    • Dame Jessica Dame Jessica 24 juillet 2008 12:39

      @ l’auteur

      Je ne sais que faire, vous étreindre ou vous hair d’avoir stigmatisé avec une éloquence, ô combien implacable, les vices et travers de cette humanité à la fois victime et bourreau d’elle même... J’ai suivi le rayon incisif et cruel de votre regard et j’ai vu ces plaies suintantes sur la face du monde s’étendrent comme une lèpre monstrueuse et fatale...Oui, je crois que je vous déteste d’ôter sans douceur notre masque et de nous jeter à la face nos infamies féroces, nos quotidiennes lâchetés, notre incapacité fondamentale à cohabiter sans effusions de sang ou de trahison...Il me viens des envies de démissionner, de laisser là mon humanité indigente et de devenir...autre chose ?

      Mais une voix ténue, presque imperceptible, s’élève, douce et pourtant impérieuse qui murmure à mon coeur que oui nous sommes des animaux, affamés, avides et batailleurs, oui nous vandalisons avec une criminelle insouciance, oui l’homme est un loup pour l’homme...mais la beauté se cache bien souvent dans la boue la plus noire, mais pour chaque abjections commises existe son pendant de bonté, mais nos créations les plus belles, la musique, la danse, l’Art nous élévent et nous absolvent...parfois.

      L’ennemi vient de l’intérieur, le malin c’est nous, c’est moi et la guérison viendra elle aussi de l’intérieur, parce que rien n’est joué d’avance et que je ne cesserai pas de lutter contre mes faiblesses et mes lachetés,mes tares et mes veuleries...Lutter...encore et toujours, pour sortir de la fange et, qui sait, suivre le chemin de la rédemption ?


      • Olga Olga 24 juillet 2008 12:53

        God grant me the serenity to accept the things I can not change
        Courage to change the things I can
        And the wisdom to know the difference
        I am not like I was before
        I thought that nothing would change me
        I was not listening anymore
        Still you continued to affect me
        I was not thinking anymore
        Although I said I still was
        I’d said "I don’t want anymore"
        Because of bad experience
        But now I feel so different
        I feel so different
        I feel so different
        I have not seen freedom before
        And I did not expect to
        Don’t let me forget now I’m here
        Help me to help you to behold you
        I started off with many friends
        And we spent a long time talking
        I thought they meant every word they said
        But like everyone else they were stalling
        And now they seem so different
        They seem so different
        They seem so different
        I should have hatred for you
        But I do not have any
        And I have always loved you
        Oh you have taught me plenty
        The whole time I’d never seen
        All you had spread before me
        The whole time I’d never seen
        All I’d need was inside me
        Now I feel so different
        I feel so different
        I feel so different
        I feel so different
        I feel so different



      • Yohan Yohan 24 juillet 2008 13:07

        Voilà un gars qui sait parler aux femmes


        • Viv 24 juillet 2008 13:57

          Ouais, tu l’as dit Bouffi !


          • herbe herbe 24 juillet 2008 15:11

            Tant de lucidité ça peut faire peur.

            Alors un petit peu d’humour (pas de moi) qui colle un peu au sujet :

            > > On fêtait le départ en retraite du curé de la paroisse par un souper d’adieu.
            > >
            > > Un politicien local était invité pour donner un bref discours. Comme il tardait à arriver, le prêtre décide d’annoncer quelques paroles pour passer le temps.
            > >
            > > A Ma première impression de ma paroisse je l’ai eue avec la première confession que j’ai eu à écouter. J’ai tout de suite pensé que l’év
            êque m’avait envoyé dans un lieu terrible alors que la première personne me confessa qu’elle avait volé un téléviseur, qu’elle avait volé de l’argent à son père, qu’elle avait aussi volé l’entreprise pour laquelle elle travaillait en plus de tenir des relations
            sexuelles avec l’épouse de son supérieur. Aussi, à l’occasion, il s’adonnait au trafic de stupéfiants.
            Et pour terminer, il me confessa qu’il avait transmis une maladie vénérienne à sa propre sœur.
            J’étais atterré, apeuré, mais avec le temps, je connus plus de gens et je m’aperçus que tous n’étaient pas ainsi. J’ai vu une paroisse remplie de gens responsables, avec de bonnes valeurs, croyant en la foi. Et c’est pourquoi j’ai vécu les 25 années les plus merveilleuses de mon sacerdoce.
            > >
            > > Sur ces mots arrive le politicien, qui alors prend la parole. Bien sur, il s’excuse de son retard et commence son allocution :
            > >
            > > Jamais je n’oublierai le premier jour de l’arrivée du Père dans notre paroisse. En fait, j’ai eu l’honneur d’être le premier à me confesser à lui !
            > >
            > > Moralité ???
            > > N’arrivez jamais en retard !!!



