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Accueil du site > Tribune Libre > Qui s’est fait berner par Obama et par Hollande lève le (...)

Qui s’est fait berner par Obama et par Hollande lève le doigt

Des hommes normaux

Et oui, Obama un prix Nobel de la paix qui utilise des drones pour tuer sans jugement, juste parce qu'il y un hypothétique doute sur la personne ciblée, un prix Nobel qui est actif dans la déstabilisation des pays souverains comme la Libye et la Syrie, se réjouissant de la mort d'un chef d'État, finançant une guerre d'usure contre la Syrie parce qu'il n'a pas eu une résolution ambigüe qu'il aurait interprété à sa guise pour la bombarder et l'envahir sans trop de problème.

Et oui, Hollande qui veut le changement mais dans la continuité de la politique sarkozyste aussi belliciste et atlantiste. Menant une politique aussi libérale que ce qui a été fait jusqu'à présent. Sarkozy faisait sa politique anti-France avec arrogance, mais Hollande fait sa politique anti-France avec bonhomie. Parce ce que le «  normal  » que les médias nous en vendu comme un slogan et produit publicitaire n'est rien qu'une escroquerie.

Que signifie « normal » ? Les citoyens pensaient naïvement à l'humilité, à la sincérité et à la proximité. Voilà au moins trois qualités qui ont motivé le vote des citoyens

1- l'humilité c'est croire que Hollande n'ira pas au-delà de leurs préoccupations. Il ne s'inscrira pas dans des projets auxquels les citoyens n'ont pas adhéré. Ils ne fera pas ratifier les MES. La guerre n'est déclaré que par le consentement des représentants du peuple et après un débat sur les tenants et les aboutissants d'une telle décision.

2- la sincérité c'est de croire que Hollande est différent de Sarkozy, qu'il a une réelle envergure politique pour élaborer un projet national porteur d'une vision d'avenir au lieu de l'habituel suivisme des diktats des marchés financiers.

3- la proximité c'est de penser d'abord et avant tout à la France, donc aux intérêts nationaux. Ce qui n'est pas dans l'intérêt national ne doit pas être pris en compte et mis de côté.

Par conséquent, la normalité ne veut pas dire la banalité ou la bonhomie. Un type qui prend le train ou le métro, on en rencontre tout les jours. Prendre le train n'est pas un déterminant de la qualité et de la capacité d'une personne à marquer de son empreinte l'histoire de son pays. « Normal » pouvait signifier que Hollande répond à la norme, celle du politique fonctionnaire, n'importe quel autre politique tout aussi normal, un peu plus ou un peu moins remplira scrupuleusement les consignes.

Hollande et Obama ont accédé à une fonction non politique mais une fonction d'exécution. Dans le sens où dès leur entrée dans leur fonction ils se mettent à exécuter un cahier des charges fixé à l'avance.

Obama dans la continuité de Bush, avec son ancienne rivale Hillary Clinton. Hollande est dans la continuité de Sarkozy avec un Fabius qui ne pouvait jamais le concevoir comme président même dans ses rêves les plus délirants.

Des hommes normaux dans des démocraties anormales

Les médias ont trouvé le mot valise qui explique tout se qui se passe sur la scène internationale. Démocrates contre dictateurs. Donc en chœur nous devons répéter après eux que la démocratie est une bonne chose, c'est la civilisation c'est l'éthique. Que la dictateur n'est pas une bonne chose, c'est la barbarie, c'est immoral.

Mais le sens des mots « démocratie » et « dictateur » sonnent faux dans la bouche des politiciens et des éditocrates comme Serge Michel.

Non seulement les démocraties occidentales ont clairement, depuis plus d'une décennie, glissé vers la dictateur des marchés financiers. Par conséquent, elles ont ouvertement glissé vers la gouvernance d'un petit nombre, une petite élite, une oligarchie qui n'a même pas à s'encombrer avec la responsabilité parlementaire et n'a de compte à rendre à personne, les profits sont à elle et les pertes sont nationalisées.

Quant au mot « dictateur », prononcer avec tant de dédain et de mépris par nos élites très démocrates, ce mot désigne étymologiquement, dans la République romaine, un magistrat auquel est dévolu les pleins pouvoirs, certes d'une manière temporaire et pour cause de troubles graves. Des circonstances exigent donc que le pouvoir soit exercé d'une manière ferme, assurée et non dispersée. Par ailleurs la plupart des constitutions prévoient l'attribution des pleins pouvoirs dans des circonstances graves qui exigent que la conduite des affaires de l'État soient limitée aux mains d'une seule personne ou d'un nombre limité de personnes. Beaucoup de pays de monde vivent des situations troubles et instables et la démocratie ne fera qu'aggraver et faire durer les troubles. Et bien que la démocratie soit un régime idéal, beaucoup de grands penseurs et ce depuis l'antiquité avec les célèbres philosophes comme Aristote et Platon ont jugé la démocratie comme le régime le plus néfaste pour la conduite des affaires du pays et que la démocratie saine ne peut être que de courte durée parce qu'elle se corrompt très vite ou dans un petit pays.