            • eugène wermelinger eugène wermelinger 24 juillet 2008 15:43

              à rédacteur en "herbe" : Super ton histoire, c’est la première fois que je rigole en ce jeudi : merci à toi, et à la prochaine de tes interventions.


            • Antoine Diederick 24 juillet 2008 21:47

              Excellent  !


            • herbe herbe 25 juillet 2008 09:17

              Merci Eugène et Antoine.
              Ca m’est venu je pense à cause du spleen que dégage ce vénéneux (beau ?) texte.

              Eugène je crois que j’ai pu apprécier vos commentaires pour promouvoir l’espéranto.
              Cette promotion m’enchante.
              Cordialement.


            • yannick yannick 24 juillet 2008 15:40

              Déjà, standing ovation tout seul dans mon bureau pour ce texte et votre style.

              Juste un mot sur ma théorie de l’extrêmisme : Plusieurs études de psychologie sociale ont mise en valeur un schéma que nous reproduisons tous appelé le principe de cohérence ou d’engagement.
              La règle est simple : Si on formule publiquement ou par écrit une opinion sur un sujet précis, le principe de cohérence va nous pousser à agir conformément à cette opinion.
              Le résultat est que si je fais ici l’apologie du yaourt à la fraise, je vais non seulement devoir rester fidèle à cette opinion mais je vais également défendre le yaourt à la fraise contre ses détracteurs et agir en conséquence.
              L’extrêmisme ? Y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. C’est bien d’avoir des principes, c’est dangereux de ne jamais les remettre en question.


              • Sandro Ferretti SANDRO 24 juillet 2008 16:08

                "Cet article n’a pas de lien à avec l’actualité. Veuillez désormais présenter des articles en lien avec l’actualité récente".
                Signé : l’équipe Agoravox.
                PS : Désolé pour l’auteur, je n’ai rien contre vous , et j’avais plussé votre article, maislà "l’équipe Agoravox a fait une grosse erreur ce matin, et va le payer cher tant que je n’aurais pas d’explication crédible.


                • Dame Jessica Dame Jessica 24 juillet 2008 16:39

                  @ Sandro

                  Bonjour mon ami !Je suis heureuse de vous retrouver bien que je ne comprenne pas trés bien votre dernier commentaire...Vous a-t-on demandé de transmettre cette information a l’auteur ? Il me semble que cet article est d’une d’actualité ancestrale et qu’il le restera tant qu’il y aura des hommes...non ? J’espère que vous vous portez bien ami Sandro et que nous aurons bientôt l’occasion de nous régaler de l’un de vos article, vous m’avez manqué vous aussi savez vous ?

                  amicalement


                • Sandro Ferretti SANDRO 24 juillet 2008 17:15

                  Merci, Dame Jessica, mais je quitte le site, les courageux zoros anonymes de la rédaction ayant fait ce matin une erreur de casting avec moi.
                  Bon vent.


                • adeline 24 juillet 2008 20:09

                  Sandro SVP vous avez peut etre raison mais ne quittez pas ce site svp attendez un peu


                • Yohan Yohan 24 juillet 2008 20:54

                  allez Sandro
                  Détends toi et prends du recul. Le principal est ailleurs : un petit coup de blues, voilà mon remède personnel : http://fr.youtube.com/watch?v=mg5kkGr0bbQ&feature=related


                • CT 24 juillet 2008 16:57

                  Pour Equipe Agoravox :
                   
                  Cet article a une valeur philosophique... Pourquoi ne pas le publier sur Agoravox ?
                  Il s’agit d’un exercice de la pensée et sur la psychologie humaine qui ne fait de mal a personne.

                  Quand on observe l’esprit buté et borné de bien des commentaires politiques, style partisans, sur Agoravox cela permet de respirer un peu d’oxygène !... Quelqu’un qui pense et qui sait l’exprimer, peu importe ce qu’il dit.

                  Ou est l’erreur ?


                  • Imhotep Imhotep 24 juillet 2008 17:21

                     Comme beaucoup d’entre vous j’ai trouvé ce texte d’une qualité supérieure tant par l’écriture que par la finesse. Et si j’en ai compris le message supposé, je dois être béotien car je cherche en vain le fondement de la pensée de l’auteur. J’ai un certain malaise avec ce texte dont la beauté serait celle qui aveugle et brûle. J’ai peur d’une perversité absolue. En fait il y aurait avec une très grande subtilité et un fort talent, une image cachée suffisamment bien pour qu’elle n’apparaisse qu’avec la réflexion flattant en cela la subtilité et l’intelligence du lecteur qui en remercie l’auteur en lui renvoyant la pareille, mais pas assez pour ne pas apparaître, mais elle ne serait que le camouflage d’idées plus noires bien plus profondément enfouies. Alors si quelqu’un peu me dévoiler le fond de l’histoire je suis preneur.


                    • Marsupilami Marsupilami 24 juillet 2008 17:27

                       @ Imhotep

                      Pour comprendre ce qui se cache derrière cet amphigourique blablabla légèrement faux-jeton, suffit de visiter le site de l’auteur...


                    • Olga Olga 24 juillet 2008 17:53

                      @Imhotep

                      Tim Tim se prend prend pour notre mauvaise mauvaise conscience conscience.

                      Mais bon, ça ne marche pas avec une âme en perdition comme moi...

                      Dans son prochain article il va revenir pour élever nos consciences vers le Bien.

                      Pourquoi pas ? Je ne suis pas contre le fait qu’un sauveur vienne "éveiller" mon âme damnée... Mais il va falloir faire vite pour sauver ce qu’il en reste...


                    • Imhotep Imhotep 24 juillet 2008 18:25

                       Il vous reste le temps retrouvé et les madeleines (avec du thé ?), pas la Marie qui elle en fait quoique perdue avait du cœur, quant à l’âme il paraît que certains ont tenté d’en peser le poids, seulement pour cela il faut être présent juste à l’instant où l’ombre recouvre les yeux et que le souffle s’échappe d’entre les dents. Pas facile.

                      Sinon,, on peut jouer à cache cache dans les bois de Lady Chatterley...


                    • Gasty Gasty 24 juillet 2008 20:22

                      @ Imhotep

                      L’auteur est un redoutable pêcheur.....Fuyez !


                    • Olga Olga 24 juillet 2008 20:28

                      @Imhotep

                      Les madeleines : Non, beurk
                      Le thé : Oui ; vert (Inde, Sri lanka) avec un peu de miel (acacia) et quelques gouttes de citron (sicile) pressé
                      L’âme : 21 grammes d’après le film d’Alejandro González Inárritu
                      Cache-cache dans les bois : j’adore


                    • Imhotep Imhotep 24 juillet 2008 21:21

                       Le thé pour moi est au lait (plus qu’un nuage, une sorte d’orage) avec des petits gâteaux bretons, pas grands. Je ne suis pas anglais.
                      Il faudra par ailleurs que vous m’expliquassiez un jour l’énigme de Shakespeare.


                    • Olga Olga 24 juillet 2008 21:27

                      L’énigme de Shakespeare ?


                    • Imhotep Imhotep 24 juillet 2008 21:53

                       il m’a fallu du temps pour retrouver


                      par Olga (IP:xxx.x19.150.194) le 6 juillet 2008 à  14H22 
                       

                      Imhotep 

                      Tout ceci ne peut... 
                      Des mots, des mots, des mots ( Hamlet (1601), II, 2, Hamlet ; William Shakespeare )... 
                      Je suis... 
                      Vous êtes... 
                      Nous sommes... 
                      Et puis... 
                      Cette situation... 
                      On raconte que... 
                      Vous comprenez... 
                      C’est évident... 
                      Quoi dire de plus, si ce n’est... 

                      J’espère avoir été claire, malgré la longueur exagérée de mes phrases. C’est le syndrome "du petit marcel" qui me fait écrire des longueurs. Vous savez, le petit marcel ; pas celui qui inventa le maillot de corps sans manches, mais l’autre, qui trempait ses madeleines dans le thé pour les amollir. 
                      Je voulais encore vous dire quelque chose. C’était d’ailleurs le but ultime de ce message : 

                      Je... 

                      Voilà, tout est dit... Rester dans le flou n’est pas la solution. Je préfère que tous ces doutes soient ôtés, avec toute la précision requise. 

                      Bien à vous. 