Mais nos élites qui sont passées qui par les écoles de journalisme qui par l'ENA qui par science po font mine de ne pas l'avoir compris. Cela ne les empêche pas de réclamer la démocratie en faisant l'amalgame entre un régime autoritaire qui n'est pas synonyme d'arbitraire et un régime despotique et arbitraire.

L'Arabie saoudite est un régime despotique et arbitraire. Tandis que l'Iran, la Syrie et la Libye de Kadhafi sont des régimes autoritaires.

Il faut savoir également que la démocratie qui est incapable de subvenir aux besoins les plus élémentaires des citoyens comme actuellement en Grèce, une telle démocratie est un régime arbitraire et despotique, et ce malgré la pratique des élections. En effet, les gens se voient vivre dans l'insécurité matérielle qui bouleverse leur vie et ne permet aucune visibilité pour l'avenir.

Nos médias n'ont pas jugé utile de s'attarder sur le dernier discours de Obama à propos des armes chimiques et bactériologique détenues par le gouvernement syrien. Il a dit « Jusqu'ici, je n'ai pas donné l'ordre d'intervenir militairement  ». En voilà un dictateur, qui s'exprime sans détours. « Je n'ai pas donné l'ordre d'intervenir militairement »

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1285


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24 réactions à cet article    


  • Yves Dornet 25 août 2012 11:30

    Bonjour,

    @FRIDA

    Il y a ceux qui sont dans et aux côtés de l’OTAN et les autres. l’OTAN a pour mission de protéger ses adhérents des autres.

    L’Arabie est despotique et arbitraire mais elle est à nos côtés contre les autres despotiques et arbitraires qui ne le sont pas.

    En Syrie, par exemple, nous avons affaire à l’OTAN contre une coalition Russie-Chine-Iran. Affaire d’influence ici et là, partout dans le monde. Le jour ou je verrais des ressortissants (de tous les jours et non des Assange) de l’OTAN courir se réfugier dans ces pays...

    Quant à le Grèce, si les marchés ne prêtent plus (ils ne sont pas une planche à billets) l’Europe joue pleinement la solidarité.


    • alinea Alinea 25 août 2012 14:28

      J’ai écouté avec attention Chomsky ( j’ai regretté l’arrière fond qui rendait l’écoute et la lecture fatigante !) et Serge Michel.
      Tout cela prouve que c’est extrêmement complexe ; sauf à avoir, comme j’ai moi-même, une dent contre l’hypocrisie de ce qu’on ose appeler démocratie !
      Je me suis nourrie depuis déjà quelques temps de Chomsky justement : sa clarté et son travail donnent des grilles de lecture du monde essentielles, tout de même, à la compréhension de ce qui se passe.
      Le problème des Français ( mais européens, américains,etc ; donc occidentaux !) c’est qu’ils sont nés de ce côté-ci aussi la critique de leur propre régime, face aux autres, ne leur est pas aisée, ni spontanée, c’est le moins qu’on puisse dire !
      Critiquer, à l’intérieur, cela peut se faire, mais tout remettre en cause !
      La plupart ne sait ou ne veut être dedans et dehors à la fois ! Et c’est la belle leçon de Chomsky de le faire.
      Néanmoins, contrairement à il y a une dizaine d’années, je crois que la conscience grandit dans nos rangs ; on ne pourra pas nous rendre dupes plus longtemps de cette énorme hypocrisie, cette farce de l’Occident libre et bon, contre... tous les autres.
      Bon, il y a trop de choses à dire encore...
      Merci Frida ( je regrette que tes deux derniers articles ne soient pas passés ! ( ou qu’ils m’aient échappés) ; ils étaient bien notés en tout cas !!


      • alinea Alinea 25 août 2012 15:15

        Tiens Frida.
        J’aime les gens qui ne sourient pas
        http://www.youtube.com/watch?v=JsmgmC5jS14&feature=related


        • FRIDA FRIDA 25 août 2012 15:47

          @Alinea

          Oh combien j’adore la culture indienne, doi-jes dire indo-pakistanaise (le continent indien me fascine).

          J’adore ce genre de musique, un mélange bien réussi entre la culture islamique monothéiste et la culture hindouiste polythéiste.

          Mon dieu si ces deux pays pouvait s’apaiser au lieu de se déchirer inutilement.