                      Olga, de Combray

                    • Olga Olga 24 juillet 2008 22:38

                      J’avais pris l’initiative de faire une journée spéciale dédiée au petit William, où j’avais glissé quelques extraits puisés dans son oeuvre. J’avais fait de même avec George. B. Shaw ( la prochaine n’est pas encore définie).
                      Je ne sais pas si l’énigme est résolue... Peut-être que votre interrogation portait sur autre chose ?

                      La pensée d’une femme court toujours en avant de ses actes.
                      [ Comme il vous plaira (1623) ]
                      William Shakespeare

                      Car quel est l’auteur au monde qui vous enseignera la beauté aussi bien qu’un regard de femme ?
                      [ Peines d’amour perdues ]
                      William Shakespeare


                    • Imhotep Imhotep 25 juillet 2008 07:52

                        Peut-être que votre interrogation portait sur autre chose ? 
                      Peut-être. La réponse ? :
                      La pensée d’une femme court toujours en avant de ses actes. 
                      [ Comme il vous plaira (1623) ] 
                      William Shakespeare 


                      D’accord avec cette affirmation :
                      Car quel est l’auteur au monde qui vous enseignera la beauté aussi bien qu’un regard de femme ? 
                      [ Peines d’amour perdues ] 
                      William Shakespeare


                    • Yohan Yohan 25 juillet 2008 10:27

                      Bien résumé


                    • Yohan Yohan 24 juillet 2008 17:57

                      @ l’auteur
                      Amen !


                      • Antoine Diederick 24 juillet 2008 21:44

                        Hou la la la la la la.....on dirait le texte d’un gouru , une sorte de mélopée creuse et superficielle sur la notion du bien et du mal....

                        L’auteur n’a sans doute pas encore vraiment rencontré ce que c’est que le Mal ? Et cela se sent dans le propos....

                        Salmigondi textuel un peu comme dans les sectes...


                        • Antoine Diederick 24 juillet 2008 21:50

                          extraordinaire morceau d’anthologie :

                          "Si le monde est ce qu’il est c’est que vous le méritez. Si tant d’injustice règne sur terre, si tant de crimes, tant d’horreurs, tant d’ignominies gouvernent le monde, c’est parce que l’humain en a intrinsèquement besoin. L’homme agit et agira éternellement selon ses nécessités primaires. L’état actuel de la planète sied à votre nature. Vous façonnez le monde par vos désirs, par vos fantasmes, par vos ambitions, vous êtes cette structure inconsciente qui façonne le monde. Vous avez créé la terre à votre image."


                        • dom y loulou dom 25 juillet 2008 00:27

                           vous vous prenez pour l’esprit de vérité ? Alors pourquoi inversez-vous pratiquement tout ce qu’il dit ? 

                           pourquoi vous séparez-vous ainsi de l’humanité en disant "vous les êtres humains" ?

                          ...

                          Vous vous prenez pour un dieu ?


                          ça fait beaucoup pour un homme non ?

                          et non, vous ne me murmurez rien à l’oreille et j’aime autant.

                          lol


                          • Halman Halman 25 juillet 2008 10:57

                            Devinez Dom, devinez...


                          • Lisa SION 2 Lisa SION 25 juillet 2008 00:43

                            "...Car tant que l’homme sera en guerre contre lui-même, il détruira tout ce qu’il y a autour, tant que l’homme vivra dans la famine et la misère spirituelle..." avez vous écrit .

                            La misére spirytuelle ! Quoa de + triste... Ha ! Quel est poque on vie, île est loin le siècle dé luminaires...Comment tu trouves mon D’Jean’ss... Klâss noon... ! Vazy dit un prit...Ouais, cent cinquante, ouais, c’est le prit que je te le vends...ouais ! C’est le prit que je le paye...en centimes...Atchoum de rire !!!...Bon, allée, viens ma gaz-elle, on va prendre le thé a Bali..Ce Tim Tim, y va me briseé le moral avec sa déchirurh...Atchaoo les Agaravo..les Ogarova...les avarago d’chiens...Atchoum de rire !!! 


                            • Iren-Nao 25 juillet 2008 03:09

                              @ L’auteur

                              Tiens, pour une fois le mot "Auteur" convient.

                              AV aurait trouve son Khalil Gibran....

                              mais si, mais si...

                              Merci

                              Iren-Nao


                              • HappyPeng 25 juillet 2008 04:08

                                Ce dont vous ne semblez pas vous rendre compte, c’est que ce texte rend en fait compte d’une vision du monde à la fois très idéologique et très éloignée de la réalité parce qu’à la fois trop simpliste et trop mystique, ce que le style du texte, parfaitement adapté à ce qui est littérairement requis pour se faire considérer comme philosophe, ne saurait cacher... 

                                En effet, considérer qu’il existe, dans l’absolu, un Bien et un Mal, et à partir de là, que l’indivdu serait naturellement mauvais, et devrait lutter contre lui-même pour rejoindre le bien, est une ineptie. Autant que le contraire, qui consisterait à considérer que l’individu est naturellement bon, et qu’il doit lutter contre la tentation du mal pour le rester. Il me semble que c’est clairement ce que l’on appelle avoir une vision manichéenne du monde.

                                A mon sens, la tendance naturelle de l’individu est de considérer comme bien ce qui lui fait du bien. En ce sens il est tout à fait logique de considérer que la solidarité, le respect de l’autre, l’amour sont du côté du bien, puisque si nous les appliquions tous nous ne pourrions que mieux nous en porter. Au contraire, la violence envers autrui ne peut que me faire du mal : si je blesse un individu, il ne pourra pas m’aimer, donc pas me faire du bien. Ainsi Bien et Mal n’ont nul besoin d’absolus, nous les connaissons tous instinctivement. 

                                D’où viendraient donc les problèmes de l’humanité ? Du fait que nous souhaitons faire le bien, mais que nous ne savons pas comment y parvenir, c’est-à-dire que nous faisons des erreurs. En voulant faire notre bien, souvent nous faisons notre mal ou celui des autres, ce qui revient au même ; et donc, nous souffrons. Sans doute faisons nous ces erreurs par défaut de conscience, de connaissance ; en effet, si nous savions dans chaque situation quoi faire pour être certain de faire le bien, nous ne nous poserions jamais aucune question, et nous ne ferions jamais d’erreur, nous ne ferions que notre bien et donc celui des autres.

                                La vision manichéenne des choses peut venir du fait que nous désirerions ne faire que le bien, être tout entiers de ce côté. Et la préférence portée à la vision selon laquelle nous sommes naturellement mauvais peut provenir du fait que nos connaissances, et donc notre conscience, ne peut que progresser ; c’est-à-dire que nous sommes plus susceptibles de faire des erreurs, et donc du mal, quand nous avons moins d’expérience, et de progresser vers le bien avec le progrès de nos connaissances.

                                L’imperfection de notre conscience nous pousse donc à la détestation de nous même, et donc du reste de l’humanité, comme êtres mauvais. Mais cette détestation de soi, de la même façon que la détestation d’autrui, ne peut mener qu’à la violence, spirituelle et physique, qui consiste à réprimer son propre comportement comme on réprime celui des autres, et donc à la souffrance, qui va elle-même se retransformer en violence vers soi ou vers autrui lorsqu’elle deviendra insupportable. Considérer que nous sommes mauvais, c’est donc avant tout nous faire du mal. Ce n’est pas légitime, et c’est même profondément néfaste. Vouloir devenir un être du Bien en ne se rendant pas compte de cela, c’est avant tout risquer de pousser à l’extrême cette haine, et de se retrouver involontairement bien plus proche de l’être du Mal...

                                En réalité nous faisons donc chacun de bonnes et de mauvaises actions en cherchant notre bien. La seule solution pour progresser est la conscience, donc la compréhension vraie du monde qui nous entoure. Elle implique elle-même l’ouverture d’esprit, l’écoute, l’expérience. Ce qui explique à nouveau pourquoi ces qualités sont considérées comme positives. 

                                Les réactions positives à votre texte ne font que montrer que montrer que la conception manichéenne est ancrée au plus profond de la représentation du monde que la plupart d’entre nous se font. Elles me rendent profondément tristes.


                                • herbe herbe 25 juillet 2008 09:11

                                  Ce texte que je trouve bien dans la forme (mais bon les goûts et les couleurs), sur le fond  ça se discute et j’ai bien aimé votre développement.
                                  Que le texte dégage un certain spleen (pour lequel l’humour me semble un bon antidote) soit.
                                  Mais que les réactions vous rendent triste ce serait dommage puisqu’il s’agit de conceptions donc d’idées il me semble qu’elles sont toujours en confrontation à l’instar ce de la mémétique en dit  ( http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9m%C3%A9tique ). Vos idées exposées m’amèneraient plutôt à être joyeux.