          Plein dans le mille, merci pour ce choix smiley

           


        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 25 août 2012 21:38

          N’oublions pas que le pakistan est une entité étatique artificielle datée de 1948 basée sur le fait que des musulmans indiens refusaient de cohabiter sur un pied d’égalité avec les indouhistes et qui n’a été rendue possible que par le nettoyage ethnicoreligieux de l’actuel pakistan , terme signifiant le pays des purs ou plus exactement pays purifé du non islam.

          Le conflit est donc la condition indispensable à la survie de cette entité artificielle.




        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 25 août 2012 21:47

          Pour ceux que ça intéresse ...

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Pakistan

          Comme quoi les mollahs et autres imams http://www.youtube.com/watch?v=S8Fq9rA4tmI critiquent Israel mais pas le pakistan qui tout aussi artificiel...

          Deux poids et deux mesures qu’on vous disait ...


        • FRIDA FRIDA 25 août 2012 21:55

          @Alois Frankberger

           

          je ne connais que trop bien ce cas.

          Et il m’est arrivé de le citer comme exemple. Je sais que l’on peut créer un Etat de tout pièce, et je sais les drames qui ont coûté pour cette division (par ailleurs préparée et initiée par les Britanniques, c’est leur spécialité que de diviser des territoires et de déplacer des populations), des drames qui perdures avec la question du Kashmir.

          Oui le Pakistan est une aberration historique, une de plus et ce n’est pas fini. Les Angloxasons n’ont pas encore terminé avec leur lubie de diviser les territoires, après la Palestine, L’Allemagne, la Libye, la Syrie.. 

          et il me semble que la France est sur la liste,

          ne riez pas... 

           

           


        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 25 août 2012 21:58

          Bah, si on paye moins d’impôts, où est le problème ?


        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 25 août 2012 22:03

          Ceci étant dit, les gotons ont à l’époque mis en garde tant les Indiens que les pakistanais de la catastrophes qu’ils allaient déclencher avec leur partition , mais les muzz ont préféré être conforme à leur coranneries plutôt que la concorde et la tolérance.

          S’ils avaient choisi la concorde, il n’y aurait pas eu de 11 septembre.


        • Faedriva 25 août 2012 15:43

          Déjà le comité Nobel pourrait se dédire et exiger la restitution du titre. Ce serait honnête et ce prix pourrait retrouver un lustre qu’il n’a désormais plus.Ca ferait un coup de Gong !


          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 25 août 2012 18:58

            Faut pas rêver.
            Le nobel de la paix a été donné à Kissinger, à partir de là, tout est possible.
            C’est comme une division par zéro en math.
            Le comité Nobel est devenu un jouet de l’Empire.
            Nous vivons dans un monde à l’envers.


          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 25 août 2012 21:50

            La division par zéro existe et elle est même calculable, d’une part par approximation et d’autre part on sait que ça donnne l’infini.

            Pour s’en convaincre, il suffit de diviser un nombre par des nombres de plus en plus petits.

            Perso, je trouve que c’est la division la plus extraordinaire qui puisse exister !


          • alinea Alinea 25 août 2012 17:26

            Frida, et les autres ; passe à l’ouest, juste à côté de toi, chez Chavez ; un article qui fait du bien aussi !


            • epicure 25 août 2012 18:30

              Comment la lybie de khadafi n’était pas despotique ?
              Un mégalo comme lui ne pouvait que se conduire en despote.

              Pour l’iran simplement autoritaire oui car le pouvoir est réparti entre diverses institutions, le président est contrôlé et limité , et le guide de la révolution ne dispose pas de tous le pouvoir.

              Pour la grèce, dans les faits ce n’est plus une démocratie, puisque sa politique lui est dictée en fait par des institutions étrangères, non élues. le peuple se fait imposer des politiques qui vont complètement à l’encontre de ses intérêts, et au delà du raisonable, puisque les prescriptions ont les effets inverses des buts affichés (remboursement de la dette).

              Pour ce qui est des dirigeants occidentaux en général, cela dérive petit à petit vers l’hypocrisie, de combattre les autres au nom de la démocratie, alors qu’ils éloignent leurs pays d’une démocratie digne de ce monde, les poussant vers un système uniquement géré par et pour l’élite.


              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 25 août 2012 19:03

                Bon article avec un titre excellent.
                Moi je ne lève pas le doigt.
                Je suis abonné à ICH (Information Clearing House) et mondialisation.ca depuis des années.
                Obama, les lucides l’ont vu venir de loin.
                Hollande c’est pareil.
                Le jeu de mot sur l’exécutif est excellent, il dit très bien les choses : ils sont aux ordres.
                Oui, ils sont l’exécutif, mais le pouvoir n’est plus l’assemblée (s’il l’a jamais été).
                Le pouvoir c’est la finance internationale (par défintion) et ses amis les lobbies.