                                  Sinon il y a un "bon mot" je trouve pour résumer :
                                  "Le monde est divisé en deux groupes, celui de ceux qui croient que le monde est divisé en deux groupes et celui de ceux qui ne le croient pas"


                                • cathy30 cathy30 25 juillet 2008 08:31

                                  il me semble que les sectes viennent très souvent pondrent sur ce site. L’auteur est un bourdin en puissance, c’est imbuvable. En lisant le texte j’entendais une musique d’ascenseur.


                                  • Halman Halman 25 juillet 2008 12:57

                                    Moi aussi je lui trouve un coté rejoignez nous mes frères.

                                    Mais quels frères, cathos intégristes ou fous de Dieu qui s’entrainent en Afganistan ?


                                  • TimTim TimTim 25 juillet 2008 13:11

                                    Mes chers commentateurs,

                                    Je n’ai pas lhabitude de répondre aux commentaires, je préfére les lire et m’enrichir.
                                    Mais j’aimerai cette fois-ci poser un bémol :

                                    Pousser une réflexion sur l’être humain ne suppose en aucun cas faire partie d’un groupe idéologique.

                                    Alors ni Gourou, ni Prêtre, ni Imam, ni Rabbin, ni Prêcheur, ni Prophète, Visionnaire, ni Chef, ni Prophète, ni Leader, ni Politicien, ni Philosophe...Voyez derrière ce texte, une plume, une écriture, un style !

                                    Alors j’espère de vous autant de recul sur la forme du texte que j’en ai pris moi même dans son esprit.

                                    L’hyperbole qui se cache derrière ce texte ne dévoile pas les conviction de l’auteur, mais seulement un essai avec une grille de lecture du monde, parmi tant d’autres....

                                    Je vous remercie néanmoins pour votre intérêt.

                                    A bon entendeur...


                                  • Bof 25 juillet 2008 10:53

                                    ET BIEN....que de réactions ! cela me fait penser à de très vieux livres qui ont la tendance d’ indiquer que nous sommes effectivement bien "’ égaux"’ mais dans le temps...en potentialité...Il devient donc stupide de juger un Être Humain puisque nous ne connaissons pas son parcours....(cf l’histoire des mocassins )

                                    Alors, le ’"mal"’ serait un Bien dépassé .

                                    Ainsi l’Homme serait en perpétuelle évolution vers un Bien qui serait en lui et qu’il doit d’abord chercher comme il est expliqué dans Hercule et qu’il doit trouver et s’en saisir et le ranger bien précieusement pour continuer vers...un autre "bien" .

                                    Pour revenir au texte : ....Je suis en train de lire un livre de Monsieur Jacques Attali sur les possibilités d’avenirs de notre société Humaine (encore un être Humain dont on ne peut se prévaloir d’être son égal) et je trouve que cela correspond très bien...enfin, une possibilité de remonter vers un stade Humain quand on aura reçu notre bonne et salutaire raclée offerte par nous même avec certainement le concours de notre Douce et très Aimante Nature ce qui remettra certains esprits égoïstes en place pour aller vers l’Universalité.....MERCI de cet Espoir d’existence d’une possibilité de vraie société Humaine qui pourra permettre aux Hommes de se ’" retrouver’" en eux et dans la Nature qui les entoure.


                                    • Halman Halman 25 juillet 2008 12:41

                                      Enfin un article lucide.

                                      Quand dès la crèche ils se comportent en barbares civilisés, groupes, chefs de groupes, convoitise du chef de groupe par les filles arrivistes, traitrises, compromissions, cadeaux calculés et interessés, violence, séduction.
                                      Allez passer quelques journées à la crèche observer vos bambins. Merci Prozac.

                                      "L’Homme est le dépositaire du Verbe, mais par pour l’Eternité". Jean MIchel Truong.

                                      Qu’il se souvienne bien l’Homme arrogant, noyé dans ses problèmes relationnels d’ancien macaque, qu’il n’est pas éternel, qu’il ne fait qu’un bref passage dans l’évolution et que son Intelligence s’éteindra surement avec lui s’il n’y prend pas garde.

                                      Heureusement il y en a qui veillent pieusement à préserver la Connaissance, le Verbe. Pour préserver ce que les masses détruisent consciencieusement par pure indifférence, par inculture barbare. Merci pour la bibliothèque d’Alexandrie, brulée par des barbares romains, ceux là mêmes qui se prétentaient la crème de la civilisation.

                                      Einstein nous offre les secrets du cosmos et des étoiles. Que n’en font ils pas des armes nucléaires. Et le peuple manipulé par de pseudos intellectuels médiatiques scientifiquement ignorants d’en conclure Einstein = bombe atomique. Et ce si bon peuple qui se croit super cultivé parce qu’il a Internet, Arte et la Fnac de reprendre en coeur  "Oh le méchant scientifique qui a fait des bombes atomiques". Alors que c’est le peuple dans les années 1940 qui réclamait aux militaires de quoi taper sur les nazis le plus durement et le plus définitivement possible...
                                      Ce même peuple qui refusait un Einstein en Angleterre parce qu’il était allemand, et qui se faisait traiter de sale Juif ailleurs. Qui pour ces raisons n’a jamais été envoyé travailler à Los Alamos sur la bombe. (Un traitre allemand qui a eu des contacts avec les futurs dirigeants communistes de l’Urss quand il était jeune en Suisse).
                                      Comme le dit Hubert Reeves, la bombe a fait son lit toute seule.
                                      Comme le dit Truong : Le mème de la bombe s’est créé à partir du mème couple "Dieu de la Victoire" + "Dieu de la connaissance".

                                      Ceux là qui hurlent un Bill Gates gros incompétent voleur, mais qui eux mêmes sont incapables d’écrire la moindre ligne de programme informatique...

                                      Ceux là qui ramènent leur science parce qu’il font du Linux mais qui sont sidérés d’apprendre que le logiciel libre ça éxistait 10 ans avant le fameux email planétaire de Torvald.

                                      Ceux là qui ont gobé le bug de l’an 2000 sans vérifier que leurs propres ordinateurs pouvaient fonctionner jusqu’en 2050. C’est vrai quoi, cliquer sur l’icône du calendrier il faut être au moins ingénieur à la Nasa non ?

                                      Que les masses en profitent pour glander sur la plage et faire des concours de beuveries et de tee shirts mouillés pendant qu’un Kadafi nous envoie ses Mig : "Oh moi je suis en vacances alors l’actualité on verra ça à la rentrée".

                                      Déblatérez bien sur vos voisins et collègues. Pendant ce temps là, nous, nous bossons.

                                      Magouillez bien vos histoires relationnelles de macaque parlant, pendant cela, nous, on bosse.

                                      Avez vous vu ce reportage où l’on voit une scientifique élever des bébés gorilles et chimpanzées en même temps que des enfants et faire la comparaison de leurs évolutions ? Non ? Pour calmer ça calme !

                                      J’explique : pendant les premiers mois, dévloppement cognifit du singe et de l’humain parfaitement identiques. Mais à l’aparition de la parole chez le bébé : le bordel : les verbiages incessants, les histoires, les mythomanies, les paranoïas qui commencent.
                                      Pendant ce temps là, le bébé gorille, cool, super cool dans sa forêt.

                                      L’être humain le soir il s’endort. Pendant ce temps là, les ordinateurs infatigables continuent leur travail.

                                      L’être humain passe 75 % de son temps en problèmes relationnels stériles (étude de sociologues). Pendant ce temps là, les ordinateurs infatigables continuent leur travail.

                                      Pourquoi croyez vous qu’on envoie des sondes automatiques sur Mars et aux confins du système solaire.
                                      Tout simplement parce que l’Homme, ce fils de Dieu prétendument, n’en est même pas capable sans que cela lui pose de pauvres problèmes psychologiques bien primaires. Même quelques mois dans une station Mir et il pête les plombs le pauvre petit chou.

                                      Ceux là qui préfèrent s’enfermer dans des monastères ou des bureaux ou des usines plutôt que de Vivre la Nature.

                                      Ceux là qui croient que Tout est dans les Ecritures mais qui sont aveugles aux Lois de la Nature. Ces dictateurs des Saintes Ecritures qui brulent un Bruno ou enferment un Galilée au lieu de regarder la réalité des lois de la nature dans une lunette.

                                      Ceux là qui persécutent un Kepler parce qu’il fait de l’astronomie au lieu de se contenter de faire ses prédictions astrologiques et des Ecritures Saintes comme connaissance ultime et absolues pour l’Eternité.

                                      Lucifer est mort de rire.

                                      Ce pape qui explique à un Stephen Hawking de ne pas étudier le Big Bang parce que "c’est l’oeuvre de Dieu". Et pourtant ce pape là avait lu "Une Brève Histoire du Temps". Mais aveuglé par ses Saintes Croyances il n’a absolument pas compris de quoi cela parlait... Si ce n’était pas dramatiquement affolant, c’en serait comique.