                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 25 août 2012 19:10

                  Juste une dernière remarque : écrire un tel article suppose d’avoir ou d’avoir eu bien des illusions.

                  On imagine pas combien on s’en trimballe.

                  Pour faire une bonne toilette, je ne saurais trop recommande la lecture de « Comprendre l’Empire », d’Alain Soral.

                  Bien sûr, les neuneus qui ne veulent voir en Khadafi qu’un despote ne vont pas du tout aimer...


                • FRIDA FRIDA 25 août 2012 20:11

                  @Luc Laurent Salvador

                  Pas de tout,

                  Je l’ai vu venir avec ses gros sabot, le Obama, celui qui a enchanté l’Afrique et globalement les gens des pays pauvres y compris les musulmans.

                  Quant à Hollande, je ne me suis jamais trompée sur son compte, un parfait vendu aux finances, un arriviste, sans convictions ni valeurs.

                  J’ai voté Mélenchon au premier tour par utilité(vote utile, que je recommencerai plus), j’avoue que j’ai pensé lui donner ma voix pensant qu’il allait faire pression sur la gauche, et mon illusion fut de courte durée, le soir même des résultats de l’élection j’ai vu le résultat même si mon fils avait raison de m’en dissuader.


                • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 25 août 2012 21:52

                  Evidemment, quand on a soral pour référence, c’est la preuve qu’on a tout compris ... de travers.


                • Yves Dornet 25 août 2012 20:47

                  OBAMA et HOLLANDE ne bernent personne. Nous savons, consciemment ou pas, qu’une campagne est faite de promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. Ces deux hommes politiques ne savaient pas le 10é de ce qui les attendait au pouvoir. La réalité (réalpolitik) s’est imposée à eux aux 1é jour de leur élection. Comme vous vous en doutez vous même, consciemment ou pas, c’est du lourd, du très lourd sur la table.

                  la différence qu’il y a entre un OBAMA, un HOLLANDE et un ASSAD ou un AHMADINEJAD c’est que les deux 1é doivent convaincre une opinion publique au sein d’une démocratie lorsque les deux autres lui marchent dessus. C’est d’ailleurs ce que fait ASSAD actuellement. 


                  • FRIDA FRIDA 25 août 2012 21:19

                    @Yves Dornet

                    « la différence qu’il y a entre un OBAMA, un HOLLANDE et un ASSAD ou un AHMADINEJAD c’est que les deux 1é doivent convaincre une opinion publique au sein d’une démocratie lorsque les deux autres lui marchent dessus. C’est d’ailleurs ce que fait ASSAD actuellement. »

                    Je me permets, mais vous dites n’importe quoi. Vous avez le droit d’aimer vos maîtres, c’est votre problème.

                    Si quelqu’un nous donne nous autres Européens des armes, vous verrez alors si Obama et Hollande vont prendre des gants avec nous, s’ils se gêneront pour nous marcher dessus.

                    Par ailleurs ils le font c’est vrai avec notre consentement ... mais vous ne vous rendez même pas compte.


                  • Yves Dornet 25 août 2012 21:34

                    @FRIDA

                    Nous avons le choix des armes : Mélenchon, Poutou, Le Pen, Dupont-Aignan... nous ne sommes pas serfs mais citoyens contrairement à bon nombre de peuple qui subissent et se soumettent. Jusqu’au jour où... 

                    Le printemps Arabe est un 1é soubresaut...il y en aura d’autres.

                     


                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 25 août 2012 21:56

                    D’ailleurs, si on n’est pas content de l’offre politique de chez nous, on peut toujours créer un nouveau parti politique qui propose des alternatives aux politiques en cours bien que ce ne soit pas forcément facile.

                    Parfois ça a marché, comme par exemple pour les mouvements écologistes, le tout est de rassembler suffisemment d’électeurs et de militants sur des thèmes porteurs qui ne sont pas squattés par les partis établis.

                    Pouvez toujours essayer la même chose dans les dictatures pour voir !


                  • FRIDA FRIDA 25 août 2012 21:57

                    @Yves Dornet

                    « Le printemps Arabe est un 1é soubresaut...il y en aura d’autres »

                    Je vous laisse donc rêver

                     


                  • TZ 26 août 2012 09:23

                    Frida et sa géopolitique digne d’un G.W. Bush ! Si vous n’êtes pas avec Ahmadinejad ou Chavez c’est que vous êtes contre eux ! N’allez pas chercher toute autre forme de réflexion politique chez elle.

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