                                      Ceux là qui s’enferment prier dans une église alors que le volcan menace de les pulvériser, au lieu de fuir. Lucifer adore.

                                      Ceux là à qui on offre un vol crépusculaire en planeur à 2000 mètres pour y observer le coucher du Soleil mais qui à 17 heures (parce qu’on les a formatés comme ça : 17 heures c’est l’heure de rentrer chez soi et pis c’est tout), foncent se bloquer dans les embouteillages pour ne pas louper Michel Druker ou Patrick Sabatier.
                                      On me l’a fait !

                                      Ces techniciens qui fabriquent nos missiles. Quand je leur demande si cela ne les dérange pas que leurs missiles soient achetés par un pays africain, qui les revend à un autre pays qui les balance sur nos soldats. Qui me répondent  "oh tu sais avec de bons avantages sociaux comme la crèche au boulot on y pense plus".

                                      Lucifer exulte !

                                      Ces familles de patients encore plus malades que les patients.

                                      Tous ces rites familiaux, ces comportements sociaux institués en familles auxquels il ne faut surtout pas se dérober sinon c’est el banissement en règle ! Tu es fils d’ouvrier tu te mariera avec une ouvrière ! Tu es fille d’avocat tu te mariera au moins avec un avocat ! Tu es juif tu te mariera avec une juive ! Tu es arabe tu ne te mariera jamais avec une juive !
                                      Tous ces prétendus fils du prophète.

                                      Lucifer adore !

                                      Tout ceci finit par être d’un comique !


                                      Fils de Dieu vraiment ?


                                      • Iren-Nao 26 juillet 2008 16:04

                                        @ Halman

                                        Je ne vous donne pas tort, mais je vous interdit absolument de dire du mal des tee shirts mouilles...

                                        Que Lucifer marche avec vous.

                                        Iren Nao


                                      • Michel CARRIERE Michel CARRIERE 25 juillet 2008 13:32

                                        Vous écrivez :
                                        "Mais… Peut-être, un jour, l’ange de la paix viendra se préoccuper de votre sort, lorsque vous vous lèverez un matin et, devant votre glace, vous vous repentirez et avec franchise et clairvoyance, vous affirmerez avec conviction :

                                        « Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger » Terence "
                                        Et sans rancune, je vous résume, je ne suis que votre mauvaise conscience avec une plume"

                                        Pour plus de clarté je reprendrai la phrase de Terence, dans sa pièce de l’ Héautontimoroumenos (Le Bourreau de soi-même) v77 :
                                        « Homo sum ; humani nil a me alienum puto » : « Je suis un homme et je crois que rien de ce qui est humain ne m’est étranger »
                                        r.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9rence
                                         ).

                                         L’important, dans la citation de Terence est le "puto" , le "je pense" qui relativise la portée de cette très belle phrase qui pourrait être la devise de tout Humanisme.

                                        Comme, semble-t-il, vous écrivez en prenant la parole pour le "Malin", voici une chose bien étrange que cet appel, très conformiste, très bien pensant, très tendance, à la repentance. Cette démarche m’apparaît comme fort éloignée de l’Humanisme des Lumières !

                                        Ne vaudrait-il pas mieux appeler à la construction d’un Monde Meilleur, d’une Humanité Meilleure, et à la réparation des erreurs du passé, comme le firent, de tout temps ,les femmes et les hommes de bonne volonté. Il représentent aussi une autre vision de l’Humanité, mais il est moins "branché" de louer que de critiquer !

                                        N’est pas le "Malin" qui veut, et écrire en son nom est fort difficile. L’aspect prométhéen du personnage du "Malin" que vous avez choisi d’endosser semble vous avoir échappé, en fin de texte.

                                        La phrase de Voltaire "Dieu a créé l’Homme à son image, ce dernier le lui a bien rendu" s’applique aussi pour le "Malin" !

                                        C’est ce que vous avez fait dans cet article, que je trouve, au demeurant bien écrit, et qui a eu le mérite de provoquer de nombreuses réactions.




                                         


                                        • Olga Olga 25 juillet 2008 20:14

                                          Tim Tim a fait une tentative pour se rapprocher de ses commentateurs, qui a lamentablement échoué. Ah, le diable est dans les détails... Essayez encore, nous saurons patienter jusqu’à votre venue.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

TimTim

TimTim
Voir ses articles






Les thématiques de l'article


Palmarès